31/03/2021
cloches sonnant
Dimanche matin : Tiens on entend des cloches ! Il y a quelque part un tas de brique fermé à double-tour qui cherche à se faire passer pour une église.
20/03/2021
IL FAUT REDONNER AUX MOTS LEURS SENS
Je suis communiste, et complotiste, forcément, puisque être communiste c’est être scientifique et que le conspirationnisme est le fondement même de l’esprit scientifique, comme l’explique, entre autres Israel Shamir ( http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11866
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2020/05/24/cons... ), et Guillaume de Rouville, ( https://leblogalupus.com/2020/12/29/article-du-jour-le-ge... ) et être libre-penseur, puisque l’anti-conspirationnisme est une psychose et un avilissement de l’âme.
Et je suis populiste, bien entendu, car être communiste c’est être du côté du peuple.
09/03/2021
la vraie vie
avez-vous remarqué qu'on ne voit dans notre pays pratiquement plus jamais de mères (ni de pères, ni de grands-parents) tenant leur enfant dans les bras ?
bizarre ! vous trouvez ça normal ? Moi pas.
ça nous prépare une drôle de génération.
04/03/2021
il est bon
si on est espérantiste de lire régulièrement la "revueton" TURKA STELO
Voici où on peut en télécharger tous les numéros :
ceux de 2017 : https://esperantoturkiye.wordpress.com/2017/01/04/turka-s...
ceux de 2018 : https://esperantoturkiye.wordpress.com/2018/01/01/turka-s...
ceux de 2019 : https://esperantoturkiye.wordpress.com/2018/12/31/turka-s...
ceux de 2020 : https://esperantoturkiye.wordpress.com/2019/12/30/turka-s...
Et s'abonner pour continuer à les recevoir régulièrement.
Et voici un des poèmes parus sur le numéro de mars 2021 :
L ́ frost ́ paralizis
sensojn. Frostiĝas l ́koro
sen amo restinta.
(jen mia vivo)
24/02/2021
Je ne sais plus pleurer, donc je ne suis plus
mes aphorismes (première partie)
Seule est vraie la sécurité qui s’accompagne de liberté, tous les chats vous le diront. |
L |
Attention ! derrière chaque Joseph Prud’homme se cache un Himmler
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Le Pouvoir et le mensonge sont toujours associés. |
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« Ah que le bonheur peut ressembler à un suicide ! » (1) et à un meurtre. (1)Franz Kafka
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B |
« Celui qui veut connaître la vérité de l’homme doit s’emparer de sa douleur » (1), pas de ses ricanements. Celui qui s’empare de ses ricanements, il a la vérité de la société. (1)Georges Bernanos
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H |
« Ouverture » : un mot commun aux violeurs et aux capitalistes internationaux. |
C |
Ailleurs, c’est bien joli, mais une fois qu’on y est ça devient ici. C’est une bien triste vérité, et bien ennuyeuse ; une fois qu’on a l’a comprise, il ‘y a plus de bonheur possible.
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A |
Amour rime forcément avec toujours, sinon ce n’est pas de l’amour ! |
A |
A-t-on le droit d’être heureux, quand d’autres sont morts ? |
M |
Au milieu du ramassis de foutaises dont nous sommes abreuvés, il n’y a guère que le Caligula d’Albert Camus qui nous fasse entendre une voix sensée.
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V |
Aujourd’hui on nous impose la santé comme autrefois le Salut. |
S |
Autrefois les parents exerçaient un pouvoir dictatorial sur leur enfants, de nos jours c’est l’Etat. |
S |
Aux qualités que les vieux exigent des jeunes connaissez-vous beaucoup d’adultes qui mériteraient d’être « jeunes » ?
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S |
C’est beau la confiance, c’est divin !
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C |
C’est comme les petits ours, on n’existe que par les caresses qu’on vous fait.
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C |
C’est l’avenir qui donne raison des choses ; or on ne connaît pas l’avenir ; donc on ne connaît pas le présent.
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C |
C’est sûr qu’il faut assurer la perpétuation de l’espèce ; il faut remplacer ceux qui s’en vont sentir la merde à l’hospice par d’autres qui sentiront la merde dans leurs langes. Et la vie continue ! comme ils disent !
