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11/11/2014

Les causes de la Première Guerre mondiale ? Le partage du monde et la peur du mouvement social

Han SOETE, Nick DOBBELAERE, Jacques R. PAUWELS

Les causes de la Première Guerre mondiale étaient-elles l'attentat de l'archiduc d'Autriche ? Ou de nobles motivations de paix, de démocratie et de liberté ? Non, répond l'auteur et historien Jacques Pauwels. Depuis longtemps, les grandes puissances mondiales la voulaient, cette guerre. Pour s'approprier des colonies et pour en finir une fois pour toutes avec les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus toute l'Europe.

«  En général, on explique la Grande Guerre comme ceci : un coup de tonnerre dans un ciel bleu. On prétend que personne ne l’avait vue venir, que personne ne l’avait voulue... En réalité, les nuages de la guerre s’accumulaient depuis vingt ans. Une guerre était nécessaire. Et les élites politiques de l’Europe la voulaient, car elles estimaient qu’une guerre allait réaliser pour elles des choses fantastiques... »

Voilà des années que Jacques Pauwels est plongé jusqu’au cou dans l’histoire des révolutions et des guerres. Il a déjà publié de nombreux ouvrages sur le sujet. Aux éditions EPO vient de paraître, en néerlandais, son livre De Groote Klassenoorlog. 1914-1918 (« 1914-1918, la Grande Guerre des classes », qui sortira en français le 20 septembre, aux éditions Aden ; il sera donc en vente à ManiFiesta), un ouvrage incontournable sur la Première Guerre mondiale. Il voit deux causes principales à cette guerre : d’un côté, l’impérialisme ; ensuite, la peur de la révolution.

« Les grandes puissances industrielles, les grandes banques et les grandes entreprises voulaient de nouvelles colonies – ou des semi-colonies sur lesquelles elles auraient exercé un contrôle indirect pour leurs matières premières, leur main-d’œuvre bon marché et leurs possibilités d’investissement. Ici réside certainement l’une des principales raisons de la guerre. » Explications.

Replongeons-nous au début du 20e siècle. Le monde n’avait-il pas déjà été partagé ?

Jacques R. Pauwels. Pas tout à fait. La Chine, par exemple, un immense pays faible avec un énorme marché de débouchés, était encore totalement ouverte.

De plus, tous les pays n’étaient pas satisfaits de leur part. Sur le plan des colonies, l’Allemagne était le parent pauvre. Elle pensait pouvoir phagocyter la Belgique. La Grande-Bretagne était d’ailleurs prête à signer un accord à ce propos. Il ne fallait pas nécessairement en arriver à une guerre. La concurrence entre les pays impérialistes pouvait également être résolue par des accords mutuels. Parmi l’élite anglaise, il existait un groupe assez important qui aurait préféré collaborer avec l’Allemagne plutôt qu’avec la France. Pour satisfaire les Allemands, ces gens étaient prêts à céder le Congo belge à l’Allemagne.

Il est donc normal que la Belgique ait été impliquée dans cette guerre, puisque la Belgique était également un pays impérialiste.

Vous parlez également d’impérialisme social...

Jacques R. Pauwels. En effet. En acquérant des colonies, les pays pouvaient se débarrasser de leurs citoyens « gênants » : les classes inférieures qui, aux yeux de l’élite, étaient surpeuplées.

L’impérialisme était donc aussi une manière de résoudre les problèmes sociaux. Les pauvres pouvaient faire carrière dans ces colonies.

Les gens trop pauvres, on pouvait s’en débarrasser en les envoyant dans ces colonies. L’impérialisme était donc aussi une manière de résoudre les problèmes sociaux. Les pauvres pouvaient faire carrière dans ces colonies. De la sorte, ils se muaient en patriotes, au lieu de rester des emmerdeurs. En les laissant intervenir de façon agressive dans les colonies, ils ne posaient plus le moindre problème dans la métropole.

Il y avait, par exemple, pas mal de fils de fermiers sans travail, et ce, du fait que l’agriculture devenait trop productive. Ces gars, on pouvait les envoyer au Congo comme missionnaires. On a expédié là-bas une vingtaine de missionnaires de chaque bled agricole flamand. On leur a collé un uniforme sur le dos et, dès lors, ils ont pu aller jouer au patron chez les noirs.

Vous dites que l’enjeu, c’étaient les colonies. Pourquoi, dans ce cas, n’ont-ils pas mené la lutte dans les colonies mêmes ?

Jacques R. Pauwels. Cela a abouti à une guerre mondiale parce qu’il s’agissait de possessions impérialistes, mais cette guerre se déroula en Europe, parce que les pays impérialistes étaient principalement des pays européens. À deux exceptions près : les États-Unis et le Japon, qui ont pu se permettre de ne pas intervenir directement. D’autres pays ont un peu attendu – comme l’Italie et la Bulgarie, mais ils y sont finalement allés quand ils ont compris qu’il y avait quelque chose à gagner dans l’aventure.

Les pays qui n’étaient pas directement concernés n’auraient-ils pas mieux fait de rester neutres ?

Jacques R. Pauwels. Se confiner dans la neutralité n’était pas sans danger non plus. Pourquoi les États-Unis sont-ils entrés dans la guerre ? Pas pour sauver la démocratie ou une histoire du genre ; ça, c’est de la foutaise. En tant que pays impérialiste, ils guettaient une occasion pour s’étendre et la Chine se trouvait sur la liste de leurs desiderata. Non pas qu’ils aient voulu coloniser la Chine, mais ils voulaient y pénétrer sur le plan économique : il y avait des marchés de débouchés, des possibilités d’investissement, des contrats intéressants dans la construction des chemins de fer...

Les États-Unis devaient intervenir car, s’ils restaient neutres, ils allaient se retrouver les mains vides à la fin de la guerre.

Mais d’autres pays lorgnaient aussi la Chine, comme le Japon, par exemple. L’Allemagne et la France y avaient déjà des concessions, des mini-colonies. Le Japon, le grand concurrent des États-Unis, a déclaré la guerre à l’Allemagne sur un prétexte et ce qu’il a fait tout de suite, ç’a été de rafler en Chine ce morceau qui était à l’Allemagne. Ça n’a pas plu aux Américains. Les États-Unis devaient intervenir, car, s’ils restaient neutres, ils allaient se retrouver les mains vides à la fin de la guerre.

