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la Paix ne pourra revenir qu'après la victoire définitive sur cette ploutocratie mondialiste criminelle et surtout la destruction de ce monstre absolu, cette pensée unique du capital qui est responsable des pires fascismes 1.0 et 2.0
Les rois sont dans l’ordre moral ce que sont les monstres dans l’ordre physique. L’histoire de rois est le martyrologe des nations.— (Henri Grégoire, Séance de la Convention du 22 septembre 1792)
dire qui redevient particulièrement patent de nos jours ! N'est-ce pas Macron, Buzyn, Trudeau, Klaus Schwab !?
Et dire qu'on le savait depuis deux siècles (et plus) et que de le redire vous fait taxer de complotiste ! (ben ça aussi ça n'est pas nouveau : avant l'Abbé Grégoire le dire vous faisait taxer de "sorcière" et brûler sur le bûcher, n'est-ce pas Galilée ? Semmelweiss ? et ceux qui écoutaient Radio-Londres et étaient dénoncés par leurs voisins.
Ah !!! enfin !!! en Chine le PEUPLE est plus humaniste que ses totalitaires et capitalistes dirigeants !! ils CASSENT les tours de reconnaissance faciale ! Et les français par contre depuis deux ans se sont montrés d'une VEULERIE de collabos pétainistes, absolument méprisable et immonde !
Ils AVOUENT !! (il y a vingt-cinq ans MC Solaar disait déjà "ils ne se cachent même plus/ Crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent")
ALERTE LA PREUVE QUE LE COVID EST UNE FUMISTERIE NE VOUS LAISSEZ PLUS BERNER Yuval Noah Harari, conseiller de Klaus Schwab : « Le covid est essentiel, il convainc d’accepter la surveillance biométrique » ET DIRE QUE VOUS VOUS ETES TOUS FAIT VACCINER AVEC DES POISONS POUR ECOUTER CES CRIMINELS DE MONDIALISTES ….
Le psychopathe Yuval Noah Harari revient en très grande forme et n’a pas terminé d’alimenter notre site connoté « complotiste » par le camp du « bien ». Il suffit d’écouter le bras droit de Klaus Schwab pour se convaincre que les comploteurs vont beaucoup plus loin que les complotistes. « L’idée que les humains ont une âme ou un esprit et qu’ils ont le libre arbitre. Et que personne ne sait ce qu’il se passe à l’intérieur de moi, de mes choix, que ce soit aux élections, au supermarché. C’est fini. »
Ses livres se vendent par millions, des personnalités éminentes l’apprécient : le philanthrope Bill Gates, le maître de la censure de Facebook Mark Zuckerberg, le prix Nobel de la Paix Barack Obama, le repris de justice Carlos Ghosn, l’artiste Damien Hirst, le défenseur de la politique mitterandienne au Rwanda Hubert Védrine. Laurent Alexandre également partage sa vision de l’avenir l’humanité : il y aura ceux qui savent et qui maîtrisent l’Intelligence artificielle et les inutiles. Courons vite nous faire injecter une puce pour être libres et tellement intelligents.
Après toutes ces pointures, voici quand même une douche froide dans Le Monde Diplomatique qui ne semble guère prendre au sérieux son best-seller Sapiens : « Il semble quand même, sans vouloir être désagréable, que cette lecture de l’histoire humaine ne soit pas très éloignée des clichés de comptoir. »
Un directeur de recherche au CNRS, dans un blog de Médiapart, y voit l’éloge des vertus du capitalisme : « Il réduit le capitalisme au crédit, à la fable du ruissellement, et jamais ne mentionne la propriété privée des moyens de production : le concept d’exploitation est pour l’essentiel absent, celui de lutte des classes n’est qu’une fiction du dogme marxiste. Son exposé sur la firme Peugeot est un conte de fée, où jamais n’est mentionnée la propriété privée du capital. »
(c'est pour la Civilisation et le peuple français le requiem)
Dieudonné août 2020 :
C'est vrai il est avide de fric, mais son fric, c’est sa liberté, et sa liberté est notre liberté ! le problème est qu’il en est arrivé à n’exister qu’en club privé, carte-de-créditisé et cookiisé, interdit au libre public !!!!! C’est lamentable que les hommes libres et humanistes se retrouvent aujourd’hui réduits à vivre en clubs privé, dans les catacombes, comme les chrétiens de Rome, et comme aux de temps en temps on en sort un pour le faire déchirer à belles dents par des bêtes féroces dans une arène en public.
VIVE DIEUDONNE ! VIVENT LES GILETS JAUNES !! VIVE LE DRAPEAU ROUGE ! pour le 1er mai tous dans la rue !
Le sort réservé à Dieudo, est un marqueur de la dégringolade de notre civilisation. La peste de l'obscurantisme s'installe, une chape de plomb c'est abattue sur nos libertés, annonciateur d'événements dramatiques. (disait un commentateur il y a quelques années...)
(et voyez ! c'est bien ce qui s'est passé ! ) Un signal pour le réveil du peuples des démocraties, le temps n'est plus au dialogue et au compromis il en va de l'avenir des prochaines générations...
l'histoire de Dieudo, le Molière des temps modernes (moi je le comparerais à Béranger, relisez ce qui lui est arrivé à Béranger !)
Si nous comptons bien entendu rester vigilants face à n’importe quel gouvernement en place, nous considérons que nous avons d’un côté une candidate dont le projet dispose du bénéfice du doute, ne s’étant pas encore frottée à l’exercice du pouvoir, et de l’autre un président-candidat dont le bilan et désormais connu, et les buts, et qui aura laissé des fractures extrêmement graves dans notre société.
Et qui en termes de razzia de classe, autant que hubris fasciste de domination totalitaire et de mépris des êtres humains est nettement caractérisé. Toute personne cultivée et qui se souvient de l'histoire y voit clair ! Il représente un danger majeur, que nous ne pouvons pas nous permettre de courir.
