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la Paix ne pourra revenir qu'après la victoire définitive sur cette ploutocratie mondialiste criminelle et surtout la destruction de ce monstre absolu, cette pensée unique du capital qui est responsable des pires fascismes 1.0 et 2.0
avant de commencer il y a celui dont parle Marianne et dont elle est co-auteure :
Au fil des souvenirs ici quelques livres, souvent injustement peu connus, que je recommande au plus haut point :
Les Familiotes
Mémoires d'une Jeune Fille rangée Le Pain Dur
La Foire des Ténèbres En Gagnant mon pain La Fille du passeur Le Bonheur d'être Suisse La Douane de Mer La Société Pure Mémoires d'Outre-Tombe Charles Trenet Les Couleurs de la Honte L'Etat Inquisiteur En Finir avec le Sionisme La Domnitza de Snagov Jeannot Mémoires d'un Enfant Histoire d'un Conscrit de 1813 L'Ame des animaux Modernité et HolocausteBouvart et Pécuchet Elisabeth ou le vent du sud de Joseph Bialot
Celui-là ce n'est pas seulement "injustement peu connus" , il est carrèment introuvable hors des marchands de vieux livres, ou, si vous n'êtes pas salariés mais par exemple étudiant , rentier, bourgeois, retraité, et qu'il vous est possible pour vous de vous rendre dans une "bibliothèque municipale" (car ces lieux désormais sontinaccessibles aux salariés étant donné leurs horaires d'ouverture plus que restreint et sans aucune considération pour les gens) donc si vous réussissez à mettre la main dessus faites-en des photocopies ou esssayez de convaincre un éditeur, si vous "avez des relations" , de le rééditer. Car Jean Rostand, né dans un milieu de hauts bourgeois et ayant longuement eu l'occasion de les observer et d'écouter leurs conversations, a "commis" dans sa jeunesse, avant ses livres de philosophie scientifiques, qui eux ont été régulièrement réédités, plusieurs livres de critique sociale, malheureusement jamais réédité, alors qu'ils étaient des vrais "bijoux" d'ironie voltairienne mordante, pince sans rire et d'un talent fou (et si pertinent!)
(Je vous recommande en particulier "Le poulet", un petit chef d'ouvre d'humour pince sans rire, qui en plus nous montre à nous contemporains de la fin du XXème siècle combien le statut social de la viande de poulet a changé !)
* Simone de Beauvoir (21-04-2005)
Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et interessant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir. Et il y aurait plein de choses à citer. Dès les premières pages ça commence très fort: "je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes." Qu'est-ce qu'elle a raison!
allez! je ne resiste pas au plaisir d'encore une: "Les noisettiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais atendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire: aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".
So ist das Leben...
et bien sûr, bien sûr:
"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblai impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?
* Le Pain Dur
Qui a eu la chance de voir la pièce de Claudel "Le Pain Dur" jouée par de bons acteurs ? (qui ne l'a pas eu a perdu quelque chose!) Contrairement aux autres pièces de Claudel ce n'est pas un ramassis de phrases verbeuses et ennuyeuses, c'est une vraie pièce, c'est très humain et attachant, ça fait réfléchir plus d'une fois (et c'est plus en quelque sorte un document historique sur les grandes évolutions, problèmes et psychologies du XIXè siècle) et ça réussit ce "miracle", pierre de touche de qualité je trouve, que, quoique tous les personnages sans exception sont , au moins à un moment donné, des scélérats, on s'attache néanmoins à chacun avec empathie !
* La Foire des Ténèbres de Ray Bradbury
Vous connaissez Ray Bradbury, l'auteur des "Chroniques Martiennes" ? En fait ce n'est pas un auteur de science-fiction, c'est un poète et un philosophe. Dans les Chroniques le thème de "science fiction ne sert que de cadre à développer ses réflexions , y placer ses rejets, leçons, souvenirs sensuels de la vie quotidienne des gens dans les petites villes du Middle West, de parler de la mort, de la solitude, etc. Donc. Il y a de lui un livre qui est contrairement au précédent peu connu, et pourtant je le mettrais facilement parmi les oeuvres "fondamentales", "incontournables", qu'on n'oublie plus jamais de sa vie une fois qu'on les a lu, et dont on peut tirer une foultitude de citations. (Son titre original anglais est lui-même une citation, de Shakespeare, je vous le donne pour ceux qui veulent l'acheter et le lire en anglais: "Something wicked this way comes"), c'est "Le Carnaval des ténèbres" (titre de l'édition française, donc). C'est un livre sensuel (la sensualité de la nuit et de la vie quotidienne, qu'on a perdu dans la France actuelle, et sans doute aux USA actuels aussi) et profond, et beau à en pleurer.
« Le père et le fils, d’un dernier effort se retrouvèrent sur le rebord de la fenêtre ; ils avaient la même taille, pesaient le même poids, avaient le visage éclairé par les mêmes étoiles, et restaient l’un contre l’autre, savourant une merveilleuse fatigue, réprimant des rires fous qui leur secouaient les os sur le même rythme, et par crainte de réveiller Dieu, le pays entier, l’épouse, maman, chacun mit une main sur la bouche de l’autre, senti la chaude hilarité jaillissante et ils prolongèrent cet instant, les yeux brillants d’une joie commune, et humides de véritable amour. »
"Il comprenait à merveille ce que leur apportait le vent, où ils les emmenait, vers quels endroits secret qui ne retrouveraient jamais ce charme de mystère dans la suite de l'existence. Au fond de lui, une ombre se retourne tristement comme en une tombe. Par une nuit pareille, il fallait courir, pour échapper à la tristesse."
« -" Je le sais. Je sais tout." Sa mère se tut un moment avant de reprendre : - Qu’est-ce que tu sais, Jim ? - Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste. - Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. »
« .... les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. »
C'est de ce livre que j'ai tiré aussi la citation que j'ai mise dans ma présentation de l'Espéranto: "Vraiment c'est connaître qui est le bien, ne pas connaître ou refuser de connaître qui est le mal ou la source du mal."
* En gagnant mon Pain de Maksim Gorki Gorki a raconté sa vie dans trois livre; le premier est le plus connu "Enfance", on trouve aussi parfois le troisième "Mes Universités", le deuxième : "En gagnant mon pain" (qui correspond à la suite de son enfance jusqu'au début de l'adolescence) est le moins connu (et pas facile à trouver en librairie!) et pourtant !! C'est, de loin, le plus intéressant, le plus émouvant, à la fois roman d'aventure à la première personne captivant, galerie de portraits psychologique, je ne vous en dit pas plus, extraordinaire! et en même temps poème fascinant qu'on ne peut plus oublier une fois qu'on l'a lu, et aussi une mine d'or pour un philosophe. Trouvez-le! vous ne le regretterez pas.
* La servante du passeur (Die Magd des Jürgen Doskocil)d'Ernst Wiechert Une austère et émouvante histoire d'un pays qui n'existe plus, la Prusse orientale. En plus et en dehors de la valeur littéraire et humaine du texte, c’est un livre qui, entre autres, aide à comprendre des choses:
allez donc vous étonner que quelques années plus tard tous ces gens-là aient voté Hitler comme un seul homme et se soient laissé persuadés qu’il fallait exterminer les juifs, les slaves, et les tziganes, et les fous, et les handicapés (ces salauds ridicules), pour vaincre le Mal et pour que l’Allemagne soit plus hygiénique.
(Et ça veut dire aussi que tous ces gens qui sont parti pour l’Amérique de Salt Lake City ce sont des gens comme ça. On comprend mieux les USA de Bush … )
En "annexe", une phrase du roman fait réfléchir à autre chose : « Au retour, il fallut le soutenir. C’était la première fois qu’il s’appuyait sur elle, et tout obscure que fût son âme, elle sentait profondément quelle sorte de bonheur lui donnait son amour pour Jürgen. » Ce sens de l’amour est tout à fait perdu de nos jours chez les femmes . Maintenant elles ne supporteraient pas ça, une telle situation elles se révolteraient aussitôt, et : « il n’a qu’à s’assumer », dans un cas comme ça elle le plaqueraient aussitôt, et l’enverraient crever dehors, « pas emmerder le monde », en emportant les gosses, et en gardant l’appartement bien sûr ; et sans oublier de lui réclamer une pension alimentaire.
