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15/02/2017

le chien du bout du monde

le chien du bout du monde 1996

le chien du bout du monde 1996

hundo dormanta sur plaĝo de Diu, Hindio, februaro 1996


on a passé une après-midi entière là, les autres bronzant, moi après avoir trempé mes pieds dans notre mère l'océan indien - en face : l'Antartique ! - ai passé le plus clair de mon temps à caresser un chien (errant, ils sont tous errants en Inde) qui dormait là, béat. Des touristes indiens qui étaient là se sont étonnés que je m'intéresse tellement à un chien....
En tous cas - remarquez ! - cette photo aussi (en plus de celles de mon colley Elliott) montre que les chiens sourient !

26/01/2017

les gens de maintenant

De nos jours les gens de plus en plus ressemblent aux touristes que j'ai vu à Diu:
 ces grand jeunes hommes (peut-être femmes aussi, c’est difficile à distinguer) néerlandais ou  anglo-saxons, ou allemands, ou américains, je ne sais plus. Ces gens immenses, osseux, et à  peu près aussi expressifs que des congélateurs rangés dans une salle d’exposition! avec un air  à peu près aussi humain que des piquets de parking, qui se déplaçaient,  faisaient des choses, il leur arrivait même très, très rarement d’échanger quelques mots, l’air totalement absent, indifférent, glacés, aussi insipides que de l'air conditionné, plus  qu’indifférent.

En principe s’ils étaient venus en Inde ça devrait être parce qu’ils aimaient ça non ?
Mais non apparemment ils n’éprouvaient pas le moindre plaisir à être là (ni à quoi que ce soit  d’autre d’ailleurs !), ni le moindre intérêt pour ce qu’il y avait autour d’eux, ni la moindre curiosité,  froids, fonctionnels, absents, comme on apprend aux policiers, aucune communication, car ils  étaient ensemble, peut-être même en couple, en tous cas entre amis, et apparemment ils  n’éprouvaient pas le moindre plaisir à être ensemble, zéro! (quand à la tendresse, n'en parlons  pas!) à peu près aucun échange, aucune discussion, la chaleur humaine à peu près égale à la  température de surgélation à –18! On se demandait vraiment qu’est-ce qu’ils foutaient là!
 Pourquoi ils avaient dépensé tout ce fric pour être là.

25/12/2016

nos cloches sonneront-elles encore demain ?

Tiens ! des cloches ! les dernières cloches sans doute.
Bientôt, on n'admettra plus de tels "signes religieux ostentatoires", ça n'est pas "laïque", on n'admettra plus que puisse être audible sur la voie publique de la république des sons qui sont un signe religieux ostentatoire, on dira qu'il s'agit d'un acte de propagande et de pression psychologique inadmissible ! ceci ne concerne pas le bruit des voitures bien sûr !! ni la pub, c'est évident ! la pub c'est commercial, donc c'est bien. On ne va pas leur interdire quoi que ce soit, se serait une "entrave au commerce" ! Par contre la religion n'est pas un commerce, donc c'est mal, c'est du terrorisme. C'est de la concurrence déloyale pour les tranquillisants et les psychanalystes. Par contre les flics ça n'est pas du terrorisme bien sûr, même quand ils vous écrasent sous leurs bottes ou vous tuent.

une église qui sonne l’angélus. Etrange ! c’est encore autorisé?
Ça n’est pas encore interdit, ce signe-religieux-ostentatoire qui appelle à la prière par dessus les voies publiques de la République ?
Certainement bientôt, de toutes façons, ça va être interdit , pour "des raisons de sécurité" bien entendu ! on va dire que ce bruit peut éventuellement causer des troubles chez des gens à l’oreille sensible et que c’est un danger de santé publique .
Vraiment c’est bizarre qu’on n’aie pas encore créé sur Internet des forums de discussion où se déverseraient rien que des messages hargneux dénonçant l’égoïsme et le sans-gêne des curés qui obligent ainsi les athées à entendre un bruit dont ils n’ont que faire, etc, etc.

"cachez ce "chrétien" que je ne saurais voir !"
c'est devenu le sujet indécent, tabou, interdit, la religion : pouah ! à prohiber !
(au fait avez-vous remarqué que dans les pubs on ne vous présente sans cesse que des lapins de Pâques (totalement étranger à la culture français ! c'est dans la culture allemande et bien sûr !!! anglo-saxone) et plus jamais - verboten ! - de cloches. ça évoquerait la religion les cloches !)

cathédrale de toul :

lien libre de la vidéo ci-desus et avbsolument introuvable et incopiable en eaucune manieère meêm aprsè des heures et des journaess entière s de travoail mille foies refait :  https://ru-clip.net/video/ejRN5DofXMk/cath%C3%A9drale-de-...

cathédrale de Périgeux :

 

Nevecelles :

 

Un gallo solo no teje una mañana:
precisará siempre de otros gallos.
De uno que recoja el grito que él
y lo lance a otro; de otro gallo
que recoja el grito del gallo anterior
y lo lance a otro; y de otros gallos
que con otros muchos gallos se crucen
los hilos de sol de sus gritos de gallo,
para que la mañana, con una tela tenue,
vaya siendo tejida, entre todos los gallos.