C'était la liste de 1922 qui répertoriait les "personnes socialement inaptes » et stérilisables"
« Est socialement inapte toute personne qui, par son propre effort, est incapable de façon chronique, par comparaison avec les personnes normales, de demeurer un membre utile de la société. (.) Les classes sociales d' inaptes sont les suivantes : 1) les débiles mentaux ; 2) les fous ; 3) les criminels (y compris les délinquants et dévoyés) ; 4) les épileptiques ; 5) les ivrognes ; 6) les malades (tuberculeux, syphilitiques, lépreux, et autres atteints de maladies chroniques.) ; 7) les aveugles ; 8) les sourds ; 9) les difformes ; 10) les individus à charge (y compris les orphelins, les bons à rien, les gens sans domicile et les indigents). » (Rapport du laboratoire psychopathique du Tribunal municipal de Chicago, 1922, cité par A. Pichot in La société pure, p. 215)
Appliquer la « sélection » au troupeau humain
Avant même l'arrivée d'Hitler au pouvoir, dans nombre de pays occidentaux, les sourds de naissance constituaient déjà une des cibles privilégiées de l' eugénisme (eugenics en anglais), la « science » des « bonnes naissances » (du grec eugénès, bien né). Inventée en 1883 par Francis Galton, cousin et ami de Darwin, l'eugénisme se voulait l'application scientifique du darwinisme et de la génétique à la société humaine. Traditionnellement, on distingue deux formes d'eugénisme ; un eugénisme négatif visant à entraver la prolifération des « inaptes » (les déficients mentaux, physiologiques, etc.), et un eugénisme positif visant à favoriser la reproduction des plus « aptes » (les génétiquement conformes). Mais dans les deux cas, il s'agit en fait d'un seul et même projet de « biologie politique » : améliorer le troupeau humain en le soumettant à une sélection artificielle, basée sur des critères « scientifiques » (la qualité des gènes). L'eugénisme, c'est le projet absurde, mais rationnel, d'une « biologie » appliquée à la résolution des problèmes sociaux et politiques. Interprétés comme des symptômes d'une dégénérescence raciale, la pauvreté, le crime, les maladies, la déviance, doivent faire l'objet d'un traitement médical approprié.
Les premières législations eugénistes apparaissent aux Etats-Unis dès 1907 (Indiana) et en Europe à partir de 1928 (Suisse et Danemark), donc bien avant les premières lois nazies (1933). Ces législations donnent lieu à un véritable activisme « médical » : internements, stérilisations, castrations, avortements forcés, et. premières « euthanasies ». André Pichot, philosophe et historien des sciences, le démontre avec une grande clarté dans son dernier livre : « Hitler n'a strictement rien inventé, il a mis en ouvre, jusqu'à leur aboutissement logique, des processus qui avaient été imaginés par d'autres que lui, bien avant lui. Et il les a étendu aux juifs pour qui ils n'avaient pas été initialement conçus » (La société pure « De Darwin à Hitler », éd. Champ Flammarion, 2000).
Explorer l'histoire des sourds sous le troisième Reich, c'est donc forcément s'interroger sur la place qu'ils occupent dans le programme d'hygiène raciale nazi. Témoins sourds, témoins silencieux constitue une véritable enquête historique. Un montage serré, très dense, combinant interventions de spécialistes, utilisation de documents d'archives et témoignages de sourds, permet de resituer la persécution des sourds par les nazis dans un cadre plus général : la mise en ouvre progressive, de 1933 à 1945, d'un plan d' extermination des « génétiquement inaptes » ; les malades mentaux, les handicapés, les homosexuels, les « dégénérés ». A partir d'un sujet en apparence très étroit, l'extermination des sourds, Stéphane Gatti et Brigitte Lemaine réussissent à interroger ce qui dans la biopolitique nazie ne relève pas de l'antisémitisme mais d'une autre idéologie meurtrière : l' eugénisme, idéologie partagée alors par l'ensemble des pays occidentaux (nous y reviendrons plus loin). On ne peut comprendre le caractère inédit et radical de l'antisémitisme nazi sans le rapporter à la logique eugéniste qui le traverse de part en part, et en fait un phénomène hybride, quelque chose entre la haine millénaire du Juif et le « génétisme » moderne (la discrimination des « génétiquement inaptes »).
La rationalité du « mal »
Le Kampf d'Hitler, c'est d'abord un combat pour la « santé » de la race aryenne, une lutte qui se situe, et c'est là sa nouveauté radicale, sur le plan biologique (« Mein Kampf », Mon combat, manifeste d'Hitler). Le pouvoir nazi s'exprime dans une langue médicale. L'existence de « tribunaux de santé héréditaire » (1700) où siégeaient des médecins, de « certificats de stérilisation », d'une « police de l'hygiène », d'« instituts d' uthanasie », tout cela témoigne de l'emprise exercée par la médecine sur l' appareil d'Etat nazi.
(ça vous rappelle pas l'époque actuelle ?...
Si le Troisième Reich n'était pas un Etat de droit, cela ne veut pas dire pour autant qu'il fonctionnait en dehors de toute légalité. Bien au contraire, c'était une sorte d'Etat médico-légal où tout, y compris les pires atrocités, était soumis à des procédures minutieuses, à des formulaires détaillés, à un méticuleux contrôle juridique, administratif et médical. Il n'y a pas d'Etat totalitaire sans le soutien d'une bureaucratie moderne et efficace, d'une police bien organisée, d'un système d'identification des citoyens fiable, de bases de données médicales, sociales, politiques (indispensables pour le recensement des Juifs, des communistes, des « anormaux ») régulièrement alimentées, de techniques de répression bien rôdées (camps d'internement, placement d'office en hôpital psychiatrique, bagne). « Les fascismes a utilisé et étendu les mécanismes déjà présents dans la plupart des autres sociétés. Malgrétoujours leur folie interne, ils ont, dans une large mesure, utilisé les idées et les procédés de notre rationalité politique », explique Foucault dans un de ses entretiens (« Le sujet et le pouvoir », in Dits et écrits IV). La « banalité du mal » dont parle Hannah Arendt (cf. Eichmann à Jérusalem : rapport sur la banalité du mal, éd. Folio) s'inscrit donc dans une rationalité politique que le nazisme pousse à son paroxysme. Il y a une pathologie propre à nos sociétés technologiques avancées, une sorte de « surproduction de pouvoir que le stalinisme et le fascisme ont sans doute manifestée à l'état nu et monstrueux » (Conférence de Foucault : « La philosophie analytique du pouvoir », Dits et écrits III).