C’était comme une loterie : celui qui ne jouait pas ne pouvait pas gagner. En février 1917, en France, le président du Conseil (chef du gouvernement à l’époque, NDLR) avait déclaré que seuls les pays engagés dans la guerre auraient leur mot à dire dans le repartage du monde après la guerre. D’après moi, il y a un rapport entre cette déclaration et le fait que les États-Unis ont déclaré la guerre à l’Allemagne en avril de la même année. Les gagnants de la guerre avaient l’intention de se récompenser eux-mêmes, les perdants allaient perdre, mais les neutres ne recevraient rien. Au contraire, même, car ceux qui restaient neutres pouvaient être sanctionnés parce qu’ils n’étaient pas dans le camp des vainqueurs.

Comment cela ?

Jacques R. Pauwels. Prenons le Portugal. En 1916, les Portugais eux aussi ont déclaré la guerre à l’Allemagne. Pas parce qu’ils croyaient devoir y être quand les prix seraient distribués à la fin de la guerre, mais parce qu’ils estimaient qu’ils allaient devoir payer le prix de leur neutralité s’ils n’y allaient pas. Ils savaient que, déjà avant la guerre, les Britanniques avaient proposé les colonies portugaises à l’Allemagne. Les Portugais s’étaient donc dit qu’ils allaient perdre leurs colonies s’ils restaient neutres. Le Portugais avait donc une peur bleue, en restant neutre, de tout perdre. Et qu’a-t-il fait ? Il a déclaré la guerre à l’Allemagne. Au grand dam des Britanniques. Le Portugal avait-il quelque chose contre l’Allemagne ? Non, absolument rien. Mais, pour ces raisons impérialistes, il ne pouvait se permettre de se cantonner dans sa neutralité.

On dit toujours que les Britanniques sont partis en guerre parce que la souveraineté belge avait été violée par les Allemands. Mais ce n’était sans doute pas la vraie raison ?

Jacques R. Pauwels. Non. Ils avaient tout simplement besoin d’une excuse, car la Grande-Bretagne voulait de toute façon la guerre avec l’Allemagne. En secret, elle avait déjà conclu un accord avec la France, obligeant l’armée britannique à venir en aide aux Français.

La Grande-Bretagne avait besoin d’une excuse, car elle voulait de toute façon la guerre avec l’Allemagne.

Pourquoi les Britanniques avaient-ils conclu ce marché avec les Français ? Parce qu’ils voulaient la guerre avec l’Allemagne et qu’ils savaient que l’Allemagne était l’ennemie de toujours de la France. Les Britanniques et les Français n’avaient jamais été amis. Ils le sont devenus parce qu’ils avaient un ennemi commun.

Pourquoi la Grande-Bretagne voulait-elle la guerre avec l’Allemagne ?

Jacques R. Pauwels. La puissance politique et économique de la Grande-Bretagne s’appuyait sur le contrôle des sept brtroops mesopotamiamers. Britannia rules the waves. La Grande-Bretagne règne sur les mers. La flotte britannique devait rester aussi importante que toutes les autres flottes ensemble, afin de pouvoir dominer n’importe qui. Mais, fin du 19e siècle, début du 20e, les Allemands se mirent eux aussi à construire des navires. Il s’agissait de navires modernes qui ne naviguaient plus au charbon, mais au pétrole. La Grande-Bretagne avait du charbon, mais pas de pétrole. Elle devait donc acheter ce pétrole aux États-Unis, à la Standard Oil. Mais, en tant que grande puissance, la Grande-Bretagne n’aimait pas dépendre des États-Unis, parce qu’ils étaient de grands rivaux, et même des ennemis.

Et cela servit les Britanniques que l’Allemagne envahisse la Belgique.

La Grande-Bretagne voulait une source indépendante de pétrole et elle s’est donc mise à chercher. D’abord du côté de la Perse, l’actuel Iran, où les Britanniques avaient conclu un marché avec les Russes pour se partager le pétrole. Du pétrole a ensuite également été découvert en grande quantité en Mésopotamie, l’actuel Irak, qui faisait partie de l’Empire ottoman, à l’époque l’homme malade de l’Europe. Déjà avant la guerre, les Britanniques avaient raflé une partie de ce pays et l’avaient appelée le Koweït. Les Britanniques y avaient installé un émir, qui était leur ami, sur le trône. Pas un démocrate, mais bien disposé à jouer le jeu.

Un peu plus tard, on trouva également du pétrole près de la ville de Mossoul : la Mésopotamie devint clairement l’objet de désir des Britanniques. Mais elle appartenait aux Ottomans. Et Mossoul se trouvait plus loin à l’intérieur des terres, il était difficile de s’en emparer. Mais que découvrirent alors les Britanniques ? Que l’Empire ottoman et l’Allemagne avaient un projet commun de construction d’une voie ferrée reliant Bagdad à Berlin. Les Allemands avaient donc l’intention d’acheminer ce pétrole de la Mésopotamie vers leur propre marine de guerre. Et cela, les Britanniques devaient l’empêcher coûte que coûte. Comment ? Par une guerre. Quand la guerre éclata, l’armée anglo-indienne, qui se trouvait déjà dans les parages, débarqua immédiatement en Mésopotamie.

Cela dit, l’armée britannique en Europe était trop faible pour combattre l’armée allemande. La Grande-Bretagne a donc eu besoin d’alliés. La France et la Russie, elles aussi ennemies de l’Allemagne, avaient des armées énormes. Et c’est ainsi qu’on en arriva à un accord militaire avec la France.

Voulez-vous dire qu’il ne manquait, en réalité, plus que l’occasion de partir effectivement en guerre contre l’Allemagne ?

Jacques R. Pauwels. Exactement ! Et cela servit les Britanniques que l’Allemagne envahisse la Belgique. Ils ont prétendu que la violation de la neutralité de la Belgique était un gros problème. Pourtant, lorsque les Japonais ont attaqué la concession allemande en Chine, les Britanniques sont allés aider les Japonais, et ce sans demander non plus à la Chine s’ils pouvaient la traverser. C’était également une violation. Ce que les Allemands avaient fait en Belgique, les Britanniques l’avaient fait eux-mêmes en Chine. L’idée que les Britanniques sont partis en guerre pour protéger la Belgique, c’était une grande fiction. Une excuse.

