27/12/2018
"mon livre tire un signal d'alarme" - la stratégie du maillon faible vous connaissez ?
http://www.humanisme-ecologie-republique.fr/jean-marie-le...
Bernard FRAU Délégué général Humanisme-Ecologie-République :
« Depuis vingt ans je l’ai dit, je l’ai écrit et je l’ai combattu. Aujourd’hui, la quasi-totalité d’une population triée sur le critère de son génome imparfait a disparu. L’extinction de cette partie de l’humanité est le fait d’un eugénisme efficace vendu par des marchands, acheté par l’Etat et mis en œuvre par la médecine. Dans l’histoire, c’est un événement sans précédent. De guerre lasse, j’étais prêt à entendre ceux qui me conseillaient de déposer les armes ».
Des faits inattendus ont pourtant incité Jean-Marie Le Méné à reprendre la plume. La période s’y prête. Ne pas dénoncer aujourd’hui cette marchandisation du vivant aurait été une capitulation.
« Nous avons besoin d’une Politique, ou mieux encore d’un Régime politique qui – par principe – ne tient pas la vie humaine pour un hasardeux foisonnement du vivant, ne l’utilise pas comme banc d’essai pour la technoscience et ne l’asservit pas à des finalités lucratives ». Un livre décapant plus que jamais d’actualité Un signal d’alarme qui ne peut laisser personne indifférent. ! http://www.pgderoux.fr/fr/Livres-Parus/Les-Premieres-vict...
L’éditorial de Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, paru dans la lettre de la Fondation de Janvier 2016 :
« Vous me demanderez peut-être : pourquoi encore un nouveau livre sur un sujet impossible – le transhumanisme ? Mais parce qu’a la Fondation Jérôme Lejeune nous avons parfois le sentiment d’être les conquérants de l’impossible, serais-je tenté de vous dire ! Nous ne sommes pas qu’une œuvre de bienfaisance qui s’occupe des handicapés pour soulager les familles ou se donner bonne conscience. Nous avons aussi à répondre à l’une des questions majeures de notre temps : quelle attitude avoir face à une technoscience, boostée par le culte du progrès et ses juteuses perspectives ? Lui ouvrir nos portes sans réfléchir, c’est nous condamner sans appel, avec ceux que nous prenons en charge et une bonne partie de l’humanité.
Car le transhumanisme consiste en la volonté de faire advenir un homme « augmenté » ce qui ne laisse pas grand espoir à cet homme « diminué » que nous sommes tous plus ou moins.
Or l’un des premiers outils pour augmenter l’homme, c’est l’eugénisme qui est censé nous débarrasser des êtres « imparfaits » avant la naissance. Et l’étalon-or de l’eugénisme c’est le dépistage anténatal, particulièrement celui de la trisomie 21, suivi de l’avortement dans la plupart des cas, qui crée une sorte de bio colonialisme présenté à la fois comme nécessaire et rentable. Il faut bien voir que la trisomie est devenue un marché, l’avortement une marchandise et le ventre des femmes un magasin sous surveillance. La privatisation du ventre des femmes sur toute la planète, c’est l’eldorado du XXIème siècle.
Pour résumer simplement les choses, nous ne pouvons pas demander aux donateurs de soutenir financièrement la Fondation Jérôme Lejeune et nous taire, alors qu’on chiffre à 1 milliard € l’achat que pourrait faire prochainement la France du nouveau dépistage des trisomiques, lesquels sont déjà éradiqués a 96 % !
J’ai donc décide d’écrire un livre sur les premières victimes du transhumanisme que sont les enfants trisomiques. Ce livre percera-t-il la chape de plomb qui a criminalisé toute pensée – et a fortiori toute expression – sur l’avortement quasi systématique des « anormaux » ? Je démontre avec des exemples a l’appui, en France, qu’il n’y a plus de « pourquoi ? » sur ce sujet. Le nouveau test de dépistage de la trisomie est réputé ne poser aucun problème moral. C’est là sa principale force. (hmm la technique du « maillon faible », comme j’ai déjà dit sur plusieurs sujets) Ainsi en ont décidé le comité d’éthique, les experts scientifiques, le corps médical, les associations de personnes handicapées, les autorités morales, les médias et pour finir les politiques, qui n’ont fait que suivre les autres. Ce nouveau racisme du gène a réussi à désarmer les plus réticents en se faisant passer pour une procédure économe de vies humaines, mais de vies humaines en bonne santé, c’est-à-dire en vendant le principe même de l’eugénisme a ceux qui auraient dû nous en prémunir. Ce qui aurait du être le plus difficile à admettre a été, en fait, le plus facile à installer.
Nous sommes non seulement devant un scandale moral et financier, mais surtout un système autonome, clos, verrouillé.
Voilà ce qui me fait dire que la Fondation Jérôme Lejeune et ses donateurs sont des conquérants de l’impossible.
Il s’agit pour nous d’accueillir des survivants du transhumanisme, de les soigner et de leur trouver des traitements dans un capitalisme mondialise qui a inventé une rente indexée sur un génocide continu. Mon livre tire un signal d’alarme et j’espère qu’il suscitera une prise de conscience chez mes lecteurs. Pour 2016 je vous invite, avec nous, à conquérir l’impossible. »
Jean-Marie Le Méné,
Président de la Fondation Jérôme Lejeune
3 février 2016
une recension du livre dit : "[...] En une centaine de pages d'enquête passionnante, le président de la Fondation Lejeune remonte une piste sordide, qui nous mène en Californie, où, dès 2008, l'entreprise Sequenom met au point une technique de dépistage révolutionnaire pour détecter la trisomie 21 dans le ventre des mères. La « ruée vers l'or des Mongols » peut commencer. Des millions sont en jeu. Sequenom fera une entrée en bourse. Le dépistage systématique de la trisomie 21 s'est répandu partout en Europe, et en particulier en France, qui, se reposant sur ses lauriers de patrie des droits de l'homme, ne perçoit pas le cheval de Troie de l'eugénisme qui campe sous ses fenêtres. [...]
Vous vous contrefichez du sort des plus petits d'entre vous, soit. Mais un jour, la mécanique à l'œuvre pourrait bien vous atteindre aussi. Il se pourrait bien que l'eugénisme couvert des atours moraux de la compassion, s'étende. « Les enfants trisomiques https://fr.sputniknews.com/societe/201603231023625133-enf... sont les souris de laboratoire, les sacrifiés de l'expérimentation, les cobayes du transhumanisme », écrit Le Méné. On peut hausser les épaules. Reste que quand ils ne seront plus là, quand le monde sera épuré de leur faiblesse, il faudra bien que l'idéologie transhumaniste en cherche d'autres. « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s'améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur », prévenait déjà en 2002 le professeur de cybernétique Kevin Warwick, qui préconise à l'homme de fusionner avec la machine.
Dans ce court essai, écrit d'une plume fiévreuse et parfois coléreuse face à la puissance du scandale, Jean-Marie Le Méné joue les Cassandre et nous délivre un avertissement : devant l'homme augmenté promis par le transhumanisme, nous sommes tous des trisomiques. "
Lire l'intégralité de l'article.
http://deconstruire.babylone.over-blog.org/article-209332...
