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17/05/2021

Le moment est venu de faire le point

Le moment étant venu de faire le point de la situation,

1) La mort de 100 millions de personnes (doublement de la famine dans le monde). plus les maladies qui ne sont plus soignés, les maladies plus détectées, les suicides, les gens devenus SDF et mort dans la rue, etc Les mesures thérapeutiques ayant donc tué 100 fois plus que la maladie elle-même.

2) Explosion de la haine de la peur, du mépris et de l'isolement parmi les êtres.

3) Séparation des personnes, y compris au sein des familles.

5) Ruine et destruction de centaines de millions de vies partout sur terre (pour des raisons économiques)

6) des millions de personnes âgées mourant toutes seules à l’hôpital sans pouvoir dire adieu à leurs enfants.
Et bien d'autres choses encore... (Suicides, divorces etc...)

Il me semble par ailleurs également essentiel de souligner les effets « collatéraux » destructeurs et déshumanisants de l’imposition du masque.

(et tout ça indépendamment des projets de mise en esclavage de toute la population de la terre qui est le projet final du grand capital Bill Gates et Claus Schwab)

Un jour les conséquences (et les causes, acteurs .... et motivations ..... ) seront évaluées, (un nouveau Tribunal de Nüremberg ?) c'est inévitable un jour quelqu'un le fera, et ce sera dramatique, l'Occident est en train de pourrir (pas seulement l'Occident, le totalitarisme est installé en Chine Aussi) et personne ne peut plus le cacher. "Tout ça pue, pue pue, au dernier degré" (à 1 h 55-56)

(Si nouveau Tribunal de Nüremberg il y a , il y aura un "grand reset" mais pas celui qu'ils voulaient nous imposer, un autre ....)

comme dirait l'expression populaire : il y a des potences qui se perdent. Mais le Tribunal de Nüremberg va peut-être les rattraper

15/05/2021

l'Allemagne est devenu nazie ! juste à côté !

Depuis 2 jours les juifs, c'est à dire les non-vaccinés, bref les sous-hommes, n'ont plus le droit d'entrer nulle part, ne de faire le moindre achat, ni de travailler(à 20 minutes) :


Francis Lalanne, qui quand il s'est présenté aux législatives voulait représenter la bourgeoisie bobo prétenduement "de gauche" rejoint Philippot, c'est - enfin !! - le début de la constitution du CNR, mais il manque encore les communistes on attend comme j'ai dit, Gastaud !! Et Asselineau, qu'est-ce qu'il fait ? il boude son EGO concurrencé ? Le combat pour la libération de la civilisation française et humaine, de l'humanisme contre le fascisme 2.0  est trop vital pour qu'on se laisse arrêter par des vanités d'ambitions ! ni par des "étiquettes" (dont quelques unes sont fausses en fait !) - comme disait Engels ; "The proof of the pudding is in the eating". En 1944 le CNR 1.0 a su réunir des gens autrement différents !  mais ils ont su voir ce à quoi les obligeait la dignité humaine, il est plus que temps qu'on fasse pareil !

14/05/2021

le drame il est là il est pas autre part


12/05/2021

défense de la langue française

Reprenons langue(s) ! Par Georges Gastaud et Matthieu Varnier

Georges Gastaud : Philosophe, président de l’association CO.U.R.R.I.E.L. pour la résistance au tout-anglais impérial. Auteur notamment de Patriotisme et internationalisme (2011) et de la Lettre ouverte aux ‘bons’ Français qui assassinent la France (2005).

Matthieu Varnier : Ingénieur, secrétaire général du CO.U.R.R.I.E.L. (www.courriel-languefrancaise.org et www.defenselanguefrancaise.org)

A chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre les groupes dirigeants et la masse nationale-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle ». Antonio Gramsci

Reprenons langue(s) ! Par Georges Gastaud et Matthieu Varnier

Reprenons langue(s) ! Par Georges Gastaud et Matthieu Varnier.

Avec toute la perversité idéologique qui les caractérise, le capitalisme euro-mondialisé et ses collaborateurs hexagonaux présentent le basculement de la France au tout-globish et la relégation largement engagée du français, comme une « ouverture » sur la modernité et sur la pluralité des cultures. C’est également au nom de la diversité culturelle que les régionalismes les plus régressifs tentent d’imposer, Charte européenne des langues régionales et minoritaires à l’appui, la « co-officialité » du français – « langue de la République » au titre de la Constitution – et des langues de territoire au risque clairement assumé, voire revendiqué, d’ethniciser la citoyenneté française et de couvrir d’un voile « culturel » le repartage en cours de la France et son redécoupage en euro-Länder taillés sur mesure pour la « concurrence libre et non faussée » entre les « territoires ».

Comment alors réagir à cette sournoise agression linguistique qui vise à la fois la langue de Molière, la République une et indivisible issue de la Révolution française et – nous l’allons montrer tout à l’heure – toutes les conquêtes du monde du travail ? Car lorsque le français aura été réduit, en France même, au rôle subalterne de « langue domestique »[1], il sera encore plus aisé aux chasseurs de profits du M.E.D.E.F. et du grand capital mondialisé de diviser notre peuple, de dynamiter les avancées sociales et démocratiques de 1905, du Front populaire et du C.N.R., de briser l’aspiration au « tous ensemble » combatif des salariés, de casser les conventions collectives de branche, les statuts nationaux, les services publics et la fonction publique territoriale ou d’État, voire la Sécurité sociale et les retraites par répartition qui forment, aujourd’hui encore, le socle matériel de l’unité nationale-étatique de notre pays.

I – Intégrer la dimension linguistique à nos résistances sociales et civiques !