Dans votre livre, vous montrez qu’à côté du partage du monde, il y avait une seconde raison à la guerre : c’était une occasion de freiner le mouvement social.

Jacques R. Pauwels. En effet. L’impérialisme est un système qui fonctionne au profit des grands acteurs du système capitaliste : les banques et les grandes entreprises, ceux qui ont besoin des matières premières, des marchés, qui, sur le plan international, sont actifs dans le secteur minier, dans la construction des chemins de fer... Ces gens avaient des problèmes avec leurs travailleurs.

Mais même si cela n’aboutissait pas à une révolution, même si les socialistes devaient simplement gagner les élections et on s’en approchait –, l’élite craignait que tout ne change.

Ces travailleurs se sont mis à réclamer de meilleures conditions de travail, ils ont créé des syndicats, ils avaient leurs propres partis, ils voulaient des salaires plus élevés, plus de démocratie, le droit de vote... Ce mouvement social était une épine dans le pied pour les capitalistes. Les partis socialistes obtenaient aussi de plus en plus de voix. « Où cela va-t-il s’arrêter ? », pensait l’élite qui, manifestement, avait peur d’une révolution.

Mais même si cela n’aboutissait pas à une révolution, même si les socialistes devaient simplement gagner les élections et on s’en approchait, l’élite craignait que tout ne change. Il fallait mettre un terme à cela, faire régresser cette démocratisation.

Que pouvait-on faire contre cela ? Primo : les éléments les plus gênants furent déportés aux colonies. Cet impérialisme social résolut déjà une partie du problème. Le Britannique Cecil Rhodes dit que l’impérialisme était nécessaire pour éviter une guerre civile.

Mais on ne pouvait déporter tout le monde. Vers les années 1900 régnait parmi l’élite une « peur de la masse », la masse dangereuse qui connaissait une montée irrésistible. Pour endiguer ce danger, la guerre était une solution. L’élite voulait revenir au temps des seigneurs qui commandaient, et des esclaves qui obéissaient. Inconditionnellement. Le but était d’anéantir les idées révolutionnaires. Le retour en arrière. Précisément le genre de situation que l’on a dans l’armée : pas de discussion, pas de démocratie et un bel uniforme pour tout le monde. On voulait militariser la société. Il fallait donc une guerre. Et le plus tôt serait le mieux.

On était pressé ?

Jacques R. Pauwels. Tous les partis pensaient à ce moment qu’ils ne pouvaient pas perdre. Les Français, les Britanniques et les Russes avaient une alliance, la Triple Entente. Ils pensaient qu’ensemble, ils étaient invincibles. Les Allemands avaient l’Autriche-Hongrie dans leur camp, leurs généraux de génie et une industrie énorme derrière eux qui pouvait fabriquer les meilleurs canons.

Cet attentat à Sarajevo n’a pas été la raison de la guerre, c’était le prétexte pour enfin s’y lancer.

Plus encore : en attendant trop longtemps, il pouvait que, quelque part, les socialistes remportent les élections, et là, l’élite craignait la révolution. Les Britanniques et les Français, par exemple, ne pouvaient pas attendre trop longtemps, car ils craignaient qu’en Russie la révolution n’éclate. Dans ce cas, ils auraient perdu cet allié et n’auraient certainement plus pu être victorieux.

À un moment donné, on ne put plus attendre. Cet attentat à Sarajevo n’a pas été la raison de la guerre, c’était le prétexte pour enfin s’y lancer. Tout comme la violation de la neutralité belge n’avait pas été une raison de partir en guerre contre l’Allemagne. Ils avaient besoin d’un prétexte.

La guerre avait des causes géostratégiques et servait des intérêts nationaux. Mais c’est cruel d’envoyer des millions de gens à la mort pour ça, non ?

Jacques R. Pauwels. Oui, c’est cynique et particulièrement cruel. Mais, au début du 19e siècle, c’était la pensée social-darwinienne, qui prévalait. L’élite estimait qu’elle se trouvait tout en haut de l’échelle sociale, qu’elle était composée des meilleurs une fois pour toutes. Ils rationalisaient toute cette violence et tous ces morts : il y avait trop de monde et une guerre tomberait à point pour faire un peu de nettoyage, pour élaguer les classes inférieures.

C’est une erreur de penser que ces généraux étaient des sadiques. C’étaient des gens très normaux qui appliquaient ce qui, à l’époque, était une pensée commune, à savoir qu’il y avait une hiérarchie parmi les gens et qu’eux étaient tout en haut et que ceux d’en bas étaient gênants et dangereux et, en outre, bien trop nombreux. L’élite estimait qu’elle avait le droit de contrôler les autres. Et cela valait aussi pour l’élite belge ! Car ne l’oubliez pas : ce que les Belges ont fait au Congo est bien plus grave que ce que les Allemands ont fait en Belgique. Mais la Belgique martyre, c’est un beau thème pour nos manuels d’histoire...

Ce que les Belges ont fait au Congo est bien plus grave que ce que les Allemands ont fait en Belgique.

Quand on voit les choses de la sorte, on comprend pourquoi ces généraux envoyaient des centaines de milliers d’hommes à la mort. Non pas parce qu’ils étaient des gens cruels, mais parce qu’ils étaient convaincus de bien agir.

L’écrivain français Anatole France a dit à l’époque : « Nous croyons mourir pour la patrie, mais nous mourons pour les industriels. »

Jacques R. Pauwels. On a convaincu les gens que c’était quelque chose de noble que de mourir pour la patrie. Le curé le disait, le bourgmestre le disait. Et les gens le gobaient.

Le curé et le bourgmestre n’étaient pas les seuls à le dire. Les partis socialistes eux aussi l’ont dit, juste avant la guerre.

Jacques R. Pauwels. C’est en effet pourquoi tant sont partis à la guerre avec enthousiasme : parce que les socialistes le disaient aussi. Sauf dans quelques pays comme l’Italie. C’est d’ailleurs pour ça que les Italiens étaient moins enthousiastes vis-à-vis de la guerre.

Pourquoi les socialistes ont-ils viré de bord ?

