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03/03/2018

Sinistre rouleau compresseur qui transforme la planète entière en caserne

Standardisation de l'espèce humaine !

« Le mode de production capitaliste, dans sa formulation contemporaine, arase les singularités en soumettant les peuples à la loi d’un marché transnational affranchi de toutes entraves. »

les capitalistes "n'aiment pas cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures; ils préfèrent nettement homogénéiser le monde. Ils ont une raison pratique pour ce faire : il est plus facile de vendre des biens standardisés à une humanité homogénéisée.

"Les dirigeants mondiaux et multinationales voient le nationalisme "irrationnel" comme inhibant "la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l'échelon mondial". Les différences d'attitudes psychologiques et culturelles liées au "nationalisme" compliquent l'homogénéisation de la planète et une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également "un grave problème, car il menace le concept de supermarché mondial."
Les différences nationales, culturelles et raciales créent des problèmes de commercialisation, bloquant l'émergence d'un marché mondial uniforme". (sic)"
Il est difficile d'être plus franc ni plus clair !

"Ils ont aussi une raison morale : ils ne veulent pas que les hommes jouissent de cette beauté (celle de cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures) gratuitement. C'est pourquoi il faut la détruire. La vraie place des belles choses du passé, c'est dans les musées, car, là, ils peuvent faire acquitter le prix du billet d'entrée, une fois les villes et villages ancestraux détruits."

 

Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrée Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des communistes et des antifascistes, au cours des années 1960 et 70, face à l’hégémonie marchande et à la standardisation de l’espèce humaine – mutation anthropologique qu’il tenait pour historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait à ce point qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel système économique. Le torrent ultralibéral et productiviste charrie l’éradication des cultures, des modes de vie, des particularismes et des valeurs millénaires, transformant ainsi les humains en « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit peuple cher à l’écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des vêtements et des chausettes reprisées, des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage 

Si rien n’arrête le Progrès, poursuivait-il d’une plume apocalyptique, la Terre risque fort de fabriquer des « sous-hommes » interchangeables à la chaîne… Des robots. « D’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres », précisa-t-il dans l’ultime entretien qu’il donna, la veille de son assassinat.

Les dernières civilisations à être différentes (et pas comme partout dans le monde l'actuelle caserne uniforme) 

cf le commentaire de "ange"

« Ni priloĝas ruinojn de forpasinta mondo, kaj funebras pri ĉiuj ties heredaĵoj ; mi skribas por deklari al la formortintaj civilizoj mian ploran dankemon. Mi skribas meze abisman melankolion la kronikon de l’nerebonigebla. » (DenisTillinac) "La malpersonigado, kiun li kredas ekvidi en la nuna moderno, profude suferigas lin, ĉar humanisto laŭdifine solidarecas kun ĉiuj la homoj intaj, antaj kaj ontaj." (Pr. Antoine Courban)

par le Pr Antoine COURBAN, de Beyrouth : : "… Nous habitons les ruines d’un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J’écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée…[…]. J’écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l’irréparable ". (Denis Tillinac)
la dépersonnalisation qu’il croit percevoir dans la modernité actuelle le fait profondément souffrir, car l’humaniste est, par définition, solidaire de tous les hommes, passés présents et à venir. 

 AFFLIGEANT !               

 
Kion tio povas elvoki? Interalie la tragikan malaperon de ĉiuj malsamaj tradiciaj vestomanieroj por la UNIFORMO de la nuntempa Okcidento (kies modo pluse estas nuntempe eble la plej malbela, kiun estis iam ajn vidita en la plena historio de l'vestado!!). Kiurajte la vestomanieroj kaj normoj de certaj landoj devus trudiĝi sur la tutan mondon?!

Des pli necesas, ne nur legi sed "nutri" kaj riĉigi (estas vikia kunlaboraĵo!) la artikolaron en la Vikipedio pri la tradiciaj vestoj:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Vestado#Tradicia_vesto
filistoj de Vikipedio detruis ĉion :

 

Deux-Sevres1.jpg loire-Inferieure.jpg 


laisserons-nous faire cet infâme rouleau-compresseur qui transforme la terre entière en une caserne où tout le monde va bientôt porter le costume des occidentaux américanisés (et qui est actuellement peut-être le plus moche de toute l'histoire du costume en plus!) ?
et attention ! "On devient l'homme de son uniforme" (Napoléon)

la France aussi est morte

 


Ecoutons plutôt les conseils de Jean Domec

et ceux-ci:
"A
utrefois, sur notre territoire, nos pays se différenciaient par l'originalité de leurs coutumes et de leurs cultures, de leurs paysages et de leurs sites. Chaque personne portait fièrement la coiffure et le chapeau de sa province de France ou d'outre-mer. Les animaux, eux aussi, marquaient les signes du terroir par la diversité des couleurs de leur pelage ou de leur plumage. D'ailleurs, il y a cent ans, nous parlions de préférence notre langue régionale.