Le Troisième Reich n'a pas détruit les structures juridiques et administratives qui lui préexistaient, il les a juste reconverties à son profit en y injectant sa « biologie raciale ». Jean-Pierre Baud, historien du Droit, caractérise le régime nazi par la mise en place d'un « système parfait de légalité scientifique » où « les juristes étaient conviés à faire fonctionner, en tant que juges (un juriste contre deux médecins) et avocats, des « tribunaux de santé » chargés de prononcer des « condamnations-diagnostics » pour les cas relevant de la stérilisation » (« genèse institutionnelle du génocide » in La Science sous le Troisième Reich). La médecine - sa norme (le partage du normal et du pathologique), son langage, ses experts - était indispensable au bon fonctionnement et à la légitimation de la machine à tuer nazie. Tout était très légal et très sanitaire ! Stérilisations, avortements forcés, gazages, crémations étaient des « procédures » soumises en permanence au contrôle médical.
Calquée sur le modèle de la loi eugéniste californienne de 1909, la première loi nazie traduit bien l'importance de la médecine dans le système politique et idéologique nazi. C'est une véritable ordonnance médicale : « Loi sur la prévention des descendances atteintes de maladies héréditaires ». Elle fut votée le 14 juillet 1933 et mise en application le 1er janvier 1934. En voici le premier article (à rapprocher de la liste des personnes stérilisables établie par le tribunal de Chicago en 1922 : lire encadré ci-contre).
« Toute personne, atteinte d'une maladie héréditaire, peut être stérilisée au moyen d'une opération chirurgicale si, d'après les expériences de la science médicale, il y a lieu de croire que les descendants de cette personne seront frappés de maux héréditaires graves, mentaux ou corporels.
Est considérée comme atteinte d'une maladie héréditaire grave toute personne qui souffre des maladies suivantes :
Débilité mentale congénitale ; schizophrénie ; folie circulaire ; épilepsie héréditaire ; danse de Saint-Guy héréditaire ; cécité héréditaire ; surdité héréditaire ; malformations corporelles graves et héréditaires. Peut être aussi stérilisée toute personne sujette à des crises graves d'alcoolisme ».
La stérilisation, un principe d'hygiène raciale
A la lecture de cette loi, on pourrait croire que la stérilisation se réduit à un banal acte thérapeutique. Dans Témoins sourds, témoins silencieux, Horst Biesold, un spécialiste de l'histoire des sourds, rappelle que « toutes les victimes de stérilisation sont passées par la mort psychique ». Stériliser, c'est un euphémisme médical qui recouvre un acte criminel, c'est une castration sophistiquée, une éviscération soft ! Elle aura beau être réalisée sous anesthésie, avec des instruments aseptisés, par des hommes portant des blouses blanches et des gants de latex, une mutilation restera toujours une mutilation. La violence chirurgicale de la stérilisation compromet de manière irréversible l'intégrité physique d'une personne. Les séquelles psychologiques et organiques sont considérables. Pour les hommes, les médecins SS procédaient à une vasectomie (ligature des canaux déférents), pour les femmes, ils amputaient l'intégralité de l'utérus. Ces opérations chirurgicales, qui entraînaient parfois la mort, étaient réalisées aussi sur des enfants. Dans le documentaire, une sourde explique comment elle a été contrainte avec son frère et sa sour, alors qu'ils n' étaient encore que des enfants (entre 8 et 12 ans), à être stérilisés. Dans les instituts pour sourds, des professeurs livraient aux hôpitaux des classes entières à stériliser. A chaque fois que Horst Biesold se rendait pour faire des recherches dans ces instituts, comme par magie, leurs archives disparaissaient.
La difficulté qu'on a à reconstituer l'histoire des sourds sous Hitler n'est donc pas liée au seul défaut de parole de ces derniers. Il y a aussi le silence délibéré d'institutions qui ont souvent fait disparaître tout ce qui pouvait les compromettre, tout ce qui pouvait révéler leur implication dans la persécution de ceux qu'elles étaient sensées protéger. Si on sait qu'un tiers des adultes sourds ont été stérilisés sous les nazis, on ne dispose pas d'estimations fiables pour les enfants. Pour l'ensemble des personnes dites malades mentales, handicapés, déviantes etc., c'est plus de 400 000 stérilisations qui ont été opérées. Il faut savoir que dans les hôpitaux(assainissement des lieux, pasteurisation des produits, stérilisation des objets) psychiatriques, des sourds étaient souvent internés du seul fait qu'ils étaient muets (ce n'est pas propre à l'Allemagne) ; ils étaient jugés « idiots » (en anglais Dumb signifie à la fois muet et stupide). Le terme de malade mental avait une acception très large, ce qui fausse les estimations aussi bien pour les sourds que pour les dits « malades mentaux ».
En tant que concept et pratique hygiénique par excellence, la stérilisation joue un rôle clé dans l'eugénisme nazi : la Rassenhygiene (hygiène raciale). Stériliser cela peut signifier deux chose : 1) Supprimer la capacité de procréer, rendre infécond. 2) Aseptiser, désinfecter, purifier par la destruction des toxines et microbes. L'eugénisme opère la synthèse parfaite de ces deux significations. Comment ? Par le renversement du principe même de l'hygiène moderne. Fondée sur la micro-biologie de Pasteur, celle-ci vise à prévenir les maladies par l'action sur le milieu de vie (assainissement des lieux, pasteurisation des produits, stérilisation des objets). Avec l' eugénisme, ce n'est plus le milieu (extérieur) dans lequel évolue l' organisme qu'il s'agit d'assainir, de purifier, mais l'organisme lui-même (l 'intérieur) et au-delà de lui-même la race, l'hérédité, le sang qui coule à travers tous les organismes individuels d'un même Volk (Peuple). Pour un médecin nazi, stériliser c'est certes détruire la capacité de reproduction d 'une personne jugée « génétiquement inférieure », mais c'est surtout prévenir une descendance « dégénérée », et donc stopper une infection qui menace la pureté du sang aryen. L'eugénisme, ce magma de théories délirantes (essentiellement anglo-saxones) sur l'hérédité génétique, permet de donner bonne conscience au médecin : « Je ne stérilise pas un individu, se dit-il, je soigne le peuple allemand ! ».
