25/10/2021
comment les chats sont des professeurs d'humanité
Avoir un chat « rouleur » apprend à se sentir comme les femmes des couples « traditionnels » envers leurs maris, et à comprendre et vivre leurs sentiments, et comment elles les aimaient. (n’en déplaise à la in-sekto!)
Il y a même l’odeur : en rentrant les vêtements des hommes sentaient le tabac, les poils des chats sentent la terre mouillée et les feuilles pourries …..
et puis "please help !" lien http://www.ipernity.com/doc/323779/50424316
un bel monster appeal !
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19/10/2021
Assiout
le 19 octobre 2000 dans le cadre des apparitions de la Vierge à Assiout en Egypte, une femme, Ensaf Gobran Salwan, a été miraculeusement guérie, elle souffrait de diabète et d'un gonflement de son ventre (ascite)
Le diabète c'est que qu'avait Jacqueline
Et le ventre gonflé par l'ascite c'est que qu'avait maman.
ça fait un drôle d'effet d'apprendre ça.
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18/10/2021
dialogue
un enfant se blotti contre la poitrine de son père. Le père lui explique que c’est parce qu’il est enfant qu’il fait ça et que quand il sera grand il ne le fera plus.
- J’espère bien que non !
- Est-ce que avec mon propre père je fait pareil ?
- C’est pas normal.
- Tu as peut-être raison
- Bien sûr que j’ai raison !
le père l’embrasse et lui dit après un temps de réflexion :
- Je t’aime comme ça.
Tu seras un grand penseur.
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16/10/2021
résumé du monde
un autre poème extrait de ce recueil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...
Images
Une vieille lessiveuse avec une chatte qui a fait ses petits dedans
Une bulle de savon
Un reflet de lune sur l’eau
Un curé qui, dans les années 70, parle encore de vie éternelle dans un sermon, pendant le carême
Une enfant qu’on envoie devant un psychiatre parce qu’elle dit qu’elle veut entrer au Carmel
12/10/2021
Enveloppez-vous dans mon manteau de voyage La grande neige d’automne fond sur votre visage Et vous avez sommeil
Quelques extraits de mon journal intime il y a bientôt 30 ans comme je l'ai déjà dit et redit plusieurs fois !!!
16/2/1985 sur certains souvenirs récents et sur l’ONIC :
Se rendent-ils compte de ce que ça représente de vivre ça, tout seul ?
Ils (elles) me font l’effet de petites figures en carton-pâte qui s’agitent en tous sens, de puériles et inconsistantes marionnettes, sans cœur, et qui ne communiquent rien avec personne, qui échangent des lieus communs et des faux-semblants, ils jouent, avec leurs esprits égoïstes et étroits, à un jeu codé, se masquent les réalités quand elles sont gênantes, et crêvent et puis on t’enterre et puis c’est fini» chantait vers 1960 ROBERT LAMOUREUX. Et les survivants continuent de s’agiter frénétiquement et de manipuler le jeu.
- Avec le temps vient le moment où on n’a même plus la force de se révolter, comme ces vieillards qu’on voit évoquer leur mort en
l’acceptant, voire en la souhaitant, état ultime d’aberration et de
déchéance humaine. Déjà avec l’age l’avachissement, le dessèchement du cœur on perd la conscience des choses, même si on l’a eu étant enfant, même si on en a plus que jamais le savoir intellectuel. Et puis quand l’expérience de la vie, le désespoir et la fatigue ont fini par tout miner, user les facultés productrices d’illusions …n'y a-t-il rien d'autre que le vide et le gâchis ? Et pourtant j'aime tellement la vie. Même si on passe à côté de tout. Même si l'immense majorité des gens sont si bêtes qu'ils lui coupent les ailes et la ratatinent d'égoïsme, de conformisme, d'inconscience et de vulgarité. Et pourtant il y a tellement de si belles choses; du langage Prolog à
l'architecture du château de Hillerød, de la morale personnaliste aux beaux gros minets.
Pourquoi faut-il que tout cela, et la vie de tous ces enfants soient dénués de tout sens !
- Le 3 avril au soir : Pourquoi faut-il n'avoir à penser que des trucs à vous fendre le coeur ?! enfermé de toutes parts, hermétiquement, de murs entiers de choses à fendre le coeur. Sans pouvoir y échapper, sans même pouvoir se voiler la face
ou se boucher le nez.
