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12/09/2018

Travailler plus pour gagner moins

Le sort des fonctionnaires  depuis 35 ans c’est ça ! Et ce n’est pas Sarko, ni son successeur, du même parti l'UMPS, qui changera ça, bien au contraire !


En effet depuis au moins vingt/vingt-cinq ans le nombre de places mises aux concours n’arrête pas de baisser (et maintenant de plus en plus de fonctions ne sont plus tenues par des fonctionnaires titulaires, mais par de jeunes salariés « jetables et pas chers » sous contrat de droit privé !!).  Donc il devient de plus en plus difficile au jeunes qui se présentent de réussir à entrer dans la fonction publique (déjà en 1978 pour un concours de niveau théorique Bac j’étais le seul bachelier ! tous les autres avaient licences, maîtrise, DUT, voire diplôme d’ingénieur agronome, et étaient tellement désespérés de ne pas trouver un emploi qu’ils envahissaient ces concours pour bacheliers. Imaginez la concurrence !); mais à l'époque la proportion entre les candidats et la places, déjà difficile ( 250 pour 20), était encore décente.

De nos jours c’est encore pire, pour un concours national récent de facteurs (théoriquement niveau Certificat d’Etude Primaire) tenu à Marseille il y avait des milliers et des milliers de candidats, souvent fortement diplômés.

Ils ont donc beaucoup plus de mal à entrer,

Et là ils travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. Car depuis aussi une vingtaine d’années on n’arrête pas d’annoncer des plans de réduction du nombre de fonctionnaire (ces « juifs » ces pelés ces galeux, d’où nous vient tout le mal…). Et il faut faire le même travail avec de moins en moins de gens.

Ils ont beaucoup plus de mal à entrer, pour travailler plus, et :

Pour gagner un salaire de 30% inférieur à ceux de la génération précédente !

ce que dit d'une manière générale (car avec toutes les "mesures jeunes" ça a touché aussi le privé) Bernard Friot à la 44ème minute https://www.youtube.com/watch?v=zrS-OkFTLkc
Il a même trouvé (et c'est un universitaire, les stats il les a !) que les jeunes de maintenant sont embauchés à un salaire 2,5 fois plus bas que dans les années 60 !!

Oui ! En effet lors de chaque négociation annuelle pour calculer la revalorisation des salaires le gouvernement depuis au moins vingt ans (plus, en fait) s’arrange à chaque fois, systématiquement, pour augmenter les salaires un petit peu moins que la hausse du coût de la vie, 1% en moyenne, espérant que, à part les syndicats, qui y voient plus clair ! les concernés n’oseront pas trop faire la gueule pour un petit décalage. Mais le résultat est que comme ça se passe comme ça chaque année, avec 1% de manque à gagner par an, alors en « intérêts composés » calculez ! Les syndicats éditent d’ailleurs de fort impressionnants tableaux (1) de l’évolution des deux courbes le long des années, et de la brèche entre les deux dont la surface représentant toute la perte cumulée devient de plus en plus vaste…

Ça passa, à regret, parce que le rapport de force n’est-ce pas n’est pas bon du tout pour les salariés avec cette désyndicalisation et ce manque de combativité (comment croyez-vous que pendant les décennies précédentes les gens avaient obtenu l’amélioration de leurs salaires et autres conditions d’emploi ? par l’opération du Saint-Esprit peut-être ? ou vous croyez peut-être à la bonté d’âme des patrons, et l’Etat en est un aussi) et parce que les fonctionnaires ont l’avancement indiciaire tout le long de la vie, qui compense (mais ça veut dire, donc, que cet avancement ne sert plus à avancer, et que votre salaire en fait va stagner toute votre vie).

Donc les jeunes fonctionnaires de maintenant (toujours ces « sales » jeunes, comme toujours en première ligne pour prendre les sales coups, toutes les avanies, sans même avoir le droit de dire ouille…) ont un pouvoir d’achat au moins 25% moins élevé que leurs ainés au même age, pour un travail plus difficile, qu’ils ont réussi à décrocher à plus grand peine.


Et pendant ce temps les officines du Ministère de la Propagande du Régime répandent à tout va la réputation qu’ils ne foutent rien !

Pendant le même temps bien sûr la richesse nationale a considérablement augmenté.

où est passé la différence ? ...
dans quelles poches ? ....

