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28/12/2019

les allemands

Dans un de ses romans "Un temps pour vivre, un temps pour mourir" le romancier allemand Erich-Maria Remarque, décrit son héro, soldat revenu en permission dans sa ville bombardée, (dont le modèle était Osnabrück semble-t-il) ça se passe en 1943, la maison de ses parents détruite, ne sachant ce qu'ils sont devenus, s'ils sont morts ou vivants, trouve à la porte du centre d'urgence pour les réfugiés des billets épinglés là par des gens demandant des informations sur leurs proches disparus. Il pense donc faire pareil; et comme il n'a pas de punaises sur lui, il remarque un des billets (écrit par une autre personne dont la maison n'est elle aussi plus que ruines et les proches peut-être morts à tout jamais...) tenu par quatre punaises, en prend deux avec lesquelles il attache son propre billet.

Le lendemain il retourne à cet endroit; son billet de détresse avait disparu, le billet et les punaises.

 

"Il se redressa perplexe. C'est alors qu'il aperçut quelque chose de blanc que le vent poussait sur les pavés un peu plus bas. Il y courut.

C'était son message. Il le ramassa et l'examina. Quelqu'un avait dû l'arracher. Dans la marge, il y avait écrit en lettres grossières : Voleur !

Tout d'abord il ne compris pas. Mais il s'aperçut bientôt que les deux punaises qu'il avait empruntées au message étranger avaient été replacées sur ce dernier. Son auteur avait donc repris son bien et voulu en même temps lui donner une leçon. Le malheur ne rend pas toujours généreux."

 

Affligeant ! n'est-ce pas ? Il n'y a que des allemands je crois pour se conduire comme ça, les allemands et les suisses.

26/12/2019

déjà en 1980


c'était en 1980, maintenant les églises aussi sont fermées !

essayez de pousser la porte d'une église vous verrez .....

24/12/2019

Tout disparaît ! et la religion, et la culture populaire et Ipernity (et nos libertés)

Dans les années 50 et 60 il était "basique" (il paraît que ça ne se fait plus .... que devient la France ? que devient l'enseignement ?) d'apprendre aŭ enfants durant le temps de l'école primaire une répertoire de chansons françaises traditionnelles, et bien sûr en décembre à chaque fois une chant de Noël (seules les maniaques d'un "laïcisme" synonime de Cenzur !!!!! s'en abstenaient, ), par exemple celui-ci en 62-63 pour les "grands" de CM2.
Ekzistis en Francio elsendoj por la lernejoj, per de kiuj oni helpis instrui la repertuaron de pezioj kaj kantoj, kaj tiuj kantoj estis fundamente la fancaj konzonoj tradiciaj. Do kiam proksimiĝi Kristnasko, tradiciajn kristnaskkantoj, ekzemple tiu-ĉi.
antaŭ 10 jaroj.

Tous les bourgeois de Châtre.jpg


Anne H
J'ai des souvenirs de CP et CE1 (1970-71 et 71-72). Il y avait des livrets avec paroles et musique. Des poèmes aussi. Ça évitait à la maîtresse de nous apprendre à chanter (ce n'était pas son truc). Il n'y avait pas que des noëls... Moi, j'aimais bien.
antaŭ 10 jaroj.
 

Roland Platteau
Roland
Kien iris tiun bazan instruadon al la francaj etuloj de la tradiciaj kantoj de sia lando ? tiu forfalo, en nuna kunteksto estas granda perdo, ŝajnas ke instruistoj ne konscias, aŭ cu ili estas mem celaj detruantoj ?
Diras en Libera Folio germano:
"Mia filo konstruis domon kaj ĉe fino por ĉiuj helpantoj ni aranĝis en ĝardeno grandan grilan fajron.Post gustumado, iom trinkado, mi prenis gitaron kaj komencis instigi kanti popolajn kantojn,kiuj mi kiel polo lernis en la ĥoro.Bedaŭrinde nek unu kanton ili povis kunkanti.Nek "Rozo en herbejo" de Goethe.( en lernejo tiutempe oni lernis Kalinka kaj eble Volga Volga... Ili estis deprimiitaj kiam mi diris "kiaj germanoj vi estas.."
Bedaŭrinde tio okazas hodiaŭ ĉie en la mondo. La lingva imperiismo ne nur detruas aliajn lingvojn, !!!

19/12/2019

Origines du Compagnonnage

quelques document anciens montrent

1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.