J'ai un coeur qui ne demande qu'à déborder de tendresse, une âme qui ne demande qu'à être aussi vaste que le Cosmos, aussi passionnée que la musique, et je suis irrémédiablement sevré de tout amour, d'espoir, de sens, autour de moi, devant moi que le vide, l'impuissance, le désespoir, le gâchis, la souffrance, et l'horreur.
Les chiens écrasés, cette forme de beauté, cette masse de chaleur et d’amour, de vie et de sensations qui est, là, transformée en une informe galette de sang et de boue ; De temps en temps on en rencontre Nulle part, de quelque côté qu’on tourne son esprit, dans la sphère intelligible comme dans la sphère sensible, il n’y a aucun réconfort ni aucun espoir, aucun sens, rien qui soit désirable, ni même supportable. Il n’y a aucune chaleur nulle part dans la vie, ni dans les choses, ni dans les gens, rien qu’un froid mortel. Rien que la solitude et la conscience de devoir mourir.
- 8/5/1985 « Manhattan », le film de Woody Allen, est passé à la télévision. C’est un pur chef d’œuvre. Je suis allé le voir 2 fois au cinéma, ça fait donc 3 fois. Et s’il repassait à Arras j’irais encore le revoir une 4ème fois. Il y aurait tant de choses à en dire. La scène finale est une des rares œuvres qui me met les larmes aux yeux. Je me souviens ça ne m’est je crois arrivé qu ‘en lisant un extrait des « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand intitulé « Un orage en Suisse ». Et une fois en lisant « Brève rencontre » de Françoise Sagan. Et au cinema la dernière scène de « Paris, Texas »
- Je n’essaye même plus d’entreprendre ou d’acquérir quoi
que ce soit, à quoi bon ! puisque ce ne serait que encore des fatigues et des souffrances pour un résultat nul ou une dégradation supplémentaire. Si seulement avec toutes ces fatigues, efforts, souffrances, j’obtenais quelque chose ou si la stérilité n’était que le prix du repos et de la décontraction, même pas : Toujours souffrir pour rien, fatigues pour le gâchis, dépenses de temps et d’argent pour un mal supplémentaire.
- 25/5/1985 Maman ! je voudrais mourir dans tes bras, et avoir enfin la paix.
Mon Dieu, je ne veux pas mourir ! Ayez pitié de nous. J’aime ce monde.
- Marie-José me réécrit, après 20 ans. Dans ses lettres je lui trouve un type flamand dans le caractère (et ce n’est pas un compliment)
Tant pis ! Puisqu’elle veut bien correspondre avec moi, je vais sauter dessus comme la pauvreté sur le monde !
29/6/1985 Je vis dans la solitude et l'incomprehension.
Et pourtant je suis sentimental comme un chévrefeuille …
Le mardi 18 juin j'ai vu le film « Les baliseurs du désert ». Je me
disais C'est de circonstance, c'est comme mes vacances (en tous cas c'est comme ma vie) on cherche on n'arrive pas à savoir quoi, mais ce n'est pas gênant, puisque que de toutes manières on ne le trouve pas ! De toutes façons, c'est pas grave parce qu'il n'y a rien à trouver.
- 24/6/1985 Tous les gens que je fréquente sont tellement
médiocres, que même avec les très rares avec lesquels je peux me sentir en confiance, je ne peux rien partager.
J’aurais envie de faire venir l’accordeur de piano, rien que pour voir quelqu’un de sérieux : un professionnel « sérieux » c’est de nos jours quelque chose de si rare, et pour rencontrer quelqu’un, quelqu’un, et pas ces éternelles insignifiantes pécores.
- 30/6/1985 Tout va encore bien, mais un jour ça ne
fonctionnera plus ; un jour mon cerveau ne sera plus irrigué, alors toutes ces nunuteries, toutes ces cocottes en papier, toutes ces petites conneries disparaîtront et le monde avec, et la passé et l’amour.
Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.
(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidément je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003) Sauf que Dieu ne répond pas, n'appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.
Devochelle appelait Mme D.« la môme D. »,
car il l’avait connue toute petite. Bientôt on pourra l’appeler « Mémé D. » … Plus tard on dira « C’était là qu’était enterrée Mme D. » Moi je serai mort depuis longtemps, toutes mes affaires dispersées ou jetées à la décharge. Et plus personne ne se souviendra seulement que j’ai existé. Pas même moi ; et c’est bien là le problème ……….
Souvenirs mis par écrit le 30/12/97…
Maman était tellement fatiguée qu’elle s’endormait en tricotant ou faisant du crochet, et toutes ses mailles se défaisaient, et quand sa tête penchait et tombait en avant ça la réveillait en sursaut, et ainsi de suite.