Or, progressivement, nous avons suivi les normes d'une mode unificatrice. Ainsi, les variétés d'animaux ont été éliminées au profit de la race monocorde, proclamée scientifiquement la plus performante. Quant aux humains, n'ont-ils pas suivi l'attraction du jean ? Ainsi, nos vies, comme nos demeures, entourées de pelouses, et nos vêtements tendent-ils à la monotonie ? Nos lieux de rencontres et d'échanges ne se révèlent-ils pas souvent des « non-lieux » : supermarchés, gares, fast-foods, où nous nous réunissons autour d'un liquide aseptisé.

Aussi, pour exister à nouveau, dans un univers souriant et coloré, ne nous faut-il pas favoriser tout ce qui enchante, étonne et différencie ? Ports de voile, de kippas, de croix pour les croyants ; et pour tous, habits bigarrés, chamarrés qui dénotent joie de vivre, fantaisie, nouveauté.

Souvenons-nous donc que même l'uniforme militaire l'était fort peu dans la jeunesse de Georges Courteline.."

Et dans ce patrimoine de diversité et de joie de vivre à préserver il ya aussi LES vins:
http://www.slowfood.fr/france/00002321fr.html


Et Alexandre Soljénitsyne:
« L’action de ce rouleau compresseur menace d’éteindre toutes les couleurs de la palette de l’Humanité, toute sa compléxité spirituelle, sa vigueur. »

Enfin voici la dernière phrase du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui nous a dit que "Les cultures sont bien différentes, mais non inégales pour autant; Ramener la différence à l'inégalité ou bien l'égalité à l'identité constituent deux formes d'ethnocentrisme"):

“Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur; tant que nous serons là et qu’il existera un monde - cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter: suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu’il clôt sa prison; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté; chance vitale pour la vie, de se déprendreet qui consiste -adieu sauvages! adieu voyages!- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au delà de la société: dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos oeuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au coeur d’un lis: ou dans le clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat.”

http://www.survival-international.org/

ah! et puis voilà entre beaucoup d'autres, une culture, une culture qui n'est pas US, qui n'est pas Mac-do, qui n'est pas flico-DDASS-o-Sarko, qui n'est pas déshumanisée, ni en plastic blanc placo, qui ne pue pas la caserne et le Stalinisme capitaliste contrairement à notre ex-France détruite

http://fernando-baez.blogspot.com/2008/01/bez-denuncia-at...
mondialisation ? N.O.M. :
http://www.youtube.com/watch?v=okbJYDn-IqQ

 

 et dans le même temps le discours officiel et propagandiste de nos maîtres et de leurs larbins médiatiques n'arrête pas de nous bassiner avec le mot de code "diversité" mais  qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclut les tziganes !! et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres !! car pour appartenir à leur "diversité (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct,  "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie  au sérieux (sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!

la pathologisation de la diversité humaine (la vraie !) de nos jours j'te dis pas ! des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça; écoutez les discours, analysez les mesures, etc.

 

21/12/2017

une autre face de la Chine - vous ne la connaissiez pas celle là ! - bien sûr leur gouvernement veut censurer tout ça mais n'y arrive pas !

"grâce à internet les gouvernements vont plus tant pouvoir se foutre de notre gueule" comme dit Dieudo


internet : la libération du peuple, l'initiative des individus

 

 

vidéo en-dessous ce ce paragraphe ici plus bas : autre évènement les chinois ne se laissent pas faire, pas plus que les français, mais remarquez une chose :  contrairement à comment c'est en France les policiers chinois ne sont pas armés et  ne sont pas brutaux ......

 

 

08/12/2017

les néerlandais

il y a une chose qui s’était passé lors du voyage à Amsterdam avec Denise, à un moment un néerlandais à vélo lui a en passant rageusement et sans rien dire replié son rétroviseur !! que j’imagine il trouvait gênant (il me semble que selon le code de la route c’est aux véhicules - y compris les vélos ! - d’avoir la maîtrise de leur trajectoire, et donc de savoir viser sa trajectoire suffisamment au large pour passer sans accrocher les autres ! Et devant un obstacle, si obstacle il y a, de faire un écart).
En tous cas jamais une telle chose ne lui était arrivée (ni à moi) en France. Elle en a conclu que les néerlandais ont un sale caractère et sont vraiment des teigneux et des “merdeux”.
Et je pense qu’elle avait raison. Tout ce que j’ai appris par la suite sur les Pays-Bas et les néerlandais n’a fait que me le confirmer.

07/11/2017

le guide Michelin preuve de la CHUTE de notre société

C'est hallucinant de voir les prix des chambres d'hotel maintenant.

en 1977 les chambres d'hotel les moins chères  faisaient entre 22 et 39 francs la nuit pour une personne.

prix hotel 1977 GUIDE MICHELIN.jpg


De nos jours c'est 10 fois plus.....
or l'inflation officielle n'a été que de 310 (pour une base 100 en 1977) les  salaires moyens 515 même calcul), un fonctionnaire débutait dans les 2.200 francs/mois (le SMIC était à 2.000 fr/mois, un ouvrier pouvait facilement trouver une nuit pour 2% de son salaire mensuel), aujourd'hui dans les 9.600 francs (1.500 "euros")
Faites le calcul.
Il est devenu IMPOSSIBLE pour, non seulement un français modeste mais aussi bien pour un français moyen de voyager maintenant ! La France n'est plus son pays mais un monde étranger et interdit, là aussi c'est la fin de la France.