Jacques R. Pauwels. Jusqu’en 1914, la plupart des socialistes étaient encore révolutionnaires en théorie, mais plus dans la pratique. Ils avaient travaillé au sein du système à des améliorations et à des réformes : il y avait un peu plus de démocratie, on avait élargi le droit de vote, les semaines de travail étaient moins longues... Progressivement, les socialistes estimèrent que les choses commençaient à aller mieux. Avec les bienfaits du colonialisme – faire travailler les noirs –, les travailleurs d’ici pouvaient être un peu mieux payés. De nombreux socialistes y voyaient donc un avantage. C’est ainsi que naquit ce que Lénine a appelé l’aristocratie ouvrière. Pour les simples travailleurs, les choses allaient mieux. « Faut-il encore faire la révolution ? », pensaient de nombreux socialistes. « Les choses vont plutôt bien comme cela, non ? »

Les dirigeants socialistes sont devenus de plus en plus bourgeois, ils faisaient partie du système.

Les dirigeants socialistes sont devenus de plus en plus bourgeois, ils faisaient partie du système. Le 21 juillet, ils ont pu aller serrer les mains au château...

Attention, tous n’étaient pas ainsi ! En Allemagne, il y avait des social-démocrates restés farouchement hostiles à la guerre, tout comme Lénine en Russie. Mais la majorité s’était assez embourgeoisée. Le sociologue allemand Robert Michels a étudié le SPD allemand à partir du début du XIXe siècle. La conclusion, c’est qu’une hiérarchie bourgeoise s’était développée au sein du parti ouvrier allemand. À terme, la direction du parti aurait eu bien trop à perdre avec une révolution. Ils voulaient ne pas perdre les bonnes choses qu’ils avaient obtenues. Finalement, ils se sont rangés du côté de la guerre.

Juste avant la guerre, les socialistes allemands s’étaient – réunis avec le socialiste français Jaurès, entre autres, pour se prononcer contre la guerre. Mais le lendemain, ils ont finalement tout de même approuvé les crédits de guerre.

Toute votre histoire d’impérialisme et de crainte de la révolution n’est pas mentionnée, pour ne pas dire pas du tout, dans les commémorations de la Première Guerre mondiale. N’est-ce pas bizarre ?

Jacques R. Pauwels. Eh oui ! Pourquoi les quotidiens De Standaard et De Morgen ne m’ont-ils pas encore téléphoné pour une interview ? Ils ont d’autres choses à raconter aux gens, à savoir que ce fut une guerre pour la liberté, le droit et la démocratie. Qui aujourd’hui voudrait entendre que les Américains sont partis en guerre pour des objectifs impérialistes ? Qui ne préférerait pas de loin apprendre que c’était pour défendre la démocratie ? C’est ce qu’ils disent encore aujourd’hui. Mon récit ne colle pas dans le cadre actuel.

Mon regard sur l’histoire va à contre-courant. Mais les gens qui lisent mon livre estiment que c’est pourtant une façon de comprendre l’histoire. Si l’on examine l’histoire de cette façon, on commence à se poser des questions sur les guerres d’aujourd’hui. Et à se dire que nos dirigeants nous racontent généralement des mensonges. Et qu’ils disent même le contraire de ce qu’ils pensent réellement. La contre-révolution est appelée révolution, l’attaque est appelée défense. Nous vivons des temps orwelliens.

Mon récit ne colle pas dans le cadre actuel. Mon regard sur l’histoire va à contre-courant. Si l’on examine l’histoire de cette façon, on commence aussi à se poser des questions sur les guerres d’aujourd’hui.

Pour comprendre la Première Guerre mondiale, il nous faut comprendre le 19e siècle. La Première Guerre mondiale est la fille du XIXe siècle. Et le XIXe siècle lui-même est le fils de la Révolution française. Et la Première Guerre mondiale est la mère du XXe siècle.

Et cette guerre mondiale a déclenché une révolution qui, à son tour, a déclenché une révolution mondiale, car j’explique comment, via la révolution russe, la guerre a également eu une influence en Chine, en Inde, et plus loin.

Dernièrement, j’étais dans l’extrême sud du Chili, en Patagonie. Là-bas, en 1918, des grèves et des révoltes ont éclaté. Une mini-révolution qui a manifestement été inspirée par la révolution bolchévique. Cette révolution a été écrasée, mais pour en réduire le creuset, des concessions ont été faites. Le Chili a été le premier pays avec un État providence. Et la raison, c’était cela. Mais ce genre de choses, on ne les lira nulle part.

Ici, à l’occasion des commémorations, on ne nous parle que du Westhoek, de l’Yser, d’Ypres [ou de Thimister Clémont et du Fort de Loncin en région liégeoise, NDLR] et puis encore un peu de ce qui s’est passé de l’autre côté de la frontière, à Verdun et dans la Somme. Pourtant, ce fut une guerre mondiale !

Le livre de Jacques R. Pauwels sera de nouveau disponible mi-novembre 2014 aux Editions Aden.

En attendant la parution, on peut écouter sa présentation par Jacques Pauwels sur Radio Campus Lille.

»» http://www.solidaire.org/index.php++cs_INTERRO++id=1340++...
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http://www.legrandsoir.info/les-causes-de-la-premiere-gue...

16/10/2014

la vérité sort de la bouche des pélicans

commentaire trouvé sur Internet

"DP : J'ai vu un patron qui se plaignait d'être taxé sur l'isf, sachant que ce n'est pas totalement une réalité et se demandait même s'il ne valait pas mieux qu'il se baisse son salaire ! Je lui dit : il y a longtemps et même cela n'aurait jamais dû exister que tu puisses toucher 1 millions 5 ou 3 millions d'Euros par an pendant que tes ouvriers touche 13 000 par an ! Tu aurais baissé ton salaire et redistribué en primes ou favorisé tes employés, tu aurais été comme un dieu pour eux, mais les arrangements politiques droite-gauche ont permis ces gros salaires et ont toujours laissé l'ouvrier de base au raz des pâquerettes même ceux avec quelques diplômes ! Si cet impôt était réel, croyez qu'ils auraient baissé leurs salaires pour le redistribuer, et puis l'Etat n'aurait pas perdu grand chose en le reprenant sur les taxes ou tout aussi bien sur la consommation ! Votre système est mal construit car ce n'est pas le pdg ou celui qui touche plus du millions par an qui est un grand consommateur, ce n'est pas toi qui va m'acheter mes 2000 vélos à mon entreprise ( pour exemple ) mais bien ceux qui ont envie de s'en payer un s'ils en ont les moyens ! Vous n'êtes pas intelligent, votre soif de richesse et de pouvoir vous fait perdre les sens de la réalité ou des possibilités qui sont offerte à l'intelligence de l'être humain ! Le système est construit pour qu'une catégorie s'enrichisse, vive très largement au dessus des moyens humains, ce sont eux qui créent le déséquilibre ! Au lieu d'augmenter le Smic, ils ont préféré faire venir de la main d’œuvre des Pays plus défavorisés pour le maintenir et ne pas se plier aux demandes des travailleurs Français !"

