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11/06/2018

la femme des sables de Kobo Abé

les aides-soignantes et personnel de service du « home pour personnes agées » (mouroir) de Saméon, et les pensionnaires qui y étaient, vivent tout à fait comme les personnages de « La femme des sables » de Kobo Abé.

27/05/2018

un vrai visage, le seul, est celui que l'on a tant regardé et tant caressé qu'on connait ses plis par coeur

 

 maman ! ......

15/05/2018

un des plus beaux poèmes de la langue anglaise !

 Four Feet Kipling.jpg

Rudyard Kipling :

I have done mostly what most men do,
And pushed it out of my mind;
But I can't forget, if I wanted to,
Four-Feet trotting behind.

Day after day, the whole day through --
Wherever my road inclined --
Four-feet said, "I am coming with you!"
And trotted along behind.

Now I must go by some other round, --
Which I shall never find --
Somewhere that does not carry the sound
Of Four-Feet trotting behind.

02/05/2018

face à tous ces mensonges le refuge du rire

- partout sous les étoiles, face à l'univers, (comme les fumeurs... eux aussi ...)


 

et un moment historique :

 et Jacky, l'anarchiste qui a compris, et qui sait analyser.

Si ça c'est pas d'l'émancipation, putain !

et Dieudo celui qui prend tout à la dérision, pour la première fois au bord de larmes
"surpris par la beauté des gens" oui c'est tout à fait ça.

"J'ai essayé de comprendre de quoi il s'agissait" oui, voilà ! elle a le mot de la fin ! une fois qu'on a compris de quoi il s'agit, on comprend aussi la valeur de ce mouvement historique.

28/04/2018

Internet puissance de résistance, de scepticisme, de démocratie - révolution dont on commence seulement à voir les effets, tsunami qui finira par renverser le vieux monde des menteurs qui nous exploitent !

Avant l’ère d’INTERNET, il était très difficile d’échapper au formatage de la connaissance du fait de la quasi omnipotence des médias dominants. 

Puis il y a eu internet, là, ce fut un choc,  la découverte de l’ampleur de la catastrophe et du mensonge régnant.

Une chose est certaine, une fois passé de l’autre côté, il n’y a pas de retour possible, c’est pour cela que la panique est générale : ceux qui en sont sortis, ne reviennent jamais à la propagande du système, le problème est que ce n’est donné qu’à une petite minorité, il faut d’abord le vouloir, ensuite il faut le croire, mais avant tout il faut avoir beaucoup de temps pour lire et rechercher, et posséder déjà un esprit critique, (une denrée en voie d’extinction) ce qui sera de plus en plus retiré à la jeunesse, formaté dès le berceau et totalement esclave des technologies récréatives, réseaux sociaux et autres titytaintment.

Je ne suis pas optimiste, vous le constatez, d’autant qu’il est quasi impossible d’alerter ses congénères sans passer pour une demeurée bonne à enfermer, la plupart de mes compatriotes ayant le nez dans le guidon et comme seule perspective l’enrichissement et la consommation, j’avoue y avoir renoncé.
Le seul espoir est que malgré tout, grandisse le flux des informés jusqu’au basculement, mais vu le verrou majeur qui s’annonce pour s’y opposer, j’ai bien peur

La Démocratie mondiale est inéluctable

découvert le 5 mai sur Agoravox, un article très important, car il parle d'un phénomène très important, qui est en train de se dérouler sous nos yeux (il y en a déjà eu des effets le résultat au référendum de 2005, le boycott par résistance passive au vaccin H1N1 en 2009, Asselineau, la résistance au Linky, Dieudonné - qui a théorisé lui aussi très bien ça à plusieurs reprises), la puissance d'Internet sur la démocratie, le scepticisme face à la propagande et aux scandales et aux False Flags, les mouvements de résistance, la capacité de réflexion et la culture des gens, l'autonomie et la création de réseaux à côté du système, l'antidote à la solitarisation des gens par la société actuelle (par exemple que ferait mon pauvre vieux correspondant espérantiste allemand, s'il n'avait pas ses 20 correspondants dans le monde entier !).
Le pape paraît-il, dixit Dieudonné, a qualifié internet de   "don de Dieu".
"mais qui croit encore ces gens ?" eh oui !
grâce à Internet
ou Dieudonné : "avec la touche REPLAY ils ne vont plus pouvoir se foutre de notre gueule comme avant" eh oui !
grâce à Internet

