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28/07/2018

L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police

Voilà le régime politique dans lequel nous s vivons

affaire Benalla, c’est la police qui en parle le mieux. « Nous avons le sentiment que d’une affaire Benalla, on est en train de faire une affaire de police (1», déclare un syndicaliste policier. Précisément. Et d’ajouter dans un éclair de lucidité dévastatrice : « Ce n’est pas ça la police. Il a ruiné notre image. » Bien sûr, avant d’être dévastatrice, cette lucidité est paradoxale puisqu’elle prend la forme retournée de la dénégation, ce tour du psychisme qui fait dire la vérité mais en énonçant le contraire de la vérité. En lieu et place de « ça n’est pas ça la police » et « il a ruiné notre image », le lecteur attentif aura évidemment rectifié de lui-même pour entendre « la police, c’est tout à fait ça (si ça n’est pas bien pire) » et « il a mis en pleine lumière ce que nous sommes ».
Lire aussi Anthony Caillé & Jean-Jacques Gandini, « Mais que fait la police ? », Le Monde diplomatique, janvier 2017. La mise au débat public des manières réelles de la police via les méfaits d’un séide de seconde zone fait irrésistiblement penser à Al Capone, tombé pour fraude fiscale. Hegel appelait « ruse de la raison » cette manière particulière qu’emprunte parfois l’histoire pour s’accomplir : les tournants majeurs se négocient au milieu des broutilles, et l’Histoire majestueuse avance par les forces des histoires de cornecul. L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police, et même de police-justice, dans ce pays, un problème de première grandeur, où il faudra bien se décider à voir un symptôme politique. Au reste, il appartiendrait à une minutieuse enquête de sociologie des médias d’éclairer ce mystère de l’émoi qui a saisi les rédactions au spectacle d’une scène de violence que, dans leur propre norme désormais déformée, les manifestants ne seraient pas loin de trouver « ordinaire ». C’est que depuis deux ans, en fait depuis la manifestation COP 21 du 29 octobre 2015, date d’inauguration de l’état d’urgence à usage des opposants politiques, la violence policière déployée contre les manifestants n’a cessé de passer des seuils. La police matraque, la police éborgne, la police grenade, mutile et tue. À qui veut se donner la peine de simplement regarder, les réseaux sociaux offrent depuis deux ans des tombereaux de vidéos de brutalités policières proprement ahurissantes, dont le centième suffirait à horrifier la population… si seulement on les lui donnait à voir. Mais à cette exposition, qui entre normalement dans le minimum minimorum des devoirs de la presse, la population n’a jamais eu droit. Sauf aujourd’hui. Mais pourquoi ? Parce que, misère du journalisme politique, ce concentrat de toutes les tares de la presse contemporaine, il est question de « l’Élysée ». Et la séquence, alors, redevient intéressante. C’est pourtant tout autre chose qui se passe depuis deux ans, autre chose que les méfaits d’un voyou monté en grade : une entreprise d’intimidation généralisée de toute opposition politique sérieuse, méthodiquement conduite par les institutions de la police et de la justice. Intimider systématiquement par la violence institutionnelle et par la violence physique : menace de la garde-à-vue dans des conditions dégradantes qui glaceraient les spectateurs d’un film sur quelque dictature d’autres latitudes, menace de la prison pour des faits inexistants : un étudiant de Paris 1 a pris de la prison (de la prison ! – 4 mois avec sursis) pour avoir simplement été pris avec dans son sac un sweat à capuche, du sérum physiologique, un masque et des lunettes de piscine, c’est-à-dire le viatique minimal pour faire face aux agissements de la police. Menace de violence institutionnelle, donc, et menace de violence ouverte, expressément faite pour que les manifestants soient envahis du sentiment de mettre en jeu leur intégrité physique au moment où ils s’apprêtent à exercer leurs droits politiques fondamentaux. Ici se pose une question lexicale presque insoluble à force de complexité : sous quelle catégorie, en « isme » par exemple, résumer les pratiques d’un pouvoir qui s’attache ainsi à méthodiquement terroriser ses citoyens ? Pour la police elle-même, c’est parfois trop : un gardé à vue d’Arago témoigne ainsi que l’OPJ auquel il avait affaire restait interloqué des consignes venues d’en-haut d’administrer pareils traitements à une poignée d’adolescents. Lire aussi Anna Feigenbaum, « Gaz lacrymogène, des larmes en or », Le Monde diplomatique, mai 2018. De tout cela, les médias n’ont jamais sérieusement parlé. Et le pire est que, même avec un Benalla sous le nez, ils n’en parleront pas. Comme ils ne feront aucun des liens pourtant évidents que cette pitoyable affaire suggère de faire. À commencer par celui de la scène et de son contexte. Car Benalla tabasse hardiment, comme la police, mais en plein mouvement social contre les ordonnances SNCF. Mouvement social, opposants, contestation, contestation débordante même étant donnée la nullité des principales confédérations syndicales : par conséquent faire peur. Faire peur en massacrant le premier venu et, sous le regard terrorisé des autres, faire passer à tous l’envie de revenir. Voilà le régime politique dans lequel nous vivons, dont les médias, dans un mélange de collusion fondamentale et d’insuffisance intellectuelle, ne diront jamais le moindre mot en toute généralité – l’affaire Benalla de ce point de vue est idéalement faite pour leur (re)donner l’impression d’être le fer de lance de la démocratie : parbleu, ils enquêtent ! ils soulèvent, ils sont intransigeants, ils n’hésitent pas à fièrement bousculer le pouvoir, ils sont la liberté en marche (pardon – enfin oui quand même, justement, la « liberté en marche », c’est-à-dire la version « En marche » de la liberté, la liberté Potemkine qui ne sait rien, ne veut rien savoir, et ne rien dire, de toutes les offenses aux libertés réelles).

Il est vrai qu’on ne passe pas facilement de la pâmoison devant Macron-le-disciple-de Paul Ricœur à Macron chef de bande à la tête d’un État-racaille. Il est plus vrai encore qu’ouvrir les yeux sur toutes ces choses immontrables