2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !

3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !

premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.

À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :

Ce qui confirme bien la lutte des classes et

1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et

2 l’église est toujours du côté des possédants !

18/12/2019

le salaire brut

"Je ne me lasse pas de cette puissance de penser.
Bernard nous aide à nous émanciper, vraiment, en profondeur et pour longtemps.
Il faut écouter ses conférences le crayon à la main" (Etienne Chouard)

J’aime bien l’attitude de Bernard Friot  à la télévision (ce soir ou jamais le 7/6/2013 https://www.youtube.com/watch?v=sIaDmbJ0fTU) devant les capitalos qui lui lançaient « il est dans son délire », et tout ça ! Il ne se vexe pas, il ne se démonte pas, il ne se met même pas en colère, il rigole, narquois et serein. Il est intelligent, et cultivé : il connaît tous les trucs et les discours des réactionnaires de tous les temps, qu’il reconnaît bien; non seulement il n’est pas blessé (la luno ne aŭskultas, kiam la hundoj ĝin insultas) mais pas le moins du monde impressionné ni en colère, ça le fait rigoler ! Ça ne le « défrise » pas le moins du monde, et le terme de « parasite » qu’il a employé pour parler des patrons et actionnaires et qui a été dénoncé avec véhémence par les capitalos présents, vexés, il le réemploie imperturbablement à plusieurs reprises par la suite !
Qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre enfin appeler les choses  par leur noms ! Une bouffée d’air frais, et de chaleur de la raison .

Et comme homme Bernard Friot, en dépit de son visage ridé et de son air austère de lorrain (né à Naufchâteau) - en fait il n’est pas si austère ni si froid que ça : il est sérieux c’est tout, à l’occasion il sourit ou rit, et n’hésite pas à utiliser des mots familiers, et il est naturel et sans prétention -

un autre homme que j'aime de plus en plus c'est Edmond Janssen (voir sa vidéo du 25 mars à La villette)

et pendant ce temps l'anti-Friot c'est Macron :

La mort du salaire brut

Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.

Il va supprimer le salaire brut.

Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.

Mais non, c’est le salaire brut qui compte !

Réexpliquons le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les « simplifier » pour pas qu’on voit la manœuvre.

Le salaire net c’est pour payer la force de travail.

Le salaire brut c’est pour payer la reproduction de la force de travail.

Le salaire net on vit avec au mois le mois

Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.

Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.

Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.

Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes  caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ». Allez revoir le film « La sociale » de Gilles Perret).

Le salaire brut ce n’est pas une « charge » comme ils le disent, c’est un bonheur.

C’est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre pays.

Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !).

C’est le capital, l’actionnaire, l’employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.

Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu’à 1,6 ou 1,9 fois le smic.  Là, il supprime et remplace tout par l’impôt.

C’est vous, par vos impôts, qui paierez dorénavant à la place de votre patron. Un hold up de 470 milliards contre vous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.

Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net, mais baisser de centaines d’euros votre salaire brut.

 

15/12/2019

vive le cirque ! vive les cirques - avec des animaux


sen mi

 Returne! Nokt' min kovras tute,
De fore krias fat-imamo,
Mi paŝas sen mi, blinde kaj mute
-- Returne -- kun palpanta mano

 

(Ferencz SZILÁGYI)

14/12/2019

pri Esperanto - 12

******

quelques usages créatifs des mal-vortoj !

 

malatuto

handicap, désavantage, etc

(à utiliser au sens figuré)

 

malĉasti

« pêcher »

 

 

maldigno

Indignité, honte

 

 

maldiligenti

traînasser

 

 

fari maldolĉa

aigrir

 

 

maldormi

être réveillé

 

 

male!

si !

 

 

malebenaĵoj

aspérités,

reliefs

(geografiaj malebenaĵoj)

 

malema

peu porté à, etc, ang. averse

 

 

malfrosto

dégel

(Bulthuis –Jane Eyre)

 

malhomigi

deshumaniser

 

 

malkaresi

brutaliser, etc

 

 

malkonfirmi

démentir

Démenti officiel

Oficiala malkonfirmo/neado

malmaskanto

= ang : whistleblower fr : lanceur d'alerter

 

 

malmolvaro

hardware

molvaro

software

malnobeluloj

roturiers

malnobluloj = êtres vils, bas

 

malparoli pri tio

taire qq

Mi malparolos pri tiu afero

Je me tairai sur ce sujet

malpedanta

qui ne se pique de rien

En la 17a jarcento „honestulo“ devis havi lumojn pri ĉio sed esti malpedanta

Au XVIIè siècle un „honnête homme“ devait avoir des lumières sur tout mais ne se piquer de rien

malplezuro

déplaisir

 

 

malpreni

lâcher ; (all) loslassen

300 résultats ĉe google

 

malseketa

humide

(Bulthuis –Jane Eyre)

 

malŝategi

avoir horreur de ça

 

 

maltelefoni

raccrocher

 

 

malteni

lâcher

(2.800 résultats dans google)

 

malvastigi

réduire (un débat par ex.)

