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27/12/2023

que deviennent les petits chats quand ils meurent ? voilà LA SEULE question vraiment importante, la plus importante et de loin !

oui, cette question ( et toutes celles similaires) est de loin la plus importante, la plus cruciale la plus poignante, la plus éternelle (la mort c'est éternel, vous avez oublié ?), la plus personnelle, existentielle.

tout le reste ne sont que des amusettes pour bourgeois (même la lutte des classes, même si c'est effectivement le principal facteur de l'histoire humaine, mais, relisez Jean Rostand, justement l'histoire humaine toute entière, et tout ce en quoi des consciences humaines mortelles auront découvert ou cru, n'est que "l'aventure falôte du protoplasma").

Si ne peut plus nourrir qu'une seule préoccupation qu'une question ce sera celle-là, et elle mérite de vous obséder en permanence.

26/12/2023

Leur cimetière est un lieu sans raison

« Leur cimetière est un lieu sans raison » (Paul ELUARD – à Saint-Alban)
Je regrette : Valéry a raison : les vers une fois écrits peuvent être interprétés par chaque lecteur comme il l’entend, le poète n’a plus de droit sur eux, et ne peut imposer sa vision, celle qui l’avait inspiré, le vers vit sa propre vie, et peut prendre plein de sens
Oui tout cimetière des hommes est un lieu sans raison, la Terre, la nature, que fait parler Vigny (dans La maison du Berger, relisez ce texte "incontournable") est un lieu sans raison.


« les inconnus sont morts dans la prison » pas seulement les asiles psychiatriques sont des prisons (et de nos jours de plus en plus la société toute entière ! c’est leur but) la vie, et la nature physique, en est une de prison ; le temps est une prison. La plus dure et fermée de toutes

24/12/2023

Marie devait accoucher

24 décembre 2023

Marie devait accoucher , mais un sniper sioniste l’a abattue d’une balle dans le ventre, Jésus ne naîtra pas à Noël. Il ne sera plus jamais le fils de Dieu qui ressuscitera. Fin de l’histoire.

26/11/2023

la manière dont une civilisation traite les animaux préfigure de la façon dont elle traitera les humains

MONSTRUEUX !!! L’AUSTRALIE VA ÉRADIQUER PLUSIEURS MILLIONS DE CHATS ERRANTS À L’AIDE DE ROBOTS INTELLIGENTS

NDLR : mais quelle horreur !!!! Comment réussissent-ils à faire passer pour un « bien », sous couvert de vouloir « protéger la faune locale », le massacre aussi cruel et inhumain de millions de pauvres chats ? Y-a-t-il une limite à la méchanceté et à la bêtise humaine ?? Et BFM TV qui fait passer ça pour un « bien » « cruel mais nécessaire » !?!?!!! Cruel, sans aucun doute et rien que ça devrait nous interpeller !! Est-ce que, demain, on fera la même chose avec les SDF errants dans nos rues ??? On les abattra avec des drones à intelligence artificielle, peut-être !!?? On trouvera bien un moyen de faire croire qu’ils sont « un danger pour la biodiversité » (ou le climat, ou la santé, ou la sécurité, ou je ne sais quoi d’autre) ! Parce que ne soyons pas naïfs : la façon dont nos « élites décideuses » traitent les animaux trahit simplement la façon dont ils ont projet de nous traiter nous, les « inutiles », les  « non-essentiels » !!

« On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »

Gandhi

« On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas. »

Alphonse de Lamartine

02/11/2023

Lamartine peut-être le plus vrai et le plus profond de nos poètes

il n'est pas assez lu, peut-être décourage-t-il par ses longueurs et sa rhétorique, mais si on prend la peine de lire quelques phrases choisies, et de les méditer, on s'apperçoit soudain à quel point elles sont vraies, et profondes.

par exemple


Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes,
Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes,
Je disais à l'aurore : « En vain tu vas briller ;
La nature trahit nos yeux par ses merveilles,
Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles
Ne sourit que pour nous railler.

« Rien n'est vrai, rien n'est faux; tout est songe et mensonge,
Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge.
Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs.
Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie
Brille à peine un moment à notre âme éblouie,
Qu'il s'éteint et s'allume ailleurs.

« Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde ;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé ;
Et tout flotte et tout tombe, ainsi que la poussière
Que fait en tourbillons dans l'aride carrière
Lever le pied d'un insensé. »


Je disais ; et mes yeux voyaient avec envie
Tout ce qui n'a reçu qu'une insensible vie
Et dont nul rêve au moins n'agite le sommeil ;
Au sillon, au rocher j'attachais ma paupière,
Et ce regard disait : « A la brute, à la pierre,
Au moins que ne suis-je pareil ? »


n'aurait-on pas envie de les apprendre par coeur et se les réciter chaque matin ?

31/10/2023

Je ne pense jamais, je suis bien trop intelligent pour ça

Une des scènes les plus connues, et les plus profondes du théatre français, CALIGULA et HELICON :

 

HÉLICON, d’un bout de la scène à l’autre. — Bonjour, Caïus.

CALIGULA, avec naturel. — Bonjour, Hélicon. Silence.

HÉLICON. — Tu sembles fatigué ?

CALIGULA. — J’ai beaucoup marché.

HÉLICON. — Oui, ton absence a duré longtemps.

Silence.

CALIGULA. — C’était difficile à trouver.

HÉLICON. — Quoi donc ?

CALIGULA. — Ce que je voulais.

HÉLICON. — Et que voulais-tu ?

CALIGULA, toujours naturel. — La lune.

HÉLICON. — Quoi ?

CALIGULA. — Oui, je voulais la lune.

HÉLICON. — Ah ! (Silence. Hélicon se rapproche.) Et pour quoi faire ?

CALIGULA. — Eh bien !… C’est une des choses que je n’ai pas.

HÉLICON. — Bien sûr. Et maintenant, tout est arrangé ?

CALIGULA. — Non, je n’ai pas pu l’avoir.

HÉLICON. — C’est ennuyeux.

CALIGULA. — Oui, c’est pour cela que je suis fatigué. (Un temps.) Hélicon !

HÉLICON. — Oui, Caïus.

CALIGULA. — Tu penses que je suis fou.

HÉLICON. — Tu sais bien que je ne pense jamais. Je suis bien trop intelligent pour ça.

CALIGULA. — Oui. Enfin ! Mais je ne suis pas fou et même je n’ai jamais été aussi raisonnable. Simplement, je me suis senti tout d’un coup un besoin d’impossible. (Un temps.) Les choses, telles qu’elles sont, ne me semblent pas satisfaisantes.

HÉLICON. — C’est une opinion assez répandue.

CALIGULA. — Il est vrai. Mais je ne le savais pas auparavant. Maintenant, je sais. (Toujours naturel.) Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.

HÉLICON. — C’est un raisonnement qui se tient. Mais, en général, on ne peut pas le tenir jusqu’au bout.

CALIGULA, se levant, mais avec la même simplicité. — Tu n’en sais rien. C’est parce qu’on ne le tient jamais jusqu’au bout que rien n’est obtenu. Mais il suffit peut-être de rester logique jusqu’à la fin. (Il regarde Hélicon.) Je sais aussi ce que tu penses. Que d’histoires pour la mort d’une femme ! Non, ce n’est pas cela. Je crois me souvenir, il est vrai, qu’il y a quelques jours, une femme que j’aimais est morte. Mais qu’est-ce que l’amour ? Peu de chose. Cette mort n’est rien, je te le jure ; elle est seulement le signe d’une vérité qui me rend la lune nécessaire. C’est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.

HÉLICON. — Et qu’est-ce donc que cette vérité, Caïus ?

CALIGULA, détourné, sur un ton neutre. — Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.

HÉLICON, après un temps. — Allons, Caïus, c’est une vérité dont on s’arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n’est pas cela qui les empêche de déjeuner.

CALIGULA, avec un éclat soudain. — Alors, c’est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu’on vive dans la vérité ! Et justement, j’ai les moyens de les faire vivre dans la vérité. Car je sais ce qui leur manque, Hélicon. Ils sont privés de la connaissance et il leur manque un professeur qui sache ce dont il parle.

HÉLICON. — Ne t’offense pas, Caïus, de ce que je vais te dire. Mais tu devrais d’abord te reposer.

CALIGULA, s’asseyant et avec douceur. — Cela n’est pas possible, Hélicon, cela ne sera plus jamais possible.

HÉLICON. — Et pourquoi donc ?