Il faut d’abord prendre la mesure de l’arrachage linguistique en cours : ils arrachent notre langue comme ils virent nos usines, ferment nos hôpitaux, arrachent nos vignes ou éliminent nos exploitations agricoles quand Bruxelles et le M.E.D.E.F. jugent que c’est indispensable à la « profitabilité » du « site France ». Nous n’en sommes plus désormais au franglais, raillé naguère par Etiemble[3], ni à la multiplication des « emprunts » lexicaux à l’anglais. Quand toute la recherche – y compris peu à peu la recherche en sciences humaines, voire en littérature française – bascule à l’anglais, quand de plus en plus de Grandes Écoles et de cycles universitaires se livrent sans vergogne à la langue – non pas de Shakespeare, mais des « traders » et de la City – quand tant de jeunes chanteurs « français » chantent en mauvais anglais, quand tant de films « français », subventionnés par l’argent public, affichent des titres anglais, quand des enseignes « tricolores » comme Carrefour se rebaptisent « Carrefour-Market » ou « Carrefour-City », quand la Société « nationale » des Chemins de fer nomme ses « produits » T.G.V.-Night ou T.G.V.-Family, quand le président de cette société se glorifie d’offrir des cours d’anglais dans ses rames de T.G.V., mais que l’idée ne lui vient même pas d’offrir des cours de français aux étrangers circulant dans ses trains, on n’en est plus à « emprunter » à l’anglais des vocables qui manqueraient provisoirement au français (car des mots français existent depuis toujours, convenons-en, pour dire night, card, map, market ou access – comme on dit chez Total – ou everyone ajustable, comme le proclamait horriblement une pub d’Orange, anciennement « France »-Télécom !) ! En l’occurrence, il s’agit clairement de détruire notre langue nationale, de la polluer au maximum en la saturant et en l’enlaidissant d’anglicismes bas de gamme, de ridiculiser notre pays aux yeux des vrais anglophones, en un mot d’esquinter « ludiquement » notre langue nationale, (qui est aussi celle de la Francophonie mondiale), avec des objectifs de classe politiques, économiques, culturels très précis : ringardiser la nation républicaine, éradiquer la fameuse « exception française » issue du Front populaire et de la Résistance antifasciste, insinuer à tout instant le contre-modèle anglo-saxon et néolibéral dans nos cerveaux, distinguer les travailleurs en catégories sociolinguistiques discriminantes[4], faire accroire au bon peuple qu’en un mot, il n’y a pas d’autre alternative que l’Empire euro-atlantique promis par les maîtres de l’U.E., de l’euro, de l’O.T.A.N. et du « Grand Marché Transatlantique » en construction…

Ce ne sont pas là des fantasmes, hélas : déjà en 2006 l’Union des industries de la Communauté européenne (UNICE), ancien nom de l’actuel syndicat patronal européen Businesseurope, promouvait à son de trompes cette politique de substitution et d’exterminisme linguistiques en déclarant, par la bouche de son tout nouveau président d’alors – le triomphant Baron Seillière, qui venait d’imposer en France une grave contre-réforme sur les retraites – que l’anglais serait désormais « la langue des affaires et de l’entreprise » dans toute l’U.E.[5]. Sciemment opérée par un grand patron français devant le Conseil des chefs d’État européens, cette déclaration déshonorante avait d’ailleurs provoqué la sortie immédiate de Jacques Chirac, un acte de dignité nationale qu’il serait naïf d’attendre des présidents de droite et de « gauche » qui lui ont succédé… Notons du reste que le nouveau nom du syndicat patronal, beaucoup moins francophone, est dû au même Ernest-Antoine Seillière…

Au demeurant, la résistance ne saurait être purement collective. Chacun peut commencer par réagir individuellement en suscitant, par son attitude linguistiquement rebelle, la résistance collective à venir. Dire haut et fort « courriel » au lieu d’ « imeïlle » (ce qui écorche, non seulement le lexique français, mais les structures phonétiques de notre langue qui ne connaît pas le son « eïl’ »), cesser de dire à tout propos « OK » (voire, ridiculement, « OK d’accord ! »[7]), refuser de s’exclamer « yèèèèèèsss ! » à toute occasion, souhaiter « bon anniversaire » en chanson et non « happy birthday to you ! », c’est OSER, si peu que ce soit, marcher et parler à contre-courant, c’est offrir à l’auditeur – une fois la surprise passée et le débat civique et linguistique éventuellement lancé – un point de repère et de résistance structurant, c’est susciter la discussion contradictoire, ce havre de l’esprit républicain, en brisant le consensus linguistique (mais aussi culturel et idéologique) mortifère qui infiltre aujourd’hui nos cerveaux, nos cœurs et… nos cordes vocales ! Revivons l’échéance plutôt que la deadline, assumons d’être ou d’avoir un entraîneur plutôt qu’un coach, d’aimer le rétro plus que le vintage, de s’amuser franchement et sans « fun », d’assister à un tournée en direct, de trouver des coins sympa pour la course plutôt que des spot de running… Prenons un plaisir sobre à dominer nos mots, à maîtriser notre communication –à ne rien céder, ni à la mode, ni au conformisme, ni à la paresse. A utiliser ces mots droits et nets, précis et bien connus, qui savent ce qu’ils disent et osent être crûment eux-mêmes, sans se farder d’un latinisme marchand ou se gonfler avec fatuité des reflux de l’air du temps.

II – Vivent les langues régionales !

Entre la récente Loi Fioraso, qui a institué l’anglais comme langue universitaire en ridiculisant l’article II de la Constitution et la Loi Toubon de 1994, et la Charte européenne des langues régionales, qui tend à faire du français un idiome parmi d’autres sur l’ex-territoire national en voie d’euro-fédéralisation, notre langue nationale est délibérément prise en tenaille avec la complicité de François Hollande, en cela aussi digne continuateur de Sarkozy. Par tous les moyens le Parti Maastrichtien Unique a entrepris de banaliser et de désétablir le français, et cela au moment même où les négociations sur le Marché transatlantique menacent de mort l’ « exception culturelle » à l’échelle mondiale, européenne et française, face à la domination globalitaire de l’Oncle Sam. Le projet linguistique de « Charte » des langues minoritaires – dont les origines politico-idéologiques remontent à la pire période de l’histoire allemande[8] – répond clairement au projet politico-territorial porté par le M.E.D.E.F. dans son manifeste Besoin d’aire publié en décembre 2011 à l’initiative de Mme Parisot. Le haut patronat veut ouvertement en finir avec la République française souveraine (notamment avec son cadre territorial « jacobin » issu de la Révolution : communes, départements, État-Nation, tout cela s’insérant dans une Charte de l’O.N.U. proscrivant – au moins en principe – le prétendu « droit d’ingérence » des forts sur les faibles et proclamant au contraire le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes). Et pour cela, il faut dissoudre la République une, laïque, sociale, démocratique et indivisible que proclame – en théorie, nous sommes bien d’accord, mais la théorie n’est pas rien ! – la Constitution actuelle, dans l’U.E. des métropoles et des euro-régions, de préférence transfrontalières. Celles-ci seront centrées en apparence sur les langues régionales (breton, basque, etc.), et dans les faits, sur l’anglo-américain[9], soit –plus marginalement – en allemand[10].