Tuer pour soigner
Faire de l'hygiène raciale un programme politique, c'est faire de la santé du Volk (peuple) l'objectif ultime du gouvernement des hommes (hygiène vient du grec hugieinon, santé). L'ennemi du peuple allemand n'est donc ni un ennemi politique, ni même un peuple mais la « maladie ». Dans l'idéologie nazie, le Juif c'est la figure, le phantasme, l'incarnation du mal biologique. La lutte ne peut donc être qu'une lutte à mort, celle d'un organisme sain contre les virus et infections qui le menacent. Il y a un rapport nécessaire entre hygiène raciale et extermination, santé des Aryens et « euthanasie » des « dégénérés » : on ne négocie pas avec une tumeur, on l'élimine. La logique purificatrice du programme nazi de stérilisation contient déjà en germe le génocide. En effet, dans l'extermination il s'agit toujours d'empêcher la reproduction des « sous-hommes », mais cette fois-ci en retranchant la vie elle-même et non plus seulement la faculté de se reproduire. « Dans l'esprit des nazis, le génocide des Juifs et des Tziganes était indissociable de la stérilisation et de l'« euthanasie » des « dégénérés » ; il s'inscrivait dans un ensemble de mesures sanitaires destinées à préserver la race » (« Genèse institutionnelle du génocide », J-P. Baud in La science sous le troisième Reich, éd. Seuil). L'hygiène raciale nazie va plus loin que l'eugénisme classique, elle ne se contente pas d'inverser le principe de l'hygiène en l'appliquant à l'hérédité, elle renverse le principe même de la médecine. Désormais, il faudra tuer pour soigner, tuer pour vivre. Dans le documentaire de Brigitte Lemaine, Yves Ternon (spécialiste de la médecine nazie) l'explique clairement : « L' inversion morale des médecins nazis et surtout des médecins SS était telle qu'ils tuaient en s'imaginant soigner la race allemande, le peuple allemand, le sang allemand ! ». Ce que confirment les propos du docteur Klein, un médecin SS qui supervisait des exécutions massives : « Mon serment d' Hippocrate me dit de faire l'ablation d'un appendice gangréneux d'un corps humain. Les Juifs sont l'appendice gangréneux de l'humanité. C'est pourquoi j'en fais l'ablation » (« genèse institutionnelle du génocide » in La Science sous le Troisième Reich, J-P Baud).
C'est en octobre 1939, que s'opéra le passage de la stérilisation à l' extermination des « malades mentaux ». Hitler signa le décret secret suivant : « Le Reichleiter (directeur) Buller et le docteur Brandt sont chargés d' étendre les attributions de certains médecins, à désigner nominativement, en vue d'accorder une mort de grâce (Gnadentod) à des malades qui dans les limites du jugement humain et sur la base d'un examen critique de leur maladie doivent être considérés comme incurables. » Dans le film de B. Lemaine, Claire Ambroselli rapporte l'origine de ce décret à un livre que lut attentivement Hitler alors qu'il était en prison, en 1923 : Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens [La libéralisation de l'extermination des vies indignes d'être vécues], un ouvrage écrit en 1920 par un juriste, Karl Binding, et un psychiatre, Alfred Hoche. On y lit par exemple qu'« un médecin doit avoir le droit d'utiliser l'euthanasie sur toute personne inconsciente et sans conséquences légales » ; qu'« il existe des individus qui sont sans aucune valeur pour la société. Parmi ceux-ci on peut classer les pensionnaires des établissements pour idiots (les asiles) qui sont non seulement sans valeur mais d'une valeur absolument négative » ; que « les idiots incurables qui ne peuvent donner leur accord ni pour survivre ni pour être tués devraient être tués ». Les nazis exauceront les voeux de ces eugénistes au-delà de toute espérance.
L'opération secrète d'élimination des « inaptes » fut baptisée Aktion T4 parce que son quartier général se situait au numéro 4 de la Tiergartenstrasse (rue), à Berlin. Témoins sourds, Témoins silencieux l' analyse en détail. Pour plus de confidentialité, la responsabilité du programme T4 était répartie entre trois entités séparées : le Reichsarbeitsgemeinschaft Heil und Pflegeanstalten, le groupe de travail du Reich sur les sanatoriums et les nurseries, qui avait pour objectif le recensement des patients à éliminer. La Gekrat (Gemeinnützige Krankentransporte), une société de droit privé chargé du transport, discret, des patients vers les centres de gazage. Enfin, le Gemeinnützige Stiftung für Anstaltspflege qui assurait dans les instituts d' « euthanasie » la construction des chambres à gaz, des fours crématoires, la formation des personnels et la gestion financière du programme T4.
« Euthanazie » : la préparation d'Auschwitz
Il y aura en tout six centres de mise à mort, chacun désigné par une lettre. A pour Grafeneck, B et Be pour Brandenburg/Bernburg, C pour Schloss Hartheim, D pour Sonnenstein et E pour Hadamar. C'est dans ces lieux dénommés pudiquement instituts d'« euthanasie » (euthanasia : mort douce en grec) que seront mises au point par les médecins SS les premières chambres à gaz et fours crématoires. Initialement prévue pour les seuls malades dits « incurables », la mise à mort (pas douce du tout !) fut étendue « aux vieillards séniles, aux alcooliques, aux impotents, aux grabataires et aux « asociaux » divers (indigents, vagabonds, prostituées, et autres) » (La société pure, Pichot). Bien sûr, les malades juifs étaient systématiquement éliminés.
Témoins sourds, témoins silencieux insiste à plusieurs reprises, et avec raison, sur la responsabilité énorme des médecins dans l'industrie de la mort nazie : « C'est évident que concevoir dans une institution médicale une chambre à gaz, c'est la première phase d'un crime contre l'humanité qui était déjà réalisé par les médecins ! » (Claire Ambroselli). Les médecins n' étaient pas de simples fonctionnaires se contentant d'exécuter les directives ; ils prenaient des initiatives, élaboraient des hypothèses et des dispositifs, et les expérimentaient sur les cobayes humains qui leur étaient confiés. Il y avait une véritable concurrence entre eux, c'était à qui découvrirait le moyen de stérilisation, d'avortement ou d'élimination le plus efficace et le plus économique.