"mais leur uniforme les déshumanise

forcerait à des révisions autrement déchirantes, une révision des catégories générales, les plus difficiles à bouger puisqu’elles commandent une entière vision du monde, dont l’abandon se paye de tous les coûts psychiques de s’avouer à soi-même s’être si longtemps, et si profondément, trompé. Ainsi, de même qu’on n’a jamais réussi à faire reconnaître à l’éditorialisme que le Parti socialiste n’avait plus rien à voir avec le signifiant « gauche », dont l’étiquette lui avait été maintenue dans un mélange d’inertie et de cécité volontaire, de même il n’y aura probablement pas moyen de faire entendre que le néolibéralisme est un anti-démocratisme, qu’il est, par essence et non par accident, un illibéralisme, catégorie précisément formée pour être appliquée aux « autres » (les Hongrois, les Polonais…), c’est-à-dire pour mieux se dédouaner soi-même. Et, pour revenir dans le registre des étiquettes politiques, il y aura, a fortiori, moins d’espoir encore de faire voir, et de faire nommer, la part d’extrême droite de ce pouvoir élu pour, selon l’expression désormais couverte de ridicule, faire barrage à l’extrême droite (2). C’est qu’il n’y va plus ici de simplement reconnaître s’être trompé, mais – on ne voit pas trop comment le dire autrement – de s’être chié dessus. Dieu sait pourtant qu’il y aurait beaucoup à dire sur les rapports nombreux, variés, repérables dans une multitude de plans théoriques, qui relient la forme quintessentielle du néolibéralisme donnée par le macronisme et l’extrême droite. On savait déjà, au moins pour qui avait le désir de savoir, que ces deux formes entretiennent, et depuis bien avant même le macronisme, des rapports de parfaite complémentarité externe : l’extrême droite comme opérateur de toutes les prises d’otage électorales. Nous découvrons depuis quelques années que ce rapport de complémentarité externe se double d’un rapport de fonctionnalité interne : tout pouvoir néolibéral requiert son pôle d’extrême droite, puisque la violence sociale sans limite, à quoi s’ajoute l’abyssale carence des médiateurs syndicaux, voue la contestation à prendre des formes moins standard, moins benoîtement ritualisées, et moins inoffensives, contre lesquelles l’État ne trouve plus que sa violence physique à opposer. C’est ce mouvement général qui n’a pas manqué d’émerger au fur et à mesure que s’opérait l’approfondissement du néolibéralisme, particulièrement sous gouvernement « socialiste » (Hollande-Valls), à un point tel qu’on n’avait aucun sentiment de pareille dangerosité à aller manifester sous Sarkozy ! – nous l’aurons découvert avec le solférinisme. En réalité, c’est bien moins une affaire de personnes et d’étiquettes (elles n’ont plus aucun sens à ce degré d’indifférenciation) que de dynamique structurelle, la dynamique de l’obstination forcenée à administrer le néolibéralisme à des populations qui n’en veulent pas, et des caps que fait immanquablement franchir cette obstination. Comme une illustration supplémentaire de cette propension des médias à croire s’acquitter d’un devoir de rapporter sans en fait jamais rien montrer, on devrait se souvenir de cette étude d’un chercheur américain (3), reprise aussi platement que possible et sans aucun esprit de suite dans la presse française, s’appuyant sur le World Values Survey et l’European Values Survey pour établir ce paradoxe que les électeurs du centre, et non les « extrémistes » comme on l’aurait attendu (souhaité), sont les moins attachés aux principes de la démocratie. Ici, il faut sans doute en revenir à la catégorie d’extrême centre, proposée par Alain Deneault (4) pour dire comme il convient cette forme inaperçue de fanatisme qu’emporte le néolibéralisme, et être un peu plus au clair quant à la question de savoir qui sont les vrais radicalisés dans la société – ils sont au pouvoir. C’est ainsi qu’émerge, à l’encontre de l’indigence médiatique du « nouveau monde », cette forme politique pour le coup inédite de l’arc d’extrême droite, précisément parce que tout pouvoir néolibéral appelle fonctionnellement son pôle interne d’extrême droite, si bien qu’il y a désormais de l’extrême droite partout dans le paysage des « partis de gouvernement », et non plus seulement dans le dépotoir FN où l’on aurait tant voulu qu’elle demeurât confinée. Décidément préposé à dire la vérité du régime, Gérard Collomb aura donné sa formulation la plus achevée à la compatibilité, voire à la convergence, du néolibéralisme et de l’extrême droite avec son propos sur « les migrants qui font du benchmarking (5», aussi remarquable par le cap d’ignominie joyeusement franchi que par le caractère inédit de la synthèse qu’il opère. Alors fatalement, les débordements s’appellent l’un l’autre : au débordement de la contestation, qui n’a plus aucune autre solution que de déborder, répond le débordement de l’extrême droite interne : celle de Valls, de Collomb, de Macron – et ce malheureux Benalla n’a probablement pas idée de son personnage hégélien, du statut de « ruse de la raison » incarnée qui lui échoit aujourd’hui. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’affaire Benalla éclate à quelques jours de la marche pour Adama. Pour le syndicalisme poulaga qui s’escrime à jurer que « la police, ça n’est pas ça », la collision est terrible. On ne répétera jamais assez combien les marges de la société servent de terrain d’expérimentation aux pratiques de l’ordre vouées à s’appliquer par extensions successives à des fractions de plus en plus larges de la société. Ce que les médias laissent à l’état dispersé, poussière de faits divers sans conséquence et sans lien, bref sans aucune leçon générale, là encore rapportés sans être montrés, un événement comme le rassemblement de Beaumont le concentre de la plus effrayante des manières. Doublement effrayante en vérité, d’abord par le simple récit des meurtres, et de la manière dont les institutions, de concert, mentent pour les couvrir. Mais, plus fondamentalement, à faire découvrir la nature particulière de la violence d’État qui s’exerce ici, non pas d’après quelque fait de contestation, mais à raison de l’existence même, nue, des individus, constitués en indésirables ontologiques – et l’on peine à croire dans ces conditions qu’il y ait tant de résistance à vaincre pour en venir à la conclusion évidente d’un racisme institutionnel. Il fallait entendre en tout cas, ce 21 juillet, les prises de parole de tous les proches des tués sans raison, sans droit, sans rien, oui, comme des chiens, mères, frères, sœurs, le cœur brisé, voix étranglée de sanglots au moment de prendre la parole, racontant des choses proprement hallucinantes, des choses qu’on ne peut pas croire, et pourtant qu’il faut croire : parce qu’elles sont vraies. Alors désormais nous attendons. Nous attendons de voir s’il se trouve quelque média pour enfin montrer toutes ces choses, Frédéric Lordon pour lire la suite https://www.les-crises.fr/benalla-et-larc-dextreme-droite...

pour de la doc en temps réel sites : "mais leur uniforme les déshumanise"

16/07/2018

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

c'est même pas du socialisme, c'est tout bonnement la REPUBLIQUE, et le respect de ses citoyens, c'est la Civilisation, c'est dire "stop !" aux vautours ....

et aux larbins formatés aux dents longues


**

En fait il faudra aller plus loin que ça, car :   "Si les pays impérialistes comme la France ont pu maintenir pendant quelques décennies un relatif confort de vie à ses esclaves salariés, ainsi qu’une mascarade de «démocratie», cette période est définitivement révolue. Chaque jour, ce système apparaît de plus en plus sous son véritable visage, entièrement dévoué aux intérêts d’une minorité de parasites au détriment des besoins, de la vie et de la santé de tous.


 

quand on compare avec les électeurs à macron !


27/06/2018

"c'est un gage de moralité que d'être pris pour de la merde par nos maîtres" - exact !


26/06/2018

"sécurité"

"Sicherheit" en allemand. Les inquisiteurs espagnols, quand ils voulaient brûler vifs des hérétiques ils appelaient  ça un "auto-da-fe" un ACTE DE FOI, question "image" (comme disent nos pubards) ça jette hein ! c'est nettement mieux que d'appeler les choses par leur nom, ça a tout de suite un prestige idéologique (et puis ça cache...) , voilà ! c'est la règle,  de nos jours ils auraient appelé ça des "ACTES DE SECURITE"

voilà voilà ...

18/06/2018

VOUS pouvez changer le monde ! "qui paie commande"

Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique

OUI, Il ne faut pas oublier que les commerçants ne vivent que du bon vouloir de leurs clients !
Aussi les consommateurs,
si ils le voulaient bien!!  (.....  ) , pourraient avoir une puissance extraordinaire pour changer la société !


Il faudrait peut-être s'en servir non?

