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10/12/2015

résistance

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09/12/2015

livres recommandés

avant de commencer il y a celui dont parle Marianne et dont elle est co-auteure :

Au fil des souvenirs ici quelques livres, souvent injustement peu connus, que je recommande au plus haut point :

  Les Familiotes
Mémoires d'une Jeune Fille rangée
Le Pain Dur
La Foire des Ténèbres
En Gagnant mon pain
La Fille du passeur
Le Bonheur d'être Suisse
La Douane de Mer
La Société Pure
Mémoires d'Outre-Tombe
Charles Trenet
Les Couleurs de la Honte
L'Etat Inquisiteur
En Finir avec le Sionisme
La Domnitza de Snagov
Jeannot Mémoires d'un Enfant
Histoire d'un Conscrit de 1813
L'Ame des animaux
Modernité et Holocauste
Bouvart et Pécuchet
Elisabeth ou le vent du sud de Joseph Bialot
* "Les familiotes" de JEAN ROSTAND

Celui-là  ce n'est pas seulement "injustement peu connus" , il est carrèment introuvable hors des marchands de vieux livres, ou, si vous n'êtes pas salariés mais par exemple étudiant , rentier, bourgeois, retraité, et qu'il vous est possible pour vous de vous rendre dans une "bibliothèque municipale" (car ces lieux désormais sont inaccessibles aux salariés étant donné leurs horaires d'ouverture plus que restreint et sans aucune considération pour les gens) donc si vous réussissez à mettre la main dessus faites-en des photocopies ou esssayez de convaincre un éditeur, si vous "avez des relations" , de le rééditer.
Car Jean Rostand, né dans un milieu de hauts bourgeois et ayant longuement eu l'occasion de les observer et d'écouter leurs conversations, a "commis" dans sa jeunesse, avant ses livres de philosophie scientifiques, qui eux ont été régulièrement réédités, plusieurs livres de critique sociale, malheureusement jamais réédité, alors qu'ils étaient des vrais "bijoux" d'ironie voltairienne mordante, pince sans rire et d'un talent fou (et si pertinent!)

(Je vous recommande en particulier "Le poulet", un petit chef d'ouvre d'humour pince sans rire, qui en plus nous montre à nous contemporains de la fin du XXème siècle combien le statut social de la viande de poulet a changé !)
 
* Simone de Beauvoir (21-04-2005)

Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et interessant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Et il y aurait plein de choses à citer.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!

allez! je ne resiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisettiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais atendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire: aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".



So ist das Leben...

et bien sûr, bien sûr:

"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblai impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?

 

* Le Pain Dur

Qui a eu la chance de voir la pièce de Claudel "Le Pain Dur" jouée par de bons acteurs ? (qui ne l'a pas eu a perdu quelque chose!)
Contrairement aux autres pièces de Claudel ce n'est pas un ramassis de phrases verbeuses et ennuyeuses, c'est une vraie pièce, c'est très humain et attachant, ça fait réfléchir plus d'une fois (et c'est plus en quelque sorte un document historique sur les grandes évolutions, problèmes et psychologies du XIXè siècle) et ça réussit ce "miracle", pierre de touche de qualité je trouve, que, quoique tous les personnages sans exception sont , au moins à un moment donné, des scélérats, on s'attache néanmoins à chacun avec empathie !



* La Foire des Ténèbres de Ray Bradbury

Vous connaissez Ray Bradbury, l'auteur des "Chroniques Martiennes" ? En fait ce n'est pas un auteur de science-fiction, c'est un poète et un philosophe. Dans les Chroniques le thème de "science fiction ne sert que de cadre à développer ses réflexions , y placer ses rejets, leçons, souvenirs sensuels de la vie quotidienne des gens dans les petites villes du Middle West, de parler de la mort, de la solitude, etc.
Donc.
Il y a de lui un livre qui est contrairement au précédent peu connu, et pourtant je le mettrais facilement parmi les oeuvres "fondamentales", "incontournables", qu'on n'oublie plus jamais de sa vie une fois qu'on les a lu, et dont on peut tirer une foultitude de citations. (Son titre original anglais est lui-même une citation, de Shakespeare, je vous le donne pour ceux qui veulent l'acheter et le lire en anglais: "Something wicked this way comes"),
c'est "Le Carnaval des ténèbres" (titre de l'édition française, donc). C'est un livre sensuel (la sensualité de la nuit et de la vie quotidienne, qu'on a perdu dans la France actuelle, et sans doute aux USA actuels aussi) et profond, et beau à en pleurer.

« Le père et le fils, d’un dernier effort se retrouvèrent sur le rebord de la fenêtre ; ils avaient la même taille, pesaient le même poids, avaient le visage éclairé par les mêmes étoiles, et restaient l’un contre l’autre, savourant une merveilleuse fatigue, réprimant des rires fous qui leur secouaient les os sur le même rythme, et par crainte de réveiller Dieu, le pays entier, l’épouse, maman, chacun mit une main sur la bouche de l’autre, senti la chaude hilarité jaillissante et ils prolongèrent cet instant, les yeux brillants d’une joie commune, et humides de véritable amour. »

"Il comprenait à merveille ce que leur apportait le vent, où ils les emmenait, vers quels endroits secret qui ne retrouveraient jamais ce charme de mystère dans la suite de l'existence. Au fond de lui, une ombre se retourne tristement comme en une tombe. Par une nuit pareille, il fallait courir, pour échapper à la tristesse."

 

« -" Je le sais. Je sais tout." Sa mère se tut un moment avant de reprendre :
- Qu’est-ce que tu sais, Jim ?
- Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste.
- Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. »

 

« ....  les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. »  


C'est de ce livre que j'ai tiré aussi la citation que j'ai mise dans ma présentation de l'Espéranto:
"Vraiment c'est connaître qui est le bien, ne pas connaître ou refuser de connaître qui est le mal ou la source du mal."





* En gagnant mon Pain de Maksim Gorki
Gorki a raconté sa vie dans trois livre; le premier est le plus connu "Enfance", on trouve aussi parfois le troisième "Mes Universités", le deuxième : "En gagnant mon pain" (qui correspond à la suite de son enfance jusqu'au début de l'adolescence) est le moins connu (et pas facile à trouver en librairie!) et pourtant !! C'est, de loin, le plus intéressant, le plus émouvant, à la fois roman d'aventure  à la première personne captivant, galerie de portraits psychologique, je ne vous en dit pas plus, extraordinaire! et en même temps poème fascinant qu'on ne peut plus oublier une fois qu'on l'a lu, et aussi une mine d'or pour un philosophe.
Trouvez-le! vous ne le regretterez pas.