Toujours cette base du capitalisme et de sa lutte de classe : la croissance des profits à court terme, et ils se foutent du reste

croissancedesprofitsàcourtterme.jpg

 

 

 

 

 

http://miiraslimake.over-blog.com/2014/10/chomage-le-gran...

 

06/10/2014

le Graal du grand capital, ou petite leçon de luttes des classes telle qu'elle est pratiquée actuellement

la "Mondialisation" n'est pas tombée du ciel ni n'est un phénomène naturel, mais elle a été VOULUE, provoquée, organisée, entre autre par la "Constitution" et les directives de l'UE, par et pour les forces du grand capital, afin de maximiser leurs profits, et d'acculer les Etats et les peuples à l'impuissance devant ses offensives destructrices et prédatrices.

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04/10/2014

bon sens contre les sommets d'insanité du totalitarisme détraqué

Serge Rivron ( écrivain français) :

Je l‘avais allumé vers 18h, une fois le vent tombé, sur le goudron de mon parking. Un petit 80 centimètres de diamètre, alimenté des branchages touffus d’un cèdre que j’ai abattu récemment – un gros, 17 mètres de hauteur, débité main en buches et buchettes de 50 cm pour la cheminée cet hiver, et puis ces branchages pour le feu dehors, deux bons mètres cube.
Évidemment un feu, ça fume. Bien blanc, pas du tout comme les pneus et autres plastiques que brûlent régulièrement et en plein jour les artisans du secteur dans leur cour, ou leur jardin. Belle fumée naturelle, épaisse que le vent faible disséminait sur les prés alentour. Ma maison est à plus de cent mètres de la route, et largement au-dessus. Je dis ça, parce que ça a son importance, on va voir.
21 ans que j‘habite ici, j’ai dû faire environ 120 feux de broussailles ou de branches, brûler comme ça 200 mètres cube. La fumée des végétaux est totalement neutre en termes d’émission de CO2, puisque les végétaux s’en sont eux-mêmes servi pour grandir et alimenter l’air en indispensable oxygène. Les cendres nourrissent ensuite la terre.
J’en étais là de mes réflexions quand j’ai vu débarouler deux gendarmes en voiture. Sans doute alertés par la fumée, je me suis dit, c’est plutôt prévenant de leur part de venir voir ce qui se passe, même si c’est dans une propriété privée. J’étais à ce moment dans le champ au-dessus de mon parking, en train de couper le reste des branchages à brûler. Quand ils verront que c’est juste un feu bien entretenu, rien qui risque de prendre autour, un robinet pas loin, je me suis dit, ils vont repartir. Mais non.
Les voilà qui se dirigent pour sonner à la porte, du coup je les interpelle : “bonjour messieurs, c’est pour quoi ?”
Il paraît qu’il ne faut pas faire du feu de végétaux, surtout qu’on a la déchetterie pour ça, il y a un arrêté permanent d’interdiction. Première nouvelle, je leur dis, et puis je trouve ça profondément idiot. Je brûle un arbre qui faisait 17 mètres, je me vois pas porter ça à la déchetterie. C’est mieux de brûler des pneus que des végétaux ?
Oui, mais vous faites une sacrée fumée, ça va sur la route !
Donc il vaut mieux que je loue un semi-remorque pour emmener mon arbre à la déchetterie ? La déchetterie a donc vocation a être encombrée de tailles, de gazon qu’il faut qu’on porte là-bas en voiture ou camion, que d’autres camions vont emporter ailleurs, au mépris du fabuleux minerai de compost naturel que ça ferait sur nos propriétés ? Et en plus, il faudrait aussi que je paie en impôts le traitement de tonnes d’herbe, de branchages ?
Il n’est hélas plus nouveau de constater le sommet d’insanité que représente la sottise des hommes de ce siècle qui croule sous les ordures qu’il produit autant que sous les lois et avantages ineptes qui les défendent.
Merde, on va pas arrêter de nous casser les couilles à nous rendre toujours plus serviles et toujours plus salissants ?
Le petit coin de reste de campagne que j’habite est empuanti depuis 7 ans par une usine qu’aucun édile, aucun service performant d’État, n’est capable de nommer. Le petit paradis que j’entretiens, comme nombre de mes voisins jardiniers ou agriculteurs, est emmerdé tout les soirs et tous les samedis, tous les dimanches, par des petits voyous qui roulent en moto sur le stade municipal. Pas un flic, pas un procès verbal, pas un semblant de manifestation de la loi pour arrêter les méfaits de ces salopeurs d’espace public ! Mais quand il s’agit d’emmerder sur sa propriété privée un citoyen qui entretient l’écosystème, qui plante des arbres et en coupent d’autres, les gendarmes rappliquent, et donnent des leçons d’inculture à la ronde !
À l’heure où je termine ce petit récit, il y a longtemps que la fumée de mon feu végétal s’est dissipée. La route, que j’ai si terriblement enténébrée, est libre. En revanche l’insupportable émanation gazeuse de C******** est bien là, tenace, immortelle. Totalement libre de ses divagations morbides. Les gendarmes n’y peuvent rien, les pauvres.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Feu-de-cheminee-dan... (lire surtout les commentaires, il y a des gens qui ont bien compris ce qui se passe)

01/10/2014

le saker appelle un chat un chat

Dans l'article qu'il consacre à toute l'opération visant à faire disparaître le gouvernement de gauche antiimpérialiste au Brésil, le chroniquer connu sous le nom de "The Saker" rappelle que la mort d'Eduardo Campos, le candidat originel du Parti "socialiste" brésilien fut un assassinat :
ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/22/bresil-soros-cia-m...

Maintenant l'opération Marina ayant échoué, ils se rabattent sur Neves, ouvertement de droite.

