26/09/2020
autrefois à Arras
autrefois à Arras il y avait plein de magasins, tous les magasins qu’on pouvait attendre dans une ville. Il y avait des drogueries (Ragons, où êtes vous ?) des marchands de meubles, des marchands de plantes et articles pour jardins, des épiceries, des cafés, des cafés où on pouvait trouver des croissants ! des croissants en forme de croissants, et où il était possible de se rendre et de prendre un petit déjeuner (et où les gens avaient le droit de fumer, maintenant auront-ils seulement le droit de respirer ? après tout ils exhalent du gaz carbonique, gaz à effet de serre !) et lire son journal, il y avait des marchands de matelas, de rideaux, de vêtements, des quincailliers, des églises (ouvertes), des administrations, parfois ouvertes le samedi matin (l’ONIC), et un bureau de poste ouvert jusqu’à 7 heures du soir, DES librairies, des vraies, et non des filiales d’empires financiers, où de toute façons il est impossible de se rendre sous leurs caméras de vidéo-surveillance, puisqu’il est maintenant impossible de se rendre en voiture dans Arras, et d’y stationner, et même d’y circuler, et des marchands de journaux, des hôtels, à tous les prix, et en particulier des hôtels abordables aux français moyens et modestes et pas seulement aux cadres sup’. Maintenant les magasins ont tous disparus, fermés, les commerces restants vont disparaître les uns après les autres, à part les cafés de luxe et les boutiques de souvenirs pour touristes, puisque ce qui était la ville d’Arras n’est plus qu’un ghetto, un ghetto interdit, à part aux rares bourgeois qui trouvent bien de louer à prix d’or les Fleury-Mérogis d’habitation, blindés et digicodés, qui leur sont vendus à prix d’or, une fois qu’on a éjecté la population normale des citoyens français qui y habitaient avant, un décor pour touristes en car (les touristes en voiture n’ayant aucune possibilité d’y passer, il leur est pour toujours interdit) qui y défilent rituellement sous les regards des caméras de surveillance comme dans l’URSS du temps de Staline.
Il y avait même parfois (quoique c’était déjà en voie de disparition) des enfants, et en tous cas des écoles, des gens, des chiens, une gare (sans caméras de surveillance, mais avec des trains, des bancs, une consigne à bagage ! des agents derrière leurs guichets, des renseignements, des contrôleurs (, mais aucun flic)).
Maintenant il n’y a plus rien.
"je pense qu'ils veulent nous tuer"
OUI, moi je le pense aussi.
ça fait partie de la lutte du Grand Capital contre le petit commerce, pour un monpole total sur le monde. Et la destruction de la vie sociale et du lien social entre le "pékins" du troupeau ça fait partie aussi des buts du Libéral-Fascisme
comme dit qq sur le net :
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ce qu’à été la France de cette époque, je l’ai connue, j’y ai grandi, jusqu’à son basculement terrible, et j’y vis encore hélas aujourd’hui.
Le pire n’est pas même qu’elle ait disparu à jamais et que ce soit une perte immense que l’on ne peut que pleurer, mais que tous les jours il faille encaisser, à coups de marteau continu, le flot d’ignominie, de mensonges, vous connaissez.Dans ce pays où les clefs étaient sous les paillassons, où les gosses traînaient dans les rues, où les classes sociales, contrairement à aujourd’hui, n’étaient pas cloisonnées à un point tel que Paris est devenu une zone quasi interdite à qui n’a pas réussi sa vie selon Séguéla, j’ai grandi sans fortune, mais dans la probité, la décence et l’honnêteté, et surtout dans la simplicité, le bonheur et la joie : aujourd’hui, c’est la misère, l’envie, la tristesse et la jalousie qui président à l’individualisme fou qu’on y a fait germer, au milieu d’une inculture crasse.
La France, et particulièrement Paris, étaient une fête, même pour ceux qui n’avaient pas de moyens, tout était à portée de main
- très juste ce qu'il dit là ! et émouvant. Il a vachement raison, et peu de gens encore maintenant le savent, s'en souviennent, et en sont conscients.
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21/09/2020
Der Tod geht stolz
à Berlin le 21 septembre 2019 il y avait une manifestation de ceux qui refusent l'avortement - en avez-vous entendu parler ? censuré par les médias ! - ils ont manifesté sous les huées haineuses des partisans de la mort
la haine des membres de la secte des adorateurs le la mort contre ceux qui la refusent et manifestent contre l'avortement, et pour la tolérance de l'enfant qui voudrait bien ne pas mourir, lesquels ne peuvent manifester à Berlin, que sous la protection de la police, (sinon on peut se demander ce qui leur arriverait !) fait penser à la formule de Joachim Ringelnatz : Der Tod geht stolz
https://ru-clip.net/video/kFiT4CizxhA/proteste-gegen-mars...
"des chrétiens ont manifesté" nous dit-on. Il n'est pas nécessaire d'être chrétien pour ça !!
il suffit d'être athée et d'être conscient de ce que c'est que la mort pour l'avoir en horreur pour soi et pour les autres, et donc d'éprouver un refus épouvanté et une opposition inconditionnelle devant l'avortement !
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18/09/2020
impossible de s'en débarrasser, vous serez marqués à vie !!
cette vidéo est bizarrement victime de toutes sortes de maneuvres pour empêcher les gens de la télécharger, tiens ! pourquoi ? Qui a interêt à ce que les gens ne sachent pas, ni ne fassent circuler l'information ,
Un site de première importance censuré ! lien à noter, utiliser et conserver précieusement ! http://initiativecitoyenne.be/
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14/09/2020
bandes d'esclaves !