L'opération T4, ce n'est pas un programme d'« euthanasie » mais la première extermination de masse hitlérienne. Elle a débuté en effet bien avant le lancement, en 1942, de la « solution finale » (l'élimination totale des Juifs et des Tziganes). Selon le rapport rédigé en décembre 1941 par le docteur Theo Lang, sur la seule période allant de janvier 1940 à août 1941, 200 000 « malades mentaux » ont été exterminés, à quoi il fallait ajouter au moins 75 000 vieillards (ces chiffres ont été retenus par le tribunal militaire international de Nuremberg cf. La société pure, Pichot, p. 267). Le rapport du Dr. Lang révèle à quel point les nazis avaient une conception large de la « maladie mentale » : « La façon de procéder suivante est utilisée avec les vieilles gens encore en parfaite santé et vivant chez eux ; un dirigeant politique les convoque, puis un médecin, généralement SS, établit que ces vieilles gens sont mentalement déficientes. Il suggère de les mettre en tutelle et de les envoyer à un établissement ; de là, ces vieilles gens sont envoyées aux chambres à gaz » (extrait de La société pure). Officiellement supprimée le 24 août 1941, sous la pression de l' Eglise catholique et de l'opinion publique, le programme d'extermination des « malades mentaux » se poursuivit sous un autre nom, « Aktion 14f13 » (numéro d'un formulaire administratif) et sous d'autres formes : « gazage dans des installations mobiles, injection de diverses substances toxiques ou privation de nourriture jusqu'à la mort (notamment pour les enfants) » (La société pure).
Témoins sourds, témoins silencieux se conclut en soulignant la continuité qui existe entre l'opération T4 et la « solution finale » : « ces médecins qui avaient terminé leur travail à Hadamar (institut d'euthanasie), ils avaient tué tous les handicapés ou soi-disant handicapés, ces médecins ont été mutés à Auschwitz. Là, il pouvaient continuer leurs expériences et le gazage des gens : les Juifs. Voilà la continuité de la loi de prévention des maladies héréditaires aux rampes d'Auschwitz. » (intervention de Horst Biesold).
Pour une « dé-eugénisation » de nos démocraties
Si on parle souvent de la nécessité d'une « dénazification » de l'Allemagne et de l'Autriche, on n'envisage jamais par contre la nécessité d'une « dé-eugénisation » de nos démocraties. Un tabou pèse encore sur l'histoire de l'eugénisme dont l'importance est systématiquement occultée par la plupart des historiens. Trop de personnalités (des scientifiques et intellectuels de premier plan), trop d'institutions (des hôpitaux, des firmes bio-chimiques, des fondations), trop de pays sont impliqués dans ce qui fut, à un moment donné, considéré comme la solution pratique idéale pour régler définitivement les problèmes sociaux. Trop d'intérêts sont en jeu, ceux de la génétique moléculaire et de ses puissants alliés (le lobby médical et les firmes biotechnologiques).
Pourtant, il est urgent de mettre au jour cette part refoulée de notre passé....Récemment encore, dans certaines de nos démocraties les plus progressistes, on stérilisait et internait à grande échelle les « faibles d' esprits », les « asociaux ». « Au mois de mai 1999, le Parlement suédois décidait d'indemniser les victimes de la politique de stérilisation forcée dans ce pays entre 1934 et. 1975 » (Laurence Jourdan, Eugénisme en Europe dans l'entre-deux-guerres, Le Monde diplomatique, octobre 1999). Une commission d'enquête parlementaire a établi qu'environ 63 000 personnes y ont été stérilisées, dont 90% de femmes ! Les trois-quarts des stérilisations eurent lieu après 1945 ! Pour justifier cette pratique, l' Etat suédois invoqua la nécessité d'une « sélection sociale » et le bénéfice d'une réduction des frais d'aide sociale.
Le cas de la Suède (il y a aussi celui de la Norvège, des Etats-Unis, de la Suisse où, selon un rapport d'une école d'infirmières zurichoise, on a stérilisé des femmes jusqu'en 1987 !) est particulièrement révélateur, il montre comment la logique criminelle de l'eugénisme peut fonctionner en dehors de toute référence à l'anti-sémitisme ou à une forme quelconque de racisme « ethnique ». Ce qui lui est essentiel c'est le phantasme d'une « société pure », c'est la volonté de purifier la société de tout ce qui est indésirable, que ce soit sur le plan biologique (maladies héréditaires ou supposées telles), sur le plan psychologique (maladies mentales, déficiences intellectuelles.) ou sur le plan social (alcoolisme, délinquance, « nomadisme ».). L'exemple de la Suède le montre à merveille, l'eugénisme c' est la superposition de deux logiques : une logique « biologique » d' amélioration du « patrimoine génétique », et une logique économique d'« élimination des vies inutiles, de ceux qui coûtent cher à la société et n' apportent rien » (extrait de Témoins sourds.).
L'« euthanasie du foetus »
17 novembre 2000 : le jeune Nicolas Perruche, un garçon gravement handicapé, en raison d'une rubéole maternelle non diagnostiquée à temps, a obtenu de la justice le droit d'être indemnisé du fait du préjudice de sa naissance. Bref, Nicolas a été indemnisé du fait de n'être pas mort, du fait de ne pas avoir été avorté. 28 novembre 2001 : la jurisprudence Perruche est confirmée par la Cour de cassation pour le cas de Lionel, un enfant atteint d'une trisomie 21 non détectée durant la grossesse et qui donc n'a pu être avorté. Une indemnisation lui a donc été accordée en réparation du préjudice que constitue sa naissance (sic !). La reconnaissance de cette sorte de « droit à ne pas naître » n'est pas sans rappeler le « droit à la mort » des eugénistes, la Gnadentod des nazis (la « mort de grâce » accordée à des handicapés qui ne l 'avaient pas demandé.) Comme le souligne André Pichot dans La société pure, l'eugénisme contemporain se fonde « sur les possibilités de dépistage prénatal des maladies héréditaires, dépistage éventuellement suivi d'un avortement. (.) on parle parfois, dans le cas du dépistage suivi d'un avortement, d'« euthanasie du foetus ». (.) ces nouvelles mesures correspondent tout à fait à la définition et au projet eugénistes (assurer la production d'êtres « bien nés ») ».