«Dans l’esprit des nazis, le génocide des Juifs et des Tziganes était indissociable de la stérilisation et de l’«euthanasie» des «dégénérés» (ils avaient commencé par l'Aktion T4, là aussi le maillon faible) ; il s’inscrivait dans un ensemble de mesures sanitaires destinées à préserver la race»
Autre maillons faible, l'euthanasie, c'est comme le livre de Binder et Hoche paru en Allemagne en 1922 (vous connaissez ? renseignez-vous ! son titre surtout est révélateur et laisse rêveur, surtout à la lumière du vocabulaire actuel) , on commence par les malades incurables, on étend aux enfants, puis aux "malades" mentaux, puis aux handicapés, et on retrouve l'Aktion T4, sauf que là on n'aura pas de 2ème guerre mondiale ni de soldats américains pour y mettre fin
Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre
- « Fin de vie » (terme hypocrite pour faire passer l'euthanasie ! en allemand Gnadentod ...)
Ce 15 mars 2015, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.
Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque le pourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.
Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800. Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.
Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.
Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiées. D’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.
Dans près de 74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux.
Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies,
“Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux.”
Source : The New England Journal of Medicine
Belgique : euthanasie toujours plus loin
A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (CF Allemagne nazie AKION T4), (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap (CF Allemagne nazie AKION T4), et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » (CF Allemagne nazie AKION T4) pose question (cf le livre de Binder et Hoche en Allemagne 1922). (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)
Parallèlement à cela, le docteur Wim Distelmans souhaite voir encadrer la pratique de la sédation terminale, qui est selon lui, utilisée à des fins euthanasiques. « Le nombre de morts provoquées (intentionnellement) par sédation, est sept fois plus élevé que le nombre d’euthanasies », estime le docteur Distelmans. Il suggère dès lors, "par souci de transparence", que les sédations terminales bénéficient d’un cadre légal équivalent à celui de l’euthanasie : demande expresse du patient, déclaration écrite, commission d’évaluation…
Le docteur Distelmans ne mentionne pas la différence fondamentale entre une sédation qui donne intentionnellement la mort, et la sédation contrôlée, qui vise à placer pour un temps déterminé le patient dont les symptômes sont réfractaires à tout analgésique dans un état de conscience minimale. L’intention de la sédation qualifie la portée de l’acte. Une notion subtile et essentielle à comprendre pour apprécier la portée de la sédation en phase terminale mais non pas terminale, cette dernière pouvant à juste titre être considérée comme une euthanasie masquée.
et aux Pays-Bas : http://www.alterinfo.net/Ils-ont-le-vice-de-la-mort_a7247...
et n"oubliez pas :
"Un système qui a réussi à privatiser le ventre des femmes sur toute la planète et à le transformer en magasin sous surveillance a conquis l'eldorado du troisième millénaire."
eh oui ces dérives-là aussi sont éclairées par une analyse marxiste !
19/12/2018
première règle du chercheur : lire des textes d'origine !
Or, le 28/8/2016 j'ai relu les derniers chapitres du roman "Le fou de Dieu" d’Elian-J. Finbert, auteur que j'aime très fort par ailleurs, à cause de tout ce qu'il a écrit sur les bêtes, et sur son enfance, et ses émissions autrefois à la radio, donc j'ai essayé de me procurer ses autres livres par curiosité, (Je rappelle que Elian-J. Finbert est d'origine juive, Finbert est son "nom de plume", son vrai nom est Feinberg).
Le roman (la fin du roman) d’Elian-J. Finbert « Le fou de Dieu » (le personnage ainsi surnommé est un cheikh soufi au début du roman) permet de mieux comprendre ce qu’on pourrait appeler le problème juif (psychologique, intérieur, non pas celui que Hitler appelait ainsi ! de même que les journaux actuels parlent sans vergogne de nos jours du « problème rom » .…), il faut lire ces chapitres, et on pourrait à cette lecture conclure, un peu à la manière de celui qui avait (méchamment !) dit d’André Malraux qu’il était « un moulin à vent qui se prend pour Don Quichotte » que les juifs (du moins ceux qui sont taraudés de ce genre de pensées !) seraient des affairistes narcissiques qui se prennent pour le Messie sauveur de l’humanité. (soit dit en passant dans les années 30 les nazis avaient curieusement le même genre de vision sur le peuple allemand aryen frère aîné de l’humanité, lumière du monde et porteur de la civilisation !) Le héros du roman lui est narcissique, et un tantinet velléitaire, mais c’est tant mieux parce que ceux qui deviennent des BHL ou des Strauss-Khan ….. on s’en passerait bien ! Heureusement il y en a eu d’autres moins narcissiques qui ont jeté leur fameuse « race » (c’est Elian Finbert, alias son héro, qui n’arrête pas d’utiliser ce mot !) par la fenêtre, et ont par des talents, qu’on trouve à l’occasion chez tous les peuples aussi bien, ou un idéalisme réellement fraternel (c’est à dire comme le pratiquent les communistes ! Ou les gens qui serrent contre eux les animaux, sans se regarder le nombril mais le regard de l’animal en question, comme a su faire Elian Finbert lui-même - qui valait mieux que son héro, moins "héroïque" mais plus enfant, donc plus humain), qu’également on peut trouver aussi partout, apporté, non pas le "salut", mais des choses positives à la civilisation.
Je cite (c'est le romancier Elian-J. Finbert, et donc son héro, qui parle) :
« L’orgueil de sa race s’était déchaîné en lui. Il croissait de jour en jour comme une herbe sauvage. ….
Le zèle d’être juif le dévorait. Le privilège d’appartenir au peuple élu l’énivrait comme si cela avait été une espèce d’aristocratie. Une âpre bravade le soulevait de se dire Juif, descendant de la vieille souche des pasteurs et des caravaniers, ces premiers dieux de la terre … Cette race de maîtres soumise à l’ordre de la loi, comme elle le plongeait dans de merveilleuses inquiétudes !
Cette marque d’exception lui envoyait sans cesse un sombre feu à travers toute son âme. Une volonté de dominer et de vaincre, …
Il s’exaltait d’être fils de rois et de prophètes, seigneur parmi les seigneurs, comme l’était tout juif ! »
Ouaou !! Eh beh !... Les antisémites auraient-ils raison ?
Et attention ! Ça c’est écrit par un juif : Elian-J. Finbert, sioniste et admirateur (assez naïf je trouve) de l’État d’Israel, homme de lettre, idéaliste, tendre et ayant gardé son coeur d’enfant. Et ce héros il ne le critique pas, c’est peut-être même son image car le roman a l’air d’être partiellement autobiographique.
Et dans le même mouvement ce héros décide de vivre pour le bien de l’humanité, d’amour et de fraternité, le « sel de la terre »! Mais, qu’est-ce qu’un amour pour l’humanité basé sur un tel orgueil et un tel nombrilisme ? Danielle Bleitrach n’est pas comme ça ! c’est une communiste, une vraie.
Quant à Gilad Atzmon il joue du saxo parce que ça lui fait plaisir et sans doute pour faire plaisir à son public, comme tout artiste, mais il ne ramène pas ça à son appartenance (due au pur hasard de la naissance) par droit du sang en plus ! à une « race » (sic) de maîtres, « seigneurs parmi les seigneurs » - mazette ! - à un « peuple de rois »
Quand on voit (et surtout quand on l’entend, argh!) le « journaliste » Haziza, question élite, et surtout élite morale, on fait mieux
alors quand on lit :
« Notre race est la race des Maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures que les humains le sont des insectes. En fait, comparé à notre race, les autres races sont des bêtes et des animaux, un bétail au mieux. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures. Notre royaume terrestre sera gouverné par notre chef avec une baguette de fer. Les masses lècheront nos pieds et nous servirons comme des esclaves. » (c'est de Menahem Begin ça !)
on reste pantois.
On aimerait savoir si ce genre de sentiments est fréquent chez les juifs ou n'existe que chez de rares déséquilibrés ?