Autrefois ils pendaient un chapelet dans la carlingue de leur voiture, maintenant ils y pendent un masque, les deux aussi inefficaces l’un que l’autre !
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13/09/2020
une vague de perversité déferle sur l'Europe
La pauvreté devient un crime en Europe
Qu'y a-t-il de plus pervers pour une société de taxer les misérables qu'elle a créé, en particulier par sa politique capitaliste et néo-libérale, comme c'est le cas en Hongrie, de criminels, et, comme si ça ne suffisait pas ! de poursuivre des gens déjà frappé par le destin et par la difficulté de simplement survivre par une persécution policière !!! et des amendes phénoménales (alors qu'ils n'ont même pas l'argent pour manger) ou des sanctions de criminels (alors que d'autres catégories de criminels, qui volent des millions, de dollars ne sont pas poursuivis, car ils ont de bons conseillers fiscaux !), taper sur ceux qui souffent déjà parce qu'ils souffrent justement, à l'inverse d'aider ceux qui souffrent, tout faire pour les enfoncer encore plus, voilà bien le comble de la perversité morale. Quelles décadence la société actuelle ! Quelle cynsisme cette Europe ploutocratique et fascisante !
La Suède veut pénaliser ses mendiants. Le pays scandinave succombe ainsi à un phénomène de mode européen. Des mesures pour restreindre la mendicité sont prises un peu partout, même dans les pays où cette pratique est autorisée par la loi.
"Sus aux mendiants venus d’ailleurs!" C’est le cri de guerre du parti d’extrême droite suédois, les Démocrates de Suède. Les membres du parti ont proposé cette semaine au Parlement suédois de :
Faire de la mendicité en Suède pour les étrangers un délit et assortir la peine d'une expulsion ou d'une interdiction d'entrée sur le territoire avec une interdiction de revenir plus longue."
Xénophobe jusque dans la mendicité, les Démocrates de Suède distinguent les miséreux suédois des étrangers. Ainsi, les premiers seraient à la rue du fait de problèmes liés à la toxicomanie ou à alcool. Les seconds eux, n’auraient qu’une idée en tête: détrousser les braves citoyens suédois.
Les populistes suédois n’ont pas eu à chercher bien loin pour trouver une idée pareille. Le voisin norvégien part également en croisade contre les plus démunis.
Le gouvernement de coalition, poussé par le Parti du progrès, veut donner les moyens aux municipalités d'interdire la mendicité. Selon la chef de file de ce parti populiste, Siv Jensen, pénaliser la mendicité permettrait de lutter contre la criminalité, mais surtout, contre les Roms. Quand on parle délinquance, les parias favoris de l'Europe ne sont jamais loin.
Si la mendicité est encore légale en Norvège, il pourrait en être autrement dans les prochaines années. Dans son programme, le Parti du Progrès souhaite l'interdire dans tout le pays.
La prison en Hongrie
Les pays profitent du vide juridique de l’Union européenne en matière de mendicité. Mise à part la loi sur la liberté de circulation des individus, rien n’empêche vraiment les Etats de l'interdire, si ce n'est les associations de lutte pour les droits de l'homme. La pénalisation peut aller de travaux d’intérêts généraux… à la peine de prison en cas de récidive.
C’est, sans surprise, le cas de la Hongrie, révèle l'ONG Human Rights Watch. Le pays compte près de 30 000 sans-abris. Depuis 2010, le gouvernement de Viktor Orban s’est lancé dans un grand plan de lutte contre la pauvreté visible.
Le "ministre-président" va jusqu’à modifier la constitution hongroise afin d’interdire aux personnes de dormir ou mendier dans les zones urbaines touristiques. Le texte de loi reste cependant évasif sur la définition de "zone urbaine touristique" et laisse cette appréciation aux forces de l’ordre. Dans sa grande mansuétude, le Parlement hongrois à toutefois autorisé les communes à créer des zones réservées aux sans-abris. Qui parle de ghettos ?
La mendicité en Espagne coûte cher
Les Espagnols, eux, préfèrent tout miser sur une amende élevée. Dès 2014, la municipalité de Madrid dressera des procès-verbaux à tous les sans-abris de 750 euros selon El Pais. Les amendes pourront atteindre les 1500 euros si le mendiant tente de nettoyer la vitre d’un automobiliste. Et 3000 euros s'il sollicite la générosité des passants accompagnés d’un enfant. Plusieurs municipalités espagnoles ont déjà été séduites, comme Valladolid. En Espagne, les régions sont libres de légiférer comme elles le souhaitent, concernant la mendicité.
Les villes françaises font de la surenchère
En France, la mendicité est légale et ce depuis les années 1990. Les maires disposent cependant de droits permettant de la contrôler dans leur commune. Des ordonnances peuvent être instaurées par les maires, mais sont limités dans le temps et l’espace.
Plusieurs villes françaises, comme Marseille, Bordeaux, ou Cannes, ont ainsi voté des arrêts "anti-mendicité agressive". Il est ainsi interdit de solliciter la générosité des passants si l'on est accompagné d'un "animal dangereux" ou "en réunion de manière agressive". Ces "dangereux" mendiants devront payer une amende de 38 euros. Et depuis 2011, les sans-abris d'origine étrangère, considérés comme "malveillants", sont directement renvoyés dans leur pays d'origine.
Récemment, la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko Morizet a déclaré lors du talk Orange-Le Figaro (voir vidéo) qu'elle souhaitait réactiver des arrêts similaires dans la capitale. Ces arrêts ont été suspendus en juin 2012.