Par exemple si on boycottait les produits issus de l'agriculture intensive et polluante, tous les agriculteurs seraient bientôt obligés de se mettre à l'agriculture biologique (dont on sait maintenant qu'elle est parfaitement capable de nourrir la planète). Et vous savez ça ?
Pareil pour l'exploitation des enfants (et des adultes !) des "zones économiques spéciales". Et savez-vous quel est le salaire minimum dans l'industrie du vêtement au Cambodge ? on ouvre les paris !  le salaire minimum correspond à 36 € mensuels. On peut, para
phrasant Montesquieux, dire : "C'est à ce prix que vous avez des vêtements bon marché en Europe"

Autre chose, il faudrait, dès maintenant  que tous les citoyens dignes décident de boycotter systématiquement les magasins qui mettent des caméras de vidéo-surveillance, c'est à dire non seulement les grandes surfaces mais aussi les petits magasin qui font comme ça - même les pharmacies !!! on aura tout vu ! quelle honte ! (il y en a de plus en plus, et même des vétérinaires !! et même des curés !!! Jésus se retournerait dans sa tombe). Ce serait  marquant pour la défense de la Civilisation devant le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. Et après tout, il est normal qu'un client ne remette pas les pieds dans la boutique d'un commerçant qui l'a insulté ! Or mettre des caméras de vidéo-surveillance dans son magasin c'est insulter ses clients. Les gens n'ont pas l'air de en rendre compte. Une fois qu'on en a pris conscience on ne peut plus y entrer de même coeur, ni regarder le commerçant avec les mêmes yeux.
Vous ne vous sentez pas insultés? vous devriez pourtant, car c'est tout à fait ça!

"Qu'on me comprenne bien: Il s'agit d'un engrenage fatal. Nous mettons les pieds, sans vraiment nous en rendre compte, dans un engrenage fatal. Il commence à l'aéroport, lorsque nous acceptons d'être visualisés dans notre intimité,  pour prouver que nous ne sommes pas des terroristes.  Lorsque, aussi, nous acceptons les caméras de surveillance partout, vidéo-surveillance fallacieusement rebaptisée vidéo-"protection", nous nous soumettons implicitement au dépouillement de tous les aspects de notre vie."
("Dans un monde où l'humiliation est devenue tellement familière que l'on ne la reconnaît plus")

En 1945 déjà, l’écrivain français Georges Bernanos dénonçait en ces termes l’accoutumance à la surveillance comme un recul des libertés face à la menace totalitaire du « Moloch technique » au service du contrôle social : « L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée (4). »

 

et il y a aussi ça maintenant : http://713705.net/2017/01/01/flicage-la-video-verbalisati...

allez, ils vont le sentir !


On s'y met ?
victory.gif
ça va faire des vagues!


"il faut vivre comme on pense  sinon tôt ou tard on finit par penser comme on vit (1)
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987

(
(1)regardez ce quie est arrivé aux bourges "socialistes"  )

pouvoir.jpg?w=474&h=198

pour ce qui est de "consommer BIO, local, artisanal" ça commence; "Local"

Il y a ça aussi :

antiBanques.jpg

*et ici (ICI !!!!!!!) IL Y A une VIDEO, une VIDEO qui normalement devrait se voir et FONCTIONNER
i

 au fait (regardez quelles sortes de gens sont les "gorilles" de super-marchés http://www.francetvinfo.fr/monde/russie/mort-de-l-opposan... )

 

lisez cet article, lui aussi voit le pouvoir des consommateurs et appelle à ce qu'ils s'en servent : http://www.liberation.fr/futurs/2016/10/20/eric-sadin-l-a...

 

Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable»
Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés. Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant.

Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ?
Le technolibéralisme entend opérer une pression continue sur la décision humaine par la suggestion continuellement renouvelée des «meilleures» actions à prendre. Cet «accompagnement» de nos vies par les algorithmes s’est institué lors de l’avènement des smartphones et des applications à partir de 2007. Et nous franchirons un nouveau seuil lorsque les assistants numériques tels Siri d’Apple ou Google Now, à l’efficacité encore balbutiante, en viendront à nous prodiguer des conseils pour tous nos faits et gestes du quotidien. Et plus encore. Ce sera notamment le cas avec la voiture autonome, qui ne se contentera pas de piloter le véhicule mais également notre emploi du temps, en nous proposant de faire une pause dans tel restaurant ou tel hôtel supposés adaptés à notre «profil». Mais en outre, cet accompagnement peut aussi prendre une forme coercitive pour servir comme jamais les objectifs de productivité et de compétitivité du projet technolibéral.
Quand le patron de Microsoft, Satya Nadella, dit que «le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données», c’est un début de mea culpa ?
Il s’agit là typiquement du langage schizophrénique tenu par les gourous de la Silicon Valley, qui collectent systématiquement des données sur tous nos faits et gestes, et qui en retour cherchent à rassurer les consciences. Le «siliconisme» sait très bien générer des discours positifs qui sont partout repris en boucle sans distance critique. Concernant la question des données personnelles, nous sommes au cœur d’un des grands malentendus de l’époque. La question cruciale ne regarde pas notre «vie privée», à laquelle certes nous tenons tous, mais qui représente si peu en regard de ce qui se trame et qui devrait autrement nous mobiliser. Car ce n’est pas une question de société, c’est une question de civilisation. Le technolibéralisme entend à terme tout automatiser et orienter nos vies afin de satisfaire de seuls intérêts privés. Et ce modèle se déploiera surtout si les données sont parfaitement protégées, instaurant une «confiance dans l’économie numérique» apte à assurer son expansion. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision.

Vous assimilez l’esprit start-up à de la «sauvagerie entrepreneuriale» et l’irresponsabilité des cerveaux de la Silicon Valley à de la «criminalité en sweat-shirt». Carrément ?
 Le technolibéralisme relève de la criminalité, non pas en col blanc, mais en hoodie [sweat-shirt à capuche, ndlr]. Et pourtant ce modèle est partout célébré. Mais comment un tel aveuglement est-il possible ?
Vous écrivez que le «technolibéralisme est désormais libre d’agir sans entrave». Alors, que faire ?
Nous sommes tous citoyens mais également consommateurs, et nous pouvons, par des décisions simples mais d’une redoutable efficacité, mettre en échec ce modèle. Pour ma part, j’en appelle au refus de l’achat d’objets connectés et de protocoles dits «intelligents» chargés de nous assister en continu. Ces compteurs Linky par exemple, appelés à mémoriser nos gestes de consommation électrique au sein de nos habitats. Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique.

Contre l’ambition démesurée du technolibéralisme à vouloir piloter le cours de nos vies, nous devons protéger la part inviolable de nous-mêmes, autant que notre autonomie de jugement et d’action.
Il est également temps de signifier aux responsables politiques que le soutien par des fonds publics à cet anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable. En France, ce n’est pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et ardente propagandiste du siliconisme, de décider abusivement des choses à notre place en vue de satisfaire les tenants de l’économie de la donnée. Ni non plus au Conseil national du numérique : les deux tiers de ses membres sont des responsables d’entreprises internet et de la donnée, ce qui constitue exactement un «conflit d’intérêt». C’est pourquoi, nous devons, à toutes les échelles de la société - citoyens, syndicats, associations - défendre le bien commun et notre droit à déterminer librement du cours de nos destins. Si nous ne reprenons pas la main, c’est le technolibéralisme qui va diriger nos vies individuelles et collectives, et cela est inacceptable.
(1) La Silicolonisation du monde l’irrésistible expansion du libéralisme numérique, d’Eric Sadin, éd. l’Echappée, 256 pp., 17 €.

boycott des vaccins obligatoires aussi :


 

Et si le 5 mai vous commencez tous à appliquer ce programme de résistance passive, de 8 minutes 8 à 11 minutes 8, ce sera la révolution pacifique qui mènera à la chute du pouvoir de nos maîtres et à notre libération :

 

(bon "ne pas voter" je ne suis pas d'accord, ce n'est en rien un acte de désobéissance civile car C'EST CE QU'ILS ESPERENT, que le peuple ne vote plus bien loin de les embêter ça les arrange ! (voir mon billet "la démocratie on en veut bien mais à condition que le peuple ne vote pas"), si vous vous abstenez, ça ne fera que renforcer le pouvoir de la classe dominante  et denos maîtres autoproclamés !!