Il faudrait pouvoir faire une enquête statistique, avec questionnaire, et les méthodes de l'INED, mais de nos jours un sondage sur ce sujet serait interdit. Le même genre de sondage fait auprès d'allemands ou d'états-uniens, ou de sikhs, on pourrait le conduire, mais auprès des juifs personne n'oserait, de peur de voir sa carrière brisée sans recours, voire de se retrouver lui-même en prison. Les temps sont durs pour les recherches sereines !
Publié dans Littérature - une outre de sang et de fade infini, Livres, morale, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/12/2018
Eric Fiorile et les violences policières
comme je dis dans un autre billet, le problème c'est que les jeunes de maintenant n'ont pas connu la France des années 50 et 60 (lien : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/03/05/le-... ) et c'est pourquoi le pape François dit que le monde ne pourra être sauvé que par les vieillards et les enfants, les vieux, parce que en retraite ils n'ont plus à avoir peur pour leur emploi, et parce qu'ils ont encore connu le temps où la France était un Etat de droit civilisé, avec des Services Publics gérés efficacement par des fonctionnaires, et une société infiniment plus libre et tolérante, qui n'aurait jamais imaginé les dérives actuelles, les enfants c'est une autre dimension, bon on revient au sujet ! Fiorile lui a connu la police du temps où la France était un Etat de droit et un pays civilisé, fier d'appartenir au "Monde Libre", Vous qui ne connaissez que les robot-cops "baveurs" de maintenant à qui personne n'oserait seulement adresser la parole, écoutez comment était la police du temps de la jeunesse de Fiorille, c'est à la 49ème minute :
Comment Eric Fiorile voit la police (extrait de « Démosophie »)
« Précédemment, j'ai cité quelques bavures policières, ni les plus marquantes, ni les plus graves, ainsi ue leur singulière augmentation ces dernières années.
J'invite à lire quelques pages de ces bavures sur internet et de noter les nom des victimes : 99% de celles-ci correspondent à des immigrés ou enfants d'immigrés !
Ces dernières années, dans certains pays, on assiste de plus en plus fréquemment à des descentes de flics dans des quartiers majoritairement occupés par des immigrés. Ces descentes ont pour but de terroriser la population locale en passant à tabac quelques gamins qui ont eu pour tort d'être là au mauvais moment. Durant ces descentes les injures racistes, les menaces de tous types, sont légions, et si on regarde un film relatant les descente des SA dans les quartiers juifs d'Allemagne, on ne peut s'emppêcher de penser que « ça recommence ».
Le comportement de la police dans les pays au pouvoir du Club Bilderbeg commence à prendre des dimensions criminelles effrayantes, or ces policiers obéissent à leurs supérieurs qui eux-mêmes suivent les ordres données depuis le haut. Le phénomène « bavures » reflète donc bien la tendance fasciste qui se met en place au niveau des gouvernements, à l'aide de toutes les institutions dépendant de ceux-ci. C'est ainsi qu'en Espagne, à Séville, une bande de loubards agresse un couple dans sa voiture (casse celle-ci pour obliger le couple à en descendre, puis frappent la femme qui recevra plus de quarante points de suture sur le visage …. et présentent un plainte en justice pour « résistance à l'autorité » : ils étaient de la police !
Le concept qui anime les dirigeants de Bilderberg à choisir les plus crapuleux pour les mettre à la tête des instance gouvernementales est forcèment le même qui anime ces dirigeants pour choisir peurs comparses.
La République, et la caste des politiciens qu'elle engendre, n'a jamais fonctionné autrement. Ceux qui arrivent au pouvoir ont toujours comme premier souci de s'assurer le Pouvoir, celui des forces militaire, policière, et judiciaire. Ils placent donc aux commandes de ces organismes leurs amis les plus dévoués, les plus sûrs; ceux qui, dépourvus de toute morale, servirons le mieux leurs interêts communs. Ainsi ils disposent des sbires des différents services de police (services spéciaux, renseignement, sécurité …) qui exécutent les besognes discrètes : intimidation, chantage, menaces, pressions, meurtres (souvent déguisés en suicides, accidents ou disparitions), etc. La justice est là pour couvrir, et les médias ne servent que de porte-parole aux officiels.
La plupart des ministres de l'intérieur et de la justice de tous les pays auraient pu être mis en cause dans de multiples affaires de criminalité, d'association de malfaiteurs, de chantage, d'abus de pouvoir, de corruption, etc. etc.
Si demain les journalistes pouvaient tout dire, si certains fonctionnaires ou membres des services spéciaux étaient garantis d'impunité, s'ils pouvaient dévoiler tous les agissements qui leur ont été commandité, toutes les affaires qu'on les a chargés d'étouffer, le peuple serait effaré par la quantité et la gravité des crimes commis par les « démocrates » qui le gouvernent, par le peu de valeur qu'ils accordent à la vie humaine.
Donnant des pouvoir abusifs aux policiers, couvrant leus exactions, nos autorités nous obligent à les craindre, à avoir peur chaque fois que notre enfant sort, peur qu'il soit abattu d'un excès de zèle ou d'une erreur, peur qu'il veuille, comme tous les jeunes, faire valoir ses droits, alors qu'il n'en a plus qu'un : se faire tout petit, obtempérer, subir et se taire.
L'insécurité et le danger policier nous obligent à modifier nos relations avec nos enfants. Dansle temps on leur recommandait de se tenir bien, de respecter la morale et le droit, mais on leur disait aussi d'être digne et de ne pas hésiter à défendre leurs valeurs. Aujourd'hui nous devons leur apprendre à être serviles, à ne pas risquer de provoquer, à s'écraser devant l'uniforme.
La jeunesse se sent grande, se sent forte, se sent le droit de vivre, nous sommes obligés de contrarier cette nature.
A travers la police, les gouvernants exigent maintenant de tout le peuple la servilité. Des lois comme « refus d'obeissance », « rébellion » ou « conduite dangereuse »confèrent au simple policier l'état de juge et de bourreau.
Les définitions d'une multitudes de lois de ce genre permettent toutes les interprétations possibles, à partir desquelles les gouvernants obtienne ainsi un état permanent de terreur.
Grâce à ces lois, ils instaurent un terrorisme sournois qui fait du policier l'ennemi de la population, car il ne représente plus que l'injustice, la partialité, l'abus de l'autorité, l'arrogance ! On lui offre la protection nécessaire à ce qu'il puisse se livrer à ses plus bas instincts. C'est ainsi que dans tous les pays, on trouve de plus en plus fréquemment le monde policier impliqué dans toutes sortes d'exactions, et dès qu'il est sans emploi, on le trouve dans les bandes criminelles organisées, c'est le cas de nombreux « remerciés » des pays de l'Est qu'on retrouve dans les réseaux criminels d'europe occidentale !
.........
Quiconque écrit "bavures policières" sur son chercheur Internet verra défiler du Canada à l'Italie en passant par tous es autres pays "modernes", des milliers de bavures qui sont plus des violences fascistes que de réelles bavures. Si l'on cherche ensuite les conséquences juridiques de ces bavures, on s'attend pour le moins à des peines, comme par exemple 10 mois de prison avec sursis pour l'assassinat d'un gamin, ou suspension de permis de conduire pendant 2 semaines pour le viol d'une immigrée ..... eh bien même pas ! Ce qu'on trouve régulièrement ce sont les plaintes déposées par les auteurs contre les victimes, du style "rébellion" "outrage" ou trouble de l'ordre public". Dans tous ces pays, lorsque des témoins n'ont pas pu filmer la scène, la justice condamne régulièrement ... la victime séquestrée dans un camion de police, traînée au commissariat, enfermée puis violée, elle doit apprendre à sourire et remercier pour éviter d'être accusée de "rébellion" si elle ne se laisse pas faire, d'outrage" si elle dit ce qu'elle pense, et de "trouble à l'ordre public" si elle crie.
