26/07/2018
enfin une réaction marxiste dans l'électorat israelien ! - y aurait-il quand-même finalement un espoir ?
Le candidat des partis arabes à I24news: « Juifs et Arabes doivent s’unir contre le même ennemi, les magnats »
L’émergence d’Ayman Odeh, qui à 40 ans, est le nouveau chef de la liste commune des partis arabes, est de loin l’élément le plus surprenant de la campagne électorale de 2015. Ce n’est pas juste l’apparition de la première liste d’union arabe, qui pourrait devenir le troisième parti le plus puissant à la Knesset (parlement israélien) ; c’est bien plus la personnalité d’Odeh, le premier politicien arabe à percer aussi rapidement dans les médias israéliens et à attirer l’attention de nombreux Juifs en Israël.
Les partis arabes et leurs dirigeants sont en général considérés par le public juif en Israël comme « non pertinent » ou encore « suspect ». Si on est d’extrême droite, on ira jusqu’à les considérer comme l’ennemi juré, ou, comme le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman préfère les définir, comme « la 5e colonne ».
Mais Ayman Odeh est arrivé, et tout a changé. Encore totalement inconnu du public juif il y a un mois, Odeh a acquis un statut inédit. Pour la gauche, il est porteur d’un nouvel espoir de coopération véritable entre Juifs et Arabes dans l’intérêt de tous; pour la droite, il présente un nouveau défi.
Contrairement à la célèbre député provocatrice, Hanin Zoabi (qui se trouve sur la même liste), Odeh ne peut pas être aussi facilement étiqueté ou écarté. Judy Nir Moses Shalom, l’épouse du ministre Sylvan Shalom, déclarait à la télévision à son propos: « Il est vraiment dangereux… Tout Israélien peut se retrouver dans ce qu’il propose ». Par « Israélien », elle pensait « Juif », bien sûr, et elle a raison. Il n’y a rien de plus menaçant pour l’establishment que la création de nouvelles alliances qui mettent en danger la répartition confortable des pouvoirs et les règles établies.
Odeh, juriste et militant depuis toujours de Hadash, l’unique parti arabo-juif, est né à Haifa dans une famille communiste. Pendant les difficiles années de la seconde intifada et durant les émeutes des Arabes israéliens, il était membre du Conseil municipal de Haïfa. Ses conseillers s’empressent de préciser à i24news qu’il s’est donné la peine d’envoyer une lettre de consolation non seulement aux Arabes tués au cours de ces émeutes, mais aussi aux familles des victimes juives.
Dans le contexte israélien, c’est un geste lourd de sens, qui est conforme à son idéologie. Aujourd’hui, il vit encore à Haïfa, une ville mixte où vit une grande communauté arabe. Sa femme est obstétricienne. Il ne se définit plus comme « communiste » mais plutôt comme « socialiste et démocrate » (ce qui est différent de social-démocrate, il y tient).
Il est encore beaucoup trop tôt pour juger la performance d’Odeh, mais son discours est incontestablement rafraîchissant. Il tend à parler en termes universels de justice et d’égalité, au lieu de recourir au jargon nationaliste diviseur.
« Entre le camp nationaliste et le camp sioniste, je veux établir le camp démocratique », a-t-il déclaré à i24news. « Je ne peux pas le faire seul, et je ne souhaite pas le faire uniquement avec des Arabes; je veux le faire avec et pour les Juifs aussi. Ensemble. Dans la campagne électorale de 2015, le mot « paix » est devenu obsolète; je crains qu’aux prochaines élections, le terme ‘démocratie’ devienne lui aussi obsolète ».
Et Odeh a un rêve inspiré de Martin Luther King. Dans son rêve, Juifs et Arabes marchent ensemble de Nazareth à Jérusalem pour revendiquer ensemble des droits civiques et l’égalité. « Je suis totalement en faveur d’une démarche constructive; pas uniquement condamner ce qui est condamnable ».
Bien trop marginal pour que son nom apparaisse dans la chaîne infinie des événements, le phénomène Odeh a fortement marqué de sa présence les médias internationaux. Dans toutes les langues, et quelque soit le support. Cependant, il faut dire la vérité: ce n’est pas dû seulement aux qualités de star qu’il possède.
C’est aussi grâce à l’aide non intentionnelle du ministre des Affaires étrangères Lieberman qui restera dans l’histoire comme le « premier » père de la liste arabe commune, qui s’est formée en réponse à un projet de loi qu’il a proposé pour bloquer la représentation arabe dans son ensemble. Lieberman est ainsi, en quelque sorte, responsable de la gloire internationale d’Odeh. Dans un récent débat télévisé qui réunissait les leaders de tous les partis politiques, Lieberman a soudainement attaqué Odeh en lui disant: « Pourquoi êtes-vous venu dans ce studio et pas dans un studio à Gaza? Pourquoi ne vous présentez-vous pas à des élections à Ramallah plutôt qu’à la Knesset israélienne? Pourquoi êtes-vous là? Vous n’êtes pas désiré ici! ».
