08/12/2019
FACE AUX LOUPS NE JAMAIS FAIRE L'AGNEAU !
Un peuple désarmé sera toujours vaincu
Un homme s'agenouille devant des membres des forces de sécurité, à La Paz (photo prise le 15 novembre 2019)
Chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales, Bruno Guigue revient sur les événements qui ont conduit à la démission du président bolivien Evo Morales.
La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.
Ce triomphe provisoire de la réaction suscite évidemment des questions redoutables. Comment le gouvernement légal de ce pays a-t-il pu subir, en toute impunité, l’incendie des maisons de ses propres ministres ? Comment le président élu de cet Etat souverain a-t-il dû quitter le pays, visiblement sous la menace ? Malheureusement, la réponse saute aux yeux : cette humiliation du pouvoir légitime par les bandes factieuses n’a été possible que parce qu’il était désarmé. Les chefs de la police et de l’armée boliviennes, dûment formés à « l’Ecole des Amériques », ont trahi le président socialiste. Ils ont cautionné le coup d’Etat perpétré par la sénatrice d’un petit parti d’extrême droite qui s’est autoproclamée présidente, brandissant une Bible de dix kilos, devant une assemblée sans quorum ! Le président légitime Evo Morales a préféré l’exil à l’effusion de sang, et ce choix est respectable. Mais il ne dispense pas d’une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société.
Le contraste avec le Venezuela est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée à Washington a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser lors d’une tentative de putsch grand-guignolesque.
Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.
Pour parvenir à ses fins en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leur prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire. Dans les conditions effectives du combat politique, ce qui détermine l’issue finale n’est pas la pureté des intentions, mais le rapport de forces. Face à la coalition de la bourgeoisie locale et de l’impérialisme, les progressistes n’ont pas le choix des armes : il faut qu’ils les prennent, l’idéal étant évidemment de ne pas avoir à s’en servir, en comptant sur la faible propension de l’adversaire au suicide héroïque. Pour exercer cet effet dissuasif, il faut avoir des milliers de volontaires lourdement armés et prêts à défendre la révolution au péril de leur vie.
C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : «Le pouvoir est au bout du fusil.» La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire. On a sa conscience pour soi puisqu’on rejette la violence, mais cette noble attitude a pour inconvénient de réduire considérablement son espérance de vie. Si l’on veut inscrire son action dans les faits, et rester en vie pour y parvenir, il vaut mieux renoncer à la « vision morale du monde », comme disait Hegel, et regarder la réalité en face. Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.
Sans armes, le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.
et n'oubliez pas (Brecht l'avait déjà dit) :
« En temps de crise, derrière chaque "libéral modéré" se trouve un fasciste » (Álvaro García Linera)
06/12/2019
Il n’y a aucune raison pour que le désir d’enfant d’un adulte l’emporte sur le besoin d’un père d’un enfant.
C’est une injustice et une violence infligée aux enfants !
" Bonjour à tous !
Merci à vous tous d’être venus aujourd’hui.
Si nous sommes là, c’est au nom de l’amour que nous portent nos enfants.
Ce sont mes deux filles qui m’ont conduit à venir vous parler aujourd’hui.
Le désir de transmettre la vie est en chacun de nous, et il faut le respecter. Ce désir est bon et naturel ; et c’est une souffrance de ne pouvoir le réaliser.
Mais il est incohérent et injuste d’invoquer ce désir naturel pour accorder aux femmes un « droit à l’enfant sans père », et en même temps d’ignorer, que dis-je, de violer délibérément, le besoin lui-aussi naturel des enfants d’être élevés et aimés par leur père.
Il n’y a aucune raison pour que le désir d’enfant d’un adulte l’emporte sur le besoin d’un père d’un enfant.
C’est une injustice et une violence infligée aux enfants !
L’expérience des enfants nés par PMA-anonyme depuis les années 80 prouve que tout enfant a besoin de connaître ses parents. Aujourd’hui, ces enfants demandent justice et cherchent à connaître leur père. Nous en avons invité plusieurs aux Nations unies, et nous soutenons leur cause à la Cour européenne des droits de l’homme.
Demain, si la loi est votée, ce sont les enfants nés par PMA pour toutes qui demanderont justice, mais le Gouvernement ne sera plus là pour répondre de ses actes.