Cette police décrite au travers de toutes ces bavures fait fâcheusement penser à la Gestapo, le juif a seulement été remplacé par l'africain ou l'arabe, et de plus en plus par le moindre français-moyen, y compris des vieillards et des femmes enceintes.
Or TOUTES ces exactions n'existent que parce que la Justice de ces pays en est complice!
Dans tous ces pays, lorsque des témoins n'ont pas pu filmer la scène, la justice condamne régulièrement ... la victime séquestrée dans un camion de police, traînée au commissariat, enfermée puis violée, elle doit apprendre à sourire et remercier pour éviter d'être accusée de "rébellion" si elle ne se laisse pas faire, d'outrage" si elle dit ce qu'elle pense, et de "trouble à l'ordre public" si elle crie.
Cette police décrite au travers de toutes ces bavures fait fâcheusement penser à la Gestapo, le juif a seulement été remplacé par l'africain ou l'arabe, et de plus en plus par le moindre français-moyen, y compris des vieillards et des femmes enceintes.
Or TOUTES ces exactions n'existent que parce que la Justice de ces pays en est complice!
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Comme dans n'importe quelle institution, dès que l'on offre un pouvoir despotique, celui qui en bénéficie en use et en buse;il est donc indispensable qu'à tout « pouvoir » corresponde un « devoir », ce que le système actuel est en train de faire oublier à tous ces agents de police ou gendarmerie qui ont perdu de vue qu'ils doivent le plus parfait respect à toute personne, et qu'en cas de faute,l'attitude doit toujours rester proportionnelle à la faute. Il est inadmissible qu'un simple contrôle s'edffectue en assaillant un véhicule, menaçant avec des armes les occupants, brutalisant ceux qui n'obéissent pas aux injonctions... La Gestapo agissait ainsi et ses méthodes sont aujourd'hui en cours d'adoption dans la plupart des pays, c'est inacceptables !
Les bavures et erreurs policières se multiplient, les uns couvrent les autres, font de faus témoignages, et sont soutenus par les instances judiciaires, et lorsqu'un agent est honnête, il doit apprendre à se taire sou peine d'être expulsé d'une manière ou d'une autre. Je veux une police digne, dont les membres respectent un code de conduite, dénoncent ceux qui le bafouent, meme s'il s'agit de supérieurs, et s'efforcent sans cesse de se comporter en modèle d'intégrité, pas en SS étalant sa suffisance ! Ceux-là auront alors toute un e population qui les soutiendra tout en les respectant. Comment pourraient-ils être respectés de jeunes qu'ils commencent par maltraiter ?"
un exemple récent, témoignage recueilli mardi 2 septembre
J’ai 19 ans, je suis étudiante en 2e année de licence de droit à l’université Champollion d’Albi. Depuis quelques temps, je participe à la mobilisation contre le barrage inutile du Testet. Ce matin, sur la ZAD du Testet, au lever, avec quelques dizaines de personnes, nous avons décidé de nous grouper pour ralentir la progression des gendarmes et bucherons qui menaçaient d’arriver sur le site par la route départementale D999.
Vers 8 heures et quart, nous avons vu arriver de nombreux fourgons chargés de gardes mobiles et des voitures de gendarmerie. Au total, une bonne cinquantaine. À peine étaient-ils sortis des fourgons qu’ils brandissaient déjà leurs boucliers et leurs matraques télescopiques. Ils ont directement chargé sur nous, sans sommation. La plupart des militants ont aussitôt reculé. Avec Alain, mon voisin de circonstance, nous sommes restés pour nous opposer de manière non-violente. Mais nous n’étions plus que deux devant eux.
J’ai reçu un premier coup de tonfa sur la fesse droite, la douleur m’a immobilisé par terre quelques instants. Les gendarmes ont alors continué à me tabasser au sol. Alors qu’Alain tentait de s’interposer, ils s’en prirent violemment à lui en disant : « On n’en n’a rien à foutre, qu’elle crève et toi aussi, tu n’as qu’à crever ». Ils s’en sont alors pris à ses jambes. Il a protesté expliquant un problème de santé au genou. Leurs coups ont alors redoublé sur sa rotule déjà meurtrie.
Avant que je ne puisse réagir, ils m’ont tiré par les cheveux sur vingt mètres et m’on plaqué sur le dos en m’insultant copieusement : « Salope, connasse. Tu ferais mieux d’aller travailler ». Ils étaient extrêmement agressifs, quatre ou cinq sur moi et une trentaine autour. Ils ont continué de m’engueuler et m’ont ensuite frappé ma tête contre le sol à coups de pied.
Ils m’ont ensuite hurlé dessus en me reprochant de ne pas me mettre sur le ventre, alors qu’ils m’empêchaient tout mouvement. L’un d’entre eux a sorti un couteau et tranché les lanières de mon sac à dos et de ma sacoche. L’un d’entre eux m’a écrasé la tête sur le bitume avec son pied et m’a répété : « On n’en a rien à foutre que tu crèves, pauvre connasse ». Il a alors écrasé ma tête avec ses rangers comme si j’étais une merde. C’était impressionnant, je pensais que je n’allais pas m’en tirer.
Tout s’est passé très vite. Mais je me souviens qu’il était 8 heures 30 du matin quand ils m’ont passé les menottes m’ont signifié ma mise en garde à vue. Ils m’ont alors appris que j’étais accusée d’avoir lancé un cocktail molotov sur eux. Au cours des événements, je n’ai pas pu tout voir, mais si j’ai bien vu une bouteille vide brisée par terre à un moment donné, j’ai réagi de manière non violente et je n’ai certainement pas lancé de cocktail molotov.
Une fois en garde à vue, j’ai fait valoir mes droits et j’ai pu avertir mes proches, voir un médecin qui a listé toutes mes contusions, puis disposer d’un avocat, que j’ai préféré commis d’office. J’ai été relâchée au bout de quatre heures, mon interpellation n’ayant aucun fondement.
quelques liens :
http://copwatch.fr.over-blog.com/
http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article1197
autre extrait :
« Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, ou prendre en main le problème avec intelligence. Par conséquent il ne sait pas comment crier à l'aide, et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre (cf le sentiments des parents de « disparus » sous la dictature Argentine, et des parents de fous, vieillards et handicapés qui étaient déclarés morts du temps de l'Aktion T4 dans l'Allemagne nazie)
Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement http://miiraslimake.over-blog.com/article-1357141.html, les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies jusqu'a ce qe la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent »
Par exemple dans les années 60 en Europe, personne n'aurait toléré des contrôles de polices arbitraires, où les agent étalent leur arrogance et établissent leur « droit à s'imposer ». Peu à peu, les dirigeants ont parvenu à faire accepter aux gens de rester « soumis » et d'abandonner l'idée qu'ils ont des droits, allant jusqu'à les faire fouiller corporellement, ou leur véhicule, sans aucun ordre judiciaire; et les gens ont appris à tolérer cela !!!"
(pensez aussi à ce que c'est devenu dans les aéroports ! Vous souvenez-vous comment c'était en 69, on n'aurait alors jamais, JAMAIS ! admis et pas même imaginé que ça puisse devenir comme c'est devenu : http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 )
une conclusion de Luc Brunet sur "The Vineyard of the saker", édition française :
Il est temps pour chacun de faire un choix
Les élites et les sponsors du monde d’avant sont aujourd’hui comme des animaux blessés en état de panique, dangereux et imprévisibles (bonne recette pour un désastre). Mais la grande majorité des peuples a intérêt a ce que la transition vers le monde d’après se fasse le plus rapidement possible. Les populations du monde d’avant partagent ce même intérêt, en fait encore plus que celles des BRIC+. Ce sont elles les principales victimes de la spirale des crises successives qui les entraînent vers une nouvelle pauvreté, une destruction des classes moyennes, le chômage de masse, et vers une faillite du système d’éducation et de santé publique.