* La servante du passeur (Die Magd des Jürgen Doskocil) d'Ernst Wiechert

Une austère et émouvante histoire d'un pays qui n'existe plus, la Prusse orientale.
En plus et en dehors de la valeur littéraire et humaine du texte, c’est un livre qui, entre autres, aide à comprendre  des choses:

allez donc vous étonner que quelques années plus tard tous ces gens-là aient voté Hitler comme un seul homme et se soient laissé persuadés qu’il fallait exterminer les juifs, les slaves, et les tziganes, et les fous, et les handicapés (ces salauds ridicules), pour vaincre le Mal et pour que l’Allemagne soit plus hygiénique.

(Et ça veut dire aussi que tous ces gens qui sont parti pour l’Amérique de Salt Lake City ce sont des gens comme ça. On comprend mieux les USA de Bush … )

En "annexe", une phrase du roman fait réfléchir à autre chose :
« Au retour, il fallut le soutenir. C’était la première fois qu’il
s’appuyait sur elle, et tout obscure que fût son âme, elle sentait
profondément quelle sorte de bonheur lui donnait son amour pour Jürgen. »
Ce sens de l’amour est tout à fait perdu de nos jours chez les femmes . Maintenant elles ne supporteraient pas ça, une telle situation elles se révolteraient aussitôt, et : « il n’a qu’à s’assumer », dans un cas comme ça elle le plaqueraient aussitôt, et l’enverraient crever dehors,
« pas emmerder le monde », en emportant les gosses, et en gardant
l’appartement bien sûr ; et sans oublier de lui réclamer une pension alimentaire.

 

* "Le bonheur d'être suisse" de Jean Ziegler
C'est comme les Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand, et ça les vaut. Comme Mémoires d'Outre-Tombe  ce n'est pas seulement  l'histoire d'une vie (très attachante et Jean Ziegler est un un personnage admirable, qu'on ne peut oublier) c'est mélé à un coeur de chair saignant et à une intelligence perçante, une vaste symphonie humaine et historique, une fenêtre ouverte sur toutes les  dimensions du temps et de l'espace. Avec ceci de plus par rapport à Chateaubriant que ça parle de notre monde où nous vivons, où d'autres meurent (ou sont morts...) et dont Ziegler a si bien su mettre à jours les noirs dessous, et dénoncer les scandales fondateurs. ("En écrivant je veux contribuer à délégitimer la doxa des seigneurs.")
Ca déborde non seulement d'intelligence et de révolte, mais d'émotion, d'angoisse , de fraternité, de poésie et de sensualité. C'est le genre de livre qu'on a envie de garder sur sa table de nuit pour en faire un livre de chevet.

 

* "La Douane de mer" de Jean d'Ormesson
Je ne vous en dis pas plus, c'est un bijou, un joyaux d'érudition, d'émotion, d'humilité, d'ambition, d'amour, de désespoir intellectualisé, d'élégance vieille France, de poésie et de sensualité.
C'est (et ça se veut) une somme, mais une somme errante à la fois passionnément aimante et désabusée, une somme à la Jules Laforgue. (Et sans conclusion bien sûr. Peut-il en être autrement?)  Sur quoi ? mais sur tout, bien sûr !
Je ne crois pas qu'on puisse faire mieux, ni plus profond, ni plus charmeur (on peut en tirer des dixaines de citations).
D'ailleurs l'auteur lui-même a essayé de "refaire" la même chose, dans "Presque rien sur presque tout", et, là, c'est raté!

 

* "La société pure" de André PICHOT
De Darwin à Hitler. Flammarion, 2000, 460 pages http://cyberboutik.chez-alice.fr/etudes/e3926/e3926rm3.htm

Très, très interessant, et révélateur. Je n'en dis pas plus.
Une citation:
"Les motifs "biologiques " de l'extermination des malades mentaux, des handicapés, etc, cachent mal les motifs économiques."
"le drame particulier de la famille Knauer qui avait un enfant incurable et qui demandait pour lui la "Gnadentod" ("mort de grâce") laquelle lui fut accordé, à lui, puis à quelques centaine de milliers de personnes qui ne l'avaient pas démandée."
et les juifs, et les tsiganes, etc, etc, c'est un livre d'historien très documenté et très riche
et qui donne à penser.




* et bien sûr "Les Mémoires d'Outre-Tombe" de Chateaubriand
Quelle question!
Regardez Hugo Chavez aussi les a lu cet été!
http://satenhispanio.eresmas.com/artik45.htm
(soit dit en passant, il ne faut pas rater cet interwiev, traduit en Esperanto,  la langue anti-impérialiste par excellence, du chef d'Etat le plus humaniste et le plus sympatique - et de loin!! - du monde actuel)
Les mémoires de Chateaubriand, c'est un monde tellement émouvant, historique, talentueux; je regrette tellement de ne plus avoir la force d'en traduire plein de pages en Espéranto (faute de mieux en voici trois, à la file ici : http://r.platteau.free.fr/prozajtradukajxoj.html#Chateaub...

pour l'acheter


* Les chansons de CHARLES TRENET
Charles Trenet a été pendant un demi-siècle avec une fantaisie débridée et sans prétention quoi qu d'une infinie inventivité le chantre inégalé de la liberté et de l'amour, de la vie pleinement  humaine quoi, et de la tristesse aussi, dans un monde d'êtres humains, d'individus, vivant dans une culture moderne, et une société moderne, qui était encore équipée en services publics, et privés!
Une époque où on savait encore rire le coeur léger.

Il ne faut pas se limiter à ses "tubes", il faut lire la collection intégrale des textes de  toutes ses chansons: il y a des perles inconnues là-dedans, à côté du rappel de textes connus ...... qu'on n'entend plus hélas, trois fois hélas.

C'est un vrai poète.

Ça  existe, par exemple au Livre de Poche Charles Trenet les chansons de toute une vie.

Il est mort, ça n'est pas un hasard, les valeurs qu'il a chanté aussi .......


* "Les couleurs de l'infamie" de Albert COSSERY
Albert Cossery est un cas, inclassable. Egyptien francophone, issu d'une famille de riches rentiers, il débarque à Paris en 1948 et s'installe dans un hotel du Quartier Latin; il y est toujours! Il a maintenant quelque chose comme 90 ans;
C'est lui qui a émis cette idée, évidente quand on y pense bien,  mais qui semble un paradoxe quand on l'entend pour la première fois,
"Il n'y a pas de progrès de l'humanité, tout ça c'est des conneries, les hommes de maintenant sont exactement pareils que ceux d'il y a  3000 ans"
mais dont on éprouve par la suite chaque jour la justesse, et la valeur dans le jugement des choses - de même que l'étude de l'histoire c'est une libération et un riche instrument pour l'esprit.
donc - voici ce que dit de lui la wikipedia en Esperanto:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Albert_COSSERY
la wikipedia en français est moins complète voici quand même: http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Cossery

Donc Son dernier roman, (après 15 ans de silence, il est sans doute aussi paresseux que ses personnages - dormeurs, mendiants, voleurs, farceurs, prostituées  - ce Diogène dandy et anarchiste comme un chat ! ) "Les couleurs de l'infamie" est peut-être le meilleur, en tout cas tout a fait représentatif, l'éditeur dit: "Tous les thèmes de prédilection d'Albert Cossery y sont abordés: haines des nantis, ironie à l'égard du pouvoir et désir de voir triompher les seuls être qui méritent sa considération: ceux qui ont compris que la vie était ailleurs que dans la possession de biens matériels."
Voici pour vous mettre en appetit: quelques citations:

"Longtemps il s'était demandé par quel stratagème cette énorme entreprise de mystification organisée par les possédants avait pu s'étendre et prospérer  sur tous les continents."

