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26/12/2022

c'est exacement le contraire qui est vrai !

en référence à une pensée de Susan George (même si la personne en question est maintenant dépassée, elle pouvait représenter un espoir et une figure de dignité en 1998, mais maintenant les bobos attac, les altereuropéistes, le Forum Social, tout ça est impuissant, incohérent, superficiel, phraseur, brouillon, et ne sert qu'à replâtrer le pouvoir de nos maîtres, il faut "oser réfléchir" et se radicaliser justement ! comme Bernard Friot et François Asselineau, et Etienne Chouard, et n'oublions pas la vieille Danielle Bleitrach ! il n'y aura pas de salut à moins de ça), donc, je disais :

Le fameux "Lula", ex-président du Brésil, disait : "celui qui à 20 ans n'est pas communiste, n'a pas de coeur, et celui qui l'est encore à 40 ans n'a pas de cerveau"

eh bien, plus j'y pense, plus je découvre et suis de plus en plus persuadé que c'est sans doute LE CONTRAIRE en fait, l'inverse. Oui c'est le contraire ! réfléchissez-y vous aussi !

Susan George ne savait peut-être pas si bien dire ! ne sont honorables (parce que quand on voit des ordures comme Barroso par exemple !) et intelligents que ceux qui se radicalisent en vieillissant

Bon, je vais ajouter des précisions sur mon affirmation, d'autant plus que, si vous y avez réfléchi, il y a deux façons de tirer l'inverse de la phrase de Lula, et les deux sont vraies !!
1 quand on est communiste à vingt ans c'est qu'on n'a pas de cervelle (c'est comme les 68ards par ex par conformisme entre jeunes) et si on ne l'est plus à 40 c'est qu'on n'a pas de coeur (embourgeoisés, on ronronne égoïstement dans son confort et on se laisse corrompre par l'ordre en laissant crever ses victimes)

2 Celui qui n'est pas communiste à 20 ans c'est parce qu'il a un coeur, et celui qui l'est à 40 ans c'est parce qu'il a de la cervelle. Ou si vous préférez, comme c'était valable dans les années 50 où quand on était communiste à 20 ans c'est qu'on n'avait pas de cœur, et qu'on s'asseyait allègrement sur toutes les horreurs qu'on avait appris sur le passé et le présent de l'URSS, par "pragmatisme" ou par fanatisme. Et quand on n'est plus communiste à 40 ans c'est qu'on n'a pas de cervelle : là c'est sans doute le plus important, mais aussi le plus difficile à résumer, c'est qu'on s'est laisser impressionner par des arguments sommaires, c'est qu'on n'a pas compris le fonctionnement du monde, qu'on ne voit pas ce qui se passe et ce qui nous attend, qu'on croit qu'on  peut s'en sortir par des demi-mesures et de lâches compromis (qui est tout ce qu'attendent les ennemis du peuple), etc, ça devrait être développé pour être compréhensible, mais après tout si vous n'avez pas de cervelle à quoi bon expliquer !
allez ! du courage, informez-vous sur le monde et creusez bien.

25/12/2022

NE PAS TRAHIR L'ENFANT QU'ON A ETE

Ne pas trahir l’enfant qu’on a été, grave et important problème !
Qui m’a toujours beaucoup préoccupé, depuis l’enfance même.
Que faire pour garder les vertus et les valeurs de son enfance à l’âge adulte? etc.

Et puis aussi le fait qu’on n’est qu’une même continuation d’existence, c’est comme une longue corde à laquelle est suspendu l’équilibriste, si on la coupe à un seul endroit, quel qu'il soit, on coupe tout, TOUT, et tout tombe (et bien sûr le monde et l’univers avec ! et la totalité du temps, le cosmos, le passé, le présent et l’avenir, puisque tout ça dépend de l’être qui en est conscient), donc ce fait faisait naître déjà en moi une crainte :
« C’est pas tout d’avoir peur de la mort, mais ne serais-je pas capable un jour de devenir comme ces déchets d’humanité qui ne refusent même plus la mort, mais l’acceptent, trahissant le présent ici et maintenant qui la refuse de toutes ses forces ?? Quelle épouvante!! »

pour revenir au début, il y a, c’est classique ! – regardez ce que sont devenus la plupart des ex soixantehuitards ! – une telle tendance à devenir de vieux schnocks réactionnaires en vieillissant – chose que le fameux Lula, (de syndicaliste pauvre et combattant devenu riche président du Brésil) a théorisé et justifié comme étant sain et normal, et le contraire infantile et anormal ! …. – quoique, quoique ce n’est pas une tendance systématique, peut-être que l’explication demande d’être décortiquée; Susan George dit avoir un faible pour ceux qui, au contraire, se radicalisent en vieillissant, car il y en a aussi, et elle a tout à fait raison ! (et Lula tout a fait tort quand il dit "ceux qui ne sont pas communistes à 20 ans n'ont pas de cœur, et ceux qui sont encore communistes à 40 ans n'ont pas de cervelle", c'est l'inverse qui est vrai ! tout à fait : ce que j'ai expliqué dans un article sur Sennaciulo n° 1341/1342 avril 2017 page 20)

 

 



j'espère, j'espère vraiment ! ne pas avoir trahi l'enfant que j'ai été, et suis encore.

24/12/2022

la vie en somme

quelque part dans un livre Rupert Sheldrake parle d'êtres (les animaux) qui "apportent l'affection et le contact physique" ce qu'il résume : "la vie en somme"

 

comme il a raison ! à l'inverse de la délétère évolution de la société actuelle .....