Bien qu’il fût surpris par cette attaque, Odeh est resté calme. « Comme il est dit dans le Livre des Proverbes, ‘celui qui creuse une fosse, tombera dedans’ « , a-t-il répondu. « Je suis très désiré dans mon pays; je fais partie de son paysage, je lui ressemble ».
Il semblait exprimer, en sous-texte : « pas comme vous, le nouvel immigrant », mais il ne l’a pas dit. La remarque hyper raciste de Lieberman s’est transformée en cadeau électoral : l’offense a mobilisé des électeurs arabes désespérés. Dans un sondage effectué après le débat, la liste arabe était accréditée de 13 sièges.
« J’espère qu’un siège au moins viendra des électeurs juifs » a déclaré Odeh à i24news; mais ce n’est pas uniquement à eux que je veux m’adresser; je veux parler aux classes défavorisées et fragiles, celles qui sont actuellement représentées par Aryeh Deri et Moshe Kahlon ; nous leur serons totalement dédiés. Je me sens proches d’elles et je veux signer un accord avec elles. Pendant que nous nous disputons sur la définition d’Israël comme « Etat juif », ou comme « Etat de tous ses citoyens », Israël n’est ni l’un ni l’autre; il est l’Etat de ces magnats qui nous gouvernent tous ». Odeh nous a laissé à Jérusalem pour arriver à l’heure à une rencontre avec des parents d’enfants handicapés dans la ville de Ra’anana. Ville entièrement juive.
Odeh projette de faire tout cela depuis l’opposition. Coalition et gouvernement ne sont pas d’actualité à ce stade. Ce n’est pas que les grands partis le recherchent; Israël a eu plusieurs ministres arabes, tous de partis politiques juifs sionistes. Les partis arabes sont encore tabous. Odeh n’y pense même pas en théorie. « Je ne peux pas voter pour un budget favorables aux implantations dans les territoires occupés, au détriment des déshérités de la société, je ne peux pas faire partie d’un gouvernement qui bombarde Gaza; je ne peux pas mener une vie confortable tandis qu’à quelques kilomètres des gens souffrent profondément ».
Il conclut en citant Emile Habibi, un important intellectuel arabe israélien et militant politique. Peu de temps avant sa mort, on avait demandé à Habibi: « quand Israéliens et Palestiniens accepteront finalement de s’asseoir à la table des négociations, choisirez-vous de vous asseoir avec les Israéliens ou avec les Palestiniens? ». « Je choisirai d’être la table », avait-t-il répondu. Quand j’ai demandé à Odeh si lui aussi choisirait d’être la table, il a répondu sans hésiter: « une table active, tel est mon rôle favori ».
Lily Galili est analyste de la société israélienne. Elle a cosigné un livre, « Le million qui a changé le Moyen-Orient » sur l’immigration d’ex-URSS vers Israël, son domaine de spécialisation.
Tiens tiens ! les prédictions naïvement optimistes (apparemment) de Léon Abraham dans "histoire matérialiste de la question juive" https://www.marxists.org/francais/leon/CMQJ00.htm se réaliseront-elles ?
puisqu'on parle de matérialisme, un bilan chiffré, matérialiste du conflit israelo-gazaoui :
Les pertes civiles de l’opération Protective Edge :
Nombre total de morts Israël 73 (1 enfant), Gaza 2 200 (550 enfants)
Civils tués (% du total) Israël 6** (8%), Gaza 1 560 [7] (70%)
Combattants (% du total) Israël 67 (92%), Gaza 640 (30%)
Dommages directs ($) 55 millions [6], Gaza 4 milliards [8]
Maisons détruites Israël 1***, Gaza 18.000****
Concernant Gaza, les chiffres sont arrondis tout au long de cette monographie, les grands nombres sont de même arrondis à la dizaine, centaines ou milliers.
** Un civil était un travailleur "invité", comprenez immigré, thaïlandais.
*** 11 autres ont subi des dégâts.
**** 38 000 autres ont subi des dégâts.
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23/07/2018
pensée pour remettre les choses à leur place, c'est bien utile
"Il faudrait se répéter chaque jour je suis l'un de ceux qui, par milliards, se traînent à la surface du globe. L'un d'eux, et rien de plus. Cette banalité justifie n'importe quelle conclusion, n'importe quel comportement ou acte : débauche, chasteté, suicide, travail, crime, paresse ou rébellion.
... D'où il s'ensuit que chacun a raison de faire ce qu'il fait."