 

ColucheBoycott.png

09/06/2018

une possible explication de la trahison de Tsipras et de SYRIZA

(source : commentaire dans https://ruptures-presse.fr/actu/tsipras-schulz-ue-grande-... )

Je me demande si derrière cette "révélation" du vrai Tsipras, il ne faut pas chercher du côté des fondations allemandes. Une thèse de doctorat d'une historienne polonaise, qui s'est penchée sur cette question, a montré comment l'Allemagne, via ses fondations politiques, créaient des partis satellites notamment dans l'Est de l'Europe - ceci financé par l'UE à hauteur de 500 millions d'€ avec les sous des contribuables européens ( oui, la "générosité" de l'UE qu'on nous vante tant, elle se fait sur notre dos), agissant comme des chevaux de Troie.
Même les partis de gauche ex-communistes ont envoyé leurs cadres dans des stages de formation organisés ad hoc par la maison-mère, et en sont revenus séduits et convertis à l'européisme béat et capitaliste.

Or Syriza n'a pas de fondement historique comme le KKE, glorieux. Il est un parti opportuniste, mais créé avec quels moyens ?
N'est-il pas un de ces partis satellites créatures du PGE ou de la Fondation Rosa Luxemburg, voire pire ?
ça expliquerait cette pseudo-radicalité, tous ces moyens pour émerger et contrecarrer, au moment de l'effondrement du PASOK, la popularité en force du KKE ?

 

08/06/2018

c'est bien joli mais les CAUSES ?

déc 2017 : sur France Culture toujours les discours « bien-pensants » sur l’acceuil des immigrés. Mais ce que les gens ne remarquent c’est qu’il y a une tâche noire dans ce discours,
une question qui n’est jamais posée, un point qui n’est curieusement jamais abordé,
comme une médecine qui ne s’occuperait que de prôner de l’aspirine mais ne parlerait jamais de chercher la cause de la maladie, en fait c’est bizarre, oui ces gens « humains comme toi, etc, etc » c’est sûr aimeraient bien ne pas être repoussés et pouvoir être accueillis, mais aussi l’immense majorité d’entre-eux auraient déjà préféré NE PAS AVOIR EU à QUITTER LEURS FOYERS ET LEUR PAYS !
Or, curieusement ce point-là on ne l’aborde pas, cette question : pourquoi ? On ne la pose pas !
Peut-être parce que derrière les beaux discours moraux il y a des intérêts financiers ? Peut-être parce que poser la question du pourquoi mènerait à trouver les responsables des causes, et que « on » ne veut surtout pas qu’on parle de ça …. Ni qu’on éclaircisse les tenants et aboutissants.

Or c’est comme en médecine la plus importante question ça ! (et la plus morale en fait) Certes les tracas immédiats et individuels des intéressés est important, mais si on veut réfléchir un peu plus profondément, et pas simplement se laisser manipuler, il y a la question des causes qui conduisent à cette situation, non ? (et peut-être les intérêts de ceux qui en profitent et veulent continuer à en profiter). Et si ceusses qui parlent si abondamment des symptômes s’abstiennent soigneusement de rappeler qu’il y a des causes, et d’en chercher les racines, et les profits, il y a peut-être une raison pour ça, une raison honteuse peut-être.

06/06/2018

tiens ça varie selon les intérêts de nos maîtres !!

11/7/2016 après la coupe d’Europe Sur france-culture les journalistes font l’éloge du patriotisme. Tiens ! Ça n’est plus raciste ? Xénophobe, fasciste, antisémite ! demeuré, « populiste » quoi ! (du latin populus = peuple) Nos maîtres se sont dit que ça aide à faire tenir tranquille le troupeau, les prisonniers de leur baraque du camp, comme ça pendant ce temps ils sont contents, ça leur sert d’opium du peuple et ils obéissent bien au grand capital, à la propagande médiatique, aux flics, aux patrons, aux vigiles privés, aux interdictions de fumer, à l’ « Europe », les bobos refont l’éloge de ce qu’ils ont tant diabolisé parce que pendant ce temps-là le « peuple » ne pense pas à réfléchir, et à mettre le pouvoir de leurs maîtres donneurs d’ordre en question.

29/05/2018

comment nos maîtres et leurs larbins nous mentent et nous déforment la réalité !!!

Comment la presse Voix-de-nos-Maîtres des journaputes au service de leurs propriétaires milliardaires pratique la NOVLANGUE et appelle blanc ce qui est noir et noir ce qui est blanc - mais si on ne retient que les faits on s’apperçoit du degré hallucinant du mensonge et de la propagande de classe éhontée à laquelle nous sommes soumis !!!

déclaration d'un polonais interviewé :
« Le PiS, ce sont les seuls qui nous soutiennent, ils sont proches des gens. »
( = ce que les journaputes du grand capital appellent « populisme »            )


La Pologne augmente de 20 % le salaire minumum
27-11-2007
Augmentation de +20% pour le salaire Minimum
Le 1er Janvier 2008, le salaire minimum est passé de 0,936 PLN à 1,126 PLN brut. Cette augmentation est le résultat d’un accord entre l’ancien gouvernement « Droit et Justice » PIS et le syndicat Solidarnosc. Le salaire minimum se situe au alentour de 36% du salaire moyen en Pologne, qui était de 3,092 pln brut en novembre 2007.
Seulement 2 à 3% des travailleurs polonais perçoivent le salaire minimum, mais son augmentation aura un impact sur l’ensemble des rémunération, puisque le salaire minimum est un point de référence pour le calcul des autres formes de rémunération. Ce changement entrainera une augmentation du salaire horaire pour le travail de nuit, des indemnités perçues en cas d’infraction aux règles de non discrimination, d’harcelement et de plan social entre autres. Les frais d’assurance sociale seront revus également à la hausse.
La Pologne recrée les allocations familiales
27-11-2007
un ambitieux programme social : une allocation mensuelle de 500 złotys (115 euros) par enfant, financée par la taxation des banques et des grandes surfaces
La Pologne baisse l’âge de la retraite : c’est la ruée