La PMA sans père et la GPA ne sont pas des progrès, ce sont des déchéances, des pertes d’humanité.
Qui peut croire que ce soit un progrès que d’encourager des femmes célibataires à congeler leurs ovocytes pour « faire un enfant toute seule » après 45 ans ou 50 ans ? C’est sinistre, pour la femme comme pour l’enfant, qui est privé de son père et aura une mère solitaire et déjà âgée à sa naissance.
Qui peut croire que ce soit un progrès de priver un enfant de son père et de le faire grandir entre deux femmes lesbiennes ?
Il faut dire les choses telles qu’elles sont : Personne ne peut souhaiter être issu d’un inconnu qui pratique l’onanisme devant un film porno dans une banque de sperme.
Comment voulez-vous que l’enfant se construise ensuite ? Il grandira avec cette image sinistre, et sans connaître le miracle de l’amour charnel qui donne la vie.
Personne ne peut souhaiter cela à un enfant. On ne peut pas prétendre vouloir le bien d’un enfant et le traiter ainsi.
Il n’y a aucun progrès à faire naitre des enfants aisni.
Les seules « progrès » causés par la PMA sans père, ce sont ceux de la solitude, de l’industrie de la procréation, de l’eugénisme et du pouvoir de l’Etat sur nos vies.
Ce soi-disant « progrès » prétend remplacer la beauté de l’union féconde de l’amour par la laideur de la froide technique et du contrat.
Il remplace l’intimité du lit conjugal par le cabinet notarial !
Face à tant de laideur et de tristesse, la meilleure façon de manifester, c’est de témoigner de la beauté de l’amour qui donne la vie, de témoigner de la joie de la famille naturelle, de la « famille bio et faite maison » !
Mais ne croyez pas que le but de ce projet de loi est seulement de satisfaire les revendications d’une minorité. Sa portée est bien plus grande : elle consiste à permettre la prise de contrôle de l’engendrement des prochaines générations en séparant la procréation de la sexualité.
La véritable portée de cette loi, c’est l’eugénisme et le transhumanisme. C’est cela l’idéologie de Jean-Louis Touraine, le député rapporteur de cette loi, c’est la même idéologie que celle, avant lui, du sénateur Caillavet, du Dr Pierre Simon, ou encore de Julian Huxley l’inventeur du mot « transhumanisme ». Ils furent tous des scientistes, militants de l’eugénisme, de l’avortement, de l’euthanasie et de la GPA. Leur but est de faire un « homme nouveau » en prenant le contrôle de la vie, de la vie comme matériau.
Cette idéologie est mortifère ; elle n’engendre que souffrance :
La souffrance des enfants privés de leur père ou de leur mère ;
La souffrance des mères porteuses et des donneurs de sperme qui, tôt ou tard, réalisent qu’ils ont des enfants inconnus.
C’est cette souffrance causée par le bricolage procréatif et affectif qui nous rappelle que la famille est naturelle, et pas artificielle !
Si notre société n’est pas capable de voir aujourd’hui l’injustice de la PMA sans père, alors demain nous serons confrontés aux souffrances et aux violences qu’elle engendre.
Les enfants demanderont justice !
C’est pourquoi nous pouvons être fiers d’être présents aujourd’hui pour défendre les générations futures.
Quelle que soit l’issue du vote, l’avenir nous donnera raison !
Vive la famille, et vive la Vie !"
Grégor Puppinck
Vidéo TOTALEMENT CENSUREE !!!!! aucun lien à youtube (qui pourtant existe !!!!! https://www.youtube.com/watch?v=vP9n_iGidCg&feature=y... ) sur leur site !!!!!!! Absente de leur chaine officielle !!!!!!!!! introuvable sur ru-clip.net !!! introuvable sur findclip.net !!!!!!
impossible à télécharger par aucun moyen (sauf un fichier image sans son !ou un fichier son sans imaes !!!!) Censure totale !!!!!
On n'est plus en France !!!! blackout obsessionnel !!!!
03/12/2019
La VRAIE VIE
On ne voit presque plus jamais (sauf dans le Tiers-Monde) de mère portant son enfant à bras ! C’est lamentable et un symptôme inquiétant.
On ne voit plus non plus d’enfant se tenant par la main, alors qu’avant c’était presque la règle, là aussi c’est un mauvais symptôme.
