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28/07/2020

antériorité religieuse de l'Egypte

La tradition religieuse la plus précoce de toute l'histoire de l'humanité, le clergé qui le premier conçu l'idée d'un dieu unique et fondement de tout (oui, malgrè son polythéisme foisonnant, qui n'est qu'apparent), et également celui qui le premier a joint intimement la notion de dieu avec la morale et ce que les catholiques appellent "l'option préférentielle pour le pauvre", et parvenu à une véritable spiritualité, et bientôt une mystique, ce sont les égyptiens. Bien avant le brahmanisme et le jaïnisme (VIIIè siècle avJ-C), bien avant le Zoroastrisme, bien avant le judaïsme (d'ailleurs le judaïsme contrairement à ce qu'on répète n'a pas inventé le dieu unique, il a inventé le dieu jaloux, celui qui commande d'exterminer ceux qui adoreraient un autre dieu que lui !), lisez ces citations, c'est impressionnant :




"Tu es l'unique, le Dieu des tout premiers commencements du temps, l'héritier de l'immortalité, par toi seul engendré, tu t'es toi-même donné naissance ; tu as créé la terre et a fait l'homme" est-il écrit dans Le Livre des Morts égyptien dont les manuscrits furent trouvés dans les tombes de pharaons ayant vécu 2600 av. J.-C, soit 2000 ans avant la réforme de Josias." ( ? ? hmm, le livres des morts est du Nouvel-Empire, en - 2600 c’était les Textes de Pyramides, mais même si c’est seulement – 1400 c’est quand-même avant Josias)



« Par là il est établi et reconnu que la puissance de Ptah est plus grande que celle des autres dieŭ. Or Ptah fut satisfait après qu’il eut créé toute chose ainsi que toute parole divine. » ( traité de théologie memphite – début du IIIème millénaire av. J-C)



« Salut à toi, Ptah, père des dieŭ, (…)

Allons, chantons pour lui des hymnes!
Lui qui a créé les dieŭ, les hommes et tous les animaŭ,
qui a créé tous les pays, les rivages et la Très-Verte
(=la mer),

(…) Tu élèves l’œuvre que tu as faite,

En t’appuyant seulement sur ta propre force

En t’élevant toi-même grâce à la solidité de tes bras ;

Tu pèse sur toi-même, posé sur le mystère »
( hymne à Ptah papyrus Berlin-3048 XXIème dynastie Xème siècle av J-C)



« Tu es l’unique qui a créé tout ce qui est,
Unique demeurant dans son unité, qui crée les êtres (…)
Hommage à toi, créateur de tout cela,
Un qui demeure unique, aŭ mains nombreuses,
Père des pères de tous les dieŭ. »

( hymne à Amon époque d’ Aménophis II vers 1400 av. J-C)



« Forme unique créant tout ce qui est ,
Un, qui est unique, créant les êtres ;
Les hommes sont sortis de ses yeŭ

Et les dieŭ sont venus à l’existence sur sa bouche »

(hymne à Amon)



« Qu’Amon soit glorifié !
Celui qui demeure l’Unique,
Pour se transformer en milliers ! »

(hymne à Amon)



« Celui dont le devenir a commencé la première fois,
Amon, qui s’est produit au commencement
Sans que son mystère soit connu.

Il n’y eut pas de dieu avant lui,
Il n’y avait pas d’autre dieu avec lui, pour lui dire sa forme.

(…)

Il s’est caché des dieŭ ; on ne connaît pas son aspect.
Il est plus éloigné que le ciel, il est plus profond que l’Hadès !
Aucun dieu ne connaît sa vraie forme.
(…) Il est trop mystérieŭ pour que soit révélée sa gloire ;

Il est trop grand pour être examiné, trop puissant pour être connu.

On tomberait à l’instant mort d’effroi,

Si l’on prononçait son nom secret que personne ne peut connaître. »

( grand hymne à Amon, papyrus de Leyde, époque de Ramsès II - XIIIè siècle av. J-C)



« Ton œuvre c’est de vivifier toute chose
Depuis les dieŭ jusqu’aŭ vermisseaŭ.

