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04/07/2020

LA detalo

une vidéo d'une conférence de Tobie Nathan (https://ru-clip.net/video/K9eDW5XV_cA/tobie-nathan-migran...) m'a fait repenser à ce détail :

LA detalo

Dum legado de romano de István Nemere  venas, kiel nature preterdire, frazo, sed tiu en la romano banala detalo, nuntempe saltas al vi en la okulon, kiel vido de NIFO ! :

"Malantaŭ lia dorso haltas iu aŭtomobilo. Aliflanke de la vojo. Ne la unuan fojon okazas, ke iu proponas lin veturigi kelkdistance. Kelkiuj ŝatas interparoli dumvoje.  Peter ĉiam rifuzas."     (la Alta akvo, p. 72)

Vi ja legis : "ne la unuan fojon okazas,  ke iu proponas lin veturigi", en tiu ja proksima epoko (la romano estas de 1985) estis ankoraŭ banala, natura, normala, kutima tiu reago. Ne nur la petveturantoj trovis ŝoforojn ilin akceptantajn, sed eĉ okazis ke ŝoforoj memvole proponis helpon al piedirantoj enkamparaj; Do komparu kun NUN
Kiam (pli kaj pli malofte, ankaŭ ili ekpensas same kiel la aŭtomobilistoj ! kaj eĉ ne pensas ke estus ebla, oni nun (verkita jam en 2007, sed estas pli kaj pli malbone) tute ne plu vidas petveturantojn). Se okaze iu metas sin surrande de vojo por peti veturon, vi ja scias, ke centoj (centoj !) da aŭtomobiloj povas preterpasi ne haltante.
Ĉu tio ne malserenigas vin? unu fojon pli legado (aŭ spekto de filmo, ktp)  romanon disvolviĝantan en iom pasinta tempo rolas kiel ekspegulanto, malkovriganto, rivelanto de kiom ni ja perdis, kiom ŝanĝiĝis veinde nia socio .....



Vous avez bien lu !  (non ? apprenez l'Espéranto ! c'est facile)
Des gens, simplement en le voyant marcher à pied le long de la route lui proposaient  de le prendre en voiture, sans même qu'il le demande (même que là c'est lui qui se payait le luxe de refuser !), on trouvait alors tout à fait normal, naturel, banal, que des gens non seulement fassent de l'auto-stop, et soient acceptés, mais même on le voit là que des automobilistes s'avancent pour proposer un bout de conduite à des marcheurs isolés dans la campagne - Je regrette, une société normale c'est ça! - ; alors quand on voit de nos jours ( De nos jours )  comment ça se passe quand quelqu'un fait de l'auto-stop (je constate même en fait qu'à la longue, et cette mentalité mortifère ayant de plus en plus largement imprégné la société, que plus personne n'essaye même de le faire, déjà il y a 15 ans, c'est de là que viennent mes observations, c'était déjà devenu très rare)  !! .... les centaines (centaines !)  de voitures qui passent sous le nez du gars sans s'arrêter, et les réactions des gens entre eux ....
on se dit qu'il y a une évolution perverse dans la société actuelle

23/06/2020

citations à méditer

« pourquoi dire du mal d’une femme ? Ne suffit-il pas de dire que c’est une femme ?»
Carcinos, poète tragique grec
FEMMES

« Un oiseau né en cage pense que voler est une maladie ! »
SOCIETE

« Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes . Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour »
Léautaud (Paul)
FEMMES

« On tue un homme on est un assassin, on tue des millions d'hommes on est un conquérant. On les tue tous on est Dieu »
Rostand (Jean)
POLITIQUE
METAPHYSIQUE
COSMOS

15/06/2020

Asselineau fait une analyse de classe du résultat des élections - CAPITAL !

et au passage il met à bas l'infecte racisme "éducatif" et anti-pauvres de nos "élites" !


