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10/01/2020

un mot d'ordre de grève générale balancé par le plus de gens possible, c'est ça qu'il faut

*

*** (soit dit en passant : elle est belle !)

Capture du 2018-12-10 21-02-31.png

* (et puis elle a " faim et soif de la justice " , ça se sent)

 

 

 

 

 

 


et en plus c'est mondial (de toutes façons l'offenssive capitaliste réactionnaire actuelle elle aussi est mondiale, depuis 35 ans) en Equateur, au Chili, en inde : https://histoireetsociete.wordpress.com/2020/01/10/la-plu...

 

le 8 janvier 2020 la plus grande grève de l'histoire !  lancée par le CITU, la CGT indienne , les communistes :

 


après le Vénézuéla de l'inde après Chavez les communistes indiens, l'histoire se fait,

gilets jaunes ne perdez pas courage et faites comme les chiliens !

04/01/2020

dans la série de mes notes "Vive l'histoire" "relire les Readers Digest" etc une révélétion de plus - le détail qui tue !

Comme quoi, comme je le dis toujours, l’étude de l’histoire et une grande libératrice ! et fouiller dans les archives permet de découvrir des choses ultra-intéressantes, qui changent complètement l’idée qu’on avait de bien des choses.

Petite chronique parue sur le numéro du 5 janvier 1907 http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323 (oui ! À un jour près la date de naissance de mon père !) de La Voix du Peuple, journal paraissant à Lausanne. http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323

article :

 

Le Mort qui parle

On se souvient de l’émotion qu’a récemm

ent soulevée la publication inattendue des

Mémoires du prince de Hohenlohe. Nettement

y était exposé le machiavélisme des diri-

geants et par quels sales procédés on « gou-

verne » aux dépens des citoyens. Pendant

que sur la scène les comédiens accaparent l'at-

tention, les bandits, nos maîtres, opèrent dans

les coulisses.

La Neckar Zeitung va publier de nou-

veaux extraits inédits de ces mémoires, ayant

trait à des pourparlers qui s'engagèrent en-

tre le pape et Berlin en 1893, lorsque fut dis-

cuté le projet de loi militaire allemand.

Léon XIII avait demandé 500,000 fr. à Guil-

laume II, afin d'assurer à celui-ci le concours

du Centre Catholique au Reichstag.

Toujours les marchés et les turpitudes de

la politique !

Quand au représentant de Dieu sur la

terre, il y a beau temps qu'on sait de quel

dieu il s'agit : c'est la pièce de cent sous.

Quel joli monde, le monde de la vertu et

de l'Ordre !

Jacques Bonhomme

(et maintenant souvenez-vous du rôle joué par le Centre Catholique dans le vote des Pleins Pouvoirs à Hitler en janvier 33 et par le Cardinal Paccelli nonce à Berlin)

02/01/2020

un historique très interessant

1940
- Création de l’Ordre des Médecins.
Philippe Pétain (président)

1941
- Suppression du diplôme d’herboriste.
Philippe Pétain (président)

1941
- Loi pour accélérer les remembrements agricoles afin d’industrialiser l’agriculture.
Philippe Pétain (président)

1941
- Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences (catalogue des semences autorisées).
- Création du Service de Protection des Plantes (police des plantes).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création du Comité Technique Permanent de la Sélection (catalogue des semences autorisées).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création des Préfets Régionaux et des Intendants Régionaux de Police.
Philippe Pétain (président)

1945
- Création de l’Ordre des pharmaciens.
Charles de Gaulle (gouvernement provisoire)

1945
- Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) : New York

1945
- Création du FMI (Fond Monétaire International) : Washington.
ONU

1945
- Création de la BM (Banque Mondiale) : Washington.
ONU

1946
- Marthe Richard fait voter la loi de fermeture des maisons closes.
Félix Gouin (gouvernement provisoire).

1947 :
- Création du Gatt (Devenu ensuite OMC, Organisation Mondiale du Commerce) : Genève

1954
- Création du Groupe Bilderberg.

1954
- Loi de limitation de la vitesse en ville à 60 km/h (décret du 10 juillet).
René Coty (président).