L’abomination de ton être,
Ce que déteste Ta Majesté,
C’est de tuer tout œil vivant !»

(hymne à Amon, époque ptolémaïque)



(La crise politico-religieuse atonienne http://fr.wikipedia.org/wiki/Akh%C3%A9naton se déroula vers 1355-1323 av J-C)



Quand à Thot il prend les attribut de ce que les chrétiens appellent le Verbe :

« Cœur de Rê, Langue de Totenem [= Ptah] , Gorge de Celui-dont-le-nom-est-caché [=Amon] »



« Thot le vénérable qui crée toute chose. Langue et cœur, il exprime ce qui existe, élaboré par le cœur et sorti par la langue. C’est l’Unique sur le Double-Pays qui guide les vivants. » (Temple « Ton ptolémaïque)



« Livre de connaître les modes d’existence de Rê (… )

Le Seigneur de l’univers dit : Quand je me fus manifesté à l’existence, l’existence exista. Je vins à l’existence sous la forme de l’Existant [=Khépri] qui est venu à l’existence la première fois. Venu à l’existence sous le mode d’existence de l’Existant [=Khépri], j’existai donc. Et c’est ainsi que l’existence vint à l’existence. »

« J’établis un plan devant moi. Je créais toute la création dans ma solitude. J’établis un plan en mon cœur et je créais d’autres modes d’existence. Nombreŭ furent les modes d’existence de l’existant [=Khépri] »
( Le soleil de l'aube initiale, à Héliopolis, sur un papyrus du 4è siècle av J-C mais copie d’un original beaucoup plus ancien)

« Le sol de la terre est sur tes bras
Ses angles reposent sur toi,

(…) Il n’ a point de vide sur ton dos
Et tout repose sur ton échine
(…) Tu es le père et la mère des hommes ; ils vivent de ton haleine,
Ils mangent la viande de ton corps ;
« dieu primordial » voilà ton nom. »

( hymne à Osiris)



« Mon cœur ne trouve comme patrie que le temple d’Amon-Rê » ( maxime inscrite sur un scarabé)



on disait par euphémisme d’un roi mort qu’« il s’était uni au Disque (Rê) et avait fusionné dans le corps de celui qui l’avait créé »



« La mort est aujourd’hui devant moi
Comme le désir qu’a un homme de revoir sa maison,
Après avoir passé nombre d’années en captivité »
(Dialogue du désillusionné avec son âme vers 2100 av. J-C)



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« J’ai sauvé le malheureŭ de la main de plus puissant que lui, lorsque j’en ai eu la puissance. J’ai donné du pain à l’affamé, des vêtements à celui qui était nu ; j’ai fait aborder les autres dans ma barque. J’ai creusé une tombe pour celui qui n’avait pas de fils. J’ai fait un bateau pour celui qui n’avait pas de bateau. (époque de Téti – vers 2340av J-C)



« Jamais je n’ai dit de mal à un puissant contre quelque homme que ce soit, parce que je désirais que mon nom fût parfait en présence du dieu grand » (époque de Neferkarê vers 2200av J-C)



« Quand l’homme reste seul après le trépas,
Ses actions sont placées auprès de lui en tas
S’il atteint la mort sans avoir péché,
Il demeurera là-bas sans cesse comme un dieu,

Marchant librement comme les Seigneurs de l’Eternité »

(enseignement pour le roi Mérikarê – vers 2160 av. J-C)



« Ne sois pas avare de tes richesses
Tu ne les possède que par don de Dieu
[=neterou] »

(Ptahhotep – 2500 av J-C)



« Je n’ai point fait de mal aŭ hommes, ce que déteste Dieu » (époque de sésostris 1er vers 1950 av. J-C)



« J’ai contenté Dieu par ce qu’il aimait, me souvenant que je parviendrai à Dieu au jour de ma mort » (vers 1900 av. J-C)



« Je n’ai pas dit de mensonge contre quiconque, car je connaissais le dieu qui est dans l’homme, j’en était parfaitement instruit et je savais distinguer ceci de cela. J’ai accompli toutes les choses conformément aŭ paroles. » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)