Je rappelle quelle était la situation durant le premier tour de ces élections à ebondissements :

Marina Silva risque de battre Dilma Roussef à la présidentielle brésilienne.
Oui, une écologiste à la tête du Brésil, dans un premier temps on a envie de sauter de joie, et puis quand on découvre son programme ...

La politique économique de Marina Silva ? Totalement libre-échangiste. http://www.legrandsoir.info/bresil-marina-silva-ne-laisse... Elle souhaite signer des accords de libre-échange avec l’Europe et les Etats-Unis. Elle se détacherait de la politique Mercosur pour pouvoir se rapprocher de Washington. (tiens tiens !)
La montée de Marina Silva est très bien perçue par le monde financier et la bourse répond de manière positive. Mauvais signe ! D’ailleurs, Neca Setubal, héritier de la banque Itau, avait financé le parti de Marina pour 1 million de real, soit 83% des ressources du parti de Marina Silva... (pour des "socialistes" ça laisse rêveur)
Je crois qu'on a compris là.


Et des gens commencent à se poser des questions sur se qui est en train de se passer au Brésil.

Trop bien rodé pour être vrai. en effet comme le résume un commentateur du web :

"Il y a quelque chose qui m’effraie dans la chronologie des évènements qui se passent au Brésil ces derniers mois. En me basant sur plusieurs sources (latinoaméricaines et européenes) mais sans entrer dans tous les détails, je résume la situation du pays comme ceci :

* Année électorale pour le Brésil, deux candidats en tête : Dilma Roussef (Parti des Travailleurs) pour sa réelection avec environ 30% des voix et Neves (Social-Democrate) avec environ 20%. 3e vient E.Campos (Parti Socialiste) avec seulement 7%

* Aout 2014, Eduardo Campos meurt dans un mystérieux accident d’avion, où l’avion contenait apparemment de fausses boîtes noires qui ont étés retrouvées http://www.rts.ch/info/monde/6068724-de-fausses-boites-no...

* Le candidat du PSB devient donc Marina Silva, "écologiste", mais est-elle vraiment si écologiste que ça ? (et puis quand on pense à Cohn-Bendit ! lui aussi il est censé être "écologiste") et qui aspirait à la Vice-Présidence avec Campos

* Marina Silva est maintenant favorite à l’élection et partage le duel avec Dilma laquelle enchaîne les mauvaises nouvelles

 

Un sale coup pour l'Amérique Latine, qui était l'espoir de notre planète, dans ce monde capitalistoimpérialiste désespérant !
Il y a déjà eu la mort d'Hugo Chavez
(mort suspecte d'ailleurs : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/01/ass... , remarquez Nestor Kirchner aussi avait reçu des menaces et on se pose des questions sur sa mort, et sa veuve qui a le courage de "l'ouvrir" à la tribune des Nations-Unies, a vu la fin de son discours tout à coup coupé du direct et privé de traduction, un discours qui disait trop de vérités sans doute
http://www.youtube.com/watch?v=rjlV2ihCUow)
Si le bloc des pays anti-impérialistes se démantèle sous les coups de Washington ....

alerte !

 

11/09/2014

comme était, en fait, TOUS les magasins il y a 60 ans !

http://www.ouest-france.fr/commerce-deux-rennais-creent-u...

 

un autre article : en Angleterre un magasin est en train de .... redécouvrir tout simplement les pratiques de bons sens qui avaient cours il y a un demi-siècle ! (avant le règne du libéral-fascisme, du capitalisme idéologique débridé et de son corollaire, comme autrefois le christianisme pour la monarchie, la religion parano et totalitaire et tournant à la névrose et à l'absurde de l' "hygiène et sécurité"

http://www.consoglobe.com/peoples-supermarket-cg

24/08/2014

La réalité ukrainienne

Unue, por la esperantistoj, jen bonega artikolo, kiu ebligas kompreni la problemojn de Ukraino :

http://www.ipernity.com/blog/pedroesperanto/709475

 

Très important !la contre-attaque ! mise à jour du 26 août, un rapport de la situation :
http://cassad-eng.livejournal.com/73022.html#cutid1

EN FRANçais par Jacques Sapir : http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/la-situation-militaire-par-jacques-sapur/

la estonta respubliko, post kiam la popolo estos leviĝinta ĉie :

 14091326999741.jpg

pendant ce temps réunion de Minsk sur la situation en Ukraine… On parle chiffre, un discours auquel le roi du chocolat risque d’être d’autant plus sensible que ses propres sources de revenu lié aux échanges avec la Russie  sont en train de fondre sans que pour autant sa position politique soit le moins du monde assurée tant la situation est devenue instable avec l’échec de sa guerre. Face à la rupture des relations que de fait exige l’union européenne avec la CEI, l’Ukraine se retrouve face à la situation qui avait poussé le président démis par le Maydan à renoncer à l’alliance avec l’UE !

La homologación a las normativas de la UE costará muy caro a Ucrania

Publié par le août 2, 2014

Les états-uniens trouveraient mauvais si Poutine intervenait en Ukraine, mais eux-même interviennent !

Malgré l’intensification de la présence de l’OTAN pour l’entrainement des forces ukrainiennes avec un financement des Etats-Unis de 33 millions de dollars, l’armée de Kiev prend des coups de plus en plus meurtriers. Vus les dégâts qu’ils subissent quotidiennement, il est évident qu’ils ont en face d’eux des hommes plus que déterminés et de mieux en mieux organisés. Les dégâts matériels montrés dans la vidéo ci-après, à eux seuls, peuvent nous expliquer pourquoi tant de soldats ukrainiens préfèrent se rendre ou fuir vers la Russie où ils sont reçus à bras ouverts. Les américains, conseillers actifs dans les combats, commencent à goûter à ce qu’est une vraie guerre et doivent revivre de vieux souvenirs leur rappelant les rizières du Vietnam. En effet, une colonne dans laquelle il y avait des instructeurs de l’armée américaine a été attaquée le 29 juillet par les forces d’autodéfense du Donbass. 3 officiers-instructeurs ont été tués et, parmi les blessés, il y avait le général américain Randy Alan Key qui dirigeait l’opération punitive dans le Sud-Est de l’Ukraine. Ils faisaient partie des 180 Rangers débarqués récemment à Kiev. En une semaine, 10 des 180 instructeurs sont déjà morts, le dernier en date ayant été abattu à Marioupol dans la journée du 30 juillet.

http://reseauinternational.net/larmee-americano-ukrainien...