28/09/2017
Retour à 65 ans pour les hommes, à 60 ans pour les femmes. La mesure du gouvernement populaire du PiS fait un tabac. Pas sûr qu’elle résiste à la réalité budgétaire et au droit (antisocial) européen (c’est à dire de lutte de classe pro-capitaliste et réactionnaire)
Le 1er octobre, la Pologne pourrait compter d’un coup jusqu’à 331 000 retraités supplémentaires. Cette flambée est liée à l’abaissement à 65 ans pour les hommes, et à 60 ans pour les femmes, de l’âge légal de départ à la retraite. Jusqu’ici, depuis une réforme en 2012, c’était 67 ans pour tous. Le gouvernement dominé par les populistes ( donc démocrates et progressistes) du PiS (parti « conservateur » (sic !!    ) Droit et justice) a décidé de faire machine arrière toute, à contre-courant (démocratique) de (de l’évolution réactionnaire et de lutte de classe procapitalistes de l’Union « Européenne ») l’allongement de l’espérance de vie à 78 ans (+8 ans depuis 1990) et du reste de l’Europe.
64 000 demandes en une journée
Les risques pour l’équilibre financier (des profits du grand capital et des banques, et des riches qui ne veulent pas payer d’impôts) du système de retraite, qui pourrait exploser dans les deux ans ? Et aussi pour le marché du travail, qui manque déjà de bras ? (et dont les salaires risque d’augmenter les salariés se retrouvant dans une meilleure position face aux interêts contradictoire des employeurs capitalistes?) Le gouvernement insiste sur la liberté offerte aux personnes agées. Ils sont encouragés à travailler au-delà de l’âge légal pour s’offrir une meilleure pension. Actuellement, la moyenne s’élève à 500 € par mois.
Mais rien à faire ! Les Polonais se sont rués dans les bureaux de la Sécu. Rien que le 1er septembre, date de l’ouverture des dossiers, 64 000 personnes se sont déplacées, au moins pour se renseigner. Dans certaines villes, les queues s’étaient formées dès 3 h du matin ! Les sondages estiment que 80 % de ceux qui ont atteint le nouvel âge légal vont demander à profiter de leur retraite.
La situation s’est depuis un peu calmée. À Varsovie, Joanna est venue consulter l’un des conseillers retraite spécialement recrutés cette année. Elle a atteint l’âge légal, mais hésite à liquider ses droits. « Je ne suis pas encore sûre, mais je pense que je vais le faire. De toute façon, je continuerai à travailler en parallèle. » Une combinaison permise en Pologne, à condition que les revenus du travail ne dépassent pas 70 % de 1 050 € bruts, le salaire moyen.
À près de 67 ans, Augustyn n’a pas besoin de la réforme. Mais il s’en félicite car « le passage à 67 ans pour tous était un crime ».
Excellentes rentrées fiscales du budget polonais : une bonne nouvelle qui met l’opposition « libérale » (pro-capitaliste européiste et antisociale) dans l’embarras
Pologne – « Il suffisait de ne pas voler ! »

Voilà comment le Premier ministre polonais Beata Szydło expliquait en avril dernier les excellentes rentrées fiscales de son gouvernement et aussi les bénéfices générés par les mines de charbon, un secteur qui était au bord de la faillite avant l’arrivée du PiS au pouvoir à l’automne 2015. « Il suffit de ne pas voler et de ne pas gaspiller les deniers publics » est désormais l’explication qui revient régulièrement dans la bouche des leaders du PiS, à mesure que se confirme la très bonne tenue du budget et l’ampleur des fraudes fiscales, en particulier en ce qui concerne la TVA, pendant les huit années de gouvernement PO-PSL sous la houlette du Premier ministre Donald Tusk puis, lorsque celui-ci a émigré à Bruxelles en 2014 en quête d’un meilleur salaire, du Premier ministre Ewa Kopacz.
Ces bons résultats, qui vont au-delà des attentes du gouvernement lui-même, sont directement liés à la lutte contre les fraudes fiscales. Les systèmes de chaînes d’entreprises créées dans l’unique but de générer de fausses factures afin de tricher sur la TVA. Dans le commerce des hydrocarbures, par exemple, on parle d’une véritable « mafia des carburants » qui a été mise à mal par les nouvelles règles mises en place par le gouvernement de Beata Szydło, sous l’impulsion du ministre des finances Mateusz Morawiecki. C’est paraît-il en 2012 que les entreprises du secteur des carburants avaient commencé à sonner l’alarme, alertant sur une concurrence déloyale croissante de la part de fraudeurs qui ne s’acquittaient pas de la TVA à 23 %. Après l’adoption de nouvelles règles par la majorité PiS en août 2016, le commerce déclaré de carburants a très rapidement augmenté de 30 %, ce qui donne une idée de la place qu’avait prise le marché noir.
Le gouvernement PiS a aussi unifié trois administrations qui travaillaient séparément jusqu’ici : le fisc, le contrôle fiscal et les douanes. Ces administrations sont désormais réunies depuis le 1er mars 2017 au sein d’une administration fiscale nationale (KAS). Le ministère des Finances a aussi mis en place de nouvelles solutions informatiques pour faire la chasse aux fraudeurs. Résultat ? Pour la période de janvier à août, les rentrées fiscales ont augmenté de 20,5 milliards de zlotys (environ 4,8 milliard d’euros) par rapport à 2016. En rythme annuel, les rentrées de TVA sont en augmentation de 23,5 % d’une année sur l’autre, sans qu’il y ait eu d’augmentation des taux prélevés. Les recettes au titre de l’accise et de l’impôt sur les jeux connaissent une augmentation de 4,1 %, et celles au titre de l’impôt sur le revenu de 8,3 % tandis que les recettes tirées de l’impôt sur les sociétés sont supérieures de 13,3 %. Du coup, le déficit budgétaire pour cette année devrait être de 10 ou 20 milliards de zlotys inférieur à ce qui était prévu dans la loi budgétaire.
Au début du mois de septembre, à la veille du Forum économique de Krynica, l’agence de notation Moody’s a relevé ses prévisions de croissance pour la Pologne en 2017, de 3,2 % a 4,3 %, et elle a réduit ses prévisions de déficit du secteur des finances publiques de 2,9 % à 2,5 %. Pourtant, lorsque le PiS avait mis en place au printemps 2016 les premières allocations familiales depuis la chute du communisme, (c’est à dire que alors que les communistes – tellement villipendés par les « libéraux ! …..- payaient des allocations familiales, le gouvernement « libre » et « démocrate » pro-capitaliste mis en place à la chute du communisme les AVAIT SUPPRIMéES !!!  et seul le gouvernement du Pis Droit et Justice - villipendé par les « libéraux » du grand capital européiste les a rétablies) réduisant au passage de manière très significative l’extrême pauvreté qui affectait au premier chef les familles nombreuses, l’opposition « libérale-libertaire » (représentant visiblement en fait les interêts de la bourgeoisie fortunée !!) (la Plateforme civique – PO – de l’ancien Premier ministre Donald Tusk et le parti « Moderne » – Nowoczesna – créé pour récupérer les électeurs mécontents de la PO aux élections de 2015), prévenait que cela allait entraîner la banqueroute du budget de l’État. Et ce d’autant plus que le PiS applique encore d’autres politiques qualifiées de « populistes »  (c’est à dire sociales et progressistes) : il a augmenté les salaires minimums (le salaire moyen est aussi en forte hausse du fait d’un taux de chômage, à 7 %, qui n’avait jamais été aussi bas depuis 1991), il a augmenté les pensions de retraite des retraités les plus défavorisés et réduit l’âge de la retraite a contrario de ce qui se fait ailleurs en Europe (soumise aus dictats européistes du grand capital). Il a encore lancé un programme de construction de logements subventionnés pour les familles et augmente les dépenses militaires.
Comment est-ce donc possible ? « Il suffit de ne pas voler », martèle la majorité parlementaire conservatrice en direction de l’opposition libérale présentée dans les médias étrangers comme meilleure gestionnaire mais qui a toujours bénéficié, et ce n’est pas un hasard, du soutien de sponsors généreux des milieux des affaires. D’après les chiffres préparés par le gouvernement actuel pour la Commission européenne, la différence entre la TVA qui aurait théoriquement due être perçue par l’État et les recettes effectives du budget au titre de cette taxe a été multipliée par plus de sept sur la période des gouvernements PO-PSL (2007-2015), passant de 7,1 milliards de zlotys (1,7 milliard d’euros) à 50,4 milliards de zlotys (11,7 milliards d’euros) en 2015. Les pertes cumulées du budget à ce titre sur cette période totaliseraient 262 milliards de zlotys (61 milliards d’euros) ! À titre de comparaison, le déficit budgétaire de la Pologne pour 2017 devrait atteindre un peu moins de 33 milliards de zlotys (7,7 milliards d’euros).

