Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2019

vive le cirque ! vive les cirques - avec des animaux


10/12/2019

une voix de la liberté de l'humanisme

vive la cigarette, la liberté, l'esprit critique ! vive Chavez ! Chouard (intègre et courageux, lui !) ! et Bernard Friot (mais pas l'asso "Réseau Salariat" qui n'est composé que de bourgeois collabobos Elle témoigne jusqu’à la caricature de l’atmosphère de terreur médiatique dans laquelle évoluent les intellectuels français), et la dignité ne pas oublier !


 

et Vive le Nouveau Maquis Cevenol !


 

La france pinochettiste :


il est temps d'appeler les choses par leurs noms, trop de dérives illégales, immorales, et de natures dictatoriales et immondes


30/11/2019

le néolibéralisme EST un fascisme

en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):

Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?

il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ...  - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.

Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :

03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI  :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société. 
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
 
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.

Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
 
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
 
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.

Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.

 

"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :

https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html

https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html

18/11/2019

trouvée sur le net, une pertinente analyse socio-économique - donc politique ! - du féminisme actuel

il faut qu'on s'habitue à REVENIR aux éléments matériels concrets.

"Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique.  Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !

Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer l ! -ur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.

* Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
* El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
* Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
* quand à  Buzyn, et le lobby de Big Pharma, n'en parlons pas !

Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d'avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l'institution des Women's studies qui vont créer de toute pièce des "elites" scolastiques.
 

Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme."

(ils ont utilisé le même truc avec les races)

12/11/2019

vous saviez ça ?

non seulement "on n'est pas contemporain de son époque" (qui purrait me retrouver l'auteur de cette phrase si lucide ? merci d'avance !) mais on n'est même pas contemporain des époques passées ! qui savait qu'il y avait un tel mouvement de désertion dans l'armée allemande du temps de Guillaume II ?

Une fois de plus relire, non seulement les vieux Readers Digest ,comme  je  l'lai montré dans un autre billet, et les vieux "Science et Voyage" mais tous les  vieux journaux (et l'almanach Hachette de1907, comme       je l'ai montré    dans    un  autre encore) est une mine de remises en cause du passé !  (et aussi de s'apercevoir que "rien de nouveau sous le soleil" ! par exemple dans le rôle, que le gouvernement et le grand capital fait jouer à la presse ....)

 

Aperita en « La Voix du Peuple », Lausanne la 20a de januaro 1906 : 

(dizertoj en la Wilhelma Germanio)

 

Outre qu'il nous est égal d'être appelés

Gaulois, Teutons ou Helvètes, alors que

nous restons des salariés en face de la

grande est unique nation des capitalistes

indigènes, exotiques ou cosmopolites, il y

a d'autres faits qui détruisent, même au

au point de vue nationaliste, l'argumenta-

tion bourgeoise : c'est que le travail de dé-

sagrégation de l'armée se poursuit avec

une semblable vigueur un peu partout.

L'Eclair (Metz, 13 décembre 1905) si-

gnale ainsi une véritable épidémie de dé-

sertions dans les régiments de la garnison

de Metz particulièrement. On compte une

moyenne de 5 déserteurs par jour ; diman-

che 10 décembre, il y en eut 8. Le 16 e corps

d'armée allemand n'a pas perdu moins de

1200 soldats de cette façon. D'autres faits

plus attristants, mais non moins sympto-

matiques, prouvent que la caserne ne se

supporte plus, qu'elle ne répond vérita-

blement plus à la mentalité des hommes.

Le comte Zéryn l'avoue comme suit :

« Un nombre incalculable de jeunes

gens se soustraient annuellement par l'é-

migration au service militaire, les révol-

tes des soldats sont très fréquentes, et les

suicides se sont multipliés au point que

l'armée fournit 23 °/„ du nombre total des

morts volontaires de la nation entière.

Les autorités mettent tout en œuvre pour

empêcher que le public, que la presse con-

naissent la marche progressive de ces sui-

cides, de ces condamnations pour insou-

missions, de ces désertions. L'aversion des

Allemands pour le service militaire est si in-

tense que, an par an, des milliers de jeu-

nes gens cherchent à se soustraire à l'ap-

pel sous les drapeaux en se mutilant ou

en commettant des crimes pour être chas-

sés de l'armée comme criminels. »

Quand un organe, par l'évolution, est

destiné à disparaître, tel un appendice

caudal dans le corps de l'homme, il n'est

aucun pouvoir qui puisse le réorganiser,

le maintenir, le perpétuer. Ainsi en est-il

de l'armée : le peuple a compris qu'elle

n'est utile qu'à ses maîtres ; il l'a prise en

horreur, il s'en dégoûte, il n'en veut plus.

11/11/2019

Vive les gilets jaunes ! vous devez aller jusqu'au bout - la fin du capitalisme

Chers (chères) Gilets Jaunes, éveillés de France,

Cela fait désormais bientôt un an que vous êtes dans la rue. Cela fait un an que vous manifestez dans les rues de France, pour espérer changer le destin de notre pays et du monde.

Pendant que bon nombre de français en sont encore à se nourrir de mensonges télévisés, vous, éveillés de France, avez ouverts les yeux, et essayez de diffuser la vérité sur vos banderoles, sur les pages Facebook via les articles que vous relayez, via vos médias indépendants, via des rencontres, des discussions, des convergences…

Vous, éveillés de France, vous agissez. Vous agissez pour l’avenir de nos enfants, de nos petits-petits enfants, pour l’avenir de la France et du monde. Vous vous soulevez contre le capitalisme. Contre le monde tout puissant de l’argent. Contre le mensonge, l’injustice, l’indifférence.
Vous osez crier les vérités que tout le monde pense, mais que personne n’ose dire. Que tout le monde pense, mais que personne ne crie dans les rues le samedi, préférant vous observer de loin. Prendre les risques à leur place. Faire l’histoire pour eux-mêmes.