* "Le bonheur d'être suisse"de Jean Ziegler C'est comme les Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand, et ça les vaut. Comme Mémoires d'Outre-Tombe ce n'est pas seulement l'histoire d'une vie (très attachante et Jean Ziegler est un un personnage admirable, qu'on ne peut oublier) c'est mélé à un coeur de chair saignant et à une intelligence perçante, une vaste symphonie humaine et historique, une fenêtre ouverte sur toutes les dimensions du temps et de l'espace. Avec ceci de plus par rapport à Chateaubriant que ça parle de notre monde où nous vivons, où d'autres meurent (ou sont morts...) et dont Ziegler a si bien su mettre à jours les noirs dessous, et dénoncer les scandales fondateurs. ("En écrivant je veux contribuer à délégitimer la doxa des seigneurs.") Ca déborde non seulement d'intelligence et de révolte, mais d'émotion, d'angoisse , de fraternité, de poésie et de sensualité. C'est le genre de livre qu'on a envie de garder sur sa table de nuit pour en faire un livre de chevet.
* "La Douane de mer"de Jean d'Ormesson Je ne vous en dis pas plus, c'est un bijou, un joyaux d'érudition, d'émotion, d'humilité, d'ambition, d'amour, de désespoir intellectualisé, d'élégance vieille France, de poésie et de sensualité. C'est (et ça se veut) une somme, mais une somme errante à la fois passionnément aimante et désabusée, une somme à la Jules Laforgue. (Et sans conclusion bien sûr. Peut-il en être autrement?) Sur quoi ? mais sur tout, bien sûr ! Je ne crois pas qu'on puisse faire mieux, ni plus profond, ni plus charmeur (on peut en tirer des dixaines de citations). D'ailleurs l'auteur lui-même a essayé de "refaire" la même chose, dans "Presque rien sur presque tout", et, là, c'est raté!
Très, très interessant, et révélateur. Je n'en dis pas plus. Une citation: "Les motifs "biologiques " de l'extermination des malades mentaux, des handicapés, etc, cachent mal les motifs économiques." "le drame particulier de la famille Knauer qui avait un enfant incurable et qui demandait pour lui la "Gnadentod" ("mort de grâce") laquelle lui fut accordé, à lui, puis à quelques centaine de milliers de personnes qui ne l'avaient pas démandée." et les juifs, et les tsiganes, etc, etc, c'est un livre d'historien très documenté et très riche et qui donne à penser.
* et bien sûr "Les Mémoires d'Outre-Tombe"de Chateaubriand Quelle question! Regardez Hugo Chavez aussi les a lu cet été! http://satenhispanio.eresmas.com/artik45.htm (soit dit en passant, il ne faut pas rater cet interwiev, traduit en Esperanto, la langue anti-impérialiste par excellence, du chef d'Etat le plus humaniste et le plus sympatique - et de loin!! - du monde actuel) Les mémoires de Chateaubriand, c'est un monde tellement émouvant, historique, talentueux; je regrette tellement de ne plus avoir la force d'en traduire plein de pages en Espéranto (faute de mieux en voici trois, à la file ici : http://r.platteau.free.fr/prozajtradukajxoj.html#Chateaub...
* Les chansons de CHARLES TRENET Charles Trenet a été pendant un demi-siècle avec une fantaisie débridée et sans prétention quoi qu d'une infinie inventivité le chantre inégalé de la liberté et de l'amour, de la vie pleinement humaine quoi, et de la tristesse aussi, dans un monde d'êtres humains, d'individus, vivant dans une culture moderne, et une société moderne, qui était encore équipée en services publics, et privés! Une époque où on savait encore rire le coeur léger.
Il ne faut pas se limiter à ses "tubes", il faut lire la collection intégrale des textes de toutes ses chansons: il y a des perles inconnues là-dedans, à côté du rappel de textes connus ...... qu'on n'entend plus hélas, trois fois hélas.
C'est un vrai poète.
Ça existe, par exemple au Livre de Poche Charles Trenet les chansons de toute une vie.
Il est mort, ça n'est pas un hasard, les valeurs qu'il a chanté aussi .......
* "Les couleurs de l'infamie"de Albert COSSERY Albert Cossery est un cas, inclassable. Egyptien francophone, issu d'une famille de riches rentiers, il débarque à Paris en 1948 et s'installe dans un hotel du Quartier Latin; il y est toujours! Il a maintenant quelque chose comme 90 ans; C'est lui qui a émis cette idée, évidente quand on y pense bien, mais qui semble un paradoxe quand on l'entend pour la première fois, "Il n'y a pas de progrès de l'humanité, tout ça c'est des conneries, les hommes de maintenant sont exactement pareils que ceux d'il y a 3000 ans" mais dont on éprouve par la suite chaque jour la justesse, et la valeur dans le jugement des choses - de même que l'étude de l'histoire c'est une libération et un riche instrument pour l'esprit. donc - voici ce que dit de lui la wikipedia en Esperanto: http://eo.wikipedia.org/wiki/Albert_COSSERY la wikipedia en français est moins complète voici quand même: http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Cossery
Donc Son dernier roman, (après 15 ans de silence, il est sans doute aussi paresseux que ses personnages - dormeurs, mendiants, voleurs, farceurs, prostituées - ce Diogène dandy et anarchiste comme un chat ! ) "Les couleurs de l'infamie" est peut-être le meilleur, en tout cas tout a fait représentatif, l'éditeur dit: "Tous les thèmes de prédilection d'Albert Cossery y sont abordés: haines des nantis, ironie à l'égard du pouvoir et désir de voir triompher les seuls être qui méritent sa considération: ceux qui ont compris que la vie était ailleurs que dans la possession de biens matériels." Voici pour vous mettre en appetit: quelques citations:
"Longtemps il s'était demandé par quel stratagème cette énorme entreprise de mystification organisée par les possédants avait pu s'étendre et prospérer sur tous les continents."
"... le despotisme d'un gouvernement imperméable à l'humour et férocement hostile à toute information ayant quelque rapport avec la vérité"
"Loin de la démoraliser, le fait d'habiter dans un cimetière le combla de bonheur. Il lui plaisait de vivre au milieu d'une population rebelle, vivants et morts confondus dans une même ignorance de toute autorité. "
* "L'Etat inquisiteur"de Joël Labruyère Les Editions des 3 Monts - Auxerre, 2000, 270 pages Comme dit la présentation: "L'Etat inquisiteur représente une contribution importante pour la défense des libertés fondamentales" "Au-delà des aspects polémiques liés à une affaire d'état ... vous y trouverez des références, des faits et des arguments qui n'ont jamais été exposés à ce jour, et qui serviront pour la défense de quiconque pourrait être inquiété à cause de son appartenance ou de ses idées" en conclusion "Ce livre est aussi un témoignage devant l'histoire"
* "En finir avec le sionisme"de Jean Baumgarten Diffusion: Librairie La Brêche 27 rue Taine 75 012 Paris ISBN: 2-9523229-1-0 parution mars 2005 Ecrit par un juif français dont la "tante Ida, ... petite cousine Irène et .. tante Esther et oncle Moïse .... arrêtes par la policefrançaise" ont été déportés et gazés en Allemagne, ce livre est "incontournable", definitif, une condamnation radicale argumentée et documentée, imparable, de ce dernier avatar du colonialisme, et du racisme, qu'est l'idéologie et la pratique du Sionisme. avec une préface de Maurice Rajfus.