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V |
Ça ne sert à rien d’être heureux : il n’en reste rien. |
T |
Caresser ce n’est pas toucher une chose, c’est comme pétrir de l’âme elle-même.
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C |
Ce n’est que quand on touche les corps qu’on touche les âmes. |
C |
Ce papotage superficiel et dépersonnalisé que les bonnes-femmes appellent « amitié » !
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F |
Comme c’est funèbre d’enlever les guirlandes de Noël ! Même quand on n’a pris aucun plaisir à les mettre. |
T |
Comment voulez-vous que la France soit un état de droit si ceux qui sont chargés de le faire respecter sont les premiers à le bafouer ? |
P |
Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le capitalisme s’accorde beaucoup mieux avec la dictature qu’avec la démocratie, le monde moderne l’a bien montré.
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D |
Dans la vie dès qu’on fait confiance à ce dont on a aucune raison de se méfier on court à des catastrophes ! |
V |
De nos jours la tolérance n’est plus le fruit d’un raisonnement ou de valeurs, et ce n’est plus un combat, surtout pas sur soi-même ! ni une pratique(1), c’est une glorification de l’ordre établi. (1) : la flèche du Parthe !
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T |
De plus en plus tout ce qui n’est pas obligatoire est interdit ! C’est la nouvelle société dans laquelle on va se retrouver. On est déjà en train de s’y habituer sans s’en rendre compte.
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S |
Entre mammifères on se comprend.
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A |
Envers les enfants tous les adultes se comportent comme des fascistes.
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E |
Et la girouette rouillée qui grince au vent de mer, jusqu’à ce qu’une rafale la jette à terre, croit que les constellations la guident. |
G |
Il faut s’ennuyer – il faut avoir le temps de s’ennuyer – si on veut avoir quelque chance de vivre, un peu, à l’occasion.
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E |
Il ne faut jamais attendre le moment propice pour faire les choses, sinon on ne fait jamais rien : le moment propice on ne l’aura jamais . |
V |
Il ne faut jamais faire aveuglément confiance à ce dont à priori il n’y a aucune raison de se méfier, sinon on court à des catastrophes. |
V |
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L |
Il vient toujours un moment où le chagrin est la seule chose qui nous rattache encore à la vie, le seul acte de foi en la vie qui puisse rester. |
C |
Il y a deux sortes de gens : ceux aux yeux de qui avoir soif de l’impossible est un défaut, et ceux aux yeux de qui c’est une qualité. |
H |
Il y a des fois plus de sagesse dans les corps que dans les âmes, les corps aiment souvent mieux que les âmes. |
C |
Ils appellent leurs esclaves « collaborateurs », c’est la « langue de bois » de l’Entreprise. |
C |
Je ne sais pas l’italien, et ça me désole, à quoi ça sert de vivre si ce n’est pas pour savoir l’italien ? A quoi ça sert de vivre si ce n’est pas pour aimer ? |
C |
Je ne sais plus pleurer, donc je ne suis plus. |
H |
Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible : il n’y a que mort, évanescence et vanité.
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V |
L’avortement et l’euthanasie : la méthode-Hitler pour se débarrasser des indésirables.
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M |
L’habitude est un dieu pervers
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H |
L’habitude et la superstition : deux choses qui peuvent tuer, aussi bien au niveau des individus qu’à celui des peuples.
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H |
L’homme est fait pour marcher et pour faire l’amour, lorsqu’il ne fait ni l’un ni l’autre ses muscles et son corps se dégradent.
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A |
La beauté n’existe pas. Elle n’est que dans le regard, le cœur des gens. Et le cœur des gens meurt.
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V |
La cause de l’optimisme c’est la faiblesse du cœur humain.
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O |
La démocratie ? C’est comme la monarchie, sauf simplement qu’on laisse au peuple le soin d’arbitrer entre Henri III et le Duc de Guise. |
D |
La Fontaine avait raison : les imbéciles sont dangereux, même quand ils vous aiment.
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I |
La fraternité avec tous les siècles est la seule chose qui puisse donner un simulacre de sens à la vie. |
H |
La futilité humaine est sans limite ; mais sans elle d’ailleurs on ne pourrait vivre, puisque tout ce qui nous entoure, notre vie, et tout ce dont notre esprit peut se nourrir, est futile.