Tous ses travaux de broderies !
Elle avait un goût prononcé, et un don, pour la peinture, et n’ayant eu aucune formation, sans calculer ni y mettre d’application comme moi, dont les résultats étaient si maladroits malgré les efforts ! (ou à cause ?), elle parvenait à de bien meilleurs résultats, sans inhibitions elle improvisait des couleurs de son cru et c’était harmonieux ; elle aurait plu aux profs des écoles de maintenant. Mais de son temps ça n’existait pas. Si elle avait pu faire des études ? Mais dans son temps et milieu c’était exclu.
Tout ça a été jeté par papa après ; je n’ai presque plus rien.
Et les radio-crochets avec Zappy Max (Il est mort.. .). Les chansons de Dalida (elle est morte ...) à la radio.
Les cha-cha-cha burlesques. Mireille.
La Marseillaise tous les soirs à minuit à la fin des émissions.
Et les concours qu’on faisait, où il fallait classer les chansons dans le même ordre de préférence que le résultat global. (On n’a jamais gagné je crois)
« Quitte ou double », « Le rêve de votre vie », (et les publicités pour Soir de Paris de Bourgeois et Kléber-Colombes) « Accusé levez-vous ! », « Je voudrais bien savoir », et l’après-midi du jeudi entièrement consacrée à des émissions enfantines. Michel Auriac, Marianne Oswald.
Stéphane Pizella, « Au-delà des mers » et Bachir Touré, le seul comédien noir à cette époque ! encore coloniale. Les émissions en langue kabyle qu’on écoutait tous les soirs. Et les émissions polonaises de Radio-Lille. « Mouvi Paris nafari gochni Lille » (je ne garanti pas l’orthographe !) Et Simons. Et les messages aux familles des militaires en Algérie. On ne savait pas ce qui se passait réellement à l’époque.
Tout ce que maman avait, des heures durant, raonté sur son enfance, sa jeunesse, sa famille, Malincourt, et les voisins, le curé Bodchon (il y a un opuscule de lui sur Internet ! http://pagesperso-orange.fr/pierre.decaudin/malincourt/in... j’ai vu) - qu’elle critiquait tant ! - et la vie à l’époque ; que j’ai oubliés. Ce n’est plus possible de le reconstituer… plus jamais.
L’éclairage dans les campagnes avant que l’électricité ne soit installée, les lampes à pétrole, les quinquets, les saucissons et les pains de sucre candi pendus au plafond, et dont on cassait de petits morceaux pour mettre dans le café, (ça c'était avant 14) les coups de casquette de son père (une fois passé la toute petite enfance, où ils avaient le droit de tout , les enfants étaient dressés à la dure). Le tennis sport de riches, le scandale devant les premières jupes « courtes » (au genou) etc. Les zizanies, rancunes, et autres démélés dans sa famille (ce n’était pas la joie !) Sa sœur Julie morte en couches, d’hémorragie (c’est pourquoi elle-même 15 ans plus tard est allé à la maternité, et avec raison, car elle aussi a eu une hémorragie), la phlébite et la mort de son père en 41, celle de sa mère en 46 (qu'elle appelait encore dans son sommeil à près de 70 ans) l’occupation par les soldats allemands en 14, et en 40. Les « pikinini chinois » en 18, et les prisonniers russes se nourrissant de trognons de betterave en 40. L’évacuation à Binche en 1918, et la grippe espagnole.
Le vieil Auguste Wargniez, si frèle, si vieux, et sa femme Reine. A Malincourt leur maison sur la place, et son beau « jardin de curé ». Maintenant la maison est mise à louer, en langue anglaise !… pour des touristes !….
Les dernières batteuses, que je voyais passer dans la rue à Bailleul, et les derniers chevaux de trait, de race flamande, si gros et grands. Et la baladeuse à bras dont papa se servait pour aller monter des chapelles mortuaires chez les gens. La dernière pompe à eau publique dans la rue du Musée, supprimée après 1954, 55 ?
Les séances de jogging qu’on faisait avec Claude Roatta le midi (vers 1990, on change d’époque !), et avec la fameuse Noëlle (morte subitement longtemps après en 2007) en allant à la cantine, avec les aller-retour en voiture c’était la course (en 1987-89 ?), maintenant ce serait tout à fait impossible, les déplacements en voitures en ville deviennent de plus en plus lents et difficiles, quand ce n’est pas carrèment impossibles.