23/12/2022

rondeurs féminines - autrefois c'était un pléonasme

Un échange d'affection se réalise presque uniquement avec le corps. Les odeurs en constituent le déclencheur par leur effet paralysant, tandis que le corps provoque des émotions stimulantes dans l'affection. Le corps se subdivise en cinq caractéristiques; le poids, la forme, le volume, la consistance et la température.

C'est dans l'ensemble du corps que naissent nos émotions et qu'on capte celles des personnes qui nous entourent. Comme pour les odeurs, le corps de nos personnes chères nous procure des sensations qui modifient notre comportement et notre physiologie de manière prédéterminée génétiquement.

Un échange d'affection entraîne donc une série de réactions identiques d'une fois à l'autre. L'affection constitue alors un automatisme nous rendant démuni, et qui nous pousse à s'accrocher à l'autre pour se sécuriser. L'affectivité chevauche deux états émotifs, celui associé au sentiment d'être démuni et celui d'être sécurisé. L'abandon physique cause un sentiment d'insécurité au départ (d'où la pudeur) et nous procure par la suite des sensations qui produisent un sentiment de grande sécurité.

Tout constituant de notre corps a une réaction émotionnelle qui lui est propre et qui fait réagir notre "partenaire" (comme disent les sinistres modernes formés au cynisme commercial) différemment.  Comme pour la loi de la physique décrétant qu'avec la matière, "rien ne se perd, rien ne se crée", toutes les émotions vécues sont présentes en nous depuis de notre naissance. Une émotion réapparaît instantanément lorsque les sensations qui y sont associées surviennent. Par exemple, une série d'émotions surgissent, toujours les mêmes, à chaque fois que l'on touche la peau de notre "partenaire". La sensation de la douceur et de la chaleur de sa peau nous sécurise, abaisse notre pression artérielle et la contraction involontaire de nos muscles, induisant ainsi une détente physique. Au point de vue psychique, ces sensations nous amènent à nous comporter de manière douce et attentionnée parce qu'elles nous font sécréter une hormone dont l'effet est calmant.

Les trois constituants principaux du corps sont les os, les muscles et les tissus adipeux. Au toucher, comme ils ont une consistance différente, ils nous procurent aussi des sensations variées. Comme on touche inévitablement les trois parties du corps de son aimée à la fois, cela nous fait vivre plusieurs émotions simultanément. Chez la femme, les tissus adipeux sont la partie de son corps qui joue un rôle primordial dans l'échange d'affection. Ils sont d'ailleurs responsables de son identité féminine.

C'est grâce à ses tissus adipeux que la femme a une libido. En effet, une femme mince ressent moins le besoin d'avoir une relation sexuelle car la sensibilité féminine prend sa source dans ceux-ci. Les rondeurs féminines, à la base du comportement affectueux, sont aussi à l'origine du plaisir en émettant et recevant les émotions. Les rondeurs féminines, en dirigeant inconsciemment notre comportement affectueux envers la personne aimée, rendent possible une communication émotive. Elles nous attirent sexuellement, elles nous rendent amoureux et elles stabilisent la relation de couple sexuel en permettant à notre "partenaire" de s'assurer de notre fidélité.

Les rondeurs féminines stabilisent notre métabolisme et font diminuer notre niveau de stress. Parce qu'elles sont source de plaisir, de bien-être et de bonheur, on ressent de l'attachement envers son épouse. Les tissus adipeux de la femme jouent un rôle primordial chez l'être humain. De la même manière, ils exercent une fonction sociale. La relation mère enfant s'établit par l'affection qui se transmet à partir de ses rondeurs. Elles forment un nid psychologique lui procurant un confort émotif. Par le fait que les rondeurs sont émotionnellement sécurisantes, elles favorisent la cohésion dans la société. Ainsi, elles incitent les gens au dialogue et au compromis afin d'éviter les conflits. En étant source de bien-être, les rondeurs influencent les personnes à s'entraider et à entretenir des relations amicales.

Comme les tissus adipeux de la femme sont au centre de la vie humaine, la survie de la race en dépend. Essentielles à toute les étapes de la vie, les rondeurs féminines attirent l'homme sexuellement pour la copulation, assurent la survie du foetus et du bébé durant la période de l'allaitement et finalement, par le bien-être de l'affection qu'elles procurent, elles tissent les lien sociaux.

Dans une relation amoureuse, les rondeurs de la femme constituent une protection pour son intégrité physique et psychologique en portant un message de douceur qui influence notre comportement envers elle. Ainsi, à la vue et au toucher, elles nous rendent doux, tendre, affectueux et attentionné et elles humanisent les rapports homme femme; sans elles, on s'accouplerait sans sentiments. Elles sont donc à l'origine de l'amour.

Dans l'affection, l'abandon émotionnel implique une absence de matrise sur soi, sur la situation et sur la personne aimée. Les comportements, les gestes et les pensées qu'ont les deux "partenaires" (d'affaires ?) dans un échange d'affection leurs procurent du bien-être parce qu'ils correspondent exactement à ce qui est voulu par la mère nature. Le mot "échange", quand on parle d'un échange d'affection, signifie que notre corps va puiser dans le corps de l'autre les éléments qui l'amèneront à vivre un moment de bien-être ultime et pareillement pour celui de notre "partenaire". L'abandon physique n'est pas un comportement de soumission parce qu'il est voulu consciemment et inconsciemment par les deux personnes. Le corps a le pouvoir de décider. Ainsi, on se sent indisposé lorsqu'il n'accorde pas son consentement à un contact physique. Notre corps sait comment réagir aux effets émotionnels des tissus adipeux pour obtenir du bien-être.