"... le despotisme d'un gouvernement imperméable à l'humour et férocement hostile à toute information ayant quelque rapport avec la vérité"
 
"Loin de la démoraliser, le fait d'habiter dans un cimetière le combla de bonheur. Il lui plaisait de vivre au milieu d'une population rebelle, vivants et morts confondus dans une même ignorance de toute autorité. "

 



* "L'Etat inquisiteur" de Joël Labruyère
Les Editions des 3 Monts - Auxerre, 2000, 270 pages
Comme dit la présentation: "L'Etat inquisiteur représente une contribution importante pour la défense des libertés fondamentales"
"Au-delà des aspects polémiques liés à une affaire d'état ... vous y trouverez des références, des faits et des arguments qui n'ont jamais été exposés à ce jour, et qui serviront pour la défense de quiconque pourrait être inquiété à cause de son appartenance ou de ses idées"
en conclusion
"Ce livre est aussi un témoignage devant l'histoire"




* "En finir avec le sionisme" de Jean Baumgarten
Diffusion: Librairie La Brêche 27 rue Taine 75 012 Paris ISBN: 2-9523229-1-0 parution mars 2005
Ecrit par un juif français dont la "tante Ida, ... petite cousine Irène et .. tante Esther et oncle Moïse .... arrêtes par la police  française" ont été déportés et gazés en Allemagne, ce livre est  "incontournable", definitif, une condamnation radicale argumentée et documentée, imparable, de ce dernier avatar du colonialisme, et du racisme, qu'est l'idéologie et la pratique du Sionisme.
avec une préface de Maurice Rajfus.


* les livres de Panait ISTRATI
par exemple "La Domnitza de Snagov"
Il y a une réédition récente de la totalité de son oeuvre en 3 tomes, autrement il faut chercher les éditions anciennes par :http://www.livre-rare-book.com/   Cet auteur qu'on redécouvre, est un des innombrables roumains qui ont écrit en français (c'est assez fabuleux! qq uns des plus éminentes richesse de la littérature française sont dans cette "catégorie": Anna de Noailles, Istrati, Cioran, Ionesco, Mircea Eliade, et tous les genres sont traités). Ces livres, en particulier Domnitza de Snagov, soulève et fait réfléchir au problème passionnant, vaste, et surtout complexe, des rapports entre le banditisme (type Robin de Bois) et les luttes politiques de libération. Relations complexes, pas faciles à  juger, et pleines d'ambiguïté et de pièges, de tous les côtés et dans tous les sens! aussi bien quand on s'y livre que quand on l'abandonne pour plus de "réalisme" . on le voit entre autres dans le livre, mais ce livre n'épuise pas le sujet, loin de là. Quand on pense au problème du Bolchévisme et ses opérations d' "expropriation" prolétarienne " (comprenez: des hold-ups) et bien sûr surtout à son destin  de devenir sous la coupe de ce Staline, dont on sait maintenant que c'était , en fait  sa vocation, son âme c'était celle d'un grand chef mafieux, un rusé chef de bande criminel qui a réussi dans la politique, que c'était un indicateur de l'Okhrana (la police politique tsariste) qui avait tellement de cynisme et de volonté de puissance qu'il a voulu toujours "devenir Calife à la place du Calife" et déboulonner l'indicateur n° 1 Malinowski, ce qui lui a valu finalement de rester (cette fois) en Sibérie jusque 1917. Là ses petits copains bolchéviques étant arrivés au pouvoir, il n'a encore une fois eu de cesse de devenir "Calife à la place du Calife" puis de faire disparaître tous les documents - et les témoins! - de son passé compromettant, c'est pourquoi il a décapité la totalité du haut commandement de son armée (car ils avaient finit par être au courant grâce à un dossier de l'Okhrana retrouvé). Bref on n'en finirait pas, car la problématique n'est pas du tout évidente, et pose beaucoup de problèmes et offre différents paradigmes. Et plus récemment les FARC se livrant au trafic de drogue, Et la fameuse Phoolan Devi en Inde, paysanne violée, devenue chef de bande, puis carrèment députée au Congrès. Jamais jugée, son passé a fini par la rattraper et elle a été assasinée ar un homme de main de ses ancien ennemis. Elle a même écrit une autobiographie, autre livre hautement konsilinda (en Espéranto: digne d'être conseillé), moins inspirateur de réflexion philosophico-politiques que celui d'Istrati, mais , je trouve , plus prenant et émouvant. Je conseille hautement les deux .


* "Jeannot, mémoires d'un enfant" de Jean DUTOUR
chez Plon - 2000.
Pour changer, un sujet plus souriant ,  vraiment ? non, la vie n'a rien de souriant, et les souvenirs d'enfance ne sont supportables qu'à condition d'oublier qu'ils sont morts, et que la personne qui s'en souvient le sera sous peu. Et puis les souvenirs de Jean Dutour commencent par "les gens se mirent à parler de ma mère à l'imparfait" ... "Ces imparfaits résonnaient en moi comme des pelletés de terre sur un cercueil", il a su très tôt  comment c'est quand "une personne que l'on a chérie a emporté la moitié de notre âme dans la tombe".
Bon, ce livre est admirable, humain, inoubliable, que l'on aime ou l'on n'aime pas l'écrivain qu'est devenu par la suite Jean Dutour, on ne peut qu'aimer ces souvenirs d'enfance, on suit cet enfant dans la plus grande intimité, celle de la peau et de la vie vécue, passionnant!
qq citations, qui ouvrent des abimes de réflexion, de souvenirs, ou d'enseignements:


"à huit ans, je me réfugiais dans l'art et dans le passé comme un malheureux pris dans un bombardement court se mettre à l'abri dans une cave."


"Pour ce qui est du Vicomte de Bragelonne, je n'osai, pendant des années, le rouvrir à cause de la mort de Porthos à Belle-Isle, et dont j'avais été, pendant une semaine inconsolable."