Emil Cioran
20/07/2018
les 3 (4) grands principes à avoir face à la compréhension du monde
J'avais établi trois principes pour comprendre le monde, que javais appelés
1 "Le Principe du commissaire de police" :
c à d à qui profite le crime ?
(c'est très utile, surtout avec l'actualité de ces dernières années !)
2 "Le principe de Karl Marx" :
c à d les idées, théories, idéologies, productions littéraires des gens sont déterminées par leurs intérêts matériels.
j'avais ajouté un 3ème pour être prudent dans les questions métaphysique, mais c'est valable aussi pour d'autres sujets.
3 "Le principe du père Noël" :
c à d Il faut se méfier des thèses qui si elles étaient vraies nous "arrangeraient" trop, on se leurre peut-être, tellement on a envie que ça soit vrai.
Maintenant je nomme un 4ème, suivant une expression qu'il a utilisé simplement tout au bout d'une phrase dans un de ses livres ce que j'appellerais
4 "le principe de Zygmunt Bauman" :
la phrase est à peu près (ça n'est pas la phrase réelle, je cite de mémoire) les horreurs nazies sont un exemple de ce à quoi mène l'esprit de la modernité (la volonté amorale de maîtrise totale du réel) quand il n'y a rien qui l'arrête.
c'est ça que j'appelle le principe de Zygmunt Bauman : il n' a pas de principe, si bon soit-il par ailleurs, à plus forte raison s'il est mauvais ! mais même quand il est bon au départ ! qui ne finisse par mener à des dérives et à un emballement (voilà ! on est au coeur de la question) auto-entretenu, qui ne s'arrête jamais, et qui peut mener aux pires dérives, et après à encore pire, encore pire que l'encore pire, dès que "il n'y a rien qui l'arrête" (heureusement souvent il y a des facteurs qui viennent limiter, brider les enthousiasmes et les cercles vicieux, mais justement pas toujours et alors ....).
C'est pourquoi pour prendre un exemple moins tragique que celui de Bauman les contrôles techniques obligatoires pour voitures, il a des gens qui ont pondu ça, il a des assos, des instances ministérielles, des médias, etc qui vivent de ça, (autre principe là, on l'appellera "le principe du conatus de Spinoza") et qui voudront encore et toujours justifier leur existence et trouver quelque chose de plus à faire, et puis un jour un gouvernement en manque de légitimité qui voudra dorer son blason en disant qu'il prend des mesures pour "la sécurité" (la Déesse Sécurité ! la nouvelle déesse) et puis il aura les lobbies (principe de Karl Marx !) et on nous diminuera le délai pour faire ces fameux contrôles, qui ne servent à rien si ce n'est créer un juteux marché pour les entreprises contrôleuses, (pareil pour les contrôles qu'on a inventé maintenant sur les maisons à louer) et puis on les diminuera encore, et puis encore, sans fin, principe de Zygmunt Bauman, car il n'y aura rien qui l'arrête.
(ce qu'on appelle le "principe de Peter", bien connu, c'en est une application dérivée au thème de la carrière dans les organisation hiérarchiques : un agent monte en grade jusqu'à ce qu'il aie atteint le niveau où il est incompétent , mais là il y un un facteur limitant justement, l'incompétence, là il s'arrête, mais il y a des cas où il n'y a pas de facteur limitant, et alors tout est possible, la chasse aux sorcières, le ravage du Seistan par les mongols, les génocides nazis, etc (car c'est pas fini, ça ne fait que commencer ... d'ailleurs des génocides euthanasiques ça recommence ! avec les trisomiques, et personne ne réagit !).
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16/07/2018
LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !
LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !
c'est même pas du socialisme, c'est tout bonnement la REPUBLIQUE, et le respect de ses citoyens, c'est la Civilisation, c'est dire "stop !" aux vautours ....
et aux larbins formatés aux dents longues
**
En fait il faudra aller plus loin que ça, car : "Si les pays impérialistes comme la France ont pu maintenir pendant quelques décennies un relatif confort de vie à ses esclaves salariés, ainsi qu’une mascarade de «démocratie», cette période est définitivement révolue. Chaque jour, ce système apparaît de plus en plus sous son véritable visage, entièrement dévoué aux intérêts d’une minorité de parasites au détriment des besoins, de la vie et de la santé de tous.
quand on compare avec les électeurs à macron !
28/06/2018
un peu d'bon sens s'y'ou plait ! (et d'humanisme, mais ça ça serait trop vous demander j'en suis persuadé)
Alors comme ça je suis un "homme voilé" ?
Ben oui ! c'est logique il paraît que maintenant on appelle "femme voilée" une femme qui porte un fichu sur la tête, ce qui avant 1960 était le cas de toutes les femmes, surtout en URSS, mais en France aussi, je suis bien placé pour le savoir, (celles qui n'en portaient pas c'est parce qu'elles portaient un chapeau !! Bref les bonnes-femmes sur lesquelles Jean Bellus ou Jacques Faizan plaisantait sur leur "dernier petit bibi ravissant" maintenant on dirait que ce sont des "femmes voilées" !!