CALIGULA. — Si je dors, qui me donnera la lune ?

HÉLICON, après un silence. — Cela est vrai.

Caligula se lève avec un effort visible.

CALIGULA. — Ecoute, Hélicon. J’entends des pas et des bruits de voix. Garde le silence et oublie que tu viens de me voir.

HÉLICON. — J’ai compris.

Caligula se dirige vers la sortie. Il se retourne. 

CALIGULA. — Et s’il te plaît, aide-moi désormais.

HÉLICON. — Je n’ai pas de raison de ne pas le faire, Caïus, mais je sais peu de choses, et peu de choses m’intéressent. En quoi donc puis-je t’aider ?

CALIGULA. — A l’impossible.

HÉLICON. — Je ferai pour le mieux.

15/09/2023

Alphonse Esquiros

j'avais prévu ce billet pour le 15/12/2022 - la "saint Zamenhof" ! - mais comme des espérantistes il n'y en a plus, ou ils sont comme les cathos : ils ne savent même plus lire l'Eo c'est juste un attachement "identitaire" !! de bourgeois crédules et arrogants, je le publie maintenant !

Aŭtoro, maljuste forgesita (kaj tiu fakto pensigas, pensigas pensigas multe ....) de la meza 19a jarcento.

Li parenteze verkis poemojn, interalie tiujn versojn, kiujn mi esperantigas ĉisube :

 

Dio, dankas vin mi, revula pigrulo
Ke min vi irigis el la senekzisto !
Tiuj ne naskitaj ne vidis la stelojn,

 

mi aldonus, tiuj kiuj vidis la stelojn, kaj poste mortis, estas ekzakte kiel tiuj, kiuj ne naskiĝis, neniun memoron ili havas de la steloj, kiujn ili vidis, eĉ de ili mem.

 

en français pour les non-espérantistes et les "espérantistes" qui ne savent pas lire l'Eo !!! (...)

Alphonse Esquiros, un auteur injustement oublié (et voilà un phénomène qui donne à penser, et vachement beaucoup penser .... SI on a une cervelle, et un cœur.) du milieu du XIXè siècle

Il a, soit dit en passant, écrit des poèmes, entre autres ces vers dont je donne ci-dessous une version en Espéranto

faute de retrouver le texte français je retraduit : Moi rêveur paresseux te remercie Dieu/ Toi qui m'a tiré de l'inexistence/ Car ceux qui ne sont pas nés n'ont pas vu les étoiles !

à défaut un autre  : Qu'est-ce que la vie ?

Poète : Alphonse Esquiros (1812-1876)

Recueil : Les hirondelles (1834).

Depuis bientôt vingt ans, je passe sur la route ;
Mes yeux regardent tout et mon oreille écoute ;
Deux rois ont laissé choir leur couronne à grand bruit.
J'ai vu tout pouvoir vain, toute gloire éphémère,
Et la fleur qui bourgeonne à cette plante amère
Ne fait jamais de fruit.

L'Europe a donc quinze ans sué sans prendre haleine
Pour qu'un homme, à la fin, mourût à Sainte-Hélène !
C'est là le dénouement de ce drame profond.
Le peuple maintenant, riant de ce qui tombe,
Nous dit : « Il faut marcher ! » Où va-t-il ? À la tombe.
De tout c'est là le fond.

Soulevez donc le monde avec votre génie ;
Moissonnez, en courant, une gloire infinie ;
Jetez les rois à bas pour monter à leur rang ;
Et vous aurez un jour, si le sort vous seconde,
Pour reposer à l'aise au vaste sein du monde
Un sépulcre plus grand.

Etreinte en son linceul au fond des pyramides,
L'Egypte n'arme plus ses cavaliers numides ;
Que nous reste-t-il donc de ces peuples si hauts
Qui firent tant de bruit en passant sur la terre ?
De vides monuments, dans un lieu solitaire,
Et qui sont des tombeaux !

Le néant est partout ; et la mort elle-même
Sur la bouche des rois est un souffle suprême ;
On s'accoutume à voir ces trépas si soudains ;
C'est le rideau baissé quand la scène est finie,
C'est un de plus tombé dans la mer infinie
Où tombent les humains.