Oubliant que tout serait plus facile s’ils étaient avec vous.

Gilets Jaunes, votre mouvement est historique. Personne ne vous voyait venir. Vous êtes un mouvement spontané. Issu du peuple.

Un mouvement sans chefs ni leaders. Guidés seulement par votre désir commun : celui de vivre vraiment.

Jamais la France n’a été si proche de la Liberté qu’aujourd’hui. Et pourtant, la France va mal.

Mais vos idées sont une merveille. Vous devez aller au bout. Car ici je parle de la vraie Liberté possible.

Certaines de vos idées des temps nouveaux, comme celles du Référendum d’Initiative Citoyenne, sont extrêmement louables. Cela montre que les hommes ne veulent plus de chefs, ni être eux-mêmes des chefs. Vous avez compris l’importance réelle de l’égalité, de la solidarité, de l’amour.

Vous avez compris l’importance du libre-arbitre, de pouvoir décider pour votre vie. L’importance de faire confiance à votre maturité pour décider de vos lois.
Vous êtres réellement combattus. Certains êtres ne veulent pas perdre leur suprématie.

N’ayez pas peur. La vie vous soutient. La vie sera toujours avec ceux qui la défendent.

Cette période de transition semble nécessaire. Mais il va falloir réussir. Si vous réussissez, alors le monde sera réellement ce que nous voulons tous.
Car aujourd’hui c’est le monde entier qui se soulève. Et personne ne pourra l’en empêcher.

Soyez optimistes Gilets Jaunes. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui veulent vous diviser, vous faire croire que vous n’existez plus. Votre cœur bat, vous le savez, non ? Alors vous êtes toujours là. Toujours prêts à crier les vérités universelles à défendre.

Aujourd’hui bon nombre de personnes se font passés pour des Gilets Jaunes sur vos réseaux. Ils sèment la confusion. Ridiculisent votre mouvement. Disent qu’il est fini. Se moquent de vos actions en les disant inutiles. Ne les croyez pas ! Ils cherchent seulement à vous déstabiliser, à vous faire douter. Restez confiants en vos idées. Croyez en votre réussite. Avancez sans vous retourner.

Il est clair cependant que vous perdez un peu de motivation car vous semblez vous habituer aux manifestations. Pour cela, vous ne devez pas prendre les manifestations comme une routine. Mais vous devez prendre réellement chaque manifestation comme une victoire possible. Comme une pierre de l’édifice de votre nouveau royaume. Celui que vous construisez avec tous ceux qui croient en sa possibilité. Ainsi, chaque pierre compte.

Gilets Jaunes, ne vous éparpillez pas. Restez fixés sur les objectifs. Vos actions doivent permettre une victoire
possible pour l’obtention de votre RIC, ou de tout ce qui pourrait offrir une société plus juste.

Aussi, par exemple, lorsque vous êtes des milliers de personnes sur Paris. Restez-y. Investissez une place. Une rue. Restez-y réellement ! Ne partez plus. Jusqu’à la révolution que vous souhaitez.

Faites les choses réellement, à 200%. Avec tout votre cœur et votre détermination. Ne reportez pas à plus tard. Faites aujourd’hui. Si vous le faites, tous les Gilets Jaunes de France vous rejoindront.

Aujourd’hui vous n’avez que peu de temps. La reconnaissance faciale arrive. La 5G. Et bien d’autres armes bizarres, de contrôles. Ce que vous pouvez aujourd’hui sera plus difficile demain.
Croyez que c’est possible.

Vous êtes l’avant-garde des français. Ceux qui œuvrent pour leur liberté.
Ne jugez pas ceux qui dorment encore. Ils sont simplement manipulés. Tellement manipulés qu’ils croient être dans le vrai. Ils pensent qu’il est normal de recevoir des dizaines de vaccins, de se nourrir de chimie, de respirer de la chimie. Ils pensent qu’il est normal d’être filmés, pistés, écoutés.

Ils croient qu’il est normal de vivre dans des boîtes, isolés de la nature. Isolé du monde réel. Au milieu du béton. Qu’il est normal d’avoir un chef. Qu’il est normal d’être mutilé pour le droit de manifester. Ils pensent qu’il est normal de vivre au milieu des ondes électromagnétiques. De chauffer leur nourriture par des micro-ondes. De puiser les ressources de la Terre pour se chauffer, se déplacer, s’habiller. Ils pensent qu’il est normal de tuer par milliards nos petits frères, les animaux.

Ils ont oubliés ce qu’était la vie. Ils ont oublié qu’il était possible de vivre autrement. l;Simplement. Sans tout ça. Sans se détruire et sans détruire son environnement. Ce peuple se nourrit de films aux images terribles, de musiques dysharmonieuses et de mensonges. De pensées dysharmoniseuses, et vivent totalement en dehors de l’harmonie.
Hors l’harmonie c’est simplement être en accord avec le vivant. Et le vivant est sain, libre. Il est joie. Il est beauté. N’ayez pas peurs de ces mots, Gilets Jaunes. Ils ne sont pas ridicules, enfantins, ou encore le discours d’illuminés. C’est pour ces mots que vous vous battez. Inconsciemment. C’est pour l’amour que vous marchez. L’égalité entre tous. L’amour du vivant. L’amour qui ne détruit pas.
La santé c’est simplement ne pas se détruire par tout ce qu’a créé l’homme et le capitalisme fou.
Il est temps de récupérer vos droits. De rendre ses droits à la Terre. Et vous êtes la Terre. Vous méritez de respirer un air pur, de boire une eau saine, de manger des fruits sains.
Vous méritez de travailler avec respect pour ce que vous faites. Vous méritez d’être écoutés.
Car un homme est égal à un homme. Vous méritez de décider pour ce que vous croyez juste.