Les associations tentent de limiter ce type de dérives électoralistes. Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre ont créé un site incitant les citoyens à rendre public les arrestations constatées sur la voie publique. Selon l’Insee, la France comptait, en 2012, près de 141 500 personnes sans domicile, dont 30 000 enfants.
Les Allemands misent sur la solidarité
La stratégie allemande diffère de ses voisins européens. Depuis le 1er avril 1976, les Landers sont chargés d’apporter un soutien aux personnes en grande difficulté sociale. A eux de mettre en place des structures capables d'accueillir les sans-abris. Il est cependant interdit de mendier dans les parcs ou d’inciter les mineurs à collaborer à tout acte de mendicité.
L'Etat encourage les actions menées par les associations. Quant aux églises, elles ont l'obligation d'utiliser une partie de l'impôt payé par les croyants pour aider les plus pauvres.
Charité italienne mal ordonnée
Le droit italien sur la mendicité est empreint de catholicisme. L’Etat n'interdit pas aux plus démunis de demander de l'argent, seulement ces derniers doivent le faire dans le cadre:
d'une revendication légitime de la solidarité humaine (…) afin de faire ressortir chez l'autre le sentiment d'amour (…) sans pour autant troubler l'ordre public."
Le mendiant doit également vivre dans une situation de pauvreté réelle et peut être interpellé par la police s’il se sert de l’argent récolté pour acheter de l’alcool, de la drogue ou n’importe quel autre bien qui ne serait pas nécessaire à sa survie physique....
Allez vous vous étonner dans une société devenue moralement aussi perverse et indigne, qu'on voit les clébards du pouvoir et un petit président arrogant et haïssant le peuple se conduire avec une aussi indigne abjection :Publié dans la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, Lutte des classes, morale, mort, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
08/09/2020
Jacques Pauwels - passé et actualité du fascisme, instrument des interêts capitalistes - ça revient trs fort d'actualité !n'est-cepas Buzyn, Bills Gates et cie ?
Interview – Le chercheur belge Jacques Pauwels explique le retour du fascisme
Question retour du fascisme c'est d'actualité!
une maladie dangereuse est en train de balayer la planète, une maladie mortelle, et ce n'est pas le COVID 19, c'est le FASCISME ! (pour ceux qui ont encore une culture littéraire de base (....) je dirais plutôt "c'est la Rhinocérite") : Rhinocérite
......Et maintenant une lettre d'un médecin de Lyon inculpé pour avoir fait son travail................. nous sommes en 1940 !!
maintenant un retour sur l'histoire sera instructif !
Août 16 2020 Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre Big Business avec Hitler, vous évoquez la collaboration de l’élite économique industrielle et financière mondiale avec Hitler. Hitler n’est-il pas un pur produit, un instrument, du système capitaliste ?
Dr Jacques Pauwels : Le soi-disant «national-socialisme» d’Hitler, en réalité pas du tout une forme de socialisme,
[et pas si national que ça – d’ailleurs pour les latino-américains le nationalisme est une idée de gauche, l’intérêt de la nation, c.à d. du PEUPLE – d’ailleurs Hitler a dit une fois qu’il n’était pas nationaliste, qu’il voulait que le Reich soit non l’État des allemands, - dont il avait d’ailleurs tué tous les handicapés, Aktion T4, et les communistes, etc, aucune fraternité nationale !- mais l’État de la « race supérieure », aussi les scientifiques SS récupéraient au passage tous les humains identifiés correspondre à leurs standards raciaux dans les pays envahis]
était la variante allemande du fascisme, et le fascisme était une manifestation du capitalisme, la manière brutale et cruelle dont le capitalisme s’est manifesté dans l’entre-deux-guerres en réponse à la menace de changement révolutionnaire incarnée par le communisme, et à la crise économique de la Grande Dépression. Dans la mesure où Hitler a personnifié la variante allemande du fascisme, on peut en effet le qualifier d’«instrument» du capitalisme. Cependant, comme je le mentionne dans mon livre, le terme «instrument» est vraiment trop simpliste. Il serait plus exact de définir Hitler comme une sorte d’«agent», un être humain complexe avec un esprit propre, agissant au nom du capitalisme allemand mais pas toujours en accord avec les souhaits des capitalistes, plutôt qu’un simple «instrument» ou «outil» du capitalisme allemand. Cela explique pourquoi les capitalistes allemands n’ont pas toujours été parfaitement satisfaits des services d’Hitler. Mais l’avantage de cet arrangement était que, après l’effondrement de l’Allemagne nazie, ils ont pu blâmer l’«agent» pour tous les crimes qu’il avait commis en leur nom…..
Le capitalisme n’a-t-il pas un besoin vital du nazisme et du fascisme ?
Le capitalisme est un système socio-économique très souple qui est capable de fonctionner dans différents contextes politiques. C’est certainement un mythe que le capitalisme, appelé par euphémisme «marché libre», est une sorte de jumeau siamois de la démocratie, en d’autres termes, que l’environnement politique préféré du capitalisme est la démocratie. L’histoire nous montre que le capitalisme a prospéré dans des systèmes très autoritaires et a soutenu ces systèmes avec enthousiasme. En Allemagne, le capitalisme s’est extrêmement bien comporté lorsque Bismarck a dirigé le Reich d’une main de fer. L’Allemagne est restée capitaliste à 100% sous Hitler, et le capitalisme a prospéré sous Hitler, avant et pendant la guerre, comme je l’ai démontré dans mon livre. Le capitalisme est également capable et désireux de s’associer à la démocratie, en particulier si des réformes démocratiques semblent nécessaires pour dissiper la menace d’un changement révolutionnaire, par exemple après la Seconde Guerre mondiale, lorsque des réformes politiques et sociales démocratiques (l’Etat Providence) ont été introduites en Europe occidentale dans le but de faire dérailler les revendications beaucoup plus radicales, voire révolutionnaires, formulées par les mouvements de résistance dans des pays comme l’Italie et la France. On pourrait dire que, pour poursuivre ses objectifs de maximisation des profits, le capitalisme est prêt à utiliser la «carotte» de la démocratie ainsi que le «bâton» du fascisme et d’autres formes d’autoritarisme, telles que les dictatures militaires.