* les livres de Panait ISTRATI par exemple "La Domnitza de Snagov" Il y a une réédition récente de la totalité de son oeuvre en 3 tomes, autrement il faut chercher les éditions anciennes par :http://www.livre-rare-book.com/ Cet auteur qu'on redécouvre, est un des innombrables roumains qui ont écrit en français (c'est assez fabuleux! qq uns des plus éminentes richesse de la littérature française sont dans cette "catégorie": Anna de Noailles, Istrati, Cioran, Ionesco, Mircea Eliade, et tous les genres sont traités). Ces livres, en particulier Domnitza de Snagov, soulève et fait réfléchir au problème passionnant, vaste, et surtout complexe, des rapports entre le banditisme (type Robin de Bois) et les luttes politiques de libération. Relations complexes, pas faciles à juger, et pleines d'ambiguïté et de pièges, de tous les côtés et dans tous les sens! aussi bien quand on s'y livre que quand on l'abandonne pour plus de "réalisme" . on le voit entre autres dans le livre, mais ce livre n'épuise pas le sujet, loin de là. Quand on pense au problème du Bolchévisme et ses opérations d' "expropriation" prolétarienne " (comprenez: des hold-ups) et bien sûr surtout à son destin de devenir sous la coupe de ce Staline, dont on sait maintenant que c'était , en fait sa vocation, son âme c'était celle d'un grand chef mafieux, un rusé chef de bande criminel qui a réussi dans la politique, que c'était un indicateur de l'Okhrana (la police politique tsariste) qui avait tellement de cynisme et de volonté de puissance qu'il a voulu toujours "devenir Calife à la place du Calife" et déboulonner l'indicateur n° 1 Malinowski, ce qui lui a valu finalement de rester (cette fois) en Sibérie jusque 1917. Là ses petits copains bolchéviques étant arrivés au pouvoir, il n'a encore une fois eu de cesse de devenir "Calife à la place du Calife" puis de faire disparaître tous les documents - et les témoins! - de son passé compromettant, c'est pourquoi il a décapité la totalité du haut commandement de son armée (car ils avaient finit par être au courant grâce à un dossier de l'Okhrana retrouvé). Bref on n'en finirait pas, car la problématique n'est pas du tout évidente, et pose beaucoup de problèmes et offre différents paradigmes. Et plus récemment les FARC se livrant au trafic de drogue, Et la fameuse Phoolan Devi en Inde, paysanne violée, devenue chef de bande, puis carrèment députée au Congrès. Jamais jugée, son passé a fini par la rattraper et elle a été assasinée ar un homme de main de ses ancien ennemis. Elle a même écrit une autobiographie, autre livre hautement konsilinda (en Espéranto: digne d'être conseillé), moins inspirateur de réflexion philosophico-politiques que celui d'Istrati, mais , je trouve , plus prenant et émouvant. Je conseille hautement les deux .
* "Jeannot, mémoires d'un enfant"de Jean DUTOUR chez Plon - 2000. Pour changer, un sujet plus souriant , vraiment ? non, la vie n'a rien de souriant, et les souvenirs d'enfance ne sont supportables qu'à condition d'oublier qu'ils sont morts, et que la personne qui s'en souvient le sera sous peu. Et puis les souvenirs de Jean Dutour commencent par "les gens se mirent à parler de ma mère à l'imparfait" ... "Ces imparfaits résonnaient en moi comme des pelletés de terre sur un cercueil", il a su très tôt comment c'est quand "une personne que l'on a chérie a emporté la moitié de notre âme dans la tombe". Bon, ce livre est admirable, humain, inoubliable, que l'on aime ou l'on n'aime pas l'écrivain qu'est devenu par la suite Jean Dutour, on ne peut qu'aimer ces souvenirs d'enfance, on suit cet enfant dans la plus grande intimité, celle de la peau et de la vie vécue, passionnant! qq citations, qui ouvrent des abimes de réflexion, de souvenirs, ou d'enseignements:
"à huit ans, je me réfugiais dans l'art et dans le passé comme un malheureux pris dans un bombardement court se mettre à l'abri dans une cave."
"Pour ce qui est du Vicomte de Bragelonne, je n'osai, pendant des années, le rouvrir à cause de la mort de Porthos à Belle-Isle, et dont j'avais été, pendant une semaine inconsolable."
"lorsqu'un savoir quelconque devenait obligatoire, je m'en dégouttais immédiatement. Je ne m'intéressais qu'au facultatif, à ce que j'avais recherché moi-même, poussé par la passion"
" j'étais déjà un homme, un individu du sexe masculin, facile à amollir, ennemi des ruptures franches, entravé par la pitié, toujours prêt à capituler devant la faiblesse"
et last but not least:
"un sens intime nous dit que donner et recevoir sont, au fond, une même chose, et que c'est cela, précisément, qui fait que le monde n'est pas tout à fait antipathique."
etc, etc, c'est une mine. Inoubliable aussi sont sa description du caractère national roumain. Et bien d'autres choses encore. Ce livre vous avez compris est à la fois on ne peut plus individuel (puisqu'on soit un être dans sa peau et sa vie année par année) et on universel par la valeur de tout ce qui est vécu senti et découvert le long de ce chemin et de la reflexion de l'auteur.
* "Histoire d'un conscrit de 1813"d'Erckmann-Chatriand Excellent! vraiment excellent! Je n'ai pas maintenant le courage de détailler pourquoi, mais c'est vraiment un livre interessant, passionnant, bien écrit,agréable à livre, et émouvant, très vivant, on s'y croirait ! plein de psychologie, dépaysant, et "éternel" qui fait réfléchir, apprend l'histoire, etc. Il y en a de nombreuses éditions, et on peut aller sur livre-rare. Et, comme le monde est petit! une partie de l'action se passe près de l'Elster, chanté par Ringelnatz.
Une citation: "Et nous courûmes sans savoir pourquoi"
* "L'âme des animaux"de JEAN PRIEUR je suis fatigué, je ne commenterai pas, mais c'est beau et très important. C'est PLEIN d'infos très interessantes, d'anecdotes capitales, un survol historique etc.
* "Modernité et holocauste"de Zygmunt Bauman je suis toujours aussi fatigué, mais il faudra absolument que je revienne sur ce livre, car il est absolument capital (et notre survie en tant que Civilisation en dépend; rien moins!) il est encore plus important que le livre de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes", ce qui n'est pas peu dire! Si on voudrait parler comme les journalistes des journeaux à sensation, on pourrait mettre comme titre sur cinq colonnes: "les véritables causes de l'Holocauste enfin mises à jour!" ou, moins racoleur mais plus inquiétant:Lorsque les scientifiques, les ingénieurs et les politiques font bloc, ça ne présage en général rien de bon... pour les humains. Voir les précédents historiques : nazisme, communisme, Inquisition, (n'oubliez pas, les docteurs sont des théologiens).
* "Bouvart et Pécuchet"de FLAUBERT C'est un livre (ou d'abords on ne s'ennuie pas, puisqu'on suit des essais toujours nouveaux, et toujours voués à l'echec de nos deux héros !) qui contient toute l'âme du XIXème siècle. Ce XIXème siècle du Romantisme, des nouvelles sciences (des sciences humaines aussi) des techniques, de l'occultisme aussi, le siècle de tous les enthousiasmes, de toutes les découvertes, de toutes les passions, mais vu par le ridicule (? est-ce si sûr? ) . Nos deux héros, grattes-papiers (le XIXème c'est aussi le siècle qui a vu naître la fonction publique et les bureaux) devenus tout à coup riches, vont vivre en rentiers à la campagne (en Normandie bien sûr! le pays de l'auteur) et tour à tour ils se prennent de passion pour toutes les sciences, toutes les nouveauté, toutes les vieilletés aussi, du siècle, et à chaque fois ça se conclut par de lamentables échecs et mésaventures. C'est comme Don Quichotte. Don Quichotte s'est engoué de la passion de son temps: les romans de chavaliers errants, courant de prouesses en aventures, et défendant partout "la veuve et l'orphelin", et partout il n'en reçoit que moqueries, et coups. Et pourtant on finit pas se demander si l'auteur se moque tellement de lui. Pareil pour Bouvard et Pécuchet, sont-ils vraiment des sujets de moquerie? ne semble-t-il pas que (sans doute plus encore que pour Mme Bovary Flaubert aurait pu répondre "c'est moi!") finalement l'auteur (et le lecteur) éprouve pour eux une profonde compréhension, et les compatit sans le dire, ils sont attachants et touchants, et ils sont des Don Quichotte, ils sont eux aussi grands et héroiques dans leurs fiascos continuels, ils sont les Don Quichotte du savoir, les Don Quichotte de l'avidité de tout essayer. Et leur amitié est si bien peinte dans cette phrase "incontournable" sur l'amitié vraie:« Chacun en écoutant l’autre retrouvait des parties de lui-même, oubliées. »
* "Elisabeth ou le vent du sud"de Joseph Bialot Oui, je sais, ce livre n'est qu'un de ces innombrables romans historiques et sentimentaux, qui font la fortunes des libraires et les lectures des femmes (principalement), bien écrit, bien documenté, à la fois roman d'aventures et psychologique et document d'histoire.