Gilets Jaunes, soyez optimistes. Soyez confiants. Croyez. Croyez vraiment.
Ceux qui gagnent ont toujours cru.

Voici le programme des gilets jaunes chiliens, qui par leurs manifestations violentes ont commencé à faire reculer leur gouvernement macronien, français prenez-en de la graine

chili revendications des gilets jaunes chiliens oct 2019.jpg

20/10/2019

enfin ! il fallait que ces choses soient dites (et mises en place maintenant ! il va falloir lutter pour !)

pour l'instant malheureusement je n'en trouve aucun lien sur internet à par sur un seul site, qui n'en est pas initiateur, regrettable ! il faudrait que ce texte soit accessible partout ! il paraît qu'il se propage "dans les réseaux sociaux" mais par google je ne trouve pas  !

LISEZ ATTENTIVEMENT CHACUNE DE CES 25 REVENDICATIONS (et tapez-les en format texte pour pouvoir mieux les diffuser et les commenter) qui sont chacune le fruit du tragique constat de la dégradation de notre époque, de la réflexion saine sur ce que doit être une vrai société, et une vraie république, et une saine économie,
Enfin un programme de gauche ! aucun des partis "de gôche" actuels n'a le dixième de tout ça dans son programme ! au contraire ! ils ont que des mesures diamétralement opposées à ça ! un pENFINrogramme qui fera hurler les gens de droite ! mais après 30 ans de démantèlement de la société normale qu'on avait avant, il faut pas moins que ça !

ils b'ontpas beau coup de chances de le faire passer hélas ! mais au moins déjà une bonne chose que ces choses-là soient dites ! et publiées ! (comme je dit toujours maintenant, et que j'ai fini par constater durant la fin du XXè siècle,à force de comparer les colonnes du "Monde" avec les réactions du peuple et des grévistes, j'ai fini par constater qu'il y avait plus de liberté de pensée, de bon sens et de richesse d'analyse dans les gens du peuple que chez les universitaires, "payés pour penser" !!) que le débat s'ouvre enfin ! assez de terrorisme intellectuel des nantis et de la finance !! enfin du bon sens républicain, enfin la voix des gens qui VIVENT (ou essayent !)


  Il est excellent ce programme, car il va plus loin que celui de l'UPR, il l'inclut, puisqu'il réclame le Frexit, mais après le Frexit qu'est-ce qu'on fait ? c'est la condition préalable sine qua non, d'accord, mais après il faut commencer à penser à la société qu'on veut, au vu de TOUTES LES DEGRADATIONS qu'on nous a fait avaler, tous ce qu'on a découvert, il faudrait penser à ENFIN à y remédier, et à les rendre impossible ! et à revenir à une VRAIE société, et une VRAIE république !

19/10/2019

la démocratie ils en veulent bien mais à condition que le peuple ne vote pas - et la SOLUTION EST ...

"Dans un système de démocratie représentative il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais oligarchique. L’oligarchie peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent ; on passe d’un représentant de l’oligarchie à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change."

http://french.ruvr.ru/2014_10_08/La-crise-du-bipartisme-a...

La stratégie générale et universelle des riches et des exploiteurs face à la démocratie c’est de faire
en sorte que les pauvres ne votent pas (car forcément, c’est leur hantise, si ceux-ci votaient pour
un parti un programme ou un dirigeant qui représente leurs intérêts, la démocratie invariablement ou
 presque conduirait à un régime visant à mettre fin aux privilèges et à la main-mise des classes
 exploiteuses, puisque le peuple est plus nombreux).

Pour cela ils ont utilisé successivement 3 méthodes :

        1- Le suffrage censitaire: on décrétait que seuls étaient des "Citoyens actifs" (1)  ceux qui ne travaillaient pas, les propriétaires, et donc ceux qui disposaient d'un revenu supérieur à une certaine somme. Ceux qui travaillent et créent la fortune des précédents, ayant un faible revenu sont classés parmi les "citoyens inactifs" et n'ont pas le droit de vote.

       2 - la répression, la persécution des candidats autres que les "candidats officiels", les coup d'états à répétition, comme on a fait en 73 au Chili et aurait bien voulu remettre ça au vénezuela en 2002, etc, etc dès que le verdict des urnes donne un résultat qui ne plait pas à la classe privilégiée, on fait un coup d'état et on met tous les vainqueurs en prison (ou on les tue). Un peu plus tard on réinstalle la "démocratie" et on remet ça. 

        3 -   dénaturer tellement la démocratie (par un système bipartite contrôlé par l’argent aux USA,(1)par
 le traité de Maastricht et les diktats de Bruxelles concoctés en douce en Europe, par la dictature
 externe du FMI, le contrôle et le noyautage de la classe politique, le contrôle des médias, le lavage de
 cerveau type  TINA  ("there is no alternative"), le terrorisme intellectuel et la manipulation des mots,
 etc., etc., de telle sorte
que les pauvres d’eux-mêmes dégoutés ne votent plus ! Idéal non !?