 

 

 

voyez la richesse de possibilité que ça permet !

 

******

*

12/12/2019

le libéralisme qu'est-ce que c'est ?

 On se casse la tête avec les « paradoxes du libéralisme », ses « ambiguïtés », comment le définir ? et tatati et ta ta ta. Mais c'est très simple, très très simple, il suffit d'un peu de méthode marxiste ! Ou tout simplement de bon sens.

Il suffit de se demander : la pensée libérale, ça a été créé par qui ? par quels sortes de gens ? appartenant à quelle classe ? À quelle époque ? Des gens qui avaient quelle mentalité ? Quelles préoccupations ? Quels intérêts ? Quel mode de vie ? Et on a compris !

Le libéralisme c'est l'idéologie de la classe des propriétaires riches, point !
(attention ! Ça exclut les propriétaires pauvres ! par exemple les marchands de chandelles - ils ont un stock, donc propriétaires - de même que pour les coiffeurs : Burke estimait absolument ridicule et impensable qu'on puisse donner des droits politiques à des gens comme ça ! Quand à la propriété des petits paysans on l'écrase sous les pieds et sous les enclosures, la propriété des gros investisseurs elle seule mérite le respect « due à toute personne humaine » ! de nos jours encore les petits commerçants s'en sont aperçu ! Et bien sûr les droits de propriété des « races inférieures » il ne vient à l'idée de personne un seul instant qu'ils puissent avoir des droits de propriétés sur leurs territoires ! Surtout pas Tocqueville).
A partir de ce résumé tout découle de source.
Avec ça inutile de s'embêter avec touts les beaux principes théoriquement théoriques et philosophiques, les valeurs, la condamnation de la « tyrannie », le respect de la « liberté individuelle », de la « conscience errante », de la « personne individuelle », et éventuellement de s'étonner des contradictions flagrantes des théoriciens qui sont censés s'en réclamer ! Non. Plus besoin de distinguer entre libéralisme économique, libéralisme politique, libéralisme des mœurs.
Tous les combats, mais aussi tous les paradoxes de la pensée libérale deviennent des évidences. Et la défense de l'esclavage, et le déni de tous droits aux domestiques, et les cris d'orfraie devant la loi qui réduisait le temps de travail des enfants de moins de 8 ans à de 12 heures par jour (si ! …) disant que c'était une atteinte à la liberté, et un acte de tyrannie de la part du vilain gouvernement, etc, etc, etc.
Pour tout ça et disposer de centaines de citations de la plume même des penseurs libéraux, qui permet de voir quelles positions ils tenaient, il suffit de lire le livre de Domenico Losurdo : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre...
Et cette approche historique permet de comprendre certains changements, par exemple. Traditionnellement, au début, la défense de la liberté religieuse, les droits sacrés de « la conscience errante », le respect des croyances individuelles, était un pilier fondamental du libéralisme. En effet parmi les riches propriétaires, il y avait des catholiques, des protestants (pas encore des juifs mais c'est venu au XIXè siècle, et maintenant c'en est même une composante maitresse), des protestants de diverses chapelles. Aussi devant les persécutions et le pouvoir des théocraties et des rois qui pratiquaient le cujus regio ejus religio, la défense de la liberté de croyance leur importait. Maintenant c'est quasiment disparu ! Au contraire les libéraux sont devenus des intolérants fanatiques. Eh oui ! Maintenant il n'y a plus que des pauvres pour croire en des religions : les musulmans (un temps tolérés eux aussi, quand c'étaient des ambassadeurs ottomans ou des cheiks saoudiens !) sont essentiellement des jeunes marginaux de banlieues pauvres, ou alors ce sont des membres de mouvement que les libéraux qualifient tout de suite de « sectes ». Les gens dont la liberté de croyance consiste à être choqués à l'idée qu'on inculque la théorie du « gender » à leurs enfants, ça …. le libéralisme tout à coup ne le tolère pas ! Leur "conscience errante" on s'en fout ! leur "personne humaine" n'existe plus ! Pas plus que la vision religieuse, non plus des catholiques (en fait maintenant des catholiques qui de nos jours diffuseraient la même vision religieuse que ceux du XIXè siècle seraient diabolisés, insultés et carrément interdits par la police ! Au nom du libéralisme bien sûr !), mais ceux qui cultivent des légumes bio en suivant le cycle de la lune, ou qui critiquent les vaccins sont des ennemis pour les profits de Big Pharma, donc on les assimile « sectes » et on trouve, au nom du libéralisme, normal d'envoyer les gendarmes les arrêter, leur enlever leurs enfants (non le droit sacré et libéral de la famille ne joue pas pour eux !) leur interdire de construire des statues sur le terrain dont ils sont propriétaires (eh oui ! Je vous dis c'est ça le libéralisme), leur interdire de tenir des réunions publiques en louant avec leur argent pourtant (!) le stade de Lens, etc. Donc de nos jours les libéraux, pour qui la liberté religieuse était autrefois si centrale, sont devenus des antireligieux impitoyables et fanatiques ! Logique ! Il suffit de se rapporter à la méthode d'analyse marxiste qui définit l'origine et le conditionnement des idéologies.