La montée des groupes néonazis et fascistes à travers le monde ne sert-elle pas le grand capital et l’oligarchie qui gouvernent le monde ?
Comme mentionné précédemment, le fascisme est une manifestation du capitalisme. En d’autres termes, c’est la façon dont le capitalisme, tel un caméléon, ajuste sa couleur à un environnement social et politique changeant. Le fascisme historique des années trente, personnifié par des personnages comme Mussolini et Hitler (Franco, Salazar, les colonels polonais, etc) reflétait la réponse du capitalisme, en Italie et en Allemagne [cf le rôle joué par Ernst Hanfstaengel], à la double menace du changement révolutionnaire à la russe et de la Grande Dépression. Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le fascisme était vraisemblablement mort et enterré, le capitalisme, en particulier le capitalisme américain, s’est appuyé sur des systèmes néo-, quasi- ou crypto-fascistes pour neutraliser des menaces similaires. Par exemple au Chili, où Pinochet a été porté au pouvoir pour empêcher des réformes radicales et pour permettre aux capitaux d’investissement américains de s’installer en toute sécurité dans le pays. Aujourd’hui, des problèmes économiques et sociaux, toujours plus importants [cf le rapport présenté en 1976 à la Trilatérale « Limits to democracy »] associés à des menaces révolutionnaires réelles ou perçues, ont fait que le capitalisme a donné naissance, dans un certain nombre de pays, à des partis et mouvements politiques fascistes ou, si vous préférez, quasi ou néofascistes. Pour l’instant, le capitalisme n’a pas besoin d’amener ces fascistes au pouvoir mais ils s’avèrent très utiles car, comme Hitler avec son antisémitisme, ils détournent l’attention du public des défauts du système capitaliste en rejetant la faute sur des boucs émissaires (de préférence de couleur) tels que les musulmans, les réfugiés, les Chinois et les Russes. L’écrivain allemand Bertolt Brecht nous a mis en garde de façon poétique, faisant allusion au fascisme hitlérien et à la capacité intacte du capitalisme à générer de nouvelles formes de fascisme :
«Le monde a failli être dirigé par un tel monstre !
Heureusement, les nations l’ont vaincu.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite
Le ventre d’où il a surgi est encore fertile.»
[oui ! Sous la forme de l’OMS, Macron, Buzyn, les journaputes qui déblatèrent à la TV, Castaner, Blackrock, l’Union Européenne, le cercle « le Siècle », etc, etc]
(La Résistible Ascension d’Arturo Ui)
L’Union européenne accuse l’URSS d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale. Qu’en pensez-vous ?
Blâmer l’URSS et, par conséquent, l’Etat russe qui lui a succédé, pour la Seconde Guerre mondiale est une déclaration purement politique. Cela constitue une distorsion monstrueuse et honteuse de l’histoire. Dans les années 1930, l’Union soviétique a cherché pendant des années à établir une alliance antihitlérienne avec la France et la Grande-Bretagne, mais elle a été rejetée à maintes reprises. La raison à cela réside dans le fait que les hommes au pouvoir à Londres et à Paris ne voulaient pas entrer en guerre aux côtés des Soviétiques contre Hitler mais voulaient qu’Hitler utilise la puissance militaire de l’Allemagne pour marcher vers l’est et détruire l’Union soviétique pendant qu’ils regarderaient joyeusement depuis les coulisses. Hitler voulait certainement la guerre, c’est pourquoi on lui reproche, à juste titre, d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale. Mais les dirigeants français et britanniques méritent une part de responsabilité car ils ont encouragé Hitler et l’ont soutenu avec leur politique d’«apaisement», par exemple en lui offrant la Tchécoslovaquie sur un plateau d’argent dans le cadre du tristement célèbre pacte qu’ils ont conclu avec lui à Munich en 1938.
En blâmant l’URSS, les politiciens et les médias occidentaux ne cherchent-ils pas à dissimuler leur propre sale histoire de collaboration avec Hitler et le nazisme ?
En effet, en blâmant l’Union soviétique, les pays «occidentaux», ou du moins leurs dirigeants, cherchent à détourner l’attention de leur propre rôle dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Par le biais de leur infâme politique d’apaisement, les dirigeants britanniques et français ont encouragé et facilité les plans d’Hitler pour une «croisade» contre l’Union soviétique. Et l’élite des entreprises et des finances des pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, a collaboré très étroitement – et de manière très profitable – avec Hitler, comme je l’ai démontré dans mes livres Big Business avec Hitler et Le Mythe de la bonne guerre.
Dans vos ouvrages Big Business avec Hitler et Le Mythe de la Bonne Guerre : Les USA et la Seconde Guerre mondiale, vous démontez le mythe de la «libération» de l’Europe par les Etats-Unis alors que l’on sait que c’est la victoire de Stalingrad par les Soviétiques qui a été le tournant de la guerre. Dire que les Etats-Unis ont libéré l’Europe n’est-il pas un autre mensonge historique ? Les Etats-Unis n’ont-ils pas tout simplement colonisé l’Europe ? Comment expliquez-vous la dépendance de l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis et le fait que les Européens suivent toujours la politique impérialiste des USA ? L’OTAN n’est-elle pas devenue obsolète ?