(1)"Les Pères fondateurs des États-Unis voulaient à la fois que leurs institutions soient légitimées par le peuple, et que celui-ci soit tenu à l’écart des choix politiques. Non seulement le pays n’a jamais été une démocratie, mais avec le temps la classe dirigeante a sophistiqué un système où l’élection présidentielle ne vise pas à exprimer l’opinion populaire, mais à manifester l’adhésion populaire aux institutions et à les re-légitimer"
72% des électeurs US ne se sentent pas représentés


En fait maintenant il y a encore une autre méthode plus sophistiquée, pourtant déjà entrevue par Aldous Huxley en 1957 
Retour au meilleur des mondes (1957) :

« (...) par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice – demeureront mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient aux bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux mais (...) l'oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »

ce que les Grecs appelaient la "constitution mixte" - un régime qui permet au peuple de s'exprimer, mais où seul l'avis des classes possédantes compte.


Et ces derniers temps on voit bien comme le mot "démocratie" ne veut plus rien dire, si ce n'est les multiple manières dont la "sphère financière" et les "partisants du statut-quo" s'arrangent pour la manipuler,


En annexe , quelques "définitions" qui viennent de chez ACRIMED et "Le Plan B":
Démocratie:
Anciennement, pouvoir du peuple. Dans sa version "modernisée" : pouvoir des élites d'éclairer le peuple pour qu'il laisse librement la bourse voter chaque jour à la corbeille.
Réferendum: Survivance du suffrage universel que les élites envisagent de ranger au musée des horreurs populistes (voir ce mot)
Pluralisme: Se dit désormais presque exclusivement de la pluralité des egos qui s'affrontent au sein du microcosme médiatique.
Démagogie: Vocable réservé par les "elites" à quiconque tient compte des passions (forcéméent basse) et des opinions (focément fausses) d'un peuple récalcitrant.
Egoïsme: Passion qui se rencontre chez les  chômeurs, les travailleurs précaires, les classes populaires en général. Exemple: le refus du dumping social est un symptôme évident d'égoïsme. Vice dont sont dépourvus les bénéficiaires de stock-options.
Populisme: Ne désigne plus seulement les tentatives de flatter les pasions du peuple, mais toute tentative de reconnaître la dignité des peuples, de faire droit à leurs légitimes résistances et de défendre, avec eux leurs interêts.


eh oui, comme Heumpty Deumpty le dit à Alice (celle de Lewis Caroll), il ne suffit pas de se demander qui peut déterminer le sens des mots, la vraie question est :  « Qui sera le maître ? 


http://www.fedetlib.net/actuendessins/main.php?g2_view=co...

(1) " Seuls les propriétaires, déclare le Constituante de 1789, peuvent être vraiment citoyens. Les assemblées électorales, au second degré, seront composées uniquement de propriétaires, ou de locataires d'un bien dont le revenu égalerait 150 à 200 journées de travail. C'est la substitution, dira Robert Boudet, aux anciens privilèges, du seul privilège de la fortune, du capital évalué en argent. La propriété est sacrée à partir du moment où les propriétés des nobles émigrés et des ordres religieux ont été confisquées." (Gilbert Ganne)

Bon, maintenant la question est QUE FAIRE ?

En fait c'est simple, mais comme l'oeuf de Colomb "il fallait y penser". Etienne Chouard y a pensé.
Si les partis politiques sont devenus comme maintenant tous avec un programme qui favorise les riches et leur recherche de la maximisation du profit au dépend des travailleurs, via l'adhésion à l'Union européenne, la "dette", artificieusement crée par la moi de 1973, etc, etc, vous connaissez je suppose la situation, c'est à cause du système de l'ELECTION (à opposer au tirage au sort !), l'élection, outre que c'est un "pousse au crime" qui favorise les comportements vicieux, fait que pour gagner il faut être préalablement "élu" par les media, propriétés de 9 milliardaires - c'est pas pour rien qu'ils ont investi dans ce secteur pas rentable - qui vous aide en vous faisant connaître, et reconnaître comme "grand candidat". Donc les riches (pour simplifier) aident les candidats qui leur plaisent, donc forcément ceux dont le programme est le plus nocif pour le peuple ! Et toujours dictés la même "pensée unique" qui représente les intérêts de ceux qui ont les moyens et les réseaux de matraquer cette pensée, et diaboliser et censurer et faire taire toute autre pensée.

Donc sous une pseudo opposition on a le choix entre bonnet blanc et blanc bonnet.

Donc la PREMIERE CHOSE à faire c'est de changer les institutions. C'est d'instaurer le tirage au sort, c'est de rédiger soi-même la Constitution. Bref ce que dit Etienne Chouard


(autres théoriciens du tirage au sort : David van Reybrouck, Paul Le Fèvre, Dupuis-Déri)

https://www.pressenza.com/fr/2019/10/entretien-avec-etienne-chouard-notre-impuissance-politique-1-3/

La dévastation du bien commun Etienne CHOUARD : « Le constat que je fais, il est celui d’une dévastation du bien commun par les représentants politiques, qui au lieu de servir l’intérêt général, servent les intérêts d’une toute petite poignée d’humains qui sont ultra riches, et qui se servent de l’état, c’est à dire de la puissance publique qui a été instituée, pour protéger la multitude contre la loi du plus fort.

Ils se servent de cette puissance publique à leur profit eux, qui sont déjà les plus forts économiquement, et qui deviennent les plus fort politiquement et militairement grâce à l’état dont ils ont volé le contrôle.