c'est épouvantable.  
les salaires ont à peine triplé eux

La société autrefois était une société hiérarchisée, les plus riches avaient mieux, les moins riches moins bien, mais il y avait pour toutes les bourses, partout ! Maintenant c'est - bien pire - une société d' ex-clu-sion : ou bien vous appartenez à la classe qui a les moyens de se payer les aménités de luxe ou bien il n'y a simplement plus RIEN pour vous, vous pouvez crever !  


j'ai constaté ce matin que pour un hotel une étoile, donc la catégorie la plus basse et la moins chère, les prix sont : 57,20 machins ("Euros") pour la chambre la moins chère et  108,20 pour la plus chère (ce qui fait  375 francs et 710 fancs ! dix fois plus cher qu'en 79 !!! mais les salaires n'ont pas été multipliés par dix !) plus loin une chambre pour une personne 78,00 c'est à dire511 francs, pour passer UNE nuit pour une personne !!! Du délire !!!! Qui peut encore voyager de nos jours ? à part les hommes d'affaire, la haute bourgeoisie et les cadres sup qui se font payer leurs frais sur l'entreprise ? La France est devenu un pays interdit aux français

21/09/2017

les patrons se plaignent de ne plus pouvoir exploiter les travailleurs chinois comme par le passé

" s’il est bien difficile de prévoir les conséquences politiques du ralentissement économique de la Chine, il reste que, pendant ces années où ce pays est devenu l’atelier du monde, un prolétariat chinois considérable s’est développé, un des prolétariats les plus nombreux du monde. L’immense paysannerie de ce pays s’est déjà largement prolétarisée. À la campagne, on ne trouve souvent plus que les anciens. Leurs enfants ont migré vers les zones urbaines. 274 millions de Chinois sont ainsi des travailleurs migrants, des mingongs, qui ont, avec les centaines d’autres millions d’ouvriers et de prolétaires des villes, construit la Chine moderne qu’on voit s’afficher à Shanghai ou à Pékin, et qui ont assuré la fortune de la bourgeoisie chinoise et des couches dirigeantes de l’appareil d’État. Les travailleurs migrants sont des Chinois de seconde ou de troisième zone, les plus exploités. Ils représentent un tiers de la population active, l’essentiel des ouvriers dans la construction et dans l’industrie, en particulier dans les entreprises privées ou semi-privées. Les deux tiers d’entre eux n’ont même pas de contrat de travail. Contraints par leur passeport interne, le hukou, qui les lie de façon héréditaire à leur province d’origine, ils n’ont souvent droit à rien dans les villes où ils travaillent, à aucun service public, aucune école publique, aucune santé publique. Leurs salaires sont inférieurs à la moyenne, mais leurs salaires réels sont encore plus bas, car ils doivent tout payer avec. Autant dire que l’État, criblé de dettes, n’est pas près de revenir sur cette ségrégation sociale, tant cela lui coûterait.

Au total, la population active chinoise est d’environ 800 millions de personnes. Dans les usines à proprement parler, il y a plus de 100 millions d’ouvriers. Des dizaines de millions d’ouvriers travaillent dans les mines, d’autres dizaines de millions sont dans le bâtiment. Une centaine de millions de travailleurs sont employés dans les commerces. Et enfin des dizaines de millions font des petits boulots et vivent comme ils peuvent. Tout cela dessine une classe ouvrière moderne, jeune et dynamique, et qui, ces dernières années, n’a pas manqué de se battre.

Les luttes grévistes

La grève est devenue une des armes utilisées couramment par les travailleurs, une arme qu’ils ont expérimentée dans la lutte pour de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, une meilleure couverture sociale et pour de meilleures pensions de retraite. La question des salaires et de la couverture sociale est essentielle car, dans ce pays, ce sont les entreprises où l’on travaille qui abondent elles-mêmes les fonds qui seront distribués sous forme de pensions de retraite. Il n’y a pas de mutualisation. En Chine, un travailleur est exploité dans les usines proprement dites en général jusqu’à l’âge de 40 ans. Au-delà, il est considéré comme trop vieux, pas assez habile, et doit souvent se contenter d’un emploi dans le bâtiment ou dans le commerce, moins bien payé. Et c’est l’argent épargné entre 20 et 40 ans qui permet ensuite de faire face, avec difficulté, aux aléas de la vie, de compenser les salaires plus faibles et les pensions de misère. Aussi la lutte pour les salaires est-elle vitale.