« Ĉiutage lernu, pensu, desegnu, pentru, kantu, dancu ludu kaj laboru iomete » dit un texte
sur Bazaro, très juste : chaque jour apprenez, chaque jour pensez, chantez, dancez, jouez et travaillez (un peu !). « kion oni meritas scii » qu’elle dit oui, mais cet art de bien vivre et humanistement, on en est loin ! maintenant qui danse encore tous les jours ? peu de gens apprennent (c’est bon pour les enfants n’est-ce pas ? Glandouiller dans la cage à écureuil et à se regarder le nombril, les zizanies et les magouilles
c’est tellement plus interessant ! pensez ... passons, jouez chanter, pareil qui oserait encore vivre ? Et pourtant voilà bel et bien un programme qu’il faudrait suivre.
- « ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia ! » qu’elle dit aussi ; Combien vrai ! Kiel prave !
(veege)
prenez la main de votre compagnon (agne) et ne vous séparez pas l’un de l’autre.
Il faudrait le dire à beaucoup de nos jours ! et même ils ne comprendraient même pas ! le plaisir ni la valeur que ça peut avoir ! à une époque où même les amis ne se tiennent plus par la main !
« ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia » « Kaj manon en mano la vojon
daŭrigis » si je pouvais hélas
ne disiĝu de la alia
Quand on ne pleure plus on n’existe plus, plus rien n’existe.
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30/11/2019
le néolibéralisme EST un fascisme
en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):
Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?
il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ... - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.
Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :
03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société.
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.
Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.
Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.
"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :
https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html
26/11/2019
une maison, un foyer, à vous glacer le sang
J’ai vu vers le début du 21è siècle, rue de la Croix de Grès, une chose à glacer la sang.
C’était une maison au n° 19 de la rue. Un couple, un vieux couple, y habitait, ils devaient être relativement aisés, car la maison était assez grande, et avec une porte cochère pour la voiture. Et régulièrement on voyait le vieux monsieur sortir sa voiture par la porte, avec sa femme à côté de lui. Par la fenêtre on les voyait - car c’étaient des gens d’une époque pas encore devenue « chiens » et paranoïaques comme les gens de maintenant, qui se claquemurent derrière des volets roulants - dans leur salon assis chacun dans un fauteuil.
Puis, un jour on s’est mit à pouvoir remarquer que l’homme avait « une poche » dans son pantalon (cancer de l’intestin ? Ou quelque chose dans ce goût là), et on ne les a plus vu sortir en voiture. Ils restaient toujours assis dans leur salon tous les deux.
Et puis on n’a plus rien vu, ni l’homme ni la femme, la maison a été mise en vente, cette petite vie tranquille avait disparue - néant ! - comme une bulle de savon qui a fait « pschitt ».
Voilà.
On ne peut pas imaginer plus triste comme histoire.
Ah oui un français moderne a tout de suite racheté la maison et changé la porte pour un truc dans le goût moderne.
20/11/2019
dernières images avant la nuit fasciste ...
18/11/2019
trouvée sur le net, une pertinente analyse socio-économique - donc politique ! - du féminisme actuel
il faut qu'on s'habitue à REVENIR aux éléments matériels concrets.
"Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique. Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !
Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer l ! -ur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.
* Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
* El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
* Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
* quand à Buzyn, et le lobby de Big Pharma, n'en parlons pas !
Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme."
(ils ont utilisé le même truc avec les races)
15/11/2019
tout parti qui devient le parti du grand capital ou le parti des arrivistes aux dents longues, devient un instrument de pouvoir pourri, s'est simple et logique !
Tout pouvoir corrompt; tout pouvoir absolu corrompt absolument.
Aussi ça ne m'étonnerait pas un instant si la Chine une fois devenue super-puissance (ça commence d'ailleurs) se conduise aussi mal que celles qui l'ont précédée.
Je ne me fais aucun "cinéma" angélique. Par ailleurs ils deviennent très "modernes" c'est à dire qu'ils donnent à leur tour dans le "Libéral-fascisme" et les gadgets totalitaires : caméras à reconnaissance faciale, notation de toute le population pour veiller qu'ils sont bien dans les rails des normes édictée par les nouveaux "curés" (là je parle pour l'occident, pour la Chine on dira quoi ? les nouveau maîtres confucéens ?) auto-proclamés.