"lorsqu'un savoir quelconque devenait obligatoire, je m'en dégouttais immédiatement. Je ne m'intéressais qu'au facultatif, à ce que j'avais recherché moi-même, poussé par la passion"


" j'étais déjà un homme, un individu du sexe masculin, facile à amollir, ennemi des ruptures franches, entravé par la pitié, toujours prêt à capituler devant la faiblesse"


et last but not least:

"un sens intime nous dit que donner et recevoir sont, au fond, une même chose, et que c'est cela, précisément, qui fait que le monde n'est pas tout à fait antipathique."


etc, etc, c'est une mine.
Inoubliable aussi sont sa description du caractère national roumain. Et bien d'autres choses encore.
Ce livre vous avez compris est à la fois on ne peut plus individuel (puisqu'on soit un être dans sa peau et sa vie année par année) et on universel par la valeur de tout ce qui est vécu senti et découvert le long de ce chemin et de la reflexion de l'auteur.



* "Histoire d'un conscrit de 1813" d'Erckmann-Chatriand
Excellent! vraiment excellent!
Je n'ai pas maintenant le courage de détailler pourquoi, mais c'est vraiment un livre interessant, passionnant, bien écrit,agréable à livre, et émouvant, très vivant, on s'y croirait ! plein de psychologie, dépaysant, et "éternel" qui fait réfléchir, apprend l'histoire, etc.
Il y en a de nombreuses éditions, et on peut  aller sur livre-rare.
Et, comme le monde est petit! une partie de l'action se passe près de l'Elster, chanté par Ringelnatz.

Une citation: "Et nous courûmes sans savoir pourquoi"


* "L'âme des animaux" de JEAN PRIEUR
je suis fatigué, je ne commenterai pas, mais c'est beau et très important.
C'est PLEIN d'infos très interessantes, d'anecdotes capitales, un survol historique etc.


* "Modernité et holocauste" de Zygmunt Bauman
je suis toujours aussi fatigué, mais il faudra absolument que je revienne sur ce livre, car il est absolument capital (et notre survie en tant que Civilisation en dépend; rien moins!)  il est encore plus important que le livre de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes", ce qui n'est pas peu dire!
Si on voudrait parler comme les journalistes des journeaux à sensation, on pourrait mettre comme titre sur cinq colonnes: "les véritables causes de l'Holocauste enfin mises à jour!"
ou, moins racoleur mais plus inquiétant:
Lorsque les scientifiques, les ingénieurs et les politiques font bloc, ça ne présage en général rien de bon... pour les humains. Voir les précédents
 historiques : nazisme, communisme, Inquisition, (n'oubliez pas, les docteurs sont des théologiens).




* "Bouvart et Pécuchet" de FLAUBERT
C'est un livre (ou d'abords on ne s'ennuie pas, puisqu'on suit des essais toujours nouveaux, et toujours voués à l'echec de nos deux héros !)  qui contient toute l'âme du XIXème siècle. Ce XIXème siècle du Romantisme, des nouvelles sciences (des sciences humaines aussi) des techniques, de l'occultisme aussi, le siècle de tous les enthousiasmes, de toutes les découvertes, de toutes les passions, mais vu par le ridicule (? est-ce si sûr? ) . Nos deux héros, grattes-papiers (le XIXème c'est aussi le siècle qui a vu naître la fonction publique et les bureaux) devenus tout à coup riches, vont vivre en rentiers à la campagne (en Normandie bien sûr! le pays de l'auteur) et tour à tour ils se prennent de passion pour toutes les sciences, toutes les nouveauté, toutes les vieilletés aussi, du siècle, et à chaque fois ça se conclut par de lamentables échecs et mésaventures. C'est comme Don Quichotte. Don Quichotte s'est engoué de la passion de son  temps: les romans de chavaliers errants, courant de prouesses en aventures, et défendant partout "la veuve et l'orphelin", et partout il n'en reçoit que moqueries, et coups. Et pourtant on finit pas se demander si l'auteur se moque tellement de lui. Pareil pour Bouvard et Pécuchet, sont-ils vraiment des sujets de moquerie? ne semble-t-il pas que (sans doute plus encore que pour Mme Bovary Flaubert aurait pu répondre "c'est moi!") finalement l'auteur (et le lecteur)  éprouve pour eux une profonde compréhension, et les compatit sans le dire, ils sont attachants et touchants, et ils sont des Don Quichotte, ils sont eux aussi grands et héroiques dans leurs fiascos continuels, ils sont les Don Quichotte du savoir, les Don Quichotte de l'avidité de tout essayer.
Et leur amitié est si bien peinte dans cette phrase "incontournable" sur l'amitié vraie:  « Chacun en écoutant l’autre retrouvait des parties de lui-même, oubliées. »


* "Elisabeth ou le vent du sud" de Joseph Bialot
Oui, je sais, ce livre n'est qu'un de ces innombrables romans historiques et sentimentaux, qui font la fortunes des libraires et les lectures des femmes (principalement), bien écrit, bien documenté, à la fois roman d'aventures et psychologique et document d'histoire.

Mais si je le mets dans cette liste c'est que l'auteur, sait si bien ce que c'est que la mort, pour ceux "qui restent", et quel  est leur incrédulité ......, et puis quel est le vide, total, d'une âme morte, et qui n'est plus que l'apparence qu'un être encore en vie, mais un mort ambulant.

 

 

 

 

 

pour vos achats de livre aussi, boycottez les monstres financiers, achetez "artisanal" auprès de petits bouquinistes par l'intermédiaire de "livre-rare.com" http://www.livre-rare-book.com//search/current.seam
 

08/12/2015

Pri Esperanto 8

Bon, emière chose avant toute autre : puisque la wikipédia n'existe plus, et la esperanta vikipedio malaperis tutsame.

Il faudra recréer une telle encyclopédie de toutes pièces depuis le début pour ramplacer son ignoble disparition.

On pourra commencer par un article dont je sais qu'il manquait sur la Vikipedio avant sa totale disparition, l'article, lié au français Montaison (botanique):

tigiĝo:

stadio en evoluado de poacoj
plilongigxo de la interspaco inter nodojn plilongigo de la tigo al reproduktada procezo

[fr:Montaison (botanique)]
 

quelqu'un a-til le courage de se mettre à ecréer une vikipedio en esperanto, vu que tout l'immense travail de milliers de contributeurs depuis 2001 à la esperanta Vikipedio fariĝis nun nulo !! et du travail vain perdu mantenant dans le néent (essayez de regarder le moindre article de la moindr wikipédia, autant celle française que l'Esperanto, ele sont toutes vides !!!!!! totalement vides !!!! il n'y a plus RIEN !!!! plus aucun moyen de voir aucun article Je ne sais pas à quoi c'est du qu's'est il passé entre eux ? une censure US (les serveurs sont en Floride) quelque'un sait-il à quoi est du cette infâme destruction et censure ? 