25/05/2018

DDASS and co

Les pays scandinaves pays totalitaires, comme l’Allemagne nazie.>(remarquez en France ça arrive aussi, voyez, par exemple…., Béatrice Berthelage.)Les décisions de l'administration norvégienne pour ce qui concerne la garde des enfants ont déjà par le passé fait l'objet de nombreuses plaintes et de procès notamment pour la période qui s'étend de 1945 à 1980. Ainsi, environ 4 000 anciens enfants pris en charge ont demandé une indemnisation pour la souffrance et la violence qu'ils ont subies alors qu'ils vivaient dans des orphelinats ou dans le cadre de la protection des enfants durant cette période. Parmi ceux-ci, 2 637 ont reçu une indemnisation, pour un montant total 220 millions de dollars (2010)Jan Simonsen souligne pour sa part les catastrophes humaines issues des décisions du Barnevernet, « des familles détruites, et, dans certains cas, les parents qui ont pris leurs propres vies (en français on dit « qui se sont suicidés »!!!) ou ont fini comme toxicomanes dans leur désespoir d'avoir perdu ce qui est le plus précieux pour eux ». Un rapport de l'Institut norvégien de recherche urbaine et régionale montre que les enfants placés en Norvège se suicident huit fois plus souvent que les autres enfants Le service de protection de l'enfance de Norvège fait face à une critique internationale intense pour deux raisons principales : la prise en charge d'enfants sans un processus légal transparent et pour son refus de coopérer avec les organismes de protection des enfants dans d'autres pays. Ces critiques sont relayées par le principal journal suédois dénonçant le fait que les parents suédois qui ont leurs enfants pris en charge par Barnevernet n'ont aucun moyen juridique pour transférer le dossier aux autorités de leur pays. La presse pointe également du doigt des décisions prises en méconnaissance complète des us et coutumes de parents étrangers.

De nombreux avocats et journalistes comparent le Barnevernet norvégien au Lebensborn de l'Allemagne nazie, qui enlevait aussi des enfants pour les placer dans des familles jugées « saines ».

Enlèvements Rutkowski

Dans deux cas très médiatisés, l'enquêteur privé polonais Krzysztof Rutkowski a aidé les enfants (un garçon né en Russie et une fille polonaise) à s'échapper de leur famille d'accueil norvégienne afin qu'ils puissent retrouver leurs parents[9]. Par la suite, la demande des autorités norvégiennes de restitution des enfants a été refusée par le tribunal polonais comme injustifiée.

 Affaire Bodnariu

En novembre 2015, une nouvelle affaire impliquant des enfants de ressortissants étrangers a attiré l'attention du public. Les parents se sont vu retirer la garde de leurs enfants par Barnevernet. Marius et Ruth Bodnariu, un couple roumano-norvégien de foi pentecôtiste, ont été accusés de violence envers leurs enfants[17] ce qui peut, en Norvège, simplement signifier une tape sur la main ou une fessée.     (être arraché à sa famille est une violence mille fois pire qu’une gifle !!!! et qui dure) Selon le journal Christian Today , le couple a été accusé de « radicalisme chrétien et d'endoctrinement ». Selon la loi norvégienne, les autorités sont tenues de respecter à la fois le droit à la vie privée des parents comme celle des enfants. Par conséquent, Barnevernet n'a pas donné de détails publics concernant cette affaire.

Le 16 novembre, Barnevernet a pris les deux enfants les plus âgés de l'école et les a placés en famille d'accueil. Puis, accompagné par des policiers a retiré deux autres enfants de la maison de leurs parents à Naustdal. La police a également arrêté et me Bodnariu mais les a libérés peu de temps après. Le lendemain, Barnevernet a obtenu la garde de l'enfant le plus jeune pour des raisons alléguées de sécurité[21].

Selon le Christian Post, les deux filles aînées ont dit aux enquêteurs qu'elles avaient été physiquement punies comme on leur a enseigné que « Dieu punit le péché ». Néanmoins les documents judiciaires n'ont identifié aucun signe de violence physique[22].

Le 30 novembre, un recours contre Barnevernet lancé par les parents a été rejeté par la Cour. Ils seront autorisés à rendre visite au plus jeune fils deux fois par semaine pendant deux heures et aux deux autres garçons une fois par semaine. Les filles ne recevront pas de visites des parents[22],[23].

Le sénateur roumain Titus Corlățean a publié une déclaration évoquant le cas Bodnariu et condamné l'action de Barnevernet[24]. Le , des centaines de Roumains ont protesté devant l'ambassade norvégienne à Bucarest[25]. Valeriu Zgonea, président de la Chambre des députés de Roumanie, a plaidé pour soutenir la restitution des enfants à la famille Bodnariu[26].

En 2016, après que le bébé du couple a été également enlevé aux parents, l'affaire continue de susciter une vaste campagne de protestation dans le monde entier, sur les réseaux sociaux et dans la rue[27].

La famille a fini par être réunie le 20 janv2017.

L'image de Barnevernet est passablement mauvaise à l'étranger. Ainsi, 4 000 Lituaniens avaient protesté contre l'institution norvégienne dans leur pays[7].

Fuyant les persécutions du très mal nommé Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) de sinistre réputation, la Norvégienne Silje Garmo a demandé l'asile en pologne

Pologne asile Barnevernet Norvégienne Silje Garmo

Silje Garmo et sa fille Eira en Pologne, mardi 16 janvier 
Fuyant les persécutions du très mal nommé Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) de sinistre réputation, la Norvégienne Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne. Réinformation TV est allée à sa rencontre dans la maison des environs de Varsovie où elle a trouvé refuge avec sa fille Eira, qui aura un an le 24 janvier. Le contact avec Mme Garmo a été rendu possible par l’organisation d’avocats et juristes polonais Ordo Iuris qui assiste la Norvégienne dans sa demande. Pour maître Jerzy Kwaśniewski, le président d’Ordo Iuris, les atteintes aux droits fondamentaux de cette mère norvégienne sont très bien documentés, de même que les abus commis par le Barnevernet et les autorités norvégiennes dans de nombreuses autres affaires d’enfants enlevés à leurs parents sur la base de décisions arbitraires (8 affaires de ce type concernant la Norvège sont en ce moment devant la CEDH). C’est ainsi que pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la Norvège si prompte à donner des leçons de droits de l’homme aux autres pourrait bientôt voir un de ses citoyens obtenir l’asile dans un autre pays européen. 