Et donc, j’observe en toutes sortes de dysfonctionnements, c’est plus grave que des dysfonctionnements : j’observe des rapines, un pillage de la société, une dégradation inédite, jamais vue, des conditions de vie de la plus grande partie des travailleurs, les mises aux travaux forcés de la société, un rançonnage, un pillage. »

Notre impuissance politique Etienne CHOUARD : « Je rattache chacun de ces crimes, économique et sociaux, je rattache chacun de ces crimes à l’impuissance politique des citoyens à y résister.

C’est à dire que chacun de ces mauvais gestes, ces mauvaises lois, de ces lois scélérates est dénoncé par la société civile. Il y a des militants qui se spécialisent sur chacune de ces lois, chacun de ces forfaits, et ces militants dénoncent le forfait, décrivent ce qu’il faudrait faire à la place, tout ça dans un contexte d’impuissance politique total. »

Quelle cause ?

Etienne CHOUARD : « La cause commune de mon point de vue, de l’humanité, c’est d’enfin se préoccuper de son impuissance politique, de l’impuissance politique populaire.

Et donc, prenant conscience de cette impuissance et du fait que c’est notre faute, c’est parce que nous le laissons faire que ça a lieu, l’humanité s’empare du processus constituant deviennent constituant, que les humains arrêtent de démissionner du processus constituant, et enfin se mettent à écrire les règles du pouvoir, c’est-à-dire :

  • comment sont désignés les acteurs,

  • comment ils sont contrôlés,

  • comment ils sont punis quand on n’est pas content,

  • comment les citoyens peut contrôler eux-mêmes les représentants avec des citoyens tirés au sort.

Donc le constat est accablant, mais en même temps que je constate, dans le constat je met l’observation de notre impuissance à résister aux méfaits.

Et cette impuissance politique, dans le même geste ou je l’observe, je la constate, je cherche à la régler, en essayant de réveiller mes congénères humains, pour qu’ils s’entrainent à écrire eux-mêmes la puissance politique qui nous manque, pour résister aux injustices sociales. »

Articles connexes:
Etienne CHOUARD : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=etienne%20chouard
https://www.facebook.com/etienne.chouard

Philippe PASCOT : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=Philippe%20PASCOT
https://www.facebook.com/philipe.pascot

 

https://www.pressenza.com/fr/2019/10/entretien-avec-etien...

Nos institutions Etienne CHOUARD  : « Nos institutions soi-disant démocratiques, sont anti-démocratiques depuis le début. Les penseurs politiques du gouvernement représentatif, c’est ça le nom officiel depuis le début, depuis 1789 du régime dans lequel on vit, c’est gouvernement représentatif.

On n’est pas démocratie. Et quelqu’un comme Sieyès en France, et Madison aux États-Unis, les penseurs, les plus grands penseurs du gouvernement représentatif savaient très bien ce qu’était la démocratie et ils n’en voulaient pas, et ils l’ont dit explicitement.

Il n’est pas question que la France ait une démocratie. Ils ont mis en place un système dans lequel, un régime dans lequel, le Peuple, Nous, sommes méthodiquement et systématiquement, tenus à l’écart de toute décision politique.

Donc l’état dans lequel nous vivons est celui de l’impuissance politique, qui a été programmé depuis le début.

Ce sont nos représentants qui sont les souverains et pas nous !

On nous dit, que nous sommes les souverains pour nous calmer, pour que nous restions chez nous. Mais à l’évidence quand on regarde la situation, on voit bien que le souverain, c’est celui qui décide et nous voyons bien que nous ne décidons de rien.

Donc nous sommes dans un régime d’impuissance politique. »

Des représentants hors contrôle

Etienne CHOUARD  : «Pourquoi ? Parce que ce sont les représentants qui ont tous les pouvoirs et qui se sont mis progressivement hors contrôle, complètement.

Je ne remets pas forcément en cause l’existence de représentants.

Nous avons probablement, vu notre nombre, nous avons probablement besoin de représentants. Mais notre problème c’est que ce sont les représentants qui ont écrit eux-même les règles de la représentation.

Or, je prétends, que seuls les représentés sont aptes, capables et légitimes à écrire les règles de la représentation. Notre problème, c’est que nous n’écrivons pas nous mêmes les règles de la représentation. »

Le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) et la démocratie directe

Etienne CHOUARD  : «Si nous écrivions nous mêmes les règles de la représentation, et je le vois dans les ateliers que je fais depuis 15 ans, tous les humains pensent au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) qui est la procédure type, la procédure emblématique, la procédure décisive de souveraineté populaire dans un contexte représentatif.

Le RIC ce n’est pas la démocratie directe. En démocratie directe, les citoyens voteraient eux-mêmes toute leurs lois, toutes les lois seraient votées par les citoyens.

Ça ce serait la démocratie directe

Le RIC ce n’est pas ça. »

A quoi sert le RIC ? Etienne CHOUARD  :

«Le RIC c’est, dans un jeu d’institutions représentatives, dans lequel nous élisons, nous tirerons au sort, nous désignons par concours, peu importe la procédure, nous désignons des représentants parce que nous ne voulons pas faire de la politique tout le temps.

Nous voulons être représentés, et dans ce contexte là, nous voulons malgré cet accord à être représentés, nous tenons à garder la main sur les sujets que nous considérons comme essentiels, donc nous voulons garder l’initiative, sans que les représentants s’en mêlent.