1955
- Création des péages.
René Coty (président).

1959
- Obligation d’avoir une assurance pour pouvoir rouler en voiture.
Charles de Gaulle (président).

1961
- Convention unique sur les stupéfiants : interdiction de cultiver et de vendre.
ONU

1963
- Création du Codex Alimentarius : Rome.
ONU

1970
- Seuil d’alcool autorisé au volant fixé à 1,2 g/l.
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi anticasseurs. (sauf pour les policiers visiblement !! eux ils peuvent vous casser arbitrairement et à volonté votre porte ,votre maison, vos meubles, votre corps sans avoir à verser la moindre indemnité)
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi française sur les stupéfiants : opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine, cocaïne, cannabis, etc.
Georges Pompidou (président).

1973 :
- Fin de l’indépendance financière de la France, qui doit désormais emprunter aux banques privées au lieu de la Banque de France. Somme totale pour les bénéficiaires de cette loi : 1 500 milliards d’euros.
Georges Pompidou (président) et Valery Giscard d’Estaing (ministre des Finances)

1973
- Obligation du port du casque de moto.
- Obligation du port de la ceinture de sécurité la nuit.
Georges Pompidou (président).

1975
- Limitation à 45 km/h de la vitesse des cyclomoteurs.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1975
- Obligation du port de la ceinture de sécurité jour et nuit.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1982
- Suppression de l'échelle mobile des salaires
François Mitterrand (président).

1983
- Passage à 0,8 g/l autorisé au volant.
François Mitterrand (président).

1986
- Signature de l’acte unique (
suppression des frontières pour les capitaux, les marchandises et les travailleurs précaires au sein de l’Europe).
François Mitterrand (président).

1986
- Création du contrôle technique.
- Retrait de permis immédiat en cas d’alcoolémie trop élevée au volant.
Jacques Chirac (premier ministre)

1986
- Renforcement de la loi de 1970 sur la toxicomanie.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Privatisation de plusieurs entreprises publiques : CCF, Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société Générale, Paribas, Mutuelle Générale française, Banque du bâtiment et des travaux publics, Suez.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Lois sur l’incitation fiscale au développement des stock-options.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Installation d’Eurodisney à Marne-la-Vallée
Jacques Chirac (premier ministre).

1988
- Contrôle technique obligatoire tous les trois ans pour les véhicules de plus de cinq ans.
Jacques Chirac (premier ministre).

1989
- Limitation de la vitesse en ville à 50 km/h.
François Mitterrand (président).

1990
- Obligation du port de la ceinture à l’arrière.
- Création de zones à 30 km/h.
François Mitterrand (président).

1991
- Loi Évin contre le tabagisme et l’alcoolisme.
François Mitterrand (président) et l’OMS.



1991
- Privatisation du Crédit local de France.
Michel Rocard (premier ministre) et Bruxelles.

1992
- Mise en service du permis à points.

1992
- Signature du traité de Maastricht.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Libéralisation totale des transports de marchandise.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Abaissement à 0,7 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
François Mitterrand (président) et l’OMS.

1993
- Privatisation de Rhône-Poulenc.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1993
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 40 ans.
Édouard Balladur (premier ministre).

1994
- Privatisation de Elf-Aquitaine, UAP.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Privatisation de la Seita.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Passage à 0,5 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
Édouard Balladur (premier ministre) et l’OMS.

1995
- Privatisation de Péchiney, Usinor Sacilor
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1996
- Privatisation de AGF, CGM.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Privatisation de Bull.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Loi sur les trente-cinq heures
Martine Aubry (ministre de l’Emploi) Lionel Jospin (premier ministre).

1997
- Brevet de sécurité routière pour les conducteurs de 14 ans.
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

1997
- Privatisation de France Télécom.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1997
- Signature du traité d'Amsterdam.
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Création du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Privatisation du CIC, du GAN, du CNP, de Thomson Multimédia.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1999
- Privatisation d’Air France, du Crédit Lyonnais.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2000
- Privatisation d’Aérospatiale.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.