Du sommeil à la mort quel est donc l’intervalle ?
Est-ce un nom différent quand la chose est égale ?
En visitant des morts la paisible cité,
Je dis : Quand Paris dort, au soir de la journée,
Tous se réveilleront, lui dans la matinée,

(eux non...)

(oui autrefois on se réveillait le matin au chant des hirondelles, partout, les hirondelles ont disparues, comme si elles n'avaient jamais existé, qui se souvient d'elles ? pas mêmes elles-mêmes bien sûr, et les enfants qui les entendaient n'auront même pas venus au "monde" (qui n'existe pas non plus, puisque qu'il n'existe que par la conscience qu'en on eu des "êtres" promis au néant éternel.)

 

 

24/08/2023

Roberto Ardigo, Armand Salacrou - il règne sur ce sujet un tabou, j'te dis pas!!

Roberto Ardigo

Roberto Ardigo, philosophe positiviste italien, qui a fini par se suicider :

« par suite du refroidissement progressif de la terre notre monde doit mourir, lui aussi, avec tous les êtres auxquels il donne vie ; et si c’est là le sort extrême de tous les mondes disséminés dans l’univers, à quoi sert donc l’élévation progressive de l’humanité ? à A quoi bon le culte de l’art, du Beau, du Bon ? La fièvre de savoir, de se consacrer à un idéal ? à quoi sert la vie ? A quoi servent tant de douleurs matérielles et morales, souffertes par les êtres auxquels a été accordé, sans qu’ils l’aient demandé, le don sadique de la vie ? »

Quelle immense déception pour une âme élevée telle que celle de Roberto Ardigo (ou celle de Miguel de Unamuno aussi, lisez le ! il est incontournable, et combien ça change des conneries sophistiques égoïstes et nécrophiles qu’on entend de nos jours) ! Il ne pouvait s’empêcher de contempler, épouvanté, l’abîme de la vanité infinie de tout. Il ne pouvait s’empêcher de se révolter en présence de cette ironie tragique du sort. Il valait donc mieux défier fortement la destinée de la seule façon permise à un vivant : se libérer, par le suicide, du supplice moral de contempler, impuissant, la tragédie de l’être, et sa propre prochaine disparition éternelle. Robert Ardigo a été conséquent avec lui-même. Les philosophes qui partagent ses convictions matérialistes, et qui, malgré cela, ne finissent pas comme lui par le suicide, sont heureusement inconséquents.

PEGUY 

" .. sauver de l’Absence éternelle
Les âmes des damnés s’affolant de l’Absence,"

 

On ne lit plus assez SALACROU

« Alors, là nous sommes tous en plein cauchemar depuis l’instant où nous avons compris que nous étions vivants. Vous souvenez-vous, Monsieur Lenoir, de l’instant précis où, tout à coup, petit garçon, vous avez eu cette révélation : « Je suis un vivant, j’aurais pu ne pas exister, et je vais mourir. » Non ? moi, si. Et je me suis évanoui. C’était une charge intolérable sur les épaules de ce petit enfant» (Armand SALACROU, in « L’archipel Lenoir »)

oui, j'ai toujours été ébahi, n'ai jamais compris comment se fait-il qu'il n'y ai pas plein d'enfants qui se suicident à l'age de raison (disons 12 ans)

comment peut-on vivre encore étant adulte, où théoriquement c'est pire, et toutes les autres sujets de douleurs métaphysiques, personnelles, sentimentales, et sociales qui vous tombent dessus ? et quand on est vieux ?

Ben, il y a un détail auquel je n'avais pas encore prêté attention, mais Simone de Beauvoir si !
il y a dans les mémoires de Simone de Beauvoir une remarque très importante et dont je prend maintenant conscience de la justesse, c'est quand elle dit « Quand je me jetais dans le malheur, c'était avec toute la violence de ma jeunesse, de ma santé, et la douleur morale pouvait me ravager avec autant de sauvagerie » etc
eh oui ! C'est comme ça que ça se passe; et aussi comme quand on est enfant on est plus conscient, plus sensible, plus intelligent, plus en contact avec la réalité que les adultes, et ça va constamment en se dégradant quand on devient adulte, puis en vieillissant. Il y a aussi comme une fainéantise de la conscience, et de la douleur qui ravage tout. Et on souffre dans la même mesure qu'on est vivant en fait et qu'on en a la santé ! La santé. Même le désespoir et l'abattement demandent de la santé, quand on est trop engourdi on ne sait même plus être désespéré, que dis-je même plus être abattu.

n'empêche que
c'est effarant à quel point comme disait Camus les gens font "comme s'ils ne savaient pas". Il règne sur ce sujet un tabou, j'te dis pas !!