   João Cabral de Melo Neto

 

Quant à la fête de Noël, elle est maintenant interdite, ou plus exactement son appellation. Ce n’était pas tolérable dans le cadre de l’athéisme obligatoire d’État régnant. On l’a remplacée par « fêtes de fin d’année ». Hop ! Comme ça Noël est gommé ! Disparu ! Plus de Noël, tout est noyé dans la vaste Saturnale capitaliste titytainment. Et puis dans "fin d'année" il y a "fin" ce qui ne peut que plaire à la Secte des Adorateurs de la Mort.

12/03/2016

le programme du PC russe

Le 23 Février à Moscou ont été organisés une manifestation et un rassemblement en l’honneur du 98e anniversaire de l’armée et de la marine soviétiques. Devant les manifestants, le président du Comité central du Parti communiste, le chef de Forces patriotiques et populaire de Russie, Guennadi  Ziouganov a prononcé un discours.

23/02/2016

http://kprf.ru/party-live/cknews/152123.html

– Chers amis, chers camarades, je ne me lasse pas de répéter que dans le monde il y a près de 200 pays aujourd’hui. Mais seulement une douzaine d’entre eux ont une histoire millénaire, comme notre patrie bien-aimée. Vous pouvez compter sur les doigts d’une main le nombre de pays qui dans leur histoire ont su maîtriser tous les domaines de créativité scientifique, technique et artistique. Il y a seulement deux pays dans le monde qui, dans les 500 dernières années, n’ont jamais perdu leur souveraineté – le nôtre, et le Royaume-Uni. Un seul pays dans le monde qui en 1000 ans d’histoire a été contraint de passer 700 ans dans des batailles et des campagnes, pour défendre son indépendance, sa terre, sa vérité, sa culture et sa foi.

Notre parti et le Mouvement patriotique du peuple se félicite de l’accord sur la solution pacifique du problème syrien. Je suis convaincu que la contribution de nos forces armées, qui en quelques mois ont prouvé et démontré qu’il était possible de vaincre les bandits qui se sont emparés d’Etats entiers au Moyen-Orient, a été décisive. Mais le train blindé doit toujours se tenir sur la voie d’évitement et la poudre doit être gardée sèche.

Je tiens à vous rappeler que l’Armée rouge légendaire des ouvriers et des paysans est née lorsque 14 pays de l’Entente sont venus se partager les dépouilles de l’Empire russe décomposé et étouffer la jeune république soviétique. Seul le génie de Lénine, la sagesse de Staline et la volonté de notre peuple ont permis de rejeter les occupants de tous les ports et les villes et assurer notre sécurité. Ainsi est née l’Armée légendaire des ouvriers et paysans qui a tenu tête à l’Entente.

La deuxième campagne d’une nouvelle Entente sous la direction de Hitler a elle aussi échoué. Elle a été taillée en pièces à Moscou, puis à Stalingrad et au saillant de Koursk. Ce sont les hauts faits de l’Armée rouge et du Parti bolchevik. Notre peuple soviétique a prouvé qu’il était le peuple-vainqueur, qui ne plie devant personne. Bien que Hitler sous ses bannières ait rassemblé toutes les nations de l’Europe.

Mais aujourd’hui, une troisième Entente s’est formée sous la direction des mondialistes américains et des chefs de l’OTAN. Ils ont déjà plus d’un millier de chars stationnés dans les pays baltes, ils ont mis le feu à l’Ukraine fraternelle, ils ont ouvert la voie à ces gangsters et ces nazis, qui sont prêts à une nouvelle campagne contre notre nation.

Mais tout en renforçant notre armée,  il est nécessaire de rappeler que peu importe le talent des ministres des Affaires étrangères ou de la Défense, les capacités de nos ouvriers et paysans, enseignants, médecins, ingénieurs, scientifiques, si nous continuons sur la voie de l’américanisation, aucune force armée ne résoudra les problèmes actuels. Cette année marque 25 ans depuis l’arrivée au pouvoir de Boris Eltsine. Il a commencé par la trahison de notre Victoire, de la cause d’Octobre, et de la sécurité du pays. Les Gorbatchev et Eltsine, Gaïdar et Tchoubaïs, et le gouvernement actuel de Medvedev continuent la même voie libérale oligarchique. Nous n’avons été vaincus ni par Batou-Khan [petit-fils de Gengis Khan], ni par Napoléon, ni par Hitler, mais la grande puissance soviétique a été mise à bas par trois nouvelles armes: l’antisoviétisme, la russophobie et l’économie libérale américanisée du soi-disant marché libre, en fait, le pillage libre de tous les citoyens et la destruction des principales productions. (c'est ce qu'on a en France aussi maintenant !)

Afin de regarder l’avenir avec confiance et penser à l’avenir, nous devons déclarer clairement : la politique financière et économique mis en œuvre dans le pays, initiée par les traîtres à la Révolution d’Octobre et à notre Victoire, malheureusement, se poursuit. Elle a conduit à la fusillade du Parlement en 93 et la destruction du régime soviétique. Il a conduit au défaut [de paiement = faillite de l’Etat] en 98 et la destruction de 80.000 entreprises. Elle a conduit à la crise de 2008 et à l’effondrement de la finance et de l’économie l’an dernier. C’est une politique de trahison bien sûr, et elle est rejetée par l’ensemble de la population de notre pays.

Le Parti communiste au forum Orel a récemment proposé un programme de 10 points pour sortir notre pays de la crise. La première et la principale question – est de faire revivre l’indépendance économique et la souveraineté financière. Le rouble est arrimé au dollar, les prix du pétrole et du gaz sont déterminés à Londres et New York. L’an dernier a été vendu de vos matières premières – pétrole, gaz, or, diamants, métaux, bois – pour 20 milliards de roubles, mais seulement 8 milliards ont été versés  au budget. Quand nous étions sous le joug de la Horde [la Horde d’Or, les Mongols], une dîme était prélevée sur chaque foyer, mais ici deux tiers tombent dans les poches des oligarques et leurs serviteurs. Ce système doit être rejeté par tous les secteurs de la société, sinon il n’y aura pas d’armée forte, ni d’avenir pour la jeune génération. Donc, le premier point de notre programme, c’est la nationalisation des ressources minérales de base du pays. Elles doivent être au service de chaque citoyen.

La deuxième condition,  le secteur public de l’économie doit être fort. Si on a l’intention d’entrer en concurrence avec quiconque, l’État doit réglementer les prix des produits de base et, surtout, des produits essentiels et de l’énergie. Nous devons parfaitement comprendre que si l’énergie, le pétrole et le gaz, les chemins de fer, les systèmes de communication ne sont pas contrôlés par l’Etat, dans notre pays aussi vaste et froid, nous ne pourrons être en concurrence avec qui que ce soit. Par conséquent, nous insistons sur la nationalisation des industries de base et le soutien aux producteurs nationaux, la restauration de tous les collectifs de travail et des fermes collectives.

 

Très bientôt,  le 5 Mars, dans la meilleure exploitation de la région de Moscou –la Ferme d’Etat Lénine, Groudinine réunira en conseil tous les collectifs de travail du pays. Il réunira les représentants des 200 plus grandes entreprises nationales. Ils se rencontreront pour examiner la mise en œuvre de notre programme.

Nous pensons  que les moyens financiers (près de 58 milliards), qui se promènent à droite à gauche, ou sont dans les poches de ceux qui ne les ont pas gagnés, doivent être utilisés en premier lieu pour les besoins des travailleurs. Le pays ne peut réussir et prospérer que si les représentants des sept professions principales se sentent bien. Ce sont les ouvriers et les paysans, les enseignants et les médecins, les ingénieurs, les scientifiques et les militaires. Leurs salaires, leur bien-être doivent déterminer le succès de tous les autres.

Nous pensons  que le revenu minimum, qui maintenant, après la dévaluation du rouble a été divisé par deux, devrait être de 20-25 mille roubles. Sinon, il est impossible de joindre les deux bouts. Mais dans le pays plus de la moitié de la population vit avec 15.000 roubles ou moins, et les « enfants de la guerre » touchent généralement de 10 à 12.000.

Notre programme inclut le soutien à l’enseignement gratuit et la garantie du premier emploi. Le Prix ​​Nobel, l’académicien Jaurès Alferov, le premier vice-président de la Douma, Ivan Melnikov (l’un des professionnels les plus qualifiés dans le domaine de l’éducation), Oleg Smoline, et moi avons fait une nouvelle loi  « l’éducation pour tous », qui permet à chaque jeune d’obtenir une éducation gratuite de la plus haute qualité. Je suis sûr que cette loi, nous allons la faire passer avec votre soutien.

Donc, nous avons un programme pour le développement de notre pays, nous avons l’Union des forces patriotiques du peuple, réunissant tous les gens talentueux, un véritable état-major des actions de protestation et la volonté des citoyens de défendre leurs intérêts. Nous avons la possibilité dans un avenir proche de montrer notre détermination et nos choix : le 1er mai, Journée internationale des travailleurs et le Jour de la Victoire. Nous devons nous préparer activement pour notre congrès qui aura lieu en Juin, et être prêts pour les élections qui se tiendront en septembre.

Nous devons tout faire pour amener tout le monde aux urnes en septembre et soutenir nos listes. Nous avons préparé une équipe solide, avec un programme clair et la volonté de faire revivre le pouvoir du peuple soviétique. Rétablir l’État fédéral démantelé et fournir une vie décente à tous les citoyens de notre pays. Bonne fête, bonne Journée de l’Armée soviétique et de la Marine! Vive tous les défenseurs du pays, qui pendant des siècles ont forgé la Victoire : depuis Alexandre Nevsky jusqu’à Joseph Staline.

Titre original : Г.А. Зюганов: Порох должен быть сухим!

Traduction : Marianne Dunlop pour histoireetsociete

21.jpg

21/08/2015

sun' kaj luno en sama ĉielo

La Suno kaj la Luno

 

La Sun' sin banas

kun trankvil'

ĉe l'fora horizont'

dum la koketa Lun'

ŝminkas sin

kun arto kaj graci'.

Alvenas la vesper'

plenplena je mallum'

kaj la misteraj ombroj

ĉirkaŭas al la Lun'.

Mi miras la belecon

de tiu renkontiĝo

kaj ĝuas en silento...

 

Arquillos 11-1-15

06/08/2015

c'était l'endroit

 

c'étaitl'endroit.jpg

Un jour, à l'heure si spéciale où la nuit finit et qu'on sent l'approche du jour, sous le ciel si fascinant de cette belle heure, j'étais sur le chemin de prendre le train pour le premier grand voyage que j'allais faire de ma vie.
Mon père nous avait accompagné ma mère et moi jusqu'à la moitié du chemin vers la gare, puis allait revenir à la maison, où il allait rester seul 2 semaines. On s'est dit au-revoir là, en cet endroit. Et je regardais le ciel et c'était exaltant et émouvant.

Je m'en souviens encore; j'ai reconnu l'endroit après 37 ans
maintenant ça en fait 42
.....

22/07/2015

musique vénézuelienne

*

*

29/06/2015

iranophobie

The Hoax of Hollywood

The Hoax of Hollywood In recent years, Iranophobia has come to encompass a wider scope of media including cinema which is incontestably capable of exercising a more powerful effect on manipulating the audience.
Along the recent Iranophobic attempts comes Argo (2012), a ‘nail-biting thriller’ which according to David Haglund, takes a few liberties with the history. A few liberties, indeed! The false façade of the movie and the glorification of CIA agent Antonio Mendez (the hero, played by Ben Affleck) in particular and the intelligence apparat in general in smuggling the escapees out of Tehran gives a flimsily larger-than-life flair to the movie on the one hand and a too-good-to-be-true feeling to the multitude of audience whose minds have already been hijacked by Western media about Iran.
In its idiotically crude manner, the movie attempts to describe Iranians as overemotional, irrational, insane, and diabolical while at the same, the CIA agents are represented as heroically patriotic. Argo is replete with historical inaccuracies and distortions. One might say that the titling of the film mentions it is loosely based on Antonio Mendez’s account of the incidents. However, the audience barely finds any slim chance to realize this and all he believes is all he sees. Aye, there’s the rub for in doing so, the moviemaker craftily sees an audience too engrossed in the movie to pay any attention to the titling.
Even if he does, the audience’s mind has already imbibed all the lies secretly and savagely dictated by the movie. This is done with incredible ingenuity. For instance, in one shot, morosely veiled Iranian women are shown to be in military uniforms, a falsity also depicted in an earlier anti-Iran movie titled “Not Without My Daughter (1991)”. After the elapse of thirty-odd years, you may find Iranian women in uniforms but only in female garrisons let alone on the streets. So, the depiction of Iranian women in military uniforms is but a figment of the writer’s imagination.
It appears that Argo owes enormously to Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991) though the former is technically a step forward. Not Without My Daughter (1991) details the story of an American woman who is married to an Iranian doctor. They live happily in America but once they travel to Iran, the man (Alfred Molina) changes from a well-bred and highly educated man to a rustic boar who decides to force his wife Betty (Sally Field) to stay in Iran. No one knows the reason for such a drastic change in the man, and interestingly, no hiatus apparently takes place in the storyline.
Apart from the stereotyped and caricatured view of Iranians the filmmaker delivers, he consciously pokes fun at the very customs and traditions within the Iranian community. In one scene, when Betty arrives in Iran (the movie has been ironically filmed in Israel), they slaughter a sheep as a votive offering at the sight of which Betty falls into a swoon. This incident which is part of the Iranian tradition becomes a matter of scorn for the filmmaker.
Film critic Roger Ebert describes the film as vitriolic and spiteful and says, “If a movie of such a vitriolic and spiteful nature were to be made in America about any other ethnic group, it would be denounced as racist and prejudiced.”
Likewise, Argo is another dastardly attempt at fanning Iranophobia by continuing Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991).
Though Argo achieves some degree of success in stereotyping and demonizing Iranians, the movie is at its best a propaganda flick barely worthy of the kudos it receives, not because it is nothing more than one big yawn but because it is poorly structured and frivolously written.
Strange as it might be, the film ingeniously seeks to sound balanced by inserting a voice-over at the beginning of the film describing how the popular government of Mossadeq was overthrown through a coup engineered by the CIA and how Mohammad Reza Pahlavi (who is erroneously referred to as Reza Pahlavi) tyrannized over people. However, the mere mention of a CIA-engineered coup is not enough to make the film sound balanced.
In fact, Argo is a far cry from a balanced narration. Everything is narrated one-sidedly. Everything is depicted in black and white. The escapees are good and have to be saved with the help of the CIA agent who ridiculously functions to bring about catharsis in the audience and the Iranians are depicted as demonic and hysteric. Thus, sympathy is easily wrung from the audience in favor of the CIA agent and the entire Iranian population is tragically plunged in a negative light.
In fact, authoring a coup in Iran is not CIA’s magnum opus. The intelligence apparatus has been notoriously instrumental in fomenting a war against Iran at the hands of the Iraqi dictator Saddam Hussein and bringing about over one million casualties.
According to Said K. Aburish, author of Saddam Hussein: the Politics of Revenge, Saddam made a visit to Amman in 1979 before Iran-Iraq War. There, he met King Hussein and three CIA agents. Aburish says there is considerable evidence that he discussed his plans to invade Iran with the CIA agents. As a political product of Washington’s mind, Saddam was on intimate terms with the US. Aburish says that it was “a relationship of cooperation, but never trust. Neither side ever trusted the other. And they helped him stay in power by providing him with electronic systems to guard against a coup d’état. They helped him stay in power by providing him with armament that he needed badly. They helped him stay in power by refusing to raise the issue of human rights. And they helped him to stay in power by supporting him during the war with Iran. So they really helped him, practically politically, practically financially, any way you can look at it.”
It is very probable that Ben Affleck and the screenwriter Chris Terrio are sorely ignorant of these facts or else they would have incorporated some of these facts in Argo to sound balanced.
Or would they?
Overal, Argo is an arrant instance of Hollywoodism. In point of fact, it is yet another attempt to foment Iranophobia not only in the USA but across the world as well.
LIENS :
Argo: From Hollywoodism to Iranophobia

Oscar for Argo: A crime against humanity

Iran to prepare lawsuit against ‘Argo’ filmmakers

'Hoax of Hollywood ': Iran vows lawsuit over 'lies' in Argo film

Survey of Iranian Americans: 84% Support Establishing U.S. Interest Section in Iran

Warmongers colluding to launch illegal war on Iran: Gordon Duff

Shadows in Motion - full documentary 

http://www.ipernity.com/doc/kombizz/33481417

remarquez en France aussi, un récent reportage l'a bien montré, commentaires :

Le 17 juin 2015, Le Petit Journal de Canal+ a diffusé un reportage « spécial Iran ». La raison ? L’approche de l’éventuel accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington… Un grand moment de journalisme ! MDR

Certains cerveaux malades diront que le « petit merdeux », la « tête à claque pistonnée » qui a réalisé ce reportage l’a mené en suivant de A à Z un fil rouge destiné à renforcer ses idées préconçues, et ce malgré quelques surprises anecdotiques. D’autres, encore plus malades, diront que Canal+ a envoyé ce « stagiaire » en Iran pour décrédibiliser l’influence croissante des médias résistants français et internationaux qui relaient, entre autres, « la propagande iranienne ». Au nom de quoi le point de vue d’une nation relèverait-il de la vérité absolue ou de la propagande ? Quel est l’instrument qui permet de mesurer la véracité des propos rapportés de telle ou telle contrée ?

Vous pouvez, si vous le désirez, prendre connaissance de ce document audiovisuel appelé avec un brin de hâte « reportage »… bien entendu, comme toutes les vidéos MAINTENANT cette vidéo ne peut être visionnée nulle part, totalement impossible ! (ni téléchargée, ni intégrée, rien)

De toute façon, l’essentiel est repris ci-dessous.

Très bien. Désormais, vous avez pu vous faire une idée du niveau d’honnêteté, de pertinence et d’indépendance qui caractérise ledit « reportage ».

Cet ovni journalistique débute par un micro-trottoir en pleine rue parisienne ; il révèle sans surprise l’étendue du pouvoir de manipulation des esprits dont disposent encore les médias de l’ancien monde. « Nucléaire, tchador, dictature, pays fermé, État religieux, Persépolis ». Alors Martin, tout est vrai ?

S’ensuit une brève intervention de Mahmoud Ahmadinejad. Le reportage face à Pujadas ? Non, une déclaration selon laquelle « en Iran, il n’y a pas d’homosexuels comme dans votre pays ».

Est-ce facile d’aller tourner en Iran ? Pas spécialement, puisqu’il faut deux mois pour obtenir un visa et qu’il faut expliquer la raison de cette demande, le tout « sans être trop critique ». Mais est-ce le seul pays au monde où il ne faut pas être trop critique ? Il est sans doute plus facile de filmer le Conseil représentatif des institutions jeans de France (Crijf)… Nous y reviendrons.

Ensuite, le taxi et le traducteur imposés par le gouvernement iranien. Dans un pays où nombre d’assassinats ont été commis par des agents du Mossad et qui fait sans cesse l’objet de tentatives de déstabilisation en raison de son comportement insoumis à l’Empire, est-ce un luxe de tenir à l’œil le premier « journaliste » qui passe la frontière ?

S’ensuit alors une visite dans une mosquée iranienne. Question du stagiaire :

Qu’est-ce que ça veut dire « République islamique » ?

Réponse : en Iran, toutes les lois qui gouvernent le quotidien sont régies par la religion musulmane.

Explication de Martin pour les crétins que nous sommes tous :

« Concrètement, en Iran, il y a un président, Hassan Rohani, et au-dessus de lui, il y a lui : le guide suprême, l’ayatollah Khamenei ».

Grand Dieu ! Un pays ou le président est soumis à une autorité supérieure ? Heureusement que la France n’est pas gouvernée par un président soumis à un dirigeant religieux ou pseudo-religieux qui lui dicte sa politique et l’invite à un dîner rituel obligatoire…

Direction le centre-ville, où les jeunes peuvent s’adonner à des activités sportives ludiques. Cependant, les femmes ont une règle à respecter obligatoirement : la tenue vestimentaire.

Grand Dieu ! Un pays où l’on pose des problèmes à des femmes en raison de la longueur de leurs vêtements ! Heureusement que la France ne renvoie pas des lycéennes pour une robe trop longue… ni n’interdit le port de tel ou tel signe religieux à l’école. On ne vit pas dans une dictature laïciste gouvernée par l’une ou l’autre caste sectaire foncièrement antireligieuse, nous ! Vive la liberté !