Par ailleurs, alors que je connais une communiste qui défend le PCC bec et ongles parce qu'il y a toujours le mot "communiste" dedans !
moi je me souviens de cette chinoise de l'Institut Confucius d'A****, qui à une conférence de l'Université du 3ème age disait, et ce très sérieusement ! et sans aucun ton de critique, au contraire, que le PC chinois qui était au départ défini comme le parti de la classe ouvrière est maintenant le parti des entrepreneurs ! Bon, là on a compris ....
Marx avait bien dit "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes".
L'URSS avait déjà montré qu'un parti qui de facto devient le parti des arrivistes aux dents longues, ne peut rester réellement communiste, et est tout prêt à virer capitaliste sans vergogne, la Chine fait ça plus en souplesse et intelligence, et leur Nomenklatura est restée au pouvoir. Alliée à tous les entrepreneurs capitalistes de haut vol.
De même l'aristocratie anglaise en 1847 a évité la Révolution française et la guillotine, en faisant une fusion historique avec la haute bourgeoisie industrielle. Ce qui lui a permis d'être toujours là !
Bon il y a un facteur un peu plus optimiste, le levain de l'éducation bolchévique est resté chez pas mal de russes, et ils grognent, ils regrettent Staline, etc.
De même je me pose la question (je ne sais pas j'aimerais bien savoir, si quelqu'un a des éléments de réponse !) est-ce que les ouvriers chinois, qui ont été nourris d'idéologie lutte de classe et socialiste, ne vont pas envoyer promener l'interdiction officielle des syndicats et des grèves et se rebiffer, contre les nouveaux riches, etc ?
J'ai vu il y a pas longtemps une vidéo où un riche chinois avait garé sa voiture de grand luxe dans un endroit où c'était interdit, eh bien les ouvriers sont arrivés avec de gros marteaux et on les voit défoncer la voiture de luxe !! un tel incident ça révèle beaucoup de choses !!
Par ailleurs il y a l'histoire du peintre Hua Yong, (vous connaissez ?) qui a montré les problèmes des ex-campagnards que le gouvernement chinois oblige à déménager, malgré la censure étatique de l'internet chinois un activisme a l'air d'apparaître, et il y a donc en Chine pas seulement des investisseurs aux dents longues mais des esprits contestataires et rebelles, cela donne-t-il espoir ?
Si quelqu'un a vécu en Chine et connaît ce qui s’y passe ? on aimerait bien savoir !
12/11/2019
vous saviez ça ?
non seulement "on n'est pas contemporain de son époque" (qui purrait me retrouver l'auteur de cette phrase si lucide ? merci d'avance !) mais on n'est même pas contemporain des époques passées ! qui savait qu'il y avait un tel mouvement de désertion dans l'armée allemande du temps de Guillaume II ?
Une fois de plus relire, non seulement les vieux Readers Digest ,comme je l'lai montré dans un autre billet, et les vieux "Science et Voyage" mais tous les vieux journaux (et l'almanach Hachette de1907, comme je l'ai montré dans un autre encore) est une mine de remises en cause du passé ! (et aussi de s'apercevoir que "rien de nouveau sous le soleil" ! par exemple dans le rôle, que le gouvernement et le grand capital fait jouer à la presse ....)
Aperita en « La Voix du Peuple », Lausanne la 20a de januaro 1906 :
(dizertoj en la Wilhelma Germanio)
Outre qu'il nous est égal d'être appelés
Gaulois, Teutons ou Helvètes, alors que
nous restons des salariés en face de la
grande est unique nation des capitalistes
indigènes, exotiques ou cosmopolites, il y
a d'autres faits qui détruisent, même au
au point de vue nationaliste, l'argumenta-
tion bourgeoise : c'est que le travail de dé-
sagrégation de l'armée se poursuit avec
une semblable vigueur un peu partout.
L'Eclair (Metz, 13 décembre 1905) si-
gnale ainsi une véritable épidémie de dé-
sertions dans les régiments de la garnison
de Metz particulièrement. On compte une
moyenne de 5 déserteurs par jour ; diman-
che 10 décembre, il y en eut 8. Le 16 e corps
d'armée allemand n'a pas perdu moins de
1200 soldats de cette façon. D'autres faits
plus attristants, mais non moins sympto-
matiques, prouvent que la caserne ne se
supporte plus, qu'elle ne répond vérita-
blement plus à la mentalité des hommes.