Il est vrai que l’Union soviétique a apporté la plus grande contribution, et de loin, à la victoire des Alliés. Si l’Armée rouge n’avait pas réussi à arrêter le rouleau compresseur nazi devant Moscou en 1941 et à remporter des victoires importantes à Stalingrad et ailleurs, Hitler aurait gagné la guerre. Mais les nazis avaient la machine de guerre la plus puissante que le monde ait jamais vue, et la vaincre nécessitait la contribution de toutes les armées alliées et aussi des mouvements de résistance. On ne peut nier que l’armée américaine a également apporté une contribution importante ; cependant, les dirigeants américains ont profité de la présence de leur armée en Europe occidentale pour établir leur hégémonie sur cette partie du monde. A bien des égards, ils n’ont pas vraiment «libéré» les pays d’Europe occidentale. Aujourd’hui encore, l’Allemagne n’est pas «libre» de demander aux troupes américaines de quitter son territoire, et la Belgique et les Pays-Bas doivent tolérer la présence à l’intérieur de leurs frontières de bombes atomiques américaines. Le président français Charles de Gaulle n’était pas loin de la vérité lorsqu’il a décrit la libération américaine de la France comme une seconde «occupation», faisant suite à l’occupation allemande. Contrairement aux Allemands et aux Belges, il a eu le culot d’exiger que les troupes américaines quittent la France, et c’est l’une des raisons pour lesquelles la CIA semble avoir été impliquée dans divers attentats contre sa vie. Mais même de Gaulle n’a pu éviter d’adhérer à l’OTAN, qui n’est pas du tout une alliance d’égaux, mais un club de «satellites» européens des Etats-Unis, strictement contrôlé par le Pentagone, et fonctionnant comme un département de vente et de relations publiques du «complexe militaro-industriel» américain. L’OTAN a été créée à l’origine pour défendre l’Europe occidentale contre une menace totalement fictive émanant de l’Union soviétique et aurait donc dû être dissoute après l’effondrement de l’«empire du mal». Pour les Etats-Unis, cependant, l’OTAN est un instrument très utile et puissant pour contrôler l’Europe. Et en effet, ce contrôle, cette hégémonie, a été établi par les Etats-Unis dans les mois qui ont suivi le débarquement de leurs troupes en Normandie en 1944. Ironiquement, cet exploit n’aurait pas été possible si l’Armée rouge n’avait pas porté des coups mortels à l’Allemagne nazie bien plus tôt.
L’intervention américaine en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale n’est-elle pas tout simplement une guerre capitaliste ? Ne sert-elle pas en premier lieu les intérêts de l’impérialisme américain et son complexe militaro-industriel ?
La Seconde Guerre mondiale s’est résumée à deux guerres en une seule. D’une part, il s’agissait bien d’une guerre «capitaliste», ou plutôt d’une guerre «impérialiste». L’impérialisme était/est la manifestation internationale, mondiale du capitalisme, impliquant la concurrence et le conflit entre les principales puissances capitalistes/impérialistes sur des territoires regorgeant de desiderata tels que les matières premières (comme le pétrole) et la main-d’œuvre bon marché. La Première Guerre mondiale était un conflit impérialiste, mais elle n’a pas réglé les choses, alors les puissances impérialistes sont entrées en guerre une seconde fois. Les Etats-Unis sortiraient de ce conflit comme le grand gagnant grâce, ironiquement, à la défaite écrasante de l’Union soviétique face à l’autre candidat à la suprématie impérialiste, l’Allemagne nazie. En même temps, la Seconde Guerre mondiale était aussi un conflit entre le capitalisme-impérialisme et le socialisme, incarné par l’Union soviétique. C’est une ironie de l’histoire que les deux types de conflits aient fusionné, produisant des contradictions telles que l’alliance de facto de l’Union soviétique socialiste, intrinsèquement anticapitaliste et anti-impérialiste, avec deux puissances impérialistes antisocialistes, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. La guerre a servi les intérêts de l’impérialisme américain en ce qu’elle a permis aux Etats-Unis d’émerger comme le numéro un incontesté de l’impérialisme. Mais l’issue de la guerre était imparfaite car elle signifiait aussi un triomphe pour l’Union soviétique anti-impérialiste. C’est pourquoi, immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, Washington a commencé une nouvelle guerre, la «Guerre froide», avec pour objectif rien de moins que l’élimination de l’Union soviétique.
L’impérialisme américain n’a jamais cessé une politique de guerre et de coups d’Etat à travers le monde. Les guerres impérialistes qui ont ravagé l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, le Yémen, etc. ne sont-elles pas symptomatiques de la barbarie de l’impérialisme américain ?
Historiquement, l’impérialisme américain a poursuivi ses objectifs de manière systématique, impitoyable et, pourrait-on ajouter, non seulement ouvertement mais aussi furtivement, via la guerre ouverte, la guerre économique, la déstabilisation, le sabotage et les tentatives d’assassinat. Parmi les exemples de cette impitoyabilité, citons le bombardement inutile d’Hiroshima, la guerre chimique contre les Vietnamiens, les tentatives d’assassinat réussies ou non de dirigeants récalcitrants tels que Fidel Castro et Lumumba, et des sanctions économiques qui coûtent la vie à des dizaines, voire des centaines de milliers de femmes et d’enfants, comme l’a tristement reconnu Madelaine Albright dans une référence à l’Irak. Alors oui, les guerres déclenchées par les Etats-Unis en Irak, en Afghanistan, en Libye, etc. sont symptomatiques de cette impitoyabilité ou barbarie, comme vous l’appelez.