Et les services publics se sont dégradés (quand on voit les délais pour la plus banale démarche à la Poste par exemple ! Il y a 40 ans le courrier arrivait dans les 24 heures, il y avait plusieurs distributions par jour, les bureaux étaient ouverts 6 jours sur 7 jusqu’à 7 heures du soir, et le courrier ne se perdait pas, maintenant ….. Et tous les services qui devraient être banals dans un monde moderne et civilisé sont dégradés, voire disparus, à l’avenant ! et les employés compétents qui suivent votre dossier remplacés par des "centres d'appel" débordés, dépassés, et qui ne sont là à part vous faire perdre un temps et un fric monstre qu'à faire des économies aux employeurs et augmenter leurs agréables profits, ou dans le cas des Services Public, réduire encore plus les impôts des riches et des groupes financiers)

(1) exemple sur la seule période 1982-1993 ligne du bas les salaires, ligne du haut les prix, l'espace entre les deux la perte en pouvoir d'achat  :

FonctionnairesPertedupouvoird-a-at.jpg

 

Et les mêmes qui poussent des cris d'orffaies scandalisés dès que les travailleurs demandent 1% d'augmentation que font-ils : la banque qui a fait faillite et sauvé par les Anglais n'empêche pas les cadres de s'augmenter bien plus que l'inflation: "Barclays bankers to be handed pay rises of more than 100%" nous dit le Daily Mail de Londres, et cela pile pour Noël. D'autres bénéficient de 150% "pushing their basic pay up to as much as 300,000 pounds" ce qui donne 1 million par an.
La Grèce était le seul pays d'Europe où ne sévissait pas encore le Libéral-Fascisme ( voyez sur cette carte le seul pays en vert http://www.privacyinternational.org/article.shtml?cmd[347]=x-347-559597 ) et où il y avait encore moyen d'entrer dans la fonction publique et de bénéficier d'un minimum de sécurité, c'est pourquoi (comme les USA ont fait avec la Serbie, seul pays resté socialiste, et veulent faire maintenant avec la Syrie, seul Etat arabe laïc et nationaliste) le Grand Capital de l'UE tient à le faire disparaître et le conduire à la trique dans le camp du libéral-fascisme : voyez Comme en France ilnt faire disparaître la fonction publique : pour 5 fonctionnaires partant en retrait un seul remplacé ; bonjours les files d'attente et les délais dantesques qu'on connaît en France maintenant! http://www.legrandsoir.info/La-Grece-ou-comment-etrangler...
 

le salaire à l'embauche des moins de 25 ans a DIMINUE DE MOITIE depuis une génération :

 alors que la production,  la richesse de la France, etc ont augmentés ! où est passé la différence ....
Et où est passé la Société? Où est passé la République ? Où est passé la Civilisation ?
Où est passé la progrés, qu'on nous avait tant vanté ?
il y a pas des questions à se poser là ?
et en tirer les conséquences

28/08/2018

l'odeur des herbes qui brulent, la vraie vie saine

Dans la campagne, s'allumaient des feux de feuilles
mortes. De chacun de ces brûlots, montaient des
tourbillons de fumée. Ils étaient massifs d'abord
comme une colonne, puis s'amenuisaient, se fondaient
peu à peu, s'en allaient en filaments ténus, en
flocons bleus, en traits estompés, qui se mêlaient au
brouillard, si bien qu'on ne pouvait savoir si ce rideau
qui tombait peu à peu était fait de brume ou bien de
fumée.
Et l'odeur des feuilles se mêlait à l'air : odeur acre,
vivifiante et agréable, odeur de bois vert qui flambe.

(Edmond Jaloux - FUMÉES DANS LA CAMPAGNE)

 

"les odeurs naturelles sont simples et pures, et ne diffèrent en rien des fruits que portent les arbres."

(Plutarque)

 

Interdiction des feux de cheminées

 

On veut créer une société totalement artificielle et anormale, et faire que tout le monde dépende dans TOUS les domaines de l’électricité, qu’on espionnera de manière orwellienne grâce aux relevés à distance par la Kommandantur capitaliste

« Les moyens d’existence non monétaires doivent être détruits, afin que ceux qui en dépendent aient à choisir entre l'achat ou la famine (non de la conversion aux achats les garantissent contre la famine). Les zones de vie dont la vente n’est pas encore promue doivent être soit représentées comme porteuses de dangers, que l’on ne peut éviter qu’au moyen d’outils ou de services achetés, soit dénigrés comme inférieures, repoussantes et en fin de compte dégradantes. » (Zygmunt Bauman in « l’amour liquide »)

Ils ont déjà réussi par le féminisme à ôter des gens la capacité de faire eux-mêmes leurs vêtements,bientôt la cuisine, on va leur interdire de cultiver leur jardin, on leur a déjà partiellement ôté l’éducation de leurs enfants, le reste va bientôt suivre, je le sens. On veut tout soumettre à la toute-puissance du « corporate power » des monstres froids du grand capital, et réduire les gens à des morceaux de viande (en attente de l’euthanasie et de traitement par les centres de crématoriumisation) qui seront en permanence et en tout constamment suspendus au bon vouloir des autorités (privatisées), une vision d’enfer.

 

 pomesaffiches8PrincipedePrécaution.jpg

 

23/08/2018

selon le gouvernement chinois une éducation sur l'égalité liée aux origines raciales est nécessaire

et sur l'égalité liée aux origines sociales ils vont faire aussi ?

j'en doute ! (déjà ils ne s'inquiètent que du sort des hommes d'affaires africains ! on a compris !) https://ru-clip.com/video/if1BAy2K9Ec/les-d%C3%A9fis-%C3%...