"Nous vivons une époque clé de notre Histoire. Internet, qui est, selon moi, notre plus grande révolution intellectuelle, permet l'interconnexion en temps réel, la diffusion et la disponibilité immédiate des savoirs et l'explosion des interactions entre les individus. Il ouvre donc tout un champ de perception, comme une nouvelle habileté de l'Humanité, un nouveau sens collectif. Et étant donné que la situation est catastrophique sur bien des plans, et que les médias de masse, pour bien des raisons, échouent magistralement dans leur rôle de 4ème Pouvoir, cela pousse les peuples à se "réinformer". C'est à dire à utiliser l'outil providentiel qu'est Internet pour échanger les points de vue, débattre, essayer de comprendre la situation actuelle et trouver des solutions. En fait, Internet, couplé à un monde de merde, c'est la plus grande fabrique à citoyens de l'Histoire...

comme dit Eric Fiorile le "c'est vrai puisqu'ils l'ont dit à la télévision" commence à être remplacé par" on l'a dit à la télévision, mais il vaux mieux aller vérifier sur internet"  http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  

Et ce constat me semble évident à faire : regardez comment nos opinions ont évolué ces dernières années. Je pense que le basculement idéologique a vraiment été enclenché par les révélations de Snowden. C'était certes un secret de Polichinelle, mais pas n'importe quel secret non-plus, et c'est à partir de là, je crois, que les masses ont pu commencer à envisager que l'Empire, pour reprendre cette terminologie polémique, est prêt à tout pour accroitre son pouvoir et contrôler les peuples.

Aussi, ces dernières années, nous avons pu assister à une forte accélération des dérives de nos pouvoirs. Dérives qui avaient été anticipées par bien des gens, allant de certains auteurs SF dotés d'une clairvoyance certaine, à de nombreux intellectuels et citoyens qui ont tenté de nous mettre en garde sur les dangers de la direction qu'on a prise. Utilisation éhontée du 49.3, Orwellisation de nos médias (le Décodex et la réaction des journalistes mainstream qui, au lieu d'exprimer leur indignation, au risque de perdre leur job, saluent l'initiative et jouent le jeu)... Il y a, à vrai dire, tellement de dérives et de masques qui tombent qu'il est inutile de développer davantage l'idée dans cet article : des milliers d'autres le font en continu depuis des années.

Il y a donc un gigantesque mouvement qui s'opère, une révolution de fond dont l'inertie est plus forte que tout. Les peuples deviennent petit à petit des Citoyens, car ils sont dégoûtés de la tournure des évènements, cherchent à comprendre la situation et à s'investir pour défendre les causes qu'ils croient légitimes. Tout ça, en réaction face à la peur d'un lendemain dystopique. Alors, bien sûr, nous sommes plus divisés que jamais. Mais nous sommes aussi sur le point de comprendre pleinement que ces divisions ne sont pas le fruit du hasard.

En effet, les personnes au pouvoir ont de tous temps cherché à sécuriser leurs places, et pour cela, il faut... diviser pour mieux régner. Y a pas de secret, c'est vieux comme le monde. Le pire, c'est qu'on le sait tous, mais jusqu'à présent, on a continué de se prendre au jeu. A mon avis, c'est parce que nous sommes dans une Société du spectacle qui nous endoctrine notamment dans le culte de l'égo, et donc qu'on se sent exister en défendant nos opinions corps et âme. Et sans forcément prendre le temps d'écouter les autres, en particulier ceux qui pensent différemment.

De plus, on continue de tomber dans le piège sournois des médias dominants : ils mettent en avant les tranches de populations qui confortent l'idéologie qu'ils veulent propager, ils utilisent des sondages facilement orientables (merci le paradoxe de Simpson) qui visent à nous manipuler via le biais de confirmation. Alors bien sûr, en voyant tout ça, et en constatant que partout, en particulier sur Internet, les opinions partent dans tous les sens et que personne ne s'accorde, on a tendance à croire que "les gens sont des moutons". Mais si c'était vraiment le cas, il n'y aurait pas toute cette indignation populaire, pas d'abstention massive aux élections, pas autant de débats passionnés, etc... Alors certes, on continue de tomber dans certaines manipulations spécifiques, mais l'essentiel est là : les moutons en ont marre, ils s'informent (Salut Benji !). Le peuple Français sort petit à petit de sa torpeur, de sa condition de "peuple de veaux". De plus, malgré l'apparent acharnement des élites à vouloir instaurer le règne de l'Idiocratie, de plus en plus de personnes développent une critique forte et intelligente de nos dérives sociétales. Il y a ceux qui s'offusquent et ne comprennent pas le message, et il y a les autres, qui semblent bien plus nombreux et c'est rassurant. Et il y a Google, Facebook, etc. qui censurent. Ce qui conforte la dérive orwellienne de nos médias, y compris de ceux du net.