En outre, ce rejet prétendument républicain des langues régionales serait suicidaire politiquement pour la défense du français. Le fin marxiste que fut longtemps Mao nous a suffisamment appris, notamment dans son étude dialectique sur la contradiction, qu’il convient dans chaque lutte de distinguer l’ennemi principal de l’adversaire secondaire en réservant au premier l’essentiel de nos coups ; d’autant que souvent, tout ou parti de l’adversaire secondaire peut devenir un allié si l’on sait le dissocier de l’ennemi principal qui le manipule et ne cherche qu’à le poignarder dans le dos le moment venu. Enfin et surtout, il faut faire entendre aux tenants abusés des langues régionales que l’oppression linguistique et scolaire que ces langues ont subie hier (non par la faute de « la langue française », mais par celle de la bourgeoisie autoritaire), ne saurait justifier que leurs partisans actuels aident aujourd’hui à assassiner le français et la Francophonie internationale – ce ferment de résistance mondiale à l’américanisation générale – au profit d’un maître combien plus écrasant : le tout-anglais de l’Empire transatlantique et transpacifique en gestation[12], ce monstrueux totalitarisme planétaire que construisent l’Empire américain et l’Europe allemande en pleine expansion vers l’Est (cf l’actuelle extension de l’O.T.A.N. à l’Ukraine, en attendant qu’arrive le tour de la Biélorussie) : car la légitime dénonciation des crimes passés ne saurait légitimer la collaboration enthousiastes aux crimes présents et à venir !

Il est d’ailleurs surprenant que les organisations écologistes qui, à raison, défendent la biodiversité du vivant contre le rouleau compresseur du consumérisme capitaliste, restent de marbre quand disparaissent jusqu’à huit langues PAR AN

III – Vive l’enseignement des langues de l’immigration de travail !

Curieusement, les mêmes qui s’enthousiasment pour la Charte européenne des langues au nom de la diversité et de l’égalité entre les parlers, ne trouvent rien à dire au fait que les langues de l’immigration de travail ne sont quasiment pas enseignées par l’école publique. C’est ainsi que pas un lycée de l’ex-bassin minier du Nord-Pas-de-Calais n’enseigne l’arabe comme LV 1 ou LV 2, alors que cette langue est parlée par nombre d’anciens mineurs marocains et leurs ayants-droit. Une étrange lacune qui semble ne choquer personne et qui ouvre un espace considérable aux intégristes pour accaparer l’enseignement de cette langue internationale sur des bases lourdement cléricales…

IV – Vive(nt) le(s) français[17] !

Même Malherbe, le poète qui « épura » notre langue et notre littérature au Grand Siècle, se référait aux « crocheteurs des Halles » pour fixer le vocabulaire. La première des choses à faire pour encourager les travailleurs et d’abord, les militants politiques et syndicaux du mouvement ouvrier, à défendre leur langue, est de les convaincre qu’ils sont compétents en matière de « bon français » puisqu’ils se font clairement entendre de leurs pairs. Au demeurant, qui pourrait parler plus mal le français que les moulins à paroles des « merdias » capitalistes qui ne savent plus faire une liaison évidente, inverser le verbe et le sujet dans une interrogation directe, utiliser la double négation, qui abusent de la novlangue politicienne à la mode et qui – surtout à Paris intra muros – multiplient les anglicismes branchés sans le moindre souci du droit des auditeurs à comprendre ce que disent les chaînes qu’ils financent par leurs impôts.

Il est également nécessaire de faire de la Francophonie internationale non plus seulement cet espace guindé piloté par les gouvernements (hyper-angliciseurs pour beaucoup d’entre eux, à commencer par ceux de la France, de la Belgique et du Canada…), qui prend prétexte d’une langue commune, qu’ils ne servent guère, pour pontifier sur les problèmes mondiaux, mais un lieu vivant de résistance sociale, d’échange international, d’impulsion culturelle, d’émancipation nationale et de mise en commun linguistique permettant d’affronter à armes égales le rouleau compresseur des oligarchies américanolâtres arc-boutées sur l’exportation de leur langue, réduite au rôle d’une arme de « soft power » (car contrairement à nos gouvernants, qui considèrent comme un boulet une langue parlée sur les cinq continents, les élites anglo-américaines savent que la pénétration mondiale du globish constitue à long terme une arme économique et commerciale plus efficace que plusieurs alliances militaires ![18]). Face à un tel monstre nourri à la fois par Wall Street, par le Pentagone et par la City, il est vital pour le français d’échanger et de collectiviser la créativité africaine, l’esprit de résistance québécois, la force poétique haïtienne, etc.