 

19/08/2018

Fraternité

MESSAGE DE KEMI SEBA à  SA SORTIE DE PRISON

« Les autorités voulaient me détruire, elles m’ont donné naissance. Leurs persécutions, à l’égard de notre combat, m’ont servi d’essence. L’amour illimité que vous autres mes partisans (en Occident, ou sur le continent africain) m’avez témoigné durant cette épreuve, a donné encore plus de sens au travail qui est le nôtre, à savoir celui de la résistance.

Une pensée profonde, pour mes frères détenus derrière les barreaux, plus particulièrement ceux avec qui j’ai pu fraterniser après avoir quitté l’isolement (les 10 derniers jours). Jimmy, Foued, Deyas et tous les autres (notamment Abdelhakim Dekhar avec qui j’ai pu échanger peu de temps avant mon départ). Ma fraternité, pour la vie vous l’aurez.

Une pensée pour les surveillants (parmi lesquels, par la grâce de Dieu, nous comptons énormément de sympathisants, afro-descendants, mais pas seulement), je vous livre ma gratitude, car vous avez tout fait (même si pour cela, il fallait parfois enfreindre le règlement légèrement) pour que je ne manque de rien. Le système tente de faire du milieu carcéral un camp dans lequel l’Humanité est décédée, mais vous m’avez rappelé que demain était possible. Aux surveillants du D3, à ceux du dépôt, à Monsieur Berquier (un grand frère, un grand monsieur), je dis merci.

À la dissidence, peu importe nos nombreux différends, merci pour le soutien.

À ma famille mon staff, mon clan (mes proches, et vous autres mes partisans) je vous le dis, je n’ai jamais été aussi fier de vous. Je vous aime tellement, le mot est même faible…

Vous tous qui constituez ma grande famille « Soutenons Kemi Seba », vous êtes une partie de moi, et mon cœur bat en chacun d’entre vous.

Là où nous sommes, plus personne ne nous arrêtera. Et même mort, le combat continuera, celui de l’auto-détermination, de l’anti-victimisation, et de la virilité du peuple.

Le combat s’accentue. Je reprends la tournée d’ici peu.

Force, honneur, dignité et aux ennemis, merci. Car au final, cette épreuve nous solidifie »

14/08/2018

ce n'est pas une lutte pour une couleur de peau c'est une lutte contre le capitalisme


 


