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30/09/2015

ce que cache la politique routière

Vaches à lait dans le viseur ? Oui, mais pas que !

Manuel Valls veut abaisser les limitations de vitesse de 10km/h.

L’arbre qui cache la forêt serait de ne pointer du doigt que les vaches à lait que nous sommes, nous automobilistes, dans la multiplication des amendes inévitables que nous serons amenés à payer sous prétexte de plus de sécurité (la nouvelle religion, puisque l’ancienne ne « marche » plus ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html)

Aujourd’hui, sans remettre en cause la politique relative à la sécurité routière qui a contribué à sauver des milliers de vies, (au fait savez-vous, ce que montrent les statistiques ? que les routes sont devenues 9 fois plus sûres qu’en 1970, curieusement ça nos « instances » ne nous le disent jamais … http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo...) certaines limitations de vitesse, là où elles sont installées, sont asphyxiantes voir dangereuses
[Tout à fait ! les gens bien souvent habitués à passer toute leur vie à rouler à 45 à l’heure (car avec le caractère impitoyable et paranoïaque de la répression actuelle, il ne faut même pas risque de juste frôler les limites légales, il faut donc se ménager une marge de sécurité (sécurité administrative ! qui est devenue la plus importante et la plus cruciale de nos jours !!), les gens lorsqu’ils se retrouvent exceptionnellement sur une autoroute au milieu de bolides et de gros-culs filant à 130 ne savent plus conduire à des vitesses pareilles et deviennent dangereux]

et même que, je l'ai constaté, on est tellement habitué à constamment rouler exclusivement à une vitesse sans aucun rapport ni considération avec ni la voiture ni la route ni la circulation, mais déterminée uniquement par l'oeil rivé sur le cadran du compteur, qu'on n'est plus jamais capable de seulement penser à rouler à plus que 45 km à l'heure, même quand on se trouve sur une route.

Avec la paranoïa actuelle des autorités sur les feux-rouge et la répression mortelle qu’ils installent à ce niveau, ça va être cause d’accidents, car les gens vont prendre l’habitude de piler à mort à chaque fois qu’ils vont apercevoir que le feu est en train de passer à l’orange au moment où ils passent, et il va y avoir des voitures qui vont se rentrer dedans.

Un exemple : une limitation à 40 km/h sur une 3 voies urbaine, dite « rapide », avec toute l’attention d’un automobiliste attaché à respecter la vitesse se retrouvera à regarder plus souvent son compteur pour faire attention à sa vitesse que la route et les éventuels obstacles inhérents à la route, ce qui est déjà le cas avec les limitations à 50km/h ou 90km/h sur des lignes droites départementales à perte de vue à deux voies.

Il sera donc quasiment impossible de ne pas se retrouver en excès de vitesse (c'est d'ailleurs le BUT de l'opération), si l’automobiliste ne passe pas plus de temps à regarder son compteur que la route.

Le nombre de tués ou/et de blessés sur la route (déjà divisé par 9 depuis 1971) a très certainement atteint un seuil incompressible, lié aux aléas du risque inhérent de la route, quelles que soient les nouvelles lois qui pourraient être instaurées.

Peut-être devrions-nous nous faire à cette évidence.

La proposition de VALLS pourrait donc s’avérer plus accidentogène que les effets « officiellement » souhaités. En réalité l’arbre cache plusieurs forêts.

 LA AUSSI ON CONSTATE QUE LA (THEORIQUE) RECHERCHE DE SECURITE ABOUTI AU CONTRAIRE A AUGMENTER L'INSECURITE (FINANCIERE, DE L'EMPLOI,ET PAR LA FAMILIALE, ET VITALE CARRéMENT, SANS PARLER DES BAVURES POLICIERES, PENSEZ à ALI ZIRI, ETC) CONSTANTE TOUT AU LONG DE LA VIE DES GENS !!!

La forêt liée au remplacement de l’intégralité des panneaux de signalisation sur l’ensemble du territoire.

Un budget colossal de plusieurs centaines de millions d’euros lorsque l’on connait le coût d’un seul panneau… Assez paradoxal dans un contexte de crise dans laquelle François HOLLANDE nous expédie.

Il sera alors intéressant de suivre les appels d’offre et de s’assurer que l’entreprise sélectionnée ne compte pas parmi son administration ou dans son capital des personnalités ou des entreprises proches du pouvoir. (comme le fameux aérodrome inutile de l'Notre-Dame des Landes ...)

La conséquence écologique, une explosion de la pollution (les moteurs au ralenti polluent plus).

Cette politique devient véritablement une atteinte à la libre circulation par cette sournoise stratégie qui consiste à créer la démotivation et l’incitation sournoisement « naturelle » à utiliser les transports en commun. (sous caméras de vidéo-surveillance et diffusion de rock ANGLOPHONE !)

Et si, finalement, toutes ces politiques suggestives de démotivation et d’incitation à l’utilisation des transports en commun ne visaient un seul et même objectif ?

Celui d’imposer ce dont plus personne ne parle mais qui reste bien au chaud dans les starting-blocks, à savoir les péages urbains, dont le seul prétexte reste la lutte contre la pollution, créée, encore une fois, par cette politique d’oppression des automobilistes par la suppression des voies multiples, la création de terre-pleins etc. ?

Quoi qu’il en soit, force est de constater que les motivations qui incitent Manuel VALLS à vouloir abaisser à nouveau les limitations de vitesse restent encore bien opaques et très certainement multiples, mais certainement pas liées à la baisse des morts sur la route (http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo... )…

 

21/09/2015

C’est le libre bonheur

je regrette le temps quand il y avait des familles, quand les gens s'aimaient, quand les gens pouvaient avoir confiance, quand les femmes faisaient à manger pour leurs maris et leurs enfants et les hommes travaillaient et gagnaient de l'argent qu'ils ne dépensaient pas, sans penser à se demander des comptes l'un à l'autre, et trouvaient ça normal, sans se quitter, sans être égoïstes ni être hargneux comme les gens de maintenant.

Un nid c’est la chaleur intime et le murmure,

La tendresse et l’espoir dans l’ombre palpitants,

             C'est le libre bonheur bercé par la ramure

     Bonheur bien enfoui, voisin du ciel pourtant.

24/08/2015

le parlementarisme n'est pas né en Angleterre mais en Espagne

lLa façon dont on nous apprend l'histoire (ceux qui disent l'histoire ce sont les vainqueurs, n'oubliez pas !) est déséquilibrée et biaisée. Ainsi l'histoire de l'espagne est beaucoup plus mal connue des écoliers français que celle de l'Angleterre. C'est ainsi qu'on a pu nous faire croire que la démocratie parlementaire était une invention anglaise. NON !

rappel historique, maître Capello à vous la parole !