Et c'est ce qu'exprime très précisément le généticien contemporain Francis Crick, prix Nobel, avec J. Watson, pour sa découverte de la structure de l' ADN : « Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d'avoir passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique. S'il ne réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie » (cité par P. Thuillier, « La tentation de l'eugénisme », La recherche n°155, 1984). En cela d' ailleurs, il ne fait preuve d'aucune originalité puisque le psychiatre Alfred Plötz, fondateur en 1905 de la société allemande d'hygiène raciale, écrivait déjà en 1895 : « S'il arrivait que le nouveau né fût un enfant faible et d'espèce médiocre, une mort douce (euthanasia) lui sera procurée par le conseil médical, qui décide des papiers d'identité des citoyens de la société ; disons avec une légère dose de morphine. » Avec la prolifération des tests prénataux, des « kits » de diagnostic génétique - tous brevetés et lucratifs -, se profile une dérive possible vers un « eugénisme consumériste » : sous prétexte d'offrir aux parents une plus grande liberté de choix, on les incitera en fait à sélectionner les « génétiquement conformes ». Les associations d'handicapés l'ont compris, la traque au fotus « génétiquement inapte » réduit sans cesse la perception que nous avons de la normalité et aggrave par là-même le rejet de tous les handicapés.
(n'oubliez pas les aspects contemporains de toutes ces choses ... - encore une de ces vidéos qu'on ne peut pas intégrer dans un blog, because censure tous azimuts ! alors voilà le lien ! cliquez dessus :
au delà de la France même ! l'humanité la dignité, c'est un combat humain fondamental
regardez dans les rues ce que sont devenus les français : ils ont bien leur brassard avec lacroix gammée, replié sur le bras, mais bien là pour pouvoir le montrer à la Gestapo en cas de besoin ! (que celui qui a des oreilles entende)
ça fait plus de vingt ans que je voyait tout ça venir, vous n'avez pas voulu m'écouter, les français n'ont pas refusé, n'ont pas résisté, ont refusé de s'inquiéter, maintenant il est trop tard !
Passez en revue toutes les innovations que depuis 30 ans les gens ont acceptées sans broncher, voire avec approbation, elles les habituaient à ce qui leur arrive maintenant.
un autre thème (et encore un des fléaux déclenchés par Macron d'ailleurs !) c'est celui de l'école à la maison, l'enseignement en famille. Qui était autorisé en France (mais interdit - comme toujours .... - en Allemagne ) et que Macron veut interdire. Et ces persécution peuvent engendre des drames ; voyez ce qui est arrivé en Suisse : https://fr.euronews.com/2022/03/24/suicide-collectif-quatre-membres-d-une-famille-se-jettent-d-un-balcon-en-suisse?utm_source=vuukle&utm_medium=talk_of_town apparemment la famille en question a décidé de se jeter, tous, depuis le 7ème étage et de mourir quand ils ont entendu la gendarmerie venir chez eux, sans doute pour leur enlever un enfant qui était éduqué en famille, (gâgeons que la presse du pouvoir ne donnera jamais de détails précis sur l'affaire, qu'elle cache déjà sous un discours administratif qu'il faut savoir décrypter pour comprendre ! Quand il y a eu le drame de Cestas, il y avait encore de la liberté et la presse a pu rendre compte de ce qui s'était passé, etc, on avait pu en discuter, mais maintenant la chape de plomb règne partout !
Les représentants de l'ordre et de la religion au pouvoir, (flics, ouvriers municipaux, etc), en tant que revêtus d'un caractère sacré, doivent être revêtus de vêtements liturgiques. (or la mode des uniformes, au sens traditionnel post-napoléonien du terme est disparue, et même socialement diabolisée) aussi, de toutes manières il leur faut un signe liturgique de leur appartenance à la caste sacrée et de leur respect des rites de la religion qu'on a inculquée dans les esprits. Aussi ils sont revêtus de vêtements RITUELS (ceux-ci n'ont pas d'autre utilité que leur caractère rituel)
Il faut aller voter en masse dimanche pour DUPONT AIGNAN. Chacun doit reussir a convaincre subtilement 1 personne...Je m'abstient à chaque election. Mais cette année ils comptent sur les abstentionnistes pour faire passer le Fuhrer KlausSchwabien Emmanuel McKinsey. Il faut y aller fort !
pour la France pour l'humanité la liberté et la DIGNITE ! et l'honnêteté !! pour recroire en la République, en l'avenir et pour l'avenir et la liberté de nos enfants !
Voici quelque unes, en fait les dernières en date tout simplement, des citations que j'ai rencontrées et trouvées particulièrement importantes, pour une raison ou une autre.
"J'ai toujours aimé, je ne sais pourquoi, les exclamations inattendues. A vrai dire elles coulent en vous continuellement, mais on a pas le temps de les noter (pas de papier sous la main), et elles meurent. Impossible ensuite de s'en souvenir. J'ai donc quand même réussi à en fixer quelques-unes sur le papier! " (Vassili Rozanov) (Moi aussi. ! ma note)
Normal ! « Il est des êtres que l'on a envie de protéger, des corps que l'on veut serrer fort jusqu'à les étouffer tant on tient à eux » ("Maitrepo" blogeur sur Internet)
"LA VIE EST UN THEATRE TROP LANGUISSANT. IL MANQUE DE REGIE. CEUX QUI DOIVENT Y MOURIR D'AMOUR, QUAND ILS Y ARRIVENT, C'EST PENIBLEMENT ET DANS LEUR VIEILLESSE" (Jean Giraudoŭx)
“Demokratio” signifas obeadon al ordonoj el Vaŝingtono kaj allason, ke usonaj firmaoj ekspluatu la landon." (Trevor Steele)
"If we don't believe in freedom of expression for people we despise, we don't believe in it at all." (Noam Chomsky)
«La maniero kontraŭbatali ideon estas lanĉi al gi pli bonan ideon. » (Monteiro Lobato)
« Le bonheur, c'est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoŭ. » (Davies Robertson)
"Il est plus facile de croire un mensonge qu'on a déjà entendu cent fois, qu'une vérité qu'on n'a encore jamais entendue" - Robert Lynd
A.Einstein :"Le monde ne sera pas détruit par ceŭ qui font le mal, mais par ceŭ qui les regardent sans rien faire."
"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine." (RP) ailleurs aussi on trouve de si de si belles phrases
la suite :
Je sais bien que personne n'est éternel.