L'affection est un lien fusionnel où les émotions de chaque corps s'imbriquent parfaitement les unes aux autres pour vivre un moment de grande euphorie. Comme les rondeurs sont un conduit émotionnel, elles sont la principale source de plaisir que la femme retire de son corps et que l'homme retire du corps de son épouse. Ainsi, on capte les émotions enivrantes par ses rondeurs et on transmet notre réponse émotive à travers celles-ci.

Les rondeurs sont comme un océan d'émotions, notre corps comme un voilier, le plaisir comme le vent qui nous fait voguer vers un état de bien-être. Comme les tissus adipeux sont à la base de la vie, ils sont à l'origine du plaisir. Le plaisir de l'affection constitue un carburant fournissant de l'énergie psychologique pour progresser dans la vie. L'affection permet à l'enfant de grandir en santé psychologique et physique, de développer son intelligence et de tisser des liens sociaux solides avec son entourage. À l'âge adulte, l'affection nous permet d'obtenir une excellente qualité de vie. Comme la vie est une drogue, nous sommes tous dépendant de la sécrétion d'hormones responsables du plaisir qu'on retire de l'affection.

La consistance molle des tissus adipeux est significative émotivement. Étant associées à une partie tendre du corps de notre amoureuse, les rondeurs sont à l'origine de la tendresse: elles nous amènent spontanément à être tendre envers notre "partenaire" (quel terme sinistre ! typique de notre époque cynique et déshumanisée !!!). La chaleur qui s'en dégage nous pousse inconsciemment à être très chaleureux envers elle. Être tendre et chaleureux sont deux états d'esprit induits par les émotions produites par la sensation tactile des tissus adipeux.

La tendresse se vit autant dans les gestes que dans les pensées. Une pensée tendre, c'est voir sa "partenaire" belle, douce, fine et merveilleuse. À travers celle-ci, notre épouse nous apparaît encore beaucoup plus belle que d'habitude: elle resplendit de beauté. On la perçoit comme la plus belle femme au monde. Cette pensée constitue un état d'extase et d'admiration associé à toute l'importance qu'a notre aimée pour nous. Au moment d'un échange d'affection, elle est tout particulièrement la plus belle, la plus intelligente. la plus fine, la plus douce, la plus gentille pour soi. En d'autres mots, les pensées qui nous habitent sont très valorisantes pour elle.

Au cours d'un échange d'affection, des images positives concernant notre "partenaire" surgissent spontanément dans notre esprit. Cette imagerie continue à solliciter la programmation pour nous faire poser des gestes automatisés de douceur et de tendresse. La valorisation se fait ainsi spontanément quand on s'abandonne émotionnellement à son amoureuse.

Un geste tendre ne se définit pas par la manière dont on déplace ou on appose ses mains sur le corps de sa "partenaire" (sic), mais plutôt par ce qu'il dégage comme émotions. Par la tendresse, on transmet des émotions de bien-être en touchant son corps. Notre corps peut alors se comparer à un contenant rempli de nos émotions et nos mains, à des becs verseur d'où s'écoulent celles-ci. Nos mains, en plus de transmettre les émotions, captent celles de nos êtres aimés. Elles agissent comme des antennes émettrices et réceptrices. Comme avec les cordes vocales pour la communication verbale, on s'exprime émotivement avec les mains; et parce qu'elles ont une sensibilité plus grande que le reste du corps, elles peuvent détecter une plus grande variété de sensations sur un plus grand écart d'intensité.

Comme un geste tendre constitue un déversement de nos émotions vers le corps de notre "partenaire", il lui procure une dose de bien-être. De ce bien-être, elle réagit aussi par des gestes tendres et émotifs à notre égard, ce qui nous rend euphorique. Un geste tendre dégage une chaleur humaine. Celle-ci est une expression se référant à deux aspects, soit à la chaleur que dégage le corps et à une qualité que la communication émotionnelle peut avoir: un geste rude est plutôt froid alors qu'un geste tendre est chaud. Un geste froid transmet un message émotif d'insécurité et de malaise, ce qui implique un blocage nous empêchant de se livrer émotivement à l'autre alors qu'un geste chaud provoque un état de confort et de sécurité pour la personne qui le reçoit. C'est par notre chaleur humaine que notre femme ressent que nous nous abandonnons émotivement et par la suite, se sentant ainsi sécurisée, elle peut s'abandonner à son tour. On peut donc dire que la chaleur humaine est responsable de l'enclenchement d'un comportement affectueux.

Les femmes nous procurent une sensation de bien-être qu'elles seules peuvent nous faire vivre.

Maintenant il  va falloir publier un texte à l'honneur du pelotage, si diabolisé par notre sinistre, névrosée, et insociable époque

il fut un temps où la communication entre les êtres on trouvait ça normal ; maintenant on trouve ça criminel !

20/12/2022

l'amour, la fraternité, sont-ils naturels ?

très bonne question non ?

Les histoires collectées par Elian-J Finbert, et bien des vidéos récentes qu’on peut découvrir sur internet montrent que la thèse selon laquelle « et que l’amour, la fraternité n’avait rien de naturel. » est fausse.

En fait, comme disait Jean Prieur quand on lui reprochait de prêter des sentiments humains aux animaux : « ce n’est pas un prêté c’est un rendu ». Les sentiments des humains, sont le fruit d’une longue évolution qui vient de ceux des animaux (ce n’est pas un matérialiste qui dira le contraire !). Aussi il n’y a rien de surprenant de trouver des sentiments « humains » chez des animaux.