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V |
La lâcheté est l’arme habituelle … des puissants !!
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P |
La mémoire c’est ce qui fait vivre la vie, c’est prendre le parti de la vie et de la vérité ; c’est pourquoi l’absence de mémoire ou le refus de la mémoire, et sa disparition, c’est prendre le parti de la mort, c’est tourner paresseusement le dos à la vie.
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M |
La mort est la seule chose qui soit éternelle. |
T |
La nature de la vie c’est de mourir. La nature du temps c’est de disparaître à tout jamais. |
V |
La seule chose qui, en fin de compte justifie l’existence de la police, c’est que c’est un moindre mal : si ce n’était pas les voyous en uniforme ce serait les voyous proprement dits, les voyous sans uniforme, qui feraient leur loi, et ce serait pire. |
P |
La société a toujours été basée sur la mort. Avant on institutionnalisait le meurtre sous le nom de guerre . Maintenant on ne se fait plus la guerre, mais on a inventé l’avortement et l’euthanasie. Et les bavures policières. |
M |
La vanité d’auteur est en fait une espèce de désespoir pitoyable. |
T |
La vérité ne prend pas beaucoup de place, quelques neurones ; et elle disparaît avec eux. |
V |
La vie commerciale et la politesse transforment les gens en objets, contrairement à l’érotisme.
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S |
Le manque de temps empêche de vivre, et tue les valeurs.
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H |
Le modernisme n’est plus ce qu’il était, il ne reste que la nostalgie. (1999)
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M |
Les chats ont plein de pattes partout, dans tous les coins. |
C |
Les distractions des adultes, quand ils sont ensembles, sont à peu près juste un peu moins intelligentes et créatives que celles d’un enfant de 3 ans.
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S |
Les femmes n’ont pas de sensibilité, elles n’ont que de la susceptibilité !
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F |
Les femmes n’ont pas le sens des valeurs, à la place elles mettent le sens des convenances.
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F |
Les gens, de nos jours ne sont pas démocrates, ils sont respectueux de l’ordre établi, simplement l’ordre établi porte le nom de « démocratie », c’est ce qui fait illusion.
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S |
Les parents ont bien de la chance que les enfants soient des êtres versatiles et pas rancuniers ! . . . |
P |
Les phantasmes mythologiques sont faux, qu’on pratiquait tant. Tout ce qu’on a inventé pour les remplacer, et jusqu’aux sensations des poètes et des artistes sont faux. |
V |
Les publicitaires prennent vraiment les gens pour des cons .... Et apparemment ils n’ont pas tort. |
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23/02/2021
Sed nun por mi "vivo" estas maldolĉa kanto
neniam, neniel estas vivo, nek mondo, ĉio povas estis de jam rigardata kiel mortinta, de ĉiam kaj por ĉiam.
Maldolĉa kanto
Ekiri, kiel la migruloj!
Sen cel', sen hejmo vagi, sola
Ne turnu sin plu la okuloj
Al la ĉielo senkonsola.
Nur ridi belon, la naivan,
De la printempa floroĉarm',
Kaj lipon havi sensoifan,
Avare ŝpari je la larm'.
Rezigni pri ja vana lukto
(Feliĉon ankaŭ venk' ne portos),
Rezigni pri la amvolupto
(Sciante, ke ĝi mortos).
Ne lasi plu, ke min ektentu
Am' de virino, de amiko
(Brilega aĵo, sed, atentu,
Dissaltos kiel sapveziko).
Kaj se esper' sin montrus, rava,
Ne kapti ĝin per mano trema,
Ĉar ĝi ne estas ŝnuro sava,
Araneaĵ' nur, ŝiriĝema.
Kaj iri plu, sen cel', sen fido,
Sen idealoj, sen deziro,
Sur vangoj sen la ŝmink' de rido
Kaj pri la mort': kun ŝultrotiro.
Kalman Kalocsay
dialogue avec moi-même
- vus n’aimez pas les dravidiens ? Les tamils ?
- quelle importance ? Ils vont tous mourir.
- et alors qu’est-ce qui a de l’importance ?
- mais rien bien sûr !
- c’est triste !