28/07/2018

L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police

Voilà le régime politique dans lequel nous s vivons

affaire Benalla, c’est la police qui en parle le mieux. « Nous avons le sentiment que d’une affaire Benalla, on est en train de faire une affaire de police (1», déclare un syndicaliste policier. Précisément. Et d’ajouter dans un éclair de lucidité dévastatrice : « Ce n’est pas ça la police. Il a ruiné notre image. » Bien sûr, avant d’être dévastatrice, cette lucidité est paradoxale puisqu’elle prend la forme retournée de la dénégation, ce tour du psychisme qui fait dire la vérité mais en énonçant le contraire de la vérité. En lieu et place de « ça n’est pas ça la police » et « il a ruiné notre image », le lecteur attentif aura évidemment rectifié de lui-même pour entendre « la police, c’est tout à fait ça (si ça n’est pas bien pire) » et « il a mis en pleine lumière ce que nous sommes ».
Lire aussi Anthony Caillé & Jean-Jacques Gandini, « Mais que fait la police ? », Le Monde diplomatique, janvier 2017. La mise au débat public des manières réelles de la police via les méfaits d’un séide de seconde zone fait irrésistiblement penser à Al Capone, tombé pour fraude fiscale. Hegel appelait « ruse de la raison » cette manière particulière qu’emprunte parfois l’histoire pour s’accomplir : les tournants majeurs se négocient au milieu des broutilles, et l’Histoire majestueuse avance par les forces des histoires de cornecul. L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police, et même de police-justice, dans ce pays, un problème de première grandeur, où il faudra bien se décider à voir un symptôme politique. Au reste, il appartiendrait à une minutieuse enquête de sociologie des médias d’éclairer ce mystère de l’émoi qui a saisi les rédactions au spectacle d’une scène de violence que, dans leur propre norme désormais déformée, les manifestants ne seraient pas loin de trouver « ordinaire ». C’est que depuis deux ans, en fait depuis la manifestation COP 21 du 29 octobre 2015, date d’inauguration de l’état d’urgence à usage des opposants politiques, la violence policière déployée contre les manifestants n’a cessé de passer des seuils. La police matraque, la police éborgne, la police grenade, mutile et tue. À qui veut se donner la peine de simplement regarder, les réseaux sociaux offrent depuis deux ans des tombereaux de vidéos de brutalités policières proprement ahurissantes, dont le centième suffirait à horrifier la population… si seulement on les lui donnait à voir. Mais à cette exposition, qui entre normalement dans le minimum minimorum des devoirs de la presse, la population n’a jamais eu droit. Sauf aujourd’hui. Mais pourquoi ? Parce que, misère du journalisme politique, ce concentrat de toutes les tares de la presse contemporaine, il est question de « l’Élysée ». Et la séquence, alors, redevient intéressante. C’est pourtant tout autre chose qui se passe depuis deux ans, autre chose que les méfaits d’un voyou monté en grade : une entreprise d’intimidation généralisée de toute opposition politique sérieuse, méthodiquement conduite par les institutions de la police et de la justice. Intimider systématiquement par la violence institutionnelle et par la violence physique : menace de la garde-à-vue dans des conditions dégradantes qui glaceraient les spectateurs d’un film sur quelque dictature d’autres latitudes, menace de la prison pour des faits inexistants : un étudiant de Paris 1 a pris de la prison (de la prison ! – 4 mois avec sursis) pour avoir simplement été pris avec dans son sac un sweat à capuche, du sérum physiologique, un masque et des lunettes de piscine, c’est-à-dire le viatique minimal pour faire face aux agissements de la police. Menace de violence institutionnelle, donc, et menace de violence ouverte, expressément faite pour que les manifestants soient envahis du sentiment de mettre en jeu leur intégrité physique au moment où ils s’apprêtent à exercer leurs droits politiques fondamentaux. Ici se pose une question lexicale presque insoluble à force de complexité : sous quelle catégorie, en « isme » par exemple, résumer les pratiques d’un pouvoir qui s’attache ainsi à méthodiquement terroriser ses citoyens ? Pour la police elle-même, c’est parfois trop : un gardé à vue d’Arago témoigne ainsi que l’OPJ auquel il avait affaire restait interloqué des consignes venues d’en-haut d’administrer pareils traitements à une poignée d’adolescents. Lire aussi Anna Feigenbaum, « Gaz lacrymogène, des larmes en or », Le Monde diplomatique, mai 2018. De tout cela, les médias n’ont jamais sérieusement parlé. Et le pire est que, même avec un Benalla sous le nez, ils n’en parleront pas. Comme ils ne feront aucun des liens pourtant évidents que cette pitoyable affaire suggère de faire. À commencer par celui de la scène et de son contexte. Car Benalla tabasse hardiment, comme la police, mais en plein mouvement social contre les ordonnances SNCF. Mouvement social, opposants, contestation, contestation débordante même étant donnée la nullité des principales confédérations syndicales : par conséquent faire peur. Faire peur en massacrant le premier venu et, sous le regard terrorisé des autres, faire passer à tous l’envie de revenir. Voilà le régime politique dans lequel nous vivons, dont les médias, dans un mélange de collusion fondamentale et d’insuffisance intellectuelle, ne diront jamais le moindre mot en toute généralité – l’affaire Benalla de ce point de vue est idéalement faite pour leur (re)donner l’impression d’être le fer de lance de la démocratie : parbleu, ils enquêtent ! ils soulèvent, ils sont intransigeants, ils n’hésitent pas à fièrement bousculer le pouvoir, ils sont la liberté en marche (pardon – enfin oui quand même, justement, la « liberté en marche », c’est-à-dire la version « En marche » de la liberté, la liberté Potemkine qui ne sait rien, ne veut rien savoir, et ne rien dire, de toutes les offenses aux libertés réelles).

Il est vrai qu’on ne passe pas facilement de la pâmoison devant Macron-le-disciple-de Paul Ricœur à Macron chef de bande à la tête d’un État-racaille. Il est plus vrai encore qu’ouvrir les yeux sur toutes ces choses immontrables