2001
- Obligation des fournisseurs d’accès Internet de conserver les communications de leurs clients.
- Droit de fouille élargi.
- Contrôle policier possible dans les cages d’escaliers
Lionel Jospin (premier ministre).

2002
- Privatisation d’Autoroutes du Sud de la France.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2003
- Premiers radars automatiques.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.

 l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Genève.
2003
- Création du délit de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.


2003
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 42,5 ans.
Jacques Chirac (président).

2003
- Extension du fichage ADN étendu à toute personne soupçonnée d’un quelconque délit (sauf délit d’initié ou financier).
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création de l’infraction pour téléphone en voiture.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création du délit de racolage passif.
- Création de délit du squatter.
- Confiscation possible du véhicule des gens des voyages.
- Obligation d’un certificat médical pour l’achat d’une arme à feu.
- Création du délit de mendicité agressive.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Hausse de 42 % du prix du tabac sur deux ans
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Vente de 10 % de France Télécom
- Privatisation d’Aréva
- Fusion Sanofi/Aventis
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Passage à 6 points au lieu de 12 des nouveaux accédants au permis de conduire
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Journée mondiale de la santé organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le thème : "L’accident de la route n’est pas une fatalité"
Jacques Chirac (président) et l’OMS.


2004
- Privatisation de la Snecma.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Vente d’une partie des réserves d’or de la banque de France.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances).

2005
- Privatisation de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef)
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2005
- Privatisation de EDF.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2006
- Privatisation des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et d’Aéroports de Paris.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2007
- Instauration de peines minimales en cas de récidive, dites « peines plancher ».
Nicolas Sarkozy (président).

2007
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2008
- Mise en place de la loi interdisant le tabac dans tous les espaces privés, hormis les domiciles.
Dominique de Villepin (2007) et Nicolas Sarkozy (2008) et l’OMS.

2008
- Ratification du traité de Lisbonne par 336 députés sur 410, malgré le référendum de 2005.
UMP, PS

2009
- Passage du déficit français de 50 à 140 milliards d’euros.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2009
- Création du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, qui remplace le fichier Edvige.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Pandémie de grippe mortelle.
Roselyne Bachelot (ministre de la santé) et l'OMS.


2010
- Projet de loi LOPPSI 2.
• Confiscation automatique du véhicule des chauffards.
• Liste noire de sites Internet.
• Possibilité pour la police de s’introduire à distance sur un ordinateur.
Nicolas Sarkozy (Président).

 

2010
On continue ?

(ben ça par exemple ........ http://miiraslimake.over-blog.com/article-5381987.html  )

Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 2 février 2010

 

à l'inverse le seul espoir actuellement : l'UPR


et n'oubliez pas que maintenant il y a un site où on peut de nouveau télécharger sans censure les vidéos de youtube : https://www.y2meta.com/fr2/youtube/54nDztvaYmk

01/01/2020

maison rue de la Croix de Grès

Je ne comprends pas pourquoi l'Espéranto, et l'anglais, et l'allemand, ont créé un mot spécial pour désigner un foyer, un « home », un chez-soi. D'en faire comme ça un mot, et même un concept, ça donne l'illusion que ça existe, que c'est une réalité.
Mais c'est une illusion, ce n'est pas une réalité, ça n'existe pas, ça n'a aucune substance, aucune réalité, aucune existence, ce n'est en réalité qu'une précaire salle d'attente de morgue et de disparition totale.

31/12/2019

Théophile Gautier avait compris

Cessez donc, cessez donc, ô vous, les jeunes mères
Berçant vos fils aux bras des riantes chimères,
De leur rêver un sort ;
Filez-leur un suaire avec le lin des langes.
Vos fils, fussent-ils purs et beaux comme les anges,
Sont condamnés à mort !

 

La comédie de la mort - 1838

30/12/2019

maman

Ŝajnas ke ŝi min rigardas

kun tre mistera mieno,

ofertante per la vido

lokon ĉe l'vasta ĉielo

 

Sed la ĉielo distancas,

ĉar mi loĝas en la tero

kie regas la malĝojo

kaj eterniĝas la tempo.