Dans le même esprit le français moderne doit dialoguer avec et s’enrichir d’échanges, voire d’emprunts, aux autres langues de France, aux langues de l’immigration ainsi qu’aux autres langues romanes, espagnol, italien, portugais, roumain, qui sont confrontées aux mêmes problèmes d’arrachage linguistique (du moins en Europe) que notre pays, sans négliger bien entendu l’apport de l’espéranto. En un mot, internationalisons les résistances linguistiques et refusons que le tout-anglais règne dans le mouvement syndical international, dans les « alter-summits » (sic) ou dans certaines émissions de prétendue « Underground Democracy » qui, jusque dans leur dénomination, clament le caractère petit-bourgeois, ostentatoire et inoffensif de leur semi-révolte. Entendons enfin le conseil de Montaigne, auteur des Essais et maire de Bordeaux, qui déclarait déjà au 16ème siècle : « que le gascon y aille si le français n’y peut aller ! »…

Conclusion – Les « élites » françaises – en réalité l’oligarchie transatlantique et ses collabos de la haute bourgeoisie « française » sacrifient cyniquement une langue dont ils ont profondément honte car elle porte l’inexpiable héritage d’une histoire populaire qu’ils abhorrent : l’héritage de Marat et de Toussaint Louverture, des Communards et du Front populaire, voire de l’Internationale communiste (dont le français était la langue de congrès) et des luttes de libération nationale d’Afrique. Marginaliser cette langue maudite est un enjeu central pour ceux qui veulent, comme le M.E.D.E.F., « reconfigurer les territoires », construire « l’Union transatlantique » et mettre en place « les États-Unis d’Europe, notre nouvelle patrie » – comme si l’on pouvait à son gré changer de patrie, c’est-à-dire de parents et d’histoire. Face à ce énorme parri- et matri-cide de classe et de caste, il revient d’abord aux progressistes d’imposer le débat politico-linguistique : car la substitution linguistique qui vise à exproprier le peuple de ses mots ne pourra l’emporter que si la classe travailleuse se laisse priver de débat sur sa langue. C’est pour la priver de parole à jamais, pour faire d’elle une classe mutique après avoir fait d’elle une masse précarisée et largement chômeuse, que le Parti Maastrichtien Unique, toutes tendances confondues, veut (se) défaire (de) la langue frondeuse de Villon, de Rabelais, de Voltaire, d’Eugène Pottier et autre Jean-Baptiste Clément, sans parler de Félix Leclerc, de Jacques Brel ou des incandescents Fanon et Aimé Césaire.

Ce combat a beaucoup à voir avec celui par lequel les résistants sociaux affrontent la novlangue néolibérale (celle qui, par ex. nomme « modernisation » les régressions sociales et « archaïsmes » les acquis sociaux) pour reconquérir un vocabulaire de classe permettant de nommer un chat un chat et M. Manuel Valls un laquais du capital. Est-ce vraiment cela que nous voulons pour nos enfants ?

[1] Et dans un second temps – ce serait sa seconde mort, ignominieuse ! – à l’état de parler aristocratique mondial des « élites mondialisées », dont la soif de distinction pourrait ne pas se satisfaire très longtemps du « globish » imposé partout ?

[2] « Anglais langue maternelle ».

[3] René Etiemble (1909-2002), écrivain et linguiste éminent, auteur notamment de Parlez-vous franglais ? (Gallimard, 1964).

[4] Au sommet, les English Mother Tongue venus d’ailleurs ou provenant des enfants de l’oligarchie « française » élevés directement en anglais, comme les collabos gaulois de César reniaient le celtique en élevant leurs enfants en latin. Au milieu, les « globishisants », parlant plus ou moins bien un anglais d’aéroport et destinés aux fonctions de cadres moyens. En bas, les francophones demeurés (c’est à dire ceux demeurés francophones…), cantonnés dans les tâches d’exécution et parlant un français appauvri et truffé d’anglicisme. Et dans les soutes, les travailleurs immigrés venus de l’espace francophone africain et subissant la double peine linguistique puisque parlant le français avec un accent (comme s’il existait un français sans accent…) et ne sachant pas encore la vraie langue du French Euroland en cours de recyclage linguistique total. Le schéma étant compliqué, notamment pour les travailleurs des services publics d’État, ou pour les enseignants, par la nécessité de parler le français, l’anglais et, si possible, plusieurs langues régionales s’ils veulent par ex. être mutés de la Bretagne à la Corse ou à Perpignan, lorsque le breton, le corse ou le catalan auront obtenu la co-officialité dans les actes publics… Vive la « modernité » ! Et tout cela, bien entendu, sans un euro supplémentaire sur la fiche de paie…

[5] http://www.lefigaro.fr/international/2006/03/23/01003-20060323ARTWWW90425-seilliere_parle_anglais_chirac_part_fache.php ethttp://www.observatoireplurilinguisme.eu/index.php?option...

[6] « France is in the air » remplaçant dans la foulée le célèbre slogan « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre »…

[7] Et si « oui », « d’accord », « ça marche ! », « ça roule ! », « ça baigne ! », vous paraissent trop fades, pourquoi ne pas OSER « Oc » en occitan, « si como no ? », en castillan, etc. ? S’il faut emprunter, il est prudent de ne pas emprunter toujours à la World Company

[8] Lire notamment : http://www.m-pep.org/spip.php?article3517. La Charte a été rédigée par la FUEV (Föderalistische Union Europäischer Volksgruppen), groupe de pression directement héritier du pangermanisme allemand et d’une conception ethnique des populations ayant valu la reconnaissance du caractère nazi de certaines de ses formes antérieures.

[9] Déjà, en Catalogne ibérique, des Banques s’affichent uniquement en catalan et en anglais en proscrivant l’espagnol, seconde langue la plus parlée au monde, et le français, parlé de l’autre côté de la frontière !

[10] Arguant de la prochaine adoption de la Charte européenne par le Parlement français, le conseil municipal de Saverne a cru pouvoir annoncer que les séances du conseil municipal se tiendraient désormais en alsacien, avec des traducteurs français pour les non-locuteurs du dialecte, et que les comptes-rendus se feraient « en allemand, forme écrite de l’alsacien ». Fermez le ban ! Le patronat alsacien qui inspirait largement le projet (rejeté par l’électorat républicain alsacien) de fusion des deux départements et de la région Alsace, ne cachait pas que son but réel était de se fondre dans une grande euro-région transfrontalière avec le Bade-Würtemberg allemand. Des projets analogues sont couvés par les hiérarques féodal-« socialistes » du Languedoc-Roussillon, qui lorgnent sur la riche Barcelone, ou par Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et Martine Aubry (la vraie patronne du Nord-Pas-de-Calais), qui veulent chacun leur région « transfrontalière ». C’est évidemment l’anglais, et non les langues régionales – purs prétexte d’un instant pour déconstruire mille ans de construction nationale française – qui fédérera ces regroupement dans lesquels le Code du travail, les statuts, le SMIG et les conventions collectives ne feront pas long feu.