- ouais, sans doute,
mais ça aussi ça n’a aucune importance.
22/02/2021
la première fois
Je me souviens encore la première fois quand enfant j'ai pleuré dans mon lit, de trop de douleur et de chagrin de savoir que je n'étais venu au monde que pour mourir.
« Un silence tombe et à ma grande surprise, Mme Edmonde se met à pleurer. Sans lâcher le bras gauche de Robbie, elle pleure sans un sanglot, silencieusement, les larmes roulant sur ses joues et gâchant son maquillage. » (Robert Merle - Madrapour)
Bien sûr ce n'était qu'un début, le désespoir et l'épouvante par la suite devinrent bien évidemment beaucoup plus grands encore, ce n'était plus des pleurs.
19/02/2021
les êtres "inéduqués et inéducables" qui "ne pouvaient pas faire autrement" de Michel Terestchenko, Jean-Jacques Crévecoeur et ... un poème en espéranto
pri poemo de la nova granda poeto de Esperantujo Angel Arquillos Lopez. Unue jen la poemo
La komenco de la fino
Ni saltu nun trans la baron
ĉar restadi ĉe la limo
estas malkuraĝa ago
kaj komenco de la fino.
Energie ni batalu,
ĉar energiaj ni estas
kaj se kuraĝe ni agas
niaj timoj ekforestas.
Por repreni la memfidon
ni forviŝu la malbonon
ĉar rapidas nia mondo
tra la punkto de la fino
la danĝeron ni ne timu
batalante kun kuraĝo
elingiginte la glavon
kaj kun ŝildo ĉe la brako.
Por transsalti tiun baron
kun espero ni luktadas,
ĉar feliĉo multekostas
kaj ni faris jam la pagon.
Arquillos decembro 2019
(encore un poème à apprendre par coeur, essayez !)
Voilà, regardez cette interview de jean-Jacques Crévecoeur, c'est un des grands moments de l'humanité (oui, vous savez, nous sommes en plein dans un noeud de l'histoire de l'humanité comme 40-45)
(la page :https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/le-defi-de-... )
et écoutez ce qu'il dit à la 7ème minute
"je ne peut pas imaginer survivre dans un Etat totalitaire sans avoir fait quelque chose Et à partir du moment où j'ai fait ce choix de risquer de me faire tuer (par Big Pharma pesez à ce qui est arrivé à Claire Séverac, et récemment à Brandy Vaughan, etc, etc) la peur m'a quitté, et la peur ne m'a jamais revisité depuis lors"
tiu sinteno unue pensigis min pri la tezo de Michel Terestchenko en "Un si fragile vernis d'humanité", libro kiun mi tre ŝatas, kaj plurfoje relegis, kaj poste, alvenita al ĉi-tiu frazo, al liaj du versoj !
Et non seulement Magda Trocmè l'était, mais aujourd'hui, insulté dans sa camionette gelée, Giuseppe Belvedere aussi est de cette trempe.
écoutez aussi ce que Jean-Jacques Crévecoeur dit minute 18-19. c'est ce qu'a dit aussi Catherine Baker : "La seule lutte profondément utile à mener, ce n'est pas contre l'autorité, mais contre la soumission. Là seulement, le pouvoir, quel qu'il soit, est perdant".
Méditez bien ça, et surtout pratiquez -le !
Heureux (heureux , c'est une façon de parler, car ça cause de grandes souffrances parfois) ceux qui ont toujours été comme ça dès leur petite enfance, dès l'âge où on les tenu pour leur percer leurs dents de force. Et qui le sont restés.
Publié dans Angel Arquillos, Esperanto, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, l'étude de l'histoire est une grande libératrice, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, Littérature - une outre de sang et de fade infini, mi iras limake, morale, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/02/2021
Obligation du masque = nazisme Passeport vaccinal = nazisme
l'humanité (le fait d'être un être humain) n'existe plus, la citoyenneté et les principes généraux du droit sur lesquels s'est bâtie la Civilisation ont été abolis.
Et les gens ne montent pas sur les barricades !!!! ne sortent pas "de la paille / les fusils, les grenades, la mitraille/" !!! ils ne méritent plus le nom d' êtres humains et sont consentants. C'est la FIN DE TOUT
14/02/2021
souvenez-vous de Henri GEORGE poète tournaisien !