Ce sont ces populations qui doivent reprendre l’initiative et radicalement changer leurs élites. Ces dernières savent bien que leur propre population est bien plus dangereuse pour eux que la Chine ou même le vilain Poutine, et le contrôle des populations va devenir de plus en plus flagrant dans ces pays, par l’espionnage et la force. Le combat entre le monde d’avant et d’après risque en fait de se passer non pas aux frontières entre armées régulières, mais bien par des luttes internes dans les pays du monde d’avant.
Le rôle d’Internet sera donc clé. Le fait que vous lisiez ce texte indique que vous vous informez en dehors des médias contrôlés par les élites, et la diffusion le plus large que possible de ce type d’information et d’analyse est de plus en plus critique pour l’avenir. Les structures politiques doivent être changées, si possible par un processus démocratique. Cependant, la manière dont les élites du monde d’avant ignorent complètement les crimes commis en leur nom dans l’Est de l’Ukraine ne sont pas un bon signe. Rien n’a été fait pour éviter ce conflit, bien au contraire, et tout un chacun devrait maintenant savoir que le même scénario peut se répéter si par exemple un pays d’Europe utilise la force contre son propre peuple.
même le Figaro dénonce ces dérives : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/18/01016-20140118ARTFIG00351-des-policiers-abusent-des-plaintes-pour-outrage-a-agent.php
un exemple à suivre : https://reseauinternational.net/mobile-justice-lapplicati...
et encore ici Fiorile est le seul à mettre les pieds dans le plat au sujet de la police :
https://hdclips.top/hd-videos/RZ-8tImAqc4/cnt-forces-de-l...
et il y a de plus en plus de policiers qui se font agresser et contrairement à ce qu'on nous raconte pas dans das les cités par des racailles, tout ça ce sont des mensonges dans les grands médias, qui sont tous aux mains des mêmes propriétaires, en fait c'est n'importe qui n'importe où n'importe quand,parce que les gens en ont tous marre!
si ça tourne mal pour eux ils n'auront pas à se plaindre.
bénie soit la Révolution qui arrive :
https://hdclips.top/hd-videos/GNtM1uDHAsU/dieudonn%C3%A9-...
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28/11/2018
Zygmunt Bauman
après la présentation de la thèse centrale de Zygmunt Bauman dans son livre "Modernité et holocauste" (mais il en a écrit d'autres, par exemple sur la fameuse "mondialisation" et ses conséquences), ici : http://miiraslimake.over-blog.com/article-4937853.html, si vous ne n'avez pas encore lu ce billet en lien, lisez-le d'abord pour comprendre la suite.
Ce livre étant trop riche d'enseignements pour le réduire à une seule thèse, j'ai commencé à ramasser quelques citations remarquables, en commençant par le premier chapitre.
Voici donc sur le début
Zygmunt Bauman et l’Holocauste (et quelques autres choses encore…)
Découvert sur le tard (il a déjà 82 ans, (maintenant il est mort, note de 2018) mais après tout Bernard Charbonneau ne l’est que maintenant après sa mort !) Zygmunt Bauman, le digne successeur d’Hanna Arendt le principal moraliste actuel, un phare et surtout un révélateur pour notre temps, est à mettre à coté de Sven Lindqvist, Jean Ziegler et Catherine Baker, et bien sûr Bernard Charbonneau, parmi ceux qui auront enfin mis à jour l’impensé de la modernité et de notre monde actuel.
L’œuvre de Zygmunt Bauman est capitale, capitale mais dérangeante. Elle nous extrait d’une vision du monde confortable mais puérile (et ne pas comprendre ce qui s’est passé nous mets comme l’on sait en danger de le revivre …), d’un monde pour petits n'enfants naïfs où « les tueurs tuaient parce que fous et mauvais »
Sa thèse au contraire est « je propose de traiter l’holocauste comme un test exceptionnel mais significatif et fiable des possibilités cachées de la société moderne », de la société moderne.
En effet les recherches l’ont convaincu que « l’holocauste était une fenêtre plutôt qu’un tableau accroché au mur. En regardant par cette fenêtre, on jette un coup d’œil extraordinaire sur de nombreuses choses invisibles autrement. Et les choses que l’on voit sont de la plus grande importance … Ce que je vis par cette fenêtre ne me plut pas du tout. Mais plus le spectacle était déprimant, plus j’étais convaincu que celui qui refusait de regarder le faisait à ses risques et périls. »
« Je croyais (inconsidérément) que l’holocauste était une interruption du cours normal de l’histoire, une tumeur sur le corps d’une société civilisée, une folie passagère .... que nous présentent les travaux historiques sous une forme aseptisée et donc, en fin de compte, démobilisatrice et rassurante. » une « mythologie pour grand public, ils sont capables d'arracher celui-ci à son indifférence vis-à-vis de la tragédie humaine mais pas à sa satisfaction béate » envers la « civilisation » et le processus socialisé de civilisation. « plus « Ils » sont à blâmer, plus « nous » sommes en sécurité. Une fois que l’attribution de la culpabilité est supposée équivalente à la localisation des causes, nous n’avons plus à mettre en doute l’innocence ni la rectitude du mode de vie qui est le nôtre et dont nous sommes si fiers. »
« L'holocauste a vu le jour et a été mis au point dans une société moderne et rationnelle, la nôtre, parvenue à un haut degré de civilisation... c'est pourquoi c'est un problème de cette société, de cette civilisation »
Il a en effet découvert « Le message de l’holocauste sur la façon dont nous vivons aujourd’hui, sur la qualité des institutions auxquelles nous faisons confiance pour notre sécurité, sur la validité des critères dont nous nous servons pour mesurer la décence de notre conduite »
et que « l'holocauste fut le résultat d'une rencontre unique entre deux facteurs en eux-mêmes normaux et courants et … la possibilité d'une elle rencontre peut être attribuée en grande partie à l'émancipation de l'Etat politique de tout contrôle social grâce son monopole sur les moyens de coercition et à ses audacieuses ambition manipulatrices »
et donc que :
« l’holocauste était un phénomène typiquement moderne qui ne peut être compris en dehors du contexte des tendances culturelles et des réalisations techniques de la modernité »
or « Peu d'efforts ont été entrepris après l'holocauste pour sonder le terrible potentiel de ces facteurs et encore moins pour tenter de paralyser leurs effets virtuellement terrifiants. » (on peut même dire qu'ils règnent plus que jamais, on s'en aperçoit tous les jours)
Une facette cruciale et lourde de révélation, et condamnation « ad absurdum » des thèses générales chez les sociologues sur les rapports de la morale et de la société se trouve dans une étude de Nechama Tec sur les « sauveteurs », ceux qui restèrent moraux dans une situation immorale :
« Au mépris de ses propres attentes et de celles de ses lecteurs versés en sociologie, elle arriva à la seule conclusion possible : « ces sauveteurs avaient agi selon leur pente naturelle, par une rébellion spontanée contre les horreurs de leur époque … Ils venaient de tous les coins de la « structure sociale », tordant ainsi le cou à la théorie des déterminants sociaux » du comportement moral. …
Sans l’holocauste chacune de ces bonnes âmes auraient poursuivi son petit bonhomme de chemin menant des vies ordinaires et discrètes. C’étaient des héros en puissance, que rien, souvent ne distinguait de leurs voisins. »
Ici rappelons le capital (lui aussi) livre de Michel Terestchenko « Un si fragile vernis d’humanité »