Nous voulons être à l’initiative, pouvoir être à l’initiative :

  • de nouvelles lois,

  • d’abrogation de lois,

  • de révocation d’élus dont nous voulons plus,

  • et de modification de la constitution.

Et dans un contexte représentatif, le RIC est un correctif démocratique.

Ça n’est pas la démocratie directe. C’est une capsule de démocratie dans un régime représentatif.

Et un vrai RIC ne pourra être écrit que par les citoyens, que par les représentés.

A chaque fois que ce sont les représentants qui écrivent les règles du RIC, ça donne des fake, des faux RIC, des RIC qui n’en sont pas.

Les Gilets Jaunes dans le mouvement de 2018 – 2019 ont incroyablement aidé l’idée du RIC à progresser. C’est devenu dans l’esprit des gens, beaucoup plus de gens, grâce à une médiatisation et à une focalisation remarquable. La population en France en tout cas cette habituée à l’idée d’un RIC Écrit Par Nous Mêmes (EPNM) : ça c’est décisif !

On ne va jamais le risque on demandera aux élus, c’est pas la peine. C’est pas la peine de rêver à ça. Écrit par nous mêmes, et En Toute Matière (ETM), c’est à dire qu’il s’agit d’instituer une véritable souveraineté.

Ce qu’ont fait les gilets jaunes aussi, j’en terminerai avec ça parce que c’est absolument décisif, c’est que dans les ateliers constituants où ils ont se sont entraînés a écrire, et ils s’entraînent en ce moment à écrire eux-mêmes le RIC qu’ils veulent, localement et nationalement, les gilets jaunes et les citoyens constituants, ne manquent pas de penser à instituer l’indépendance des médias.

Parce que dans tous les pays du monde où existe le RIC, une trentaine à 35 pays à peu près, dans lesquels existe le RIC, ça change pas de façon sensible les choses sur le plan de l’oppression des travailleurs par les oisifs, les plus riches, mais c’est parce que les oisifs, les plus riches, ont pris le contrôle dans tous ces pays, comme chez nous, les médias.

Les médias sont achetés par les plus riches.

Or les médias permettent de façonner l’opinion, d’intoxiquer les citoyens, de les désinformer, et de proche en proche, de les faire voter contre leurs intérêts.

Donc un RIC bien pensé, et c’est ce que font les chez les Gilets Jaunes et c’est ce que feront les citoyens constituants, c’est ce que nous ferons quand nous serons tous devenus Gilets Jaunes Constituants, ou citoyens constituants si le mouvement des Gilets Jaunes finit par s’éteindre, un vrai RIC intégrera une, j’hésite avant de dire nationalisation ou une fonctionnarisation des journalistes.

Il faut que nous mettions les journalistes à l’abri des pouvoirs politiques, évidemment donc du gouvernement, des juges, du parlement, de tous les pouvoirs. Il faut que nous mettions les journalistes à l’abri des pouvoirs politiques, des pouvoirs institués, et des riches. Il faut que les journalistes n’aient pas besoin de l’argent des riches.

Donc il faut que ce soit nous qui les payons, que ce soit les citoyens qui payent les journalistes, comme nous payons les juges, et qui les protégions contre toutes les pressions.

Ainsi institué, le RIC français ou algérien, parce qu’il est possible qu’on se fasse doubler par les algériens qui font la révolution plus vite que nous, là nous on traîne un peu je trouve en ce moment, ça se passera je sais pas dans quel pays ça se passera en premier mais, un RIC écrit par les citoyens eux-mêmes, sera une vraie révolution.

Enfin les choses vont changer pour les pauvres gens, c’est à dire le plus grand nombre. » 

Références
L’Abbé Séyès : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel-Joseph_Siey%C3%A8s

Articles connexes:
Etienne CHOUARD : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=etienne%20chouard
https://www.facebook.com/etienne.chouard

Philippe PASCOT : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=Philippe%20PASCOT
https://www.facebook.com/philipe.pascot

 

 

(*) Voir l’ensemble des entretiens avec Etienne Chouard :

1 – Notre impuissance politique (1/3)

2- Le Référendum d’Initiative Citoyenne RIC, correcteur Démocratique ? (2/3)

3- 3- Les Ateliers constituants (3/3)

 

 

15/10/2019

avec de telles chansons, ce "taquin" de Béranger fâchait très fort la cour et l'eglise, ils l'ont mis en prison.

eh oui à toute époque ça a été dangereux de déplaire aux lobbies puissants....

LA VERTU DE LISETTE

Air : Je loge au quatrième étage (Air noté )

Quoi ! de la vertu de Lisette
Vous plaisantez, dames de cour !
Eh bien ! d’accord : elle est grisette ;
C’est de la noblesse en amour. (bis.)
Le barreau, l’église et les armes,
De ses yeux noirs font très-grand cas.

Lise ne dit rien de vos charmes ;
De sa vertu ne parlons pas.

bis.

 

D’avoir fait de riches conquêtes
L’osez-vous bien railler encor,
Quand le peuple hébreu dans ses fêtes
Vous voit adorer son veau d’or ?
L’empire a, pour plus d’un service,
Long-temps soudoyé vos appas.
Lise est mal avec la police ;
De sa vertu ne parlons pas.

Point de cendre si bien éteinte
Qu’elle n’y retrouve du feu ;
Un marquis dont la vie est sainte
Veut à la cour la mettre en jeu.

Par elle illustrant son mérite,
Sur les ducs il aura le pas.
Lisette sera favorite ;
De sa vertu ne parlons pas.