Ce poème
origine : souvenez-vous de Henri GEORGES poète tournaisien
trouvé dans une anthologie de la poésie wallonne en fait n'est pas en wallon ( le dialecte wallon est beaucoup plus compliqué à comprendre et surtout à prononcer) mais en picard, comme dins ch' Nord ! Tournais est (était...) picard dans son patois. Ce poème est un chef-d'oeuvre de talent et d'émotion, on devrait le mettre dans les classiques de la littérature, et le faire apprendre aux enfants des écoles on aurait peut-être introduit enfin ce genre de considération pour les cultures régionales!), il le mériterait, il mériterait même d'être choisi dans une anthologie mondiale de la poésie.
Et ça ne parle que de valeurs aujourd'hui diabolisées, presque interdites ou en voie de disparition ou bien menacées..... (Le Carnaval, les masques, les bals publics, la fête, le bruit, la gaîté, l'occupation des voies "publiques" (autrefois publiques ... mais avec Sarko ça ne va plus durer !) par des foules de gens et non par les bagnoles et les vigiles privés!, et bien sûr l'amour (aujourd'hui on l'appelle comment? ... "violence"? "harcèlement sexuel"? "dépendance psychologique"? ) Et, last but not least, le chagrin ! autre chose psychomachinchoseiquement interdite, un jour peut-être on condamnera à la prison pour "non prise en charge de leur santé" les gens qui souffrent de chagrin puis on les fichera à vie et on les obligera à suivre une cure d'euphorisation "positive". On parie ?
Si vous pouvez apprenez-le par coeur, il le mérite, ou au moins la dernière strophe.
Tiu ĉi poemo eble estas la plej bela de la pikardlingva literaturo, kiun oni tro ofte rigardas kiel reduktita al komikaĵoj lokaj; ĝi indus fakte esti enigita en klasikaĵojn pro la talento kaj emocipovo kun kiu ĝi traktas malĝojan kaj universalan temon. memoru parkere almenaŭ la lastan strofon kiel citaĵon: ĝi estas tiom bela kaj korprema!
Ch’éteot l’Mi-Carême, i-aveot dins chés rues
Ene masse dė musiques, dés tas d’gins masqués.
In face du Grand-Garde, ch’éteot ène cohue
Et l’cortêche aveot du mal dè passer.
Cha, ch’ ‘teot in cortêche! Lés prumiés in tiète,
I-éteotė pus d’chint, tous in calikeot :
Juste autant d’Pièrots qu’i n-aveot d’Pièrètes,
Juste autant d’Pièrètes qu’i n-aveot d’Pièrots.
Après cha, ch’éteot ène éote mascarate,
Pwis v’là deûs Pièreots qu’i s’eont ratardé
Et qui n’ trouv’tè pus l’binde dés camarates :
Pièrète par ichi, Pièreot d’l’éôte coté.
I n’seon po l’in d’l’eôte pus d’à chenk-sî metes,
Més lès-amoureûs, ch’èst come dés bièc-beos.
Pièreot, i s’inquiète dè n’pus vir Pièrete,
Pièrète, èlle èst triste dè n’pus vir Pièrot.
Pauve pétit' Pièrète ! èlle a l’invie d’brêre,
Elle ortoun’reot bin tout d’swite à s’majèon !
Et Piéreo s’désole, i n’sét pus qwa faire,
I va come quéqu’in qui-a pèrdu s’résèon.
Pour l’in comme pour lééôte, ch’èst ène tristė fiète ;
Au lieu d’s’amuser, i-eont leûs cœurs bin greos :
Par ichi Pièreot cache après Pièrete
Et par là Pièrète cache après Pièreot !
Pindant tout-in tans, j’é suivi l’cortêche.
J’areos bin voulu lés vir s’ortrouver,
Més d’lés vir à deûs, i n’aveot po mèche :
J’véyeos l’in, pwis l’éôte, més lés deûs, jamés !
J’é rintré dins l’bal in m’disant qu’pétète,
In dansant t’t-à l’eure on s’rincontrėreot.
Més Piéreot d’ssus l’banc atindeo Pièrète
Et Pièrète bin sache atindeot Pièreot.