La longue conquête des droits individuels et collectifs

Le 15 juin dernier, l’Union populaire républicaine publiait sur son site officiel un article à l’occasion du huit-centième anniversaire de la Magna Carta Libertatum, document signé le 12 juin 1215 par le roi d’Angleterre Jean sans Terre [1]. Sous la pression de son aristocratie, le souverain assurait par ce texte un certain nombre de libertés fondamentales, tant d’un point de vue individuel que collectif, et permettait d’éviter, au moins en théorie, les abus royaux et l’arbitraire du pouvoir central à l’égard des villes et des hommes libres du royaume. François Asselineau s’interrogeait également sur la postérité de ce texte, à l’heure où l’actuel premier ministre britannique, David Cameron, en célébrait l’anniversaire en compagnie de la reine Élisabeth ii dans la localité de Runnymede, dans le Surrey.

Alors même que le chef du gouvernement, réélu en mai 2015, a promis à ses électeurs un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la situation des droits politiques fondamentaux dans nos pays est plus que jamais d’actualité. Sous couvert de sécurité et de lutte contre le terrorisme, les instances européennes bafouent en effet chaque jour un peu plus les libertés individuelles des citoyens dont elles ont la charge :

  • favorisant par exemple la multiplication des caméras de surveillance ;
  • collaborant systématiquement avec les services secrets américains dans l’espionnage des communications et des correspondances ;
  • persécutant ou menaçant d’arrestation tous ceux qui osent s’opposer à Washington et en révéler les pratiques les moins avouables (à l’image d’Edward Snowden ou Julian Assange) ;
  • conduisant des politiques liberticides qui pourront aboutir, à terme, au puçage des êtres humains ou à la mise en place de mandats d’arrêt internationaux au pouvoir étendu, etc.

C’est ce que rappelle François Asselineau dans sa conférence sur l’Europe sécuritaire [2].

Il rappelle au passage que ce détricotage patient et inquiétant des libertés publiques en Europe va à l’encontre des évolutions historiques qui, dans de nombreux pays, ont contribué à l’établissement et au renforcement des dites libertés.

Cette histoire a été semée d’embûches et les progrès faits en matière de protection de droits tels que le secret des correspondances, une justice équitable ou l’inviolabilité du domicile ont souvent été lents, inégaux ou défaits avant d’être repris et consolidés. La Magna Carta n’est ainsi que l’aboutissement d’une histoire entamée sous le règne de Guillaume Ier le Conquérant (1066-1087), contrariée sous celui de Guillaume II le Roux (1087-1100), poursuivie sous celui d’Henri Ier Beauclerc (1100-1135), etc.

De la même façon, d’autres pays européens ont, eux aussi, connu une amélioration progressive des libertés publiques, tant individuelles que collectives, la plupart du temps par à-coups et dans des circonstances particulières. C’est le cas d’un pays dont l’histoire est souvent méconnue des Français, l’Espagne, où, avant même la fameuse Magna Carta anglaise, des droits importants furent accordés aux hommes libres dans le cadre d’une institution promise à un grand avenir. C’est au sein du royaume de León, situé dans le Nord-Ouest du pays, que cette innovation vit le jour au cours de l’année 1188.

Un contexte particulier : l’Espagne de la Reconquête

À cette époque, l’Espagne est encore fragmentée en une série de territoires chrétiens qui ont engagé, à partir de 722, la reconquête (Reconquista) du territoire ibérique sur les musulmans. Au Sud, l’empire almohade, dont la capitale est installée à Marrakech, contrôle toute l’Andalousie actuelle mais aussi l’Estrémadure, les îles Baléares et l’essentiel de la région de Valence. Les Portugais, déjà parvenus à Lisbonne, n’ont pas achevé l’unité de leur territoire. À l’Est du pays, la Couronne d’Aragon s’étend de Calatayud à Barcelone, tandis que la Castille et le León se partagent l’Ouest du pays, la Navarre ne disposant que de la portion congrue, à la frontière avec la France.

Une carte de la péninsule ibérique vers 1188. censurée par la dérive stalino-paranoïaque de l'Internetmoderne

Si tous ces royaumes ont conscience d’appartenir à la même patrie (le sentiment de « perte de l’Espagne » après l’invasion arabo-musulmane étant patent), ils n’hésitent pas à guerroyer régulièrement les uns contre les autres. Ils espèrent en effet obtenir la prééminence pour poursuivre la Reconquête à leur avantage et réaliser l’unité du pays à leur bénéfice.

Les royaumes de León et de Castille [3] se fondent ainsi en une seule entité sous le règne de Ferdinand ier, en 1037, avant d’être à nouveau divisés, de 1065 à 1072. Les périodes d’union (1072-1157) et de séparation (1157-1230) se succèdent jusqu’au mariage définitif des deux « frères ennemis », au XIIIe siècle. Tandis que l’Espagne poursuit progressivement son unification, qui aboutira avec le règne des Rois catholiques (1474-1516) et l’annexion de la Navarre (définitivement assurée dans les années 1520), la Reconquista offre un cadre paradoxalement propice au développement de libertés individuelles et collectives.

Le système des fors

Afin de consolider et défendre les territoires repris aux musulmans, les souverains chrétiens sont en effet contraints d’accorder des avantages à tous les hommes qui acceptent de repeupler ces terres et de les mettre en valeur. C’est la grande époque des fueros, ou « fors », documents qui offrent aux nouveaux arrivants dans une zone fraîchement reconquise la garantie de la propriété des terres exploitées. Ils définissent les relations entre ces hommes libres et les seigneurs locaux mais aussi les modalités par lesquelles le souverain exerce son autorité sur les régions qu’ils ont repeuplées. Les privilèges qu’ils promettent et établissent attirent nombre de paysans et combattants hardis et ambitieux.

Ces derniers y voient l’occasion d’améliorer leur sort, de se débarrasser de pesantes créances ou même de se voir pardonner des crimes en échange de l’occupation effective d’une exploitation. Les fueros accordés varient beaucoup dans leur contenu, leur extension et leur régime juridique selon les époques et les royaumes. Les fueros du xve siècle ont ainsi peu à voir avec les cartas pueblas (chartes de repeuplement) des années 800.

Toutefois, tous ces textes ont en commun l’idée selon laquelle le pouvoir royal est le fruit de pactes avec sa population et que lesdits pactes ne peuvent être violés impunément. Ils limitent aussi l’installation d’un système féodal homologable au reste de l’Europe chrétienne, quand ils n’en empêchent tout simplement pas la constitution.

