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07/06/2024

Vatican II

Les années 50, ceux qui les ont vécues, ou ceux qui ont beaucoup lu les productions non seulement littéraires, mais les revues, les chansons, les romans d’espionnage, etc, tout ce uqui fait l’esprit du temps dans lequel baignent les gens, tout ce qui est implicite, qu’on ne dit même plus souvent tellement pour tout le monde c’est tellement évident)  c’était l’époque de la science  et  du désespoir. La grande déculottade chrétienne des années 60 et 70, le « christianisme » horizontaliste post-Vatican II est le fruit de ce scientisme dur comme fer, et son désespoir, que la vulgate des psychomachinchose devenu la Secte des Adorateurs de la Mort essaye de faire passer à coups de sophismes et de diabolisation.
exemple ce commentaire de 2020, très dans l'esprit Vatican II, et mon commentaire après :
« Les textes bibliques sont des paraboles. Par exemple, l’aveugle né qui devient voyant, c’est celui d’entre nous qui se met à voir les actions de "Dieu"  ici bas. Jésus ne s’est jamais promené avec ses disciples puis rencontré un aveugle né au sol, qui mendiait. Il n’y a pas de réalité physique dans ces écrits, seul Hollywood en en faisant un film peut en faire une représentation trompeuse d’une existence matérielle. Lorsque vous lisez la bible, il s’agit de vous dans le texte. La bible vous parle de vous. Le seul personnage qui existe réellement lorsque vous lisez, c’est vous.
Sous cette révélation, vous comprenez aussitôt que rechercher les contradictions dans la cohérence des textes entre eux n’a pas de sens, ni d’intérêt.
Seuls certains, à la lecture de la bible, passeront de l’état d’aveugle-né, à celui de voyant.
La grande majorité ne verra jamais la présence ni les actions de Dieu.
Le peuple élu est l’ensemble de ceux qui verront la présence de Dieu durant leur vie terrestre. »

moi : – cette façon de nier la  possibilité de  miracles (et la vie éternelle aussi bien entendu, et l’existence d’un Dieu réel et objectif aussi pendant qu’on y est) est   typique  de l’Eglise post Vatican II !
Je connais bien, je lisais toute la presse catholique gratis à l’époque ! (grâce à mon père sacristain, qui était chargé de les disposer dans les présentoirs de l’église, alors encore ouvertes, et en ramenait à la maison un exemplaire de chaque !) et on constatait partout, que les curés continuaient à utiliser le vocabulaire traditionnel, mais en lui donnant à chaque fois un sens tout autre, un sens compatible avec l’athéisme, le matérialisme et tout ça ! Les miracles dans leur esprit bien sûr ne peuvent pas exister, alors ce sont des « paraboles » à interprêter. Dieu c’est, comme  les dieux de l’antiquité, un symbole, une personnification d’un concept :  dans ce cas  le symbole des aspirations transcendantes de l’homme (pendant quelques années ! avant de disparaître dans le néant pour toujours bien sûr) . « rencontrer Jésus-christ ça devenait vivre la fraternité entre hommes, l’éternité ça voulait dire une certaine dimension (subjective) de l’instant !
Un « christianisme » comme ça n’a plus aucun intérêt ni aucune réalité !  (si ce n’est l’effort de ceux qui en vivent d’essayer de faire durer leur fond de commerce, mais surtout en se montrant bien conforme et soumis à l’athéisme rationaliste athée ambiant.)

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