Le comte Zéryn l'avoue comme suit :
« Un nombre incalculable de jeunes
gens se soustraient annuellement par l'é-
migration au service militaire, les révol-
tes des soldats sont très fréquentes, et les
suicides se sont multipliés au point que
l'armée fournit 23 °/„ du nombre total des
morts volontaires de la nation entière.
Les autorités mettent tout en œuvre pour
empêcher que le public, que la presse con-
naissent la marche progressive de ces sui-
cides, de ces condamnations pour insou-
missions, de ces désertions. L'aversion des
Allemands pour le service militaire est si in-
tense que, an par an, des milliers de jeu-
nes gens cherchent à se soustraire à l'ap-
pel sous les drapeaux en se mutilant ou
en commettant des crimes pour être chas-
sés de l'armée comme criminels. »
Quand un organe, par l'évolution, est
destiné à disparaître, tel un appendice
caudal dans le corps de l'homme, il n'est
aucun pouvoir qui puisse le réorganiser,
le maintenir, le perpétuer. Ainsi en est-il
de l'armée : le peuple a compris qu'elle
n'est utile qu'à ses maîtres ; il l'a prise en
horreur, il s'en dégoûte, il n'en veut plus.
11/11/2019
Vive les gilets jaunes ! vous devez aller jusqu'au bout - la fin du capitalisme
Chers (chères) Gilets Jaunes, éveillés de France,
Cela fait désormais bientôt un an que vous êtes dans la rue. Cela fait un an que vous manifestez dans les rues de France, pour espérer changer le destin de notre pays et du monde.
Pendant que bon nombre de français en sont encore à se nourrir de mensonges télévisés, vous, éveillés de France, avez ouverts les yeux, et essayez de diffuser la vérité sur vos banderoles, sur les pages Facebook via les articles que vous relayez, via vos médias indépendants, via des rencontres, des discussions, des convergences…
Vous, éveillés de France, vous agissez. Vous agissez pour l’avenir de nos enfants, de nos petits-petits enfants, pour l’avenir de la France et du monde. Vous vous soulevez contre le capitalisme. Contre le monde tout puissant de l’argent. Contre le mensonge, l’injustice, l’indifférence.
Vous osez crier les vérités que tout le monde pense, mais que personne n’ose dire. Que tout le monde pense, mais que personne ne crie dans les rues le samedi, préférant vous observer de loin. Prendre les risques à leur place. Faire l’histoire pour eux-mêmes.
Oubliant que tout serait plus facile s’ils étaient avec vous.
Gilets Jaunes, votre mouvement est historique. Personne ne vous voyait venir. Vous êtes un mouvement spontané. Issu du peuple.
Un mouvement sans chefs ni leaders. Guidés seulement par votre désir commun : celui de vivre vraiment.
Jamais la France n’a été si proche de la Liberté qu’aujourd’hui. Et pourtant, la France va mal.
Mais vos idées sont une merveille. Vous devez aller au bout. Car ici je parle de la vraie Liberté possible.
Certaines de vos idées des temps nouveaux, comme celles du Référendum d’Initiative Citoyenne, sont extrêmement louables. Cela montre que les hommes ne veulent plus de chefs, ni être eux-mêmes des chefs. Vous avez compris l’importance réelle de l’égalité, de la solidarité, de l’amour.
Vous avez compris l’importance du libre-arbitre, de pouvoir décider pour votre vie. L’importance de faire confiance à votre maturité pour décider de vos lois.
Vous êtres réellement combattus. Certains êtres ne veulent pas perdre leur suprématie.
N’ayez pas peur. La vie vous soutient. La vie sera toujours avec ceux qui la défendent.
Cette période de transition semble nécessaire. Mais il va falloir réussir. Si vous réussissez, alors le monde sera réellement ce que nous voulons tous.
Car aujourd’hui c’est le monde entier qui se soulève. Et personne ne pourra l’en empêcher.
Soyez optimistes Gilets Jaunes. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui veulent vous diviser, vous faire croire que vous n’existez plus. Votre cœur bat, vous le savez, non ? Alors vous êtes toujours là. Toujours prêts à crier les vérités universelles à défendre.