De fait, en Espagne, seuls les comtés catalans connaissent véritablement, au cours de leur histoire, la féodalité, le pouvoir seigneurial étant partout ailleurs imparfait ou contrarié. Ces fueros assurent aussi la liberté des villes, qui se constituent en communes aux droits étendus, de manière précoce par rapport aux autres pays européens. Ils donnent également la possibilité à tout homme libre qui en aurait les moyens d’acheter un destrier et l’armement lourd d’un chevalier pour devenir ce que l’historiographie espagnole nomme un caballero villano (« chevalier roturier »).

Cette situation contraste avec celle de la France médiévale, par exemple, où seule la noblesse avait le privilège de monter à cheval et de manier l’épée

Le système des fueros se maintient, avec d’importantes évolutions, même à l’époque de l’absolutisme, sous la forme, par exemple, de « chartes royales de privilège » (cartas de privilegio reales). C’est ce que montre par exemple cette charte accordée à la commune de Pegalajar, aujourd’hui située en Andalousie, par le roi Philippe ii en juin 1559.

À l’époque moderne, la survivance de ces fueros fait obstacle à l’unification du pays et à la promotion de l’égalité des sujets puis des citoyens devant la loi et le roi. Partiellement abolis par les Décrets de Nueva Planta (1707), sous le règne de Philippe v, ils sont définitivement abrogés au xixe siècle – en 1841 pour la Navarre et en 1876 pour le Pays basque. Ils sont finalement repris sous une forme moderne avec la Constitution de 1978, actuellement en vigueur, qui prévoit un régime spécial (dit « régime foral ») pour ces deux régions, dont les particularités historiques sont reconnues.

Les fueros témoignent dans tous les cas de la vitalité des libertés individuelles et collectives dans l’Espagne médiévale. Ils n’en constituent cependant pas la seule preuve. En 1188, près de trente ans avant la Carta Magna anglaise, le royaume de León consacre par écrit une série de droits dont la plupart des citoyens européens devraient pleinement jouir aujourd’hui mais qui sont limités, de jure et de facto, par les instances européennes.

L’innovation parlementaire de León

Lors de son couronnement, le roi Alphonse vii de Castille et du León (1126-1157), dit « l’Empereur », décide de faire directement participer les représentants du peuple, notamment des bourgeois, aux cérémonies et aux réjouissances, ce qui est une première dans l’histoire espagnole.

Son petit-fils, Alphonse ix du León (1188-1230), va aller encore plus loin, en particulier parce que les circonstances vont l’y pousser. Le pouvoir royal léonais ou castillan est, à cette époque, nettement moins contesté que celui de Jean sans Terre en Angleterre une trentaine d’années plus tard : les souverains des différents royaumes espagnols s’appuient sur la légitimité que leur donne la reconquête du territoire face aux musulmans. Le nouveau monarque, toutefois, doit faire face à une situation instable sur ses frontières car il est en conflit avec son cousin Alphonse viii de Castille (1158-1214), lequel parvient à lui arracher plusieurs places fortes, comme Valencia de San Juan ou Valderas. Alphonse ix se voit alors contraint de passer le pacte défensif de Huesca avec le Portugal, l’Aragon et la Navarre. Il continue à mener en parallèle le combat contre l’empire almohade dans le centre et le Sud de la péninsule ibérique mais subit une lourde défaite en juillet 1195 à Alarcos, dans l’actuelle Castille-La Manche.

Une miniature de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle représentant le roi Alphonse IX du León.que vous ne verrez pas Hautetfort ne veut pas

Les circonstances sont donc complexes pour Alphonse IX dès le début de son règne et le roi sait pertinemment qu’il devra compter sur le soutien sans faille des élites, mais aussi de ses autres sujets. Il a notamment besoin de renflouer les caisses du royaume et donc d’accentuer la pression fiscale sur les couches non privilégiées de la population.

Par conséquent, il convoque lors de la première quinzaine du mois d’avril 1188, à la basilique Saint-Isidore de León, le conseil royal (curia regia) afin d’obtenir de nouvelles levées d’impôts. La grande nouveauté de ce conseil tient dans le fait qu’il est composé non seulement de la noblesse et de tous les évêques du royaume (dont celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, principale autorité religieuse du León), mais aussi des représentants des principales villes concernées (León, Oviedo, Salamanque, Ciudad Rodrigo, Zamora, Astorga, Toro, Benavente, etc.)

Ces bourgs jouissent à l’époque d’une grande prospérité grâce au réseau de foires dont ils constituent les nœuds centraux, et le roi compte en profiter. Il doit toutefois composer avec les exigences des représentants du monde urbain, auquel il accorde en premier lieu un élargissement des fueros octroyés en son temps par le roi Alphonse v (999-1028).

Plus important encore, il reconnaît aux secteurs non privilégiés de la société léonaise un important nombre de libertés individuelles et collectives. Il promet par ailleurs de respecter l’inviolabilité du domicile privé et le secret des correspondances, (qu'en reste-t-il aujourd'hui ?) dans un geste extrêmement avant-gardiste. Les bourgeois obtiennent aussi du roi qu’il ne puisse déclarer la guerre ou signer la paix sans l’accord de son conseil et qu’il fasse systématiquement arbitrer par une justice équitable et objective les différends entre représentants des trois ordres.

L’ensemble de ces droits sont couchés sur papier dans un embryon de « constitution » surnommé Magna Carta léonaise (Magna Carta leonesa) et ils sont confirmés par des décrets royaux. Ces derniers trouvent leur aboutissement dans la « constitution » accordée à la Galice en 1194.

Ce conseil royal de 1188 est généralement désigné sous le nom de « parlement de León » (Cortes de León) [4]. Il n’est pas, à strictement parler, le premier parlement européen de l’histoire, puisqu’il a sans nul doute été précédé par une première réunion de l’Alþing, parlement islandais fondé en 930. Cet événement en Islande n’a cependant eu que bien peu de répercussions en Europe continentale, étant donné l’absence de communication avec l’île au Moyen-Âge.

Par ailleurs, les Cortes de León constituent le premier parlement dont il existe une trace écrite. Cette appellation de « parlement » lui a été attribuée précisément car il a donné lieu à des débats et à une délibération auxquels ont participé toutes les couches de la société léonaise de l’époque, y compris les secteurs non privilégiés, qui ont pu y imposer leurs vues et assurer des libertés fondamentales.

De ce fait, l’UNESCO a reconnu en juin 2013 la ville de León comme berceau du parlementarisme européen, classant les décrets de 1188 dans le Registre international Mémoire du Monde [5].

Cette reconnaissance doit beaucoup au politologue et professeur australien John Keane, spécialiste du système parlementaire, dont l’ouvrage Vie et mort de la démocratie, publié en 2009, a eu un écho considérable outre-Pyrénées. Il y affirme notamment, sur la base de ses recherches, que c’est bien à León et non en Angleterre qu’est né le parlementarisme européen, dans le cadre d’institutions représentatives [6]. En 2010, ce chercheur était officiellement invité par l’État espagnol et la junte de Castille-et-León [7], dans le cadre d’importantes commémorations, afin de proclamer officiellement la ville de León cuna del parlamentarismo (« berceau du parlementarisme »), en compagnie du président régional, Juan Vicente Herrera, et du roi Juan Carlos.