Par conséquent si une femme qui porte quelque chose sur la tête est une "feme voilée donc logiquement un homme qui porte un chapeau sur la tête est un "homme voilé", logique !!
Il faut quand-même revenir à la pratique du BON SENS le plus élémentaire, on n'y coupe pas, on est censé lutter pour l'égalité hommes/femmes non ? donc ce qui est valable pour les femmes est tout aussi valable pour un homme, sinon c'est du "sexisme", y'a pas photo, n'essayez pas de dire le contraire, les féministes !
donc, je continue
les arsouilles qui portaient crânement une casquette c'étaient des "hommes voilés ! les policiers qui portent une casquette ou les militaires qui portent un képi, aussi par conséquent, et les skieurs n'ont plus le droit de porter un bonnet sur la tête , c'est "un enfermement du mâle" ce sont des "islamistes" des "hommes soumis" .... ben !
Je reviens à ma conclusion, alors comme ça il faut désormais m'appeler un "homme soumis" victime de "l'enfermement du mâle", un "islamiste" portant un "voile" de feutre noir, ben si j'avais su !
mon cœur se réchauffe chaque fois que je vois des femmes musulmanes en robes et fichu sur la tête.
Car je pense que ce seront elles qui sauveront la France.
En effet,
d’abord elles croient encore en Dieu, de nos jours il n’y a, hélas, plus que dans ces milieux qu’il y en a. (1)
ensuite elles sont également les seules à encore s’habiller avec élégance, et à être esthétiques (tandis que le blue-jeans = "étouffoir de l'altérité", et laideur garantie, et uniforme casernicole),
enfin, last but not least comme on dit en "européen" !, krome kaj krone comme on dit en espéranto, la persécution et la haine qu’elles et leurs filles rencontrent de la part des institutions françaises et de nos nouveaux « calotins », les amène à un esprit de résistance, et de revendication de leurs droits individuels (lisez le livre récemment paru : http://lmsi.net/spip.php?article732 ) sauvant ainsi, les traditions, autrefois considérées comme constituant l’identité des français ! sensés – autrefois ! – être rebelles et « frondeurs »
En tous cas les témoignages de ce livre montre bien la maturation que l’hostillité et les persécutions qu’elles rencontrent amène en elles.
et pour apporter un peu de maïeutique, regardez ces femmes portant un, comment on apelles ça maintenant ? ah oui ! "voile islamique" en train de danser :
http://www.ipernity.com/doc/80979/10703072
(1) Les catholiques défendaient les mêmes principes, AVANT (et aussi l'interdiction du prêt à interêt, encore avant!) Comme le dit fort justement Pierre Hillard, les catholiques ne sont plus catholiques, et la pensée unique est antireligieuse, seul le Bouddhisme est toléré, mais parce que justement il est athée ! et ne croit qu'au néant le fameux "vide", qui plait tant à l'actuelle Secte des Adorateurs de la Mort qui sont les maîtres à penser de la société (bon moi non plus je ne crois pas, mais à la manière de Unamuno ou de Camus : eux refusaient de pactiser avec la mort, qui leur faisait horreur)
(Cela vous amène tout naturellement à prendre la défense des religions dont on sent bien que les élites dominantes souhaitent la diabolisation, après avoir eu la peau du catholicisme)
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27/06/2018
"c'est un gage de moralité que d'être pris pour de la merde par nos maîtres" - exact !
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25/06/2018
pères divorcés
Autrefois dans le petit commerce traditionnel la maxime était "le client est roi", et les propagandistes d'alors disaient que le commerce répand la sociabilité la civilisation et la paix, ce qui était partiellement vrai.
Maintenant dans les grand commerces contemporains, grandes surfaces, la SNCF, assurances, etc, ce n'est plus du tout ça, on traite les clients comme du bétail, des terroristes, des rats : on les traite comme on fait aux pères divorcés, c'est à dire :
« aboule le fric ! et casse-toi ! »
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18/06/2018
VOUS pouvez changer le monde ! "qui paie commande"
Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique
OUI, Il ne faut pas oublier que les commerçants ne vivent que du bon vouloir de leurs clients !
Aussi les consommateurs, si ils le voulaient bien!! (..... ) , pourraient avoir une puissance extraordinaire pour changer la société !
Il faudrait peut-être s'en servir non?
Par exemple si on boycottait les produits issus de l'agriculture intensive et polluante, tous les agriculteurs seraient bientôt obligés de se mettre à l'agriculture biologique (dont on sait maintenant qu'elle est parfaitement capable de nourrir la planète). Et vous savez ça ?