Qui est le Dr Jacques Pauwels ? Jacques R. Pauwels est un historien, chercheur et écrivain, né à Gand, en Belgique. Il a émigré au Canada en 1969 après des études d’histoire à l’université de Gand et s’est installé près de la ville de Toronto. Il est devenu professeur d’histoire dans plusieurs universités canadiennes, dont l’université de Toronto et celle de Guelph. Il est conférencier dans diverses universités de l’Ontario et a publié de nombreux articles. Il a écrit plusieurs ouvrages traduits en plusieurs langues dont Women, Nazis, and Universities : Women University Students in Nazi Germany, 1933-1945 ; Le Mythe de la bonne guerre ; Les Etats-Unis et Seconde Guerre mondiale ; Big Business avec Hitler ; Les Mythes de l’Histoire moderne, Le Paris des sans-culottes.
Son site internet http://www.jacquespauwels.net
Published in American Herald Tribune August 13, 2020: https://ahtribune.com/interview/4347-jacques-pauwels.html
suivez les articles du Pardem :
https://pardem.org/actualite/la-serie-demondialisons/1055...
07/09/2020
1° N’ENVOYEZ PLUS VOS GOSSES A CETTE ECOLE QUI LES BAILLONNE ! (mais 2° c'est pas tout ! il va falloir virer la mafia au pouvoir comme des malpropres qu'ils sont)
"Indignez-vous" ? Non ! "Révoltez-vous !!!" (révoltez-vous contre la censure qui s'abat sur ru-clip.net aussi !!!!) - par Gérard Luçon
Jamais en France, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un pouvoir n’était allé aussi loin dans la menace et la répression ..
Que se passe-t-il aujourd’hui dans nos écoles, collèges, lycées? Non seulement l’imposition continuelle d’un bâillon, parfois jusqu’à plus de 10 heures/ jour – sauf durant les repas, moment où la promiscuité est à son maximum, les échanges vocaux aussi et le contact mains-bouche à son apogée… – mais aussi la présence imposante de brigades de gendarmerie aux abords et jusque dans ces établissements, tout comme dans les transports scolaires !!!
En 68, pour moi qui, lycéen, y ai activement participé, et alors que nous bloquions et occupions notre lycée (à Manosque, en Provence) aucun flic ni gendarme n’entrait, et aucun n’essayait d’entrer, c’était tout simplement inconcevable …
La république a bien changé ! Et la notion de DROIT et de légalité..
La Gendarmerie, c’est l’armée, et en France cette fois-ci cette frange de l’armée s’est rangée du côté de ce pouvoir défaillant, voire criminel (n’oublions pas le Décret 2020-190 du 3 mars interdisant la vente de masques aux particuliers). Pire, ces gendarmes font appliquer une mesure « insalubre » au moment même où des tribunaux condamnent l’obligation de port du masque dans l’espace public (voir liens en bas de texte), or avec la présence dans les écoles de ces gendarmes, l’école est désormais un espace public et non plus un lieu privilégié d’enseignement, d’apprentissage, de socialisation …
Ce pouvoir est à « gerber », et comme il ne tient que par la violence et l’intimidation, il est à virer sans ménagement avant que nous ne nous retrouvions avec des gosses malades, allergiques, traumatisés!
N’ENVOYEZ PLUS VOS GOSSES A CETTE ECOLE QUI LES BAILLONNE !!!
Certains me rétorqueront que c’est facile pour moi de donner ce conseil, mon fils ayant 43 ans… je crois que le problème que la société française d’aujourd’hui rencontre est celui de l’individualisation et de sa conséquence directe, l’isolement et la perte de solidarité. C’est là que l’on trouve la vraie conséquence des événements de 68. À l’époque j’étais donc lycéen et membre des Jeunesses communistes (et aussi du PCF et des C.A.L.); outre l’occupation du lycée je fréquentais la Bourse du Travail où je coyotais les ouvriers, les militants, et même au plus fort de la grève paralysant le pays, les paysans qui apportaient leurs produits pour les offrir aux familles des grévistes … O tempora, o mores !
De 68 les médias ne retiennent que la photo de Cohn Bendit, Personnellement je retiens ceci de cet énergumène bourgeois : à son retour fanfaron et „incognito” d’Allemagne il déclarait à un journal que c’étaient ses réseaux révolutionnaires qui lui avaient permis de rentrer ! Lui qui en réalité était rentré caché dans le coffre de la voiture de Marie-France Pisier (ça ne s’invente pas !!!). Quand à l’autre comique-troupier télévisé, le dénommé „Goupil” autoproclamé créateur des CAL (Comités d’Actions Lycéens) on ne l’a découvert que parce qu’il était d’une famille squattant la Cité des Artistes, donc proche des "médias" et de la „jet-set”.
La conséquence directe de 68, de ces ouvriers disant à Georges Séguy que ses accords de Grenelle il pouvait „se les tailler en pointe”, c’est que tous les pouvoirs qui ont suivi et quasiment tous les dirigeants syndicaux et politiques ont cherché à museler le peuple, le canaliser et éviter toute initiative populaire non contrôlée depuis le sommet … ainsi nous en sommes arrivés à un parlement où il n’y a plus aucun ouvrier, plus aucun petit paysan, que „des bourges”, „des cuillers en argent”, „des De la Haute” !