"mais leur uniforme les déshumanise

forcerait à des révisions autrement déchirantes, une révision des catégories générales, les plus difficiles à bouger puisqu’elles commandent une entière vision du monde, dont l’abandon se paye de tous les coûts psychiques de s’avouer à soi-même s’être si longtemps, et si profondément, trompé. Ainsi, de même qu’on n’a jamais réussi à faire reconnaître à l’éditorialisme que le Parti socialiste n’avait plus rien à voir avec le signifiant « gauche », dont l’étiquette lui avait été maintenue dans un mélange d’inertie et de cécité volontaire, de même il n’y aura probablement pas moyen de faire entendre que le néolibéralisme est un anti-démocratisme, qu’il est, par essence et non par accident, un illibéralisme, catégorie précisément formée pour être appliquée aux « autres » (les Hongrois, les Polonais…), c’est-à-dire pour mieux se dédouaner soi-même. Et, pour revenir dans le registre des étiquettes politiques, il y aura, a fortiori, moins d’espoir encore de faire voir, et de faire nommer, la part d’extrême droite de ce pouvoir élu pour, selon l’expression désormais couverte de ridicule, faire barrage à l’extrême droite (2). C’est qu’il n’y va plus ici de simplement reconnaître s’être trompé, mais – on ne voit pas trop comment le dire autrement – de s’être chié dessus. Dieu sait pourtant qu’il y aurait beaucoup à dire sur les rapports nombreux, variés, repérables dans une multitude de plans théoriques, qui relient la forme quintessentielle du néolibéralisme donnée par le macronisme et l’extrême droite. On savait déjà, au moins pour qui avait le désir de savoir, que ces deux formes entretiennent, et depuis bien avant même le macronisme, des rapports de parfaite complémentarité externe : l’extrême droite comme opérateur de toutes les prises d’otage électorales. Nous découvrons depuis quelques années que ce rapport de complémentarité externe se double d’un rapport de fonctionnalité interne : tout pouvoir néolibéral requiert son pôle d’extrême droite, puisque la violence sociale sans limite, à quoi s’ajoute l’abyssale carence des médiateurs syndicaux, voue la contestation à prendre des formes moins standard, moins benoîtement ritualisées, et moins inoffensives, contre lesquelles l’État ne trouve plus que sa violence physique à opposer. C’est ce mouvement général qui n’a pas manqué d’émerger au fur et à mesure que s’opérait l’approfondissement du néolibéralisme, particulièrement sous gouvernement « socialiste » (Hollande-Valls), à un point tel qu’on n’avait aucun sentiment de pareille dangerosité à aller manifester sous Sarkozy ! – nous l’aurons découvert avec le solférinisme. En réalité, c’est bien moins une affaire de personnes et d’étiquettes (elles n’ont plus aucun sens à ce degré d’indifférenciation) que de dynamique structurelle, la dynamique de l’obstination forcenée à administrer le néolibéralisme à des populations qui n’en veulent pas, et des caps que fait immanquablement franchir cette obstination. Comme une illustration supplémentaire de cette propension des médias à croire s’acquitter d’un devoir de rapporter sans en fait jamais rien montrer, on devrait se souvenir de cette étude d’un chercheur américain (3), reprise aussi platement que possible et sans aucun esprit de suite dans la presse française, s’appuyant sur le World Values Survey et l’European Values Survey pour établir ce paradoxe que les électeurs du centre, et non les « extrémistes » comme on l’aurait attendu (souhaité), sont les moins attachés aux principes de la démocratie. Ici, il faut sans doute en revenir à la catégorie d’extrême centre, proposée par Alain Deneault (4) pour dire comme il convient cette forme inaperçue de fanatisme qu’emporte le néolibéralisme, et être un peu plus au clair quant à la question de savoir qui sont les vrais radicalisés dans la société – ils sont au pouvoir. C’est ainsi qu’émerge, à l’encontre de l’indigence médiatique du « nouveau monde », cette forme politique pour le coup inédite de l’arc d’extrême droite, précisément parce que tout pouvoir néolibéral appelle fonctionnellement son pôle interne d’extrême droite, si bien qu’il y a désormais de l’extrême droite partout dans le paysage des « partis de gouvernement », et non plus seulement dans le dépotoir FN où l’on aurait tant voulu qu’elle demeurât confinée. Décidément préposé à dire la vérité du régime, Gérard Collomb aura donné sa formulation la plus achevée à la compatibilité, voire à la convergence, du néolibéralisme et de l’extrême droite avec son propos sur « les migrants qui font du benchmarking (5», aussi remarquable par le cap d’ignominie joyeusement franchi que par le caractère inédit de la synthèse qu’il opère. Alors fatalement, les débordements s’appellent l’un l’autre : au débordement de la contestation, qui n’a plus aucune autre solution que de déborder, répond le débordement de l’extrême droite interne : celle de Valls, de Collomb, de Macron – et ce malheureux Benalla n’a probablement pas idée de son personnage hégélien, du statut de « ruse de la raison » incarnée qui lui échoit aujourd’hui. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’affaire Benalla éclate à quelques jours de la marche pour Adama. Pour le syndicalisme poulaga qui s’escrime à jurer que « la police, ça n’est pas ça », la collision est terrible. On ne répétera jamais assez combien les marges de la société servent de terrain d’expérimentation aux pratiques de l’ordre vouées à s’appliquer par extensions successives à des fractions de plus en plus larges de la société. Ce que les médias laissent à l’état dispersé, poussière de faits divers sans conséquence et sans lien, bref sans aucune leçon générale, là encore rapportés sans être montrés, un événement comme le rassemblement de Beaumont le concentre de la plus effrayante des manières. Doublement effrayante en vérité, d’abord par le simple récit des meurtres, et de la manière dont les institutions, de concert, mentent pour les couvrir. Mais, plus fondamentalement, à faire découvrir la nature particulière de la violence d’État qui s’exerce ici, non pas d’après quelque fait de contestation, mais à raison de l’existence même, nue, des individus, constitués en indésirables ontologiques – et l’on peine à croire dans ces conditions qu’il y ait tant de résistance à vaincre pour en venir à la conclusion évidente d’un racisme institutionnel. Il fallait entendre en tout cas, ce 21 juillet, les prises de parole de tous les proches des tués sans raison, sans droit, sans rien, oui, comme des chiens, mères, frères, sœurs, le cœur brisé, voix étranglée de sanglots au moment de prendre la parole, racontant des choses proprement hallucinantes, des choses qu’on ne peut pas croire, et pourtant qu’il faut croire : parce qu’elles sont vraies. Alors désormais nous attendons. Nous attendons de voir s’il se trouve quelque média pour enfin montrer toutes ces choses, Frédéric Lordon pour lire la suite https://www.les-crises.fr/benalla-et-larc-dextreme-droite...