Pareil pour l'exploitation des enfants (et des adultes !) des "zones économiques spéciales". Et savez-vous quel est le salaire minimum dans l'industrie du vêtement au Cambodge ? on ouvre les paris ! le salaire minimum correspond à 36 € mensuels. On peut, paraphrasant Montesquieux, dire : "C'est à ce prix que vous avez des vêtements bon marché en Europe"
Autre chose, il faudrait, dès maintenant que tous les citoyens dignes décident de boycotter systématiquement les magasins qui mettent des caméras de vidéo-surveillance, c'est à dire non seulement les grandes surfaces mais aussi les petits magasin qui font comme ça - même les pharmacies !!! on aura tout vu ! quelle honte ! (il y en a de plus en plus, et même des vétérinaires !! et même des curés !!! Jésus se retournerait dans sa tombe). Ce serait marquant pour la défense de la Civilisation devant le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. Et après tout, il est normal qu'un client ne remette pas les pieds dans la boutique d'un commerçant qui l'a insulté ! Or mettre des caméras de vidéo-surveillance dans son magasin c'est insulter ses clients. Les gens n'ont pas l'air de en rendre compte. Une fois qu'on en a pris conscience on ne peut plus y entrer de même coeur, ni regarder le commerçant avec les mêmes yeux.
Vous ne vous sentez pas insultés? vous devriez pourtant, car c'est tout à fait ça!
"Qu'on me comprenne bien: Il s'agit d'un engrenage fatal. Nous mettons les pieds, sans vraiment nous en rendre compte, dans un engrenage fatal. Il commence à l'aéroport, lorsque nous acceptons d'être visualisés dans notre intimité, pour prouver que nous ne sommes pas des terroristes. Lorsque, aussi, nous acceptons les caméras de surveillance partout, vidéo-surveillance fallacieusement rebaptisée vidéo-"protection", nous nous soumettons implicitement au dépouillement de tous les aspects de notre vie."
("Dans un monde où l'humiliation est devenue tellement familière que l'on ne la reconnaît plus")
En 1945 déjà, l’écrivain français Georges Bernanos dénonçait en ces termes l’accoutumance à la surveillance comme un recul des libertés face à la menace totalitaire du « Moloch technique » au service du contrôle social : « L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée (4). »
et il y a aussi ça maintenant : http://713705.net/2017/01/01/flicage-la-video-verbalisati...
allez, ils vont le sentir !
On s'y met ?
ça va faire des vagues!
"il faut vivre comme on pense sinon tôt ou tard on finit par penser comme on vit (1)"
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
((1)regardez ce quie est arrivé aux bourges "socialistes"
)
pour ce qui est de "consommer BIO, local, artisanal" ça commence; "Local"
Il y a ça aussi :
*et ici (ICI !!!!!!!) IL Y A une VIDEO, une VIDEO qui normalement devrait se voir et FONCTIONNER
i
au fait (regardez quelles sortes de gens sont les "gorilles" de super-marchés http://www.francetvinfo.fr/monde/russie/mort-de-l-opposan... )
lisez cet article, lui aussi voit le pouvoir des consommateurs et appelle à ce qu'ils s'en servent : http://www.liberation.fr/futurs/2016/10/20/eric-sadin-l-a...
Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable»
Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés. Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant.
Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ?
Le technolibéralisme entend opérer une pression continue sur la décision humaine par la suggestion continuellement renouvelée des «meilleures» actions à prendre. Cet «accompagnement» de nos vies par les algorithmes s’est institué lors de l’avènement des smartphones et des applications à partir de 2007. Et nous franchirons un nouveau seuil lorsque les assistants numériques tels Siri d’Apple ou Google Now, à l’efficacité encore balbutiante, en viendront à nous prodiguer des conseils pour tous nos faits et gestes du quotidien. Et plus encore. Ce sera notamment le cas avec la voiture autonome, qui ne se contentera pas de piloter le véhicule mais également notre emploi du temps, en nous proposant de faire une pause dans tel restaurant ou tel hôtel supposés adaptés à notre «profil». Mais en outre, cet accompagnement peut aussi prendre une forme coercitive pour servir comme jamais les objectifs de productivité et de compétitivité du projet technolibéral.
Quand le patron de Microsoft, Satya Nadella, dit que «le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données», c’est un début de mea culpa ?