13/08/2023

le cas de Tafida Raqeeb pose des questions fondamentales sur notre civilisation !

En fait on en arrive dans nos sociétés à des aberrations orwelliennes où les mots se mettent à dire le contraire de ce qu'ils semblent dire !

Et à instaurer le plus immonde cruel et impavide des totalitarisme (ça rappelle l'idéologie des nazis, eux aussi étaient des scientifiques bien-pensants, il ne faut pas l'oublier !! quand on relit leur littérature, on voit à quel point ils étaient persuadés de représenter la rationalité le Droit pet la Civilisation !

Article de fond en italien ! bonne occasion pour apprendre l'italien si vous  ne le savez  pas encore !

https://www.culturacattolica.it/attualit%C3%A0/in-rilievo...

"L’ospedale ha fortemente insistito sul fatto che la legge italiana non tutela i bimbi poiché sarebbero sottoposti ai desideri dei genitori e dunque i loro diritti umani non sarebbero tutelati. Sarebbero costretti a continuare a vivere ... quindi non si può dire che in Italia i loro interessi siano protetti...

Si, questa è la incredibile tesi sostenuta. In realtà tale tesi è al limite dell’incidente diplomatico. L’Italia è un paese UE e vi è (quanto meno !!) la presunzione che i diritti di tutti, compresi quelli dei bambini, siano pienamente tutelati. Tanto più se sottoposti alle cure e trattamenti di un ospedale (il Gaslini) tra i più accreditati e importanti a livello internazionale. Chiaramente potremmo scrivere fiumi d’inchiostro su questa tesi difensiva così estrema da sembrare inverosimile. Ma è chiaro che siamo di fronte ad un vero e proprio scontro tra culture opposte. Proprio alla deriva l’una dall’altra ... Si tratta di una filosofia ed etica diversa tra Inghilterra e Italia. Due visioni diverse del valore della vita. Totalmente diverse. In ballo non c’è solo Tafida e la sua S qui sont derrière amiglia. In ballo c’è la concezione della vita in Italia. E la concezione della vita in Inghilterra. Non solo lo stretto della manica, ma anni luce sembrano dividerci oggi dall’Inghilterra. Attendiamo ora gli sviluppi della nuova fase processuale che sarà avviata domani.
Non c’è proprio niente da fare, questo mondo pare non amare proprio né la vita né la libertà di coscienza, così che dà sempre più ragione a quanto Marcuse, il critico della società industriale avanzata, da tempo aveva scritto: «Una confortevole, levigata, ragionevole, democratica non-libertà prevale nella civiltà industriale avanzata, segno di progresso tecnico. In verità, che cosa potrebbe essere più razionale della soppressione dell’individualità […]? I diritti e le libertà che furono fattori d’importanza vitale alle origini e nelle prime fasi della società […] vanno perdendo il contenuto e il fondamento logico tradizionali. Le libertà di pensiero, di parola e di coscienza erano idee essenzialmente critiche, al pari della libera iniziativa che servivano a promuovere e a proteggere […]. Una volta istituzionalizzati, questi diritti e libertà condivisero il fato della società di cui erano divenuti parte integrante. La realizzazione elimina le premesse».
Avete letto di Tafida Raqeeb, la bimba inglese di origine mussulmana che la democratica Inghilterra vuole uccidere, nel suo «best interest», miglior interesse, come ha già ucciso Charlie Gard, Alfie Evans, Isaiah Haastrup, e come i cugini francesi hanno fatto con Vincent Lambert? E le motivazioni con cui si è negato il diritto della famiglia a portare in Italia a curarsi la piccola? Ecco come Filippo Martini, segretario dei Giuristi per la Vita, racconta: «E’ terminata oggi la Causa amministrativa. Domani inizierà la vertenza avanti alla “Family Division”. La vertenza è durata 3 giorni. Tre estenuanti giorni fatti solo di argomentazioni e tesi difensive espresse da parte dei legali. E’ una vertenza questa che non consta di precedenti (qui si discute sul diritto di spostamento in ambito europeo di un malato necessitante di cure. Il diritto cioè a fruire delle cure e dei servizi ospedalieri in ogni paese d’Europa     ). Diverso dalle tematiche che saranno discusse avanti alla Family Division a partire da domani. La vittoria della causa sarà comunque molto difficile in quanto l’intera vertenza è estremamente delicata e complessa e sarà impossibile prevenire o azzardare ipotesi sulla decisione del giudice. L’ospedale ha fortemente insistito sul fatto che la legge italiana non tutela i bimbi poiché sarebbero sottoposti ai desideri dei genitori e dunque i loro diritti umani non sarebbero tutelati. Sarebbero costretti a continuare a vivere ... quindi non si può dire che in Italia i loro interessi siano protetti...»
Avete letto bene: «la legge italiana non tutela i bimbi poiché sarebbero sottoposti ai desideri dei genitori e dunque i loro diritti umani non sarebbero tutelati», ove la tutela dei diritti di quella bimba consisterebbe nel farla morire. Se non reagiamo, con un sussulto di dignità, credo che sarà la fine della nostra civiltà a misura d’uomo, resa possibile dalla storia millenaria del cristianesimo. Non sappiamo che farcene di una «confortevole, levigata, ragionevole, democratica non-libertà» che non sa amare e difendere la vita, ogni vita umana.»