 

Quant à la propagande de guerre des médias occidentaux (et surtout des médias britanniques dont les titres sont d'une haine propagandiste hallucinante ! on dirait les 2 minutes de la haine" dans 1984 d'ORWELL) haineuse et bourrée de mensonges !!! ça rapelle des souvenirs aux serbes ...

 

Vladimir PoutineVladimir Poutine

Le haro contre Poutine est d’une intensité qui ne serait guère différente s’il était à la tête des bolcheviques, il y a de ça quelques décennies, avant la chute de mur. Certains hommes politique occidentaux n’hésitent pas à dire que cette fois ci, il a vraiment dépassé les bornes. Les tabloïds titrent, l’un « Poutine a tué mon fils » (sic) et un autre « Les terroristes de Poutine ont tué deux familles britanniques ». [ en l'occurence les terroristes ce sont ceux qui bombardent les civils de Slaviansk Donets Lougansk ... ] Pendant ce temps-là, des journaux sérieux (ou prétendus tels) veulent savoir quand les USA vont enfin "punir" Poutine.

Aux affirmations russes selon lesquelles le système de défense balistique ukrainien était en fonction au moment du crash et qu’à proximité de l’avion malaisien se trouvait un avion militaire ukrainien, Kiev rétorque avec des accusations qualifiant Poutine et les séparatistes de « fascistes » : ainsi le Premier ministre Arseni Iatseniouk déclare que Poutine est un « guerrier qui pactise  avec le Diable » et l’ancien ambassadeur britannique à Belgrade, Charles Crawford, déclare même que ce comportement russe est en dessous de tout ce qui est normal et honorable..

En Serbie, les lecteurs gardent de vifs souvenirs des années 90 et de la campagne médiatique anti-serbe. Pour cette raison, j’attire leur attention sur le langage que les politiciens et les médias occidentaux utilisent actuellement lors des récents événements ukrainiens, car c’est du pareil au même que le langage qui était utilisé à l’époque contre les Serbes.

Lorsqu’ils accusent les pro-russes à Donetsk et Lougansk d’être responsables de la tragédie qui s’est produite dans le ciel au-dessus de l’Est ukrainien, ils les appellent « des séparatistes » et « des terroristes », qui, selon eux, ne respectent pas l’intégrité de l’Ukraine. On notera la grande différence de langage par rapport aux bandes armées d’Albanais au Kosovo, que les occidentaux avaient surnommés les « combattants pour la liberté ».

Ainsi, quand l’UE et les USA exigent que la minorité russe en Ukraine soit intégrée à l’État ukrainien, ils font le contraire de ce qu’il ont fait avec la minorité albanaise en Serbie, puis qu’il prônaient alors le séparatisme.

Ce double standard est ainsi mis par écrit par le britannique Timothy Garton Ash, professeur en études européennes à l’Université d’Oxford. Il critique Poutine de se sentir responsable pour la minorité russe hors de la Russie et de vouloir protéger leurs droits.

Et il faut se souvenir de « l’ingérence humanitaire » de Bernard Kouchner, qui avait été suivie en 1999 par l’intervention de l’Otan et justifiée par les Occidentaux comme le devoir de protéger les Albanais au Kosovo.

Les citoyens serbes peuvent ainsi faire le parallèle entre les événements d’aujourd’hui et leur histoire récente.

Rappelons-nous du diplomate américain William Voker, qui affirma avec certitude que les victimes de Racak [massacre de 45 albanais du Kosovo, le 15 janvier 1999, NdT] avaient été toutes tuées d’une balle dans la nuque et à bout portant.  Plus tard, l’équipe finlandaise des médecins légistes, dont Helena Ranta faisait partie, a déterminé qu’aucune des victimes n’avait été tuée d’une balle dans la nuque. Or « la communauté internationale » n’a même pas mentionné cette constatation. Bien au contraire, elle s’est empressée de sataniser les Serbes en les accusant d’horribles crimes.

Et quelle similitude avec Victor Ianoukovytch, accusé  l’hiver dernier par l’Union européenne d’avoir ordonné les tirs des snipers contre des manifestants sur la place Maidan. Après que les preuves accablantes sont apparues, ainsi que l’enregistrement de la conversation entre Catherine Ashton et Urmas Paet, le ministre des Affaires étrangères de l’Estonie,  laissant entendre que les snipers ayant tiré sur les manifestations étaient sous les ordres des « pro-européens ». Catherine Ashton a promis de former une commission d’enquête, mais, à ce jour, nul ne sait si cette commission a été formée et ce qu’elle a conclu !"

Jelena Stevanovic
Publié dans « Politika », journal de Belgrade le 23/07/2014
Traduit par Filo pour vineyardsaker.fr

Source : Лов на Путина

pour comparer : 

si on peut lui reprocher quelque chose c'est au contraire d'être trop "mou", trop arrangeant envers les agresseurs état-uniens et néo-nazis de Kiev, et de laisser tuer les gens du Donbass sans intervenir, ceux-ci désespèrent et sont en colère contre lui alors qu'il les laisse périr !

« L’ennemi n’a aucune limite. Il emploie tous les moyens pour notre destruction. Les fascistes tuent notre peuple avec des armes prohibées utilisées de manière indiscriminée, ils détruisent nos maisons, brûlent nos champs. Nous demandons des forces de paix russes : frères venez sur notre territoire ! “.V.Bolotv 29/07/20142

 

L’homme sur l’affiche ci-dessous se nomme Viacheslav Kovshun ,il était secrétaire du Parti Communiste Ukrainien dans la ville de Glinka à Donetsk . Il a été torturé puis assassiné dans la nuit du 22 juillet . Une pratique qui n’a rien d’exceptionnel de la part de ces brutes. Mais leur propagande ou du moins le silence fait sur leurs crimes est total en France.

514.jpg


 

 les drapeaux :

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eh oui ! dans le Donbass on se souvient de l'Union Soviétique, et avec nostalgie. Leur constitution se réfère de nouveau à ses principes et valeurs : propriété nationale du sol, nationalisation des grandes entreprises, etc; si ces républiques arrivent à survivre leurs efforts de reconstruire une société au service du peuple sera intéressante à suivre !

C'est la guerre Froide qui continue ! les USA continue sur la base du fameux livre de Brzezynski :

Des soldats américains à nouveau repérés à Chisinau (Moldavie)
que concoctent-ils là ?
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/unen-no...