Les éboueurs, vers 1960, à l’époque pas de poubelles standard, ni de benne étudiée pour, simplement un camion où les éboueurs piétinaient dans les ordures en y vidant, à la force du poignet les récipients de fortune qui servaient de poubelle. (Maintenant c’est l’excès contraire ; je ne sais pas où ça va nous mener ce caporalisme et ce totalitarisme hygiéniste qui commence à étendre sa chappe de plomb sur la société (1998, et après ...)
un hygiénisme maladif, psychotique, qui provient du cerveau malade des eurocrates de Bruxelles
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent.»
oui, c'est tout à fait ça. Très juste comme expression.
21/09/2021
pour moi ce fut moins dramatique dans la mesure où ça l'est depuis longtemps
14/9/2021 Le fait que justement j’ai décelé, et me suis insurgé contre la dérive fascisante et totalitaire que connaît notre civilisation depuis plusieurs décennies (Valérie Bugault est une des rares je l’ai entendu à dire que c’est le continuation d’une évolution qui dure depuis des années), que déjà depuis des années on a perdu successivement les trains, les gares, les autocars, les hôtels, les consignes à bagages des gares, les églises (toutes fermées à double tour), qu’on a vu les villes envahies de vidéosurveillance, les cartes de crédit, la privatisation de tout, les cafés, l’intrusion de plus en plus calotinesque dans nos vies, etc. Et que donc depuis longtemps déjà maintenant je ne voyage plus, je ne prend plus l’avion pour ne pas passer dans les scanner rayons X et cette ambiance, qui était déjà angoissante en 1996, que je boycotte les supermarchés, et puis les centre-villes, les magasins et les restaurants à vidéosurveillance et toute cette merde immonde à vomir, tout ce que les gens à âmes de pétainistes collabos, ce n’est que maintenant qu’on se rend compte de la filiation, acceptaient de gaîté de cœur devant mes yeux de plus en plus désapprobateurs et de plus en plus révulsés, et l’euthanasie, l’avortement jusqu’à 9 mois, et toutes les saloperies actuelles, Bref que j’ai du prendre l’habitude de renoncer, dégoutté et ulcéré, à de plus en plus de choses et de lieux, et que ça fait déjà des années que je me fais livrer presque toutes mes courses surtout depuis que la rue Méaulens qui était la seule et unique rue d’Arras qui était restée une vraie rue de ville, avec des épiceries, cafés-restaurants, un horloger, a cessé elle aussi de l’être et que ne n’y mets plus les pieds. Donc la transformation de la France pour les gens en camp de concentration, ou en France d’après le 8 juillet 1942 pour les juifs, a fait pour moi un moins grand abîme que pour les autres ; seulement accru mon mépris, ma haine, et mon désespoir envers l’avenir de la Civilisation, déjà bien développé !!
15/09/2021
Vive l'instruction en famille ! encore une date à retenir : la loi du Reich du 6 juillet 1938...
et pour ceux qui veulent par solidarité avec les malheureux parents crevant de PEUR faire un don par chèque il y a sous la vidéo une adresse et elle vous donnera une adresse pour envoyer les chèques
(ET n'oubliez pas : un enfant qui n'a pas appris à lire par la méthode syllabique ne SAIT PAS LIRE ! d'où des problèmes sans fin (et tous ces adultes et ETUDIANTS qu'on voit partout maintenant sur Internet faire des fôtes enaurmes ! pas du Bernard Pivot !! des fautes d'enfants de classes primaires ! Farida se bat aussi sur ce terrain)
https://ru-clip.net/video/2kldCihC5-A/le-masque-pour-les-...
Vendredi 2 octobre Macron a prononcé un discours aux Mureaux (1) dans lequel il appelait au « réveil républicain » face au « séparatisme islamiste ». Fustigeant les « comportements de certains » et leur opposant les « valeurs de la République », il a entre autres rappelé l’importance de l’école comme « creuset républicain », « cœur de l’espace de la laïcité », et lieu où former « les consciences pour que les enfants deviennent des citoyens libres, rationnels, pouvant choisir leur vie ».
À ce titre, outre le renforcement de l’encadrement des écoles hors contrat et la suppression des “ELCO”, ces “Enseignements en langues et culture d’origine” faits par des ressortissants contractuels des pays concernés dépendant des ambassades (mais remplacés par des contrats de même type, simplement plus encadrés), l’instruction en famille se retrouve dans le collimateur du gouvernement qui souhaite l’interdire, sauf raisons médicales.