Il s’agit là typiquement du langage schizophrénique tenu par les gourous de la Silicon Valley, qui collectent systématiquement des données sur tous nos faits et gestes, et qui en retour cherchent à rassurer les consciences. Le «siliconisme» sait très bien générer des discours positifs qui sont partout repris en boucle sans distance critique. Concernant la question des données personnelles, nous sommes au cœur d’un des grands malentendus de l’époque. La question cruciale ne regarde pas notre «vie privée», à laquelle certes nous tenons tous, mais qui représente si peu en regard de ce qui se trame et qui devrait autrement nous mobiliser. Car ce n’est pas une question de société, c’est une question de civilisation. Le technolibéralisme entend à terme tout automatiser et orienter nos vies afin de satisfaire de seuls intérêts privés. Et ce modèle se déploiera surtout si les données sont parfaitement protégées, instaurant une «confiance dans l’économie numérique» apte à assurer son expansion. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision.
Vous assimilez l’esprit start-up à de la «sauvagerie entrepreneuriale» et l’irresponsabilité des cerveaux de la Silicon Valley à de la «criminalité en sweat-shirt». Carrément ?
Le technolibéralisme relève de la criminalité, non pas en col blanc, mais en hoodie [sweat-shirt à capuche, ndlr]. Et pourtant ce modèle est partout célébré. Mais comment un tel aveuglement est-il possible ?
Vous écrivez que le «technolibéralisme est désormais libre d’agir sans entrave». Alors, que faire ?
Nous sommes tous citoyens mais également consommateurs, et nous pouvons, par des décisions simples mais d’une redoutable efficacité, mettre en échec ce modèle. Pour ma part, j’en appelle au refus de l’achat d’objets connectés et de protocoles dits «intelligents» chargés de nous assister en continu. Ces compteurs Linky par exemple, appelés à mémoriser nos gestes de consommation électrique au sein de nos habitats. Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique.
Contre l’ambition démesurée du technolibéralisme à vouloir piloter le cours de nos vies, nous devons protéger la part inviolable de nous-mêmes, autant que notre autonomie de jugement et d’action.
Il est également temps de signifier aux responsables politiques que le soutien par des fonds publics à cet anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable. En France, ce n’est pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et ardente propagandiste du siliconisme, de décider abusivement des choses à notre place en vue de satisfaire les tenants de l’économie de la donnée. Ni non plus au Conseil national du numérique : les deux tiers de ses membres sont des responsables d’entreprises internet et de la donnée, ce qui constitue exactement un «conflit d’intérêt». C’est pourquoi, nous devons, à toutes les échelles de la société - citoyens, syndicats, associations - défendre le bien commun et notre droit à déterminer librement du cours de nos destins. Si nous ne reprenons pas la main, c’est le technolibéralisme qui va diriger nos vies individuelles et collectives, et cela est inacceptable.
(1) La Silicolonisation du monde l’irrésistible expansion du libéralisme numérique, d’Eric Sadin, éd. l’Echappée, 256 pp., 17 €.
boycott des vaccins obligatoires aussi :
Et si le 5 mai vous commencez tous à appliquer ce programme de résistance passive, de 8 minutes 8 à 11 minutes 8, ce sera la révolution pacifique qui mènera à la chute du pouvoir de nos maîtres et à notre libération :
(bon "ne pas voter" je ne suis pas d'accord, ce n'est en rien un acte de désobéissance civile car C'EST CE QU'ILS ESPERENT, que le peuple ne vote plus bien loin de les embêter ça les arrange ! (voir mon billet "la démocratie on en veut bien mais à condition que le peuple ne vote pas"), si vous vous abstenez, ça ne fera que renforcer le pouvoir de la classe dominante et denos maîtres autoproclamés !!
29/05/2018
comment nos maîtres et leurs larbins nous mentent et nous déforment la réalité !!!
Comment la presse Voix-de-nos-Maîtres des journaputes au service de leurs propriétaires milliardaires pratique la NOVLANGUE et appelle blanc ce qui est noir et noir ce qui est blanc - mais si on ne retient que les faits on s’apperçoit du degré hallucinant du mensonge et de la propagande de classe éhontée à laquelle nous sommes soumis !!!
déclaration d'un polonais interviewé :
« Le PiS, ce sont les seuls qui nous soutiennent, ils sont proches des gens. »
( = ce que les journaputes du grand capital appellent « populisme » )
La Pologne augmente de 20 % le salaire minumum
27-11-2007
Augmentation de +20% pour le salaire Minimum
Le 1er Janvier 2008, le salaire minimum est passé de 0,936 PLN à 1,126 PLN brut. Cette augmentation est le résultat d’un accord entre l’ancien gouvernement « Droit et Justice » PIS et le syndicat Solidarnosc. Le salaire minimum se situe au alentour de 36% du salaire moyen en Pologne, qui était de 3,092 pln brut en novembre 2007.
Seulement 2 à 3% des travailleurs polonais perçoivent le salaire minimum, mais son augmentation aura un impact sur l’ensemble des rémunération, puisque le salaire minimum est un point de référence pour le calcul des autres formes de rémunération. Ce changement entrainera une augmentation du salaire horaire pour le travail de nuit, des indemnités perçues en cas d’infraction aux règles de non discrimination, d’harcelement et de plan social entre autres. Les frais d’assurance sociale seront revus également à la hausse.