Les salaires ouvriers chinois varient aujourd’hui autour de 400 dollars mensuels. S’ils sont supérieurs à ceux pratiqués au Vietnam ou au Cambodge, ils restent bien inférieurs à ceux de Taïwan, du Japon et des pays occidentaux. La Chine est toujours un pays à bas salaires. Mais il est notable que les ouvriers chinois ont réussi malgré tout à imposer que, entre 2008 et 2014, le salaire minimum soit doublé dans de nombreuses villes, et qu’en dix ans le salaire moyen ait plus que triplé ; des hausses qu’il faut bien sûr relativiser en tenant compte de l’inflation et en particulier de la hausse des prix de l’immobilier. Ces hausses de salaire ont été le fruit des luttes grévistes. En la matière, la presse chinoise officielle donne surtout des nouvelles des grèves dans les entreprises étrangères. Mais elles sont caractéristiques d’une véritable ambiance. À l’été 2010, une grève dans l’usine de Foshan du groupe japonais Honda paralysa toutes les usines chinoises du groupe, faute de pièces détachées. La direction de Honda lâcha une augmentation de 50 % des salaires, qui passèrent de 1 600 à 2 400 yuans par mois (soit de 200 à 300 euros à l’époque). Pour ce que l’on en sait, la contagion gagna alors le pays. Dans la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, à proximité de la Corée, 70 000 ouvriers répartis dans 73 entreprises distinctes se mirent en grève dans les mois qui suivirent. En 2014, une autre série de grèves secoua la Chine. La plus connue de ces grèves se déroula au printemps, quand à Dongguan, l’un des principaux centres industriels chinois situé près de Hong-Kong, 40 000 travailleurs de Yue Yuen, le plus grand producteur mondial de chaussures (une paire de chaussures sur cinq vendues dans le monde), sous-traitant de Nike, Adidas ou Asics, cessèrent le travail pour exiger une meilleure couverture sociale.

Ces quinze dernières années, la jeunesse ouvrière chinoise a donc démontré qu’elle n’était pas corvéable à merci. Voilà ce qu’en dit un patron chinois : « Les jeunes nés après 1990 sont beaucoup plus difficiles à gérer. Ils changent de travail dès qu’ils trouvent un bon job ailleurs et communiquent très vite avec les réseaux sociaux pour s’informer de telle OCCASION mieux payée. Ils ne veulent pas passer 8 h à 10 h par jour au travail, alors qu’en 2000 on pouvait aisément atteindre les 14 heures quotidiennes. ». Les patrons se plaignent de ne plus pouvoir exploiter les travailleurs chinois comme avant !

La classe ouvrière chinoise face au ralentissement de l’économie

La fin de l’année 2015 s’est traduite aussi, semble-t-il, par une nouvelle série de grèves. Selon l’association China Labour Bulletin basée à Hong Kong, qui recense les grèves qu’on lui signale sur les réseaux sociaux, il y eut en décembre et en janvier dernier, avant les fêtes pour le nouvel an chinois, trois fois plus de grèves qu’il n’y en eut en moyenne l’année précédente. Cette fois-ci, le motif qui revenait le plus n’était pas les augmentations de salaire. Sur les 503 conflits recensés en janvier, 439 concernaient le paiement d’arriérés de salaire ou des luttes contre les baisses de salaire, symptomatiques du ralentissement de l’économie et de l’endettement des entreprises.

Pour la classe ouvrière chinoise, une bonne partie de la menace vient du gouvernement chinois, qui a ouvertement annoncé un plan de guerre sociale contre les travailleurs, en premier lieu dans les secteurs qui sont estimés en surcapacité ou surendettés. La Chine se prépare ainsi à supprimer des millions d’emplois dans ce que les Chinois appellent les entreprises zombies, des entreprises d’État qui ne tiennent que par le crédit. Cela concernerait 1,8 million d’emplois dans le secteur minier et dans la sidérurgie sur les cinq prochaines années. Dans le charbon, on a déjà entendu parler des travailleurs de Longmay qui, à plusieurs centaines, ont manifesté et fait grève en mars dernier à Shuangyashan pour protester contre les arriérés de salaire. Longmay, c’est 250 000 travailleurs et 100 000 licenciements programmés. Dans les chantiers navals, dans la production de ciment, on peut s’attendre là aussi à des centaines de milliers de suppressions d’emplois, en particulier dans les entreprises d’État. Dans le bâtiment, les suppressions d’emplois se feront, ou se font peut-être déjà, sans grande décision étatique, car le secteur est entre les mains de nombreux capitalistes indépendants. Et, comme dans les usines dont la production est en recul ces derniers mois, ce seront les travailleurs migrants, ceux qui n’ont pas même un contrat de travail, qui seront les premiers à être mis à la porte.