La somme investie dans ces célébrations (environ 3 millions d’euros) en dit long sur la fierté locale, régionale et nationale que les Cortes de León supposent [8]. Ces commémorations ont été largement fêtées chez nos voisins pyrénéens, même si elles n’ont trouvé aucun relai en France, contrairement à celles de Runnymede cette année.

19/08/2015

des citoyens responsables qui ont découvert le pot au roses

 

sur ce sujet comme sur d'autres un dictionnaire des mots trompeurs et manipulateurs s'imposerait,exemple :

17/08/2015

"familles" c'est encore autorisé ?

 « élu par toute la famille » Ah bon ? Ça existe encore, des familles ? ! C'est pas interdit par la loi ? en tant que « signe religieux ostentatoire » par exemple !? ou bien que « perversion sexuelle » ?

Et puis ça permet (autrefois ça permettait) une certaine autonomie économique, crime ! "Concurrence déloyale", atteinte aux « droits de propriété intellectuelle », manque à gagner des investissements, comme dans l'AMI, ou le TAFTA, ça va être poursuivi devant les tribunaux.

la recette

https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/07/27/forte-...

et confirmation que pour échapper aux esclavages et au Libéral-fascisme et au NWO il faut être autonome, comme autrefois, consommer local, échapper aux circuits légaux et mondiaux, et
en voilà un qui a raison :

Lui n’a même pas de compte bancaire. « Je n’aime pas les banques, je ne leur fais pas confiance »,


sauf les bisounours:

"Je crois en la collaboration entre les peuples."

à qui on a fait croire que l'UE c'était la même chose que l'Europe (la vraie, la géographique et non institutionnelle) et que la collaboration entre les peuples, alors que c'est simplement une collaboration mafieuse entre des oligarques, des spéculateurs, les technocrates et journaputes à leur service et last but not least l'OTAN ! c'est en jouant sur ces bourrages de cranes pour naïfs qu'on a si longtemps "tenu" les gens, et dont il faut les faire sortir.

 

ps : Et en marge des institutions et du fric de nos maîtres (maintenant ce qu'il reste de démocratie ne passe plus que comme ça, et par Internet), c'est comme ça que le peuple est partout en train de se soulever (et réfléchir, et prendre conscience des choses), ainsi en AUTRICHE, vous en avez entendu perler ? et pourtant une grande révolution populaire est en train de prendre en Autruche : L'AUTRICHE en route pour un référendum sur la SORTIE de l’Union Européenne. - citoyen18.overblog.com

lisez l'interview avec Inge Rauscher (ET les commentaires)

02/08/2015

crisis - là c'est bien "le jugement"

En effet là c'est bien LE JUGEMENT !
ça nous permet de juger bien des choses qu'on nous a "vendues" et certaines
gens sur lesquelles on comptait ....

Ceux qui considèrent que la compréhension de la réalité, honnêtement et sans tabous, est un impératif pour y voir clair, auront beaucoup appris au mois de juillet 2015.
Et sur cette fameuse "Europe" (l'UE) ses vrais but et ses vrais maîtres, et ses vraies, ET SEULES, perspectives. Mais aussi sur certaines gens et certains partis sur lesquels on fondait encore un espoir.
Mais après les déclarations de Mélenchon et de Pierre Laurent, ce n'est plus possible, les choses sont claires.
Appel aux militants communistes et FdeG : rejoignez le M'PEP !

Appel (largement argumenté, c'est évident et clair comme de l'eau de roche !) aux militants communistes et FdeG à quitter leurs partis, dont on sait maintenant qu'ils n'auront ni la force ni l'intelligence ni la volonté de défendre la France (ni d'appliquer le programme qu'ils affichent) et qu'ils se coucheront au premier coup de sifflet devant le grand capital, et de rejoindre dès maintenant le M'PEP (ou plus exactement à présent le Parti de l'Emancipation du Peuple) :

http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouverneme...

en pdf :

PDF - 968.8 ko
Etude sur la reddition du gouvernement et du parlement grecs et sur la manière élégante de sortir de l’euro

le problème existe aussi pour les syndicalistes : le texte du M'PEP montre aussi comme François Asselineau le rôle pervers des syndicats membres de la CES

"Ce qui se passe actuellement c'est la mort de la démocratie" :


 

François Asselineau président et fondateur de l'Union Populaire Républicaine, ne mâche pas ses mots:
« La grande leçon à tirer de cette affaire — il n'y a pas d'autre Europe possible. Soit on accepte les traités européens libéraux, c'est-à-dire, une politique libérale de démantèlement des services publics, de démantèlement des acquis sociaux, d'appauvrissement général du plus grand nombre, de précarisation générale des populations pour le profit d'une toute petite oligarchie, soit on sort de l'Europe, de l'euro, on reprend sa monnaie et sa souveraineté nationale. Il n'y a pas de possibilités entre les deux. »

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Georges Gastaud du PRCF partage le même avis
La Grèce est mise sous la tutelle des Etats-Unis / Sputnik France - Actualités - Prises dePosition - Radio

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pour suivre le dossier :  http://blogyy.net/

L'EUROPE est un coup d'Etat permanent

SAPIR : il faut poser clairement le problème d’une sortie de l’Euro, pour nous aussi. https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/07/10/la-tra...

l’austérité et le bellicisme, ne tolère même plus la politique social démocrate classique et qu’il provoque une exacerbation de la lutte des classe. lien:
Chomsky : ce qui se passe en Grèce est une lutte des classes | histoireetsociete

l'analyse de Rougeyron, et des tas d'infos croustillantes et ignorées du public sur la dette grecque :

la finance européiste c'est pire qu'al-Capone.

Alexis Tsipras a également rappelé à ceux qui l’auraient oublié que l’Allemagne avait vu en 1953, 60 % de sa dette effacée. Il aurait pu dire que l’Allemagne avait fait 6 fois défaut sur sa dette depuis 1848.

l'AVIS d'ASSELINEAU, plein de propos clairs et de bon sens qui marquent :


 

l'Union "Européenne" est le système de domination et d'aliénation des peuples le plus sophistiqué au monde :

 

* et pendant ce temps la Confédération européenne des Syndicats, organisation "jaune" trahit la classe ouvrière (et sert les 'intérêts des organismes qui la subventionnent .... voir les conférences de François Asselineau là dessus) appel du M'PEP ici :

http://www.m-pep.org/Appel-aux-syndicats-francais-membres...