par ailleurs l'analyse qu'il fait (au 12è et  13è minutes) de ses résultats selon les arrondissements de Paris et - c'est là que c'est important ! - selon le niveau de diplômes des habitants, est très intéressante ! car elle montre une fois de plus (car j'avais déjà fait la réflexion il y a quelques semaines sur l'infecte racisme éducatif, et de classe, des journalopes envers l'électorat de Trump et celui de Clinton : que tant d'universitaires hautement diplômés aient voté pour Clinton comme un troupeau de Panurge ne parle pas franchement en la faveur de leurs préjugés merdeux selon lesquels les gens sans diplômes universitaires ce sont des sous-hommes qui votent sans savoir. on voit bien que le bon sens, et l'indépendance d'esprit non plus, au contraire ! - c'est comme je l'avais raconté ce dont je me suis aperçu dans les années 80 et 90 à la lecture assidue du "Monde" ! - n'est pas du tout lié à la longueur des études; que les gens peu éduqués pensent souvent plus sainement que "la volaille qui fait l'opinion", les bourges imbus de leurs compte-chèques et de leurs diplômes.
(soit dit en passant ça rappelle très fort ce qu'on voit à la lecture du livre que je viens d'acheter, et dont je ne ferai jamais assez la louange ! - "l'assassinat de Jules César" par Michael Parenti, aux Editions Delga)

- au niveau des préjugés, absolument PUANTS, que non seulement les patriciens (pareil que de nos jours la classe bourgeoise Vénézuelienne envers les chavistes !! c'est tout à fait la même réaction, si vous avez lu les articles, en espagnol, sur ce qu'ils disent, etc, moi si et c'est frappant !) non seulement les patriciens, qui vivaient de l'exploitation cruelle et éhontée du peuple et du vol des biens de l'Etat, mais aussi par la suite durant des siècles, deux mille ans ! les historiens, y compris modernes, ont continué à seriner sur la plèbe de Rome, en la couvrant d'injures (cf MC Solaar : "ils ne se cachent même plus/crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent") et de mépris en en disqualifiant leurs réactions, qui sont, seul Parenti le montre, et pourtant il suffit d'un peu d'bon sens (comme dirait Chirac !) pour en être persuadé !  qui sont le bon sens même et que tout humaniste, ou tout simplement toute personne avec "un petit peu d'bon sens" devrait soutenir sans hésiter, le mépris "raciste" (racisme anti-pauvres) de ces gens pour le peuple, les pauvres, les esclaves, les "crêve la faim", assimilés à des gens qui forcément (hé ! il faut bien disqualifier à la racine leurs raisonnements, leurs revendications, on ne peut plus raisonnables, filous va !), qui forcément ne savent pas penser, sont mus par des passions "irrationnelles", sont des "brigands", alors que les brigands ce sont eux, les patriciens (à Rome, mais les équivalents existent aussi sous nos yeux au Venezuela et en France !). C'est fou !

Macron est actuellement le représentant élu de ce racisme de classe : https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/10/06/linsul...

Macron insulte les ouvriers très sciemment, il s’adresse aux « diplômés » (de l’enseignement supérieur, apparemment les autres diplômes ne sont pas des diplômes!!!!! ),  aux gagnants (en matière de fric, et de carriérisme capitalistes et bourgeois) s’il y en a, à une jeunesse qu’il veut égoïste et superficielle, aux couches « moyennes » (c’est à dire supérieures, les 1%) haïssant plus pauvre qu’eux, à ceux apeurés qui craignent le désordre,  à la petite bourgeoisie vestimentaire, celle qui n’a que ses habits faussement à la mode pour se distinguer des pauvres, tous ceux chez qui on peut cultiver une conception très réactionnaire de l’avenir, et il leur dit vous vous n’avez rien avoir avec ces brutes incapables. Ces gens là sont des vaincus, des minables, des assistés (comme les entreprises ! Mais elles elles ont le droit..................) et vous vous êtes l’avenir. C’est pour cela qu’il cultive l’opposition de Mélenchon, les forts en gueule, les débraillés et il leur parle ce qu’il estime être leur langage pour les renvoyer à ces gens sans éducation, ces « inutiles » qui foutent le bordel. Il veut la scission au sein des couches populaires, il la joue, il la provoque et tout ce qui contribue à cette scission est du pain béni.