Mais si je le mets dans cette liste c'est que l'auteur, sait si bien ce que c'est que la mort, pour ceux "qui restent", et quel est leur incrédulité ......, et puis quel est le vide, total, d'une âme morte, et qui n'est plus que l'apparence qu'un être encore en vie, mais un mort ambulant.
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Rolando Toro, né en 1924 au Chili, est l’inventeur de la « Biodanza ». (a-t-on encore le droit de la pratiquer dans le régime fasciste instauré par le grand capital Big-Pharma, propriétaire de l'OMS ? on n'arrête pas de se toucher ! c'est d'ailleurs fait pour !)
« L’enthousiasme, l’émerveillement, et l’allégresse. Ce sont les sentiments que m’inspirent la Biodanza depuis que je la pratique. » (Bruno Giuliani, philosophe)
« Rolando assume pleinement ses contradictions, ses élans, ses révoltes, sans peur, sans recherche de perfection ou d’idéal. » (Bruno Ribant, psychologue)
« c’est à partir d’observations que je me suis intéressé à créer un système pour stimuler la joie de vivre, pour améliorer l’intégration entre l’esprit et le corps et pour renforcer le lien entre les personnes.
J’ai fait beaucoup d’observations. » (Rolando Toro)
Extraits du livre d’entretiens avec Rolando Toro « L’homme qui parle avec les roses »:
« je crois qu’en tout ce qui est bon, excellent, comme l’amour, l’amitié, la contemplation de la nature, l’art, il faut être excessif, extraordinairement excessif. »
« … ma mère me donnait généreusement son amour et son autorisation, elle a toujours eu confiance en moi, depuis que j’étais tout petit. »
« Mon père … lui vivait dans le monde du rêve ; rien à voir avec le réalisme de ma mère (la nourriture, l’école, les vêtements). Mon père jouait de la musique, de la mandoline.
(en hommage au père de Rolando Toro, voici :
comme disaient les prêtres de Ptah "puisse-t-il vivre éternellement !"
« La psychologue m’a présenté un tableau de plus de cent activités, et toutes me plaisaient ! La musique, les mathématiques, la gymnastique, la littérature, la poésie, les voyages … J’aimais tout !
… Je crois qu’en réalité, le monde nous offre tant de choses intéressantes et merveilleuses, que c’est une tentation d’entrer en elles. »
« en tant qu père, j’en suis arrivé à la conclusion que la paternité est une des potentialités les plus merveilleuses qu’un homme puisse développer, l’exercice de la paternité. »
« Je crois en la famille, en l’appartenance à un nid écologique, et j’aime beaucoup le mariage. »
« J’ai commencé à étudier les différentes psychothérapies existantes ….mais je voyais déjà qu’aucune ne parvenait à pénétrer l’âme du malade mental ; elles n’effleuraient que son comportement. Je ne crois pas en les thérapies comportementales. »
« A partir de là, je disposais pour ainsi dire d’une prescription : pour les malades mentaux, ce qui convenait, c’était les musiques euphorisantes. Mais il manquait quelque chose ; Parce que je voyais qu’ils étaient en grand besoin d’affection.
… Il y avait un malade qui profitait de l’autorisation créée par cette situation et qui se tenait près d’une autre malade, schizophrène, les deux se tenant par la main. Et ils restaient plongés en extase pendant l’heure et demie que durait la séance, sans sortir de cet état, car ils étaient ailleurs : c’est à dire qu’ils vivaient l’amour infini »
« L’échec de la psychiatrie est pour moi l’incapacité du médecin à aimer le fou. »
« la "critique constructive" n’a jamais permis à personne de s’améliorer ! Ce qu’il faut faire c’est travailler sur la partie saine, et stimuler les potentialités qui sont propres à la personne.
… cette éducation, basée sur la critique, sous-entendant que nous détenons tous les fils de la sagesse, me déplait profondément. »
« Freud est un grand homme, cependant sa méthodologie ne m’intéresse pas, parce que le corps n’y est pas présent. »
« La notion d’inconscient collectif me semble avoir été une grande découverte. Ce que je n’apprécie pas chez Jung est néanmoins la théorie de la recherche du Moi, qui est en fait un chemin d’autonomie qui vise à convertir l’homme en une sorte de roi autocratique, et non en un frère. »
« … Freud lui-même, qui pensait que si les conflits inconscients passaient à la conscience, l’état de la personne allait s’améliorer …
Jamais ! (il s’anime). Personne ne s’améliore jamais en prenant conscience de ses défauts ou de ses problèmes. »
« … Feldenkrais … me dit un jour qu’il se rendait compte que ce dont le corps avait besoin était de caresses et non de conscience. Et c’est alors que j’ai formulé ma phrase préférée : "Il faut agir deux fois avant de penser !"»
« De Reich, j’ai conservé l’importance de la sexualité sans peur, l’importance de la libération sexuelle. Parce que la libération sexuelle n’a pas encore commencé ! »
« La Biodanza … une sorte d’utopie qui pourrait se réaliser, et qui est en train de se réaliser, car elle grandit d’une manière telle qu’elle est en train de nous échapper. … La Biodanza grandi partout, car elle est ce dont l’être humain a besoin. »
« Je crois ainsi que l’amour est essentiellement un sentiment d’appartenance. Il ne s’agit pas d’une conception machiste de l’appartenance, dans laquelle l’homme possèderait une femme en restant lui-même libre. Ni non plus d’une conception féministe, dans laquelle la femme serait libre, nourrissant de la haine pour l’homme.
L’appartenance dont je parle est la possibilité d’entrer dans une fusion infinie avec l’autre, par amour »
« Nous ne nous exprimons pas. Seuls les enfants parviennent encore à tout exprimer. »
« Pour moi la poésie est ma perception au quotidien du quotidien. Pour moi toute chose a une connotation poétique. »
« La vie provient d’une impulsion qui vient d’avant la vie, et qui pousse l’univers à évoluer vers la conscience, vers l’amour, vers l’empathie, et tout ce qui fait la grandeur de l’être humain »
« Les lois ne sont pas organisées sur la base du droit à la vie, du respect de la vie, du respect des relations humaines, mais sur le droit de propriété. »
« Aujourd’hui, la misère est universelle, alors que tout l’argent et tout le pouvoir sont entre les mains d’une élite minuscule. Cette élite défend au prix du sang ce pouvoir et cet argent »
« Il y a une décadence éthique dans cette culture. Et ceci ne peut changer qu’à partir de l’affectivité de l’enfant, de l’enchantement de se sentir vivant, de la joie de vivre, de la poétique de la rencontre, de la danse, du plaisir sexuel… »
« La religion bouddhiste … permet d’entrer dans une sérénité contemplative, de créer un vide intérieur, dans une absence de désir, anesthésiant les sens, et atteignant une parfaite solitude. Cette proposition m’horripile, je la trouve épouvantable ! … et pourtant elle jouit d’un très grand prestige !
Le solipsisme oriental qui t’empêche de sentir du désir pour l’autre, de sentir de l’enthousiasme pour l’autre. Parce que tes sens doivent être anesthésiés et tu dois te remplir d’un grand vide, pour entrer en extase avec l’univers. Mais l’extase avec les personnes, l’extase que tu vis quand tu as un enfant dans les bras, l’extase que tu ressent avec la femme que tu aimes, ça c’est l’extase ! »
« l’amour n’est rien d’autre que la joie d’être en relation avec l’autre et le désir de cultiver cette joie. »
« Ce lien avec la mère perdure par delà la mort de celle-ci, c’est un cordon ombilical qui ne se romp jamais, au grand désespoir des psychologues, qui prétendent qu’il faut couper le cordon. Il n’y a pas à couper le cordon, tout simplement parce qu’il ne peut pas être coupé.
en 2005 vu « Le Locataire » film coréen. Dans « Le Locataire » le seul être qui soit un être humain c’est le petit chien qui se blottissait à côté de son maître mort. Tous les autres sont des détraqués et des criminels, et bien sûr comme toujours et dans tous les pays (d’ailleurs on voit que la Corée est américanisée à 100% [pas 95, 100]) ceux qui ont les instincts les plus pervers et les plus criminels c’est toujours les policiers et les gardiens de prison ; et bien entendu, autre constante les femmes sont viscéralement incapables d’aimer, sauf leur nombril.