La sélection naturelle a sans doute favorisé certains comportements, car ils étaient bons pour la survie de l’espèce. Mais il ne faut pas oublier que le comportement subjectif des êtres n’est pas intentionnellement dicté par la logique darwinienne (cruelle, oui, globalement, même quand elle conduit à des comportements altruistes) : il se développe selon SA LOGIQUE PROPRE, interne, et la logique de la fraternité, du besoin de chaleur « humaine » (y compris entre un canari solitaire et une souris de passage, il y a une histoire d’Elian-J Finbert là-dessus), etc etc, ne se soucient plus le moins du monde de la survie de l’espèce (dont se souciaient par contre Hitler, et le médecin-chef du CHU de Reims !)

Il en est de même du sentiment de fraternité fondamentale des vivants qui ont peur de la mort ressenti par une couturière de 1900 devant la terreur d’une souris (dans une page de « L’atelier de Marie-Claire » roman autobiographique de Marguerite Audoux, je l’ai publiée sur mon blog sous le titre « vivo komuna afero »).

19/12/2022

rien de nouveau sous le soleil dans les pays anglo-saxons !

déjà lors de la "grippe espagnole"
déc. 18
Inhalation chamber during the 1918 influenza pandemic https://nzhistory.govt.nz/media/sound/inf... 1918 Influenza Epidemic – How Christchurch coped https://my.christchurchcitylibraries.com/1918-influenza-... New Zealand, 1918. The government set up inhalation chambers in public buildings and encouraged people to get inside to inhale a gas supposed to protect them from influenza. It actually just made them sicker. For a time, citizens had to provide documentation proving they had been inside an inhalation chamber, in order to use public trains. #covid1984
Inhalation chamber during the 1918 influenza pandemic
https://nzhistory.govt.nz/media/sound/influenza-inhalation-chamber

1918 Influenza Epidemic – How Chr
 

18/12/2022

Livres recommandés - suite

« La vie a besoin de livres comme les nuages ont besoin des flaques d'eau pour s'y mirer et s'y connaître. »

Bobin (Christian)

et avant de commencer je signale
un très interessant et utile site:
http://abu.cnam.fr/BIB/


Sur cet item (suite du premier où se trouvent déjà 20 livres)
actuellement  (2/11/2007) se trouvent sur cette suite douze livres ou groupe de livres:

Le bon peuple du sang
Le Prophète du Libéralisme
Un si fragile Vernis d'Humanité
Jean-Christophe
Chroniques Martiennes
Graham Greene
L'occident barbare et la philosophie sauvage
La Honte
Marcellin Caillou
Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?

Interviews impubliables
 

 

* "Le Bon Peuple du Sang"


Un livre de la fameuse chanteuse Brigitte Fontaine.

Un livre âpre mais tout plein d'humanité.

Très fort.

En général les 2/3 des livres que j'achète, je m'aperçoit après que ce sont des navets, ou alors pas bien extraordinaires, bref des bouquins que j'aurais mieux fait de ne pas acheter; mais celui là je ne regrette pas !

 

Un livre je crois peu connu
* "Le Prophète du libéralisme"

écrit sous la forme d'un pastiche du Prophète de Gibran.  Mais le thème est tout différent! (et ce prophète-là arrive et repart en hélicoptère et effectue un parcours de golf triomphant sous les yeux fascinés de ses accompagnants)

C'est  une analyse très pénétrante (un seul chapitre me semble à côté de la plaque: l'auteur semble croire que la religion existe encore et qu'elle représente encore un danger, il n'a pas l'air de s'être aperçu qu'elle est archi morte, que les "curés" sont les premiers à être athées et psychanalystes de nos jours! et que les anticléricaux rituels ne sont que des fanatiques obsessionnels qui se croient malins de doner le coup de pied de l'âne à un cadavre refoidit et enterré (essayez s seulement d'entrer dans une église!))  de la société actuelle et de l'déologie de nos maîtres. Lisez-le, je suis persuadé que même si vous avez déjà des doutes sur la manière dont on nous "entube"  vous y découvrirez et analyserez, plein de choses dont vous n'avez pas encore conscience!

c'est publié chez  "Mille et une Nuits" (Arthème Fayard)


Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques phrases:

- "Il semblait toujours imperturbable, comme s'il n'avait pas de système nerveux"

- "L'Europe balaie enfin définitivement le pouvoir des urnes."

- " le citoyen ne doit pas avoir de pensée propre. Les journalistes font profession de penser pour lui, le nourrissent des multiples échos de notre pensée unique."

- "et le Fascisme, Maître?
Son fantasme sera votre meilleur serviteur. Chaque fois que le citoyen doutera de nos valeurs, vous le sonnerez comme un chien de garde. La peur du fascisme est douce à notre coeur; Elle est la clôture électrique, le leurre qui empêche les bêtes à cornes de quitter le pré."

- "le climat d'insécurité qui justifie notre règne"

- "le désarroi identitaire pousse les adolescents à s'intégrer, à nous d'inventer et de vendre à prix d'or l'uniforme patent de ces confréries ... A nous d'en faire les hommes-sandwichs des entreprises qui licencieront leurs pères.

- "avoir la jouissance du temps est le pire des dangers, car elle porte à la rêverie, à la contemplation gratuite, à la réflexion stérile, aux interrogations qui ne mènent à rien... qu'ils soient toujours occupés, requis par touts les activités que nous leurs imposons....
Veillons à ce qu'il n'y ait jamais de temps libre."