Il nous suffit maintenant d'un déclic pour l'union. Je pense qu'on peut faire de nombreuses analogies entre l'Humanité et l'Individu. Parfois, les personnes profitent d'un déclic pour évoluer radicalement, alors pourquoi il n'en serait pas de même pour l'Humanité ? La Théorie du 100ème Singe, par exemple, qu'elle soit scientifiquement valide ou pas, me semble très pertinente. Ou encore, c'est un peu comme si nous étions tous des flocons de neige qui, par des conditions météo particulières, s'agglutinent en formant une grosse corniche qui surplombe toujours plus le vide, jusqu'au jour où le flocon fatidique (le "100ème Singe"), vient se poser puis fait basculer cet ensemble, et provoque une avalanche. Nous sommes donc, je le ressens, et je ne suis clairement pas le seul, sur le point d'accueillir ce flocon fatidique...

L'avalanche, le déclic de l'Humanité, ça peut être le candidat surprise François Asselineau, qui, porté par ses militants de l'UPR, qui y ont cru depuis longtemps, va enfin voir les portes des grands médias s'ouvrir à lui. Il va enfin pouvoir débattre avec les autres candidats "mainstream", ce qu'il réclame depuis des années. Un grand nombre de Français va enfin le découvrir, et ils seront frappés par son intelligence, sa culture, sa bienveillance, son intégrité sans équivalant dans le paysage politique français, et surtout son désir ardent de rétablir la Démocratie (ou plutôt de l'établir ? Enfin, ce n'est pas le sujet). Ce sera la preuve concrète que notre Salut vient d'Internet, et ça rendra officiellement obsolète une bonne partie de la caste politico-médiatique actuelle.

Il va, au long de ses débats et temps de parole, redonner espoir aux Français, en leur montrant un nouveau visage de la politique, à mille lieues des scandales et des débats superficiels où la rhétorique et la calomnie règnent. Il va convaincre le peuple que la première chose à faire est de sortir de l'UE, en expliquant ce qu'elle est. Ca fait 10 ans qu'il y travaille, à travers ses nombreuses vidéos et conférences, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça porte ses fruits, puisque ses thématiques sont de plus en plus reprises par les autres candidats, et que l'UE semble vouée à disparaitre très prochainement. Alors autant que ce soit la France qui lui assène le coup de grâce avec un Frexit en bonne et due forme, en l'activant donc directement grâce au fameux Article 50 du traité sur l'Union Européenne, le seul moyen légal de sortir de ce bourbier.

Bien entendu, ses adversaires, ses contradicteurs ainsi que les journalistes totalement soumis au Système vont continuer à nous rabâcher que la sortie de l'UE, c'est le fascisme, l'isolationnisme, le retour au Moyen-Age, les heures les plus sombres, etc. Mais franchement, qui croit encore en ces gens ? Ils ont passé ces dernières années à se discréditer en continu, à provoquer l'indignation globale par leur mépris du peuple, et à appuyer les politiques intolérables de nos dirigeants ? Mais que fout encore BHL dans nos médias, sérieux ? Peut-être que si ces gens-là n'avaient pas porté à bras-le-corps cette idéologie atlantiste, ce nouvel ordre mondial de merde, le peuple Français aurait manifesté en masse son refus à ces "guerres humanitaires", et on aurait peut-être pu éviter des centaines de milliers de morts dans ces pays, et les quelque 250 dans le nôtre via le terrorisme. Au lieu de ça, on a continué à se diviser comme des cons sur des questions superficielles. Il y a eu une énorme ingénierie sociale, une machine jouant sur tous les tableaux, pour provoquer notre consentement à toutes ces horreurs. Internet nous permet de comprendre ce genre de manipulations. Alors à force de prendre les Français pour des cons, ils se rebiffent, et on va pouvoir le constater lors de ces prochaines semaines.

22/04/2018

encore un Dieudonné ministre de la culture ! ça serait pas mal !

le grand moraliste de notre époque, et en plus il fait rigoler et nous montre une "sortie de secours".

Et il est bardé d'avocats et de preuves, ce qui ne gâte rien, face à une telle bande de connards sans scrupules aucun !!!