« Puisses-tu traverser l’éternité en douceur de cœur, dans les faveurs du dieu qui est en toi! [= la conscience] » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)



Parlant de la conscience, du « cœur » : « C’est un jugement de Dieu, qui est en tout corps. Ce fut un heureŭ celui qu’il a guidé vers la voie parfaite de l’agir » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)



« Je fus un vrai juste exempt de péché, ayant mis Dieu dans mon cœur »

« complaisez-vous dans la justice chaque jour, uniquement. On ne s’en rassasie pas, et le dieu, seigneur d’Abydos, en vit tous les jours. »

( stèle de Béki, époque d’Amenophis III - vers 1350 av. J-C)



« Tandis que le Serviteur est enclin à commetre le péché,

Le Seigneur [=Amon], lui, est enclin à la grâce.

Le Maître de Thèbes ne passe pas un jour entier en colère.

S’il se met en colère c’est pour un instant et il n’en reste rien.

Le repentir se tourne pour nous en paix,
Amon se retourne avec son souffle favorable. »
( ex-voto érigé par Nébré – Nouvel Empire)



« Mais lorsque j’au crié vers ma Maîtresse, je m’aperçus qu’elle était en route vers moi avec un souffle doux et elle me fut favorable et me montra ses mains. Elle se tourna vers moi dans sa grâce. Elle fit disparaître la maladie qui me tenait.
( stèle de Neferabou adressée à Meret Seger la déesse de la montagne qui domine la Vallée des rois et dont le nom signifie « Celle qui aime le silence » – vers 1240 av J-C)



« Dieu n’aime pas qu’on s’avance vers lui avec violence et sa forme ne peut être saisie par la vision. Gardes-toi d’élever la voix dans sa maison, car Dieu aime le silence. » (extrait d’une Sagesse, papyrus Chester Beatty)



« Au moment où tu pries d’un cœur aimant dont toues les paroles sont cachées, il t’accorde ce dont tu as besoin ; il entend ce que tu dis et il agrée ton sacrifice. » (papyrus d’Anii – vers 1450 av. J-C)



« Les cœurs sont oublieux du reste pour t’avoir regardé » (hymne à Amon époque d’Aménophis II – vers 1410 av. J-C)



« [à Amon] lui appartient l’homme souple, docile à son inspiration » (grand hymne à Amon XIIIè siècle av J-C)



“Il est aimé de Dieu celui qui respecte le pauvre
Plus que celui qui honore le riche »

(instructions d’Amenemope – entre 1300 et 1000 ev. J-C)



« Je suis venu à toi, je t’ai apporté Maât.

J’ai repoussé pour toi le mal
Je n’ai pas porté la main sur l’homme d’humble condition
Je n’ai pas fait pleurer
Je n’ai pas causé de souffrances à personne.
Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.
Je n’ai pas chassé le troupeau de son pâturage. »
Livre des morts – (Nouvel Empire) :



« Les justes qui portent Maât, (= la vérité, la justice)

Ceŭ qui ont accompli la justice,

Tandis qu’ils étaient sur terre,
Qui ont combattu pour leur dieu,
Ils son appelés à l’ « Allégresse-de-la-Terre ».
La demeure de celui qui vit de Maât leur est attribuée.
Leur justice est devant le dieu-grand.
Le péché est détruit.
Osiris leur dit : « Vous êtes justes, ô justes .
Vous pouvez vous reposer sur vos actes.
Vous êtes devenus mes suivants,
Ceŭ qui résident dans la Demeure-de-Celui-dont-le-baï-est-saint »
(le Livre des Portes, époque de Horembeb vers 1320 av. J-C)



« Je protégeai le faible du fort pour faciliter la traversé à tout le monde ; J’étais un noble excellent faisant ce qu’aimaient les dieŭ ; j’avais un cœur amical pour mon entourage. J’ouvrais ma main à celui qui n’avait rien » ( sur un tombeau d’un prêtre d’Hator ?)