Alors parents, effectivement vous êtes seuls face à cette école de la répression et de la soumission! Car que représente donc le port continuel de ce masque? D’abord et avant tout des conséquences sanitaires. La santé des élèves est purement et simplement mise en danger : hypoxie (et les problèmes sur le fonctionnement du cerveau qu’elle engendre), problèmes respiratoires, bactéries, problèmes cutanés…
Mais aussi, peut-être plus symboliquement, l’interdiction de s’exprimer et de voir les autres s’exprimer, même les mimiques sont censurées car devenues invisibles. Avec un masque on entend mal ce que les gens disent, on ne voit plus leur expression, leur sourire ou leur rage. La communication s’arrête. Comme une servitude volontaire (Ô combien faut-il relire La Boëtie! - et ionesco ! « Rhinocéros »), le silence s’impose.
Est-ce bien ça que vous souhaitez à vos gosses? Est-ce bien raisonnable de l’accepter? Ne vaut-il pas mieux prendre le risque d’une année scolaire perdue ou effectuée à la maison, voire d’un contrôle social qui a de grandes chances de n’avoir jamais lieu, plutôt que de prendre le risque de leur porter préjudice?
Il y a une annonce de manifestation ce 12 septembre. Prenez cette date comme date charnière et historique, descendez dans la rue si vous le souhaitez et le pouvez, mais aussi à partir de cette date ne mettez plus vos enfants à l’école tant que le baillon sera en vigueur !
Voici une école à Wuhan, le fameux épicentre de la „pandémie”:
Et voici une école en langue roumaine, en Hongrie:
Ci après quelques liens utiles:
« En vigueur depuis samedi, l’arrêté qui rendait obligatoire le port du masque dans 13 communes de plus de 10 000 habitants dont Strasbourg a été suspendu par la justice hier. Une décision qui fait suite à la plainte de deux pratiquants hospitaliers : un psychologue hospitalier Vincent Feireisen et le médecin Christian Chartier. Tous les deux Strasbourgeois, ils ont décidé de saisir le tribunal administratif de Strasbourg pour « atteinte grave et imminente à une liberté fondamentale ». Le psychologue, qui a eu la Covid-19, a confié à France 3 avoir été choqué par « le caractère disproportionné de cet arrêté », même s’il précise « ne pas être anti-masque ». « On met en place des contraintes, ce n’est pas de la prévention, mais une forme de contrôle social qui viole ostensiblement la vie privée car disproportionnée et inadéquate à ce qui est visé : la protection de la santé. Depuis le début de l’épidémie et sans contraintes, les gens dans les magasins et dans les lieux clos mettent le masque, car ils sont intelligents ».
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co209466/port-du-masq...
https://www.sudouest.fr/2020/09/02/pyrenees-atlantiques-l...
https://www.lepoint.fr/politique/la-justice-casse-l-oblig...
et ce lien lourd de sens: une école à Wuhan :
https://www.lindependant.fr/2020/09/03/coronavirus-le-ret...
(merci à Anne et Stéphane pour la collaboration)
regardez ci-dessous ce reportage sur cette immonde et capitaliste plateforme : youtube , qui a saboté, piraté, censuré, hacké l'excellent et LIBRE portail de vidéo ru-clip.net, le seul échappatoire qui restait pour y échapper et sur laquelle il y avait moyen de lire les commentaires !! et de télécharger les vidéos !!!
que l'action de ces 500 familles serve d'exemple, surtout dans le contexte actuel d'infame et humanismicide épidémie de "Rhinocérite " aigue qui s'abat sur la france et le monde ! (OMS, et qui finance l'OMS ? hein ? - "qui paye commande" dit la sagesse des nations, "à qui profite le crime ?" dit le BON SENS policier ..) puisse servir d'exemple et être suivie par un max de personne, en Bretagne et ailleurs !
et même pour ceux qui y vont il y a des moyens juridique de défense, lisez cet article :
https://reseauinternational.net/comment-dispenser-ses-enfants-de-porter-le-masque-a-lecole
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06/09/2020
Bon, concernant cette question du VIOL, et la quasi déification qu'on fait actuellement de sa répression, il faut quand-même creuser le problème plus profondément
- juin/1987 : Réflexions d’actualité
On juge et on condamne ceux qui volent et ceux qui violent ; or les patrons (et les cadres sup des services du personnel) qui foutent à la porte (c’est à dire dans le contexte actuel à la misère, au chômage sans recours, à la mort lente, au désespoir à la clochardisation, etc., etc.) des gens, éventuellement après les avoir piégés et foutu artificiellement une faute professionnelle sur le dos, ou par arbitraire ou sur un caprice quelconque de chef et maquillé sous une licenciement économique, etc., on ne les juge pas, on ne les condamne pas (non, ce sont eux qui jugent et qui condamnent) et pourtant. Les effets psychologiques sont les mêmes, la violence la même, et c’est aussi dégueulasse, et souvent aussi criminel. La misère est au bout autant et en fait plus que pour celui qui se fait tout voler par un voyou (ah mais les patrons sont des gens « respectables » n’est-ce pas et les voyous des « marginaux » !). On a vu des gens condamnés à 20 ans de prison pour un viol, et jamais pour un licenciement, même arbitraire, or c’est une forme de viol pourtant, dans le contexte actuel, et surtout quand on s’est fait virer arbitrairement ou après avoir été piégés par un tout-puissant, ou quand on a sa maison à payer à crédit (comme la belle-sœur de Mme Possien à l’U.G.C.A.). La preuve il y en a qui se suicident, ou qui sombrent dans la dépression. D’un viol certaines restent traumatisées toute leur vie, d’un licenciement c’est pareil. Comment expliquer cette différence ? Sans doute avec Gilliard « Ce qu’on appelle l’ordre établi n’est qu’un état de violence entré dans l’habitude. Il n’y a pas d’injustice, d’injure, d’iniquité, d’indignité, de brutalité, de barbarie, à qui la durée ne puisse conférer, par l’accoutumance, « morale » une apparence de civilité, un air de décence, des dehors de bienséance » (cité par Catherine Baker, in « Insoumission à l’école obligatoire »)
05/09/2020
Puritanisme actuel
( écrit sur un petit papier dans le livre « La civilisation des Moeurs » de Norbert Elias)
Quand on regarde l'histoire de l'habillement féminin, c'est révélateur : « avant », depuis le XVI siècle, elles avaient des décolletés qui montraient largement leurs seins, sauf à la fin du XIXe siècle marqué par un puritanisme « victorien ». Au début du siècle elles se cachaient les seins, mais elles se sont mis à montrer leurs jambes. Dans les années 50 c'était l'époque (bien finie maintenant !!! ....) de la libération sexuelle, on a à la fois inventé le bikini et on a découvert les charmes de l'érotisme, et la mode venue des USA était aux vêtements mettant en évidence des seins bien pointus et dressés (et quand elles ne les avaient pas assez voyants, elle mettaient des soutiens-gorges à armature). La femme d'alors n'avait pas honte d'être femme, et de plaire. C'était l'époque de Brigitte Bardot. Plus tard il y eu encore la mini-jupe, mais comme mai 68 c'était la fin d'une époque, l'exacerbation d'une logique avant le reflux.