Yann Barthès — Donc premier interdit, les habits.

Martin — Ouais, et tu vas voir, c’est le début d’une longue liste d’interdits !

[Générique de merde et publicité]

Un interdit théorique qui n’est pas respecté scrupuleusement par toutes les femmes, ce qui semble surprendre Martin, venu en Iran confirmer ses idées préconçues. Nous aurions apprécié que Canal+ envoie un journaliste plus expérimenté et moins bobo pour que ce dernier, plus professionnel, évite d’appliquer ses propres codes sociaux inculqués de façon quasi-dictatoriale par la sphère d’influence médiatico-publicitaire occidentale, dans un pays qui lui fait l’honneur de l’accueillir pour un « reportage ». Une tendance paternaliste, condescendante et digne d’un néocolonialiste. Pas joli joli, Martin…

Outre le fait que le petit Martin ait oublié l’adage pourtant célèbre « À Rome, fais comme les Romains », il semble qu’il ignore également la culture musulmane et la culture perse, toutes en couleur. http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/1604843 http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/5051152 Mais instruit à l’école « Je suis Charliste » made in Canal+ et sans doute désireux d’évoluer dans la sphère de la médiocrité intégrale des médias de l’ancien monde, Martin a sans doute reçu l’ordre oublié de ne pas mentionner le fait qu’en Iran, les femmes sont très certainement plus libres qu’en Arabie saoudite ou au Qatar, et même qu’en France sous certains aspects. Nul doute qu’il le fera lors de son prochain reportage chez les sponsors de ses employeurs. Pas vrai, Martin ?

La censure et la propagande dans la culture, une exception iranienne ? 

Le stagiaire est ensuite interpellé par la censure partielle dont font l’objet les supports audiovisuels en provenance de l’Occident. Voir les daubes hollywoodiennes et écouter le dernier tube de Rihanna ou Beyoncé, peut-on sincèrement vivre sans cela ? Au 21e siècle ? Horreur ! Halte à cette censure nauséabonde…

Côté propagande, bien entendu, l’Iran est le seul pays où des kiosques vendent des manuels de propagande. En France, aucun buraliste ne vous vendra l’un des centaines de torche-culs estampillés « Le Point », « L’Express », « Libération » ou « Le Parisien », qui se trouvent être tous possédés par une poignée de banquiers, de grands industriels ou de marchands d’armes. La France n’est pas une terre fertile pour la propagande atlanto-sioniste. Qu’on se le dise. D’ailleurs, BHL et Caroline Fourest, du haut de leur interminable mythomanie stratosphérique, ne sont plus invités sur les plateaux depuis des dizaines d’années.

Grand moment de perplexité d’ailleurs, lorsque Martin tombe nez à nez avec des documents de propagande anti-américaine, anti-israélienne ET anti-Daesh.

Dans l’esprit du petit Martin et de Yann Barthès, si on est contre le gouvernement américain, être contre Daesh, c’est paradoxal. Tellement paradoxal qu’ils se sentent obligés de l’affirmer de concert ! Et le très sérieux duo d’omniscients de présenter la vérité comme une ineptie sortie tout droit de l’esprit du gouvernement iranien, et non d’une réalité factuelle démontrée à maintes reprises. Pour Canal+, Daesh n’a pas été créé ni financé par le gouvernement des États-Unis, Israël ou d’autres puissances régionales hostiles à l’Iran.

Et le petit Martin de commettre une énième inexactitude :

Daesh, un groupe de fondamentalistes sunnites. Il n’y a que dans les médias de masse que l’on entend encore des journalistes parler de Daesh comme d’un groupe islamiste sunnite. Chacun sait que Daesh a massacré les populations sunnites, chiites, yézidies, chrétiennes, et bien d’autres encore, sans faire de différence. Aucun musulman digne de ce nom et sain d’esprit ne considère Daesh comme un groupe sunnite. C’est tout au plus un groupe takfiriste d’extraction wahhabite. Mais l’occasion est trop belle pour Canal+ de verser encore de l’huile sur le feu en présentant Daesh comme un groupe sunnite à tous les effets, et en rappelant les différends qui nourrissent ce conflit fratricide entre sunnites et chiites. D’une pierre deux coups : de la pub pour Daesh et pour ce conflit qui ne sert les intérêts que de l’entité sioniste.

« La propagande en Iran peut faire des miracles », s’esclaffe le petit Martin… Tandis qu’en France, le gouvernement diabolise la Quenelle, poursuit ses auteurs et interdit à un humoriste de se produire sur scène, mais laisse des entartés psychopathes toxicomanes s’exprimer à tort et à travers sur tous les plateaux.

Le concours de caricatures http://www.irancartoon.com/

eh oui c'est un site iranien qui publie tous ces dessins; le plus émouvant http://www.irancartoon.com/gallery-of-10th-tehran-interna...

 soudain, Canal+ n’est plus Charlie

« En France, ces caricatures feraient scandale ! ». En France, cher Martin, des dessinateurs sont poursuivis en justice pour des caricatures. Les idées peuvent vous y emmener en prison ou vous coûter une amende très salée… Des sketchs ou des dessins aussi. Zéon en sait quelque chose.