« Si le pouvoir nazi s’était imposé, l’autorité habilitée à détermimer ce qui devait être aurait trouvé qu’aucune loi naturelle n’avait été violée [regardez ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis dans leur byzantinisme ! ] et qu’aucun crime contre Dieu n'avait été commis pendant l’holocauste. Se serait cependant posé la question de savoir si les opérations de travail forcé devaient continuer, s’étendre ou cesser. Ces décisions auraient été prises sur des bases rationnelles » (John R. Roth, in « Holocaust Business » 1980)
Or en dépit de ce qui s’est passé :
« les leçons de l’holocauste ont laissé peu de traces sur la sagesse sociologique qui comprend, entre autres articles de foi, l’avantage de la raison sur les émotions, la supériorité du rationnel sur (évidemment) l’irrationnel ou l’affrontement endémique entre les exigence de l’efficacité et les tendances morales dont les « relations personnelles » sont si désespérément imprégnées. »
Or
au contraire les sociologues n’en tirent que la nécessité de dompter encore plus les tendances des hommes « au moyen d’une pression civilisatrice accrue et d’une nouvelle batterie de savantes techniques destinées à la résolution des problèmes . »
Ici prenons le temps d’un petit aparté :
La vraie morale se situe non pas dans la morale sociale (celle qui faisait de la chasse aux sorcières un devoir au 16èmesiècle, relisez Jean Bodin, ou de la chasse aux buveurs d’alcool à Chicago en 1920, de la chasse aux fumeurs à Paris en 2010 - mais pas de la chasse aux toxiques agricoles ! -, de la lapidation des ces "criminelles sexuelles" qu'étaient les femmes adultères en Judée vers l’an 33, ou les homosexuels en l’an 1633 - ou des "homophobes" en 2013 ! - de la dénonciation des mauvais communistes, des mauvais français - ceux qui cachent des juifs par exemple - de ceux qui parlent patois et par là « donnent des coups de pied à la France », ceux qui ne tuent pas les animaux en les vidant de leur sang, ceux qui font un sourire aux délinquants qu’on emmène en prison, etc, etc), mais dans les réactions de la conscience morale individuelle, et surtout lorsque celle-ci réagit à l’encontre des normes de la morale sociale. Les exemples sont légion. Et tous azimuts. La morale, de tous temps ne s'est retrouvé que dans des geste, accomplis sous le mépris général, par des individus isolés, ayant parfois eux-mêmes honte de leur attitude.
Et ce n'est pas pour rien que Michel Terestchenko (dans un autre livre capital : « un si fragile vernis d'humanité ») reconnaît les « justes » comme - paradoxalement ? - ceux qui, contrairement à Eichmann, sont foncièrement inéducables.
cf Lamartine et son chien (lien)
Cette sociolâtrie qui se croit du côté de la vérité et de la responsabilité se met en fait le doigt dans l’œil. Ce sont des lèches-bottes.
Le livre de Zygmunt Bauman est également un déni du poncif anthropolâtre et de la stigmatisation de la « bestialité » qui caricaturent les bêtes. (Lien vidéo l'empathie) ainsi que du mépris administratif de l’empathie individuelle : lien « les héroiques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux »
Notez au passage la phrase de Hannah Arendt disant que le problème le plus ardu rencontré par les instigateurs la Solution Finale ("solution") ce fut de surmonter la « pitié animale » que ressentent les individus normaux. Le terme doit être médité.
Maintenant voici ce qu’en dit Zygmunt Bauman :
« Comment ces allemands ordinaires devinrent-ils donc des meurtriers en série ? Selon Herbert C. Kelman, les inhibitions à l’égard des atrocités tendent à s’éroder lorsque trois conditions sont remplies, séparément ou simultanément:
quand la violence est autorisée par des ordres officiels,
quand les actions sont banalisées par des pratiques réglementaires,
quand les victimes sont déshumanisées par des définitions et endoctrinements » préalables
(au fait l'avortement des trisomiques ?)
« Nous examinerons la troisième. Quand aux deux premières elles nous sont parfaitement familières. Elles ont été maintes fois exposées dans les principes d’action rationnelle universellement appliquées par les institutions les plus représentatives de la société moderne . »
et last but not least, « L’augmentation de la distance physique et/ou psychique entre l’acte et ses conséquences fait plus que lever les inhibitions morales »
à suivre
et, au fait qq liens, ça se passe de nos jours :
http://www.resonance-mag.com/dossiers/dossiers.php?val=38...+
et :
Non, non, je ne délire pas, lisez bien cet article du Telegraph DE CE LUNDI "Hospitals letting patients die to save money. Hospitals may be depriving elderly patients of food and drink to hasten their deaths as part of cost-cutting measures to free up bed space, leading doctors warn",
autrement dit les patients en fin de parcours sont privés de nourriture pour accélérer leur "départ" vers l'au-delà. Et cela pour alléger le budget réduit par la crise... Cool... Chers Lecteurs, on vient de franchir un nouveau cap dans cette crise, et vous voyez que le pire se passe sous nos yeux... Et dire qu'en 2008 je recevais déjà des menaces de mort... Finalement, tout est relatif... Là on s'approche juste du livre et film "Soleil Vert" où on donne les morts comme nourriture aux vivants. Bon appétit... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012
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12/11/2018
La pathologisation de la diversité humaine j'te dis pas !!
des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça. écoutez les discours, analysez les mesures, etc.
(alors que le discours officiels de nos maîtres n'arrêtent pas de nous bassiner avec une officielle "diversité" qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclus les tziganes et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres ! car pour appartenir à leur "diversité" (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct, "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie au sérieux (surtout pas - sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!hutetfort
04/11/2018
La France est devenue un sinistre et ignoble pays de merde !
Comme je disais ( http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/03/05/le-probleme-5556856.html ) le problème est que les jeunes dmaintenant n'ont même pas connu la LIBERTE, ni la CIVILISATION, n'ont jamais vécu dans un pays NORMAL, mais uniquement dans la société orwellienne précaire et méprisante actuelle, ils se savent même pas qu'un autre monde est possible, a été possible ! a éxisté !
Depuis quelques années, surtout à partir de l'infâme Sarkozy, mais il ne faut pas trop personnaliser, c'est la politique qu'on appelle du LIBERAL-FASCISME que les tenants du NWO, de l'EU, le grand capital orwellien, et ses dérives paranoïaques et totalitaires, Orwell et Aldous Huxley sont leurs inspirateurs, déjà dépassés !
Savez-vous que vous marchez partout maintenant dans nos centre-ville sous le muffle ignoble des CAMERAS DE VIDEO-SURVEILLANCE ? et peut-être même qu'on vous a dressé à trouver ça normal ?!!! alors qu'en 1960 jamais, au grand jamais personne n'aurait même seulement imaginé celà possible ! sauf sous Staline ! et on était prêts à faire la guerre pour ne pas tomber dans une telle société aberrante, pervertie, totalitaire et inhumaine !!! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/06/05/mod...
Savez-vous que maintenant on en trouve même dans les églises !!!! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/08/26/mod...
pensez un peu le blasphème ! Jésus se retournerait dans sa tombe !!!
et savez-vous que maintenant dans les cafés on met même des digicodes aux toilettes !!!!
et ...... des caméras de vidéo-surveillance dans les toiletes !!!!
quand on vous disait que même 1984 d'Orwell est dépassé
Etle plus "beau" est que les gens de maintenant ont l'air de trouver ça normal ! En 1830 le peuple de Paris s'est soulevé pour moins que ça. A quelle déchéance humaine on les a dressé !