pour de la doc en temps réel sites : "mais leur uniforme les déshumanise"

26/07/2018

enfin une réaction marxiste dans l'électorat israelien ! - y aurait-il quand-même finalement un espoir ?

Le candidat des partis arabes à I24news: « Juifs et Arabes doivent s’unir contre le même ennemi, les magnats »

L’émergence d’Ayman Odeh, qui à 40 ans, est le nouveau chef de la liste commune des partis arabes, est de loin l’élément le plus surprenant de la campagne électorale de 2015. Ce n’est pas juste l’apparition de la première liste d’union arabe, qui pourrait devenir le troisième parti le plus puissant à la Knesset (parlement israélien) ; c’est bien plus la personnalité d’Odeh, le premier politicien arabe à percer aussi rapidement dans les médias israéliens et à attirer l’attention de nombreux Juifs en Israël.

Les partis arabes et leurs dirigeants sont en général considérés par le public juif en Israël comme « non pertinent » ou encore « suspect ». Si on est d’extrême droite, on ira jusqu’à les considérer comme l’ennemi juré, ou, comme le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman préfère les définir, comme « la 5e colonne ».

Mais Ayman Odeh est arrivé, et tout a changé. Encore totalement inconnu du public juif il y a un mois, Odeh a acquis un statut inédit. Pour la gauche, il est porteur d’un nouvel espoir de coopération véritable entre Juifs et Arabes dans l’intérêt de tous; pour la droite, il présente un nouveau défi.

Contrairement à la célèbre député provocatrice, Hanin Zoabi (qui se trouve sur la même liste), Odeh ne peut pas être aussi facilement étiqueté ou écarté. Judy Nir Moses Shalom, l’épouse du ministre Sylvan Shalom, déclarait à la télévision à son propos: « Il est vraiment dangereux… Tout Israélien peut se retrouver dans ce qu’il propose ». Par « Israélien », elle pensait « Juif », bien sûr, et elle a raison. Il n’y a rien de plus menaçant pour l’establishment que la création de nouvelles alliances qui mettent en danger la répartition confortable des pouvoirs et les règles établies.

Odeh, juriste et militant depuis toujours de Hadash, l’unique parti arabo-juif, est né à Haifa dans une famille communiste. Pendant les difficiles années de la seconde intifada et durant les émeutes des Arabes israéliens, il était membre du Conseil municipal de Haïfa. Ses conseillers s’empressent de préciser à i24news qu’il s’est donné la peine d’envoyer une lettre de consolation non seulement aux Arabes tués au cours de ces émeutes, mais aussi aux familles des victimes juives.

Dans le contexte israélien, c’est un geste lourd de sens, qui est conforme à son idéologie. Aujourd’hui, il vit encore à Haïfa, une ville mixte où vit une grande communauté arabe. Sa femme est obstétricienne. Il ne se définit plus comme « communiste » mais plutôt comme « socialiste et démocrate » (ce qui est différent de social-démocrate, il y tient).

Il est encore beaucoup trop tôt pour juger la performance d’Odeh, mais son discours est incontestablement rafraîchissant. Il tend à parler en termes universels de justice et d’égalité, au lieu de recourir au jargon nationaliste diviseur.

« Entre le camp nationaliste et le camp sioniste, je veux établir le camp démocratique », a-t-il déclaré à i24news. « Je ne peux pas le faire seul, et je ne souhaite pas le faire uniquement avec des Arabes; je veux le faire avec et pour les Juifs aussi. Ensemble. Dans la campagne électorale de 2015, le mot « paix » est devenu obsolète; je crains qu’aux prochaines élections, le terme ‘démocratie’ devienne lui aussi obsolète ».

Et Odeh a un rêve inspiré de Martin Luther King. Dans son rêve, Juifs et Arabes marchent ensemble de Nazareth à Jérusalem pour revendiquer ensemble des droits civiques et l’égalité. « Je suis totalement en faveur d’une démarche constructive; pas uniquement condamner ce qui est condamnable ».