« je fus un juste sur terre. j'ai accompli la justice, exempt de faute fait que je sois glorifié dans le ciel, puissant sur terre, justifié comme le seigneur de la Douat. que mon baï sorte pour aller dans le lieu qu'il désire étant moi même comme les dieŭ qui sont à ta suite. »



« Si un bien vient à t ‘appartenir,

Donnes-en une partie à Dieu c’est à dire aŭ pauvres » (Enseignement d’Onkhchesonqy Vè siècle av. J-C)



« Les dieŭ son satisfaits de tout ce qu’il a fait :
Il a donné des pains à celui qui avait faim,
de l’eau à celui qui avait soif,
des vêtement à celui qui était nu »

(le Livre des Respirations 2è siècle av. J-C)



Dans les livres d’ « Enseignements » :

« Il y a une force dans la vérité : c’est qu’elle est durable . Chacun peut dire : c’est le bien de mon père. »

avis de l’egyptologue François Daumas : « La pensée religieuse égyptienne s’est donc élevée peu à peu des dieŭ locaŭ aŭ grandes conceptions métaphysiques ….

Chaque cercle de penseurs, fidèles d’un dieu, cherche à faire de ce dieu le Seigneur de l’univers. Ptah était appelé l’Unique.

Disons d’un mot que l’Egyptien, à l’époque historique, est plus sensible à la nature divine latente sous l’image d’un dieu qu’aŭ particularités irréductibles que ce dieu pourrait avoir. Et cette attitude intellectuelle, face à la nature divine, se discerne dès les premières compositions que l’on peut encore lire. C’est sans doute pourquoi le mot qui les désigne en ancien égyptien, NETER approximativement Nouter, a subsisté en copte sous la forme NOUTE. Et il traduit fort bien le theos grec. La notion qu’il recouvre a pu passer du polythéisme au monothéisme sans difficulté ni hésitation. »

Une vidéo sur l'apparent polythéisme du paganisme :
http://dai.ly/dMrku1

23/05/2020

une des choses les plus enchanteresses qui furent jamais sur terre

Et disparues, même le souvenir, en ce temps il n'y avait pas de vidéo ni de photos couleurs comme sur Ipernity, même le nom, il n'apparaît pas une seule fois sur Internet.
Si George Sand ne nous les avaient fixées dans un livre il n'en resterait aucune trace - car vous pouvez faire confiance à ces petits trous-du-cul de fascistes, capitalistes (et écologistes !), détraqués pour faire passer le bulldozer de la destruction et de la mort sur toutes les campagnes vouées à l'empoisonnement, y compris sur la campagne berrichonne.

Les traînes du Berry

 

Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la grâce de ces petites allées sinueuses qui s'en vont serpentant capricieusement sous leurs perpétuels berceaux de feuillage, découvrant à chaque détour une nouvelle profondeur plus mystérieuse et plus verte. Quand le soleil de midi embrase, jusqu'à la tige, l'herbe profonde et serrée des prairies, quand les insectes bruissent avec force et que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes.

Vous pouvez y marcher une heure sans entendre d'autre bruit que le vol d'un merle effarouché à votre approche, ou le saut d'une petite grenouille verte et brillante comme une émeraude qui dormait dans son hamac de joncs entrelacés.

Ce fossé lui-même renferme tout un monde d'habitants, toute une forêt de végétations ; son eau limpide court sans bruit en s'épurant sur la glaise, et caresse mollement les bordures de cresson, de baume et d'hépatiques ; les fontinales, les longues herbes appelées rubans d'eau, les mousses aquatiques pendantes et chevelues tremblent incessamment dans ses petits remous silencieux ; la bergeronnette jaune y trotte sur le sable d'un air à la fois espiègle et peureux ; la clématite et le chèvrefeuille l'ombragent de berceaux où le rossignol cache son nid.
Au printemps, ce ne sont que fleurs et parfums ; à l'automne, les prunelles violettes couvrent ces rameaux qui, en avril, blanchiront les premiers ; la semelle rouge, dont les grives sont friandes, remplace la fleur d'aubépine, et les ronces toutes chargées de flocons de laine, qu'y ont laissés les brebis en passant, s'empourprent de petites mûres sauvages d'une agréable saveur.