Les lignes rouges dénoncées dans ce reportage sont les mêmes qui, en France, sont imposées par une caste spécifique. L’Iran n’est certainement pas un pays parfait. L’Homme est par nature imparfait, mais tend vers l’amélioration personnelle. Quoiqu’il en soit, petit Martin, il serait bon que tu appliques à ton propre pays et à ses dirigeants les mêmes standards que ceux que tu appliques de façon assez minable à un pays qui t’a accueilli et respecté.

Il ne s’agit bien évidemment pas d’une remontrance, car qui sommes-nous pour te juger ? Une bande de « cerveaux malades » indépendants et bénévoles. Nous n’avons pas ta longue expérience journalistique, ta déontologie, ton charisme, ni même ta belle gueule. Mais un conseil est toujours le bienvenu lorsqu’il permet de tendre vers une amélioration, même minime.

Pense donc à montrer davantage de respect, de discipline, d’ouverture d’esprit et globalement d’amour de ton prochain, quelles que soient ses coutumes, lorsque d’aventure tu iras, comme nous en sommes absolument certains, te payer le régime saoudien, le régime qatari, ou plus « théocratique et dictatorial » encore, l’entité d’Avant-gardie.

Bisous, Martin !

(source Quenelplus)



Soit dit en passant sur ce sujet et beaucoup d'autres ! un grand banquier allemand déclare :

Les conflits géopolitiques actuels sont utilisés à l’échelle nationale pour démolir les libertés démocratiques, et la cadence s’accélère. Je suis plus préoccupé que jamais. Actuellement, je suis occupé à développer l’idée du terrorisme de la pensée dominante. Nous faisons semblant d’être tolérants et pluralistes. Mais celui qui défend sur des sujets politiquement sensibles une opinion qui s’éloigne de la pensée dominante court le risque d’être isolé et diffamé. Ces évolutions sont totalement antagoniques avec l’exigence de démocratie et de liberté. Oui, les conflits actuels nous coûtent notre démocratie

http://lesakerfrancophone.net/la-russie-et-la-chine-vont-...

 

23/04/2015

Un pays qui fait peur

 il y a les infos spécialisés qui font peur
( http://miiraslimake.over-blog.com/article-31184887.html
http://miiraslimake.over-blog.com/article-1227360.html
)


Il y a aussi la simple expérience quotidienne des voyageurs, et alors dès avant d'arriver bonjour l'ambiance !

témoignage de quelqu'un qui en revient, extraits :

"Je rentre des USA où j’ai passé 10 jours pour un séminaire à l’université du Michigan.

Quelques impressions américaines que je me permets de vous transmettre car il s’agit de mon premier voyage aux USA à l’âge de 40 ans (avec 25 ans de lecture qui me permettent d’avoir un certain recul).

Je décollais de la République tchèque avec mon unique passeport français, car je suis français de souche mais vivant à Prague.

À l’aller, interrogatoire serré qui dure 15 mn par un International Security Officer issu de la diversité à Londres... mi-asiat’, mi-je-ne-sais-pas-quoi. La même chose en arrivant au Michigan – mais cette fois-ci l’officier est d’origine mexicaine –, avec un recoupement de mes déclarations faites à Londres sept heures avant… En prime de bienvenue, le cadenas de ma valise qui a disparu en arrivant ! Bizarre… Je vérifie le contenu de ma valise, rien ne manque, et rien n’a été ajouté...

Au moins une trentaine de questions, jusqu’à : « Avez vous fait votre service militaire ? » « Qu’est ce que vous venez faire au Michigan ? » « Avez-vous des parents tchèques ? » « Vous voyagez beaucoup... »

...
Mes profs sont des gens assez sérieux, a priori (tous des docteurs avec des CV de dix pages qui ont tous collaboré avec des multinationales et fait du training à Washington), mais tout est du marketing ici. Le prof ne donne pas un cours, c’est la star d’un show TV devant des élèves-spectateurs avec la petite blague qui va bien, et la tape sur l’épaule en fin de cours.

Bizarre, mais le public est conquis. Quant à savoir ce que vaut un PHD (doctorat aux USA), j’ai quand même un peu des doutes. J’ai posé une question à un prof d’économie sur la FED et le renouvellement de son contrat avec l’État US, le type m’a simplement répondu : « Je ne sais pas... » Carton rouge, expulsion du terrain.

Le jour suivant, visite de l’entreprise informatique X dans la banlieue de Lansing. Une ville dans la ville. Un salle de commandement qui est certainement plus grande que celle des Affaires étrangères au Quai d’Orsay ! Au moins 150 opérateurs derrière des desks, un seul black…

Les chauffeurs sont filmés, les camions géolocalisés, tout est enregistré… Le chef du poste de commandement nous glisse dans la discussion qu’ X a des clients prestigieux et travaille aussi pour le gouvernement fédéral (j’ai compris)… et que « l’équilibre travail-vie privée ce n’est pas important quand on est passionné par son travail »...C’était la brainwashing session made in USA [1].