Hein ?!quand je vous avais parlé dans un de          mes      billets       de la "Secte      des     Adorateurs       de     la     Mort" qui est    actuellement    au    pouvoir    partout    dans les   instances officielles   et toutes   celles   qui ont    le pouvoir    ! 

De nos jours l'amour de proches est considéré comme une violation  des droits de l'homme de l'individu, mais la dictature arbitraire et impavide de l'etat non ! Or le pouvoir de l'Etat c'est celui du grand capital (ressouvenez-vous des vrais raisons de l'obligation vaccinale des 11 vaccins, les profits de Big Pharma !  etc sur le cancer, la procréation humaine, (j'ai publié un article là-dessus) etc. Quand je vous disais que le totalitarisme capitaliste, - - qui est maintenant au pouvoir si ! vous ne vous  - ---en rendez pueut-êt -re pas compte, et bien voilà une bonne occasion de vous en rendre compte !!   -  - - est pire que tous ceux qui l'ont précédé.

Il y a des questions de fond qui sont posées, et un fossé entre les Etats civilisés, qui respectent encore les rapports humains, et ceux qui prétendent l'être mais ne le sont plus qui instaurent le TOTALITARISME ABSOLU  de l'Etat, c'est à dire de ses APPARATCHIKS (le médecin-chef de  et des Reims par exemple, surtout quand il ne se trouve pas d'infirmière assez héroiques pour désobéir,S

et des INTERETSCAPITALISTEs       Qui sont derrière !

(sans parler de l'hypocrisie de cette "Union européenne" qui prétend se baser sur la libre cisculation des capitaux (oui ! surtout ! ça c'est sacré !...) et des personnes et qui l'INTERDIT de manière arbitraire et totalitaire. Du temps des Etats-nations on était plus libres de se déplacer que dans ce monde où il faut demander la permission aux MAITRES  pour executer le moindre des actess censées être des droits de lhomme et du citoyen !)

infos de mars 2022 : Janvier 2020 Tafida Raqeeb - the brain-damaged five-year-old written off by NHS doctors - was yesterday deemed well enough to move out of intensive care in hospital in Italy.

Her parents hailed the ‘big step’ and revealed their daughter is now able to breathe on her own.

Defying her NHS prognosis, she has been moved to her own room in a rehabilitation unit and her delighted mother Shelina Begum told the Mail: ‘Her recovery starts today.’ 

Three months ago, Tafida’s life hung in the balance as British doctors asked the High Court to sanction her life-support being switched off, saying she had no hope of recovery and it would be kinder to let her die.

Yesterday, doctors in the Italian port city announced Tafida had made enough progress to be moved from intensive care to a private room in the rehabilitation unit.

Miss Begum said: ‘It shows that the medical opinion that was placed before the court in the UK is being proved wrong - by Tafida herself.’ 