Pourquoi avoir demandé l’asile en Pologne et pas ailleurs ?

Pourquoi avoir choisi la Pologne ? – « C’est la question que me posent la plupart des journalistes », répond Silje (« Cécile » en français) en souriant. « La première raison, c’est que j’avais de très bons amis polonais, en Norvège, mais aussi ici, en Pologne. » Rien d’étonnant à cela, la diaspora polonaise compte environ cent mille membres en Norvège et c’est pour cela que l’ONG polonaise Ordo Iuris a déjà eu maille à partir avec le Barnevernet. Mais une autre raison, explique encore Silje, c’est son expérience espagnole. En 2015, le Barnevernet avait réussi à obtenir, sur la base d’un ordre administratif, la coopération de la police espagnole pour rapatrier de force sa fille Frøya dont Silje avait pourtant légalement la garde mais à laquelle le Barnevernet s’intéressait déjà.
 
« Ils ont essayé de refaire le coup avec Eira en Pologne, mais la police polonaise a exigé pour coopérer que lui soient présentés des documents valides, prouvant que la garde d’Eira avait bien été retirée à sa mère. Bien entendu, les autorités norvégiennes n’ont pas pu produire de telles preuves, et à ce jour les autorités polonaises n’ont toujours pas reçu de documents démontrant que je n’ai pas la garde de ma fille cadette, Eira, qui a maintenant presque un an. »
 
Dernière raison invoquée par cette mère norvégienne, alors qu’il est à la mode d’accuser à la Pologne – et pas la Norvège – de ne pas respecter la démocratie et l’état de droit, Mme Garmo se dit confiante dans la justice polonaise, car « le respect pour la vie privée est très strict ici en Pologne » et « on ne peut pas rapatrier quelqu’un de Pologne sans une décision de justice ».

Comment la Norvège viole la Convention de la Haye sur la protection des enfants dont elle est pourtant signataire.

 
Du reste, depuis 2016, la Norvège est signataire de la Convention de la Haye sur la protection des enfants. Les avocats d’Ordo Iuris ont informé début septembre les autorités norvégiennes et polonaises que le lieu de résidence habituel de Mme Garmo et de sa fille Eira était en Pologne, et qu’en vertu de cette convention les deux Norvégiennes sont sous juridiction polonaise en ce qui concerne la question de la garde de l’enfant et des droits parentaux. Précisons ici que le Barnevernet n’agit pas pour le compte du père d’Eira qui n’est pas partie prenante dans le conflit entre Mme Garmo et le Barnevernet. Malgré son absence de juridiction, explique Mme Garmo, « [les autorités norvégiennes] ont invalidé mon passeport pour la seule raison qu’elles avaient une information du Barnevernet selon laquelle il faut me retirer ma fille Eira. »

Les accusations du Barnevernet contre la Norvégienne Silje Garmo infirmées par les experts médicaux polonais

 
Pour le Barnevernet, Silje Garmo abuserait de médicaments analgésiques et aurait un style de vie « chaotique », incompatible avec le rôle de mère. Les psychiatres et pédiatres dont les opinions ont été jointes à son dossier de demande d’asile en Pologne n’ont toutefois pas confirmé les reproches des Norvégiens à l’encontre de leur citoyenne. Du reste, à bientôt un an, Eira est une petite fille souriante et calme, qui commence à marcher et dit ses premiers mots, et l’on imagine mal, à voir la mère et sa fille, pour quelle raison il faudrait les séparer ! 

Le Barnevernet, une administration aux pouvoirs kafkaïens !

 
Les problèmes de Silje Garmo ont commencé en 2013, quand elle a relayé aux autorités les accusations de sa fille Frøya à l’égard de son père, les deux parents étant séparés, concernant des comportements relevant du harcèlement sexuel. Le père de Frøya a alors dénoncé Silje au Barnevernet. « Le père de Frøya a des relations bien placées et son avocat est un ancien « juge » de comité de comté, qui délivre les décisions administratives concernant la protection des enfants, et il connaît personnellement la responsable du Barnevernet pour mon quartier d’Oslo.

Notez que cette responsable, qui a menti à la police et a produit tous ces faux rapports me concernant, a aussi sa propre entreprise (sic, ça existe ? !!) de prestations de prise en charge d’enfants. Elle fait donc des affaires grâce aux décisions qu’elle prend en tant que fonctionnaire du Barnevernet ! Avec les révélations de la semaine dernière, ce type de conflits d’intérêts [des fonctionnaires du Barnevernet] fait maintenant la une des médias. »
La Norvège est-elle devenue un pays totalitaire ? « Le Barnevernet est une tragédie nationale cachée  », répond Silje. « Oui, dans certains domaines, la Norvège est un pays totalitaire. Il y a un problème au niveau de la conception du système norvégien de protection des enfants. Ce système confère des pouvoirs énormes à des gens sans éducation, car il ne faut pas avoir des compétences particulières pour travailler pour le Barnevernet. Si vous regardez la loi, tout semble correct, mais le Barnevernet ne respecte pas la loi, et il n’a à faire face à aucune conséquence. » 

Une fois qu’elle aura obtenu l’asile en Pologne, Silje Garmo veut attaquer la Norvège devant la Cour européenne des droits de l’homme
Silje Garmo espère aussi récupérer sa fille Frøya, placée chez son père contre sa volonté, en allant devant la Cour européenne des droits de l’homme grâce au dossier déjà préparé pour sa demande d’asile en Pologne. « Je pense que mon cas peut changer les choses », dit-elle avec espoir, « car je suis la première personne qui s’est échappée de Norvège non seulement avec son enfant mais aussi avec toutes ces preuves qui montrent comment ils agissent pour fabriquer des histoires quand ils veulent enlever un enfant à sa famille. Ils ont essayé de me faire rapatrier de Pologne mais ils n’ont pas réussi. Que peuvent-ils maintenant ? Ils ont probablement très peur, parce qu’ils n’ont aucun pouvoir sur ce que je dis et ils n’ont pas d’enfant en otage. Quand le Barnevernet enlève des enfants à leurs parents, ces derniers gardent le silence parce qu’on les menace de ne plus jamais revoir leurs enfants. C’est aussi ce qu’on m’a dit pour Frøya. Mais dans mon cas, ils ne peuvent plus faire pression sur moi depuis la Norvège. Et c’est pourquoi je me sens le devoir de me battre aussi pour tous les enfants victime de ce système cruel. »

autre témoignage, en Allemagne cette fois :

 Ce 21 avril 2016 après 20 heures, vous êtes à table en train de souper avec votre enfant. Soudain ça hurle à votre porte et sonne de manière agitée. Vous entendez hurler des ordres, « ouvrez la porte ! Polizei ! ». Vous n’avez pas le temps de réagir que votre porte d’entrée est défoncée par la police qui est accompagnée d’agents du Jugendamt. Voilà ce que la population allemande subit 24 h sur 24 dans l’indifférence totale des média et des élites européennes. Nous avons reçu un nouveau témoignage d’une mère allemande dont son fils, Tobias Kucharz, âgé de 12 ans, a été hier enlevé à Kaiserslautern par la police et les agents du Jugendamt dans une violence digne des films sur la Gestapo ou sur la Stasi.