 

Ekzemplo de teksto de LL Zamenhof :

 "Mi efektive intencis silenti en la daŭro de unu jaro. Sed de l'tago, kiam eliris mia libreto, mi komencis ricevi multon da leteroj kun demandoj kaj kun petoj rapidigi l'aferon. Respondi je ĉiu letero aparte estis al mi ne eble, kaj tial mi decidis respodndi publike je ĉiuj demandoj."

Do, kiel vi vidas, Zamenhof mem tute ne limigis la uzon de elizioj de la artikolo je ia mi ne scias kia « poezia » uzo kaj stilo, kaj uzis ĝin tute kutime laŭ la fluo de la plumo.

Qu'on se le dise !

 

PS : du aliaj komentoj post legado de la nun furora libro "Zamenhof-Strato"

Paĝo 221 :
« Tamen progresoj de la medicino (kuracarto) ne sufiĉos »
- jes ! Tio ŝanĝas nenion je nia kondiĉo, nek al la gravo kaj valoro de la demando pri la morto, nek al la « Veto de Paskalo » ( http://miiraslimake.over-blog.com/article-31705136.html ), la problemo restas tute sama.

Paĝo 222 :
« Antaŭ niaj okuloj la mondo konvertiĝas en tutgloban vilaĝon » ouais ! qui boit partout du Coca-Cola, et dont tous les déportés portent des « jean's ».....

06/12/2015

la condition sine qua non

Renverser nos manières de penser. Un livre de Serge Latouche ( http://www.ecologiste.org/contents/fr/p207_Serge_Latouche._Renverser_nos_mani%C3%A8res_de_penser.html ) : où le professeur émérite d'économie, "pape de la décroissance", revient sur son parcours en décrivant également le paysage intellectuel de ces cinquantes dernières années. Il répond aux questions de Daniele Pepino, Thierry Paquot et Didier Harpagès. Comment se libérer des schémas capitalistes et productivistes ? Comment réinventer un nouvel imaginaire ? Comment trouver de nouvelles perspectives existentielles ? Une lecture nourrissante et très instructive. 190 pages petit format, paru en novembre 2014 - 5,00 euros.



Ben, pour se « libérer des schémas capitalistes », il faut se débarrasser du capitalisme, quelle question ! Donc la condition préalable de tout ça est d'abord de se débarrasser du capitalisme. C'est la clé de voute. Et il y a encore quelque chose de plus préalable, sans lequel d'ailleurs il sera totalement impossible de se débarrasser du capitalisme : c'est de sortir de l'Union « Européenne », de l'Euro et de l'OTAN. Ce n'est que si on sort de tout ça qu'on pourra agir contre le capitalisme, et ce n'est qu'à ce moment -là qu'on pourra commencer à mener une politique écologiste.

 

un petit rappel :

11/11/2015

le programme du Saker

 

2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine

Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.

 

3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques, qui n'a pour but que nous rendre tous ESCLAVES (comme les péons du Méxique décrit dans sas romans par Traven)

C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Comme la "dette" publique imposée depuis 1973 a rendu les Etats et les peuples esclaves de la finance (voyez la Grèce)
Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.

http://miiraslimake.over-blog.com/article-1660562.html
Et en ce moment il y a une autre solution : voter UPR !
la Grande guerre d'aujourd'hui c'est celle-ci, la lutte des classes : la lutte ou la misère et le TOTALITARISME du NWO

 

 

26/10/2015

un sacré avertissement - vous n'y croyez pas ? les gens de 1972 non plus n'y croyaient pas

en 1972 c'était un gag, un poisson d'avril, mais 30 ans plus tard c'était devenu une réalité

https://www.ina.fr/video/CAF97034496/gag-1er-avril-video....

donc c'est une sacrée leçon d'histoire et un sacré avertissment  : quelles interdictions qui paraissent encore aujourd'hui invraisemblables et qui se réaliseront d'ici 30 ans ?

11/10/2015

résistance du peuple

contre les puissances d'argent

http://www.lesarchesdesainterita.fr/category/medias/actua...

pour ceux qui ne connaissent pas : l'église catholique gallicane :http://www.gallican.org/eglexpl.htm

(et la municipalité de Paris, qu'est-ce qu'elle dit ? http://www.paristribune.info/Demolition-programmee-de-l-e...
le hollandisme quoi !
la propriété des investisseurs (pas la propriété privée en général ! parce que s'il s'était agi de la maison d'une famille de français moyens leur droit de propriété n'aurait pas pesé lourd !) et les profits des spéculateurs capitalistes c'est sacré, la SEULE chose qui soit sacrée, la démocratie, l'intérêt général, le salut de la planète, les valeurs de culture ou spirituelles, la dignité humaine, les libertés, etc, etc, ça ne compte pas à côté, pas du tout, point ! Voilà les dogmes actuels; non seulement ils ne sont pas de gauche, mais ils ne sont même pas républicains.)

"Désormais, une quinzaine de personnes occupent Sainte-Rita nuit et jour, notamment des membres du Mouvement du 14 juillet, des «indignés» apolitiques prêts à «la révolution pacifiste» pour redonner parole et place aux citoyens. Sainte-Rita, sacrifiée sur l'autel de la spéculation immobilière en étant promise à la démolition contre l'avis des riverains, explique David Pastor, membre du Mouvement du 14 juillet, est un symbole, un nouveau lieu de lutte pour qu'«on arrête de tout nous imposer». «Nous dénonçons la trahison du peuple, qui est pourtant souverain dans une démocratie, et le manque de consultation populaire», dit-il. Les Anonymous aussi veillent au grain, pour restaurer «la démocratie du peuple français». Ils dorment sur place. «On est là pour préserver ce patrimoine religieux», dit Jul, l'un d'eux, en distribuant des tracts. Fabrice, un habitant est venu avec ses deux fillettes, en soutien face à «ce danger immédiat» pour «le patrimoine et les valeurs menacés par le profit».

(c'est comme pour Corbyn, dans ce monde de menteurs méprisants et de vol de notre démocratie, du sens des mots ("socialisme") de nos services publics, etc, etc, quand une occasion arrive, un enjeu, quand un homme de vérité arrive, la colère du peuple trop longtemps étouffée explose tout à coup et les choses REPRENNENT LEURS PLACES :Le nouveau leader du Parti travailliste britannique a été élu de manière écrasante (à près de 60%) le 12 septembre 2015, sur un programme social. Il se déclare ouvertement propalestinien, et a tout le Système contre lui : médias et politiques, de droite comme de "gauche". Depuis son élection, les demandes de cartes de membre du Parti travailliste explosent.)

30/09/2015

ce que cache la politique routière

Vaches à lait dans le viseur ? Oui, mais pas que !

Manuel Valls veut abaisser les limitations de vitesse de 10km/h.