- "Le citoyen doit se sentir coupable, éternellement coupable.
  Il est coupable parce qu'il n'a pas mis sa ceinture de sécurité, parce qu'il fume et détruit sa santé. Il est coupable parce qu'il n'est pas assez diplomé, pas assez flexible; Il est coupable parce qu'il est au chômage et n'arrive pas à trouver un emploi. Il est coupable parce qu'il est fonctionnaire et bénéficie d'avantages éhontés. Il est coupable parce qu'il est vieux et que le coût de ses soins et de sa retraite ruine les actifs. Il est coupable parce qu'il est jeune"


- Et la vérité, Maître"
"On ne demande pas au vainqueur s'il a dit la vérité"


"-  Et les retraites, Maître?
 Mon coeur saigne quand je songe à tous ces milliards qui échappent à la finance."


- "Tous les profits doivent aller aux entreprises et tous les débits à l'Etat, c'est à dire aux contribuables.


- "Vos soeurs ont voulu se libérer, devenir les égales des hommes; et, dans leur désarroi, elles ont réclamé le droit au travail. Nous les avons prises au mot en retenant de leur verbiage cette seule égalité dans l'esclavage. Une personne suffisait à faire vivre un ménage, il en faut désormais deux. Tour de passe-passe ingénieux qui double nos profits."

etc etc

* "Un si fragile vernis d'humanité" de MICHEL TERESTCHENKO
(édition La découverte/ M.A.U.S.S. 2005) NOUVEAU: COMMENTAIRES DE LECTEURS ICI  
C'est dans la continuation de la réflexion suscité chez  Hanna Arendt, Lévinas, puis chez Zygmunt Bauman  par les évènements de l'époque nazie, et les énigmes morales qu'ils ont posés. C'est un livre, digne de figurer, non ! nécessaire ! dans toute bibliothèque philosophique sur le thème des doctrines morales et de la réflexion si difficile que celle-ci suscite si on veut la comprendre et la théoriser. je crois que je n'ai jamais lu un livre si intéressant et exigeant sur ce sujet; c'est, de ce point de vue, à lire après qu'on ai au moins parcourus, si non étudié, et Kant, et l'Utilitarisme, Guyau, bien sûr le christianisme, et les autres doctrines morales, et sans doute aussi Lévinas, et bien sûr Zygmunt Bauman. (enfin, si on ne les connais pas encore c'est pas grave, on les découvre en même temps qu'on lit le livre, saus Zygmunt Bauman qui est un auteur incontournable et indispensable pour comprendre notre monde actuel et ses enjeux)

Il y a plein de choses à en dire, ça suscite plein de réflexions sur le sujet. J'aurais bien voulu en écrire un commentaire circonstancié complet; mais, non, un travail aussi important je n'ai jamais eu, et aujourd'hui moins que jamais, le courage de l'écrire, aussi mes réflexions resteront orales et au fur et à mesure de la lecture, dans mon cerveau, et donc perdues, c'est dommage, mais je n'aurai jamais la force de m'essayer de me rappeler de tout ça et de le mettre a postériori par écrit.

« Les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. » (Ray Bradbury - "Le Carnaval des Ténêbres")

c'est un livre très riche et très intéressant pour celui qui étudie en philo la théorie de la morale, et pour tout un chacun, et c'est plein et constamment basé, sur des exemples concrets qui ont défrayé la chronique: Franz Stangl, Giorgio Perlasca, le village de Chambon sur Lignon, l'expérience de Stanley Milgram, celle de la "prison de Stanford", etc etc

Après avoir analysé, et critiqué, donc et les théories de la "sympathie" de Hutcheson, l'utilitarisme, le formalisme kantien, la morale du "sacrifice" et du déni de soi. Et suite à la réflexion suscitée par quelques exemples marquants de "personnalités altruistes" réelles (et aussi l'exemple négatif encore plus important peut-être de Stangl, des expérience de Milgram et de la "Prison de Stanford", etc, l'auteur en vient, donnant raison avec Zygmunt Bauman, au sentiment moral individuel, inéduqué, asocial, à la rigueur on serait tenté de dire Antigone-ique, mais ce n'est même pas ça, à dégager un élément important, vital: "Quelque chose que j'appelle, faute de mieux, une "réserve intérieure", qui rend de tels êtres finalement inéducables, pour reprendre une expression que Nadejda Mandelstam emploie. .... quelque chose en l'être de farouche et de bon et qui se refuse de se soumettre, d'"inéducable" en effet. D'absolument individuel. Qui place la fidélité à soi, à ses valeurs, ... plus haut que la quête du bonheur.... Ces traits de caractères définissent ce que j'appelle, faute de mieux, .... par opposition à cette absence à soi" des éternels veaux bien sages "décents", polis, obéissants "eduqués" par la société du lieu et du temps  et à l'obéissance, à la "fadeur ambiante" (Viviane Forrester) " ou de "l'homme dans un étui" dont parle Tchékov. Et cette distinction me paraît en dire bien davantage que l'opposition entre l'égoïsme et l'altruisme. C'est le propre, en effet, d'un moi fortement structuré ... de pouvoir opposer la résistance de sa volonté inaliénable, malgré la peur, les privations, les angoisses," la culpabilisation de la part du milieu et de ses normes, malgré le conformisme, le conditionnement et la lâcheté panurgique, la peur de ne pas paraître  "normal", "à l'oppression qui transforme le plus grand nombre en une masse asservie." ... C'est l'égoïste, l'individu passif, l'executeur docile," (pensez aux gendarmes français des années 41 .... ) le "lèche-gamelle"  qui est bien plus prompt à renoncer
etc etc
je ne peux pas citer ni commenter tout le livre
Lisez-le
NOUVEAU : site perso de M Terestchenko http://michel-terestchenko.blogspot.com/