Il s’adresse bien sûr aux mentalités de droite, bourgeoises et universitaires, mais il table aussi sur le travail opéré sur le PS, sur la rupture de la gauche avec la question sociale, comment cette « gauche » a fait passer ou a tenté de faire passer la revendication salariale   aux bonnes oeuvres de la dame patronnesse  du sociétal, celle qui isole la femme, l’immigré, le chômeur, cherche la fusion du même pour éviter de considérer les véritables antagonismes politiques : ceux entre le capital et le travail.

c'est là qu'il faut écouter les commentaires de Philippo sur l'attitude de Macron en juin 2020, il a raison il s'agit d'une diversion, c'est de l'ingénieurie sociale, l'art d'entuber les gens.
Vidéo à ce lien :

https://ru-clip.net/video/HECGC_YjRrI/florian-philippot-les-gilets-jaunes-n-ont-pas-eu-droit-%C3%A0-l-%C3%A9motion-de-christophe-castaner.html

(et, écoutez bien, il veut , comme le CNR, la nationalisation des banques et des assurances)

"Feignant, fouteurs de bordel"… Pour ceux qui s’étonnent que le président qui affirme vouloir prendre de la hauteur se commette ainsi, il y a de la naïveté dans cette découverte. Le maître du château, le bourgeois qui se prend pour un aristocrate, celui à qui le dédain tient lieu de légitimité a toujours employé un langage grossier pour désigner les subordonnés, c’est le sens que Macron  donne à « jupitérien », l’arbitraire face aux « petits ». Il opère un clivage, il créé une haine de classe tout à fait consciemment et il espère même que cette haine trouvera ses exutoires racistes et sexistes. C’est une image de la société française qu’il est en train de construire pour tenter de durer en s’appropriant les petits diplômés, voués à la précarité, mais que l’on incite à mépriser les ouvriers, les employés, les petites gens,  les vieux, les faibles, ceux à qui l’on peut flanquer des coups en toute impunité, les édentés comme disait Hollande. Il n’en est pas à son premier « dérapage » et quand il va prononcer sa phrase, il cherche la caméra pour être sûr que le « message » passera.

dans le fond, c’est tout ce qu’a pu représenter le parti communiste, une classe ouvrière fière d’elle même et de son apport, aspirant à la culture et au savoir comme à la direction de l’Etat, qu’il tente de mettre en charpie pour répondre au cahier des charges du capital, en finir avec toutes leurs conquêtes et les faire retourner à l’humiliation du 19 e siècle. La seule réponse que l’on puisse faire à une telle provocation est l’unité dans le calme, l’unité des routiers qui imposent un accord de branche et remettent en cause les ordonnances. L’unité de tous ceux qui s’opposent à une telle vision de la société, et cette unité a besoin d’un parti communiste qui sait que la classe ouvrière, le monde du travail est à la base de tous les rassemblement progressiste, ceux qui font s’incliner les arrogants valets du capital. Une classe ouvrière qui s’éduque, aspire à tous les droits y compris celui à la culture, le contraire de ce à quoi le capital veut la réduire.

(et puis que Valls ne puisse plus se représenter "nulle part en France", comme il voulait faire au pauvre et courageux Dieudonné, bien fait pour lui !! il y a quand-même une justice du destin !!)

comme dirait Coluche (le pauvre motard qui s'est retrouvé tout à coup face à un camion) "pour leur mettre au cul votez pour l'UPR !"

14/06/2020

les enfants de maintenant

https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html

"le Dieudobus a toujours connu les rires", nous dit le Béranger du XXIè siècle alias Dieudonné (vous savez ce prénom français, et qui n'évoque pas la violence, contrairement à Eric !), "d'abords les rires des enfants"
- eh ! conng ! les enfants de maintenant ne rient plus ! ils sont trop "citoyens", c'est à dire disciplinés !