[11] Poussée par le socialisme ouvrier naissant et encore portée par l’élan de la Révolution jacobine, cette bourgeoisie a AUSSI institué l’école laïque, gratuite et obligatoire, mis en place la loi de séparation de l’Église et de l’État, institué la loi passablement démocratique de 1901 sur les associations, interdit le travail du dimanche… Quelle différence avec l’oligarchie capitaliste actuelle et avec ses rampants serviteurs « socialistes » du type de Manuel Valls !

[12] Pressé d’équilibrer les BRIC, qui parlent portugais (Brésil), russe, mandarin ou hindi, l’Oncle Sam mène de front en ce moment deux négociations secrètes ; l’une avec les Européens (Union transatlantique) et l’autre avec les Japonais, les Coréens du Sud, etc. (Union transpacifique). Et quelle sera la langue officielle de l’Union transatlantico-pacifique quand ces négociations seront venues à leur terme et que Wall Street sommera la Maison Blanche d’unifier les deux Unions ? Alors que le système capitaliste fait fonds depuis cinquante ans sur une propagande « antitotalitaire » frelatée, il porte en ses flancs une pensée unique, une langue unique, une économie et une culture uniques qui battent d’avance tous les records de totalitarisme – si l’on tient à utiliser cette notion passablement floue – puisqu’elles s’étendront aux moindres recoins de la planète : plus la moindre île déserte, plus le moindre îlot d’Utopie où fuir ce « devenir-monstre » (dixit André Tosel) de la mondialisation capitaliste.
Tiens lisez un peu le roman de Samuel Odell paru en1898 "La dernière guerre ou le triomphe de la langue anglaise".  J'ai fait un billet là-dessus.

[13] Il faudrait aussi évoquer le sort des francophones belges. Violant les prétendues règles démocratiques de l’U.E., la droite dure flamande persécute les francophones qui résident au nord du pays, abandonne la Wallonie en crise à son sort et resserre son étreinte menaçante sur Bruxelles ; or, la seule réponse du chef de file socialiste des francophones, M. Elio Di Rupo, le premier ministre fédéral belge, est de s’adresser à l’ensemble de ses compatriotes en anglais !!!

[14] Y compris sans doute de l’anglais britannique, en passe d’être avalé par le globish et par l’américain, et dont il serait sans doute stupide de priver les Écossais et les Gallois, sans parler des Irlandais, pourvu qu’ils disposent tous des moyens de recouvrer leur langue historique.

[15] http://www.debunkersdehoax.org/depenses-ahurissantes-pour-les-cours-darabe-a-lecole-intox-de-marion-le-pen

[16] http://www.slate.fr/story/33579/francais-anglais-langues-etrangeres-ecole

[17] Rappel orthographique : le substantif « le(s) français » en minuscules désigne la langue française et, au pluriel, ses divers usages, hexagonal, québécois, romand, wallon, etc. ; le substantif le(s) Français, avec la majuscule, désigne le ou les citoyens de nationalité française, donc des personnes.

[18] Honte à ceux des officiers français qui acceptent sereinement, pour poursuivre leur brillante carrière au sein de l’O.T.A.N., que l’anglais devienne la « langue de travail » de l’armée « française ».

http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/reprenons-langues-georges-gastaud-matthieu-varnier/

UNE LANGUE C'EST FONDAMENTAL DANS L'IDENTITE D'UN PEUPLE :


03/05/2021

Une bouffée d'espérance


il a raison, les français ne s'aattachent pas au contenu (ou au MANQUE de contenu, par exemple pas de mention de la sortie de l'UE de lEuro et de l'OTAN, pas de dénonciation du néo-libaralisme) mais à l'effet d'entrainement.

Le système politique et les partis en place actuels sont TOUS totalement déonsidérés et ne constituent plus le moindre espoir !! Les français n'espèrent plus rien des élections, dont ils savent à l'avance qu'elles seront truquées. Donc le seul espoir qui reste est celui d'un coup d'Etat militaire. Et c'est de cette prise de conscience du peuple français dont témoigne la majorité qui soutien cet appel.

Maintenant il ne reste plus qu'à espérer!!. Et à espérer que les militaires comprendront.

 

https://www.place-armes.fr/post/lettre-ouverte-a-nos-gouv...

23.312 signataires le 2/05/2021 – 8H du soir

30/04/2021

c'est le fruit de la déculturation du peuple - qui a été voulue ...

dans cette vidéo (toute entière très intéressante)
https://ru-clip.com/video/xmL0Cpzxm-U/ql20-pensons-l-avenir-des-m%C3%A9dias.html

autre lien pour la même vidéo (en cas de censure de ru-clip, qui déplait au grand capital Youtubesque ! ) https://kzclip.com/video/xmL0Cpzxm-U/ql20-pensons-l-aveni...

et encore un autre lien https://odysee.com/@quartierlibre.tv:8/ql20-pensons-l-ave...

conclusion ;Nous avons appris que ce virus avait été trafiqué génétiquement avant la « pandémie ». Nous avons appris que les vaccins ont été préparés avant la « pandémie ». (vous ne saviez pas ?! recherchez, pas dans les médias des 9 milliardaires, bien sûr ! ) Maintenant, nous apprenons que le projet de passeport vaccinal date d’avant la « pandémie ». (article sur Réseauinternational à ce sujet)
Où l’on voit que la soi-disant pandémie n’était qu’un prétexte à l’installation d’une société de surveillance, de diminution de la population, de la destruction de la médecine, de mise en esclavage totalitaire des citoyens et l’avènement d’une dictature mondiale. (Bref, comme j'ai dit dans un autre article de fascisme 2.0 il y a une tendance historique lourde au fascisme, qui s'est formée au cours du XIXème siècle, ça ne date pas d'hier, et dont les fascismes des années 30 n'étaient qu'un premier accès violent surfant sur la peur que ressantaient les bourgeois devant une possible révolution bolchévique dans leurs pays) Jusquà présent seul Zygmunt Bauman avait compris ça, voir "Modernité et holocauste". Maintenant tous les observateurs y viennent les uns après les autres. Mais il est un peu tard ! comme dit le Dr Fouché, il aurait fallu voir le doigt dans l'engrenage avant, dè qu'on nous a supprimé les contrôleurs à l'accès aux quais des gares ! si ! réfléchissez !

https://odysee.com/@quartierlibre.tv:8/ql20-pensons-l-avenir-des-m-dias:5

et avec le titre vous pouvez aussi la trouver sur youtube.