                     

17/04/2018

plej bela, kaj fundamenta rakonto

Valeur fondamentale

MIRCEA ELIADE, l’une des nombreux écrivains roumains ou d’origine roumaine à avoir écrit en français (avec Ronsard - oui ! Ronsard était issu d’une famille de soldat venu de roumanie annobli sous Charles V ils ont francisé leur nom en Ronsard et se sont fixés en Touraine !  - Anna de Noaïlles, Ionesco, Cioran), Mircea Eliade né en 1907 (et mort…) raconte dans son autobiographie ce moment inoubliable, fondamental, si beau, et tragique:


El membiografio de la rumandevena fama fakisto pri historio de religioj Mircea ELIADE:

Mi pensas, ke mi estis kvar- aŭ kvin-jara, kaj mi estis alkroĉita al la mano de la avo dum ni piediris laŭ la  Granda Strato iun vesperon, kiam mi rimarkis inter la pantalonoj kaj roboj preterpasantaj nin knabineton ĉirkaŭ miaaĝan, ankaŭ ŝi tenantan la manon de sia avo. Ni profunde gapis reciproke en la okulojn de la alia, kaj post kiam ŝi preterpasis, mi turniĝis por rerigardi ŝin, kaj rimarkis ke ankaŭ si haltis kaj turnis la kapon ; Dum pluraj sekundoj ni fiksrigardis unu la alian ĝis niaj avoj tiris nin laŭ la strato. Mi ne scias kio okazis al mi ; mi nur sentis, ke okazis io eksterdinara kaj decidiga; Fakte tiun saman vesperon mi malkovris ke sufiĉis al mi bildigi la vidindaĵon sur la Granda Strato por igi min gliti en staton de feliĉego ĝis tiam nekonita, kaj kiun mi povis plilongigi senfine. Dum la sekvintaj monatoj, mi revokis tiun bildon minmume kelkfoje tage, precipe antaŭ endormiĝi. Mi sentis la tutan korpon rigidigi, kaj tuj poste la aĵoj ĉirkaŭ mi malaperis. Mi restis ŝvebi, kvazaŭ en nenatura sopiro plilongigita senfine. Dum jaroj la bildo de la knabino sur la Granda Strato estis speco de sekreta talismano por mi, ĉar ĝi permesis al mi rifuĝi tuje en tiun fragmenton de nekomparebla tempo. Neniam mi forgesis la vizaĝon de tiu knabino: ŝi havis la plej grandajn okulojn kiujn mi vidis, nigrajn, kun enormaj pupiloj. Ŝia vizaĝo estis palbruna kaj aspektis eĉ pli tia pro la nigraj bukloj falantaj gis ŝiaj ŝultroj. Ŝi estis vestita lau la tiutempa infan-modo : malhelblua bluzo kajruĝa jupo. Dum multaj jaroj poste mi estis surprizita ĉiufoje kiam mi hazarde vidis iun surporti tiujn du kolorojn.
En tiu jaro – 1911 aŭ 1912 – mi pensa, ke mi restis en Tecuci dum tuta monato. Mi serĉis tiun knabinon sur ĉiu strato laŭ kiu mi iris kun la avo, sed vane. Mi neniam revidis ŝin.

 


maintenant, et cet instant, et la petite fille, et le petit garçon devenu intellectuel vieux et célèbre, sont morts et disparus à jamais dans "le néant vaste et noir" ......

16/04/2018

quand un singe découvre la mort

Dans son livre "Noâra mon amour" www.ipernity.com/blog/r.platteau/126267 Elian-J Finbert nous raconte comme sa guenon Noâra découvrit la mort :
"J’observais un jour Noâra qui venait d’apercevoir un pigeon mort, étendu sur l’une des marches du perron. Elle s’en approcha et le considéra avec curiosité et anxiété, à la fois attirée et repoussée. Cependant s’étant graduellement familiarisée avec la présence de l’oiseau, elle y revint et tout en évitant de toucher ses plumes, étendit sa main et effleura son bec. Puis quelques instants plus tard, résolument, elle le souleva mais le rejeta aussitôt, prise de peur. Soudain elle se pencha sur la cadavre, le front plissé, tout comme lorsqu’elle suivait attentivement ce que je faisais et, sans doute, ayant enfin pris conscience qu’il ne bougeait pas, elle le ramassa et le tint presque contre ses yeux pour mieux l’examiner et passa minutieusement en revue les plumes, les pattes, la queue, le petit crâne, tout en le serrant entre ses deux mains, son visage traversé par des mimiques à la fois graves et cocasses. Et puis, dans une sorte de tremblement de tout son corps, elle le lança soudain loin d’elle et, grimpant sur un arbre, elle s’y posta. De là-haut, elle se pencha sur lui en poussant de petits cris d’effroi. Elle venait de prendre conscience de la mort, elle en avait saisi la notion et en avait ressenti l’horreur…."
(ch. 21 pages 257-258)

11/04/2018

les dérives de la société actuelle


 

02/04/2018

une société ne renonce pas sans conséquences à l'interdit de donner la mort, quand plus rien n'est sacré quand l'égoïsme se cache sous les faux semblants gare aux dérives !