 

Ŝajnas ke ŝi min konsolas

per ĉielaj karesoj

dum sekigas miajn larmojn

la brizo de milda vento.

 

Mi feliĉas dum la dormo

kaj ripozo de la menso,

kun flugiloj fantaziaj

traflugante l'universon.

 

Ŝajnas ke ŝi min rigardas,

kaj atendas kun sereno

nian renkonton ĉielan,

tiel estas mia sento.

 

Arquillos junio 2017

29/12/2019

on en avait tant rêvé !

L’An 2000 est déjà derrière nous, et pourtant souvenez-vous il fut un tel mythe futuriste !

On a tant rêvé, vous en souvenez-vous? de l'an 2000 il a cristallisé tous les espoirs les plus fous, tous les mythes futuristes, tous les essais d'anticipation.

Bon, maintenant que non seulement on a fini par y arriver (ça fait froid dans le dos d'ailleurs: tous les avenirs, même lointains, arrivent un jour) mais même le dépasser déjà de 8 ans, relisons comment les gens de 1960 l'imaginaient:


Voici des exemples des compositions françaises que rédigèrent des élèves du CNTE sur le thème "imaginez la journée d’un collégien en l’an 2000".

« Jean est donc en pleine forme, et surtout, sa journée d’écolier est commencée. Plusieurs fois, dans la nuit, un magnétophone placé à la tête de son lit lui a murmuré les résumés des leçons enseignées la veille. Sa subconscience les a retenus sans peine, prête à les transmettre à son cerveau dès que Jean sera invité à les réciter.

Il est 8 heures, Jean passe dans son cabinet de toilette individuel, se déshabille, se met sous la douche, presse un bouton : une eau douce et parfumée tombe en pluie fine sur son corps de garçonnet déjà musclé.

Peu après, il rejoint ses parents dans la salle familiale où l’attend un repas traditionnel. C’est le seul qu’il fera de la journée. Sous un faible volume, ce repas est composé d’extraits de légumes vitaminés, de sucs de viande, de minéraŭ, de fruits, le tout présenté sous les formes appétissantes de tablettes de pâte multiformes et multicolores, aŭ saveurs variées à l’infini ; le repas est accompagné de jus de fruit.

Son père et lui, vêtus d’une chemisette et d’un pantalon de fin tissu, prennent l’ascenseur qui, en quelques secondes, les monte sur la plate-forme de l’immense building, où, parmi tant d’autres, se trouve amarré la « trois E », véhicule de série permettant de voyager dans les éléments (terre, air, eau). En quelques minutes la « trois E » les dépose sur l’aire de réception de l’école de Jean. Puis son père repart pour prendre son travail à « l’Office International des Transports Cosmiques ».

Un autre ascenseur conduit Jean au 12è étage où se tient sa classe ou, plutôt, le « Combiné Psycho-pédagogique », car l’enseignement n’est donné qu’en fonction des traits caractérologiques, des tendances de l’enfant et des besoins de la société. C’est ainsi que Jean est dans la filière : « Electronique appliquée ». Néanmoins, une teinture de culture générale lui est donnée en plus de sa spécialisation. Dans des amphithéâtres immenses, des professeurs se succèdent sur les estrades. Leurs cours sont illustrés par des projections de films en relief et en couleurs. De 6h. 30 à midi, les cours se succèdent. Puis, après coupure d’une demi-heure, réservée, en particulier, à l’absorption de boisons catalysatrices du savoir, les enfants se rendent sur le stade par le métro aérien monorail. A 15 heures, ils sont de retour à l’école où leur sont remises les bobines sur lesquelles sont enregistrées les leçons de la journée. Ainsi, en quelques heures, l’enseignement est inculqué aŭ enfants selon leurs aptitudes intellectuelles, physiques et morales .

Libres de bonne-heure, les écoliers bénéficient de la vie familiale d »’autant plus agréable que les femmes mariées ne travaillent plus à l’extérieur comme jadis, mais se consacrent exclusivement au milieu familial.