Bon, maintenant, le 28/11/2002 j’ai vu « l’homme sans passé » de Aki Kaurismaki (un finlandais), primé à Cannes ;
Quel monde sinistre et morbide comme c’est pas permis ! D’une totale déshumanisation et d’une profonde barbarie. L’inde (même les bidonvilles de l’Inde !) est un monde dix fois plus civilisé et dix fois plus humain que la Finlande !
C’est bien un pays nordique, on sent très fort qu’on est dans ces pays où on a stérilisé les femmes qui se teignent les ongles de pieds en rouge et où on met en prison les clients des prostituées ! C’est l’image du monde orwellien et barbare que nous préparent le capitalisme + Sarkhollande + la politically correctness. La « citée de la Joie » de Calcutta c’est un espace d’humanité (même le parrain mafieux ! en comparaison ! même lui !!) de civilisation, de solidarité et de douceur, et de joie, c’est une vraie soirée dansante, en comparaison avec la Finlande de l’an 2000! La femme (dans le film) du guichet de l’ »ANPE », on aurait envie de l’écraser sous son talon, tellement elle est odieuse (et typique).
Ce film pue la mort. Et vous fait aussi comprendre, encore mieux que tout un site Internet d’antimondialistes ou d’anarchistes, à quel point on est enfermés sans espoir dans un bagne. Et que quand on a accepté dans les années 70 de se laisser « bancariser », on a signé notre arrêt de mort, et celui, très concret, de milliers d’êtres, et celui de la Civilisation. Il aurait fallu alors se révolter et brûler les carnets de chèques.
Ces finlandais nous montrent un peuple profondément brutal, égoïste, et rustre. Les seuls êtres qui respirent l’humanité là-dedans ce sont les chiens.
Ce film évoque à peu près autant la vie que le cadavre refroidi de Jacqueline sur son lit de décor mortuaire.
Autriche : Trois religieuses se rebellent et fuient une maison de retraite pour retrouver leur couvent
Les trois femmes, âgées de plus de 80 ans, ont été aidées, notamment par d’anciens élèves de l’école du couvent, pour revenir là où elles se sentent chez elles
Elles obéissent à Dieu, et à personne d’autre ! Trois religieuses ont quitté une maison de retraite en Autriche pour reprendre leurs quartiers dans leur ancien couvent au début du mois de septembre. Les sœurs Bernadette (88 ans), Regina (86 ans) et Rita (82 ans) expliquent avoir été placées dans cet établissement contre leur volonté en décembre 2023.
« On ne nous a rien demandé. Nous avions le droit de rester ici jusqu’à la fin de nos vies », affirme sœur Bernadette dans des propos rapportés par la BBC. « J’ai été obéissante toute ma vie, mais c’en était trop. »
De l’aide pour les serrures, l’électricité et l’eau
Le trio a pu compter sur plusieurs complices pour revenir dans leur couvent à Elsbethen (Autriche), qui abrite une école. Un serrurier est intervenu pour leur permettre d’accéder à leurs anciens appartements, les serrures ayant été changées entre-temps (! sans commentaire ...).
L’électricité et l’eau ont été partiellement rétablies, et des sympathisants leur apportent de la nourriture et des provisions. Les religieuses ont aussi pu être examinées par des médecins. D’anciens élèves sont venus leur rendre visite pour les soutenir.
Les autorités religieuses locales ont en revanche condamné une décision « totalement incompréhensible », estimant que les sœurs n’étaient plus capables de « vivre de manière autonome au couvent de Goldenstein » en raison de leur « état de santé précaire ». Pas de quoi faire broncher les trois nonnes, qui ont bien l’intention de finir leurs vies « chez elles »
solidarité de tous les saints ! ils se rencontrent parmi les humbles et les travailleurs, (et les chats) et non parmi "ceux qui disent aux autres de l'faire" !
on reconnaît une problématique typique de ces dernières années ...
La tradition religieuse la plus précoce de toute l'histoire de l'humanité, le clergé qui le premier conçu l'idée d'un dieu unique et fondement de tout (oui, malgrè son polythéisme foisonnant, qui n'est qu'apparent), et également celui qui le premier a joint intimement la notion de dieu avec la morale et ce que les catholiques appellent "l'option préférentielle pour le pauvre", et parvenu à une véritable spiritualité, et bientôt une mystique, ce sont les égyptiens. Bien avant le brahmanisme et le jaïnisme (VIIIè siècle avJ-C), bien avant le Zoroastrisme, bien avant le judaïsme (d'ailleurs le judaïsme contrairement à ce qu'on répète n'a pas inventé le dieu unique, il a inventé le dieu jaloux, celui qui commande d'exterminer ceux qui adoreraient un autre dieu que lui !), lisez ces citations, c'est impressionnant :
"Tu es l'unique, le Dieu des tout premiers commencements du temps, l'héritier de l'immortalité, par toi seul engendré, tu t'es toi-même donné naissance ; tu as créé la terre et a fait l'homme" est-il écrit dans Le Livre des Morts égyptien dont les manuscrits furent trouvés dans les tombes de pharaons ayant vécu 2600 av. J.-C, soit 2000 ans avant la réforme de Josias." ( ? ? hmm, le livres des morts est du Nouvel-Empire, en - 2600 c’était les Textes de Pyramides, mais même si c’est seulement – 1400 c’est quand-même avant Josias)
« Par là il est établi et reconnu que la puissance de Ptah est plus grande que celle des autres dieŭ. Or Ptah fut satisfait après qu’il eut créé toute chose ainsi que toute parole divine. » ( traité de théologie memphite – début du IIIème millénaire av. J-C)
« Salut à toi, Ptah, père des dieŭ, (…)
Allons, chantons pour lui des hymnes! Lui qui a créé les dieŭ, les hommes et tous les animaŭ, qui a créé tous les pays, les rivages et la Très-Verte (=la mer),
(…) Tu élèves l’œuvre que tu as faite,
En t’appuyant seulement sur ta propre force
En t’élevant toi-même grâce à la solidité de tes bras ;
Tu pèse sur toi-même, posé sur le mystère » ( hymne à Ptah papyrus Berlin-3048 XXIème dynastie Xème siècle av J-C)
« Tu es l’unique qui a créé tout ce qui est, Unique demeurant dans son unité, qui crée les êtres (…) Hommage à toi, créateur de tout cela, Un qui demeure unique, aŭ mains nombreuses, Père des pères de tous les dieŭ. »
( hymne à Amon époque d’ Aménophis II vers 1400 av. J-C)
« Forme unique créant tout ce qui est , Un, qui est unique, créant les êtres ; Les hommes sont sortis de ses yeŭ
Et les dieŭ sont venus à l’existence sur sa bouche »
(hymne à Amon)
« Qu’Amon soit glorifié ! Celui qui demeure l’Unique, Pour se transformer en milliers ! »
(hymne à Amon)
« Celui dont le devenir a commencé la première fois, Amon, qui s’est produit au commencement Sans que son mystère soit connu.
Il n’y eut pas de dieu avant lui, Il n’y avait pas d’autre dieu avec lui, pour lui dire sa forme.
(…)
Il s’est caché des dieŭ ; on ne connaît pas son aspect. Il est plus éloigné que le ciel, il est plus profond que l’Hadès ! Aucun dieu ne connaît sa vraie forme. (…) Il est trop mystérieŭ pour que soit révélée sa gloire ;
Il est trop grand pour être examiné, trop puissant pour être connu.
On tomberait à l’instant mort d’effroi,
Si l’on prononçait son nom secret que personne ne peut connaître. »
( grand hymne à Amon, papyrus de Leyde, époque de Ramsès II - XIIIè siècle av. J-C)
« Ton œuvre c’est de vivifier toute chose Depuis les dieŭ jusqu’aŭ vermisseaŭ.