18/08/2014

les Français, sont complètement dans le politiquement correct, c’est a dire dans l’auto-censure

qq dans un forum internet disait :

"Vivant en Irlande, et travaillant dans une multinationale - évidemment Américaine ! - j’ai paradoxalement, le grand privilège de travailler avec des ingénieurs électroniciens et informaticiens Russes, Polonais, Serbes, Est Allemands de très haut niveau. Ils ne se font aucune illusion sur le gouvernement Français, mais admirent la France et ne comprennent pas l’apathie actuelle de notre peuple. Tous sont Francophiles, les Allemands un peu moins, peut être, ils nous considèrent plus comme des rivaux. Le niveau de conscience politique et géopolitique est en moyenne bien plus élevée chez les Est européen que chez les occidentaux. Je pense que l’ère communiste n’est pas étrangère à cela, car l’accession du peuple a la compréhension politique était une nécessité pour le projet de société communiste russe et est-européen.
A l’Ouest par contre le niveau est lamentable, les Espagnols, les Français, sont complètement dans le politiquement correct, c’est a dire dans l’auto-censure et donc la double-pensée. (*)
La palme de la connerie revient, sans aucun doute, aux Anglais et aux Américains, qui ne pensent qu’au fric.
Les Irlandais aussi, dans leur grande majorité, hélas, ne comprennent rien et s’en foutent. Leurs classe politique est a l’image de la notre, corrompue, affairiste, démagogique, incompétente et propagandiste.
Après tout, ne dit on pas que les nations ont les gouvernements qu’elles méritent ? Si telle est le cas, ne soyons pas surpris de la grandeur d’un Poutine, de la bassesse d’un Hollande, de l’hypocrisie toute protestante d’un Obama ou d’un Cameron, du tribalisme d’un Netanyahu.

Oui C’est au peuple de changer. C’est évidemment un vœu pieux. Il ne changera pas de lui même. « Les Français sont des veaux » disait De Gaulle, il convient donc de le faire changer. C’est en cela que chaque effort d’explication, de compréhension, de persuasion est révolutionnaire."

 

le capitalisme nuit gravement à la santé, à la santé mentale aussi.

 

28/06/2014

danger mortel !

Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.

 

 

24/06/2014

Le plus grand ennemi de la libre-entreprise c'est le néo-libéralisme

"une des caractéristiques historiques du capitalisme est la limitation de
la liberté d’entreprise,
 Par l’effet de concentration du capital,
les salariés sont sans cesse plus nombreux et les patrons de moins en moins
nombreux. 
Ceci nécessite l’appropriation – le vol- par des intérêts privés de la
terre et des moyens de production, et par la mise en place de lois qui favorisent
l’emprise des patrons sur les salariés.
"
 Le capitalisme est un dévoiement, un parasitage de l'entreprise.
Les sociétés capitalistes des pays développés sont
les plus antilibérales du monde, puisque 90 % des actifs y sont salariés.


Non seulement le néolibéralisme actuel n'est que l'idéologie d'une véritable razzia mafieuse sur la planète, ses habitants, et ses ressources, non seulement  ce n'est pas créateur de liberté individuelle mais ennemie de celles-ci, non seulement contrairement à son idéologie proclamée même ce n'est pas en faveur de la libre entreprise
(si vous savez l'Espéranto, lisez ce texte)  (1)

  Et c'est de plus c'est l'ennemi très précisément de la démocratie (pensez au Chili de Pinochet, installé justement POUR ça: instaurer le néo-libéralisme au Chili) - et comme le dénonce "mamie sceptix", ET de toutes les bases d'un état de droit: ainsi son principe n'est pas seulement de supprimer tous les services publics et de "privatiser" (mot trompeur comme je viens de le dire, car les personnes privées n'en profitent pas au contraire ! mais seulement quelques gros empires capitalistes de type féodal ! le "corporate power" comme on dit en anglais) toute l'économie, mais de privatiser aussi la justice :
http://www.aporrea.org/tecno/a25131.html

ContratoCapitalista
(1)
Pensez seulement ce fait, parmi des centaines d'autres similaires, jusqu'à il y a quelques décennies à peine les hotels étaient presques tous tenus PAR DES PARTICULIERS - libre-entreprise donc - maintenant ceux-ci ont presque tous disparus, les hotels ne sont maintenant plus que des filiales de vastes empire d'investissement financier, des "chaînes" (le mot par hasard à double sens est bien trouvé!).
autre exemple: le commerce, où est le droit à la libre entreprise des caissières et des "gorilles privés" des supermarchés ? lesquels pendant ce temps ont poussé à la mort des dizaines de milliers de libres entreprises, les magasins particuliers (cf. http://miiraslimake.over-blog.com/article-658066.html)


Dans quelle caserne, entièrement aux mains de "familias" féodales va-t-on vivre ?!!!!!! C'est la fin de la société ! c'est la  fin de la Civilisation, c'est la fin de toutes les libertés et de toutes les bases même de la société, c'est le soviétisme avec tous ses défauts et aucun de ses avantages

aussi le néo-libéralisme est l'idéologie du grand capital, du "corporate power" et de la finance, et s'il se sert des petits patrons comme d' "idiots utiles", comme autrefois ils ont fait avec la paysannerie, sont en fait leur plus grand ennemi, les peittes entreprises payent des impôts (histoire de les exaspérer contre l'Etat et les maintenir bien à droite ! mais surtout)  pour permettre à Mmme bettencourt centmille fois plus riche qu'eux de ne pas en payer !! ICI à la 58-59 è minute



"une des caractéristiques historiques du capitalisme est la limitation de
la liberté d’entreprise
, par la réduction du nombre d’entrepreneurs et l’essor
d’une classe de salariés de plus en plus nombreux, cristallisant ainsi une
hiérarchie sociale. Avant le 18ème siècle au Royaume-Uni, il y a des formes
précapitalistes sociologiquement minoritaires, mais pas de société capitaliste.
Le salariat est consubstantiel au capitalisme. L’avènement du salariat va
de pair avec le développement du capitalisme, lorsque des artisans indépendants
ont été transformés en ouvriers dans des usines.

"Les premiers visés furent les petits patrons, les commerçants, les artisans et surtout les paysans qui représentaient un tiers de la population active à la Libération."