à la 44ème minute JJ Crévecoeur met le doigt sur ce conditionnement (qui remonte aux temps où le peuple restait quoi qu'il arrive adorateur de la bienveillance de "not' bon roi" qu'on ne pouvais pas imaginer ne pas être bienveillant, puisque "voulu par Dieu") comme quoi certaines personnes n'arrivent pas à admettre que le gouvernement puisse ne pas dire la vérité, et vouloir d'autres choses que notre bien ! c'est plus fort qu'eux, une puissance irrationnelle enracinée au fond de leur esprit, ils sont comme des gogosses. Alors que si ils avaient un peu réfléchi au marxisme (qui, quoi qu'on die, est plus scientifique que certains  ne se complaisent à le dire maintenant !......), ils sauraient que "toute l'histoire de l'humanité n'est que l'histoire de la lutte des classes" Depuis l'antiquité, la première phase de lutte des classes qu'on aie pu identifier est ce que les égyptologues appellent la Première Période Intermédiaire,  à la fin de l'Ancien Empire. Et que le gouvernement en place représente les intérêts de la classe dominante, donc des interêts conflituels, contradictoires en tous cas, et qui sont fondés sur l'exploitation des autres classes. Donc qu'un gouvernement en place mêne une politique qui soit nocive à une partie, (en général une partie majoritaire !) du peuple, rien de plus banal ! et de plus naturel ! On ne vit pas dans un monde de bisounours, non, non ! désolé de l'apprendre à cette catégorie de gens ! Les choses ne sont pas si simples !

pareil pour le caractère mondial de cette STRATEGIIE D'ENSEMBLE DU GRAND CAPITAL (appelons-là comme ça si le mot "conspiration" vous donne des boutons de mouton bien lavé du cerveau (!), de toutes façons c'est la même chose, flatus vocis !!) ça fait plus d'un demi-siècle  rien ne se passe qui n'ai fait l'objet d'une étude poussée de la part de cette hyper-classe, tous les historiens savent ça  !

(et si vous ne voulez pas lire Marx, lisez au moins T.J. Dunning qui en 1860 a écrit : "Que le profit soit convenable, et le capital devient courageux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle, à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre" )

 

maintenant regardez et écoutez attentivement (et notez les noms, et enregistrez la vidéo) cet interview du journaliste Pierre jovanovic sur France Soir

https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/pierre-jovanovic

Quand on pense que l'extrême droite fait croire que ce serait les maghrébins le problème … (qu’est-ce que vous appelez « l’extrème-droite » ? au XIXè siècle l’extrème-droite c’étaaient les monarchistes. )
On ne les entend jamais critiqué (er!) BigPharma.
Vous avez remarqué ?

Ben, bien sûr!  de droite ce sont des procapitalistes, donc ils sont pour Big Pharma !
Pour que la machine infernale de la vaccination forcée cesse, il va falloir lutter comme contre les nazis,

exact ! Il y a une tendance historique, sociologique, et idéologique lourde au fascisme en Occident, on en a connu un premier accès aigu dans les années 30, c’était le fascisme 1.0, maintenant en voici un deuxième!)

sauf que ceux qu'on a face à nous sont plus mondialisés, plus riches et ont bien infiltré la presse

(voilà le problème ! Qui nous sauvera ! On n’est pas en 44!)

comme expliqué ici. Il y avait "Radio Paris ment. Radio Paris ment. Radio Paris est allemand."
L'Hitler du XXI ième siècle s'autofinance et comme celui du XX ième met son organisation au service des puissantes corporations (terme anglais, c’est à dire les gros « groupes », de sociatés par actions, comme ils disent maintenant, bref le grand capital) (qui a soutenu les nazi, en terme d'orga, de fourniture, de finance ? Etc).

Exact ! Et lisez tout ce qu’a fait Ernst Hanfstengel, sans doute envoyé enAllemagne par eux
Les résistants n'avaient pas les réseaux sociaux.
Mais ce qui est le plus puissant c'est de faire circuler l'info officielle autour de nous, en dehors des réseaux où tout le monde est d'accord, pour casser les cloisonnements ; je cite deux sources :
- les cluster dans les EHPAD avec des vaccinés deux doses : chercher dans les dernières nouvelles d'Alsaces (Pfizer)
- la pharmacovigilance officielle sur le site de l'ANSM qui prouve les dégâts mortels et cas graves des vaccins (tous compris !) à à peine 5 mois du début de la vaccination. Sachant que des effet secondaires graves peuvent apparaître durant 10 ans ! Et pour les vaccins ARNm tout au moins (Pfizer Moderna) la technologie n'a AUCUN recul.
- le rapport du ministre de la santé au Conseil d'Etat (qui ménage ainsi ses arrière en cas de procès ?)

 

"c'est un mode assez classique la défenestation !" en effet http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=hiroshi...

 

26/04/2021

Au Royaume-Unis aussi ! ça gagne - il y a peut-être un espoir

PRESS RELEASE

Wednesday 21st of April 2021

'Request for Investigation' of the UK Government and its advisers, for genocide, crimes against humanity and breaches of the Nuremberg Code, issued to the International Criminal Court at the Hague, on Tuesday 20th of April 2021.

On Tuesday 20th of April 2021 we, the undersigned, issued a 27 -page ‘Request for Investigation’ to the International Criminal Court (ICC) at The Hague, with a view to asking that our allegations of genocide, crimes against humanity and breaches of the Nuremberg Code, by the UK Government and its advisors, be accepted by the ICC and investigated.

We believe that we have provided compelling reasons as to why our Government and its advisers are guilty of the above charges.  However, at this stage it is important to note that we are not required to provide all the evidence we have (which would run to several hundred pages) and are limited to a maximum of 30 pages, simply to make an outline case as part of our Request.   