* "Jean-Christophe" de Romain Rolland -  Tome 1

Tous ces classiques trop connus souvent on ne les lit pas, et c'est bien souvent un tort (par exemple "Voyage au bout de la Nuit", encore un livre que je recommande au plus haut point, surtout la première moitié, les parties sur la guerre et sur le paquebot et l'Afrique, la fin est moins intéressante). Et aussi il y a des livres qui ne se révèlent pas de premier abord, qui peuvent sembler inintéressants quand on  se contente de les feuilleter, il faut les lire patiemment et alors on y découvre des trésors d'humanité.
C'est le cas de Jean-Christophe.
Quelle leçon de vie, on dirait que l'auteur a tout vu tout vécu !
Quelle compréhension de psychologie!
quelle tristesse! même si l'auteur et son personnage veut toujours "rebondir" (comme disent les snobinards libéral-fascistes actuels !) il n'est pas nécessaire de retenir cette morale "positive"! on peut en rester aux propos et aux sentiments désespérés (et plus lucides !).


 
 

* "Chroniques Martiennes" de Ray Bradbury

J'ai déjà conseillé de lui "Le Carnaval des ténèbres".
Et je conseillerai bien aussi les nouvelles du recueil "Les Pommes d'Or du Soleil"
Ici j'ajouterai un livre plus connu: "Les Chroniques martiennes"

D'abord, à notre époque, ils deviennent vachement d'actualité, en ce que Ray Bradbury n'est pas seulement un poète délicat et frissonnant, et un métaphysicien poignant (ce n'est pas un livre de science-fiction Les Chroniques Martiennes, ne croyez pas ça !, c'est d'abord un poème, et d'autres choses encore) mais qu'il était quelqu'un de prophétique pour la société moderne (lisez par exemple "Le Promeneur", ici en traduction en Espéranto) et qui avait bien compris la nature profonde (et la perversité profonde !) de la civilisation américaine et de ce qu'ils font et ont fait chez eux ou à l'extérieur. Dans Les Chroniques ça se voit en particulier dans les chapitres:
"... Et la lune qui luit"
"Tout là-haut dans le ciel"
"L'imposition des nom"
"Usher II"
"morte-saison"
"viendront de douces pluies"
et certains sont vachement d'actualité !! et nous montrent les menaces qui sont en face de nous.

Oui, bien sûr il a fait aussi de la vie quotidienne dans ces même Etats-Unis un thème d'une intense et sensuelle poésie (à priori on ne s'en douterait pas, mais si ! ça existe !) - ça se trouve déjà dans "Le Carnaval des ténèbres" - l'embêtant c'est que toutes ces choses et ces comportements qu'il décrit on peut se demander si ils existent encore, il imagine la civilisation de 2032 avec encore les même choses et comportements que dans l'Amérique des années 40 (il ne faut pas oublier que chez eux la vie était bucolique ! il n'y avait pas la guerre) des choses et des techniques qui d'ores et déjà en 2000 sont disparues, ou interdites et diabolisés et disparues des moeurs!....


* "Docteur Fischer de genève" de Graham Greene
Graham Greene est un maître, un sommet du roman. Et son meilleur est peut-être "Le Facteur Humain" (qui se déroule dans le milieu londonien des agents des services secrets britanniques, du temps de l'URSS et de l'Apartheid)
à moins que ce ne soit "Le ministère de la peur" (à Londres sous le "blitz")
ce dernier est peut-être encore plus plein de suspense, d'ambiance, et de surprises ! que l'autre, mais l'autre a quelque chose d'une tragédie classique.

 

Mais ici je vais plutôt conseiller "Le Docteur Fischer de Genève", car il n'est pas assez connu (souvenez-vous que cette rubrique était sensée attirer l'attention sur des chef-d'oeuvres injustement peu connus ).
C'est une histoire étrange, sur, sur quoi? je ne vous le dirai pas; ça ressemble à une mystérieuse histoire  psychologique, et en fait c'est un roman métaphysique allégorique.
"C'est mieux que rien. Rien ça fait un peu peur n'est-ce pas?"



* "L'occident barbare et la philosophie sauvage" de Eric Navet

Très intéressant. Plus tard je détaillerai, mais c'est un livre très intéressant. A la fois sur le plan dépaysement, découverte de l'autre, du monde, culture, et sur ce qu'il apporte dans la connaissance ou la réflexion sur plusieurs thèmes  universels, ou dans la connaissance des religions, l'écologie, etc.
C'est la description (intellectuellement analyste mais aussi quasiment "de l'intérieur", par ses sources et le fait que l'auteur a vécu des années au milieu d'eux) de la vie, la civilisation, les croyances religieuses des Ojibwés, le peuple amérindien qui habite tout le nord de la région des Grand Lacs, principalement au Canada, ils sont encore 100 000, c'est une des ethnies nord-américaines qui s'est le mieux "conservée". C'est écrit par un chercheur, mais ça ne jargonne pas; et c'est vraiment passionnant, de plusieurs points de vue.