Dans un proche avenir, les travailleurs chinois devront donc se battre pour défendre leurs positions, comme ils le font déjà pour se faire payer les arriérés de salaire. Et c’est peut-être cette nouvelle période troublée que prépare le pouvoir en se radicalisant et en se personnifiant de plus en plus dans son leader Xi Jinping. En Chine, le PC est le parti unique et dirigeant, le parti qui concentre en son sein tous ceux qui se sont enrichis ces dernières années. En 2015, selon les chiffres avancés par un journal local, plus d’un tiers des cent premières fortunes de Chine siégeaient soit au Parlement chinois, soit dans l’Assemblée politique consultative nationale. La richesse cumulée de ces 36 personnes équivalait à 1 200 milliards de yuans (190 milliards de dollars), soit davantage que le produit intérieur brut (PIB) du Vietnam. Au total, 30 % des 1 000 premières fortunes chinoises occuperaient une position officielle, et les dirigeants du parti et de l’État sont parmi les premiers servis. Le leader actuel Xi Jinping est un « prince rouge », dont la fortune de près de 400 millions de dollars est abritée dans quelques paradis fiscaux. C’est dire si la lutte anticorruption qu’il a entreprise depuis son accession au pouvoir est surtout l’occasion d’imposer le pouvoir de son clan. Xi Jinping s’est par ailleurs mis à cumuler fonction sur fonction, occupant tous les espaces à la tête de l’appareil d’État, dans le secteur économique, dans le secteur militaire. Tout se passe en fait comme si Xi Jinping faisait le vide autour de lui, éliminant toute opposition possible, toute équipe de rechange qui pourrait émerger et avoir la tentation de s’imposer, dans une période qui pourrait devenir politiquement agitée.

17/09/2017

où ?

https://fr.sputniknews.com/international/2017081110326074...

et comme ils ont tué Saddam et que l'Iran un un peu passé de mode, pour agiter le peuple il faut un AFFFFRRREUX  ennemi, "l'axe du mal à lui tout seul", mais comme ils sont totalement incultes c'est pas grave qui c'est ni où il est c'est l'ADVERSAIRE c'est tout (c'est comme ça qu'autrefois on appelait le diable https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=... , voilà ! c'est pour le remplacer !! Avant on soumettait les gens avec la peur du diable "qui est partout" on ne sait où, c'est pas grave ! l'important 'est que ça puisse servir à justifier n'importe quoi, brûler la vieille dame ou le vieux monsieur du village sur un bûcher par exemple ! ou annihiler toute la population Coréenne).

et bien sûr faire taire tous ceux qui ne pensent pas comme il faut qu'on pense !

et oui, encore un petit cours de sociologie et bien sûr faire taire tous ceux qui ne pensent pas comme il faut qu'on pense ! oui, un de plus !

face à cette violente (de plus en plus violente, écoutez les discours ministériels actuels ! et les titres des merdias !) attaque de mensonges et de perversions il faut comme dit quelqu'un se diriger vers le refuge du rire ! comme faisaient déjà les anticléricaux d'autrefois d'ailleurs.

 

03/09/2017

De la popularité de François Asselineau et De la censure des médias (rappelez-moi à qui ils appartiennent ?)

Lisez l'article entier sur le site de l'UPR ! (et appréciez le tee-shirt, très pertinent dans le monde actuel, qui dit "un Marx et ça repart", oui ça repart !) et appréciez l'affluence de jeunes venus demander des "selfies" face aux standes désertés de , de , devinez ! allez regarder !!

donc :

Vers la fin de l’après-midi, le ministre Gérald Darmanin a fait une arrivée inopinée sur la place où se tenaient les stands des partis politiques. ( Ancien membre du parti Les Républicains, ancien maire de Tourcoing de 2014 à 2017 et ancien député LR de la 10e circonscription du Nord entre 2012 et 2016, Gérald Darmanin a trahi son camp en entrant au gouvernement d’Édouard Philippe en mai 2017 comme ministre de l’Action et des Comptes publics).

L’arrivée du ministre a suscité aussitôt une manifestation spontanée de syndicalistes de « Solidaires », de partisans de la France Insoumise et de militants de l’UPR Les membres de « Solidaires » et France Insoumise ont scandé : « Rendez-nous nos 5 € ! » (allusion à la réduction de 5 €, annoncée le 21 juillet, de l’APL (Aide personnalisée au logement) accordée à 6,5 millions d’allocataires).

Quant à eux, les militants de l’UPR ont scandé « Parlez-nous des GOPÉ ! », tout en brandissant des pancartes « Sortir de l’UE » et des banderoles « INFORMEZ-VOUS ! UPR.FR »

photo-12-ministre-Darmanin.jpg

Très gêné, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics. a pu mesurer la présence massive de l’UPR et a rapidement rebroussé chemin.

« Omission » médiatique sur la présence de l’UPR

  • « Omission » sur La Voix du Nord

Le soir même, le site du journal « La Voix du Nord » a rapporté l’incident dans un article qui évoque un « Comité d’accueil bruyant pour le ministre Gérald Darmanin sur la Braderie de Lille » émanant de « militants opposés à la politique du gouvernement ».

Mais quels étaient ces militants ? Le "grand" quotidien du Nord cite « certains syndicats en colère et quelques militants de la France insoumise ». Mais il « oublie » de citer l’UPR.....

Parmi les centaines de photos prises par les reporters du journal sur place, la rédaction en chef de La Voix du Nord a par ailleurs fait preuve d’une autre « omission ».

Le cliché choisi pour illustrer la mésaventure survenue au ministre est en effet celui où notre grande banderole « INFORMEZ-VOUS ! UPR.FR » est à moitié cachée par la tête du ministre, à l’endroit précis où apparaît UPR.FR. :

L’art de « l’omission » médiatique dans la France de 2017 : parmi des centaines, la rédaction en chef de La Voix du Nord a « malencontreusement » choisi un  cliché où notre grande banderole « INFORMEZ-VOUS ! UPR.FR » est à moitié cachée par la tête du ministre, à l’endroit précis où apparaît UPR.FR. Les lecteurs pourront reconnaître en arrière-plan l’une de mes affiches, mais son format est tellement petit et flou qu’elle est impossible à reconnaître.