The ICC will review our ‘Request for Investigation’ and assess whether they believe there is a reasonable basis to proceed with an investigation into a 'Situation', pursuant to the criteria established by the Rome Statute.

The ICC does not provide a timeline regarding acceptance, nor of course is there any guarantee that they will ultimately accept our 'Request for Investigation' due to a variety of reasons, including the fact that they are limited in their capacity to conduct investigations.  

Updates will be provided as and when more information becomes available.

Melinda C. Mayne LPC LLM MBA GDL
Kaira S. McCallum JP BSc

n'oubliez pas de bien écouter l'interview du journaliste Pierre Jovanovic  https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/pierre-jovanovic

21/04/2021

On vit vraiment une époque formidable !

1967 : Tu vas à la coop, avec les bouteilles consignées, on  t'en décompte le prix sur les nouvelles bouteilles de vin que tu achètes. Tu payes avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil. Le tout a demandé 10 minutes.

2017 : Tu prends ta bagnole pour faire 5 kms, plus les détours ! aller, idem retour, pour aller te garer dans le parkinge d'un supermarché d'un gros empire capitaliste, Tu attends à la caisse sous les regards des caméras de vidéo-surveillance et des gorilles privés de la boite. Si tu achètes des bouteilles de vin on te fait entendre que c'est mauvais pour ta santé. Et quand tu les a finies, tu est obligé de refaire un périple égal, simplement pour avoir le "droit" de les jeter dans un récipient ad hoc (mais on te fait payer quand-même une taxe d'"enlèvement" des ordures). après tu n'a plus qu'à recommencer parce qu'il te manque un pain, et que le dernier boulanger a fermé.

Faire un voyage en avion :

1967 : On t’accueille dans les locaux d’Air France. Tu embarques on t’accompagne à ta place. Ton siège est tellement large qu’on peut s’asseoir à deux.

On t’invite à boire ce que tu veux et on te donne à manger, le tout servi par de belles hôtesses de l’air.

2017 : Tu arrives 4 heures avant le départ au guichet de Ryan Air. Tu entres dans l’avion en continuant de remettre ta ceinture qu’à la douane, ils t’ont fait retirer pour passer le contrôle, et te scanner tout nu aux rayons X.Tu t’assoies sur ton siège et, si tu respires un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ta voisine qui t'accuse de "male spreading". Si tu as soif, le steward t’apporte la carte où les prix sont ahurissants. Si tu sort ton coupe-ongle pour te rogner un ongle, on t'arrête aussitôt, on te menotte, on fait retourner l'avion à son point de départ (bien sûr on ne te rembourse pas ton billet) et on t'inculpe pour "terrorisme", toi et ta famille restent fichés à vie comme "dangers potentiels".

Michel doit aller dans la forêt après la classe.

Il montre à Jean son couteau avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre :

1967 : Le directeur voit son couteau et lui demande où il l’a acheté pour aller s’en acheter un pareil.

2017 : Le directeur ferme l’école, on appelle la gendarmerie, on emmène Michel en préventive. TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l’école.

Franck et Marc se disputent.

Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe :

1967 : Les autres les encouragent, Marc gagne. Finalement ils se serrent la main et ils sont copains pour toute la vie.

2017 : L’école ferme. L’A2 proclame la violence scolaire, France Soir en fait sa première page et écrit 5 colonnes sur l’affaire.

Eric casse le pare brise d’une voiture du quartier :

Comme c'est une famille de droite, son père sort le ceinturon et lui fait "comprendre la vie" comme il dit..

1967 : Eric fera plus attention la prochaine fois, grandit normalement, devient de droite comme son père, il ne fait plus de violences illégales, seulement des violences légales quand il est le plus fort ! fait des études à HEC et devient un homme d’affaire, qui méprise son père qui n'était qu'un ouvrier travaillant à produire des choses utiles avec ses mains.

2017 : La police arrête le père d’Eric pour maltraitance sur mineur. Et arrête Eric pour "comportement inapproprié", inculpation qui vaut 10 ans de prison (tolérance zéro oblige !) , en prison il devient révolté, et recommence une fois sorti, puis une troisième, et par la vertu des lois à l'américaine il est condamné à la prison à vie; une multinationale se fait plein de fric avec les produits qu'il fabriquera en prison pour un salaire nul, et sans arrêts de travail. Le psy arrive à convaincre sa soeur que son père abusait d’elle et le fait mettre en prison.

Jean tombe en pleine course à pied.

Il se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter :

1967 : En deux minutes, Jean va beaucoup mieux et continue la course.

2017 : Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison. Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l’école pour négligence et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès. (et les avocats gagnent plein de fric !)

La prof, au chômage et endettée, se suicide en se jetant du haut d’un immeuble.

 

On a vraiment vécu une époque formidable !

maintenant 4/4/2021 8 heures du matin : Tiens ! un être humain !!! ça existe encore ?!! il a même l’air des français comme du temps passé où la France existait, ou elle était peuplée de GENS, à visage humain, (et dont on avait oublié - à tort ! - qu’ils avaient été presque tout pétainistes et faisaient le salut hitlérien durant quatre ans, et beaucoup avaient dénoncé leurs concitoyens qui écoutaient Radio-Londres), où elle était une République, où il y avait des cafés, des bancs publics, des enfants, des magasins, des églises, des restaurants, des trains, des cars, des hotels, partout !

et on dansait ! (est-ce qu'on pourra "danser encore" https://kzclip.com/video/SyBEMRyt6Qg/hk-danser-encore-off...  dans le monde fasciste de Claus Schwab ?)