* "La Honte" de Salman Rushdie
Peut-être le moins connu des romans de Rushdie (il est paru avant la "fatwa"!), mais selon moi le meilleur et le plus intéressant. Quoi qu'on y trouve déjà le style baroque, imprévisible et complexe de l'auteur, et son mélange de réalisme et de fantastique, mais il est plus abordable que les encore plus baroques livres qui ont suivi (il ne se serait jamais avant que ça ne se déclenche douté qu'une élucubration aussi tordue que l'intrigue des "Versets Sataniques" eut pu causer tout ce chambard !). Ce livre a un aspect psychologique universel très intéressant (la honte justement ! et ça nous fait aussi mieux comprendre notre monde et ce qui s'y passe actuellement), mais surtout il nous présente l'état du monde politique au Pakistan, et c'est (outre le charme du style et des intrigues, surprenantes ! je ne vous en dis pas plus ! je vous laisse le plaisir de la surprise, c'est du Rushdie) là son principal interêt.
C'est visiblement un roman à clé, et un pakistanais n'aurait sans doute aucun mal à reconnaître sous les noms de fantaisie des personnages bien connus de l'histoire récente pakistanaise; même un européen reconnaît les personnages de Ali Bhutto et de sa fille, et je crois qu'il y a aussi le général Yaya Khan.
Le Pakistan, est sans doute ce qui dans le monde moderne ressemble le plus à la République de la Rome antique vers sa fin : tous ces patriciens, et ces homines novi, avec leurs familles, leur mater familiae, et leurs filles, ou fils, leurs clans, leurs âpres ambitions, leur démagogies, leur cruauté, qui vivent d'une "démocratie" assez spéciale, dans une "République" qui n'est que l'arène de leurs luttes, et de leur destins, parfois tragiques.
C'est intéressant, dépaysant et passionnant.
ce qu'on en dit sur internet


* "Marcellin Caillou" de Sempé

Je crois que je ne saurais pas décrire mieux en moins de mots cet admirable livre que cet anonyme commentateur sur Internet:

Une merveille. Marcellin Caillou, c'est toute la tendresse et la finesse de Sempé dans cette très belle histoire d'amitié qui traverse les générations entre deux garçons un peu à part, Marcellin le rougissant et René l'éternuant.

J'adore.

moi aussi


* "Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition" de Danielle Charest

Paris, Editions Ramsay,  2008

voici ce qu'en dit le site Spartaclop:

"S'il est un livre à consommer sans modération, et dont l'abus est recommandé, c'est bien celui de Danielle Charest, Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?

Sa première vertu, et non des moindres, est de déculpabiliser le nouveau paria des temps modernes, le pauvre fumeur, écrasé par la chape de plomb des discours hygiénistes et moraux, voué à la vindicte médiatico-populaire. Sa deuxième vertu est d'aller bien au-delà du strict sujet du tabac. Danielle Charest nous démontre, dans une enquête fouillée dont elle cite scrupuleusement les sources, que l'arbre du tabac masque opportunément la forêt plus dense, moins médiatisée et moins avouable des méfaits d'industries beaucoup plus nuisibles " sans susciter de scandale ".

Elle nous explique pourquoi les cigarettiers ont renoncé à produire une cigarette moins nocive, y dénonce le scandale de la discrimination à l'embauche des fumeurs et la répression accrue de ces derniers. Elle montre comment le marketing sanitaire associe le fumeur à un être antisocial, prédisposé à la folie, criminalisé dans ses représentations. Elle revient sur les chiffres du tabagisme passif. Elle y donne des exemples du jusqu'au-boutisme auquel on peut arriver de nos jours, aussi absurdes et excessifs que celui d'un fumoir situé dans le sous-sol d'un salon funéraire au Canada en 1980, dont un cendrier portait l'inscription : " Par respect pour nos chers morts, ne fumons pas " ! (1) Elle pointe les contradictions non résolues de certains arguments des antitabac, qu'elle reprend pour mieux les retourner comme un boomerang à la face de ces derniers."

(1)
pardon! ils doivent donc EGALEMENT dire: ne buvons pas! ne mangeons pas! et bien sûr ne sourions pas, ne papotons pas, ne nous mettons pas sur notre trente-et-un.
Je veux bien qu'on tienne ce langage si dans le même temps on interdit aux gens de faire, je ne sais pas si ça se fait encore, mais il y a quarante ans il n'y avait pas un seul enterrement qui ne soit suivi par un banquet de famille. Il faut d'abord aller inscrire dans la salle des fêtes (sic) de Monchy-Cayeux : "par respect pour nos morts ne buvons pas de verre de vin" (et surtout "ne papotons pas tout notre saoul").

Ca se conçoit si c'est humain et logique, ce qui se comprend ce sont les chiens qui à la mort de leur maître perdent tout appétit, ne mangent plus, se couchent sur la tombe et se laissent mourir, là oui ! d'accord (et d'ailleurs je déplore qu'il y ait si peu d'humains qui le fassent, ce qui jette un jour assez affligeant sur l'âme humaine.) Mais les propos, tout à fait déplacés de ce "salon funéraire" (déjà l'institution est indécente et marque une sinistre évolution de notre société ...)  sont d'un jésuitisme d'une hypocrisie et d'un talibanisme puants !! (si j'ose dire)


* "interviews impubliables" de Gilbert Ganne
Interviews d'écrivains réalisés par Gilbert Ganne , alors jeune journaliste littéraire, entre les années 1947 et 1952 (et ce n'est pas la partie la moins émouvante du livre, qui presque à chaque fois commence par le récit de son arrivée par le car au fin fond de tel ou tel coin de cette France qui était alors pleine, vivante et équipée ...

Ce livre a été réédité plusieurs fois, la dernière je pense en 1975,  il faut l'acheter auprès de petits bouquiniste par l'intermédiaire de "livre-rare.com" par exemple
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam 
on trouve :

Hervé Bazin
de Lavarende
Boris Vian
Camus (le plus sympa, je trouve)
Jouhandeau
Cécil saint Laurent
Sartre (...il y a un gag, je ne vous explique pas, je ne veux pas le déflorer, lisez le livre!)
Marcel Aymé
Jean Eiffel (le dessinateur)
Léautaud
etc etc,
c'est fascinant de découvrir tous ces gens, intéressant et plein d'humanité.