L’arbre qui cache la forêt serait de ne pointer du doigt que les vaches à lait que nous sommes, nous automobilistes, dans la multiplication des amendes inévitables que nous serons amenés à payer sous prétexte de plus de sécurité (la nouvelle religion, puisque l’ancienne ne « marche » plus ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html)

Aujourd’hui, sans remettre en cause la politique relative à la sécurité routière qui a contribué à sauver des milliers de vies, (au fait savez-vous, ce que montrent les statistiques ? que les routes sont devenues 9 fois plus sûres qu’en 1970, curieusement ça nos « instances » ne nous le disent jamais … http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo...) certaines limitations de vitesse, là où elles sont installées, sont asphyxiantes voir dangereuses
[Tout à fait ! les gens bien souvent habitués à passer toute leur vie à rouler à 45 à l’heure (car avec le caractère impitoyable et paranoïaque de la répression actuelle, il ne faut même pas risque de juste frôler les limites légales, il faut donc se ménager une marge de sécurité (sécurité administrative ! qui est devenue la plus importante et la plus cruciale de nos jours !!), les gens lorsqu’ils se retrouvent exceptionnellement sur une autoroute au milieu de bolides et de gros-culs filant à 130 ne savent plus conduire à des vitesses pareilles et deviennent dangereux]

et même que, je l'ai constaté, on est tellement habitué à constamment rouler exclusivement à une vitesse sans aucun rapport ni considération avec ni la voiture ni la route ni la circulation, mais déterminée uniquement par l'oeil rivé sur le cadran du compteur, qu'on n'est plus jamais capable de seulement penser à rouler à plus que 45 km à l'heure, même quand on se trouve sur une route.

Avec la paranoïa actuelle des autorités sur les feux-rouge et la répression mortelle qu’ils installent à ce niveau, ça va être cause d’accidents, car les gens vont prendre l’habitude de piler à mort à chaque fois qu’ils vont apercevoir que le feu est en train de passer à l’orange au moment où ils passent, et il va y avoir des voitures qui vont se rentrer dedans.

Un exemple : une limitation à 40 km/h sur une 3 voies urbaine, dite « rapide », avec toute l’attention d’un automobiliste attaché à respecter la vitesse se retrouvera à regarder plus souvent son compteur pour faire attention à sa vitesse que la route et les éventuels obstacles inhérents à la route, ce qui est déjà le cas avec les limitations à 50km/h ou 90km/h sur des lignes droites départementales à perte de vue à deux voies.

Il sera donc quasiment impossible de ne pas se retrouver en excès de vitesse (c'est d'ailleurs le BUT de l'opération), si l’automobiliste ne passe pas plus de temps à regarder son compteur que la route.

Le nombre de tués ou/et de blessés sur la route (déjà divisé par 9 depuis 1971) a très certainement atteint un seuil incompressible, lié aux aléas du risque inhérent de la route, quelles que soient les nouvelles lois qui pourraient être instaurées.

Peut-être devrions-nous nous faire à cette évidence.

La proposition de VALLS pourrait donc s’avérer plus accidentogène que les effets « officiellement » souhaités. En réalité l’arbre cache plusieurs forêts.

 LA AUSSI ON CONSTATE QUE LA (THEORIQUE) RECHERCHE DE SECURITE ABOUTI AU CONTRAIRE A AUGMENTER L'INSECURITE (FINANCIERE, DE L'EMPLOI,ET PAR LA FAMILIALE, ET VITALE CARRéMENT, SANS PARLER DES BAVURES POLICIERES, PENSEZ à ALI ZIRI, ETC) CONSTANTE TOUT AU LONG DE LA VIE DES GENS !!!

La forêt liée au remplacement de l’intégralité des panneaux de signalisation sur l’ensemble du territoire.

Un budget colossal de plusieurs centaines de millions d’euros lorsque l’on connait le coût d’un seul panneau… Assez paradoxal dans un contexte de crise dans laquelle François HOLLANDE nous expédie.

Il sera alors intéressant de suivre les appels d’offre et de s’assurer que l’entreprise sélectionnée ne compte pas parmi son administration ou dans son capital des personnalités ou des entreprises proches du pouvoir. (comme le fameux aérodrome inutile de l'Notre-Dame des Landes ...)

La conséquence écologique, une explosion de la pollution (les moteurs au ralenti polluent plus).

Cette politique devient véritablement une atteinte à la libre circulation par cette sournoise stratégie qui consiste à créer la démotivation et l’incitation sournoisement « naturelle » à utiliser les transports en commun. (sous caméras de vidéo-surveillance et diffusion de rock ANGLOPHONE !)

Et si, finalement, toutes ces politiques suggestives de démotivation et d’incitation à l’utilisation des transports en commun ne visaient un seul et même objectif ?

Celui d’imposer ce dont plus personne ne parle mais qui reste bien au chaud dans les starting-blocks, à savoir les péages urbains, dont le seul prétexte reste la lutte contre la pollution, créée, encore une fois, par cette politique d’oppression des automobilistes par la suppression des voies multiples, la création de terre-pleins etc. ?

Quoi qu’il en soit, force est de constater que les motivations qui incitent Manuel VALLS à vouloir abaisser à nouveau les limitations de vitesse restent encore bien opaques et très certainement multiples, mais certainement pas liées à la baisse des morts sur la route (http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo... )…

 

21/09/2015

C’est le libre bonheur

je regrette le temps quand il y avait des familles, quand les gens s'aimaient, quand les gens pouvaient avoir confiance, quand les femmes faisaient à manger pour leurs maris et leurs enfants et les hommes travaillaient et gagnaient de l'argent qu'ils ne dépensaient pas, sans penser à se demander des comptes l'un à l'autre, et trouvaient ça normal, sans se quitter, sans être égoïstes ni être hargneux comme les gens de maintenant.

Un nid c’est la chaleur intime et le murmure,

La tendresse et l’espoir dans l’ombre palpitants,

             C'est le libre bonheur bercé par la ramure

     Bonheur bien enfoui, voisin du ciel pourtant.

24/08/2015

le parlementarisme n'est pas né en Angleterre mais en Espagne

lLa façon dont on nous apprend l'histoire (ceux qui disent l'histoire ce sont les vainqueurs, n'oubliez pas !) est déséquilibrée et biaisée. Ainsi l'histoire de l'espagne est beaucoup plus mal connue des écoliers français que celle de l'Angleterre. C'est ainsi qu'on a pu nous faire croire que la démocratie parlementaire était une invention anglaise. NON !

rappel historique, maître Capello à vous la parole !

La longue conquête des droits individuels et collectifs

Le 15 juin dernier, l’Union populaire républicaine publiait sur son site officiel un article à l’occasion du huit-centième anniversaire de la Magna Carta Libertatum, document signé le 12 juin 1215 par le roi d’Angleterre Jean sans Terre [1]. Sous la pression de son aristocratie, le souverain assurait par ce texte un certain nombre de libertés fondamentales, tant d’un point de vue individuel que collectif, et permettait d’éviter, au moins en théorie, les abus royaux et l’arbitraire du pouvoir central à l’égard des villes et des hommes libres du royaume. François Asselineau s’interrogeait également sur la postérité de ce texte, à l’heure où l’actuel premier ministre britannique, David Cameron, en célébrait l’anniversaire en compagnie de la reine Élisabeth ii dans la localité de Runnymede, dans le Surrey.

