14/01/2020
toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.
la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)
Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.
(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)
Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"
C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.
Quelques remarques :
1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.
2° c'est un bel idéal mais ... hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).
3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.
(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)
01/01/2020
maison rue de la Croix de Grès
Je ne comprends pas pourquoi l'Espéranto, et l'anglais, et l'allemand, ont créé un mot spécial pour désigner un foyer, un « home », un chez-soi. D'en faire comme ça un mot, et même un concept, ça donne l'illusion que ça existe, que c'est une réalité.
Mais c'est une illusion, ce n'est pas une réalité, ça n'existe pas, ça n'a aucune substance, aucune réalité, aucune existence, ce n'est en réalité qu'une précaire salle d'attente de morgue et de disparition totale.
31/12/2019
Théophile Gautier avait compris
Cessez donc, cessez donc, ô vous, les jeunes mères
Berçant vos fils aux bras des riantes chimères,
De leur rêver un sort ;
Filez-leur un suaire avec le lin des langes.
Vos fils, fussent-ils purs et beaux comme les anges,
Sont condamnés à mort !
La comédie de la mort - 1838
30/12/2019
maman
Ŝajnas ke ŝi min rigardas
kun tre mistera mieno,
ofertante per la vido
lokon ĉe l'vasta ĉielo
Sed la ĉielo distancas,
ĉar mi loĝas en la tero
kie regas la malĝojo
kaj eterniĝas la tempo.
Ŝajnas ke ŝi min konsolas
per ĉielaj karesoj
dum sekigas miajn larmojn
la brizo de milda vento.
Mi feliĉas dum la dormo
kaj ripozo de la menso,
kun flugiloj fantaziaj
traflugante l'universon.
Ŝajnas ke ŝi min rigardas,
kaj atendas kun sereno
nian renkonton ĉielan,
tiel estas mia sento.
Arquillos junio 2017
28/12/2019
les allemands
Dans un de ses romans "Un temps pour vivre, un temps pour mourir" le romancier allemand Erich-Maria Remarque, décrit son héro, soldat revenu en permission dans sa ville bombardée, (dont le modèle était Osnabrück semble-t-il) ça se passe en 1943, la maison de ses parents détruite, ne sachant ce qu'ils sont devenus, s'ils sont morts ou vivants, trouve à la porte du centre d'urgence pour les réfugiés des billets épinglés là par des gens demandant des informations sur leurs proches disparus. Il pense donc faire pareil; et comme il n'a pas de punaises sur lui, il remarque un des billets (écrit par une autre personne dont la maison n'est elle aussi plus que ruines et les proches peut-être morts à tout jamais...) tenu par quatre punaises, en prend deux avec lesquelles il attache son propre billet.
Le lendemain il retourne à cet endroit; son billet de détresse avait disparu, le billet et les punaises.
"Il se redressa perplexe. C'est alors qu'il aperçut quelque chose de blanc que le vent poussait sur les pavés un peu plus bas. Il y courut.
C'était son message. Il le ramassa et l'examina. Quelqu'un avait dû l'arracher. Dans la marge, il y avait écrit en lettres grossières : Voleur !
Tout d'abord il ne compris pas. Mais il s'aperçut bientôt que les deux punaises qu'il avait empruntées au message étranger avaient été replacées sur ce dernier. Son auteur avait donc repris son bien et voulu en même temps lui donner une leçon. Le malheur ne rend pas toujours généreux."
Affligeant ! n'est-ce pas ? Il n'y a que des allemands je crois pour se conduire comme ça, les allemands et les suisses.
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18/12/2019
le salaire brut
"Je ne me lasse pas de cette puissance de penser.
Bernard nous aide à nous émanciper, vraiment, en profondeur et pour longtemps.
Il faut écouter ses conférences le crayon à la main" (Etienne Chouard)
J’aime bien l’attitude de Bernard Friot à la télévision (ce soir ou jamais le 7/6/2013 https://www.youtube.com/watch?v=sIaDmbJ0fTU) devant les capitalos qui lui lançaient « il est dans son délire », et tout ça ! Il ne se vexe pas, il ne se démonte pas, il ne se met même pas en colère, il rigole, narquois et serein. Il est intelligent, et cultivé : il connaît tous les trucs et les discours des réactionnaires de tous les temps, qu’il reconnaît bien; non seulement il n’est pas blessé (la luno ne aŭskultas, kiam la hundoj ĝin insultas) mais pas le moins du monde impressionné ni en colère, ça le fait rigoler ! Ça ne le « défrise » pas le moins du monde, et le terme de « parasite » qu’il a employé pour parler des patrons et actionnaires et qui a été dénoncé avec véhémence par les capitalos présents, vexés, il le réemploie imperturbablement à plusieurs reprises par la suite !
Qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre enfin appeler les choses par leur noms ! Une bouffée d’air frais, et de chaleur de la raison .
Et comme homme Bernard Friot, en dépit de son visage ridé et de son air austère de lorrain (né à Naufchâteau) - en fait il n’est pas si austère ni si froid que ça : il est sérieux c’est tout, à l’occasion il sourit ou rit, et n’hésite pas à utiliser des mots familiers, et il est naturel et sans prétention -
un autre homme que j'aime de plus en plus c'est Edmond Janssen (voir sa vidéo du 25 mars à La villette)
et pendant ce temps l'anti-Friot c'est Macron :
La mort du salaire brut
Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.
Il va supprimer le salaire brut.
Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.
Mais non, c’est le salaire brut qui compte !
Réexpliquons le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les « simplifier » pour pas qu’on voit la manœuvre.
Le salaire net c’est pour payer la force de travail.
Le salaire brut c’est pour payer la reproduction de la force de travail.
Le salaire net on vit avec au mois le mois
Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.
Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.
Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.
Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ». Allez revoir le film « La sociale » de Gilles Perret).
Le salaire brut ce n’est pas une « charge » comme ils le disent, c’est un bonheur.
C’est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre pays.
Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !).
C’est le capital, l’actionnaire, l’employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.
Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu’à 1,6 ou 1,9 fois le smic. Là, il supprime et remplace tout par l’impôt.
C’est vous, par vos impôts, qui paierez dorénavant à la place de votre patron. Un hold up de 470 milliards contre vous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.
Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net, mais baisser de centaines d’euros votre salaire brut.
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15/12/2019
vive le cirque ! vive les cirques - avec des animaux
sen mi
Returne! Nokt' min kovras tute,
De fore krias fat-imamo,
Mi paŝas sen mi, blinde kaj mute
-- Returne -- kun palpanta mano
(Ferencz SZILÁGYI)
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03/12/2019
La VRAIE VIE
On ne voit presque plus jamais (sauf dans le Tiers-Monde) de mère portant son enfant à bras ! C’est lamentable et un symptôme inquiétant.
On ne voit plus non plus d’enfant se tenant par la main, alors qu’avant c’était presque la règle, là aussi c’est un mauvais symptôme.
« Ĉiutage lernu, pensu, desegnu, pentru, kantu, dancu ludu kaj laboru iomete » dit un texte
sur Bazaro, très juste : chaque jour apprenez, chaque jour pensez, chantez, dancez, jouez et travaillez (un peu !). « kion oni meritas scii » qu’elle dit oui, mais cet art de bien vivre et humanistement, on en est loin ! maintenant qui danse encore tous les jours ? peu de gens apprennent (c’est bon pour les enfants n’est-ce pas ? Glandouiller dans la cage à écureuil et à se regarder le nombril, les zizanies et les magouilles
c’est tellement plus interessant ! pensez ... passons, jouez chanter, pareil qui oserait encore vivre ? Et pourtant voilà bel et bien un programme qu’il faudrait suivre.
- « ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia ! » qu’elle dit aussi ; Combien vrai ! Kiel prave !
(veege)
prenez la main de votre compagnon (agne) et ne vous séparez pas l’un de l’autre.
Il faudrait le dire à beaucoup de nos jours ! et même ils ne comprendraient même pas ! le plaisir ni la valeur que ça peut avoir ! à une époque où même les amis ne se tiennent plus par la main !
« ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia » « Kaj manon en mano la vojon
daŭrigis » si je pouvais hélas
ne disiĝu de la alia
Quand on ne pleure plus on n’existe plus, plus rien n’existe.
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30/11/2019
le néolibéralisme EST un fascisme
en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):
Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?
il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ... - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.
Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :
03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société.
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.
Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.
Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.
"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :
https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html