 

 

George Sand (Valentine)

 

 

 

La Grammaire Nouvelle et le Français - classe de 6è par Souché et Lamaison, page196

27/04/2020

quelle différence ça fait pour un pays d'avoir un gouvernement communiste ou pas ?

Eh bien l'exemple du Kérala va vous le montrer !

Le Kérala depuis un demi-siècle fut la plupart du temps gouverné par des ministres communistes. Les 2 partis communistes indiens y sont puissant, militants et actifs.

Ce qui fait qu'au Kerala, petit Etat tout au bout sud-OUEST de l'Inde, coincé entre les Ghats et la mer d'Oman, c'est à peine si on on le voit sur les cartes, dénombre près de 3 000 établissements médicaux, soit près de 20% de tous les établissements que compte l’Inde entière ! Le Kerala offre à ses habitants 330 lits pour 1 000 habitants, contre 0,7 lit pour 1 000 dans le reste de l’Inde. Grâce à son système de santé publique universel et gratuit, ce qui n'est pas le cas dans le reste de l'Inde, l’espérance de vie au Kérala atteint 77 ans, la moyenne en Inde étant de 67 ans. 95% des accouchements se font à l’hôpital, ce qui a permis d’abaisser la mortalité infantile à 12/1000, contre 55/1000 dans le reste de l'Inde. Des magasins d’Etat permettent à la population pauvre d’avoir accès aux produits de première nécessité.

L’éducation y est gratuite et obligatoire, jusqu’à la fin du collège (inutile de dire que dans le reste de l'Inde ce n'est pas le cas, moi-même j'ai vu à Dieu des enfants balayer les res en regardant passer les fils de familles assez riches pour aller à l'école dans leur bel uniforme .... , et 98 % des enfants ont une école à moins de 2 km. La gratuité est totale et inclut les livres scolaires, les uniformes, le déjeuner et les transports. Les résultats de cette politique sont spectaculaires : le taux d’alphabétisation atteint 92% pour les femmes et 96% pour les hommes, contre 48% pour les femmes et 60% pour les hommes pour toute l’Inde.

Certes ce n’est pas un pays riche, mais comme à Cuba (et contrairement à la France actuelle depuis les années 90)  il n’y a pas de mendiants, pas de gens en état d’errance, en revanche, toujours comme à Cuba, les signes du communisme à la keralaise sont partout. Non seulement les portraits du Che Guevara, mais aussi des arrêts de bus en forme de faucille et marteau.

 

autre pays : La Bielorussie http://www.librairie-tropiques.fr/2019/05/viens-et-vois-bienvenu-en-bielarus.html

 

 

