23/06/2022
bruits d'autrefois le chant des hirondelles
avec un titre amerloque et enfermé dans une plateforme du totalitarisme capitaliste avide (celui qui les a fait mourir, tiens justement !) un chant qui vous réveillait tous les matins et vous charmait tous les soirs surtout quand approchait l'automne, le chant des hirondelles, perchées sur les fils électriques, partout dans les villes.
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20/06/2022
législatives une gifle pour le Fuehrer Macron
08/06/2022
Pharaon
Il y avait à ********, je crois que c'était 1bis, rue du Collège, un vieux monsieur dont le prénom était Pharaon (oui ça existe ! Il y en a même un de célèbre : Pharaon de Winter rien qu'à Bailleul, et rien que parmi les morts de la guerre 14-18 il y en a 4 : Pharaon Billiet, Pharaon Deroo, Pharaon Riem, et Marcel Pharaon Verhaeghe, tous des ouvriers). D'un côté je pense qu'il s'appelait Pharaon Wiette (mais d'un autre côté au cimetière dans l'allée U il y a une tombe Bossuwe-Chieux sur le côté : Pharaon 1897-1964 et sa femme Cécile 1899-1984, donc pas les mêmes, et pourtant les années correspondraient). Il vivaient là avec sa femme, et puis il est mort, et je me souviens que la veuve, pas bouleversé du tout et très réaliste - c'est comme ça cette engeance ! ... - avait dit aux croques-morts qui sortaient le cercueil de chez lui: « bousculez pas mon pauvre mari ! »
Quand il était vivant on avait parlé avec lui quelques fois, et il passait beaucoup de temps à regarder les ouvriers qui travaillaient devant chez lui.
Ça n'existe plus. Autrefois, de tous temps jusqu'à l'époque actuelle exceptée, il y avait toujours partout des badauds, qui regardaient, en particulier qui regardaient les gens travailler à chaque fois qu'il y avait des travaux sur, ou visibles de, la voie publique.
Maintenant, qui oserait encore faire ça? Il se ferait aussitôt arrêter, « pour des raisons de sécurité » j'imagine ! Il n'est même pas question d'approcher d'un endroit où il y a un chantier ou de la construction, rien que diriger son regard vers quelqu'un qui fait quelque chose, de nos jours, ce quelqu'un si il vous aperçoit vous lance un œil mauvais et inquisiteur !
Je suppose que bientôt ça sera carrément interdit par la loi de regarder les ouvriers travailler quand ils sont dans la rue sous votre nez ! il faudra faire semblant de ne pas les avoir vu, sous peine de sanctions.
Alors qu'autrefois il n'y avait rien de plus naturel et habituel. Et aussi de rester assis sur un banc, ou de se promener et de regarder autour de soi, qui oserait encore le faire de nos jours?! Il se ferait alpaguer par la police.
D'une manière générale toute les formes de sociabilité de rue, qui est le B-A BA de la société, sont disparues.
03/06/2022
nos enfants NOUS MAUDIRONT pour notre absence d'action !!!
ceux qui ont obéi sont des criminels, vils, COUPABLES et ne méritant que le dégoût, mais tout ceux qui n'agissent pas aussi ! Où est la solidarité humaine minimum devant d'aussi horrible injustices (par exemple envers les soignants !) ??? où est la révolte du peuple ? quand prendra-t-il l'Elysée et les chaines télé d'assaut ? Quand la résistance passive se répandra-t-elle dans nos villes ?
Tous ceux qui ont laissé faire le mal et s'instaurer le fascisme, la réaction anti-peuple, l'arrogance mortifère, le génocides de nos proches, sont pires que les fascistes, ce sont eux les vrais coupables, les français sont-ils donc tous devenus des larves kollabos et nazies ???
**
27/05/2022
So ist das Leben
Simone de Beauvoir :
* Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et intéressant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!
allez ! je ne résiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais attendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire : aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".
So ist das Leben...
et bien sûr, bien sûr,
il y a :
"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblait impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"!!!
pour ceux qui ne comprennent pas l'horreur du néant, de l'absence,
"jai raconté ailleurs comment, à Mérignac, je contemplai stupidement un vieux veston abandonné sur le dossier d'une chaise. j'essayai de dire à sa place : " Je suis un vieux veston fatigué." C'était impossible et la panique me prit. Dans les siècles révolus, dans le silence des êtres inanimés je pressentais la vérité, fallacieusement conjurée, de ma mort."
Simone de Beauvoir n'avais pas oublié que c'est quand on est enfant , ou plus rarement adolescent, qu'un est CONSCIENT, de la vérité des choses de sa perception, et qu'on est capables de sentir et de réagir, alors que les adultes sont aveugles à tout, pantins complétement vidés de toute capacité, de toute conscience vraie et du concret.