Cette mesure ne passe évidemment pas auprès des associations et des parents des quelque 50 000 enfants qui bénéficient de cette possibilité d’instruction en famille.
Cette annonce, faite du jour au lendemain et devant prendre effet, après le vote de la loi, dès la rentrée de 2021, est vécue extrêmement mal par des familles qui pour beaucoup n’ont pas d’autre choix. (2)
Cette possibilité est pourtant très encadrée par les inspecteurs de l’Éducation Nationale et par les mairies. Les contrôles sont réguliers, et les sanctions, avec retour des enfants dans le cadre scolaire, tombent si une suspicion de conditions de vie et d’apprentissage non conformes est soulevée. (3)
Quant à la menace de "radicalisation" (sous entendu radicalisation islamiste) des enfants scolarisés à la maison, nombreux sont ceux qui font remarquer que les terroristes qui ont agi ces derniers temps, soient avaient usé leurs culottes sur les bancs de l’école publique, soit n’avaient pas fait leur scolarité en France !
Le premier rapport annuel publié en 2003 par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a fait le constat que la « suspicion de dérive "sectaire" n’est apparue que très rarement lors [des] contrôles [pédagogiques] » menés par les inspecteurs d’académie. En 2006, l’agence gouvernementale rappelait à nouveau qu’« il faut se garder de considérer que les parents qui éduquent leurs enfants à domicile ou les établissements privés hors contrat relèvent de la sphère des activités de nature sectaire ». (4)
La mesure annoncée par Macron semble donc être soit un effet d’annonce, soit une utilisation d’un problème réel pour faire – enfin – passer une suppression que la majorité des politiques essaie d’imposer depuis longtemps déjà. On peut ressortir par exemple un projet de loi de 2013, « visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité » (5).
Qui sont donc les parents d’élèves non scolarisés à l’école ?
Pour quelle raison font-ils ce choix ?
Et pourquoi devrions-nous tous nous sentir concernés par cette perte de liberté, même si nous n’envisageons pas ce mode d’apprentissage pour nos propres enfants ?
L’instruction en famille ?
« L’instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix. » (6)
Traduite en ces termes dans le Code de l’Éducation, l’obligation d’instruction décidée par Jules Ferry en 1882 a toujours respecté, en France, la liberté de choix des parents. Si l’instruction est obligatoire, l’école ne l’est pas.
On retrouve la même liberté dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 : « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » (7) (article 26-3)
Si de nombreux pays interdisent l’instruction en famille, comme par exemple l’Allemagne depuis une loi du IIIe Reich du 6 juillet 1938 sur laquelle les Allemands ne sont pas revenus, cette liberté de choix n’avait pas été remise en cause en France jusqu’en 1998.
Depuis la loi du 18 Décembre 1998, sous le gouvernement Jospin avec le ministre Claude Allègre, le fameux « dégraisseur de mammouth », comme ministre de l’Éducation Nationale, les attaques contre cette liberté de choix se sont intensifiées.
En 1998 fut imposée la priorité à l’instruction à l’école et les contrôles des familles devinrent systématiques.
Puis, des mesures ont été introduites régulièrement pour renforcer les contrôles et imposer aux familles de suivre strictement le programme de l’Éducation nationale, ou dernièrement le « socle commun de connaissance et de culture ». La liberté pédagogique est diminuée au maximum, les enfants lors des contrôles sont soumis à des exercices écrits et oraux, dans un climat souvent très mal vécu par les familles.
La loi « pour une école de la confiance » votée l’année dernière, en plus d’étendre l’obligation d’instruction de 3 à 16 ans et d’imposer une obligation de formation de 16 à 18 ans, a achevé de donner un carcan à l’instruction en famille.
Pourquoi des familles choisissent-elles l’instruction en famille ?
Même s’il est en augmentation, ce choix reste peu utilisé en France. Il est en revanche en plein essor dans les pays anglo-saxons, où il a fait l’objet de bien plus d’études qu’en France. On peut les utiliser pour comprendre ce qui peut motiver les familles, même si le cadre sociologique français n’est pas le même.
Les motivations des familles, qui ressortent lors du recensement, en Amérique, et qui sont le plus avancées, sont :
- la supériorité de l’éducation des parents à la maison (50,8 %) ;
- les motivations religieuses (33,0 %) ;
- la mauvaise qualité de l’environnement scolaire (29,8 %) ;
- l’objection au contenu des programmes scolaires (14,4 %) ;
- le niveau insuffisant de l’enseignement scolaire (11,5 %).