Alors même que le chef du gouvernement, réélu en mai 2015, a promis à ses électeurs un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la situation des droits politiques fondamentaux dans nos pays est plus que jamais d’actualité. Sous couvert de sécurité et de lutte contre le terrorisme, les instances européennes bafouent en effet chaque jour un peu plus les libertés individuelles des citoyens dont elles ont la charge :

  • favorisant par exemple la multiplication des caméras de surveillance ;
  • collaborant systématiquement avec les services secrets américains dans l’espionnage des communications et des correspondances ;
  • persécutant ou menaçant d’arrestation tous ceux qui osent s’opposer à Washington et en révéler les pratiques les moins avouables (à l’image d’Edward Snowden ou Julian Assange) ;
  • conduisant des politiques liberticides qui pourront aboutir, à terme, au puçage des êtres humains ou à la mise en place de mandats d’arrêt internationaux au pouvoir étendu, etc.

C’est ce que rappelle François Asselineau dans sa conférence sur l’Europe sécuritaire [2].

Il rappelle au passage que ce détricotage patient et inquiétant des libertés publiques en Europe va à l’encontre des évolutions historiques qui, dans de nombreux pays, ont contribué à l’établissement et au renforcement des dites libertés.

Cette histoire a été semée d’embûches et les progrès faits en matière de protection de droits tels que le secret des correspondances, une justice équitable ou l’inviolabilité du domicile ont souvent été lents, inégaux ou défaits avant d’être repris et consolidés. La Magna Carta n’est ainsi que l’aboutissement d’une histoire entamée sous le règne de Guillaume Ier le Conquérant (1066-1087), contrariée sous celui de Guillaume II le Roux (1087-1100), poursuivie sous celui d’Henri Ier Beauclerc (1100-1135), etc.

De la même façon, d’autres pays européens ont, eux aussi, connu une amélioration progressive des libertés publiques, tant individuelles que collectives, la plupart du temps par à-coups et dans des circonstances particulières. C’est le cas d’un pays dont l’histoire est souvent méconnue des Français, l’Espagne, où, avant même la fameuse Magna Carta anglaise, des droits importants furent accordés aux hommes libres dans le cadre d’une institution promise à un grand avenir. C’est au sein du royaume de León, situé dans le Nord-Ouest du pays, que cette innovation vit le jour au cours de l’année 1188.

Un contexte particulier : l’Espagne de la Reconquête

À cette époque, l’Espagne est encore fragmentée en une série de territoires chrétiens qui ont engagé, à partir de 722, la reconquête (Reconquista) du territoire ibérique sur les musulmans. Au Sud, l’empire almohade, dont la capitale est installée à Marrakech, contrôle toute l’Andalousie actuelle mais aussi l’Estrémadure, les îles Baléares et l’essentiel de la région de Valence. Les Portugais, déjà parvenus à Lisbonne, n’ont pas achevé l’unité de leur territoire. À l’Est du pays, la Couronne d’Aragon s’étend de Calatayud à Barcelone, tandis que la Castille et le León se partagent l’Ouest du pays, la Navarre ne disposant que de la portion congrue, à la frontière avec la France.

Une carte de la péninsule ibérique vers 1188. censurée par la dérive stalino-paranoïaque de l'Internetmoderne

Si tous ces royaumes ont conscience d’appartenir à la même patrie (le sentiment de « perte de l’Espagne » après l’invasion arabo-musulmane étant patent), ils n’hésitent pas à guerroyer régulièrement les uns contre les autres. Ils espèrent en effet obtenir la prééminence pour poursuivre la Reconquête à leur avantage et réaliser l’unité du pays à leur bénéfice.

Les royaumes de León et de Castille [3] se fondent ainsi en une seule entité sous le règne de Ferdinand ier, en 1037, avant d’être à nouveau divisés, de 1065 à 1072. Les périodes d’union (1072-1157) et de séparation (1157-1230) se succèdent jusqu’au mariage définitif des deux « frères ennemis », au XIIIe siècle. Tandis que l’Espagne poursuit progressivement son unification, qui aboutira avec le règne des Rois catholiques (1474-1516) et l’annexion de la Navarre (définitivement assurée dans les années 1520), la Reconquista offre un cadre paradoxalement propice au développement de libertés individuelles et collectives.

Le système des fors

Afin de consolider et défendre les territoires repris aux musulmans, les souverains chrétiens sont en effet contraints d’accorder des avantages à tous les hommes qui acceptent de repeupler ces terres et de les mettre en valeur. C’est la grande époque des fueros, ou « fors », documents qui offrent aux nouveaux arrivants dans une zone fraîchement reconquise la garantie de la propriété des terres exploitées. Ils définissent les relations entre ces hommes libres et les seigneurs locaux mais aussi les modalités par lesquelles le souverain exerce son autorité sur les régions qu’ils ont repeuplées. Les privilèges qu’ils promettent et établissent attirent nombre de paysans et combattants hardis et ambitieux.

Ces derniers y voient l’occasion d’améliorer leur sort, de se débarrasser de pesantes créances ou même de se voir pardonner des crimes en échange de l’occupation effective d’une exploitation. Les fueros accordés varient beaucoup dans leur contenu, leur extension et leur régime juridique selon les époques et les royaumes. Les fueros du xve siècle ont ainsi peu à voir avec les cartas pueblas (chartes de repeuplement) des années 800.

Toutefois, tous ces textes ont en commun l’idée selon laquelle le pouvoir royal est le fruit de pactes avec sa population et que lesdits pactes ne peuvent être violés impunément. Ils limitent aussi l’installation d’un système féodal homologable au reste de l’Europe chrétienne, quand ils n’en empêchent tout simplement pas la constitution.

De fait, en Espagne, seuls les comtés catalans connaissent véritablement, au cours de leur histoire, la féodalité, le pouvoir seigneurial étant partout ailleurs imparfait ou contrarié. Ces fueros assurent aussi la liberté des villes, qui se constituent en communes aux droits étendus, de manière précoce par rapport aux autres pays européens. Ils donnent également la possibilité à tout homme libre qui en aurait les moyens d’acheter un destrier et l’armement lourd d’un chevalier pour devenir ce que l’historiographie espagnole nomme un caballero villano (« chevalier roturier »).