Relisez l'importance du livre de Binder et Hoche paru en ALLEMAGNEen 1922 .... et intitulé "de la libéralisation (sic) du droit de mettre fin à une vie qui ne mérite pas d'être vécue (resic)"
bon, l'histoire vous connaissez, non ?

Et maintenant lisez ce qui se passe maintenant en Belgique (Belgique flamande surtout je pense !)

http://reinformation.tv/euthanasie-involontaire-medecins-...

 

 

W a écrit le 30-01-2011

Aujourd'hui, on ne supporte plus aucune contrainte, surtout pas la misère,ni le handicap,ni la laideur ou tout au moins ce que l'on croit être la laideur. Pourtant, si on prenait le temps de regarder l'autre dans son coeur, nous y verrions peut-être toute la vraie beauté. Et surtout que l'on arrête de dire que l'euthanasie est là pour arrêter les souffrances du pauvre malade et acceptons au moins LA VERITE qui est que notre egoïsme nous donne envie de ne plus regarder ce pauvre malade qui souffre, la laideur de ses douleurs qui nous gênent NOUS et nous seuls. Que sait-on de la personne qui souffre? Pourquoi dit-on qu'il vaut mieux pour elle ne pas souffrir? Qui sommes-nous pour décider de l'avenir des autres et même du nôtre? Bravo à vous tous! Vous êtes admirables. Battons-nous justement POUR LA DIGNITE . Souffrir n'a jamais été indigne que je sache; en ce qui me concerne , je trouve que la souffrance, au contraire, révèle toute la dignité d'un être humain. Quelle belle leçon au contraire et quelle admiration pour toute souffrance supportée, quelle qu'elle soit.

d a écrit le 27-01-2011

Qui sommes nous pour prendre la vie de quelqu'un ???????

ils sont nos parents nos enfants nos amis....nous les avons aimés, ils nous ont aimés. Que savons nous réellement de se qu'ils pensent et veulent ?

ils ont le droit de vivre à nous de leur garantir la dignité et de leur porter l'amour nécessaire et des miracles s'opèrent...un sourire, une pression de mains....

l'humain devient de plus en plus égoïste et ne pense qu'à son bien être et son plaisir, il ne veut pas voir les difficultés, encore moins les assumer et préfère les éliminer en tuant sous prétexte que c'est trop dur de voir la souffrance , il se donne plein de soit-disant bonnes raisons.

 

Une société ne rompt pas avec l’interdit de donner la mort sans conséquences. Cet interdit fondamental, commun à toutes les civilisations, à toutes les cultures, ne peut faire l’objet d’aménagements sans repousser, mécaniquement, plus loin les limites de la transgression.

Aucun Homme n’est jamais indigne. Face à certaines fins de vie, il faut peut-être parfois s’en convaincre mais un principe n’est jamais facile à tenir. Toute action sur la fin de vie devrait être fondée sur ce principe et non sur cette concession scandaleuse et littéralement délétère que ferait la société en admettant que certaines vies seraient indignes au point que seule la mort viendrait les rétablir dans la dignité. On admire Mère Teresa : elle soignait les lépreux, elle ne les achevait pas.

On n’assure pas la dignité d’un Homme en lui donnant la mort. On doit garantir la dignité dans la vie et non par la mort. Au prétendu droit de "mourir dans la dignité", il faut opposer le droit de vivre dans la dignité. Il n’y a pas d’autre choix concevable que d’être aux côtés de ceux qui se battent chaque jour pour assurer la dignité d’une personne mourante, plutôt que de ceux qui, de loin, préconisent l’injection.

L’euthanasie est une démission collective. Elle est l’ultime option d’une société qui a abandonné l’ambition d’être une société, une communauté qui prend soin des siens, une société qui a abandonné l’ambition d’assurer la dignité de ses mourants. Par l’euthanasie, elle tend à effacer, à supprimer, le problème, elle ne le traite pas.

L’euthanasie est le choix d’une société matérialiste, égoïste et individualiste, qui n’accepte pas la faiblesse, la fragilité. Elle cultive la jeunesse, la beauté, la fête, le corps. Le handicap lui fait horreur : il est éliminé ou éloigné. La mort terrifie ? Elle est cachée, elle est hâtée.