La Pologne recrée les allocations familiales
27-11-2007
un ambitieux programme social : une allocation mensuelle de 500 złotys (115 euros) par enfant, financée par la taxation des banques et des grandes surfaces
La Pologne baisse l’âge de la retraite : c’est la ruée
28/09/2017
Retour à 65 ans pour les hommes, à 60 ans pour les femmes. La mesure du gouvernement populaire du PiS fait un tabac. Pas sûr qu’elle résiste à la réalité budgétaire et au droit (antisocial) européen (c’est à dire de lutte de classe pro-capitaliste et réactionnaire)
Le 1er octobre, la Pologne pourrait compter d’un coup jusqu’à 331 000 retraités supplémentaires. Cette flambée est liée à l’abaissement à 65 ans pour les hommes, et à 60 ans pour les femmes, de l’âge légal de départ à la retraite. Jusqu’ici, depuis une réforme en 2012, c’était 67 ans pour tous. Le gouvernement dominé par les populistes ( donc démocrates et progressistes) du PiS (parti « conservateur » (sic !! ) Droit et justice) a décidé de faire machine arrière toute, à contre-courant (démocratique) de (de l’évolution réactionnaire et de lutte de classe procapitalistes de l’Union « Européenne ») l’allongement de l’espérance de vie à 78 ans (+8 ans depuis 1990) et du reste de l’Europe.
64 000 demandes en une journée
Les risques pour l’équilibre financier (des profits du grand capital et des banques, et des riches qui ne veulent pas payer d’impôts) du système de retraite, qui pourrait exploser dans les deux ans ? Et aussi pour le marché du travail, qui manque déjà de bras ? (et dont les salaires risque d’augmenter les salariés se retrouvant dans une meilleure position face aux interêts contradictoire des employeurs capitalistes?) Le gouvernement insiste sur la liberté offerte aux personnes agées. Ils sont encouragés à travailler au-delà de l’âge légal pour s’offrir une meilleure pension. Actuellement, la moyenne s’élève à 500 € par mois.
Mais rien à faire ! Les Polonais se sont rués dans les bureaux de la Sécu. Rien que le 1er septembre, date de l’ouverture des dossiers, 64 000 personnes se sont déplacées, au moins pour se renseigner. Dans certaines villes, les queues s’étaient formées dès 3 h du matin ! Les sondages estiment que 80 % de ceux qui ont atteint le nouvel âge légal vont demander à profiter de leur retraite.
La situation s’est depuis un peu calmée. À Varsovie, Joanna est venue consulter l’un des conseillers retraite spécialement recrutés cette année. Elle a atteint l’âge légal, mais hésite à liquider ses droits. « Je ne suis pas encore sûre, mais je pense que je vais le faire. De toute façon, je continuerai à travailler en parallèle. » Une combinaison permise en Pologne, à condition que les revenus du travail ne dépassent pas 70 % de 1 050 € bruts, le salaire moyen.
À près de 67 ans, Augustyn n’a pas besoin de la réforme. Mais il s’en félicite car « le passage à 67 ans pour tous était un crime ».
Excellentes rentrées fiscales du budget polonais : une bonne nouvelle qui met l’opposition « libérale » (pro-capitaliste européiste et antisociale) dans l’embarras
Pologne – « Il suffisait de ne pas voler ! »
Voilà comment le Premier ministre polonais Beata Szydło expliquait en avril dernier les excellentes rentrées fiscales de son gouvernement et aussi les bénéfices générés par les mines de charbon, un secteur qui était au bord de la faillite avant l’arrivée du PiS au pouvoir à l’automne 2015. « Il suffit de ne pas voler et de ne pas gaspiller les deniers publics » est désormais l’explication qui revient régulièrement dans la bouche des leaders du PiS, à mesure que se confirme la très bonne tenue du budget et l’ampleur des fraudes fiscales, en particulier en ce qui concerne la TVA, pendant les huit années de gouvernement PO-PSL sous la houlette du Premier ministre Donald Tusk puis, lorsque celui-ci a émigré à Bruxelles en 2014 en quête d’un meilleur salaire, du Premier ministre Ewa Kopacz.