Tafida Raqeeb: Mum hopes brain-damaged girl will return home 22 March 2022

The mother of a severely disabled girl who took her child to Italy for treatment hopes her daughter will be able to return to London.

Tafida Raqeeb was aged five when she was put on life support in early 2019 following a traumatic brain injury.

She travelled to Genoa in October that year after her parents won a landmark High Court legal ruling to take her abroad for treatment.

Shelina Begum told BBC London her daughter is "doing very well". "Tafida will return. This is her home and this is my home," she said.

"She continues to fight and we see new changes every day. She is stable and we are seeing her emerging. (que croire?)

"The treatments have been beyond belief. We have sacrificed everything, des pauvres auraient été tués par les autorités britanniques, kaj FINO, I am here in Italy with Tafida while my son is back in the UK.

"It has been extremely challenging and beyond belief [for our family]."

Shelina Begum is fundraising for a £25m brain injury rehabilitation centre for children who are not offered NHS treatment

Tafida, now aged seven, is being treated at Genoa's Gaslini Hospital, having previously been at the Royal London Hospital in Whitechapel, east London.

In October 2019, NHS bosses had asked a judge to rule that ending Tafida's life-support was in her best interests.

Her mother, solicitor Miss Begum, and father, construction consultant Mohammed Raqeeb, said doctors in Italy would continue to treat their daughter until she was diagnosed as brain dead.

In the end, judge Mr Justice MacDonald sided with Tafida's family, granting her a chance by rejecting the NHS's challenge.

Two-and-a-half years since the ruling, Miss Begum said she harbours no anger about the case.

"The clinicians need to use Tafida's case as an example before making another best interest application to the court," Miss Begum said.

"If I go back to 2019, it is a very painful moment. I did beg those clinicians to please listen to what the Italians are saying and let Tafida go, but they refused.

"The child they said would die in two weeks is still alive.

"I have let go, my anger has gone, but she is living proof that they were wrong and she was right."

Media caption,

Speaking in October 2019, Tafida's mother Shelina Begum said the case had been "exhausting and traumatic"

Her parents have created the Tafida Raqeeb Foundation and on Tuesday the charity officially launched a campaign to build a medical centre in the UK for treating brain-damaged children.

The charity aims to set up a "bespoke 20-bed Neurorehabilitation Centre for children" which would offer a range of therapies.

"I have actually become the first point of contact whenever there is a challenge within any hospital," Miss Begum said.

"That's when I thought something needs to happen - a centre to be opened to provide this treatment which is not available."


si Vencent Lambert avait été autorisé à être soigné dans un établissement spécialisé en Italie, il serait aujourd'hui vivant (et peut être revenu à la normale)

 

12/08/2023

GILBERT GANNE

trois citations - oh combien vraies ! -  de Gilbert Ganne :

« Dans une société étouffante, où l'homme est de plus en plus surveillé par toutes sortes de polices, étiqueté, numéroté, catalogué, le chat possède, d'une manière inaliénable, le bien qui est aujourd'hui le plus menacé: l'individualité, c'est à dire la liberté. »

Ganne (Gilbert)

LIBERTE

« L'homme est souvent un vrai sentimental, la femme est toujours une réaliste, bien qu'elle se grise de mots creux »

Ganne (Gilbert)

FEMMES

« Le mépris indécent qu'affiche la nature à l'égard de l'individu »
(oui, on s'en ressouviens quand un chaton meurt les pattes broyées par votre volet roulant)

Ganne (Gilbert)

COSMOS

 

lu au détour d'un article sur la politique de l'OTAN en Ukraine, un paragraphe qui nous rappelle à la réalité, c à d que ceux qui qui n'ont "pas vécu" et celui qui a survécu sont aussi morts les uns que les autres, donc c'est exactement comme si ils n'étaient pas nés, ce qui relativise bien des choses

par Batiushka

"Mon père a combattu les nazis (c'était un russe). En 1942, il a perdu ses deux meilleurs amis à cause d’un de leurs obus. Pour une raison mystérieuse, l’obus les a tués, mais ne l’a que blessé, même s’il a dû passer six semaines à l’hôpital. Soixante ans plus tard, alors qu’il se mourait de vieillesse, il se souvenait, les larmes aux yeux, de ses amis disparus, des hommes qui n’avaient pas vécu, tués alors qu’ils n’avaient qu’une vingtaine d’années."