Dans ces conditions, la présence maternelle s’exerce pleinement sur le développement psychique et affectif de l’enfant lui donnant l’apport humain nécessaire pour contrebalancer le coté mécanique de la vie en l’an 2000 »

Un autre :

« Je suis un écolier de l’an 2000. Voici cinq mois, j’ai assisté à l’avènement du troisième millénaire. Quel sera le sort de l’humanité à la fin des dix siècles à venir ? L’imagination me manque pour évoquer ces lointaines perspectives. La science et la technique évoluent si rapidement que les projets qui paraissent aujourd'hui les plus insensés deviendront dans quelques années des réalités qui sembleront dépassés.

Aujourd’hui, je trouve naturel d’utiliser les moyens que le génie de l’homme a mis à la portée de tous, et sans doute suis-je incapable d’imaginer la reconnaissance que je dois aŭ pionniers du Xè siècle. Mon niveau d’instruction, à quinze ans, est paraît-il équivalent à celui d’un ingénieur entièrement formé il a quarante ans ; ce n’est pas mon intelligence qui en est responsable, mais la nature de l’enseignement qui est dispensé et surtout les instruments de sa vulgarisation.

Dans une heure, je dois suivre mon cours de mécanique céleste. C’est le professeur X…, de l’Université de Moscou, qui doit assurer la leçon. Grâce à mon récepteur de télévision scolaire, en relief et en couleurs, je pourrai suivre, en même temps que des millions d’élèves disséminés que la Terre, sur la Lune et sur Mars, les explications, de ce savant éminent.

Si j’ai besoin d’explications, je m’adresserai au cerveau électronique de mon immeuble, qui me fournira tous les renseignements que je désirerai ; il ne se trompe jamais, lui…

Cet après-midi, ce sera le Dr T…, de l’université de Philadelphie, qui, par le même canal, nous parlera des ses travaŭ sur la culture des algues marines dont l’humanité toujours plus nombreuse doit retirer de nouveaŭ aliments particulièrement riches.

Demain, cours de biologie par le professeur D…, de Paris, et conférence du Dr U…, de Nairobi, sur les utilisations des nouveaŭ métaŭ découverts dans les mines de Mars.*Il y a vingt ans, il m’aurait fallu être polyglotte pour suivre tous ces cours ; aujourd’hui, grâce à la langue universelle, les barrières ont disparue entre les nations et nous sommes tous citoyens du monde.

Mon ambition est de devenir ingénieur-prospecteur. La Lune et Mars sont occupés depuis trente ans ; quelques millions d’humains travaillent à l’exploitation des ressources minérales de ces planètes, mais les résultats sont décevants. Les savants envisagent d’atteindre les mondes inconnus que les progrès de la navigation spatiale doivent permettre d’aborder dans quelques années. Bientôt sans doute, sera vérifiée la théorie du « boulet de Langevin », qui permettra aŭ astronautes de vaincre le temps ; alors seront ouvertes les portes de la grande aventure : la course aŭ étoiles !…

Jeudi, jour de congé, je dois aller avec mes parents rendre visite à des amis de San-Francisco ; papa est très fier d’étrenner, à cette occasion, sa nouvelle « fusée-Jet » qui atteint les 20 000 kilomètres –heures. J’espère qu’il me laissera piloter au-dessus de l’Atlantique.

Par la baie de mon studio, j’aperçois les traînées lumineuses des astronefs se dirigeant vers la Lune et Mars, j’admire également les évolutions gracieuses des martinets qui se pourchassent dans l’air tiède.

Depuis des milliers d’années, la vie pour eŭ n’a pas varié, ils passent, insouciants et fugaces, au rythme de l’été.

De mon quarantième étage, je distingue quelques antiques automobiles qui se traînent su le sol ; quelques centenaires incorrigibles qui s’en tiennent aŭ modes de leur jeunesse… Par le hublot électronique, je remarque mon grand-père qui revient « pédibus » d’une partie de pèche à la ligne, portant fièrement sa canne de fibre de verre et son archaïque moulinet qu’il entretient religieusement depuis 1960 !…

Pauvre grand-père ! Il n’a jamais pu s’adapter complètement à notre époque ; pour lui, une excursion à Bombay ... etc »



Ce n’est pas vraiment comme ça que ça s’est passé !