01/11/2018
Une cause commune contre la mort
voici un extrait du livre de Marguerite Audoux "L'Atelier de Marie-Claire" qui nous rappelle ce dont parle Ray Bradbury dans son roman " La foire des ténèbres" nous avons une cause commune contre la mort"
L'origine de la morale !
et bien sûr la prise de conscience de l'horreur de notre condition de condamnés à mort ...
Un matin qu’il avait vu sortir une petite souris de la caisse à chiffons, il eut presque une colère en exigeant que Duretour allât tout de suite chercher le chat du voisin.
C’était un gros chat né dans l’appartement d’à côté et qui n’avait jamais vu de souris. On le rencontrait souvent sur le palier où il recherchait les caresses des ouvrières. Aussitôt entré, il sauta sur les machines, et il fit le tour de l’atelier en flairant dans tous les coins, puis, quand il eut tout vu, il se fourra dans un casier vide pour y dormir à son aise.
La petite souris se doutait du danger. Elle montra plusieurs fois son fin museau entre le mur et le dessus de la cheminée, mais elle n’osa pas aller plus loin. Puis comme le gros chat dormait toujours, elle s’enhardit et traversa l’atelier pour gagner la cuisine.
Elle recommença les jours suivants. Elle passait toute menue et vive avec sa jolie robe grise, et Bergeounette, qui la guettait, riait de la voir si adroite.
Pourtant le chat l’aperçut, il sauta lourdement de sa planche et s’en alla derrière elle dans la cuisine. Il revint peu après, mais son allure était changée. Il avançait avec précaution et tout son corps s’allongeait, ses yeux étaient plus jaunes aussi, et il étirait longuement ses griffes. Il fit encore le tour de l’atelier, mais au lieu de retourner à son casier, il se plaça sous un tabouret tout près de la cheminée. Il avait l’air de dormir nez sur ses pattes, mais l’une ou l’autre de ses oreilles restait constamment dressée, et l’on voyait une raie claire entre ses paupières.
La petite souris ne se pressait pas de revenir, et personne ne pensait plus à elle ni au chat, lorsqu’on entendit un cri si fin et si long que toutes les machines s’arrêtèrent et que tout le monde regarda vers le tabouret. Le chat y était encore, mais il se tenait couché sur le côté, et, sous l’une de ses pattes, allongée, la queue de la souris dépassait et traînait comme un bout de cordon noir. Presque aussitôt le cordon noir s’agita, et la souris s’échappa. Elle n’alla pas loin, le chat lui barra la route et la retourna d’un coup de patte. Elle resta un instant comme morte, puis elle essaya de filer vers la cuisine ; le chat se trouva encore devant elle.
Alors elle s’affola ; elle voulait fuir n’importe où et n’importe comment, elle tournait ou se lançait dans toutes les directions, et toujours, d’un coup de griffes, le chat la ramenait dans l’atelier. Il y eut un moment où l’on crut qu’elle allait se résigner à mourir, tant elle était tremblante et affaissée. Mais soudain, elle fit face à son bourreau. Elle s’était dressée si vite que son élan avait failli la renverser en arrière ; elle resta debout toute frémissante en agitant ses pattes de devant, tandis que sa petite gueule saignante laissait échapper des cris variés et suivis. Et chacune de nous comprit bien qu’elle accablait d’injures l’énorme monstre qui la regardait tranquillement assis en penchant la tête. Puis, comme si elle eût mesuré d’un coup toute sa faiblesse, et compris que rien ne pourrait la sauver, elle vacilla et retomba en poussant une plainte aiguë. Et cela fut si pitoyable que Bouledogue saisit le chat par le milieu du dos et le jeta sur la table. Il redescendit très vite, mais la souris n’était plus là.
Le patron retourna à sa chaise longue, et on ne sut pas s’il était fâché ou content lorsqu’il dit :
— La voilà échappée.
Mme Dalignac respira fort, et ses deux poings qu’elle tenait serrés contre sa poitrine s’ouvrirent brusquement comme si elle-même n’avait plus rien à craindre.
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23/10/2018
c'est bien joli la parité, mais
de nos jours quelques "pontes" ont décidé qu'il était inadmissible que l'Assemblée Nationale aie moins de 50% de femmes, étant donné qu'elles sont 50% dans la population. Et qu'une chambre des députés où cela n'était pas assuré ne pouvait représenter normalement le peuple français (heu ... vous croyez vraiment que les revendications et les interêts des femmes d'affaires diffèrent vraiment de ceux des homme d'affaires ? Et que les intérêts des ouvrières sont très diférents de ceux des ouvriers ?).
Mais alors il y a d'autres parités autrement plus importantes à faire respecter, avec une loi, allons-y ! La parité de classes sociales d'abord, ça, ça a un enjeu démocratique majeur ! Or sur 576 députés il n'y en a qu'un qui soit d'origine ouvrière ! Voilà une "parité" à faire respecter d'urgence, comme ils sont 20% de la population (il y a vingt ans c'était 40%) il faut donc imposer 20% de personnes d'origine ouvrière dans les listes de candidats, point !
je rappelle que "Effectivement Maxime Gremetz. dérange... pour commencer il dérange déjà les 576 autres députés qui ne sont pas représentatifs du milieu ouvrier. Où est la parité dans cette assemblée ? Il dérange aussi car il gêne les plans des politiciens dits de "gauche" qui font le jeu du PS et du capitalisme qui va avec."
(bien sûr il faudra aussi imposer un respect des quotas par religion, par race, respecter le quota des fumeurs (ils seraient moins persécutés peut-être, tiens !) des chefs d'entreprise (ne pas dépasser leur proportion dans la population ! eh eh !) de roux, de végétariens, de timides, c'est pas normal que l'Assemblée ne représentat pas les timides, c'est une sacré discrimination, etc.
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14/10/2018
c'est pour quand la révolution ?
Mépris des clients (comme les pères divorcés j’vous avais dit ! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/11/22/cap... ) surtout des pauvres (racisme de classe), refus de leur laisser avoir accès à LEUR argent, flicaillerie hypocrite et Novlangue, « réduction des coûts salariaux pour faire croître les profits (et les gras alaires des « audits internes » ?) : voilà la France d’aujourd’hui (bien différente de celles de 1960 je peux vous le dire).
C’est pour quand une Révolution d’Octobre à la française ? On en aurait bien besoin.
"Les bureaux de Poste « aides sociales » représentent 20% des guichets et accueillent 37% des clients. Le bureau de poste qui fait l’angle de la rue Marx-Dormoy et de la rue Ordener, dans le 18e arrondissement de Paris, fait le plein en ce début août, comme chaque mois lorsque tombent les prestations sociales. La clientèle est à l’image de ce quartier populaire où se côtoient des populations d’immigration plus ou moins récentes. Une vingtaine de personnes font patiemment la queue devant l’unique guichet bancaire ouvert, sous l’œil placide d’un vigile portant un brassard rouge "sécurité"
La Poste a établi en septembre un « diagnostic » de ces « bureaux à forts enjeux sociaux », qui représentent 20 % de ses guichets et accueillent 37 % des clients. Il révèle plusieurs dysfonctionnements. L’absentéisme y est de 40 % à 50 % supérieur à la moyenne nationale en nombre d’arrêts de travail, et « la couverture des absences » y est « insuffisante », reconnaît l’ « opérateur » public dans un document interne. Parmi les éléments d’explication, les organisations syndicales évoquent les tensions lorsque les files d’attente s’allongent, et le manque de personnel pour servir les clients"
Traduction: "1) En clair 37% des clients de la Poste sont pauvres, et
2) Si on supprime ces guichets c'est autant de bénéficiaires en moins. Donc l'Etat a trois solutions pour imposer des économies soit la fusion/baisse/suppression des aides sociales soit la radiation pour tous soit l'entrave/suppression des moyens de distribution".