 

Les pauvres gosses de maintenant qu'est-ce qu'ils sont dressés !!

(contrairement à ce qu'on lit beaucoup et rituellement, que les enfants actuels seraient trop énervés, etc, etc, je constate que les enfants de maintenant sont beaucoup plus disciplinés et soumis que les enfants d'il y a 50 ans, et pas seulement, mais aussi complètement « éteints », c'est frappant.)

et puis en plus on n'en voit plus jamais un seul courir.

10/06/2020

1850 - à la bouche un cigare ce grand consolateur du XIXè siècle

Je ne l'ajoute pas vraiment dans Livres Recommandés
http://miiraslimake.over-blog.com/article-543425.html
car ce n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre, mais ça vaut la peine d'être lu, et ça change:

Chronique de la rue aux moineaux, de l'écrivain allemand du XIXème siècle Wilhelm Raabe
Je ne sais pas s'il l'est encore, mais il fut longtemps un classique en Allemagne, et en France dans les manuels d'allemand.

Pour en donner une idée on peut le situer entre Dickens et Washington Irving, version allemande, mais ce à quoi il fait le plus penser c'est Erkmann-Chatrian "L'ami Fritz".
Son monde c'est un peu l'Allemagne Biedermaier  des gravures de Ludwig Richter et de Spitzweg. 

Ca sent le XIXème siècle et ses conventions, mais il a originalité et sensibilité, c'est frais, et c'est agréable et touchant, et plus triste qu'il n'y voudrait car son acceptation sereine de la condition humaine est sinistre.
Et cette Allemagne-là était imbue de liberté et de fantaisie (mais sans trop tirer à conséquence).

En tous cas il y a encore un aspect où il fait réfléchir: c'est quand on compare le monde qu'il décrit avec le notre. Remarquons au détour des pages :
1 c'est une ville où on peut être éclairé par le (seul) clair de lune
[exemple entre plusieurs: "La lune reparaît au-dessus des toits et mêle sa lumière laiteuse à la faible lueur de ma lampe; ses rayons brillants se glissent à travers le vieux lierre, toujours verdoyant, venu de la forêt d'Ulfelden, et projettent sur le sol et les murs des ombres étranges."]
ça, on a perdu !
2 à la façade de son immeuble il avait planté un lierre et il l'avait laissé pousser, même quand celui-ci filtrait la lumière devant les fenêtres.
ça n'est plus vraiment dans les moeurs actuelles!!! de nos jours on ne supporte plus rien de tel, et on coupe ! coupe, tue, enlève, détruit "pour des raisons de sécurité", n'est-ce pas ! ou tout ce qu'on veut, du moment qu'il s'agit de détruire quelque chose de vivant... Cohabiter avec des arbres où des lierres c'est une chose que les gens de maintenant ne savent plus faire !
3 c'est une civilisation où on danse. Beaucoup. Et en ville; pas dans des boîtes de nuit chères et renfermées. Et on danse par couple, et non chacun tout seul de son côté comme maintenant. Et bien sûr on s'invite les uns les autres, entre sexes opposés, sans complexe, sans peur d'être condamnés pour "harcèlement sexuel", de manière habituelle, naturelle et libre, sans peur ni des flics ni du MLF ! avec le goût du bonheur, du rire et de la fête.
Toutes ces plaisirs et ces vertus sociales sont perdus
4 On voit des enfants (qui d'ailleurs vivent dans la rue, normalement, comme les adultes, et y jouent) se promener avec des bouquets de fleurs.