Cette situation contraste avec celle de la France médiévale, par exemple, où seule la noblesse avait le privilège de monter à cheval et de manier l’épée

Le système des fueros se maintient, avec d’importantes évolutions, même à l’époque de l’absolutisme, sous la forme, par exemple, de « chartes royales de privilège » (cartas de privilegio reales). C’est ce que montre par exemple cette charte accordée à la commune de Pegalajar, aujourd’hui située en Andalousie, par le roi Philippe ii en juin 1559.

À l’époque moderne, la survivance de ces fueros fait obstacle à l’unification du pays et à la promotion de l’égalité des sujets puis des citoyens devant la loi et le roi. Partiellement abolis par les Décrets de Nueva Planta (1707), sous le règne de Philippe v, ils sont définitivement abrogés au xixe siècle – en 1841 pour la Navarre et en 1876 pour le Pays basque. Ils sont finalement repris sous une forme moderne avec la Constitution de 1978, actuellement en vigueur, qui prévoit un régime spécial (dit « régime foral ») pour ces deux régions, dont les particularités historiques sont reconnues.

Les fueros témoignent dans tous les cas de la vitalité des libertés individuelles et collectives dans l’Espagne médiévale. Ils n’en constituent cependant pas la seule preuve. En 1188, près de trente ans avant la Carta Magna anglaise, le royaume de León consacre par écrit une série de droits dont la plupart des citoyens européens devraient pleinement jouir aujourd’hui mais qui sont limités, de jure et de facto, par les instances européennes.

L’innovation parlementaire de León

Lors de son couronnement, le roi Alphonse vii de Castille et du León (1126-1157), dit « l’Empereur », décide de faire directement participer les représentants du peuple, notamment des bourgeois, aux cérémonies et aux réjouissances, ce qui est une première dans l’histoire espagnole.

Son petit-fils, Alphonse ix du León (1188-1230), va aller encore plus loin, en particulier parce que les circonstances vont l’y pousser. Le pouvoir royal léonais ou castillan est, à cette époque, nettement moins contesté que celui de Jean sans Terre en Angleterre une trentaine d’années plus tard : les souverains des différents royaumes espagnols s’appuient sur la légitimité que leur donne la reconquête du territoire face aux musulmans. Le nouveau monarque, toutefois, doit faire face à une situation instable sur ses frontières car il est en conflit avec son cousin Alphonse viii de Castille (1158-1214), lequel parvient à lui arracher plusieurs places fortes, comme Valencia de San Juan ou Valderas. Alphonse ix se voit alors contraint de passer le pacte défensif de Huesca avec le Portugal, l’Aragon et la Navarre. Il continue à mener en parallèle le combat contre l’empire almohade dans le centre et le Sud de la péninsule ibérique mais subit une lourde défaite en juillet 1195 à Alarcos, dans l’actuelle Castille-La Manche.

Une miniature de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle représentant le roi Alphonse IX du León.que vous ne verrez pas Hautetfort ne veut pas

Les circonstances sont donc complexes pour Alphonse IX dès le début de son règne et le roi sait pertinemment qu’il devra compter sur le soutien sans faille des élites, mais aussi de ses autres sujets. Il a notamment besoin de renflouer les caisses du royaume et donc d’accentuer la pression fiscale sur les couches non privilégiées de la population.

Par conséquent, il convoque lors de la première quinzaine du mois d’avril 1188, à la basilique Saint-Isidore de León, le conseil royal (curia regia) afin d’obtenir de nouvelles levées d’impôts. La grande nouveauté de ce conseil tient dans le fait qu’il est composé non seulement de la noblesse et de tous les évêques du royaume (dont celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, principale autorité religieuse du León), mais aussi des représentants des principales villes concernées (León, Oviedo, Salamanque, Ciudad Rodrigo, Zamora, Astorga, Toro, Benavente, etc.)

Ces bourgs jouissent à l’époque d’une grande prospérité grâce au réseau de foires dont ils constituent les nœuds centraux, et le roi compte en profiter. Il doit toutefois composer avec les exigences des représentants du monde urbain, auquel il accorde en premier lieu un élargissement des fueros octroyés en son temps par le roi Alphonse v (999-1028).

Plus important encore, il reconnaît aux secteurs non privilégiés de la société léonaise un important nombre de libertés individuelles et collectives. Il promet par ailleurs de respecter l’inviolabilité du domicile privé et le secret des correspondances, (qu'en reste-t-il aujourd'hui ?) dans un geste extrêmement avant-gardiste. Les bourgeois obtiennent aussi du roi qu’il ne puisse déclarer la guerre ou signer la paix sans l’accord de son conseil et qu’il fasse systématiquement arbitrer par une justice équitable et objective les différends entre représentants des trois ordres.

L’ensemble de ces droits sont couchés sur papier dans un embryon de « constitution » surnommé Magna Carta léonaise (Magna Carta leonesa) et ils sont confirmés par des décrets royaux. Ces derniers trouvent leur aboutissement dans la « constitution » accordée à la Galice en 1194.

Ce conseil royal de 1188 est généralement désigné sous le nom de « parlement de León » (Cortes de León) [4]. Il n’est pas, à strictement parler, le premier parlement européen de l’histoire, puisqu’il a sans nul doute été précédé par une première réunion de l’Alþing, parlement islandais fondé en 930. Cet événement en Islande n’a cependant eu que bien peu de répercussions en Europe continentale, étant donné l’absence de communication avec l’île au Moyen-Âge.

Par ailleurs, les Cortes de León constituent le premier parlement dont il existe une trace écrite. Cette appellation de « parlement » lui a été attribuée précisément car il a donné lieu à des débats et à une délibération auxquels ont participé toutes les couches de la société léonaise de l’époque, y compris les secteurs non privilégiés, qui ont pu y imposer leurs vues et assurer des libertés fondamentales.

De ce fait, l’UNESCO a reconnu en juin 2013 la ville de León comme berceau du parlementarisme européen, classant les décrets de 1188 dans le Registre international Mémoire du Monde [5].

Cette reconnaissance doit beaucoup au politologue et professeur australien John Keane, spécialiste du système parlementaire, dont l’ouvrage Vie et mort de la démocratie, publié en 2009, a eu un écho considérable outre-Pyrénées. Il y affirme notamment, sur la base de ses recherches, que c’est bien à León et non en Angleterre qu’est né le parlementarisme européen, dans le cadre d’institutions représentatives [6]. En 2010, ce chercheur était officiellement invité par l’État espagnol et la junte de Castille-et-León [7], dans le cadre d’importantes commémorations, afin de proclamer officiellement la ville de León cuna del parlamentarismo (« berceau du parlementarisme »), en compagnie du président régional, Juan Vicente Herrera, et du roi Juan Carlos.

La somme investie dans ces célébrations (environ 3 millions d’euros) en dit long sur la fierté locale, régionale et nationale que les Cortes de León supposent [8]. Ces commémorations ont été largement fêtées chez nos voisins pyrénéens, même si elles n’ont trouvé aucun relai en France, contrairement à celles de Runnymede cette année.