Çà, mesdames les dénigrantes,
Si cet honneur vient la trouver,
Vous vous direz de ses parentes,
Vous ferez cercle à son lever.
Mais dût son triomphe et ses suites
De joie enfler tous les rabats,
Se confessât-elle aux jésuites,
De sa vertu ne parlons pas.

Croyez-moi, beautés monarchiques,
Le mot vertu, dans vos caquets,
Ressemble aux grands noms historiques
Que devant vous crie un laquais.
Les échasses de l’étiquette
Guindent bien haut des cœurs bien bas :
De la cour Dieu garde Lisette !
De sa vertu ne parlons pas.


Air noté dans Musique des chansons de Béranger :

LA VERTU DE LISETTE.

Air : Je loge au quatrième étage.
No 210.

relative c'' {
  time 6/8
  key c major
  tempo "Allegro."
  autoBeamOff
  set Score.tempoHideNote = ##t
    tempo 4 = 120
  set Staff.midiInstrument = #"piccolo"
partial 4. g8 g g
  e'4 c8 appoggiatura d16 c8[ (b)] c
  d4 d8 g, g g
e'4 c8 appoggiatura d16 c8[ (b)] c
  d4. d8 d d
  e4 d8 d4 c8
c4 b8 d d d
  e4 d8 d4 c8
  appoggiatura c16 b4 b8 a[ (b)] c
  g4 g8 appoggiatura { a16[ b]} b4 a8
g4. r4 g8
  b b c d e d
  c4 c8 c d c
b4 b8 c4 e8
  d4. g,8 fis g
  e'4 c8 appoggiatura d16 c8[ (b)] c
d4 d8 g, fis g
  e'4 c8 appoggiatura d16 c8[ (b)] c
  d4. d8 d d
f4 f8 e4 e8 
  d d d a[ (f')] d
  c4 c8 appoggiatura { b16[ c]} e4 d8
  c4. bar "||"
}

addlyrics {
Quoi de la ver -- tu de Li -- set -- te
Vous plai -- san -- tez da -- mes de cour
Eh bien d’ac -- cord elle est gri -- set -- te
C’est de la no -- blesse en a -- mour
C’est de la no -- blesse en a -- mour
Le bar -- reau l’é -- glise et les ar -- mes
De ces yeux noirs font très grand cas
Li -- se ne dit rien de vos char -- mes
De sa ver -- tu ne par -- lons pas
Li -- se ne dit rien de vos char -- mes
De sa ver -- tu ne par -- lons pas.
}
 
 
 

Haut

03/10/2019

Il n'y a pas eu que Chavez - Velasco le Nasser Péruvien

Ne croyez pas les articles qui présentent une image péjorative de Velasco ! n'oubliez pas à quelles puissances d'argent appartiennent les grand médias ! et à quel point la Wikipédia est biaisée par de "mafias" de rédacteurs autoproclamés et de désinformateurs stipendiés.

Réfléchissez (par exemple "échec" économique, forcément si les puissances bancaires et impérialiste cherchent à étrangler l'expérience, comme ils font en coemoment au Vénézuéla !) et sachez lire entre les lignes, et retenir ce que signifient les mesures de Velasco.

http://www.jornaldearequipa.com/Volvera.htm 2015 - Pese a quen le pese Velasco volverá

Piura ha dado al Perú las dos glorias más grandes de su historia republicana, uno en cada siglo. Uno marinero: Miguel Grau, "el Caballero de los Mares" y, el otro, Juan Francisco Velasco Alvarado.
Juan Francisco Velasco Alvarado demostró no sólo valor sino también honor, generosidad y lealtad para los suyos, los más humildes, los más necesitados y desvalidos. Pero, por lo que más se recordará a este hombre será por haberse enfrentado al imperialismo y haber inculcado en nuestro pueblo el concepto de dignidad nacional, criterio que, por cierto, la burguesía parasitaria del Perú, lo que José Zuzunaga llamara lupemburguesía, no conoce, como tampoco la conocen algunos periodistas "mermeleros" que solo escriben o hablan lo que sus patrones quieren que hablen.

Junto a Salvador Allende

Para los que no sepan, este general del ejército peruano nació pobre y murió pobre. Vio la luz en el barrio popular piurano de Castilla el 16 de junio de 1909 en el seno de una familia de trabajadores, cursó sus estudios primarios en una escuela fiscal de Castilla y los secundarios en el colegio nacional de Piura. Al concluir la secundaria viajó a Lima para ingresar al ejército como soldado raso, voluntario, finalizando su carrera militar como presidente del Comando Conjunto de las Fuerzas Armadas del Perú. Su experiencia militar le permitió conocer el país de punta a punta, teniendo la oportunidad de constatar cómo nuestra patria era expoliada por las transnacionales, mientras un empresariado "nacional" parasitario, ocioso y subsidiario de esas transnacionales "gobernaba" la nación, para usufructo de sus patrones extranjeros.
Juan Velasco Alvarado fue el Presidente más brillante que ha tenido el Perú en toda su historia no solo porque tuvo la hombría de enfrentarse al imperialismo y a la oligarquía en un país donde la testosterona para tratar al capital extranjero es articulo de lujo. Fue brillante porque, con él se recuperaron nuestras riquezas naturales, se nacionalizaron el petróleo y las minas y fuimos potencia energética; se repartió la tierra a los campesinos; se nacionalizaron la industria pesquera y los ferrocarriles; se desarrollaron nuestra marina mercante y la aviación comercial y se dio participación a los trabajadores en las ganancias de sus empresas. Finalmente, se promulgó una avanzada Ley General de Educación que, de haber sido aplicada, hubiera cambiado la faz del país, sin embargo, un sector de profesores emprendieron una cruzada contra ella movilizando a bastos sectores del magisterio y a estudiantes secundarios y universitarios, argumentando que era una ley fascista