On peut y ajouter les motivations liées à la santé et au handicap, au mode de vie familial (itinérance, éloignement géographique des établissements…), ou liées au vécu des parents de leur propre scolarité.
Dans « Instruction(s) en famille, Explorations sociologiques d’un phénomène émergent »(8) Philippe Bongrand et Dominique Glasman expliquent que malheureusement en France ces motivations sont passées sous silence, et que les médias mettent surtout en avant soit des profils particuliers prônant l’épanouissement de l’enfant avant tout, soit des discours inquiets de la « radicalisation » à l’œuvre au sein de ménages non scolarisants.
Ils regrettent que si ces profils, certes, existent, ils détournent l’attention du reste des familles qui ont fait ce choix, alors même que souvent de grandes souffrances se cachent derrière cette décision, vécue comme le recours de la dernière chance.
Et pour détourner encore un peu l’opinion publique de cette liberté d’instruction chez soi, sont également mis en avant les problèmes de sociabilisation, qui ne pourrait se faire que dans le cadre scolaire, ce que réfutent les partisans de l’école à la maison. Des études anglo saxones montrent au contraire que les résultats de la scolarisation à la maison en terme de socialisation sont très positifs. (9)
Et le niveau scolaire ?
Toutes les catégories socio-professionnelles utilisent l’instruction en famille, de nombreuses aides existant, depuis la scolarisation par le CNED (ex-CNTE) en France, ou les réseaux d’entraide entre parents. Cette possibilité n’est pas réservée, dans les faits, même si c’est une contrainte, aux classes les plus aisées. Il semblerait de plus que l’implication des parents dans l’instruction des enfants gomme les inégalités sociales et qu’elles n’aient pas d’impact négatif sur les résultats des enfants.
Des études faites aux Etats Unis montrent que les enfants non scolarisés ayant passé des tests standardisés donnés habituellement aux enfants scolarisés ont des scores en général plus élevés. Et si globalement, le sentiment des parents pratiquant l’IEF est que leurs enfants s’en sortent mieux, également lors de leurs études supérieures ou une fois de retour dans un cadre scolaire, en tout cas les injonctions à retourner dans le système scolaire faites lors des contrôles sont rares, et rarement à cause du niveau.
Une chose est sûre, si pour l’instant seulement 0,3% des enfants n’est pas sur les bancs de l’école, ce nombre augment de plus en plus en France ces dernières années (10) et le niveau de l’école publique est de plus en plus montré du doigt, inquiétant de plus en plus les familles.
On peut se rendre compte de ce problème de niveau de notre système scolaire public simplement en étudiant le rapport de 2018 sur la journée défense et citoyenneté : près de 20% des jeunes ne maîtrisent pas des fondamentaux de la langue française et pour près de 10%, la lecture est non maîtrisée, au point de s’apparenter à un handicap pour 5% des jeunes ayant passé la journée d’appel. (11)
Et si le classement PISA nous met toujours dans la moyenne des pays de l’OCDE, le niveau des élèves restant sable ces dernières années (mais peut-on s’en féliciter, quand notre système scolaire était envié, dans les décennies après guerre?), il est relevé que nous sommes champions… en inégalités, ainsi que sur un point très inquiétant pour l’avenir de notre pays : seuls 9% des élèves testés par PISA sont encore capables de faire la différence entre un fait et une opinion ! (12)
Comment Macron peut il vanter l’école de la République, formant « les consciences pour que les enfants deviennent des citoyens libres, rationnels, pouvant choisir leur vie », quand le résultat que l’on obtient c’est qu’une écrasante majorité ne peut distinguer fait et opinion, n’étant par là même plus capables de garder une pensée libre ?
Comment ne peut on voir que ce n’est pas la « radicalisation » supposée des familles qui pousse à l’augmentation du nombre d’enfants instruits en famille, mais cette inquiétude pour nos enfants, liée au niveau de l’école, et aux difficultés rencontrées par certains, harcèlement, difficultés de scolarisation, désert scolaire dans certains lieux ?