Ces bons résultats, qui vont au-delà des attentes du gouvernement lui-même, sont directement liés à la lutte contre les fraudes fiscales. Les systèmes de chaînes d’entreprises créées dans l’unique but de générer de fausses factures afin de tricher sur la TVA. Dans le commerce des hydrocarbures, par exemple, on parle d’une véritable « mafia des carburants » qui a été mise à mal par les nouvelles règles mises en place par le gouvernement de Beata Szydło, sous l’impulsion du ministre des finances Mateusz Morawiecki. C’est paraît-il en 2012 que les entreprises du secteur des carburants avaient commencé à sonner l’alarme, alertant sur une concurrence déloyale croissante de la part de fraudeurs qui ne s’acquittaient pas de la TVA à 23 %. Après l’adoption de nouvelles règles par la majorité PiS en août 2016, le commerce déclaré de carburants a très rapidement augmenté de 30 %, ce qui donne une idée de la place qu’avait prise le marché noir.
Le gouvernement PiS a aussi unifié trois administrations qui travaillaient séparément jusqu’ici : le fisc, le contrôle fiscal et les douanes. Ces administrations sont désormais réunies depuis le 1er mars 2017 au sein d’une administration fiscale nationale (KAS). Le ministère des Finances a aussi mis en place de nouvelles solutions informatiques pour faire la chasse aux fraudeurs. Résultat ? Pour la période de janvier à août, les rentrées fiscales ont augmenté de 20,5 milliards de zlotys (environ 4,8 milliard d’euros) par rapport à 2016. En rythme annuel, les rentrées de TVA sont en augmentation de 23,5 % d’une année sur l’autre, sans qu’il y ait eu d’augmentation des taux prélevés. Les recettes au titre de l’accise et de l’impôt sur les jeux connaissent une augmentation de 4,1 %, et celles au titre de l’impôt sur le revenu de 8,3 % tandis que les recettes tirées de l’impôt sur les sociétés sont supérieures de 13,3 %. Du coup, le déficit budgétaire pour cette année devrait être de 10 ou 20 milliards de zlotys inférieur à ce qui était prévu dans la loi budgétaire.
Au début du mois de septembre, à la veille du Forum économique de Krynica, l’agence de notation Moody’s a relevé ses prévisions de croissance pour la Pologne en 2017, de 3,2 % a 4,3 %, et elle a réduit ses prévisions de déficit du secteur des finances publiques de 2,9 % à 2,5 %. Pourtant, lorsque le PiS avait mis en place au printemps 2016 les premières allocations familiales depuis la chute du communisme, (c’est à dire que alors que les communistes – tellement villipendés par les « libéraux ! …..- payaient des allocations familiales, le gouvernement « libre » et « démocrate » pro-capitaliste mis en place à la chute du communisme les AVAIT SUPPRIMéES !!! et seul le gouvernement du Pis Droit et Justice - villipendé par les « libéraux » du grand capital européiste les a rétablies) réduisant au passage de manière très significative l’extrême pauvreté qui affectait au premier chef les familles nombreuses, l’opposition « libérale-libertaire » (représentant visiblement en fait les interêts de la bourgeoisie fortunée !!) (la Plateforme civique – PO – de l’ancien Premier ministre Donald Tusk et le parti « Moderne » – Nowoczesna – créé pour récupérer les électeurs mécontents de la PO aux élections de 2015), prévenait que cela allait entraîner la banqueroute du budget de l’État. Et ce d’autant plus que le PiS applique encore d’autres politiques qualifiées de « populistes » (c’est à dire sociales et progressistes) : il a augmenté les salaires minimums (le salaire moyen est aussi en forte hausse du fait d’un taux de chômage, à 7 %, qui n’avait jamais été aussi bas depuis 1991), il a augmenté les pensions de retraite des retraités les plus défavorisés et réduit l’âge de la retraite a contrario de ce qui se fait ailleurs en Europe (soumise aus dictats européistes du grand capital). Il a encore lancé un programme de construction de logements subventionnés pour les familles et augmente les dépenses militaires.
Comment est-ce donc possible ? « Il suffit de ne pas voler », martèle la majorité parlementaire conservatrice en direction de l’opposition libérale présentée dans les médias étrangers comme meilleure gestionnaire mais qui a toujours bénéficié, et ce n’est pas un hasard, du soutien de sponsors généreux des milieux des affaires. D’après les chiffres préparés par le gouvernement actuel pour la Commission européenne, la différence entre la TVA qui aurait théoriquement due être perçue par l’État et les recettes effectives du budget au titre de cette taxe a été multipliée par plus de sept sur la période des gouvernements PO-PSL (2007-2015), passant de 7,1 milliards de zlotys (1,7 milliard d’euros) à 50,4 milliards de zlotys (11,7 milliards d’euros) en 2015. Les pertes cumulées du budget à ce titre sur cette période totaliseraient 262 milliards de zlotys (61 milliards d’euros) ! À titre de comparaison, le déficit budgétaire de la Pologne pour 2017 devrait atteindre un peu moins de 33 milliards de zlotys (7,7 milliards d’euros).
27/05/2018
un vrai visage, le seul, est celui que l'on a tant regardé et tant caressé qu'on connait ses plis par coeur
maman ! ......