Bien trop marginal pour que son nom apparaisse dans la chaîne infinie des événements, le phénomène Odeh a fortement marqué de sa présence les médias internationaux. Dans toutes les langues, et quelque soit le support. Cependant, il faut dire la vérité: ce n’est pas dû seulement aux qualités de star qu’il possède.

WikipediaC’est aussi grâce à l’aide non intentionnelle du ministre des Affaires étrangères Lieberman qui restera dans l’histoire comme le « premier » père de la liste arabe commune, qui s’est formée en réponse à un projet de loi qu’il a proposé pour bloquer la représentation arabe dans son ensemble. Lieberman est ainsi, en quelque sorte, responsable de la gloire internationale d’Odeh. Dans un récent débat télévisé qui réunissait les leaders de tous les partis politiques, Lieberman a soudainement attaqué Odeh en lui disant: « Pourquoi êtes-vous venu dans ce studio et pas dans un studio à Gaza? Pourquoi ne vous présentez-vous pas à des élections à Ramallah plutôt qu’à la Knesset israélienne? Pourquoi êtes-vous là? Vous n’êtes pas désiré ici! ».

Bien qu’il fût surpris par cette attaque, Odeh est resté calme. « Comme il est dit dans le Livre des Proverbes, ‘celui qui creuse une fosse, tombera dedans’ « , a-t-il répondu. « Je suis très désiré dans mon pays; je fais partie de son paysage, je lui ressemble ».

Il semblait exprimer, en sous-texte : « pas comme vous, le nouvel immigrant », mais il ne l’a pas dit. La remarque hyper raciste de Lieberman s’est transformée en cadeau électoral : l’offense a mobilisé des électeurs arabes désespérés. Dans un sondage effectué après le débat, la liste arabe était accréditée de 13 sièges.

« J’espère qu’un siège au moins viendra des électeurs juifs » a déclaré Odeh à i24news; mais ce n’est pas uniquement à eux que je veux m’adresser; je veux parler aux classes défavorisées et fragiles, celles qui sont actuellement représentées par Aryeh Deri et Moshe Kahlon ; nous leur serons totalement dédiés. Je me sens proches d’elles et je veux signer un accord avec elles. Pendant que nous nous disputons sur la définition d’Israël comme « Etat juif », ou comme « Etat de tous ses citoyens », Israël n’est ni l’un ni l’autre; il est l’Etat de ces magnats qui nous gouvernent tous ». Odeh nous a laissé à Jérusalem pour arriver à l’heure à une rencontre avec des parents d’enfants handicapés dans la ville de Ra’anana. Ville entièrement juive.

Odeh projette de faire tout cela depuis l’opposition. Coalition et gouvernement ne sont pas d’actualité à ce stade. Ce n’est pas que les grands partis le recherchent; Israël a eu plusieurs ministres arabes, tous de partis politiques juifs sionistes. Les partis arabes sont encore tabous. Odeh n’y pense même pas en théorie. « Je ne peux pas voter pour un budget favorables aux implantations dans les territoires occupés, au détriment des déshérités de la société, je ne peux pas faire partie d’un gouvernement qui bombarde Gaza; je ne peux pas mener une vie confortable tandis qu’à quelques kilomètres des gens souffrent profondément ».

Il conclut en citant Emile Habibi, un important intellectuel arabe israélien et militant politique. Peu de temps avant sa mort, on avait demandé à Habibi: « quand Israéliens et Palestiniens accepteront finalement de s’asseoir à la table des négociations, choisirez-vous de vous asseoir avec les Israéliens ou avec les Palestiniens? ». « Je choisirai d’être la table », avait-t-il répondu. Quand j’ai demandé à Odeh si lui aussi choisirait d’être la table, il a répondu sans hésiter: « une table active, tel est mon rôle favori ».

Lily Galili est analyste de la société israélienne. Elle a cosigné un livre, « Le million qui a changé le Moyen-Orient » sur l’immigration d’ex-URSS vers Israël, son domaine de spécialisation.

Tiens tiens ! les prédictions naïvement optimistes (apparemment) de Léon Abraham dans "histoire matérialiste de la question juive" https://www.marxists.org/francais/leon/CMQJ00.htm se réaliseront-elles ?

 

puisqu'on parle de matérialisme, un bilan chiffré, matérialiste du conflit israelo-gazaoui :

Les pertes civiles de l’opération Protective Edge :

Nombre total de morts     Israël 73 (1 enfant),  Gaza 2 200 (550 enfants)
Civils tués (% du total)      Israël 6** (8%), Gaza 1 560 [7]  (70%)
Combattants (% du total) Israël 67 (92%), Gaza 640 (30%)
Dommages directs ($)        55 millions [6], Gaza 4 milliards [8]
Maisons détruites               Israël 1***, Gaza 18.000****

Concernant Gaza, les chiffres sont arrondis tout au long de cette monographie, les grands nombres sont de même arrondis à la dizaine, centaines ou milliers.
** Un civil était un travailleur "invité", comprenez immigré, thaïlandais.
*** 11 autres ont subi des dégâts.
**** 38 000 autres ont subi des dégâts.