Aujourd’hui bon nombre de personnes se font passés pour des Gilets Jaunes sur vos réseaux. Ils sèment la confusion. Ridiculisent votre mouvement. Disent qu’il est fini. Se moquent de vos actions en les disant inutiles. Ne les croyez pas ! Ils cherchent seulement à vous déstabiliser, à vous faire douter. Restez confiants en vos idées. Croyez en votre réussite. Avancez sans vous retourner.
Il est clair cependant que vous perdez un peu de motivation car vous semblez vous habituer aux manifestations. Pour cela, vous ne devez pas prendre les manifestations comme une routine. Mais vous devez prendre réellement chaque manifestation comme une victoire possible. Comme une pierre de l’édifice de votre nouveau royaume. Celui que vous construisez avec tous ceux qui croient en sa possibilité. Ainsi, chaque pierre compte.
Gilets Jaunes, ne vous éparpillez pas. Restez fixés sur les objectifs. Vos actions doivent permettre une victoire
possible pour l’obtention de votre RIC, ou de tout ce qui pourrait offrir une société plus juste.
Aussi, par exemple, lorsque vous êtes des milliers de personnes sur Paris. Restez-y. Investissez une place. Une rue. Restez-y réellement ! Ne partez plus. Jusqu’à la révolution que vous souhaitez.
Faites les choses réellement, à 200%. Avec tout votre cœur et votre détermination. Ne reportez pas à plus tard. Faites aujourd’hui. Si vous le faites, tous les Gilets Jaunes de France vous rejoindront.
Aujourd’hui vous n’avez que peu de temps. La reconnaissance faciale arrive. La 5G. Et bien d’autres armes bizarres, de contrôles. Ce que vous pouvez aujourd’hui sera plus difficile demain.
Croyez que c’est possible.
Vous êtes l’avant-garde des français. Ceux qui œuvrent pour leur liberté.
Ne jugez pas ceux qui dorment encore. Ils sont simplement manipulés. Tellement manipulés qu’ils croient être dans le vrai. Ils pensent qu’il est normal de recevoir des dizaines de vaccins, de se nourrir de chimie, de respirer de la chimie. Ils pensent qu’il est normal d’être filmés, pistés, écoutés.
Ils croient qu’il est normal de vivre dans des boîtes, isolés de la nature. Isolé du monde réel. Au milieu du béton. Qu’il est normal d’avoir un chef. Qu’il est normal d’être mutilé pour le droit de manifester. Ils pensent qu’il est normal de vivre au milieu des ondes électromagnétiques. De chauffer leur nourriture par des micro-ondes. De puiser les ressources de la Terre pour se chauffer, se déplacer, s’habiller. Ils pensent qu’il est normal de tuer par milliards nos petits frères, les animaux.
Ils ont oubliés ce qu’était la vie. Ils ont oublié qu’il était possible de vivre autrement. l;Simplement. Sans tout ça. Sans se détruire et sans détruire son environnement. Ce peuple se nourrit de films aux images terribles, de musiques dysharmonieuses et de mensonges. De pensées dysharmoniseuses, et vivent totalement en dehors de l’harmonie.
Hors l’harmonie c’est simplement être en accord avec le vivant. Et le vivant est sain, libre. Il est joie. Il est beauté. N’ayez pas peurs de ces mots, Gilets Jaunes. Ils ne sont pas ridicules, enfantins, ou encore le discours d’illuminés. C’est pour ces mots que vous vous battez. Inconsciemment. C’est pour l’amour que vous marchez. L’égalité entre tous. L’amour du vivant. L’amour qui ne détruit pas.
La santé c’est simplement ne pas se détruire par tout ce qu’a créé l’homme et le capitalisme fou.
Il est temps de récupérer vos droits. De rendre ses droits à la Terre. Et vous êtes la Terre. Vous méritez de respirer un air pur, de boire une eau saine, de manger des fruits sains.
Vous méritez de travailler avec respect pour ce que vous faites. Vous méritez d’être écoutés.
Car un homme est égal à un homme. Vous méritez de décider pour ce que vous croyez juste.
Gilets Jaunes, soyez optimistes. Soyez confiants. Croyez. Croyez vraiment.
Ceux qui gagnent ont toujours cru.
Voici le programme des gilets jaunes chiliens, qui par leurs manifestations violentes ont commencé à faire reculer leur gouvernement macronien, français prenez-en de la graine