Mais j'espérais que pour moi, Dieu aurait fait une exception (Oscar Wilde)
«L'âge adulte, c'est de l'enfance pourrie.» (Jean Cau)
« "Je suis un lâche, je ne puis supporter la souffrance d’être heureŭ" Pour pénétrer quelqu’un, pour le connaître vraiment, il me suffit de voir comment il réagit à cet aveu de Keats. S’il ne comprend pas tout de suite, inutile de continuer. » (Eugène Cioran)
"La kredo movas montojn, sed la malkredo disrompas ĉiujn sklavĉenojn." (TRAVEN)
“Il ne faut jamais avoir plaisir si vite” (Ferrante à Dona Ines)
Montherlant(Henry de)
VIE
NIHILISME
Pessimisme
« Quand je réveille mon chat, il me regarde avec l’air reconnaissant de celui à qui je donne l’occasion d’avoir le plaisir de se rendormir »
Audouard (Yvan)
VIE
« Le verbe « CROIRE » n’appartient pas à notre vocabulaire, mais le verbe « NE PAS CROIRE » n’y appartient pas non plus. Sinon on n’est pas un véritable scientifique »
Petit (Jean-Pierre)
SCIENCE
« C’est le contraire du stoïcisme, parce que le premier principe du manuel d'Epictète consiste à "distinguer ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi". Or moi, j'agis comme si tout dépendait de moi, ou j'essaie »
George (Susan)
MORALE
" Si vous cherchez la source du fleuve Yosthino, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse. ".
Proverbe japonais
Mouvement Social
« Ecrire l’histoire, c’est foutre la pagaille dans la géographie »
anonyme
Humour intelligent
« En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne »
Jefferson (Thomas)
POLITIQUE
« Des centaines de milliards de dollars sont dépensés chaque année pour contrôler l’opinion publique. »
Chomsky (Noam)
POLITIQUE
« Il est aussi dans l’interêt d’un tyran que son peuple soit si occuppé à ses tâches quotidiennes qu’il n’aie pas de temps pour la rébellion. »
Aristote
POLITIQUE
« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aŭ traditions familiales, leur patriotisme national , et leurs dogmes religieŭ. »
Chisholm (George Brock)
VALEURS
« Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. »
Wilde (Oscar)
« Les femmes qui veulent être les égales des hommes manquent sérieusement d'ambition. »
Reiser(Jean-Marc)
« Quelques petites rues où sommeillaient des chats et où des chiens se levaient lentement quand on interrompait leurs rêves. »
Guth (Paul)
VIE
"Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers".
Beaucarne (Julos)
« j’aimais les pompes, mêmes funèbres. Chaque pompe cache un symbole, souvent trahi. La pompe renferme plus de vérité que le misérabilisme des lâches. Elle fait leur part aŭ sens, et satisfait l’esprit. »
Guth (Paul)
« le bourdonnement des abeilles de l’été au fond d’une pièce aŭ volets fermés »
Chamson (André)
RENCONTRE
« I am strongly in favour of using poisoned gas against uncivilised tribes »
Churchill parlant de leur usage en Irak pr. 1920
Mots historiquement révélateurs
« Deŭ adolescents jettent, au passage, un regard d'envie sur les accessoires chromés de notre automobile. S'ils pouvaient se douter combien c'est moi qui les envie! Ils veulent « s'émanciper » dit-on. Mais de quoi? De l'ignorance, de la maladie et de la misère, me répondrait-ils. Je ne pourrais que les féliciter, s'ils ne se libéraient que de cela. Puissent-ils ne pas s'apercevoir trop tard qu'ils se sont aussi émancipés du bonheur;.. »
Benoist-Méchin
MODERNITE
« chaque fois qu'une contrainte « tombe » qui vient porter atteinte à notre liberté, ou à notre qualité de vie, n'est-ce pas toujours au nom d'une quelconque normalisation européenne imposée par une directive de Brŭelles? »
Soral (Alain)
MONDE ACTUEL
« Une extension de la logique libérale qui banalise la mort … une désacralisation globale à laquelle participe aussi la vogue de la crémation et dont le but, à terme est de rendre l’espace urbain dévolu aŭ cimetières à la spéculation immobilière »
Soral (Alain)
... mi amas cin. Cia Ruth. Cia Ruth. “Dio mia, li diris sin, cia Ruth. La cia.” Tio estis preskaŭ neebla. Cia Ruth. Kio estis posedita de li ĝis tiam ? Kio estintis lia ? Kelkaj boteletoj, iomete da sapo, kaj la vestaro, kiun li surhavis. Kaj nun, homa estulo ? Homa estulo tuta ? Tio estis preskaŭ neebla ! Li levis la okulojn. Lilo foririntis en la ruldomon. Steiner fumadis cigaredon.
Erich-Maria Remarque
BONHEUR
« Dans une société étouffante, où l'homme est de plus en plus surveillé par toutes sortes de polices, étiqueté, numéroté, catalogué, le chat possède, d'une manière inaliènable, le bien qui est aujourd'hui le plus menacé: l'indidualité, c'est à dire la liberté. »
Ganne (Gilbert)
LIBERTE
« L'homme est souvent un vrai sentimental, la femme est toujours une réaliste, bien qu'elle se grise de mots creŭ »
Ganne (Gilbert)
FEMMES
« Le mépris indécent qu'affiche la nature à l'égard de l'individu »
Ganne (Gilbert)
COSMOS
« Je dévorais le noir, l'bscurité. Le monde était à moi, le vrai, celui dont on m'avait toujours privé. »
Forrester (Viviane)
« La parité -je ne suis pas pour- .... c’est humiliant...et peu démocratique! C’est même indécent, et pour les hommes et pour les femmes. »
Forrester (viviane)
FEMMES
« C'est la première fois que je le vois. Mais nous nous connaissons par delà l'espace. Il éclate en confidences. C'est ainsi qu'étaient les Français avant qu'on ne les eût bâtés d'indifférence. »
Guth (Paul)
« Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant »
Aragon (Louis)
« Eh oui, penser est dangereŭ. Et vous ne savez pas à quel point »
Petit (Jean-Pierre)
PENSEE
« De temps en temps des astronomes avancent timidement que leur analyse des données d'observation ne cadre pas avec ce précepte, mais on les crucifie immédiatement, selon le principe scientifique bien connu : on crucifie d'abord, on réfléchira ensuite »
Petit (Jean-Pierre)
SCIENCE
« La recherche ? Mon cher c'est à celui qui vole le premier ! »
Kreisl
SCIENCE
« - Tout homme est un génie en quelque chose, répliqua le secrétaire adjoint. Il faut seulement trouver ce qu’il y a de génial en lui. Nous n’en avons pas l’idée, mais je suis peut-être un génie de la cuisine et toi, mettons, un génie de la pharmacie, mais ce ne sont pas nos occupations et nous montrons mal ce qu’il y a en nous. Le Directeur a dit qu’à l’avenir il y aura des spécialistes qui s’occuperont de ça, qu’ils chercheront à découvrir nos virtualités cachées. - Tu sais, les virtualités, ce n’est pas quelque chose de très clair. Je ne dis pas le contraire, peut-être qu’il y a réellement du génie en chacun de nous. Mais que faire si ce génie ne peut trouver à s’appliquer que dans un passé reculé ou un futur lointain, alors que, dans le présent, il n’est même pas considéré comme du génie, que tu l’aies manifesté ou non ? C’est bien, évidemment, si tu te révèles un génie de la cuisine. Mais comment reconnaîtra-t-on que tu es un cocher de génie, Perets un tailleur de pointes de silex de génie, et moi le génial découvreur d’un champ X dont personne ne sait rien et qui ne sera connu que dans dix ans... C’est alors, comme disait le poète, que se tournera vers nous la face noire du loisir... »
Strugatski (frères)
INDIVIDU
« Le prédateur est la figure centrale du marché capitaliste globalisé, son avidité en est le moteur. Il accumule l'argent, détruit l'Etat, dévaste la nature et les êtres humains. »
Ziegler (Jean)
CAPITALISME
« Choisir, c'est se priver du reste. »
Gide (André)
VIE
« Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. »
Dac (Pierre)
« Un ouvrier non syndiqué est une poussière d’ouvrier »
France (Anatole)
"Quand on rêve tout seul, ce n’ est qu’un rêve, quand nous rêvons ensemble, c’ est le début de la réalité."