23/07/2018

pensée pour remettre les choses à leur place, c'est bien utile

"Il faudrait se répéter chaque jour  je suis l'un de ceux qui, par milliards, se traînent à la surface du globe. L'un d'eux, et rien de plus. Cette banalité justifie n'importe quelle conclusion, n'importe quel comportement ou acte : débauche, chasteté, suicide, travail, crime, paresse ou rébellion.

... D'où il s'ensuit que chacun a raison de faire ce qu'il fait."

Emil Cioran

20/07/2018

les 3 (4) grands principes à avoir face à la compréhension du monde

J'avais établi trois principes pour comprendre le monde, que javais appelés
1 "Le Principe du commissaire de police" :
c à d à qui profite le crime ?
(c'est très utile, surtout avec l'actualité de ces dernières années !)


2 "Le principe de Karl Marx" :
c à d les idées, théories, idéologies, productions littéraires des gens sont déterminées par leurs intérêts matériels.


j'avais ajouté  un 3ème pour être prudent dans  les questions métaphysique, mais c'est valable aussi pour d'autres sujets.

3 "Le principe du père Noël" :
c à d Il faut se méfier des thèses qui si elles étaient vraies nous "arrangeraient" trop, on se leurre peut-être, tellement on a envie que ça soit vrai.

Maintenant je nomme un 4ème, suivant une expression qu'il a utilisé simplement tout au bout d'une phrase dans un de ses livres ce que j'appellerais

4 "le principe de Zygmunt Bauman" :
la phrase est à peu près (ça n'est pas la phrase réelle, je cite de mémoire) les horreurs nazies sont un exemple de ce à quoi mène l'esprit de la modernité (la volonté amorale de maîtrise totale du réel) quand il n'y a rien qui l'arrête.
c'est ça que j'appelle le principe de Zygmunt Bauman : il n' a pas de principe, si bon soit-il par ailleurs, à plus forte raison s'il est mauvais ! mais même quand il est bon au départ ! qui ne finisse par mener à des dérives et à un emballement (voilà ! on est au coeur de la question) auto-entretenu, qui ne s'arrête jamais, et qui peut mener aux pires dérives, et après à encore pire, encore pire que l'encore pire, dès que "il n'y a rien qui l'arrête" (heureusement souvent il y a des facteurs qui viennent limiter, brider les enthousiasmes et les cercles vicieux, mais justement pas toujours et alors ....).
C'est pourquoi pour prendre un exemple moins tragique que celui de Bauman les contrôles techniques obligatoires pour voitures, il  a des gens qui ont pondu ça, il  a des assos, des instances ministérielles, des médias, etc qui vivent de ça, (autre principe là, on l'appellera "le principe du conatus de Spinoza") et qui voudront encore et toujours justifier leur existence et trouver quelque chose de plus à faire, et puis un jour un gouvernement en manque de légitimité qui voudra dorer son blason en disant qu'il prend des mesures pour "la sécurité" (la Déesse Sécurité ! la nouvelle déesse) et puis il  aura les lobbies (principe de Karl Marx !) et on nous diminuera le délai pour faire ces fameux contrôles, qui ne servent à rien si ce n'est créer un juteux marché pour les entreprises contrôleuses,  (pareil pour les contrôles qu'on a inventé maintenant sur les maisons à louer) et puis on les diminuera encore, et puis encore, sans fin, principe de Zygmunt Bauman, car il n'y aura rien qui l'arrête.
(ce qu'on appelle le "principe de Peter", bien connu, c'en est une application dérivée au thème de la carrière dans les organisation hiérarchiques : un agent monte en grade jusqu'à ce qu'il aie atteint le niveau où il est incompétent , mais là il y un un facteur limitant justement, l'incompétence, là il s'arrête, mais il y a des cas où il n'y a pas de facteur limitant, et alors tout est possible, la chasse aux sorcières, le ravage du Seistan par les mongols, les génocides nazis, etc (car c'est pas fini, ça ne fait que commencer ... d'ailleurs des génocides euthanasiques ça recommence ! avec les trisomiques, et personne ne réagit !).

16/07/2018

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

c'est même pas du socialisme, c'est tout bonnement la REPUBLIQUE, et le respect de ses citoyens, c'est la Civilisation, c'est dire "stop !" aux vautours ....

et aux larbins formatés aux dents longues


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En fait il faudra aller plus loin que ça, car :   "Si les pays impérialistes comme la France ont pu maintenir pendant quelques décennies un relatif confort de vie à ses esclaves salariés, ainsi qu’une mascarade de «démocratie», cette période est définitivement révolue. Chaque jour, ce système apparaît de plus en plus sous son véritable visage, entièrement dévoué aux intérêts d’une minorité de parasites au détriment des besoins, de la vie et de la santé de tous.


 

quand on compare avec les électeurs à macron !