 

Le texte qui « oublie » de citer l’UPR et le choix d’illustration qui occulte le mot « UPR » sont d’autant plus surprenants que notre Délégué départemental avait expressément mentionné aux grands médias lillois ma présence à Lille ce samedi 2 septembre après-midi. Plusieurs médias – dont La Voix du Nord – avaient d’ailleurs envoyé un accusé de réception explicite pour nous confirmer qu’ils avaient bien eu l’information.

J’étais en outre le seul ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017 à m’être rendu à la Braderie de Lille puisque Mme Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qu’une rumeur locale avait annoncé comme devant venir ce samedi, ne se sont en effet pas déplacés. C’eût été, normalement, une raison supplémentaire pour m’accorder un bref entretien, ou a minima pour signaler ma présence et celle d’un stand de l’UPR.

Il n’en a rien été. Mis à part le petit média jeune « Alter ego » mentionné supra, tous les autres médias semblent – du moins au moment où ces lignes écrites (03/09/2017 à 17h00) – avoir décidé de faire silence sur ma présence et sur le stand de l’UPR.

Pourtant, les journalistes de La Voix du Nord étaient sur place et ceux de la télévision locale « Grand Lille TV » aussi.

  • « Omission » sur Grand Lille TV

Les journalistes de Grand Lille TV étaient d’ailleurs à dix mètres de notre stand. Ils ont pris contact avec notre responsable pour lui indiquer qu’ils étaient prêts à m’interroger, mais qu’ils attendaient le feu vert de leur chef de rédaction.

Quelques minutes après, nous avons pu voir l’un des journalistes au téléphone puis le voir plier bagage avec ses collègues sans nous dire un mot. À l’évidence, il semble que la rédaction en chef de Grand Lille TV a émis un feu rouge au lieu d’un feu vert

——-

Comme ni le Front National ni Les Républicains ni le PS n’avaient de stand à la Grande Braderie  de Lille, et que les stands de En Marche, du Modem sont restés quasiment vides toute la journée, les grands médias locaux ont donc « oublié » d’informer leurs spectateurs et leurs lecteurs :

  • que j’ai été le seul ancien candidat à la présidentielle à m’être rendu ce samedi 2 septembre à la grande Braderie de Lille
  • et que l’UPR y a été le mouvement politique qui a attiré le plus de public, à peu près à égalité avec France Insoumise.

 

EXTRAITS DE LA CHARTE DES DEVOIRS ET DES DROITS DES JOURNALISTES (dite « Charte de Munich »)  (1971)

Déclaration des devoirs
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
1) respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
2) défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
3) publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
[…]
8) s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
10) refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus.

 

Une fin de journée chaleureuse avec les militants de l’UPRAu crépuscule, je rejoins à pied, par les rues de Lille, le petit restaurant où il a été convenu de dîner avec nos équipes militantes. Sur ce cliché, je m’entretiens avec Olivier Rasson, notre délégué UPR pour la Belgique et le Bénélux, qui avait aimablement fait le déplacement et qui m’a demandé de venir refaire prochainement une tournée de conférences en Belgique.

La journée – très réussie nonobstant la censure médiatique – s’est achevée de façon très conviviale et joyeuse, avec une vingtaine de nos militants, dans un petit restaurant de Lille, autour d’un plat de moules frites et d’une bière pression locale.

raderie-de-Lille-2017-FA au milieu des jeunes militants de l'UPR -20-restaurant.jpg

 

02/08/2017

si on lit les "infos" des médias français (qui appartiennent tous à 8 milliardaires, je le rappelle) c'est hallucinant

oui c'est totalement hallucinant quand on compare (si on le peut !!! .... ) leurs titres avec la réalité, tous les merdias nous parlent d'un échec de Maduro et que la participation a été quasi nulle.
ah oui ? ... vraiment ? ...... euh regardez ces photos

queue pour voter-30-juillet-2017_2_728_485.jpg

ci-dessus : du point de vue social ça doit être des pauvres, au Venezuela les riches sont tous archi blancs ! eh oui le chavisme, et la crise actuelle, c'est de la lutte des classes.

queuealler-voter-Caracas-30-juillet-2017_0_729_506.jpg

queue pour voter centre du pays pour voter .jpg

queues élections constituante 30 juillet 2017.jpg

eh oui tout ça ce sont  des photos de queues des gens qui attendaient pour voter !

EN France   comme j'ai déjà dit et REdit lors des récentes législatives, deuxième tour (où il y avait 36% de participation !!!) y avait-il de telles queues ???? hmm 
rigolez pas ! c'est pas gai.....

 

des liens :

http://www.telesurtv.net/news/Fiesta-constituyente-201707...

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/01/photos-me...