5 A un endroit un des personnages masculins invite l'autre à aller se promener. Alors il prend sa canne et ils s'en vont en se tenant par le bras. Chose à l'époque tout à fait coutumière et naturelle entre deux personnes pas trop étrangères.
De nos tristes jours qui oserait encore? proposer son bras à une femme serait tout de suite considéré comme "sexuel" et donc une "violence"! et deux hommes - encore  moins ! - n'oseraient jamais, là aussi on considérerait tout de suite ça comme sexuel, homosexuel !
« Il y faut des cœurs purs. Savez-vous que, là-bas, les amis se promènent dans la rue deux par deux, en se tenant par la main. En Orient aussi parfois ? Ah ! je plaisante. Nous avons de la tenue, nous, la crasse nous guinde. »
(Albert Camus)

"retrouvez la chaleur qu'on ressent quand on est des êtres humains, faites-vous des câlins les uns les autres,donnez-vous la main, bref faîtes des choses qui vous font du bien" (Jean-Jacques Crèvecoeur)

"l'Occident va crever de ne plus se toucher" : http://www.rougelerenard.com/2010/04/lecran-tactile-contr...      

article de Mustafa Saha :

https://www.alterinfo.net/QUELLES-MAINS-INVISIBLES-INJECTENT-LA-PESTE-ET-CONTAMINENT-LES-MOUCHES-PAR-MUSTAPHA-SAHA_a153739.html

 

Bref, une fois de plus la redécouverte de la vie du passé fait s'apercevoir de tout ce qu' on a perdu .....

et à quel point le présent est moins civilisé et moins humain.

 

une citation du livre pour finir :

«  … à la bouche un cigare, ce grand consolateur du dix-neuvième siècle, »

Raabe (Wilhelm)

07/06/2020

LE détail - encore une suite

https://www.upr.fr/actualite/selon-lanalyse-minutieuse-du...

dans l'article ci-dessus, qui ravage complètement l'article de manipulation bidon et d'arnaque de propagande (dont la VRAIE motivation est à chercher, "à qui profite le crime ?" dans une anayse marxiste de Big Pharma,et la loi d'avidité envers la maximisation du profit à tout prix), il y a un tableu détaillé du "personnel de la "société" Surgisphère.

Avez-vous remarqué ? cette société est composée uniquement de directeurs !!       ils "dirigent" qui ces "directeurs" ! on dirait une armée méxicaine, composée uniquement de généraux !      

En fait il y a là un phénomène typique du racisme social des "bobos" (vos savez ces bourges qui se font passer pour des hommes de gôôche, alors qu'ils ont une mentalité de droite - et même encore plus infecte que ceux de la droite traditionnelle ! j'en ai connus), en-dessous de la maîtrise ou du doctorat t'es un sous-homme, en-dessous du grade de directeur t'es qu'un paria, vas t'cacher !  aussiils n'acceptent de travailler qu'avec au moins un titre de "métier" comprenant le mot "directeur" !

allez donc vous étonner que ces gens ont le plus grand mépris pour les crêve-la-faim travailleurs de gilets jaunes !

01/06/2020

constantes de la Très Sainte Inquisition

Il y a des constantes dans les psychologies et  dans les acteurs sociaux.

Vous avez sans doute (j'espère que vous êtes assez lucides pour ça) remarqué, sur divers sujets actuels (et pas seulement l'antisémitisme ! non, non, ce n'est pas ça que je vise, mais justement des choses sur lesquels les gens ne pensent même pas à ouvrir la bouche) une attitude de censure et de diabolisation a priori de la part des autorités et de leurs Séides, "journalistes" de Panurge, administrations, etc, et comment tout ce qui risque de mettre en cause les "vaches sacrées" est aussitôt suspecté.

Il est judicieux donc de rappeler les termes qu'utilisaient les inquisiteurs  catholiques du temps de la théocratie :

 

(source: Dictionnaire historique des cultes religieux, à Paris 1775, "avec approbation et privilège du roi" livre très intéressant je devrais le commenter un de ces jours)