L’abomination de ton être, Ce que déteste Ta Majesté, C’est de tuer tout œil vivant !»
Quand à Thot il prend les attribut de ce que les chrétiens appellent le Verbe :
« Cœur de Rê, Langue de Totenem [= Ptah] , Gorge de Celui-dont-le-nom-est-caché [=Amon] »
« Thot le vénérable qui crée toute chose. Langue et cœur, il exprime ce qui existe, élaboré par le cœur et sorti par la langue. C’est l’Unique sur le Double-Pays qui guide les vivants. » (Temple « Ton ptolémaïque)
« Livre de connaître les modes d’existence de Rê (… )
Le Seigneur de l’univers dit : Quand je me fus manifesté à l’existence, l’existence exista. Je vins à l’existence sous la forme de l’Existant [=Khépri] qui est venu à l’existence la première fois. Venu à l’existence sous le mode d’existence de l’Existant [=Khépri], j’existai donc. Et c’est ainsi que l’existence vint à l’existence. »
« J’établis un plan devant moi. Je créais toute la création dans ma solitude. J’établis un plan en mon cœur et je créais d’autres modes d’existence. Nombreŭ furent les modes d’existence de l’existant [=Khépri] » ( Le soleil de l'aube initiale, à Héliopolis, sur un papyrus du 4è siècle av J-C mais copie d’un original beaucoup plus ancien)
« Le sol de la terre est sur tes bras Ses angles reposent sur toi,
(…) Il n’ a point de vide sur ton dos Et tout repose sur ton échine (…) Tu es le père et la mère des hommes ; ils vivent de ton haleine, Ils mangent la viande de ton corps ; « dieu primordial » voilà ton nom. »
( hymne à Osiris)
« Mon cœur ne trouve comme patrie que le temple d’Amon-Rê » ( maxime inscrite sur un scarabé)
on disait par euphémisme d’un roi mort qu’« il s’était uni au Disque (Rê) et avait fusionné dans le corps de celui qui l’avait créé »
« La mort est aujourd’hui devant moi Comme le désir qu’a un homme de revoir sa maison, Après avoir passé nombre d’années en captivité » (Dialogue du désillusionné avec son âme vers 2100 av. J-C)
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« J’ai sauvé le malheureŭ de la main de plus puissant que lui, lorsque j’en ai eu la puissance. J’ai donné du pain à l’affamé, des vêtements à celui qui était nu ; j’ai fait aborder les autres dans ma barque. J’ai creusé une tombe pour celui qui n’avait pas de fils. J’ai fait un bateau pour celui qui n’avait pas de bateau. (époque de Téti – vers 2340av J-C)
« Jamais je n’ai dit de mal à un puissant contre quelque homme que ce soit, parce que je désirais que mon nom fût parfait en présence du dieu grand » (époque de Neferkarê vers 2200av J-C)
« Quand l’homme reste seul après le trépas, Ses actions sont placées auprès de lui en tas S’il atteint la mort sans avoir péché, Il demeurera là-bas sans cesse comme un dieu,
Marchant librement comme les Seigneurs de l’Eternité »
(enseignement pour le roi Mérikarê – vers 2160 av. J-C)
« Ne sois pas avare de tes richesses Tu ne les possède que par don de Dieu [=neterou] »
(Ptahhotep – 2500 av J-C)
« Je n’ai point fait de mal aŭ hommes, ce que déteste Dieu » (époque de sésostris 1er vers 1950 av. J-C)
« J’ai contenté Dieu par ce qu’il aimait, me souvenant que je parviendrai à Dieu au jour de ma mort » (vers 1900 av. J-C)
« Je n’ai pas dit de mensonge contre quiconque, car je connaissais le dieu qui est dans l’homme, j’en était parfaitement instruit et je savais distinguer ceci de cela. J’ai accompli toutes les choses conformément aŭ paroles. » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
« Puisses-tu traverser l’éternité en douceur de cœur, dans les faveurs du dieu qui est en toi! [= la conscience] » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
Parlant de la conscience, du « cœur » : « C’est un jugement de Dieu, qui est en tout corps. Ce fut un heureŭ celui qu’il a guidé vers la voie parfaite de l’agir » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
« Je fus un vrai juste exempt de péché, ayant mis Dieu dans mon cœur »
« complaisez-vous dans la justice chaque jour, uniquement. On ne s’en rassasie pas, et le dieu, seigneur d’Abydos, en vit tous les jours. »
( stèle de Béki, époque d’Amenophis III - vers 1350 av. J-C)
« Tandis que le Serviteur est enclin à commetre le péché,
Le Seigneur [=Amon], lui, est enclin à la grâce.
Le Maître de Thèbes ne passe pas un jour entier en colère.
S’il se met en colère c’est pour un instant et il n’en reste rien.
Le repentir se tourne pour nous en paix, Amon se retourne avec son souffle favorable. » ( ex-voto érigé par Nébré – Nouvel Empire)
« Mais lorsque j’au crié vers ma Maîtresse, je m’aperçus qu’elle était en route vers moi avec un souffle doux et elle me fut favorable et me montra ses mains. Elle se tourna vers moi dans sa grâce. Elle fit disparaître la maladie qui me tenait. ( stèle de Neferabou adressée à Meret Seger la déesse de la montagne qui domine la Vallée des rois et dont le nom signifie « Celle qui aime le silence » – vers 1240 av J-C)
« Dieu n’aime pas qu’on s’avance vers lui avec violence et sa forme ne peut être saisie par la vision. Gardes-toi d’élever la voix dans sa maison, car Dieu aime le silence. » (extrait d’une Sagesse, papyrus Chester Beatty)
« Au moment où tu pries d’un cœur aimant dont toues les paroles sont cachées, il t’accorde ce dont tu as besoin ; il entend ce que tu dis et il agrée ton sacrifice. » (papyrus d’Anii – vers 1450 av. J-C)
« Les cœurs sont oublieux du reste pour t’avoir regardé » (hymne à Amon époque d’Aménophis II – vers 1410 av. J-C)
« [à Amon] lui appartient l’homme souple, docile à son inspiration » (grand hymne à Amon XIIIè siècle av J-C)
“Il est aimé de Dieu celui qui respecte le pauvre Plus que celui qui honore le riche »
(instructions d’Amenemope – entre 1300 et 1000 ev. J-C)
« Je suis venu à toi, je t’ai apporté Maât.
J’ai repoussé pour toi le mal Je n’ai pas porté la main sur l’homme d’humble condition Je n’ai pas fait pleurer Je n’ai pas causé de souffrances à personne. Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants. Je n’ai pas chassé le troupeau de son pâturage. » Livre des morts – (Nouvel Empire) :
« Les justes qui portent Maât, (= la vérité, la justice)
Ceŭ qui ont accompli la justice,
Tandis qu’ils étaient sur terre, Qui ont combattu pour leur dieu, Ils son appelés à l’ « Allégresse-de-la-Terre ». La demeure de celui qui vit de Maât leur est attribuée. Leur justice est devant le dieu-grand. Le péché est détruit. Osiris leur dit : « Vous êtes justes, ô justes . Vous pouvez vous reposer sur vos actes. Vous êtes devenus mes suivants, Ceŭ qui résident dans la Demeure-de-Celui-dont-le-baï-est-saint » (le Livre des Portes, époque de Horembeb vers 1320 av. J-C)
« Je protégeai le faible du fort pour faciliter la traversé à tout le monde ; J’étais un noble excellent faisant ce qu’aimaient les dieŭ ; j’avais un cœur amical pour mon entourage. J’ouvrais ma main à celui qui n’avait rien » ( sur un tombeau d’un prêtre d’Hator ?)