et pour percevoir les mensonges du pouvoir et leur manipulation là aussi ils sont plus perspicaces que les adultes, exemple :
https://reseauinternational.net/qui-repondra-a-nos-questions/
« Dans tout projet je voyais une fuite, dans le travail un divertissement aussi futile qu’un autre. Un jeune héros de Mauriac considérait ses amitiés comme des « branches » qui le soutenaient précairement au-dessus au-dessus du néant. ….. ce rien qui ronge tout ….. seul le silence de M. Teste me semblait exprimer dignement l’absolu désespoir humain. … L’attitude la plus franche, somme toute, c’était de se supprimer ; j’en convenais ; je ne songeai cependant pas à y recourir : j’avais bien trop peur de la mort. Seule à la maison il m’arrivait de me débattre comme à quinze ans ; tremblante, les mains moites je criais, égarée : « Je ne vaux pas mourir ! » (Simone de Beauvoir, née un 9 janvier)
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25/05/2022
Raymond Quenaud
peu connu peu reconnu, considéré comme un fantaisiste, donc pas sérieux (au contraire il a abondamment montré, comme son contemporain Jean Tardieu d'ailleurs, qu'on peut être en même temps fantaisiste et d'une grande profondeur), Raymond Quenau a l'air de rien distillé plein de grandes vérités. Commençons par sa définition de la poésie :
Raymond Queneau – Un poème
Bien placés bien choisis
quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu’on les aime
pour écrire un poème
on ne sait pas toujours ce qu’on dit
lorsque naît la poésie
faut ensuite rechercher le thème
pour intituler le poème
mais d’autres fois on pleure on rit
en écrivant la poésie
ça a toujours kékchose d’extrème
un poème
Raymond Queneau (1903-1976 )
Réfléchisez ! c'est tout vrai !
19/05/2022
un jardin moussu est bien plus beau qu'une pelouse !
les auteurs du XVIIIè siècle, qui savaient bien mieux que les gens de maintenant apprécier la nature, n'imaginaient pas un jardin sans mousse.
Les japonais font des jardins faits rien que de mousses.
La mousse est un enchantement (et a en plus des vertus pratiques, lisez plus bas), c'est avec une stupéfaction mêlée d'horreur que j'apprends que certains mettent exprès des produits pour la tuer ! c'est fou ! c'est l'inverse qu'on devrait faire !
Les avantages de la mousse :
Elle se contente de très peu de lumière et d’un sol compact piétiné.
Elle attire de nombreux oiseaux qui l'utilisent pour réaliser leurs nids et plus particulièrement les mésanges, chardonnerets, troglodytes, merles, moineaux, rouge gorge, rouge queue etc.
La mousse sur les troncs d’arbres abrite les parasites mais en le même temps elle fournit aussi un couvert aux prédateurs.
Elle protège l’écorce contre les intempéries (le gel ou à la grêle).
Elle tapisse les vieilles pierres exposées à l’ombre. Elle crée un lien harmonieux entre le naturel et l’artificiel comme par exemple un bloc de ciment.
Elle supporte de longues périodes de sécheresse et repousse dès que l’humidité augmente.
Et puis c'est beau
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Dans la nouvelle tragédie qui s'abat sur l'Europe c'est à mon avis la pire des constatations que cette veulerie des populations occidentales
http://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/05/la-1ere-defaite-dazov-ne-doit-pas-etre.html
les innombrables morts, "euthanasies" au rivotril, suicides, handicapés à vie, clochardisés, ruinés, avilis par la révélation de leur lâchetés et ou de leur âme de nazis, solitudes de (et bien sûr cette immense tragédie, c'est d'abord la PLANDEMIE covidiste, et le fascisme 2.0 (lisez deux point zro, comme pour les versions de programmes informatiques) et tout ce qu'elle a servi à introduire ! et les projets dessières de la clique de Davos et ses Young world Leaders, les innombrables morts, "euthanasies" au rivotril, suicides, handicapés à vie, clochardisés, ruinés, avilis par la révélation de leur lâchetés et ou de leur âme de nazis, solitudes de ceux qui ont découvert que leurs proches ou leurs amis n'étaient en fait que de viles ordures et se retrouvent seuls, etc, etc
Et ce qui avait commencé avant, la barbare répression des gilets jaunes, la destruction de toutes les lois sociales et des institutions de la république, transformée en dictature de la fraude du mensonge et du totalitarisme, la corruption et la pillage de tous les biens de la nation par une clique mafieuse d'affairistes capitalistes.
Et (c'est peut-être le seul espoir qui nous reste) le nazisme 1.0 (lisez un point zéro, c'est à dire le nazisme du genre des années 30, hitler et tout ça,le salut hitlérien en guise de masque sanitaire, la carte de membre du NSDAP en guise de pass vaccinal, et l'ordonnance du 8 juillet 1942 ...), qui est l'enjeu de la guerre en Ukraine, s'il est vaincu, et l'OTAN et nos économies avec, entrainera-t-il dans sa chute l'horrible et planétaire fascisme 2.0 de la 5G, et de la PLANDEMIE covidiste ? Alors la Russie nous aura sauvés une deuxième fois, après 44.
12/05/2022
Whom shall i meet to ease my pain ?
Wanderings
While wandering around today again,
Whom shall I meet to ease my pain,
To fill my lonely, lonely heart
Across meadows, along rivers I go,
Searching for a thing of beauty,
A joy for ever
As the young poet said long ago.
Where would he find this treasure now ?
Claire Bougain
09/05/2022
le poème le plus fondamental de la condition humaine, hélas
(in Jacques Prévert - "Paroles")
Le désespoir est assis sur un banc
Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costumes gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyais pas
Comme si on ne l'entendais pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.