 

Por esperantistoj

Germanio, LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon

 http://neniammilitointerni.over-blog.com/2015/07/germanio...

La aŭtoro de « La Kapitalo en la 21a jarcento » favoras al restrukturado de la greka ŝuldo.

Unu tagon post la greka referendumo, kaj la klara venko de « Ne », la ekonomikisto Thomas Piketty-n intervjuis la germana ĵurnalo Die Zeit (tradukita en la anglan de la retpaĝaro Medium). Piketty, unu el la plej influaj ekonomikistoj en la mondo de post la sukceso de lia historia analizo de neegalaĵoj, « La Kapitalo en la 21a jarcento », klare favoras al restrukturado de la greka ŝuldo, opiniante ke lasi la grekojn en rigoreco estus nedaŭra kaj maljusta solvo.

Piketty opinias ke « la konservativuloj, precipe en Germanio, estas detruonta Eŭropon kaj la eŭropan ideon, pro sia ŝoka ignoreco de la historio. » Kaj por konvinki la germanan legantaron, li starigas paralelon inter la nuna situacio de Grekio kaj la situacio de Germanio antaŭ sesdek jaroj :

« Kio frapis min dum mi verkis, estas ke Germanio vere estas la plej taŭga ekzemplo de lando, kiu dum la historio, neniam repagis sian eksteran ŝuldon, nek post la Unua, nek post la Dua Mondmilito. » Kaj pli poste, li emfazas: « Germanio estas LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon. Ĝi ne estas legitima por instrui la aliajn naciojn. »

Germanio : Laŭ Piketty : LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon

« Ŝulda pardono »

Dum la ĵurnalisto petas precizigojn – « Do vi eksplikas al ni, ke la germana ekonomia miraklo estis bazita sur la sama helpo rifuzita hodiaŭ al Grekio ? » -, Piketty respondas : « Tute ĝuste ». » Francio kaj Germanio malaltigis sian ŝuldon uzante tri kunligitajn ilojn, li daŭrigas: inflacio, imposto sur la privata riĉeco, kaj ŝulda restrukturado.

« Eŭropo estis fondita sur ŝulda pardono kaj investado en estonteco. Ne sur ideo de senfina pentopuno. Ni devas memori pri tio. »

« Ni ne povas peti de la novaj generacioj pagi dum jardekoj pro la eraroj de siaj gepatroj. La Grekoj faris, sen ia dubo, gravajn erarojn. » Sed laŭ la ekonomikisto, meti la ŝuldan ŝarĝon sur la junan generacion estus hieraŭ puni la junajn germanajn generaciojn de la post-militaj jaroj.

Thomas Piketty proponas eŭropan konferencon pri ŝuldo, juĝante la restrukturadon de ŝuldoj, ne nur grekaj, sed ankaŭ de aliaj Ŝtatoj de Unuiĝo, neeviteblan. Li memorigas al Angela Merkel, ke « tiuj, kiuj volas hodiaŭ forpuŝi Grekion el Eŭropo finos en la historiaj rubujoj. »

http://www.slate.fr/story/103989/piketty-allemagne-jamais...

18/07/2015

l'odeur des herbes qui brûlent

 

La nuit tombe sur un carrefour

La première lumière dans la campagne

L’odeur des herbes qui brûlent.

 

(Robert Desnos  -  "Les Hommes sur la Terre")

 

http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/09/11/odeur-acre-vivifiante-et-agreable-odeur-de-bois-vert-qui-fla.html

29/06/2015

iranophobie

The Hoax of Hollywood

The Hoax of Hollywood In recent years, Iranophobia has come to encompass a wider scope of media including cinema which is incontestably capable of exercising a more powerful effect on manipulating the audience.
Along the recent Iranophobic attempts comes Argo (2012), a ‘nail-biting thriller’ which according to David Haglund, takes a few liberties with the history. A few liberties, indeed! The false façade of the movie and the glorification of CIA agent Antonio Mendez (the hero, played by Ben Affleck) in particular and the intelligence apparat in general in smuggling the escapees out of Tehran gives a flimsily larger-than-life flair to the movie on the one hand and a too-good-to-be-true feeling to the multitude of audience whose minds have already been hijacked by Western media about Iran.
In its idiotically crude manner, the movie attempts to describe Iranians as overemotional, irrational, insane, and diabolical while at the same, the CIA agents are represented as heroically patriotic. Argo is replete with historical inaccuracies and distortions. One might say that the titling of the film mentions it is loosely based on Antonio Mendez’s account of the incidents. However, the audience barely finds any slim chance to realize this and all he believes is all he sees. Aye, there’s the rub for in doing so, the moviemaker craftily sees an audience too engrossed in the movie to pay any attention to the titling.
Even if he does, the audience’s mind has already imbibed all the lies secretly and savagely dictated by the movie. This is done with incredible ingenuity. For instance, in one shot, morosely veiled Iranian women are shown to be in military uniforms, a falsity also depicted in an earlier anti-Iran movie titled “Not Without My Daughter (1991)”. After the elapse of thirty-odd years, you may find Iranian women in uniforms but only in female garrisons let alone on the streets. So, the depiction of Iranian women in military uniforms is but a figment of the writer’s imagination.
It appears that Argo owes enormously to Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991) though the former is technically a step forward. Not Without My Daughter (1991) details the story of an American woman who is married to an Iranian doctor. They live happily in America but once they travel to Iran, the man (Alfred Molina) changes from a well-bred and highly educated man to a rustic boar who decides to force his wife Betty (Sally Field) to stay in Iran. No one knows the reason for such a drastic change in the man, and interestingly, no hiatus apparently takes place in the storyline.
Apart from the stereotyped and caricatured view of Iranians the filmmaker delivers, he consciously pokes fun at the very customs and traditions within the Iranian community. In one scene, when Betty arrives in Iran (the movie has been ironically filmed in Israel), they slaughter a sheep as a votive offering at the sight of which Betty falls into a swoon. This incident which is part of the Iranian tradition becomes a matter of scorn for the filmmaker.
Film critic Roger Ebert describes the film as vitriolic and spiteful and says, “If a movie of such a vitriolic and spiteful nature were to be made in America about any other ethnic group, it would be denounced as racist and prejudiced.”
Likewise, Argo is another dastardly attempt at fanning Iranophobia by continuing Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991).
Though Argo achieves some degree of success in stereotyping and demonizing Iranians, the movie is at its best a propaganda flick barely worthy of the kudos it receives, not because it is nothing more than one big yawn but because it is poorly structured and frivolously written.
Strange as it might be, the film ingeniously seeks to sound balanced by inserting a voice-over at the beginning of the film describing how the popular government of Mossadeq was overthrown through a coup engineered by the CIA and how Mohammad Reza Pahlavi (who is erroneously referred to as Reza Pahlavi) tyrannized over people. However, the mere mention of a CIA-engineered coup is not enough to make the film sound balanced.
In fact, Argo is a far cry from a balanced narration. Everything is narrated one-sidedly. Everything is depicted in black and white. The escapees are good and have to be saved with the help of the CIA agent who ridiculously functions to bring about catharsis in the audience and the Iranians are depicted as demonic and hysteric. Thus, sympathy is easily wrung from the audience in favor of the CIA agent and the entire Iranian population is tragically plunged in a negative light.
In fact, authoring a coup in Iran is not CIA’s magnum opus. The intelligence apparatus has been notoriously instrumental in fomenting a war against Iran at the hands of the Iraqi dictator Saddam Hussein and bringing about over one million casualties.
According to Said K. Aburish, author of Saddam Hussein: the Politics of Revenge, Saddam made a visit to Amman in 1979 before Iran-Iraq War. There, he met King Hussein and three CIA agents. Aburish says there is considerable evidence that he discussed his plans to invade Iran with the CIA agents. As a political product of Washington’s mind, Saddam was on intimate terms with the US. Aburish says that it was “a relationship of cooperation, but never trust. Neither side ever trusted the other. And they helped him stay in power by providing him with electronic systems to guard against a coup d’état. They helped him stay in power by providing him with armament that he needed badly. They helped him stay in power by refusing to raise the issue of human rights. And they helped him to stay in power by supporting him during the war with Iran. So they really helped him, practically politically, practically financially, any way you can look at it.”
It is very probable that Ben Affleck and the screenwriter Chris Terrio are sorely ignorant of these facts or else they would have incorporated some of these facts in Argo to sound balanced.
Or would they?
Overal, Argo is an arrant instance of Hollywoodism. In point of fact, it is yet another attempt to foment Iranophobia not only in the USA but across the world as well.
LIENS :
Argo: From Hollywoodism to Iranophobia