Bien sûr, vous allez dire « oui mais ce ne sont que des adolescents, pleins d’enthousiasme »;
mais les futurologues professionnels de l’époque aussi se sont montrés excessivement optimistes, jugez-en ! voici ce que nous assure l’éminent futurologue Jean Fourastier en 1964 :

« On peut donc dire que les problèmes du chômage, du pouvoir d’achat et des crises économiques ont été aujourd’hui maîtrisés par la science économique comme la tuberculose et les maladies infectieuses l’ont été par la médecine. Ils n’auront plus de place dans l’Histoire de demain, autrement que dans le travail des spécialistes chargés de les combattre et de déclencher les réactions préventives. » (l’Histoire de Demain, page 101 chapitre « Les faŭx-problèmes »)

matin du 1er janvier 2000



Un jour on démolira

ces beaux immeubles si modernes

on en cassera les carreaux

de plexiglas ou d’ultravitre

on démontera les fourneaux

construits à polytechnique

on sectionnera les antennes

collectives de télévision

on dévissera les ascenseurs

on anéantira les vide-ordures

on broiera les chauffoses

on pulvérisera les frigidons

quand ces immeubles vieilliront

du poids infini de la tristesse des choses.



Raymond Quenau

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bon, finalement, l'an 2000 a quand-même marqué le début d'une autre époque, un tournant, mais pas du tout ce qu'on prévoyait en 1960 (d'ailleurs en 1960 on ne se doutait pas un seul instant des problèmes et des menaces qui allaient nous tomber dessus 40 ans plus tard www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 ) en effet 1999 c'est l'agession de l'OTAN en Yougoslavie, dont on sait maintenant que c'était de l'artifice et de la manipulation à visée géostatégique, l'élection d'Hugo Chavez au Vénézuela, août 1999 c'est le sommet de Bichkek et l'OSC commence à devenir une alliance géostratégique, en décembre: Seattle ; 2000 ça continue; 2001: le 11/9 et toutes ses conséquences et contre-conséquences, la popularisation d'Internet et des blog comme un phènomène humain, social démocratique d'envergure (tiens! au fait Internet, voilà une chose à laquelle les auteurs de science-fiction, pourtant si imaginatifs! n'avaient pas pensé, par contre!).



et maintenant méditons sur cette phrase de Jean-Claude Michéa :

"A présent qu'il s'efface de nos vies, et bientôt de nos mémoires nous comprenons un peu mieŭ ce qu'était vraiment le monde moderne jusqu'à une date récente."

 

bribes sauvées des échanges de commentaires suscités par cet article :

Comme je dis quand on compare comment dans les romans films et BD de Science-Fiction des années 60 on imaginait le monde du futur avec ce qui est vraiment, on s'aperçoit que rien ne s'est réalisé comme ils l'imaginaient!
sauf pour une chose :
Dans les BD, etc, d'Anticipation, on montre les hommes et les femmes de l'avenir tous habillés dans des combinaisons, moulantes, austères, fonctionelles, identiques pour tous le monde (et pour les deŭ sexes). Ca ça s'est réalisé par contre! Bien sûr, une combinaison tout d'une pièce ça n'est, en fait, pas du tout pratique ni fonctionel, aussi on l'a fait en DEŬ pièces : jean's de couleur noir moulant et de marque commerciale ostentatoire US, et tee-shirt également de marque ostentatoire et de couleur noir moulant, identiques pour tout le monde, mais pour le reste c'est tout à fait ça, et tout aussi dépersonnalisant et sinistre.