( ?)
"La nation c'est ce qui reste à ceŭ qui n'ont plus rien"
Jaurès (Jean)
PATRIE
"Les petits voleurs sont en prison, les grands voleurs sont tous princes"
Tchouang -Tseu
SOCIETE
« Quando a ti se encaminha, meu pensar se perfuma. »
Rubén Dario
amour
« Neniu homo havas penson tute por si mem, kaj ankoraŭ neniam iu tute por si mem havis originalan ideon. Ĉiu nova ideo estas la kristaliĝa produkto de mil da diversaj ideoj, kiujn havis aliaj homoj. Unu el ili tiam subite trovas la ĝustan vorton kaj la ĝustan esprimon por la nova ideo. Kaj tuj, kiam la vorto ĉeestas, rememoras sin centoj da homoj, ke ili estis havintaj tiun ideon jam delonge. »
Traven
« Penser, c'est d'abord se souvenir de ce qui a été pensé. Et tout oubli est une faute contre l'esprit. »
Comte-Sponville (andré)
« il faut vraiment ne penser à rien pour ne pas ressentir cruellement la tragique absurdité de vivre »
France (Anatole)
« Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu. »
A. Albalat
“avoir le pessimisme de l’intelligence ne doit pas empêcher de pratiquer l’optimisme du coeur et de la volonté.” Gramsci
pour finir, en guise d'apéritif :
Une plaisanterie latino-américaine dit qu’il ne peut pas y avoir de coup d’État à Washington parce que c’est la seule capitale du continent américain où il n’y a pas d’ambassade des États-Unis !(pour l’organiser).
et
« Je suis convaincu qu’il y a plus de menaces contre la liberté des Américains dans un rayon de 10 miles autour de mon bureau sur Capitol Hill qu’il n’y en a dans le reste du monde. » (Ron Paul)
"il faut toujours s’en prendre aŭ Américains, même quand on pense avoir tort ; eŭ savent qu’on a raison" (auteur : ?)
"America is yet to redeem itself of the fear that there may be someone out there as merciless as America proved to be." (GILAD ATZMON)
"Few men are willing to brave the disapproval of their fellows, the censure of their colleagues, the wrath of society. Moral courage is a rarer commodity than bravery in battle or great intelligence. Yet it is the one essential, vital, quality for those who seek to change a world which yields most painfully to change." (Robert Kennedy, celui qu'on a fait assasiner parce qu'il aurait changé les choses)
une autre (encore une !) des régressions du nouvel Ipernity, c'est que l'abondante gamme d'émoticones dont on disposait, a totalement disparue !!! (ĉi tie mieneto kolera !) et on n'a plus qu'une petite dixaine d'émoticones banals ..... (mieneto malĝoja)
commentaires réchappés du rdésastre :
"En conclusion, cette page offre beaucoup de pistes de réflexion..." absolument ! c'est comme ça que je l'entendais ! C'est une oeuvre de paresseŭ ! comme je n'ai pas le courage de développer tous ces thèmes je me contente de recueillir les citations.
Je rajouterais une citations, une citations sur les citations : « Je viens de rencontrer par hasard un passage si analogue à l’idée dont j’étais occupé, que j’en ai été frappé et satisfait. Il y a dans cette conformité des pensées, un principe de joie secrète : c’est elle qui rend l’homme nécessaire à l’homme, parce qu’elle rend nos idées fécondes. » (Senancourt)
Dans "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry (qui est par ailleurs un livre profondément nihiliste. Vous ne le saviez pas ? c'est que vous ne l'avez pas lu !) la plus belle phrase du livre est peut-être
"Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince.
- S'il te plaît, apprivoise-moi, dit-il"
en hindi ça se dit à peu près
"Lomri tchoup ho gaya, aor bahout der tak tchhota radjkoumar ko dekhti rahi. - agar toumhara man karé to apna lo ne mudjhé, ousne kaha" ceux qui savent lire le dévanagari sauront reconnaître l'endroit où ça se trouve sur cette page :
mi uzis ĝin por "laborigi" mian hidian konon, provante legi kun la franca teksto apud ! laŭ la eluzo de l'paĝoj vi povas diveni, ke tiujn mi multege foliumis !
bon, comme c'est le 21 mars début de l'année dans le calendrier indien, voilà, c'était Le Petit Prince édité en Hindi dans une collection des grandes oeuvres de la littérature mondiale, on y trouve "Premier amour" (pahala pyar) de Tourgeniev par exemple, etc
ah au fait , pour mieux connaître Antoine de Saint-Exupéry, l'auteur paraît-il le plus traduit au monde :