Un peuple sous la répression totale. Cela fait plus de 15 ans maintenant que j’observe les vols des enfants en Allemagne. Rien ne change depuis le début de mes recherches où j’avais rencontré en 2000 un groupe de parents silencieux en train de faire une manifestation à Berlin tenant dans leurs mains des photos de leurs enfants disparus-volés par la police et le Jugendamt-avec le nombre de jours inscrits sous la photo. Ces parents étaint silencieux. Leur silence je ne le comprenais pas. La police cherchait une excuse pour les arrêter… Alors le silence était leur seule arme. Les personnes, qui ne connaissent pas encore ce sujet, ont du mal à y croire. Là, on s’imagine tout de suite que si la police intervient dans une famille, c’est q’il y a une raison très grave qui le justifie. Mais cela est très souvent faux en Allemagne. Les arrestations et les vols des enfants répondent à un mécanisme idéologique et commerciale voulue par la politique de ce pays. Le Jugendamt, machine à sous et à contrôler les familles fondée avec l’arrivée de l’industrialisation (pour voler les enfants des pauvres et des ouvriers polonais ou russes), utilisé sous le 3ème Reich pour voler et germaniser des milliers d’enfants avec le Lebensborn, intensifie aujourd’hui les vols des enfants sous les ordres de la politique allemande et des experts de la petite enfance. Les médecins, les psychologues, les psychiatres, les sages-femmes, les assistantes sociales, les enseignants, les directeurs et directrices d’école, le personnel des maternelles, travaillent avec la police pour effectuer les signalements et dénoncer ! La justice allemande ne reconnaît pas les décisions de justice des autres pays et changent sans décision de justice les actes de naissance des enfants nés dans un autre pays. Les élites françaises sont informés de cette situation mais elles ne font rien. Plus de 400 enfants sont retirés par jour en Allemagne à leurs parents dans la violence par la police et le Jugendamt ! Le Jugendamt avec la police écrase des milliers de vies, détruisent des familles, tuent des enfants et des parents ! C’est Tobias, il a 12 ans et il vit avec sa mère dans une maison à Kaiserslautern. Il est un peu différent des autres enfants dans sa manière de penser mais il est normal. « Tobias est plus sensible que les enfants englués dans la masse », dit sa mère. Tobias a manqué à plusieurs reprises l’école. Tobias se sent mal traité par les autres enfants à l’école et préfère apprendre à la maison. Les psychologues et les enseignants ont déclaré Tobias atteint d’une maladie nommé ADS (maladie imaginaire). Son enseignante a « signalé » le comportement de la famille au Jugendamt. Tobias serait un enfant agité qui n’arriverait pas à se concentrer en cours. (cf le poème de Prévert …) Voilà la raison de l’intervention de la Polizei et du Jugendamt ce 21 avril 2016 vers 20 heures chez lui. Des milliers d’enfants sont catalogués ADS en Allemagne sans raison valable. L’objectif est de trouver une raison pour les voler à leurs parents et les placer dans un centre pour enfants. Derrière cette idée se trouve un modèle économique géant et aussi l’idée de détruire les familles. L’objectif est de rééduquer les enfants et de faire de l’argent avec. Les enseignants collaborent avec la police et le Jugendamt et dénoncent les familles ! Ceux qui critiquent la politique officielle ou les chômeurs sont touchés. Les lecteurs, qui ne connaissent pas le sujet, pensent à un récit digne de la science-fiction. En 2000, au début de mes recherches, je pensais que les parents, qui manifestaient, étaient des fous ! Comment imaginer qu’une telle situation puisse exister aujourd’hui dans un pays en Europe ?

Vidéos prises par la tante de Tobias le 21 avril 2016 vers 20 heures quand la police est rentrée dans la maison

Dans cette première vidéo nous voyons la police rentrer dans la maison. Les policiers ont une allure martiale et une voix de Gestapistes. La police (on voit aussi un jeune policier qui a peine 24 ans) donne des ordres à la famille dans sa maison, “où est notre ami ?”. La tante doit dire “en haut”. La police monte l’escalier. Dans la chambre de l’enfant se trouve la maman. La police la pousse et lui hurle, “quittez le terrain ! sinon nous vous amenons en prison !”. La mère est obligée de partir sous la menance. Le policier hurle “Platzverweis” qui veut dire “ordre de quitter l’endroit sinon c’est l’arrestation immédiate”. On entend Tobias hurler de peur qui hurle, “laissez moi, je ne veux pas partir …”

Dans cette vidéo violente nous voyons la police allemande menotter Tobias aux mains et aux pieds en l’écrasant de leur corps et l’empêchant de hurler. Tobias hurle, appelle à l’aide sa maman. « Maman ! Aide moi »…. mais sa maman lui dit, « je ne peux rien faire mon chéri ! ». Si la mère l’aide la police va aussi mettre les menottes à la mère et elle risque d’être internée d’office en psychiatrie. Je connais de nombreux cas similaires. Cette vidéo enregistrée par la sœur de la maman permet d’apporter un témoignage sur la violence qui a lieu au quotidien en Allemagne.

L’Allemagne, qui vante le bien-être (Kindeswohl) de l’enfant et le respect de sa volonté (Kindeswille), ne respecte en rien le bien être de l’enfant et surtout pas sa volonté. Dans cette vidéo Tobias hurle et dit « je ne veux pas quitter ma maman ». La police et le Jugendamt ne respectent pas son souhait ! Pourtant la justice allemande use des mots Kindeswohl et Kindeswille pour voler les enfants aux parents.Olivier RenaultParmi les catégories persécutées par le régime nazi à côté des handicapés de naissance (les premiers à avoir été exterminés systématiquement) les communistes (les premiers a avoir été diabolisés et enfermés dans des camps) les juifs, les tziganes, les homosexuels (dont tout le monde se foutait il y a pas encore longtemps jusqu'à ce que maintenant ils deviennent à la mode), il y a eu aussi les Témoins de Jéhovah. Mais eux, aussi bien à l'époque (et  pourtant ce furent les premiers à diffuser internationalement dans leur presse la vérité sur ce qu'il se passait en Allemagne, mais déjà à l'époque personne ne lisait leur presse) que maintenant n'ont jamais été de "bonnes" victimes auxquelles les bien-pensants aimassent à s'identifier ..... Or ces Témoins de Jéhovah qui, comme (normalement .....) tout chrétien, ne respectaient que les commandements de Dieu et non ceux des hommes, et de surcroît refusaient de devenir soldats étaient évidemment très mal vus des nazis. Et on enlevait les enfants Témoins de Jéhovah de leurs parents, et bien sûr c'étaient les Services Sociaux qui s'occupaient de ça, la DDASS allemande, ("on Care" on dit en anglais), ou l'instituteur :
"Ces enfants sont en rupture avec la société et sa mission consiste à les y intégrer", or "En se distinguant des autres par leur comportement, ils apparaissent conditionnés par les idées "sectaires" de leurs parents" "Les parents dont l'éducation était jugée défaillante étaient déchus de leurs droits" (pratique très à la mode de nos jours ...) et en fait les bons allemands soucieux de l'ordre social trouvaient ça très bien. etc, etc

Quand on relit tout ça, quand on compare avec les pratiques typiques de notre époque actuelle, quand on se souvient de l'analyse de Zygmunt Bauman selon laquelle le nazisme est une exacerbation typique de la pensée du monde moderne ça redonne à la problématique du nazisme une actualité certaine, et donne à penser.