La première des solutions si l’on veut maintenir le maximum d’enfants à l’école, c’est de faire en sorte que ce ne soit pas un lieu qui renforce les inégalités, que ce ne soit pas un lieu qui nivelle le niveau des élèves par le bas et rogne leur capacité à penser, que ce ne soit pas un lieu qui maintienne les élèves dans un carcan où ils n’auront d’autre choix que de suivre la voie imposée même si leurs aspirations sont autres. Que ce ne soit pas un lieu situé trop loin de la maison, parce que l’on a décidé de faire des regroupements d’écoles trop petites et jugées non rentables. Ou que les choix de matières ne soient pas imposés par les restrictions budgétaires. (13)
Il faut que l’école soit un réel lieu d’instruction, qui respecte l’envie d’apprendre des enfants, qui croit en leurs capacités et leur donne envie de réussir, qui leur donne des bases solides sur lesquelles ils pourront bâtir leur libre arbitre, et leur vie.
Actuellement malgré les efforts et l’implication admirables des enseignants qui pour beaucoup se battent contre des moulins à vent, le « creuset républicain » ne forge plus l’élite de demain, mais la main d’oeuvre soumise qui créera la richesse des actionnaires de leurs futures entreprises.
Dans ces conditions, l’instruction en famille devient une nécessité, un droit absolu pour tous ceux qui veulent une alternative autre qu’une école privée.
C’est une liberté qui permet à de nombreux enfants de trouver un moyen de continuer à s’instruire.
C’est un droit que chacun peut être amené à utiliser un jour, même pour une courte durée, pour passer un cap difficile.
A l’UPR nous nous battrons toujours dans ce but, car comme l’écrivait Condorcet il y a plus de 200 ans,
L’inégalité d’instruction est une des principales sources de tyrannie (14)
(1) : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/10/02/la-repub...
https://www.lefigaro.fr/politique/lutte-contre-les-separa...
(2) : https://www.liberation.fr/france/2020/10/04/ecole-obligat...
(3) : https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Actualites/...
(4) : https://www.derives-sectes.gouv.fr/publications-de-la-miv...
https://www.derives-sectes.gouv.fr/publications-de-la-miv...
(5) : https://www.senat.fr/leg/ppl13-245.html
(6) : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI0...
(7) : https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/...
(8) : https://journals.openedition.org/rfp/8566
(9) : http://www.rama.1901.org/vens/jen/res-search.htm
(10) : https://laia-asso.fr/chiffres-etudes/
(11) : https://www.education.gouv.fr/journee-defense-et-citoyenn...
(12) : http://www.slate.fr/story/184872/classement-pisa-jeunes-1...
(13) : https://www.upr.fr/france/suppression-doptions-de-postes-...
Le "masque", parlons-en... Contre des virus, cela revient, en substance, à prétendre se protéger des piqûres de moustiques en s'enrobant d'un filet de pêche ! C'est donc uniquement un symbole : Le fait de le porter en public signe l'ignoble marque de notre SOUMISSION volontaire... (Comme le salut "Heil Hitler !" en d'autres temps) Nous sommes loin d'en sortir, du supermarché aux morts-vivants (zombies)... (au fait boycottez les Supermarchés et toutes les grandes surfaces !!!! achetez uniquement sur le marché ou dans le petit commerce !
En aparté: "domestication" est le terme et le concept adéquat, "vérifiables à chaque instant" !
30/08/2021
PLEJ BELA POEMO KAJ NEFORGESEBLA - oni ĝin ĉiam kunportu kun si en la koro kaj kapo
MEĤANIKISTO ROBERT
Somere la bona maljuna meĥanikisto Robert’
Kune kun lia hundo
Paŝas laŭ la bordo ĉiun aŭroron
Kaj kontemplas la tagiĝon
Tra la mara brumo
Li laboras ofte la tutan matenon
En sia aŭtejo
Dum lia katino
Dormetas kun la hundo
Antaŭ la ŝarĝaŭto
Posttagmeze
Li dormas siavice pace
En sia apogseĝo
Sciante ke li prizorgos la florojn
Antaŭ vespermanĝo
Liaj filoj kaj liaj amikoj
Venas poste viziti lin
Kiam la vizitantoj
Petas de li rakonton
Neniam li rifuzas
Ĉar li ŝatas
Rememori
Rakonti
Komenti
Sed noktokomence
Li sidas
Sola kun liaj bestoj
Kaj sub la siringo
Li priploras
Silente
Pri sia luma
Mortinta
Edzino
Kara
Kara
Lea
Tio ne estas mi, kiu ne plu kapablas pensi, nek senti, kiu ne havas la forton matenan leviĝi aŭrore kaj paŝi laû marbordo antaŭ ol iri al laboro ! Kaj mi neniam kapablis nek kapablos labori en aŭtejo, kaj mi ne siestas postagmeze, alie mi ne plu povus releviĝi kaj estus tiom malbone post dormo, ke estus forta eraro tion fari. Kaj ĉefe mi ne havas amikojn kiuj vizitas min, kaj nek filojn. Kaj neniam ajn iu ajn petas de mi rakonton, tiel ke, la emon kaj kapablon paroli kaj paroli, kiun mi havis nur dum juneco kaj al mi mem, mi perdas nun … Rememori, rakonti perdiĝas, kaj komenti nur faras sur Interreto kaj po iometo.