Oscar for Argo: A crime against humanity

Iran to prepare lawsuit against ‘Argo’ filmmakers

'Hoax of Hollywood ': Iran vows lawsuit over 'lies' in Argo film

Survey of Iranian Americans: 84% Support Establishing U.S. Interest Section in Iran

Warmongers colluding to launch illegal war on Iran: Gordon Duff

Shadows in Motion - full documentary 

http://www.ipernity.com/doc/kombizz/33481417

remarquez en France aussi, un récent reportage l'a bien montré, commentaires :

Le 17 juin 2015, Le Petit Journal de Canal+ a diffusé un reportage « spécial Iran ». La raison ? L’approche de l’éventuel accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington… Un grand moment de journalisme ! MDR

Certains cerveaux malades diront que le « petit merdeux », la « tête à claque pistonnée » qui a réalisé ce reportage l’a mené en suivant de A à Z un fil rouge destiné à renforcer ses idées préconçues, et ce malgré quelques surprises anecdotiques. D’autres, encore plus malades, diront que Canal+ a envoyé ce « stagiaire » en Iran pour décrédibiliser l’influence croissante des médias résistants français et internationaux qui relaient, entre autres, « la propagande iranienne ». Au nom de quoi le point de vue d’une nation relèverait-il de la vérité absolue ou de la propagande ? Quel est l’instrument qui permet de mesurer la véracité des propos rapportés de telle ou telle contrée ?

Vous pouvez, si vous le désirez, prendre connaissance de ce document audiovisuel appelé avec un brin de hâte « reportage »… bien entendu, comme toutes les vidéos MAINTENANT cette vidéo ne peut être visionnée nulle part, totalement impossible ! (ni téléchargée, ni intégrée, rien)

De toute façon, l’essentiel est repris ci-dessous.

Très bien. Désormais, vous avez pu vous faire une idée du niveau d’honnêteté, de pertinence et d’indépendance qui caractérise ledit « reportage ».

Cet ovni journalistique débute par un micro-trottoir en pleine rue parisienne ; il révèle sans surprise l’étendue du pouvoir de manipulation des esprits dont disposent encore les médias de l’ancien monde. « Nucléaire, tchador, dictature, pays fermé, État religieux, Persépolis ». Alors Martin, tout est vrai ?

S’ensuit une brève intervention de Mahmoud Ahmadinejad. Le reportage face à Pujadas ? Non, une déclaration selon laquelle « en Iran, il n’y a pas d’homosexuels comme dans votre pays ».

Est-ce facile d’aller tourner en Iran ? Pas spécialement, puisqu’il faut deux mois pour obtenir un visa et qu’il faut expliquer la raison de cette demande, le tout « sans être trop critique ». Mais est-ce le seul pays au monde où il ne faut pas être trop critique ? Il est sans doute plus facile de filmer le Conseil représentatif des institutions jeans de France (Crijf)… Nous y reviendrons.

Ensuite, le taxi et le traducteur imposés par le gouvernement iranien. Dans un pays où nombre d’assassinats ont été commis par des agents du Mossad et qui fait sans cesse l’objet de tentatives de déstabilisation en raison de son comportement insoumis à l’Empire, est-ce un luxe de tenir à l’œil le premier « journaliste » qui passe la frontière ?

S’ensuit alors une visite dans une mosquée iranienne. Question du stagiaire :

Qu’est-ce que ça veut dire « République islamique » ?

Réponse : en Iran, toutes les lois qui gouvernent le quotidien sont régies par la religion musulmane.

Explication de Martin pour les crétins que nous sommes tous :

« Concrètement, en Iran, il y a un président, Hassan Rohani, et au-dessus de lui, il y a lui : le guide suprême, l’ayatollah Khamenei ».

Grand Dieu ! Un pays ou le président est soumis à une autorité supérieure ? Heureusement que la France n’est pas gouvernée par un président soumis à un dirigeant religieux ou pseudo-religieux qui lui dicte sa politique et l’invite à un dîner rituel obligatoire…

Direction le centre-ville, où les jeunes peuvent s’adonner à des activités sportives ludiques. Cependant, les femmes ont une règle à respecter obligatoirement : la tenue vestimentaire.

Grand Dieu ! Un pays où l’on pose des problèmes à des femmes en raison de la longueur de leurs vêtements ! Heureusement que la France ne renvoie pas des lycéennes pour une robe trop longue… ni n’interdit le port de tel ou tel signe religieux à l’école. On ne vit pas dans une dictature laïciste gouvernée par l’une ou l’autre caste sectaire foncièrement antireligieuse, nous ! Vive la liberté !

Yann Barthès — Donc premier interdit, les habits.

Martin — Ouais, et tu vas voir, c’est le début d’une longue liste d’interdits !