"il y a un style particulier, et des épithetes choisies, dont se servent les papes et les conciles, lorsqu'ils font la censure de quelques propositions.
Par exemple, lorqu'ils qualifient une proposition d'hérétique, cela signifie qu'elle est contraire à la foi.
Si la proposition condamnée est seulement opposée à une autre proposition qui tient à la foi, on lui donne une qualification plus douce, et on l'appelle erronée.
La proposition sentant l'hérésie, est celle qui est équivoque, et peut s'appliquer plus aisément à l'erreur qu'à la vérité.
Celle qui choque indirectement la vérité, est appellée proposition captieuse.
On traite de téméraire celle qui heurte l'opinion générale des docteurs.
Si la proposition est énoncée en termes durs, capables de rendre la vérité même odieuse, on la qualifie de malsonnante.
La proposition dangereuse est celle qui entraîne des conséquences qui conduisent à l'erreur.
 Si la proposition est de nature à pouvoir en imposer à la multitude et aux esprits faibles, elle est appellée scandaleuse.
Enfin, si elle contient des choses contraires au culte dû à Dieu et aux saints, on la nomme proposition qui offense les oreilles pieuses."


Les termes, sauf peut-être un, ne sont plus utilisés mais c'est frappant comme les concepts et les attitudes qui sont derrière se retrouvent (mutatis mutandis) inchangés !

31/05/2020

une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal

5/12/2005 : On voit bien que Mme P***** la "chargée de mission" de mon bureau, est d’une génération plus vieille que le commun des femmes d’aujourd’hui (et d’abord parce qu’elle porte encore des vêtements de couleur !).
Elle met ses mains sur ses hanches, comme faisaient les femmes quand elles portaient des robes . Elle s’adonne parfois à des sous-entendus égrillards, qu’aucune des dragons de sexophobie actuelles ne feraient jamais, ni ne tolérerait seulement en leur présence !
chape de béton du puritanisme s'est abattu sur nos pays.

Quand à cette carrément vieille femme, Mme Delfanti (1) elle est encore d’une génération avant et elle disait en mai 2005 à 80 ans : « oh ! tu préférerais une belle pépé. » et  « Qu’est-ce que tu fais le Dimanche ? Tu ne vas pas me dire que quand tu as une femme à côté de toi tu ne cherches pas à toucher, » etc. Eh oui, elle a grandi à une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal ; maintenant on trouve ça criminel !

 

  (1) elle est morte maintenant, c'est donc aussi une façon de mémorial  sur cet Ipernity de merde j'avais intitulée cette photo "Pâtes, Amour  et    mandoline"Aurore Delfanti1989 pâtes amour et mandoline.jpg

Elle tenait une épicerie italienne à côté  de chez moi, avec son mari, qui était napolitain et se prénommait Achille. je me souviendrai toujours d'elle qui m'appelait "mon petit voisin !" qui avait un mignon chien blanc, et m'a montré une fois la mandoline de sa mère ...

La dernière fois que je l'ai vue c'était en 2005 je distribuait des tracts appelant au NON au referendum du 29 mai ! Elle m'a invitée à manger chez elle, c'est là que j'ai vu la mandoline aux cordes cassées, et le poème manuscrit de sa mère qu'elle avait épinglé sur le mur, Je ne l'ai plus jamais revue,  elle  a du mourir peu de temps après, sa maison a été vendue, son épicerie aussi. Il n'y a plus aucune trace d'elle .....

c'est aussi un hommage à Brigitte Bardot, la courageuse au grand coeur, qui m'a une fois répondu quand je lui ai envoyé ma traduction en Espéranto d'Elian Finbert, qui elle aussi est d'une génération dont les valeurs et la liberté ont disparues.

20/05/2020

voix de femme

Le libéral-fascisme a, c'est typique et représentatif, partout une voix glacée et déshumanisée de bonne-femme, comme celles qu'on entend sur les répondeurs automatiques.

 

16/05/2020

les français font la gueule

Et sons de plus en plus froids et distants dans leur vie sociale; mais ça va plus loin que ça :

Dans la France de maintenant il n’y a plus aucune tendresse même au sein des familles, l’ambiance dans les familles est vraiment froide et distante maintenant. Même entre parents en enfants, ils les « élèvent », ils assument leur fameux « rôle » comme on dit ! C’est tout.