Do
ne estas mi
26/08/2021
ce qu'on espère tous, c'est un second Tribunal de Nüremberg, et de nouvelles potences
Comme il y a 80 ans ça a commencé par un génocide, celui des vieux au rivotril, (après celui des trisomiques grâce au "test non invasif" (lisez Jean-Marie Le Mené - et la mise à mort planifée de Vincent Lambert, notre Aktion T4 . Comme il y a 80 c'était un "business-plan" du grand capital (relisez le premier chapitre du prix Goncourt 2017 "l'ordre du jour") -
mais la guerre de 40-44 a été gagnée grâce au sacrifice de 19 millions de soviétique, et à Stalingrad. Ici l'entreprise fasciste est mondiale, Klaus Schwab, OMS, l'hyper-classe du NWO.
En face aucune grande puissance ! elles sont toutes du côté de la folie totalitaire et esclavagiste; alors ? Louis Fouché ? Reiner Fuellmich ? "Combien de divisions ?" dirait Staline !
Si vous savez l'Espéranto lisez mon article sur Sennaciulo "Longdaŭra historia tendenco aŭ la faŝismo 2.0"
et on s'apperçoit, une fois de plus trop tard, que Georges Bernanos, dans son dernier livre, était prophète, Georges Bernanos dans « La France contre les robots » :
« Je pense depuis longtemps que, si un jour, les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. "
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23/08/2021
Dieudonné penseur politique, l'honneur de la France, la voix résistante aimée du peuple
alors il paraît que "Dieudonné et son équipe ont pour objectif de batir une plateforme française alternative d'information ou la censure n'existe pas ! Suivez-nous sur Telegram pour en être informé."
Ouais !! ce qu'on voudrait surtout c'est que Dieudo bâtisse une plateforme SANS TELEPHONE PORTABLE !!!!!! SANS COOKIES !!!!!!! et dont on puisse télécharger les vidéos !!!!!! Comme c'était quand la France n'était pas encore devenue un régime fasciste, soumis au totalitarisme capitaliste, et à toute cette merde !!!!
C'est la condition sine qua non pour qu'on soit dans une société civilisée !!!!
Et le site alterinfo.net quand est-ce qu'on va le voir réaparaître ????????!!!!!!!
ah là ! notre "Béranger" (le chansonnier du XIXè siècle que le pourvoir de l'époque avait envoyé en prison, et qui n'en est devenu que plus populaire, au point d'entrer dans les Petits Classiques) du XXIè siècle dépasse largement le bonapartiste (eh oui ! il n'était même pas républicain !) Béranger de 1820 en hauteur de vue. pas bête ce qu'il dit ! écoutez-le :
(par contre je ne suis pas du tout sûr que le Communisme soit une idéologie morte ! elle renaîtra, elle renaît déjà, car les problèmes auxquels elle s'attaque sont plus que jamais là ! et la lutte de classe c'est incontournable, qu'on le veuille ou non)
Oui, comment se fait-il que Dieudonné va aller en prison, comme Béranger dans les années 20 (1820 !), tandis que ce gars là ci-dessous, lui, rien !
*
"moi je pense que par le rire on peut retrouver une verticalité" oui il a raison. D'ailleurs Béranger aussi il a trouvé une verticalité dans ses chansons (vous pouvez les relire ces chansons qui lui ont valu la prison, à deux reprises, elles sont dans les "petits classiques"! et on peut les télécharger sur Internet, elles ! )
et l'air de rien il (Dieudonné) dit la même chose que Asselineau (https://www.youtube.com/watch?v=F_Jr36arOWk): "c'est fait pour ça" c'est de la provocation, c'est un piège, ils cherchent exprès à "foutre la merde" à provoquer la tension, ça fait partie du plan, relisez Naomi Klein.
En tous cas saluons Dieudonné solidaire de la grande lignée des hommes courageux qui ont porté leurs "croix". Parce que l'humanité c'est nous aussi, "quoi qu'on die" (comme dirait Voltaire)....
VIVE DIEUDONNE !
Dieudonné pour la première fois montre son père :
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