 

interview  de Maduro, qui remet les choses en place :

 

et une vieille dame, visiblement de milieu populaire et métissée, qui résume tout en une pancarte que ne désavouerait pas Etienne Chouard :constituyente.jpg

26/07/2017

la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme

Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.

Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.

Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.

L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.

De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.

Le cas de Zurich est-il unique?

Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.

Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.

A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.

Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?

Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.

A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.

C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.

La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?

Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.

Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.

Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.

Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».

Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.

L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")

Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».

Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.

A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.

Et aujourd'hui, que fait le législateur?

Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.

En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.

Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.

Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.

Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.

La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?

Thomas Huonker craint bien que non.

 

14/06/2017

Ce qui se passe vraiment au Vénézuela - ne croyez pas ce que disent les journaputes à "La voix de nos maîtres"

 Hernando Calvo Ospina qui a séjourné au Venezuela témoigne : « (...) Lorsque j'ai annoncé à quelques personnes que je partais au Venezuela, j'ai immédiatement remarqué une espèce de panique dans les voix et sur les visages : « C'est la guerre là-bas », « il y a plein de morts », « il paraît que la police assassine... » Je suis arrivé un jour de semaine dans l'après-midi. Depuis l'aéroport jusqu'au centre de Caracas, en plus d'une heure, je n'ai vu aucune manifestation. Le lendemain et le surlendemain, j'ai parcouru, en voiture et à pied, plusieurs quartiers de la capitale : rien, pas une manifestation. Pourtant elles ont bien eu lieu. Mais si je ne les ai pas vues c'est parce qu'elles sont de taille réduite et qu'elles se déroulent dans des lieux bien précis. Principalement dans quelques quartiers bourgeois dont le maire est dans l'opposition. »

les manifestants ne sont pas des pauvres mal nourris et qui se battent pour leur survie mais ce sont des « casseurs » extrêmistes, voire racistes qui provoquent la police : « La plupart sont jeunes, ils ont la peau claire et ont l'air bien nourris. Ils portent des insignes fascistes et nazis. Leurs attaques les plus féroces contre la police et les bâtiments ont lieu lorsque la presse, surtout internationale, est à leurs côtés. Parfois il y a plus de journalistes que de casseurs. Sur Internet on trouve des exemples à gogo. Certains cagoulés transportent dans leurs casques des caméras qui retransmettent les scènes en direct sur Internet. (...) certains émeutiers ont même commis des crimes contre des innocents ou contre les manifestants eux-mêmes, que l'on attribue immédiatement à la police de la « dictature de Maduro ». (...) »

Le but ultime est le chaos conclut l’auteur qui rapporte que les « chavistes » bien que soumis plus que les autres aux austérités ne tombent pas dans le jeu : « Une jeune femme noire aux dents blanchissimes me disait il y a deux jours, tout en me préparant une galette de maïs au fromage : « Ils cherchent à nous pousser, nous les chavistes qui sommes des millions, à l'affrontement avec cette poignée de fous. Ils veulent emporter notre pétrole en marchant sur nos cendres. »

Les pénuries au Venezuela, mythes et réalités :

Quelle est la réalité économique ? C'est un fait que le Vénezuela qui a les premières ressources mondiales a été frappé de plain-pied par la chute des prix du pétrole. De mon point de vue habitant un pays qui connait les mêmes travers, n’a pas pu mettre en place une politique de production de richesse en dehors de la rente pétrolière labile. Du fait de la faible diversification, la politique était surtout sociale, De plus le Venezuela fait face à une opposition qui veut le changement en surfant sur le malaise social réel mais comme nous allons le rapporter ; catalyser par cette opposition qui met en œuvre les conditions de la pénurie

La contribution suivante donne un point de vue sur la réalité des pénuries et les manœuvres diaboliques pour créer des pénuries artificielles notamment en utilisant le levier de l’économie parallèle : « (...) Une part croissante des devises étrangères accordées par l'État pour l'import est en réalité directement placée à l'étranger. On parle notamment d'importations « fantômes ». Fausses factures, transfert d'argent liquide non déclaré aux douanes et autres combines plus ou moins élaborées ne manquent pas. C'est une véritable fuite de capitaux ! (...) Certains secteurs privés se livrent en effet à un véritable accaparement, c'est-à-dire qu'ils accumulent et stockent massivement des marchandises de même espèce en vue de provoquer leur raréfaction artificielle. D'ailleurs, les caractéristiques des biens pour lesquels on recense les principales pénuries ne trompent pas : les pénuries concernent principalement des biens et non des services. Biens facilement stockables et non périssables : denrées alimentaires (pâtes, lait en poudre, sucres,...), produits d'hygiène personnel, produits d'hygiène, etc. Pénuries recensées principalement dans le commerce de détail : un restaurateur se procurera plus facilement de la farine de blé qu'un consommateur final. Les biens accaparés par ces oligopoles et monopoles privés sont ensuite déversés sur des marchés parallèles : marché noir local. (...) » (4)