19/04/2021

on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser 

La France n’a pas été libérée il y a 80 ans par des obéissants. Ne les laissez pas vous imposer intellectuellement l’obéissance aveugle. Les résistants avaient vu le glissement. Pendant longtemps ils ont souffert. Leur combat semblait perdu d’avance. Leurs alertes étaient ignorées. La masse préférait à la vérité le mensonge qui rassure, aussi à cette époque. Leurs ennemis disposaient d’argent, d’armes, des administrations d’État, de médias aux ordres, et d’une population laissant faire les abjections.
L’arme la plus efficace des monstres ? La propagande. Celle qu’on retrouvait à table, au repas de famille, entre amis. Celle qui ne doutait pas que le gouvernement aimait le peuple. Celle contre les résistants. Oui d’après les propagandistes de la famille ou du cercle amical, même ceux qui partaient dans des trains étaient aimés par le gouvernement. Les personnes qu’ils pensaient être des proches, des amis, des êtres liés par le sang, sont devenus leurs pires ennemis, oui les pires ennemis de ceux qui doutaient. C’est ça la force de la propagande. La trahison est facile. L’obéissance lucrative. Le choix, c’est difficile. Se positionner pour la liberté des siens, c’est un sacrifice. La plupart des gens aime le système du prêt à penser.


.....

La démocratie doit douter. Sans doute, s’instaure une dictature de la pensée. Et avec une telle dictature, il n’y a plus de liberté. Souvenez-vous de la citation de Françoise Giroud« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser »La vision dominatrice nazie n’est pas morte à la fin de la seconde guerre mondiale. Les financiers d’Hitler n’ont pas tous été mis en examen. Il y a un film Canal+ de Fabrizio Calvi et Steeve Baumann à ce sujet. La pensée eugéniste on la retrouve encore aujourd’hui dans le discours d’un certain urologue transhumaniste anti-gilet jaune… Un autre climatosceptique qui voudrait faire taire le professeur microbiologiste coûte que coûte. 

Donc, doutez de ceux qui veulent vous empêcher de remettre en question la bien-pensance propagandiste.

(paru sur divers sites, entre autres https://blogs.mediapart.fr/delhery/blog/120820/mefiez-vou...)


Allons nous prendre les armes avant ou après 2022 ?

12/04/2021

élections et tirage au sort

"Lequel des candidats à une présidence n'est pas corrompu ? Ils le sont tous dans tous les pays du mondee. le vote blanc doit être pris en compte "

non, pas le vote blanc, le TIRAGE A SORT !

En fait Etienne Chouard explique ça très bien, regardez ses vidéos,.http://miiraslimake.unblog.fr/wp-admin/edit.php

Tout ça vient du système de l'élection, qui n'a jamais été un système démocratique, mais aristocratique, pendant 2000 ans tous les théoriciens politiques en étaient persuadés (ouvrez le dictionnaire de Richelet paru en 1680, et lisez la définition de DEMOCRATIE : "régime où les places se donnent au sort")  jusqu'à Sièyes inclus, qui disant qu'avec une assemblée élue la France ne sera as une démocratie "ce qu'elle ne saurait être" car il ne voulait pas, ni sa classe, de démocratie, mais le pouvoir des riches, (et des magouilleurs) ce que l'élection assure.

EN effet l'expérience a bien montré (voir les conférences de François Asselineau où il montre ça chiffres à l'appui), que la quantité de votes reçu par un candidat est proportionnelle à son exposition médiatique, or QUI possède les médias ? En France 9 milliardaires !  https://odysee.com/@EddyM:0/ql20-pensons-lavenir-des-medi...
Aussi l'élection entre des candidats"qu'on peut aider" comme dit Chouard, fait en fait, EN FAIT, en dépit de toutes les belles théories qu'on nous fait miroiter, que le pouvoir EST aux riches, et que sont élus ceux dont le programme plaît aux riches. Mais ils doivent se faire voter par le peuple, qu'ils vont léser et pressurer en fait. Alors ?Alors  ils faut donc qu'ils soient habiles à MENTIR, à manipuler l'opinion, à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, à "agiter le peuple avant de s'en servir". Ce système sélectionne donc, de façon darwinienne ! les pires ! les meilleurs menteurs, les opportunistes, qui savent trahir, retourner leurs vestes,  qui ont des clans de "relations" bien placés, et qui savent en jouer, donc les plus malhonnêtes. Allez vous étonner avec ça que ce soient aussi des corrompus, des magouilleurs "entre copains et coquins", c'est tout naturel !

L'expérience du tirage au sort, par exemple parmi les jury de cour d'assise, et les autres expériences qui ont été faites, et l'expérience historiques des villes qui au Moyen-Age, en Catalogne et en Murcie désignaient leurs magistrats par tirage au sort, comparées à celles où ils étaient élus, a bien montré qu'il y a un effet du tirage au sort qui pousse à la vertu, alors que l'élection pousse au vice. Même ceux qui sont vertueux au départ, deviennent "pragmatiques", donc pourris avec le temps, ceux qui ne font pas ça ne sont jamais élus !

Donc ça ne sert à rien de se plaindre que les politiciens sont "tous pourris", ce qu'il faut c'est CHANGER LES INSTITUTIONS, remplacer ce système qui pousse au vice par un système qui pousse à la vertu.

En clair le tirage au sort. Lisez Etienne Chouard, David Van Reybrouck , ou le petit livre très concret de Paul Le Fèvre.
(ou regardez les vidéos de Chouard ou les articles de son site où  il explique tout ça en détail,ilyaaussi une vidéo de Paul Le Fèvre,et on doit en trover aussi de Van Reybrouck, plus de l'universitaire canadien Dupui-Déri)

autre remarque : lisez par exemple ça :

78% des personnes interrogées pour abandonner l'accord UE-Mercosur
 

Selon un sondage publié ce jeudi 10 septembre, 78% des personnes interrogées en France veulent que l’accord visant à libéraliser le commerce entre l’Union européenne et le Mercosur soit abandonné

Si on avait une assemblée tirée au sort, jamais elle n'aurait voté pour ce truc ! ni pour la loi de "réforme" des retraites (qui est repoussée par 70% des français).  on n'aurait pas eu la féroce répression des gilets jaunes et leurs revendications auraient été écoutées, Toutes les réformes scélérates qu'on nous a imposées  depuis quelque temps auraient été impossibles, puisque elles étaient toutes honnies par une large majorité de français, donc, même sans RIC elles n'auraient jamais passé, car dans une Assemblée tirée au sort on n'aurait jamais trouvé une majorité de députés pour les voter !