Depuis il y a eu l'éducation sexuelle généralisée et la pornographie, et en fait ça n'a pas développé la « libération sexuelle », au contraire ça a (avec en plus le féminisme politiquement correct) créé un fort mouvement de puritanisme, et de puritanisme même pas plaqué de force de l'extérieur, mais intériorisé, et plus que jamais on s'est mis à considérer que la sexualité est par essence quelque chose de sale, et d'avilissant, d'indigne d'une FEMME et d'associé avec la violence et le crime. Ces idées sont générales chez les femmes maintenant, et les hommes, complexés, y viennent. Même le plus innocent flirtage, est maintenant considéré comme un crime, et puni par la loi ! (quand c'est un homme qui le pratique ! les femmes en ont le droit, elles, on voit le racisme anti-hommes !). Et que voit-on ? De plus en plus les femmes maintenant :
1°) sont « chevalines » et le plus maigres possible, le modèle est passé de Renoir à Giacometti; il n'y a pas de sexualité chez Giacometti
2°) les vêtements tendent, au contraire des modes précédentes, à effacer au maximum la présence des seins; et d'une manière générale à gommer la féminité et à la « désinfecter » de toute sensualité, les robes rallongent et sont étroites, les pantalons, quoi que moulants sont conçus pour être le moins érotiques possible (Giacometti).
Bref l'évolution du vêtement traduit bien l'ambiance sociale et l'esprit changeant.
Publié dans les paranoïas ayatollesques, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
25/08/2020
le monde de Boule et Bill
vous souvenez-vous de l'éloge que j'ai fait du monde de Mafalda ? en fait ce n'était pas tant celui de Mafalda que le monde des années 60, car si on redécouvre le monde de Boule et Bill, on retrouve les même caractéristiques, et le même problème quand on le compare avec notre sinistre société actuelle.
relisez ces merveilleuses histoires, gentillettes, mais se déroulant dans un monde libre et convivial, plein et heureux ! où les enfants faisaient des farces à leurs papas (sans que celui-ci les emmène chez un psy), où on roulait en 2CV (n'ayant donc pas à avoir constamment les pieds crispés sur le frein pour ne surtout pas risquer de dépasser le 70), où fumer sa pipe était un plaisir et une détente normale, et non un crime anti-social faisant de vous un paria, et de toutes manières interdit de représentation, comme les trotskystes sur les photos de Staline ! où les chiens avaient le droit de se promener dans les rues, où les vieux messieurs avaient le droit de jouer aux billes avec des enfants rencontrés dans les parcs publics, où les femmes avaient le droit de mettre un fichu sur la tête pour sortir, et où les enfants pouvaient offrir de faire de petits travaux pour les adultes contre une pièce, du temps où les enfants avaient le droit d'aller faire des courses dans les magasins sans se faire traumatiser à vie par les gorilles privés des supermarchés (et d'abord il n'y avait pas de supermarchés, mais rien que de la « libre entreprise » !), du temps des bouteilles consignées http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/291822, du temps où on n'avait pas peur d'adresser la parole aux policiers ! du temps où au lieu de stresser de se dépêcher de faire des doubles journées, les femmes avaient le temps de s'occuper de leur maison, car elle ne faisaient pas ça en plus d'un travail salarié, et les hommes avaient le temps de s'asseoir pour lire le journal en rentrant du boulot (à moins que leur femme ne leur demande d'aller acheter – à pied bien sûr, on n'avait pas besoin d'une voiture pour faire les courses !! - une boîte de pâtée pour chien), du temps où les enfants avaient le droit de jouer sur les terrains vagues ou dans les champs.
Du temps de la vie normale.
(une des plus belles planches : https://mir-s3-cdn-cf.behance.net/project_modules/max_120... )
une dame prénommée "Caroline" décrit cet état :
« Je me sens bien dans les rues, les chemins. Peut-être que cela vient de l’enfance, dans ces maisons où il n’y avait pas de séparation entre le dedans et le dehors. On entrait, on sortait comme on voulait. On entrait à nouveau sans prévenir personne, sans protocole d’accord, d’accueil ou de départ. Nous, les enfants, on était tout le temps dehors. On changeait souvent de maison, ce qui fait qu’on n’en habitait aucune. Le monde était à nous. »
Publié dans comme le temps passe !, la vraie vie, libertés, mi iras limake, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer