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19/01/2013

suite - deuxième extrait de gorbatchev en 1988

comme j'ai dit parmi mes document j'avais présenté la couverture d'un livre que j'avais trouvé pour une bouchée de pain et qui publiait en 1988, traduits en Espéranto, les rapport, discours et motion que Mikhael Gorbatchev a présentés au congrès du Parti Communiste de l'Union Soviétique, en pleine Perestroïka ! Un document historique ! et qui permet de mieŭ comprendre l'état d'esprit de ceŭ qui l'ont fait.
http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/2943426

Je continue d'en traduire en français quelques passages, ici c'est la conclusion du rapport de Gorbatchev, pages 73 à 80

Très interessant aussi, non ?


III. DEMOCRATISATION DE L’ACTION DIRECTRICE ET DE LA VIE INTERNE DU PCUS

3. Par la Pérestroïka révolutionnaire vers un nouvel aspect du socialisme

Camarades ! Le plénum de février du Comité Central a attribué à la tâche de rénovation de notre idéologie la même priorité qu’à la réforme économique radicale et qu’à la démocratisation de la vie du parti et de la société. Par cela on a souligné le rôle actif que le parti veut voir jouer au travail idéologique pour atteindre les buts de la Pérestroïka.

Des dérives dans les principes du marxisme-léninisme créatif ont laissé dans l’idéologie une trace pesante. Son niveau théorique a été abaissé, la propagande a souvent fait fi des réalités de la vie. En fait la travail idéologique a servi des conceptions dogmatiques sur le socialisme, a perdu une relation critique à la réalité et à cause de cela contribué aŭ phénomènes de stagnation
( période de la « stagnation » c’est ainsi que les soviétiques appellent l’époque de Brejnev)

La propagande, évitant les problèmes contemporains de la réalité, a dégénéré en une logorrhée vantarde et auto-glorifiante, acquis une signification purement rituelle. La perte d’initiative intellectuelle, le dogmatisme, la distance entre les mots et les actes ont causé un affaiblissement de l’influence intellectuelle du parti.

….

A présent pendant que nous rétablissons la vérité et la justice, renonçons à tout ce qui a déformé l’idéologie et la pratique socialistes, faisons périr les stéréotypes et les dogmes, quelques-uns uns affirment que tout ceci est une manière de miner les principes, les fondements du socialisme, de noircir son histoire. Il n’est pas permis d’accepter cette présentation, camarades. Non, cela n’est pas permis, catégoriquement ! Nous n’avons pas le droit de permettre que la Pérestroïka puisse trébucher sur les pierres du dogmatisme et du conservatisme, sur les préjugés ou les ambitions personnelles de tel ou tel. C’est le sort du pays qui est en jeu, le sort du socialisme. Et nous devons expliquer l’âpreté de la situation à ceŭ qui n’en ont pas encore pris conscience. Dan cette question capitale pour nous il ne peut pas exister de compromis.

Je veŭ dire avec une totale certitude ici-même, dans cette conférence, que nous continuerons dans l’avenir à développer toutes les valeurs véritablement socialises et effacerons ce qui a déformé la théorie révolutionnaire et l’aspect du socialisme.

Des discussions orageuses et le choc des passions ont révélé une importante circonstance – réjouissante et inspirante. Avec une force nouvelle se voit confirmé, après tant de tourments, de situations dramatiques, et de bouleversements tragiques, qu’était justifié ce choix historique qu’a fait notre peuple en l’année 1917 – le choix en faveur du socialisme.

….

Certes tracer dans tous ses détails le modèle de l’avenir vers lequel nous nous dirigeons à travers la Pérestroïka c’est aujourd’hui impossible. Mais ce qui est possible, et nécessaire, est d’indiquer les paramètres de base, les traits principaŭ de ce que nous nommons en termes de qualité un nouvel état de la société.

….

Le socialisme nous le voyons comme un ordre social d’économie éfficace et dynamique, basée sur les meilleures réalisations du progrès scientifique et technique et fournissant la plus haute productivité du travail ; de l’économie soumise, sans qu’il y soit d’intermédiaire, à la satisfaction des besoins de la société, s’adaptant souplement à eŭ. Les bases d’une économie de cette sorte sont diverses formes de propriété sociale et personnelle, d’organisation de la production, dont les travailleurs sont, réellement, les maîtres, sera garantie un lien direct entre le salaire et les résultats du travail. Une administration planifiée de l’économie prend sa source dans une combinaison organique du rôle du centre dans la résolution des problèmes structurels avec la vaste autonomie des unités de production en qualité de producteurs de biens, agissant sur la base de l’autofinancement et de l’indépendance et travaillant pour le marché.

...

Nous sommes convaincus de la viabilité de la doctrine marxiste-léniniste, qui a formulé scientifiquement la possibilité de construire une société de justice, une civilisation d’hommes libres et égaŭ en droits. C’est sur ceci que nous nous basons dans la réalisation de la restructuration révolutionnaire. Et c’est également ainsi que nous devons agir dans sa nouvelle étape, la plus importante, qu’est en train d’ouvrir notre conférence du parti !

grâce à l'Espéranto lisons les propos de Mikhael Gorbatchev au congrès du PCUS en juin 1988, en pleine Perestroïka

13/01/2013

j'ai encore connu quelqu'un qui n'avait pas appris à lire !

ma tante Céline !