Et pindant dès-eures, au son dė l’musique
- vous savez qu’cha dure tout jusqu’au matin -,
i seont rès là come deûs vrés-antiques,
pwis i seont partis, chakin pa s’kémin.
J’lés-é vu partir : piéreot baisseot s’tiète
Et j’é intindu Pièrète qu’èle brèyeot…
Et pindant ç’tans-là, toutes lès-éôtes Pièrètes
Danseot’tė gaimint avèc leûs Pièreots.…
Hélas ! dins chelle vie, ch’èst bin souvin l’même :
on rèstė vièle file ou bin vieûs garchèon ;
èt ch’t-acor pus triste qu’à l’Demi-Carême :
l’carnaval, ch’èst court, mé la vie, ch’èst lèong …
On èst treop timite, treop fier ou treop …. Biète,
On vient d’ène famile bin treop come i fèot
Èt Pièreot viélit in r’grètant Pièrete,
Et Pièrète ès’fane in r’grètant Pièreot.
Et cha dure insin pindant dés-innées,
Et quand on s’rinconte, on s’fét dès saluts.
Qwa çé quė vous voulez, ch’èst ène dèstinée !
I-arife même alfeos qu’on s’orconeot pus.
On s’résine, ch’èst vré, més toudi on r’grète,
Et alfeos on s’dit, quand on soufre ėd’ treop :
« Come ėj’ s’reos ureûs si j’aveos Pièrète!
- Come ėj’ s’reos continte si j’aveos Piéreot ! »
Et par in byèo jour in cortêche i passe,
On seone àl’églisse pou in n-intièr’mint,
Et l’vieûs, ou bé l’vièle, i dit’ à vwas basse :
« Acor in qui passe pou m’montrer ch’kémin.
- Qui ç’quė ch’èst cèle-là qu’on mène à Mulète ?
- Qui ç’quė ch’èst c’ti-là qu’on porte à Navyèo ? »
On dit : « Ch’èst ène tèle ». Piéreot : « Ch’est t’ Pièrète ! »
Ou bin : « Ch’èst in tèl ». Pièrète : Ch’èst t’Pièreot ! »
Awi, mé bones gins, ch’est ène triste istware,
Dès-istwares parèles, on in sét tèrtous
Pace qu’i n-a bôkeop – cha, vous pouvez m’cwrâre -,
Et ch’èste pétète même vo-n-isware à vous.
Et p’tète qu’avèc mi, tout bas, in cachète,
Wê, vous l’dites tout bas, mi jė l’dis tout hèot :
« Ah ! chès pauves Pièrèots qui n’eont po d’Pièretes !
Ah chès pauves Pièrètes qui n’eont po d’Pièrèos ! »
Henri GEORGE (1879-1952)
Eh oui au fait ! et cette année va-t-on avoir le droit de fêter le Carnaval ????? avec l'ambiance fasciste anti-humaniste actuelle ! Va-t-on encore avoir le droit de danser, de s'embrasser sous les yeux de la flicaille ? Que va devenir notre Civilisation ? Que vont devenir les traditions humaines?
Tiens Farida Belghoul va essayer d'organiser un "carnaval" qui sera en même temps une forme de meeeting, nos maître lui laisseront-ils le droit ?
apparemment non ....
Quelqu'un a proposé une idée, celle d'une sorte de "carnaval des démasqués" au prochain mardi gras du 16 février 2021 (avant l'éventuel "Carême" imposé d'un 3ème confinement) où chacun se "déguiserait en lui-même", c'est-à-dire enlèverait librement son masque pour pouvoir enfin récupérer sa respiration naturelle...
eh oui ! il y a deux sortes de gens les gens « DEGEULASSES » (comme ceux qui nous gouvernent par exemple, ou les journaputes qu’ils emploient) et les gens humains et courageux comme Dieudonné
https://odysee.com/@leR%C3%A9veildesMoutons:b/entretien-a...
Lisez « un si fragile vernis d’humanité » de Michel Terestchenko il en parle très bien, de ces gens « inéduqués et inéduquacles » qui sont les seules sources des actes moraux, tels Giuseppe Belvedere (d’ailleurs j’aimerais bien savoir ce qu’il est dvenu par les temsp qui courrent ?)