Oui ! imaginer l'avenir est vraiment très, très difficile. On pêche toujours, soit par trop d'imagination, soit en restant lié à l'état présent sans se rendre compte qu'il serait absurde de l'imaginer constant (au fait, avez-vous lu le livre de Jules Verne où celui-ci imagine le monde de 2889 ? c'est assez hilarant! car on voit à quel point Jules Verne n'arrive pas à se défaire du mode de vie des préjugés et des préoccupations de 1889 ! ç'est un vrai exercice humoristique je trouve que de lire ce livre et d'y voir avec étonnement toutes les naïvetés, et tout ce qui en seulement 1989 était complètement périmé !!)
Bref, je me souviens là-dessus d'une anecdote, que 50 ans après je n'ai pas oubliée et qui me reviens régulièrement!
Mon oncle un jour était venu chez nous, aussitôt il bondit sur le poste de radio (à lampes bien sûr le poste ! quelle question ! d'ailleurs c'est lui qui le réparait quand il était en panne) , car il fallait absolument qu'il écoute, qu'il ne rate pas, l'épisode d'un feuilleton de science-fiction qu'il suivait (ingénieur de formation, il était passionné par tout ce qui est technique).
On a donc écouté son feuilleton.
Les héros se trouvaient sur une autre planète qu'ils exploraient avec un vaisseau spatial (on ne s'inquiétait sans doute pas trop de savoir comment ils avaient pu se rendre autour d'une autre étoile (c, accroissement de la masse, centaines d'années-lumière, vous connaissez ?) et je ne sais plus ce qu'il leur arrivait, mais ils avaient très fort envie de savoir ce qu'il y avait dehors, pour ça ils avaient un système de caméra et les image apparaissant sur un écran à l'intérieur de l'appareil, comme un des personnage s'impatientait, un autre lui a rappelé que pour voir l'image il fallait encore attendre un peu "que les tubes aient chauffé"...
Je ne sais pas si vous vous rendez compte?
(De toutes façons de nos jours - alors que les transistors c'est déjà archaique, maintenant que les circuits imprimés sur des puces de silicium équivalent à des milliers de transistors, alors des lampes ! - vous ne savez peut-être même plus que dans le temps les récepteurs de radio et de télé (et les ordinateurs !) ça fonctionnait à l'aide de lampes (diodes, triodes) et que les lampes il fallait attendre qu'elle aient atteint leur température de fonctionnement (l'efet thermo-électrique) pour qu'on commence à voir l'oeil vert de la radio s'éclairer et une voix s'élever "dans le poste". ) Bref, ces explorateurs du futurs avaient apparemment résolu les problèmes des voyages intersidéraŭ, mais leurs télé fonctionnaient toujours comme celles des années 50 !!
Eh oui, je me revois encore écoutant cette radio ....
 
et "Daaans diîiïx mîlle âaâans" (comme disait André Malraux ! www.noslibertes.org/images/Andre%20Malraŭ.jpg ), hein?


Quant à moi, sous son influence, je maîtrise assez bien les technologies nouvelles, de même que j'ai su réparer les postes à lampes (après tout je saurais peut-être encore : ton allusion à "l'œil magique à rayons cathodiques" qui aidait à l'accord fin des stations me rappelle encore des schémas de câblage).

  On a pourtant abusé dans les années 60 du sujet de philo bateau sur "science sans conscience", mais on est dominé par des financiers à courte vue qui ne songent qu'à leur profit immédiat, et veulent des travailleurs et des consommateurs plutôt que des hommes.
Ce qui m'inquiète le plus n'est pas encore très à la mode : c'est la dégradation de la transmission du savoir. On s'indigne de la perte de l'orthographe, mais ce n'est que le plus visible. Tout est atteint, et on aura à la fin des scientifiques qui ne savent plus compter, des médecins qui ne savent pas soigner. Ce sont pour le moment les filières dont le recrutement est le plus bas qui sont atteintes : les sections économiques et littéraires produisent déjà des cadres, des commerciaux, des publicitaires, des artistes ignorants et incompétents ; mais ce n'est que le début.
antaŭ 5 jaroj. Adaptita en antaŭ 5 jaroj.
 

je crois exffectivement qu'il y a un très très grave danger de dégradation de la transmission du savoir et de la culture. J'ai récemment appris que l'étude des classiques de la littérature française, tous ceŭ que j'ai étudié en seconde et première, naïf que j'étais qui croyais que cela allait de soit, ne se faisait plus !
Et plus de dictées, et plus d'apprentissage des chansons du patrimoine populaire à l'école primaire www.ipernity.com/doc/r.platteau/3598729
et maintenant il paraît qu'on va supprimer l'histoire, c'est très grave car : miiraslimake.over-blog.com/article-879749.html
plus de géométrie descriptive, plus de calcul mental, le fait qu'on dispose de machine pour ça ne dispense pas de savoir avec son cerveau comment ça se passe, sinon on ne peut plus rien comprendre.
Je crois que vous avez pleinement raison là. ça mériterait d'être développé.
antaŭ 5 jaroj.
 

