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13/01/2013

j'ai encore connu quelqu'un qui n'avait pas appris à lire !

ma tante Céline !


«Ma tante Céline", comme je l'ai toujours entendue nommer, était donc en fait ma grand' tante, la tante de maman, elle est sur internet dans une base généalogique.(Aurait-elle cru ça ! Elle ne savait bien sûr pas ce que ça serait, même un ordinateur elle ne savait pas non plus ce que c'était.)

LECOMPTE Celine Marie

Père : LECOMPTE Emile Jean Baptiste Mère : DELATTRE Celine
Naissance : Date : 5 avril 1874 - Lieu : Nord France - Malincourt, 59372, Nord-Pas-de-Calais
Décès : Date : 4 mars 1961 - Lieu : Aisne France - Saint Quentin (à l'hopital j'imagine, car autrement elle n'a jamais bougé de sa maison.)

elle habitait rue d'Hordain pas très loin de la maison (celle de maman, le 18 rue d'Hordain) dans une ancienne ferme dont la cour était constellée de fientes de poules, je répugnais toujours à la traverser, à l'étage il n'y avait pas de plancher mais du carrelage, ça m'a toujours paru bizarre et désagréable. Elle couchait dans une vieŭ lit très haut, mais dans un sens c'est pratique: c'est moins dur pour se coucher , et pour se lever, quand on est vieŭ on est tout de suite presque à niveau, et les gens qui soigneraient une personne dedans aussi auraient moins de mal, les gens d'autrefois avaient plus de sens pratique.



C'est une personne que j'ai toujours connue le visage tout fripé et très, très vieille (calculez, en 1954 elle avait 80 ans) Il paraît qu'elle ne savait pas lire ni écrire, car dans son enfance l'école n'était pas encore obligatoire, et ses parents qui avaient besoin d'elle pour le travail de la ferme ne se souciaient pas de l'envoyer à l'école.



Je l'ai vu rarement, et à chaque fois la terreur pour moi c'était qu'en partant on allait me demander de l'embrasser, or je fus durant toute mon enfance d'une timidité maladive, et embrasser quelqu'un (à part maman) m'intimidait énormément.



Elle est morte sous les auspices de la belle-soeur de maman, la femme d'Alfred, qui s'est arrangé pour capter l'héritage !



Voilà. Qui se souviens encore d'elle ?

10/01/2013

Supervielle - La Revenante - plus traduction

Ĉi-sube poemon de Jules Supervielle, kun ties esperantigo (far mi):

LA REVENANTE


Les corbeaux lacéraient de leur bec les nuages
Emportant des lambeaux
Coulant à pic vos angéliques équipages,
Versatiles vaisseaux.

Les cerfs à voix humaine emplissaient la montagne
Avec de tels accents

Que l'on vit des sapins s'emplir de roses blanches

Et tomber sur le flanc.

Jurez, jurez-le moi, morte encore affairée
Par tant de souvenirs,
Que ce n'était pas vous qui guettiez à l'orée

De votre ancienne vie,

Et que la déchirure allant d'un bout à l'autre
De la nuit malaisée

N'était votre œuvre, ô vous qui guettiez jusqu'à l'aube
L'âme dans la rosée
.

en espéranto:


la revenfantomin'


La korvoj disŝiris per bekoj al nuboj
Forporte ŝirpecojn,

Forsinkige l’anĝelarajn ŝipanarojn,
Variaj ĉi-ŝipoj

Homvoĉaj vircervoj plenigis montarojn
Tiom esprimvoĉe
Ke per blankaj rozoj pleniĝis l’abioj
Kaj falis surflanke

Ho ĵuru, ĵuru mem, mortintino zorga
je memoroj plena
Ke ne vi esti ĉi gvatanto ĉeranda
De l’eksa viv’ via.

Ke l’travundo de fin’ al fin’ transpikinta
Malfacilan nokton
Ne de vi estis, la ĝismatengvatinta
En roso animon.

Esperantigis Roland PLATTEAU 13-14/1/2005


« c’est la littérature qui permet à l’homme de conserver sa conscience d’homme. » (Gao Xingjian)


03/01/2013

1967 - au Japon les tous premiers distributeurs de billets

Savez-vous quand et dans quel pays on a commencé à mettre dans les rues des distributeurs automatiques de billets?

Et puis savez-vous en quels termes on a annoncé la nouvelle à l'époque?

Dans la rubrique relire les Reader's digest de 19** c'est instructif, voici le texte:


Octobre 1967

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Il fallait y penser

Les japonais ont trouvé un système ingénieŭ pour venir en aide aŭ gens étourdis qui s'aperçoivent, au moment de faire leurs courses, qu'ils ont oublié d'emporter de l'argent. Avenue ginza, à Tokyo, on a installé un distributeur automatique dans lequel il suffit d'introduire une sorte de carte de crédit pour obtenir aussitôt deŭ billets de 10 000 yens (278 francs). Pour récupérer sa carte, l'emprunteur devra rembourser dans les trois mois la somme due, à laquelle s'joute, bien sûr , un interêt mensuel de 5,5%.

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(ce n'était qu'un timide début n'est-ce pas?)