Et pour continuer à découvrir des gens intéressants et plein d'humanité:


* "Mes Souvenirs" de Théodore de Banville
livre difficile à trouver sauf chez des marchands de livres épuisés, par exemple avec le site déjà  indiqué ci-dessus
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam

mais plein de portraits d'écrivains du XIXème siècle, mais aussi lisez les portraits des ancêtres de Banville, en particulier celui de son bisaïeul aristocrate campagnard à l'hospitalité magnifique, et qui rappelle les conception de la "générosité" qu'on retrouve dans la morale de Descartes (à découvrir aussi ! ça vaut le coup) ou d'autres chatelains au coeur avide comme celui décrit dans "Sen Titolo" d'Ivan Ŝirĵaev. Bref un livre à lire. Et où on s'apperçoit que contrairement à ce que répètent rituellement, (sans l'avoir lu j'imagine ...) les manuels de littérature, Théodore de Banville ne manquait pas de sensibilité, loin de là !
On peut heureusement trouver ce livre, sans dépenser un sou ici :
http://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Banville_-_Mes_souven...

 


« On me jugera sur ce que j'aurai écrit, et non sur ce que j'aurai lu. Cette lapalissade, je la perds trop souvent de vue. Je m'attribue quelque mérite après chaque bouquin que j'ai dévoré. (Emil CIORAN)
Oui ! Moi aussi c'est comme ça.



15/12/2022

autant pas faire de gosses !!!

Commentaires sur France Soir

Colonel Hogan Guest • le 25 oct 2022

"Depuis la mise en lumière de l'escroquerie mondiale du Cov, je refuse tous les vaccins."

Et vous faites bien ! Voyez Vaxxed 1 et 2 :
https://aphadolie.com/2020/05/13/vaxxed-1-et-2-videos/
ainsi que Vaccination - Je ne serai plus complice du Dr Jean Méric (2004)

  •  

Hildegarde jeanmairdelesfdpdetrollamacronil y a 3 jours

déjà 11 en une fois pour les pauvres tout petits grâce à buzin

 

GOY(AVE) Hildegardeil y a 3 jours

C'est donc bien une étape dans une feuille de route établie depuis longtemps, à laquelle ils donnent un coup d'accélérateur chaque fois qu'une brèche s'ouvre, pour une raison ou pour une autre.

oui c'est le principe du dressage des chevaux !

14/12/2022

message de la race inférieure

Bonnes-femmes, il va vous falloir apprendre à vous passer de la race inférieure, de ces Untermensch que sont les hommes, si vils et si porteurs par essence de tous les vices du monde ! Oui elles ont raison les bonnes-femmes, c’est exact : les hommes sont paresseux, irresponsables et de grands enfants, et j’en suis fier, et je ne respecte que les êtres irresponsables et qui restent de grands enfants, comme Karl Marx, Albert Einstein et Jules Laforgue. Je vous laisse avec votre noble peuple sacré de « gens raisonnables » ! Allez vous faire foutre comme on dit (et comme ça vous pourrez encore stigmatiser le « machisme » avec tous vos slogans-tout-faits de maîtres racistes que vous êtes - et le racisme de classe pour commencer, d’ailleurs tout racisme se révèle être quand on gratte un peu un racisme de classe), et je resterai comme Elian Finbert avec mon chat et mon chien, qui eux méritent d’être respectés et aimés.

 

 

http://reseauinternational.net/pourquoi-il-convient-de-se...

"faut bien lire la loi ! à 1,50 mètre on ne peut pas t’accuser de quoi que ce soit ! donc équipe-toi d’un mètre-étalon, fais signer un état des lieux à 3 témoins avant toute formule de politesse !"

(le mieux est de ne même pas leur adresser la parole, il faut faire semblant de ne pas les avoir aperçues, comme pour les flics. Et elles vivront et crèveront seules, comme nous, c'est le seul avenir qui reste maintenant dans notre société "libéral-fasciste")

12/12/2022

préjugés des sociétés de confort, et d'hygiénisme compulsif

de nos jours les gens (beaucoup en tous cas, ça a l'air d'être considéré comme normal par beaucoup) dès qu'il y a des enfants dans une maison surchauffent la maison, et trouvent ça évident et  normal, qu'un enfant doit vivre dans une maison fort chaude.

Mais si on se souvient et réfléchit bien, ce n'est nullement nécessaire – et sans doute malsain en fait, – Quand j'étais enfant la maison était moins chauffé que ma maison maintenant, souvent 15 ou 17 degrés, il y avait un caniche-thermomètre sur le buffet, que je regardais souvent, et dans la chambre à coucher, non chauffée comme toutes les chambres à coucher alors, il faisait en hiver glacial, et il y avait même des fleurs de givre sur les carreaux, merveille enchanteresse ! Que je regrette amèrement tous les jours, on devait se dépêcher de se glisser dans le lit à peine réchauffé par des briques, en attendant qu'on se réchauffe à sa propre chaleur sous les couvertures, et ça ne m'a pas fait de tort

Donc en fait c'est encore une manifestation des tendances, en fait délétères de l'époque actuelle; ça leur jouera des tours, comme l'hyper-protection des bébés contre les germes et poussières, ce qui est la cause de l'explosion des allergies chez les gens de maintenant, comme il a été prouvé.