«Ma tante Céline", comme je l'ai toujours entendue nommer, était donc en fait ma grand' tante, la tante de maman, elle est sur internet dans une base généalogique.(Aurait-elle cru ça ! Elle ne savait bien sûr pas ce que ça serait, même un ordinateur elle ne savait pas non plus ce que c'était.)

LECOMPTE Celine Marie

Père : LECOMPTE Emile Jean Baptiste Mère : DELATTRE Celine
Naissance : Date : 5 avril 1874 - Lieu : Nord France - Malincourt, 59372, Nord-Pas-de-Calais
Décès : Date : 4 mars 1961 - Lieu : Aisne France - Saint Quentin (à l'hopital j'imagine, car autrement elle n'a jamais bougé de sa maison.)

elle habitait rue d'Hordain pas très loin de la maison (celle de maman, le 18 rue d'Hordain) dans une ancienne ferme dont la cour était constellée de fientes de poules, je répugnais toujours à la traverser, à l'étage il n'y avait pas de plancher mais du carrelage, ça m'a toujours paru bizarre et désagréable. Elle couchait dans une vieŭ lit très haut, mais dans un sens c'est pratique: c'est moins dur pour se coucher , et pour se lever, quand on est vieŭ on est tout de suite presque à niveau, et les gens qui soigneraient une personne dedans aussi auraient moins de mal, les gens d'autrefois avaient plus de sens pratique.



C'est une personne que j'ai toujours connue le visage tout fripé et très, très vieille (calculez, en 1954 elle avait 80 ans) Il paraît qu'elle ne savait pas lire ni écrire, car dans son enfance l'école n'était pas encore obligatoire, et ses parents qui avaient besoin d'elle pour le travail de la ferme ne se souciaient pas de l'envoyer à l'école.



Je l'ai vu rarement, et à chaque fois la terreur pour moi c'était qu'en partant on allait me demander de l'embrasser, or je fus durant toute mon enfance d'une timidité maladive, et embrasser quelqu'un (à part maman) m'intimidait énormément.



Elle est morte sous les auspices de la belle-soeur de maman, la femme d'Alfred, qui s'est arrangé pour capter l'héritage !



Voilà. Qui se souviens encore d'elle ?

10/01/2013

Supervielle - La Revenante - plus traduction

Ĉi-sube poemon de Jules Supervielle, kun ties esperantigo (far mi):

LA REVENANTE


Les corbeaux lacéraient de leur bec les nuages
Emportant des lambeaux
Coulant à pic vos angéliques équipages,
Versatiles vaisseaux.

Les cerfs à voix humaine emplissaient la montagne
Avec de tels accents

Que l'on vit des sapins s'emplir de roses blanches

Et tomber sur le flanc.

Jurez, jurez-le moi, morte encore affairée
Par tant de souvenirs,
Que ce n'était pas vous qui guettiez à l'orée

De votre ancienne vie,

Et que la déchirure allant d'un bout à l'autre
De la nuit malaisée

N'était votre œuvre, ô vous qui guettiez jusqu'à l'aube
L'âme dans la rosée
.

en espéranto:


la revenfantomin'


La korvoj disŝiris per bekoj al nuboj
Forporte ŝirpecojn,

Forsinkige l’anĝelarajn ŝipanarojn,
Variaj ĉi-ŝipoj

Homvoĉaj vircervoj plenigis montarojn
Tiom esprimvoĉe
Ke per blankaj rozoj pleniĝis l’abioj
Kaj falis surflanke

Ho ĵuru, ĵuru mem, mortintino zorga
je memoroj plena
Ke ne vi esti ĉi gvatanto ĉeranda
De l’eksa viv’ via.

Ke l’travundo de fin’ al fin’ transpikinta
Malfacilan nokton
Ne de vi estis, la ĝismatengvatinta
En roso animon.

Esperantigis Roland PLATTEAU 13-14/1/2005


« c’est la littérature qui permet à l’homme de conserver sa conscience d’homme. » (Gao Xingjian)


03/01/2013

1967 - au Japon les tous premiers distributeurs de billets

Savez-vous quand et dans quel pays on a commencé à mettre dans les rues des distributeurs automatiques de billets?

Et puis savez-vous en quels termes on a annoncé la nouvelle à l'époque?

Dans la rubrique relire les Reader's digest de 19** c'est instructif, voici le texte:


Octobre 1967

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Il fallait y penser

Les japonais ont trouvé un système ingénieŭ pour venir en aide aŭ gens étourdis qui s'aperçoivent, au moment de faire leurs courses, qu'ils ont oublié d'emporter de l'argent. Avenue ginza, à Tokyo, on a installé un distributeur automatique dans lequel il suffit d'introduire une sorte de carte de crédit pour obtenir aussitôt deŭ billets de 10 000 yens (278 francs). Pour récupérer sa carte, l'emprunteur devra rembourser dans les trois mois la somme due, à laquelle s'joute, bien sûr , un interêt mensuel de 5,5%.

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(ce n'était qu'un timide début n'est-ce pas?)