« je fus un juste sur terre. j'ai accompli la justice, exempt de faute fait que je sois glorifié dans le ciel, puissant sur terre, justifié comme le seigneur de la Douat. que mon baï sorte pour aller dans le lieu qu'il désire étant moi même comme les dieŭ qui sont à ta suite. »
« Si un bien vient à t ‘appartenir,
Donnes-en une partie à Dieu c’est à dire aŭ pauvres » (Enseignement d’Onkhchesonqy Vè siècle av. J-C)
« Les dieŭ son satisfaits de tout ce qu’il a fait : Il a donné des pains à celui qui avait faim, de l’eau à celui qui avait soif, des vêtement à celui qui était nu »
(le Livre des Respirations 2è siècle av. J-C)
Dans les livres d’ « Enseignements » :
« Il y a une force dans la vérité : c’est qu’elle est durable . Chacun peut dire : c’est le bien de mon père. »
avis de l’egyptologue François Daumas : « La pensée religieuse égyptienne s’est donc élevée peu à peu des dieŭ locaŭ aŭ grandes conceptions métaphysiques ….
Chaque cercle de penseurs, fidèles d’un dieu, cherche à faire de ce dieu le Seigneur de l’univers. Ptah était appelé l’Unique.
Disons d’un mot que l’Egyptien, à l’époque historique, est plus sensible à la nature divine latente sous l’image d’un dieu qu’aŭ particularités irréductibles que ce dieu pourrait avoir. Et cette attitude intellectuelle, face à la nature divine, se discerne dès les premières compositions que l’on peut encore lire. C’est sans doute pourquoi le mot qui les désigne en ancien égyptien, NETER approximativement Nouter, a subsisté en copte sous la forme NOUTE. Et il traduit fort bien le theos grec. La notion qu’il recouvre a pu passer du polythéisme au monothéisme sans difficulté ni hésitation. »
Un échange d'affection se réalise presque uniquement avec le corps. Les odeurs en constituent le déclencheur par leur effet paralysant, tandis que le corps provoque des émotions stimulantes dans l'affection. Le corps se subdivise en cinq caractéristiques; le poids, la forme, le volume, la consistance et la température.
C'est dans l'ensemble du corps que naissent nos émotions et qu'on capte celles des personnes qui nous entourent. Comme pour les odeurs, le corps de nos personnes chères nous procure des sensations qui modifient notre comportement et notre physiologie de manière prédéterminée génétiquement.
Un échange d'affection entraîne donc une série de réactions identiques d'une fois à l'autre. L'affection constitue alors un automatisme nous rendant démuni, et qui nous pousse à s'accrocher à l'autre pour se sécuriser. L'affectivité chevauche deux états émotifs, celui associé au sentiment d'être démuni et celui d'être sécurisé. L'abandon physique cause un sentiment d'insécurité au départ (d'où la pudeur) et nous procure par la suite des sensations qui produisent un sentiment de grande sécurité.
Tout constituant de notre corps a une réaction émotionnelle qui lui est propre et qui fait réagir notre "partenaire" (comme disent les sinistres modernes formés au cynisme commercial) différemment. Comme pour la loi de la physique décrétant qu'avec la matière, "rien ne se perd, rien ne se crée", toutes les émotions vécues sont présentes en nous depuis de notre naissance. Une émotion réapparaît instantanément lorsque les sensations qui y sont associées surviennent. Par exemple, une série d'émotions surgissent, toujours les mêmes, à chaque fois que l'on touche la peau de notre "partenaire". La sensation de la douceur et de la chaleur de sa peau nous sécurise, abaisse notre pression artérielle et la contraction involontaire de nos muscles, induisant ainsi une détente physique. Au point de vue psychique, ces sensations nous amènent à nous comporter de manière douce et attentionnée parce qu'elles nous font sécréter une hormone dont l'effet est calmant.
Les trois constituants principaux du corps sont les os, les muscles et les tissus adipeux. Au toucher, comme ils ont une consistance différente, ils nous procurent aussi des sensations variées. Comme on touche inévitablement les trois parties du corps de son aimée à la fois, cela nous fait vivre plusieurs émotions simultanément. Chez la femme, les tissus adipeux sont la partie de son corps qui joue un rôle primordial dans l'échange d'affection. Ils sont d'ailleurs responsables de son identité féminine.
C'est grâce à ses tissus adipeux que la femme a une libido. En effet, une femme mince ressent moins le besoin d'avoir une relation sexuelle car la sensibilité féminine prend sa source dans ceux-ci. Les rondeurs féminines, à la base du comportement affectueux, sont aussi à l'origine du plaisir en émettant et recevant les émotions. Les rondeurs féminines, en dirigeant inconsciemment notre comportement affectueux envers la personne aimée, rendent possible une communication émotive. Elles nous attirent sexuellement, elles nous rendent amoureux et elles stabilisent la relation de couple sexuel en permettant à notre "partenaire" de s'assurer de notre fidélité.
Les rondeurs féminines stabilisent notre métabolisme et font diminuer notre niveau de stress. Parce qu'elles sont source de plaisir, de bien-être et de bonheur, on ressent de l'attachement envers son épouse. Les tissus adipeux des femmes jouent un rôle primordial chez l'être humain. De la même manière, ils exercent une fonction sociale. La relation mère enfant s'établit par l'affection qui se transmet à partir de ses rondeurs. Elles forment un nid psychologique lui procurant un confort émotif. Par le fait que les rondeurs sont émotionnellement sécurisantes, elles favorisent la cohésion dans la société. Ainsi, elles incitent les gens au dialogue et au compromis afin d'éviter les conflits. En étant source de bien-être, les rondeurs influencent les personnes à s'entraider et à entretenir des relations amicales.
Comme les tissus adipeux de la femme sont au centre de la vie humaine, la survie de la race en dépend. Essentielles à toute les étapes de la vie, les rondeurs féminines attirent l'homme sexuellement pour la copulation, assurent la survie du foetus et du bébé durant la période de l'allaitement et finalement, par le bien-être de l'affection qu'elles procurent, elles tissent les lien sociaux.
Dans une relation amoureuse, les rondeurs de la femme constituent une protection pour son intégrité physique et psychologique en portant un message de douceur qui influence notre comportement envers elle. Ainsi, à la vue et au toucher, elles nous rendent doux, tendre, affectueux et attentionné et elles humanisent les rapports homme femme; sans elles, on s'accouplerait sans sentiments. Elles sont donc à l'origine de l'amour.
Dans l'affection, l'abandon émotionnel implique une absence de matrise sur soi, sur la situation et sur la personne aimée. Les comportements, les gestes et les pensées qu'ont les deux "partenaires" (d'affaires ? quel drôle de terminologie !) dans un échange d'affection leurs procurent du bien-être parce qu'ils correspondent exactement à ce qui est voulu par la "mère nature". Le mot "échange", quand on parle d'un échange d'affection, signifie que notre corps va puiser dans le corps de l'autre les éléments qui l'amèneront à vivre un moment de bien-être ultime et pareillement pour celui de notre "partenaire". L'abandon physique n'est pas un comportement de soumission parce qu'il est voulu consciemment et inconsciemment par les deux personnes. Le corps a le pouvoir de décider. Ainsi, on se sent indisposé lorsqu'il n'accorde pas son consentement à un contact physique. Notre corps sait comment réagir aux effets émotionnels des tissus adipeux pour obtenir du bien-être.
L'affection est un lien fusionnel où les émotions de chaque corps s'imbriquent parfaitement les unes aux autres pour vivre un moment de grande euphorie. Comme les rondeurs sont un conduit émotionnel, elles sont la principale source de plaisir que la femme retire de son corps et que l'homme retire du corps de son épouse. Ainsi, on capte les émotions enivrantes par ses rondeurs et on transmet notre réponse émotive à travers celles-ci.
Les rondeurs sont comme un océan d'émotions, notre corps comme un voilier, le plaisir comme le vent qui nous fait voguer vers un état de bien-être. Comme les tissus adipeux sont à la base de la vie, ils sont à l'origine du plaisir. Le plaisir de l'affection constitue un carburant fournissant de l'énergie psychologique pour progresser dans la vie. L'affection permet à l'enfant de grandir en santé psychologique et physique, de développer son intelligence et de tisser des liens sociaux solides avec son entourage. À l'âge adulte, l'affection nous permet d'obtenir une excellente qualité de vie. Comme la vie est une drogue, nous sommes tous dépendant de la sécrétion d'hormones responsables du plaisir qu'on retire de l'affection.