[Générique de merde et publicité]

Un interdit théorique qui n’est pas respecté scrupuleusement par toutes les femmes, ce qui semble surprendre Martin, venu en Iran confirmer ses idées préconçues. Nous aurions apprécié que Canal+ envoie un journaliste plus expérimenté et moins bobo pour que ce dernier, plus professionnel, évite d’appliquer ses propres codes sociaux inculqués de façon quasi-dictatoriale par la sphère d’influence médiatico-publicitaire occidentale, dans un pays qui lui fait l’honneur de l’accueillir pour un « reportage ». Une tendance paternaliste, condescendante et digne d’un néocolonialiste. Pas joli joli, Martin…

Outre le fait que le petit Martin ait oublié l’adage pourtant célèbre « À Rome, fais comme les Romains », il semble qu’il ignore également la culture musulmane et la culture perse, toutes en couleur. http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/1604843 http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/5051152 Mais instruit à l’école « Je suis Charliste » made in Canal+ et sans doute désireux d’évoluer dans la sphère de la médiocrité intégrale des médias de l’ancien monde, Martin a sans doute reçu l’ordre oublié de ne pas mentionner le fait qu’en Iran, les femmes sont très certainement plus libres qu’en Arabie saoudite ou au Qatar, et même qu’en France sous certains aspects. Nul doute qu’il le fera lors de son prochain reportage chez les sponsors de ses employeurs. Pas vrai, Martin ?

La censure et la propagande dans la culture, une exception iranienne ? 

Le stagiaire est ensuite interpellé par la censure partielle dont font l’objet les supports audiovisuels en provenance de l’Occident. Voir les daubes hollywoodiennes et écouter le dernier tube de Rihanna ou Beyoncé, peut-on sincèrement vivre sans cela ? Au 21e siècle ? Horreur ! Halte à cette censure nauséabonde…

Côté propagande, bien entendu, l’Iran est le seul pays où des kiosques vendent des manuels de propagande. En France, aucun buraliste ne vous vendra l’un des centaines de torche-culs estampillés « Le Point », « L’Express », « Libération » ou « Le Parisien », qui se trouvent être tous possédés par une poignée de banquiers, de grands industriels ou de marchands d’armes. La France n’est pas une terre fertile pour la propagande atlanto-sioniste. Qu’on se le dise. D’ailleurs, BHL et Caroline Fourest, du haut de leur interminable mythomanie stratosphérique, ne sont plus invités sur les plateaux depuis des dizaines d’années.

Grand moment de perplexité d’ailleurs, lorsque Martin tombe nez à nez avec des documents de propagande anti-américaine, anti-israélienne ET anti-Daesh.

Dans l’esprit du petit Martin et de Yann Barthès, si on est contre le gouvernement américain, être contre Daesh, c’est paradoxal. Tellement paradoxal qu’ils se sentent obligés de l’affirmer de concert ! Et le très sérieux duo d’omniscients de présenter la vérité comme une ineptie sortie tout droit de l’esprit du gouvernement iranien, et non d’une réalité factuelle démontrée à maintes reprises. Pour Canal+, Daesh n’a pas été créé ni financé par le gouvernement des États-Unis, Israël ou d’autres puissances régionales hostiles à l’Iran.

Et le petit Martin de commettre une énième inexactitude :

Daesh, un groupe de fondamentalistes sunnites. Il n’y a que dans les médias de masse que l’on entend encore des journalistes parler de Daesh comme d’un groupe islamiste sunnite. Chacun sait que Daesh a massacré les populations sunnites, chiites, yézidies, chrétiennes, et bien d’autres encore, sans faire de différence. Aucun musulman digne de ce nom et sain d’esprit ne considère Daesh comme un groupe sunnite. C’est tout au plus un groupe takfiriste d’extraction wahhabite. Mais l’occasion est trop belle pour Canal+ de verser encore de l’huile sur le feu en présentant Daesh comme un groupe sunnite à tous les effets, et en rappelant les différends qui nourrissent ce conflit fratricide entre sunnites et chiites. D’une pierre deux coups : de la pub pour Daesh et pour ce conflit qui ne sert les intérêts que de l’entité sioniste.

« La propagande en Iran peut faire des miracles », s’esclaffe le petit Martin… Tandis qu’en France, le gouvernement diabolise la Quenelle, poursuit ses auteurs et interdit à un humoriste de se produire sur scène, mais laisse des entartés psychopathes toxicomanes s’exprimer à tort et à travers sur tous les plateaux.

Le concours de caricatures http://www.irancartoon.com/

eh oui c'est un site iranien qui publie tous ces dessins; le plus émouvant http://www.irancartoon.com/gallery-of-10th-tehran-interna...

 soudain, Canal+ n’est plus Charlie

« En France, ces caricatures feraient scandale ! ». En France, cher Martin, des dessinateurs sont poursuivis en justice pour des caricatures. Les idées peuvent vous y emmener en prison ou vous coûter une amende très salée… Des sketchs ou des dessins aussi. Zéon en sait quelque chose.

Les lignes rouges dénoncées dans ce reportage sont les mêmes qui, en France, sont imposées par une caste spécifique. L’Iran n’est certainement pas un pays parfait. L’Homme est par nature imparfait, mais tend vers l’amélioration personnelle. Quoiqu’il en soit, petit Martin, il serait bon que tu appliques à ton propre pays et à ses dirigeants les mêmes standards que ceux que tu appliques de façon assez minable à un pays qui t’a accueilli et respecté.

Il ne s’agit bien évidemment pas d’une remontrance, car qui sommes-nous pour te juger ? Une bande de « cerveaux malades » indépendants et bénévoles. Nous n’avons pas ta longue expérience journalistique, ta déontologie, ton charisme, ni même ta belle gueule. Mais un conseil est toujours le bienvenu lorsqu’il permet de tendre vers une amélioration, même minime.

Pense donc à montrer davantage de respect, de discipline, d’ouverture d’esprit et globalement d’amour de ton prochain, quelles que soient ses coutumes, lorsque d’aventure tu iras, comme nous en sommes absolument certains, te payer le régime saoudien, le régime qatari, ou plus « théocratique et dictatorial » encore, l’entité d’Avant-gardie.

Bisous, Martin !

(source Quenelplus)



Soit dit en passant sur ce sujet et beaucoup d'autres ! un grand banquier allemand déclare :

Les conflits géopolitiques actuels sont utilisés à l’échelle nationale pour démolir les libertés démocratiques, et la cadence s’accélère. Je suis plus préoccupé que jamais. Actuellement, je suis occupé à développer l’idée du terrorisme de la pensée dominante. Nous faisons semblant d’être tolérants et pluralistes. Mais celui qui défend sur des sujets politiquement sensibles une opinion qui s’éloigne de la pensée dominante court le risque d’être isolé et diffamé. Ces évolutions sont totalement antagoniques avec l’exigence de démocratie et de liberté. Oui, les conflits actuels nous coûtent notre démocratie

http://lesakerfrancophone.net/la-russie-et-la-chine-vont-...