23/03/2020

remise en perspective

très aguichante actrice du cinéma iranien.jpg

ces photo d'une très aguichante star du cinéma iranien, N. Karimi, montre d’abords une chose, que ceŭ qui s’imaginent que sur l’Iran pèse une chape de puritanisme, que les femmes doivent rester cachées comme en Arabie Saoudite, etc, etc, se font des idées fausses !
Mais l’enseignement le plus important est, quand on réfléchit : on se rend compte que partout et en tout temps les normes et attitudes des sociétés relativement à la séxualité et la décence, sont fondamentalement contradictoires et irrationelles, sont par excellence le lieu de l’irrationalité, irrationalité aussi changeante que passionnément convaincue de son « évidence » !
Toutes.
En effet, voyons, dans l’Iran actuel il est interdit aŭ femmes de chanter en public, c’est considéré, Dieu sait pourquoi (et sœur Marie Keyrouz http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Keyrouz le serait-elle aussi ?), considéré comme indécent, par contre, comme le montre par exemple cette photo, il ne leur est pas du tout interdit de faire l’actrice (alors que en France, rappelons-le, jusqu’au XIXè siècle une actrice était vue automatiquement comme une femme de mauvaise vie, excommuniée par l’église, ne l’oublions pas ! une « pute » qu’on prend pour maîtresse mais qu’on n’épouse pas);
de même il y est strictement interdit, par la loi, et il fut un temps elles risquaient le fouet, aux femmes de montrer leurs cheveux.
Sans doute car ils sont considérés comme un « signe sexuel secondaire » http://www.womenology.fr/reflexions/la-chevelure-des-femmes-un-attribut-aux-multiples-reflets/ comme disent les éthologues, ce qui était tout autant le cas en Occident (Saint-Paul : une femme doit avoir la tête couverte, ou alors qu’elle se rase les cheveŭ, or il n’y a rien de plus honteux pour une femme d’avoir la tête rasée donc qu’elle se couvre) relisez les poèmes des siècles passés, les cheveux étaient considérés au même titre que les seins, et jusque vers 1945 dans les « bonnes familles » on n’admettait pas qu’une femme bien élevée sortasse « en cheveux » comme on disait. Dans les années 30, dans le Cambraisis, ma mère un jour où elle s’appretait à sortir avec, bien entendu, un fichu sur la tête, mais en laissant dépasser ses boucles de cheveŭ s’est une fois fait réprimander sévèrement par son père avec ces mots « pas d’ça chez moi ! ».
Mais par contre il ne leur est nullement interdit de montrer leurs yeux (en Afghanistan si !) y compris quand ceŭ-ci sont maquillés, œil de biche et tout à fait aguicheur comme sur cette photo ! * Il est également autorisé de montrer leur bouche, même maquillée (tout maquillage était interdit dans les établissement scolaires français jusque vers 1970 rappelons-le) Et certaines bouches, comme par exemples celles de plus d’une actrice du cinéma iranien ont plus de sex-appeal que tous les cheveŭ du monde ! !
Bref totale incohérence, c’est comme ça, c’est tout.
"La coutume fait toute l’équité, par cette seule raison qu’elle est reçue ; c’est le fondement mystique de son autorité. " (Blaise Pascal)
Mais examinez un peu les normes européennes, que ce soient celles du temps de Molière (là elles montraient carrément la moitié de leurs seins et tout le monde, à part les Tartuffes, trouvait ça normal et décent, par contre pas question de montrer ne fusse qu’un bout de cheville !), celles de 1900 ou celles de maintenant (il est assez marrant de voir le ministre de l’Educ Nat d’alors qui avait interdit le fichu, rebaptisé par lui « voile » comme un « enfermement de la femme » se scandaliser que les adolescentes laissaient voir leur nombril (ce qui par contre est tout à fait normal en Inde) et leur expliquer ça exactement avec les mêmes arguments que les mollahs utilisent pour justifier le fait de se couvrir la tête !), vous n’aurez pas de mal à y découvrir au moins autant de contradictions et d’irrationalité que dans toute autre normes sexuelles.
Et avec le MLF ça ne se simplifie pas ! au contraire !!

Il serait peut-être bon de relire ce qu’ont dit sur les coutumes et valeurs des hommes Senancourt, Montaigne et Pascal pour prendre une petite leçon de relativité et être un peu « philosophe » (au sens populaire du terme) à ce sujet !
et ça aussi : http://www.afrik.com/article12727.html

 

autre exemple : http://www.ipernity.com/doc/23187/6502807
dans ce "dancing" au Yemen, les femmes se voilent la face (apparemment montrer son visage aŭ homme serait jugé indécent) mais elle ondulent devant eŭ ! (ça apparemment n'est pas jugé indécent !) bref comme toujours les normes sociales, surtout quand elles sont relatives à la sexualité ou tout ce qui s'y rapporte, sont totalement irrationnelles et incohérentes, à toutes les époques et partout.
 

Eh! oui! Je vous signale que pendant des années, dans l'Education nationale il fut interdit aux femmes de porter un pantalon, maintenant c'est devenu l'exact contraire !

autre rappel :
Il fut un temps (là tout de suite juste avant maintenant, vous l'avez peut-être connu, ou votre mère) où une femme ne se sentait pas habillée si elle ne portait pas de gants.

tousmorts.jpg

 

14/03/2020

comme je disais

dans un de mes haikus de 1996 (1) (les autres se trouvent dans le receuil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...  )

Notre terre :

Dix kilomètres sur quarante mille ;

c’est un voile de mousseline.