La consistance molle des tissus adipeux est significative émotivement. Étant associées à une partie tendre du corps de notre amoureuse, les rondeurs sont à l'origine de la tendresse: elles nous amènent spontanément à être tendre envers notre "partenaire" (quel terme sinistre ! typique de notre époque cynique et déshumanisée !!!). La chaleur qui s'en dégage nous pousse inconsciemment à être très chaleureux envers elle. Être tendre et chaleureux sont deux états d'esprit induits par les émotions produites par la sensation tactile des tissus adipeux.
La tendresse se vit autant dans les gestes que dans les pensées. Une pensée tendre, c'est voir sa "partenaire" belle, douce, fine et merveilleuse. À travers celle-ci, notre épouse nous apparaît encore beaucoup plus belle que d'habitude: elle resplendit de beauté. On la perçoit comme la plus belle femme au monde. Cette pensée constitue un état d'extase et d'admiration associé à toute l'importance qu'a notre aimée pour nous. Au moment d'un échange d'affection, elle est tout particulièrement la plus belle, la plus intelligente. la plus fine, la plus douce, la plus gentille pour soi. En d'autres mots, les pensées qui nous habitent sont très valorisantes pour elle.
Au cours d'un échange d'affection, des images positives concernant notre "partenaire" surgissent spontanément dans notre esprit. Cette imagerie continue à solliciter la programmation pour nous faire poser des gestes automatisés de douceur et de tendresse. La valorisation se fait ainsi spontanément quand on s'abandonne émotionnellement à son amoureuse.
Un geste tendre ne se définit pas par la manière dont on déplace ou on appose ses mains sur le corps de sa "partenaire" (sic), mais plutôt par ce qu'il dégage comme émotions. Par la tendresse, on transmet des émotions de bien-être en touchant son corps. Notre corps peut alors se comparer à un contenant rempli de nos émotions et nos mains, à des becs verseur d'où s'écoulent celles-ci. Nos mains, en plus de transmettre les émotions, captent celles de nos êtres aimés. Elles agissent comme des antennes émettrices et réceptrices. Comme avec les cordes vocales pour la communication verbale, on s'exprime émotivement avec les mains; et parce qu'elles ont une sensibilité plus grande que le reste du corps, elles peuvent détecter une plus grande variété de sensations sur un plus grand écart d'intensité.
Comme un geste tendre constitue un déversement de nos émotions vers le corps de notre "partenaire", il lui procure une dose de bien-être. De ce bien-être, elle réagit aussi par des gestes tendres et émotifs à notre égard, ce qui nous rend euphorique. Un geste tendre dégage une chaleur humaine. Celle-ci est une expression se référant à deux aspects, soit à la chaleur que dégage le corps et à une qualité que la communication émotionnelle peut avoir: un geste rude est plutôt froid alors qu'un geste tendre est chaud. Un geste froid transmet un message émotif d'insécurité et de malaise, ce qui implique un blocage nous empêchant de se livrer émotivement à l'autre alors qu'un geste chaud provoque un état de confort et de sécurité pour la personne qui le reçoit. C'est par notre chaleur humaine que notre femme ressent que nous nous abandonnons émotivement et par la suite, se sentant ainsi sécurisée, elle peut s'abandonner à son tour. On peut donc dire que la chaleur humaine est responsable de l'enclenchement d'un comportement affectueux.
Les femmes nous procurent une sensation de bien-être qu'elles seules peuvent nous faire vivre.
Maintenant il va falloir publier un texte à l'honneur du pelotage, si diabolisé par notre sinistre, névrosée, et insociable époque
il fut un temps où la communication entre les êtres on trouvait ça normal ; maintenant on trouve ça criminel !
le gouvernement est en train de DETRUIRE VOS ENFANTS ! et ça ne vous fait même pas frémir ? https://reseauinternational.net/au-secours-mesdames/ vous ne réagissez pas ? vous ne résistez pas ? vous laissez faire cette ignominie qui va les détruire à vie ?
C'est la condition sine qua non de la civilisation et du refus du fascisme et du totalitarisme, et des valeurs républicaines !
ça commence par les cookies que certains sites internet injectent DANS Vos ordinateurs, et si les gens adceptent passivement (principiis obstat et finem respices) ça devient les smart dust, et les vaccins fascistes; ceux qui n'y croient pas, docile croyants de leurs maîtres le regretteront quand il sera trop tard !
Oui, c’est évident que l’école à la maison se situe hors cadre. Et cela est incompatible avec le programme de ce gouvernement mondial qui se met en place. Et les vaccinations obligatoires ne sont simplement que les premières pierres de ce programme d’asservissement des individus, mais aussi de réduction de l’humain (voir l’article de M.F. de Meuron « Voulons-nous vraiment être des humains réduits ?) Il n’est pas question de laisser la moindre parcelle de de prairies fleuries et naturelles qui pourrait créer des individus qui pensent par eux-même et qui seraient déconnectés du conditionnement obligatoire du gouvernement mondial/national ! Et Macron est le fer de lance de ce mouvement en France. Mais il s’est bien entouré d’une équipe dévote et partisane. L’éducation nationale est infiltrée au plus haut niveau et tous(tes) devront bientôt s’y soumettre, de la même manière que chacun doit se soumettre au masque et au vaccin comme autrefois les allemands à l'obligation du salut hitlérien ! ou à leur transformation en Rhinocéros, n'est-ce pas Monsieur Ionesco ?
Comme le montrera un reportage belge qui va suivre prochainement sur ce blog on va en arriver à ce qu'il va falloir rompre complètement avec la société et vivre dans des catacombes, la résistance passive ne suffit plus il faut entrer dans le maquis la guerilla ouverte !
notre Béranger du XXIè siècle nous permet de comprendre au passage des choses. par exemple que la quenelle est en fait bien selon la formule de ses détracteurs "un salut nazi inversé" eh oui ce geste est porteurs de l'exact inverse de ce que portait le salut nazi : et d'abord le salut nazi est un salut de respect de l'autorité ! tandis que la quenelle se moque de l'autorité et lui dit "vas-te-faire-enculer !" (et bien sûr le salut nazi est militariste, la quenelle est pacifiste, le salut nazi ne se prend pas pour de la merde, comme on dit, la quenelle ne se prend pas au sérieux, le salut nazi est conformiste et grégaire, la quenelle prône l'individualisme et l'esprit d'examen, le salut nazi est raciste, la quenelle est antiraciste, etc, etc), tandis que, il a raison Dieudo, les valeurs nazies sont très proches de celles des régimes actuels, tel celui de Macron, mais aussi celui de la Chine Continentale (plus , du tout communiste, mais capitaliste dur), et tous ces régimes de banquiers, de CRS, de mépris du peuple, de capitalisme totalitaire (et d'eugénisme ! on le voit de plus en plus repoindre son nez, et l' "euthanasie" des pas-conformes).
grande insurrection des pauvres, de tous les pauvres, voilà le vent nouveau
"le temps est indifférent aux plus grandes souffrance" c'est effectivement ce dont tout le monde se rend compte......
comme a dit Jean Rostand, on tue un homme on est un assassin, on en tue des millions on est un conquérant (!...), en les tue TOUS, on est DIEU ..... (profonde et nihiliste observation, relisez Jean Rostand ...) Et en littérature de puis sans doute l'antiquité, et Chateaubriand à la fin d'Atala (lisez-là), et Miguel de Unamuno (relisez la citation que j'ai mise ici il y a qq jours), et Pierre Loti dans"fantômes d'Orient" relisez ce qu'il dit sur la deuxième mort ...
C'est la plus grande et déshumanisante des trahisons, ça m'a inpiré mes commentaires sur la citation de Joachim Ringelnatz
Ewig rien bleibt nur die Träne/ Und das Wasser der Fontäne (en esperanto : Ĉiam puraj 'stas nur larmoj/Kaj la akvo de l'fontanoj) ce qui veut dire qu'à partir du moment où on n'a plus de larmes on est devenu impur.
La "pensée positive", le fameux "travail du deuil" des psychomachinchoses, c'est de la merde ! c'est non seulement absurde, mais immonde.
En tous cas discuter avec soi-même il ne faut jamais oublier de le faire, il y a trop de gens qui oublient l'enfant qu'ils ont été, ça aussi c'est une déshumanisation; moi je n'ai jamais perdu le contact avec celui que j'ai été