"Penser c'est d'abord se souvenir de ce qui a été pensé" disait Comte-Sponville.
Quand-même si ils ne comprennent pas "vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà" c'est inquiétant.
le Jansénisme on peut vivre sans mais les problèmes métaphysiques soulevés par Pascal non.
Et puis l'année d'après, en terminale, il faudra quand-même qu'ils abordent la philo, la vraie, non ?
antaŭ 5 jaroj.

- Le monde, les moeurs changent.
Autrefois on s'adressait la parole, même entre inconnus, maintenant si jamais vous adressez la parole à quelqu'un on fait semblent de n'avoir rien entendu ou bien on appelle la police ! Autrefois la vie privée était respectée (sauf par les voisins et par les curés), maintenant tout le monde est sous surveillance de la DDASS et autres. Autres on se déplaçait en train ou en car, maintenant en voiture. Autrefois on mangeait principalement des tartines de pain, maintenant on ne consomme presque plus de pain, et en Belgique plus du tout. Autrefois les enfants jouaient sur la chaussée, maintenant ce n'est plus possible, et si jamais ils le font sur les parkings ils sont catalogué "loubards". Autrefois les animaŭ menaient souvent une "vie de chien", maintenant on les euthanasie, les humains aussi. Autrefois il y avait le clair de lune et les étoiles, maintenant l'éclairage urbain. Autrefois les pannes d'électricité, les bougies, la radio, aujourd'hui la télé. Etc.

28/12/2019

les allemands

Dans un de ses romans "Un temps pour vivre, un temps pour mourir" le romancier allemand Erich-Maria Remarque, décrit son héro, soldat revenu en permission dans sa ville bombardée, (dont le modèle était Osnabrück semble-t-il) ça se passe en 1943, la maison de ses parents détruite, ne sachant ce qu'ils sont devenus, s'ils sont morts ou vivants, trouve à la porte du centre d'urgence pour les réfugiés des billets épinglés là par des gens demandant des informations sur leurs proches disparus. Il pense donc faire pareil; et comme il n'a pas de punaises sur lui, il remarque un des billets (écrit par une autre personne dont la maison n'est elle aussi plus que ruines et les proches peut-être morts à tout jamais...) tenu par quatre punaises, en prend deux avec lesquelles il attache son propre billet.

Le lendemain il retourne à cet endroit; son billet de détresse avait disparu, le billet et les punaises.

 

"Il se redressa perplexe. C'est alors qu'il aperçut quelque chose de blanc que le vent poussait sur les pavés un peu plus bas. Il y courut.

C'était son message. Il le ramassa et l'examina. Quelqu'un avait dû l'arracher. Dans la marge, il y avait écrit en lettres grossières : Voleur !

Tout d'abord il ne compris pas. Mais il s'aperçut bientôt que les deux punaises qu'il avait empruntées au message étranger avaient été replacées sur ce dernier. Son auteur avait donc repris son bien et voulu en même temps lui donner une leçon. Le malheur ne rend pas toujours généreux."

 

Affligeant ! n'est-ce pas ? Il n'y a que des allemands je crois pour se conduire comme ça, les allemands et les suisses.

26/12/2019

déjà en 1980


c'était en 1980, maintenant les églises aussi sont fermées !

essayez de pousser la porte d'une église vous verrez .....

19/12/2019

Origines du Compagnonnage

quelques document anciens montrent

1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.

2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !

3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !

premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.

À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :

Ce qui confirme bien la lutte des classes et

1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et

2 l’église est toujours du côté des possédants !