(NB : depuis hier Youtube cet infâme engin à répugnant du totalitarisme capitaliste, censure systématiquement TOUTES les vidéos intégrées dans un site de blog !!!!!!!!!! Il faut donc à chaque fois se DEPECHER, avant d'avoir le message de blocage, de cliquer sur l'icone qui fait regarder la vidéo directement sur le site de youtube, sinon vous êtes foutus ! vous ne verrez rien !

 (attention ! la vidéo ne commence qu'à la 35è seconde)

*(1) - Elle est belle notre planète !(ce sont toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage horaire, et des deux voyages en avion), je l’ai caressée récemment du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d’air, de vie. Ce monde, notre Terre, est un espace topologique fermé de 40.000 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds marins. C’est à peu près les proportions d’un vêtement de mousseline, cette fameuse mousseline de l’Inde ; notre monde est un voile de mousseline !…

(tous les haikus et autres poèmes se trouvent dans le receuil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...  )

 

 

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19/12/2019

Origines du Compagnonnage

quelques document anciens montrent

1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.

2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !

3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !

premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.

À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :

Ce qui confirme bien la lutte des classes et

1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et

2 l’église est toujours du côté des possédants !

13/10/2019

C'est vraient très totalitaire comme pays - Opressant !


 

25/08/2019

choses qu'il faut savoir

Il y a eu récemment des troubles à Hong-Kong, avec des manifestants violents, maintenant, COMPARONS :

  • La police de Hong Kong a déclaré avoir tiré 150 grenades lacrymogènes, plusieurs balles en caoutchouc et vingt projectiles en sachet durant une journée de manifestations particulièrement violentes, causant 72 blessures, dont aucune n’a nécessité d’hospitalisation, et procédé à trente arrestations.
  • La police française a, à titre de comparaison, tiré 19 000 balles en caoutchouc l’an dernier et 5 400 grenades de des-encerclement, causant 850 blessures graves, trente mutilations et des douzaines de fractures du visage et du crâne. Douze manifestants français ont perdu un œil. Si l’on inclut ceux blessés par les gaz lacrymogènes, les canons à eau et les matraques, le nombre de blessés approcherait les six chiffres, soit un niveau de répression jamais vu depuis l’Occupation allemande.
  • La police française a arrêté 9 000 manifestants dans la journée du 24 mars, dont la moitié ont reçu des peines de prison ferme, et ceci avant même que la police reçoive des ordres de procéder à des arrestations rapides.
  • Le silence presque total des médias occidentaux sur les chiffres de la répression du mouvement des Gilets jaunes n’a d’égal que la propagande continuelle consistant à présenter les manifestants comme un groupe de casseurs et de voyous.

C'est net et sans appel n'est-ce pas ?

 

"la haine des médias envers ce mouvement prophétique qu'est celui des gilets jaunes est symptomatique" :

https://ru-clip.net/video/sIM0Zt3LBlo/dieudonn%C3%A9-gilets-jaunes-retour-au-r%C3%A9el.html

 

07/08/2019

ce qu'il y a dans un vrai vers


« Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, beaucoup d’hommes et de choses….
Ce n’est que lorsque les souvenirs deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu'ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors que parmi eux le lève le premier mot d’un vers. »
(Malte Laurids Brigge)
 
Tout à fait d'accord ! Tous les vers des poèmes dont je sens qu'il me faut les apprendre par coeur (car un poème c'est fait pour être appris par coeur, un poème qui ne mérite pas d'être appris par coeur ne mérite pas non plus d'être lu !)  on sent qu'ils sont comme ça, et ceux q'on écrit soit-même si on en écrit (c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai écrit très peu)

31/07/2019

Aurore aux doigts de rose

Une fois dans ma vie, hélas une fois seulement ,  j'ai vu Aurore aux doigts de rose, sur la Beauce, j'étais parti de Chateaudun avant le jour, et c'est vrai, à cette heure, quand le ciel est clair, comme en Grèce, il devient à cette heure tout rose. c'est magique.

les gens devraient regarder  plus   souvent  l'aurore. ils seraient meilleurs.

J''ai arrêté ma     voiture et pris  une photo