À l’étage au dessous, les employés travaillent dans des cubes de 1,5 mètre carré sans fenêtre et allumés au néon. Un des DRH nous parle de la devise de X : « Have a fun… » Un compatriote présent lui fait comprendre qu’il nous ressort un discours formaté, pour ne pas lui dire qu’il nous prend carrément pour des cons. Le type pour se défendre nous répond : « Mais moi aussi je travaille dans un cube »… (Appareils photos et téléphones portables interdits pendant la visite de X avec passeport exigé à l’entrée et signature la veille d’un contrat de confidentialité). Pas de syndicats bien sur… « Tout le monde est content », selon le DRH.

Le lendemain, visite d’une autre entreprise start-up, Y, avec des jeunes qui se baladent en trottinette dans les couloirs… quand ils ne bouffent pas des pizzas en buvant du Coca, avachis sur leurs bureaux. Entretien avec un executive de la boite. Le Monsieur nous dit : « On prend soin de la santé de nos employés ici. On fait un contrôle complet tous les 6 mois (tension, poids etc.) et on incite les gens à faire du sport. Si l’employé ne respecte pas les consignes médicales il est sanctionné… » Bienvenu aux USA, la plus grande démocratie du monde. Au fait première parole de notre correspondante en arrivant « “Michigan is a non smoking state. [2]” Si vous ne respectez pas la Loi, c’est une amende de 500 $ pour quiconque fumera dans les chambres ou dans un lieu privé ouvert au public. » Avis aux fumeurs dont je ne fais pas partie…

Autre chose : ici les femmes sont à l’honneur partout… L’influence du féminisme est complètement folle
...

Dans la rue, les boutiques et dans les aéroports, on voit clairement que les Noirs font tous les sales boulots, quand ils ne sont pas drogués divaguant dans la rue comme je l’ai vu le soir dans les rues de Lansing.

Des drapeaux et des statues de partout, des gens habillés n’importe comment (j’ai vu la combinaison ballerines et chaussettes de laine), avec, je trouve, une race qui n’est pas belle (je n’ai pas croisé une femme mignonne en dix jours !).
...

Au retour à Prague, je découvre mon cadenas pulvérisé en prenant mon bagage (merci la démocratie américaine again).

Bref, je trouve après ce voyage très instructif, et encore plus débiles, les Français qui bavent sur modèle américain (comme Sarkozy), qui ressemble en fait à un Big Brother d’État « accepté » par tous.

Ils veulent nous imposer ce même modèle en France. Non, je ne veux pas de ce modèle !! Seul coté positif, les gens sont décomplexés, entreprenants, innovants toujours prêts à vous aider. Prenons uniquement ces quatre choses de ce pays car il n’y a rien d’autre à imiter.

En conclusion, les USA c’est du marketing institutionnalisé avec pour cible le citoyen-consommateur, un pays d’hypocrites  inspiré par le protestantisme , où tout est condamné mais tout autorisé dans la discrétion… That’s all.

Cordialement,

Charles Martel"
(c'est visiblement un pseudonyme ! le type a peur, de son patron ? de la police tchèque ? du projet INDECT ?)

26/10/2014

l'américano

Toujours, je me souviendrai de ces deux personnes, ce couple, qui descendaient 
je crois (ou bien ils montaient ?), dans l’autocar (à cette époque là il y avait
encore des lignes d’autocars, la France existait encore, et était encore un pays,
équipé, sociable et avec une épaisseur, ce n’était pas encore le désert du
SarkoLand libéral-fasciste) un matin, ou était-ce le soir ? il faisait crépuscule
en tous cas, quelque part dans la campagne entre Lille et Armentières je crois.

C’étaient un homme et une femme, tout à fait « populo » ces gens, et l’homme
proposait à la femme « ils ont des Americanos, tu ne veux pas prendre un
Americano ? c’est bon un Americano !" Et la femme l’air tragique lui disait à peu
près que c’était cher, et qu’il ne devait pas jeter par les fenêtre le peu d’argent
qu’ils avaient comme ça.

Je ne sais pas s’ils ont pris l’Americano.
C’était en ? 1973, 74 peut-être, à l’heure qu’il est ils sont certainement morts
(ils n’étaient déjà plus tout jeunes). Ecoutez : ils sont certainement morts à
l’heure qu’il est...
Et ces deux là je ne les oublierai jamais - à quoi ça tient ! - jusqu’à mon dernier
jour (une si passagère « rencontre », un si infime souvenir !) ; ils étaient si
touchants, humains, tragiques (oui, tragiques, c’est tragique la vie souvent, même
avant de finir), korŝiraj, les deux: la femme parce qu’elle était catastrophé par
l’irresponsabilité de son homme, toujours prêt à gâcher (et compromettre ?) les
maigres, sans doute, ressources du ménage pour des luxes tels que boire un
cocktail, et l’homme, parce que ce désir, cet appétit indestructible pour les petits
plaisirs de la vie, surtout dans une vie ingrate, même si c’est « irresponsable », eh
bien c’est ça la vie, sinon pourquoi naître, pourquoi être ? et il n’était pas égoïste,
il l’aimait bien sa moitié, raisonnable et menant sans doute une dure vie, et il ne
pensait qu’au plaisir de partager une bonne chose avec elle, c’est ça aussi l’amour !
Voilà ! je ne sais pas, je n’ai jamais su, et ne saurai jamais quelle fut leur
vie. Mais je me souviens toujours de ce moment d’autocar dans le demi-jour.