« Les causes réelles, poursuit le journaliste qui incriminent l’opposition, des pénuries recensées au Venezuela sont donc : des importations fantômes'' et un accaparement sélectif de biens de première nécessité. Les acteurs économiques qui se livrent à ce genre de pratiques frauduleuses (...) ce sont des intérêts principalement politiques qui sont poursuivis. (...) Cette déstabilisation socio-économique qui se traduit par une déstabilisation sociale, vise le monde du travail, coeur de l'électorat chaviste alors que les classes aisées sont épargnées (...) Toutes les composantes de l'opposition sont d'ailleurs mobilisées puisque les médias d'opposition tant locaux (majoritaires au Venezuela) qu'internationaux participent également à l'opération de déstabilisation en mettant en place de vastes campagnes médiatiques destinées à générer une psychose et une peur de manquer au sein de la population. » (3)

Thierry Deronne qui vit au Venezuela donne un témoignage de première main. Il nous décrit la topologie de la localisation des marches qui se déroulent dans les quartiers riches. Il affirme qu’ à côté de ce Venezuela décrit de feu et du sang , il y a les autres ceux qui travaillent normalement. l Lui aussi avance que le Venezuela est victime d’une guerre économique orchestrée de l’extérieur mais mis en œuvre par l’opposition qui dispose de moyens financiers et de la couverture occidentale des médias. 

Il écrit : « Mettons-nous dans la peau d'un habitant de la planète qui n'aurait que les médias pour s'informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de manifestants'' et de répression'' (...) Mais il n'y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C'est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C'est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. ll y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. Depuis la disparition d'Hugo Chavez en 2013, le Venezuela est victime d'une guerre économique qui vise à priver la population des biens essentiels, principalement les aliments et les médicaments. La droite locale renoue avec certains éléments de la stratégie mise en place jadis au Chili par le tandem Nixon-Pinochet, en clair provoquer l'exaspération des secteurs populaires jusqu'au débordement de rage et légitimer la violence. (...) Malgré les mortiers, armes à feu, grenades ou cocktails Molotov utilisés par les manifestants « pacifiques » la loi interdit à la Police ou la Garde nationale d'user de leurs armes à feu. Les manifestants de droite en profitent pour pousser leur avantage, déverser leur racisme sur les gardes ou policiers, les provoquer à coups de jets d'urine, d'excréments et de tirs à balles réelles, guettant la réaction pour les caméras de CNN. » (4)

 nous retrouvons encore une fois le journal Le Monde qui dénonce « la mort d'un leader étudiant tué lors des protestations contre le projet du président Maduro de convoquer une Assemblée constituante ». Or la victime, Juan Bautista Lopez Manjarres est un jeune dirigeant étudiant révolutionnaire assassiné par un commando de droite alors qu'il participait a une réunion de soutien au processus d'Assemblée constituante. Le dernier tweet de Juan Bautista Lopez Manjarres : la conférence de presse où il annonçait le soutien du secteur étudiant au processus de l'Assemblée constituante. » (5)

et aujourd'hui ça recommence ! à en croire les "médias" (tous propriétés en France, de 8 milliardaires, tiens tiens !) il n'y aurait au Venezuela que de pauvres et valeureux opposants qui manifestent contre une affreuse et méchante "dictature" (élue au suffrage universel quand-même....), et on ne nous montre JAMAIS au grand jamais ..... tous les autres, ceux qui sont contents du gouvernement et le soutiennent, eh oui ! il y en a     plein même !! 0039.gif    

il faut aller sur un site brésilien pour enfin les voir !

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et qu'on en parle :

http://www.vermelho.org.br/noticia/296619-1

et bizarrement cette manifestation-là http://www.telesurtv.net/news/Adultos-mayores-venezolanos... les "médias" ne nous en parlent pas, curieux non ? ....

eh oui, donc d'abords les manifestations en faveur du gouvernement chaviste, rassemblent ..... 3 millions de personnes ! ça on ne vous le dit pas dans les "médias" .....

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

 

Ensuite on vous glisse de manière subliminale l'idée d'une affreuse dictature à feu et à sang, heu  regardez un peu ces manifestants chavistes,

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et ceux-ci :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

l'ambiance de décontraction qui règne et la mine qu'ils ont et puis comparez avec celles des casseurs de l'opposition, et avec les mines de bourgeois haineux des manifestants de l'opposition, ça ne donne pas légèrement à réfléchir ?

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 et partout en province aussi pour le 1er mai les partisans du Chavisme manifestent (sans cagoules ni actes agressifs eux !) :

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c'est bizarre ces manifestations ne sont jamais montrées par nos "médias", ils ne ne parlent que de, et ne montrent que les manifestants de l'opposition, curieux non ? .....

le Vénézuela réel a l'air très différent du Venezuela présenté dans les "médias" de la Voix de nos maîtres ! mais les moutons croient ce que leurs maîtres leur disent dans la petite lucarne

(euh un livre qui parle de ce qui s'est passé il y a plus de 2000 ans mais qui aide très fort à comprendre la propagande des oligarques contre le peuple : "L'assassinant de jules César" par Michael Parenti, http://www.laviedesclassiques.fr/article/michael-parenti-... lisez-le ! il est non seulement passionnant comme un roman mais nous aide à comprendre plein de choses sur notre monde actuel AUSSI !)