J'y ajouterais le refus des salariés de La Poste d'aller à ces guichets d'où les absences "maladies". Plusieurs de ces salariés m'ont expliqué qu'ils n'en pouvaient plus de se faire insulter quand ils avaient interdiction de leur donner tous leurs fonds.
02/10/2018
les cyniques motivations économiques (capitalistes .... bien sûr !) derrière la Secte des Adorateurs de la Mort
au passage Coma : la voix des proches favoriserait le réveil › Cerveau › Le Journal de la Science
(la Secte des Adorateurs de la Mort, vous ne connaissez pas cette secte ? elle est pourtant au pouvoir chez les éditeurs de livres scolaires, les revues de psychologie, les maîtres à penser, (même chez les curés "horizontalistes" maintenant !), les politiques qui ne rêvent que de légaliser l'euthanasie, etc)
"L"euthanasie stade suprême du capitalisme" vous ne me croyez pas ? vous ne voyez pas le rapport ? regardez déjà ça ....
http://www.dailymotion.com/video/x1a0axg_jean-claude-mart...
et ça http://www.alterinfo.net/Droit-a-mourir-ou-droit-de-tuer_a139754.html
et le pire c'est que cette perverse façon de penser compte plein d'adeptes chez les français-moyens....
" ... on va bientôt nous demander de soutenir la légalisation du suicide pour tous, avec l’argument mensonger de l’élargissement des droits individuels, (sic !) et de la compassion pour ceux qui souffrent. Les idéologues du totalitarisme démocratique montrent les dents. Et la corporation des croque-morts a tout intérêt à l’essor de l’euthanasie légale. Celle-ci permettra de rationaliser, de planifier, d’étaler les décès (parce qu’il y a une morte saison, celle que les jeunes et bien portants appellent la belle saison), de réduire les coûts, de diversifier les prestations, d’embaucher des psys, d’être inventifs. Une activité encore artisanale et très liée au local pourra se déployer vertigineusement. Les vieux pauvres pourront même être payés pour faire place nette, s’ils ne se laissent pas faire de leur plein gré, gratuitement. Et l’on pourra récupérer bien plus d’organes, donnés pour rien, et revendus bien cher ! Voilà des choses que l’on nous cache, derrière le slogan qui vient, celui de la liberté de mourir « quand je veux, si je veux » http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1647
avec les milieux qui ont le pouvoir et la mentalité de la société actuelle L'Euthanasie ça nous pend au nez; Dans un premier temps ils vont nous conditionner et nous convaincre gentiment de la demander volontairement. Puis ceux qui ne le feront pas seront diabolisés et culpabilisés, (on parie ?!) je vois déjà les arguments qu'ils vont utiliser.
et enfin ça sera de force ou ne demandera plus leurs avis aux gens.
on parie ?
regardez cette nouvelle (soit dit en passant ça m'étonne qu'il n'y ai plus que les cathos pour s'inquiéter, alors que croyant à la vie éternelle ça devrait les laisser sereins, eux !) http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/11/23/la-pi... pourquoi réservé aux plus de 70 ans ? (indépendamment de leur état de santé), visiblement il y a derrières de gens qui pensent comme Attali ! et on sent très bien, que l'étape suivante sera de les encourager à l'acheter, puis à culpabiliser ceux qui ne le feront pas. Puis.
http://www.blogg.org/blog-38767-date-2014-04-28-billet-debranchons_michael_procent-1520169.html
Xavier Lavaud : ".....
Adrien Abauzit a raison : son positionnement officiel à gauche permet au PS de mieux servir les intérêts du capital.
Prolongeant l'analyse de Cornélius Castoriadis, et de Michéa, Adrien Abauzit constate que le capitalisme s'est développé à partir de modèles anthropologiques qu'il n'a pas crées mais qui sont l'oeuvre d'autres structures, d'autres cadres.
L'Etat Républicain national a remplacé comme éducateur et protecteur, l'Eglise Catholique (qui condamnait l'usure).
Devenant, à leur tour, gênantes, "les souverainetés nationales" ont d'abord été placées sous la curatelle de l'Union Européenne.
A présent il est absolument nécessaire, pour le capitalisme, de placer les Etats sous tutelle renforcée.
Le capital pour y parvenir faire dispose de relais
La destruction des structures de résistance sociale (Eglise, Etat, Syndicats) doit être nécessairement suivie par celle de la famille elle-même.
Voici ce qu'en a dit Jacques Attali. http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=2009070115... :
"L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide (sic !) ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. L'euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement "
Tuer des enfants, vous pensez que c'est interdit ? Et non, en Belgique, c'est possible et en toute légalité... http://www.dailymotion.com/…/x276fth_laurent-louis-denonc...
L'euthanasie faisait partie des propositions du candidat Hollande. Il s'est cependant, montré très prudent voire alambiqué.
Cependant, pour le développement du capitalisme, quels sont les intérêts ?
Le troisième et le quatrième âge possèdent et donc sont la clé d'une part énorme et croissante du capital.
Naturellement conservatrices, ces populations gênent le mouvement des capitaux.
Cette question du traitement réservés aux vieux touche à une valeur traditionnelle fondamentale.
"On doit honorer ses parents, se réjouir de leur longévité, redouter qu'ils ne viennent à disparaître (...) c'est le premier des devoirs" a noté (de mémoire) Confucius.
Il y a crise, certes ! mais de quoi? du travail ? de l'emploi ou de l'argent ?
Dans cette perspective, la question des vieux est centrale.
Que veut-on vraiment : leur bien ou leurs biens ?
"Et puis, y'a la toute vieille qu'en finit pas de vibrer et qu'on attend qu'elle crève vu qu'c'est elle qu'a l'oseille".
Adrien Abauzit écrit que François Hollande "ne s'attaquera évidemment pas au capital "
Il lui reste donc à détourner les esprits vers de faux problèmes (le mariage gay, l'homo-parentalité) et à désigner un bouc émissaire.
Les vieux, à cet égard, constituent une cible parfaite."
Et maintenant, suite de la propagande destinée à préparer en douceur l'opinion.
Tiré du chapeau, surgit un nouveau « droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès ». Les formules utilisées entretiennent la confusion.
S’agit-il d’endormir le patient qui va mourir, ou de l’endormir pour le faire mourir ?
C’est bien un nouveau protocole euthanasique qui arrive, masqué, avec la sédation associée à l’arrêt de l’hydratation. La mort est garantie en quelques jours. L’étiquetage « fin de vie » censé favoriser l’accès aux soins palliatifs, se retourne en « arrêt de vie ». Simplement, on aura évité le mot « euthanasie » qui divise. Endormir les patients et endormir l’opinion relèvent d’une même logique politique : façon expéditive de se débarrasser d’un problème complexe, qu’on ne peut régler ni par de nouveaux protocoles de fin de vie, ni à coup de sondages d’opinion. […]
C’est finalement un choix truqué qui est imposé aux parlementaires, entre une nouvelle loi fin de vie inutile, dangereuse et déjà transgressive, abusivement présentée comme consensuelle, et la surenchère des députés de la majorité présidentielle pour l’amender dans un sens explicitement euthanasique.
étape de plus vers leur but final