La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d'expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu'elle évoque la liberté d'expression, c'est à sa liberté qu'elle pense.

5/5/2014

 le créateur de la pensée libérale en France,Claude-Jacques Herbert : 1753 essai sur la police générale des grains http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/econ/ugcm/3ll3/herbert/essai.htm

c'est ici aussi qu'on doit rappeler les fameux spartiates, qui furent admirés par des générations de théoriciens démocrates et laudateurs de la "vertu" et qui n'étaient qu'une bande de pirates qui se faisaient nourrir par le peuple qu'ils avaient conquis et réduit en esclavage, les ilotes, et s'organisaient entre eux en véritable couvent de légionnaires austères et fanatiques.

Quand à Athènes là, elle ne s’avère que trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d’une juste admiration de l’art qu’elle a été capable de développer, parce que c’était une société esclavagiste; Quatre pelés et trois tondus se réunissaient sur une place et affirmaient : "Voilà la démocratie! » Le reste, les "métèques" n’avait pas de droits et l’immense majorité étaient des esclaves… Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, de même que les penseurs du "Libéralisme" susnommés, avaient un tas d’esclaves, de même que ces mêmes penseurs "Libéraux" étatsuniens, et les autres des ouvriers dans leurs usines, ou des domestiques pour les servir, et auxquels il n'auraient jamais seulement pensé d'étendre les fameux droits et libertés de l'individu qu'ils réclamaient pour eux-mêmes

Maintenant il convient de se rendre compte (relisez à ce sujet également le livre incontournable de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes") que la racisme n'est pas une réalité intemporelle pesant sur l’humanité comme une tare originelle ou un défaut permanent qu’il faudrait sans-cesse combattre mais qu'il est au contraire un rapport social historiquement daté, dont l'émergence date de l’apparition d’un système social précis ayant besoin pour s’étendre de justifier une hiérarchisation des groupes humains. L’esclavage et la colonisation comme modalités de l’accumulation primitive du capitalisme européen sont les bases matérielles de l’émergence des théorisations racistes. Auparavant existait bien sûr des conflits, des guerres et des agressions mais elles n’étaient pas argumentés sur une logique de hiérarchisation de l’humain.

Le libéralisme, en clair c'est la dictature des ultra-riches, écoutez la parole claire et décapante de François Boulo :


 

10/12/2019

une voix de la liberté de l'humanisme

vive la cigarette, la liberté, l'esprit critique ! vive Chavez ! Chouard (intègre et courageux, lui !) ! et Bernard Friot (mais pas l'asso "Réseau Salariat" qui n'est composé que de bourgeois collabobos Elle témoigne jusqu’à la caricature de l’atmosphère de terreur médiatique dans laquelle évoluent les intellectuels français), et la dignité ne pas oublier !


 

et Vive le Nouveau Maquis Cevenol !


 

La france pinochettiste :


il est temps d'appeler les choses par leurs noms, trop de dérives illégales, immorales, et de natures dictatoriales et immondes