Sus detractores debieron quedar entre el imperialismo y los terratenientes, empresarios y banqueros; barones del azúcar y toda la burguesía expropiada. Sin embargo, fueron los revolucionarios del entonces maoísta "Partido Comunista del Perú-Patria Roja" de Rolando Breña, recién fundando, los que pusieron contra Velasco las masas descontentas de maestros y estudiantes "huantinos de corazón". Fueron ellos los que debutaron aquí, en Arequipa, con la asonada fascistona del 20 de noviembre de 1973, cuando convirtieron a Radio Universidad en la Rosa de Tokio al servicio de la mentira.
Como sucede casi siempre en la historia, la felonía y la traición -más la ayuda de estos revolucionarios- acabaron con el mejor gobierno de la historia republicana y no republicana del Perú.
El honor y la dignidad frente a este proceso son para el Partido Comunista Peruano, el partido del Senador (años después) Del Prado. Fue el PC el que se jugó todo, hasta el final, por esta revolución de la que Fidel Castro dijo "no será marxista-leninista", pero desde la perspectiva del marxismo leninismo "si, es una revolución".
El Partido Comunista tuvo que luchar en varios frentes defendiendo esta causa. Contra la derecha, contra el Apra y contra esta izquierda pervertida. Fueron los trabajadores de la CGTP y de la FDTA los que se movilizaron para salvaguardar lo conquistado. Fueron en esas movilizaciones que vimos cómo Generales (con mayúsculas) del ejército peruano como Leonidas Rodríguez Figueroa, Edgardo Mercado Jarrín, Enrique Gallegos Venero, José Graham Hurtado  y Jorge Fernández Maldonado junto a Rolando Gilardi Rodríguez de la FAP, marchaban en "columnas checas" con los trabajadores, abrazados por las calles junto a Jorge Del Prado, Raúl Acosta e Isidoro Gamarra y con ellos el Embajador de Cuba revolucionaria: Antonio Núñez Jiménez.
Mientras, los discípulos de Mao vivían en las Universidades su revolución cultural proletaria cantando
"veremos a Consuelo (Gonzáles, la esposa del presidente), colgada de un farol y al chino de Velasco con las tripas al sol".
La lucha de Patria Roja "contra la junta militar fascista" dio sus frutos. El 29 de Agosto de 1975, Francisco Morales Bermúdez, general borrachín y traidor, dio el golpe que los ex latifundistas impulsaron
y la CIA financió. A partir de ese día el general felón empezó por desmontar toda la obra de Velasco. Y fue entonces que se devolvió todo, se remató todo, absolutamente todo fue a parar a manos de nuevos monopolios capitalistas apátridas para borrar de la memoria nacional al General Velasco. No obstante, y a pesar de todo, él vivirá eternamente en la conciencia de todos los peruanos.

Quando murió, un millón de limeños, desafiando la represión del traidor le acompañaron a su morada final.

desde el 3 de octubre de 1968 han pasado 47 años y el prestigio de Velasco va creciendo como la gloria de Bolívar cuando el sol declina. Porque Velasco aún vive en el recuerdo de los pueblos olvidados del Perú y, más temprano que tarde, volverá, como escribiera Gustavo Valcárcel, "en el agua que besará el desierto y en el regazo de las comunidades indias". Esos versos dedicados a Mariátegui (25 años después de su muerte) y al partido comunista, sirven, perfectamente, para hoy, porque Velasco, también, volverá en el campo repartido entre los indios y en las comunidades campesinas. En el petróleo que nacionalizó y en la tierra devuelta a sus milenarios dueños.
No importa que pasen cien años, pero Velasco volverá: "en el átomo, el carbón y el hierro; en la electricidad popular llena de luces; en el maíz...". Volverá "en el rocío de la vida; en la risa marina de los negros; en el campo repartido entre los indios; en la dicha nacional de las mujeres. En la salud y el agua y en el alfabeto viviente de los libros". Volverá en las fábricas de los trabajadores que protegió con sus leyes y que hoy luchan por recuperar sus horas de trabajo o el trabajo mismo los que fueron despedidos.
Volverá en los trapiches de las haciendas azucareras de Laredo, Pomalca y Chucarapi; en Cerro Verde, Marcona y Cerro de Pasco. Y si Mariátegui, a decir de Gustavo Valcárcel, deberá volver sobre los hombros gloriosos del Partido Comunista, Velasco volverá sobre los hombros de los trabajadores petroleros de Talara y los pescadores de Chimbote.

Arequipa, 20 de noviembre de 1973: asonada fascistona contra el General Velasco

Finalmente, volverá sobre los hombros de su tropa y sus reservistas. Volverá en los lomos fieros de los trabajadores arequipeños que en junio del 2002 se levantaron contra la privatización de sus empresas y en los puños encrespados de los campesinos de Cocachacra que pelean hoy para que la Southern no les envenene ni el aire ni el agua ni la tierra.
Y volverá para quedarse, por más obstáculos que le pongan los felones, los de siempre, los que lucran con el dolor ajeno y los que se venden diariamente a Cerro Verde. Velasco volverá con su cuerpo completo y su espíritu intacto.

(Escrito originalmente para La Jornada, publicación de la FDTA, de Octubre del 2003)