 

28/06/2015

alerte à tous ceux qui ont ou voudraient installer Chrome sur leur ordi !!!!

http://news360x.fr/telecharger-chrome-quest-ce-que-google...

Télécharger Chrome? Qu’est ce que Google télécharge en plus sur votre ordinateur?

 

Par Alec Cope – Le 20 juin 2015 – Source: wearechange.org

 

le 17 juin, Google s’est gardé d’annoncer (mais la nouvelle est tombée) que la DARPA (Agence pour les projets de recherche avancée de Défense) enregistre en douce les émissions audio sur tous les ordinateurs équipés de Chrome, le navigateur de Google.

Dans les faits, cela signifie que Google examine insidieusement votre vie privée, ce qui n’est pas surprenant, quand on considère l’article de We Are Change (WRC) à propos de la censure de Google.

Rick Falkvinge (fondateur du Parti Pirate), à partir du forum privé WRC, a rapporté commuent il en est venu à comprendre la nouvelle politique de Google:
«Ça ressemblait simplement à un rapport d’erreur quelconque.» En démarrant Chrome, celui-ci téléchargeait des données. Suivies d’étranges informations de statuts qui comprenaient notamment des lignes Microphone: Oui et Captures audio autorisées: Oui.

chrome-voicesearchLe Chrome-Voice Search: L’Analyseur de Recherche Audio Chrome

Sans aucun consentement de la part de l’utilisateur, Google a téléchargé une boîte noire qui – selon eux – ,raccordée au microphone, est activement à l’écoute de vos faits et gestes.

Sans entrer dans les détails, Falkvinge décrit le fonctionnement du logiciel libre et comment ce fonctionnement repose sur la transparence et l’innovation de nombreux programmeurs de logiciels (dont Debian) avant d’être lancé comme un produit fini. La transparence permet à l’utilisateur de savoir que le logiciel libre d’accès (open source) fait vraiment ce qu’il prétend faire.

Chromium, la version libre accès de Google Chrome, est censé fonctionner de la même façon. Seulement Google a détourné la nature de la transparence du libre accès, et évité le processus qui aurait empêché cette manœuvre de contournement.

Google a ainsi justifié son potentiel à vous espionner via votre ordinateur personnel en argumentant que cela en valait la peine, parce que désormais Ok, Google fonctionne! A présent, quand vous prononcez certains mots clés, Chrome commence à rechercher des antécédents. Ceci doit-il pour autant se faire au prix de la confidentialité de votre vie privée? De toute évidence, ce sont les serveurs de Google qui répondent à ce qui est dit avec votre ordinateur.

Ainsi, pour résumer, une boîte noire a été installée sur votre ordinateur, raccordée au serveur d’une société privée: dès à présent, il existe une potentialité fonctionnelle pour pratiquer des écoutes (indiscrètes et irrégulières); et Google n’avait aucune intention que quiconque le sache!

En définitive, Google a répondu à l’accusation, paraphrasant Falkvinge:

1) Oui, nous installons un logiciel d’écoutes téléphoniques sur votre ordinateur. Mais nous ne l’avons finalement pas réellement activé. Nous avons également tiré avantage de notre réputation de probité en entrant des lignes de codes dans ce logiciel en libre accès, pour installer cette boîte noire sur des millions d’ordinateurs; mais jamais nous n’abuserions la confiance des utilisateurs en entrant un code actif d’écoutes téléphoniques. Nous l’avons déjà téléchargé sur votre ordinateur sans votre consentement et à votre insu.Vous pouvez vérifier ce code à l’heure actuelle, et vérifier que ce même code est inactif.

2) Oui, Chrome contourne l’ensemble du processus de vérification de code source en téléchargeant une boîte noire pré-installée sur les ordinateurs. Mais ce n’est pas notre objectif, vraiment pas. Nous sommes uniquement motivés par l’élaboration de Google Chrome, le bébé de Google. Dans cette optique, nous fournissons donc ce code dans le lot de logiciels pré-compilés, pour ceux qui veulent. Quiconque utilise notre code pour son compte personnel en prend aussi la responsabilité. Lorsque cela se produit sur un système d’exploitation type Debian, ce n’est pas du ressort de Google Chrome, mais de Debian Chromium. C’est entièrement la responsabilité de Debian.

3) Oui, nous avons délibérément caché ce module d’écoute aux usagers, mais c’est parce que nous considérons que cette démarche est comprise dans les fondements de l’expérience Google Chrome. Nous ne voulons pas montrer toutes les fonctionnalités que nous installons.

L’auteur (Falkvinge) explique que les options de configurations logicielles ne sont plus suffisantes pour se protéger contre ce type d’écoute, car ces options sont des programmes qui allument ou éteignent votre webcam / microphone, etc… Ici, l’auteur a le sentiment que la présence d’un interrupteur physique, qui couperait la connexion électrique à l’appareil, éviterait cela.

«C’est drôle pour moi de constater combien de gens étaient scandalisés quand ils ont su que la NSA allait à la pêche aux informations privées et, comparativement, de considérer le peu qui se dit lorsque Google tente d’installer discrètement encore plus de moyens de collecte de renseignements privés, voire intimes.»

En fait, beaucoup ont déjà goûté à l’aphasie avec sa rengaine répétitive. Par exemple: il n’espionne que quand vous dites: OK, Google (est-il pour autant nécessaire de tout écouter et tout savoir quand vous dites OK, Google?), et ainsi de suite. En fin de compte, il y aura toujours une bonne part des usagers qui se fiche de savoir si ils sont écoutés ou pas par les agences gouvernementales et autres nébuleuses.

Déjà, ce principe suivant lequel Google pratique effectivement les écoutes à l’insu totale de ses utilisateurs, n’ayant eux-mêmes aucune idée que leur vie privée est passée au crible, démontre tout simplement le manque de compassion et l’absence de limites de Google.

Enfin, que vous choisissiez de supprimer Chrome au profit de serveurs plus respectueux de la vie privée, ou de ne rien faire, ou de vous documenter plus sur le sujet, quelle que soit l’option, une chose est claire: nous avons aussi le devoir de veiller à ce que ce type d’usurpation ne soit pas traité avec légèreté. On en apprend un peu plus sur ce qui se passe jour après jour, c’est une question de temps avant le point de rupture. J’espère vous y voir.

Liens :

Pour rebondir sur l’actualité de la réunion du Bilderberg récente et Google, voici 2 liens à faire passer à Alain Juppé qui n’est peut être pas au courant des liens historiques entre Google et le DARPA (agence de l’armée américaine).

Traduit par Eric, relu par Hervé et Diane pour Le Saker francophone