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07/12/2020

Brigitte Bardot - lisez son dernier livre "mes larmes de combat" - "vous, la femme-enfant, vous résistez quand les autres cèdent et vous donnez un exemple de dignité"

Brigitte Bardot : les vraies valeurs :

https://ru-clip.net/video/5w7XvRVEbeY/brigitte-bardot-le-...

le début est à réécouter en boucle !

 

QUAND retrouverons-nous l'amour de ces valeurs !

 

ce qu'elle dit sur les animaux est le bon sens même, elle est comme Elian-J Finbert le bon sens même, elle seule récemment a eu le courage et la dignité de soutenir les gilets jaunes, après avoir dans les années 50 soutenu le droit au plaisir et à la liberté (de nos jours de nouveau diabolisé !), elle a tout du long été une bête traquée, et d'un courage désarmant.

par ailleurs : https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1963_num_2_1_967    (Evelyne Sullerot, encore une qui toute sa vie s'est montrée d'un grand courage et d'une vraie humanité contrairement aux féministes de maintenant !)

 

"vous, la femme-enfant, vous résistez quand les autres cèdent et vous donnez un exemple de dignité"

Evelyne Sullerot Brigitte Bardot et l'O.A.S.(c'était l'époque où la France était encore un pays civilisé et  à VISAGE HUMAIN ! ... époque lointaine maintenant).

« Que Brigitte Bardot ait résisté à l'O.A.S., voilà un événement que les historiens compareront à l'appel du 18 juin. Le vénérable Times de Londres ne s'y est pas trompé... D'un côté les généraux rebelles ou complices, les régiments pourris, leurs chars et leurs avions, de l'autre B.B., sa secrétaire, son producteur, son coiffeur et son chien. » C'est en ces termes que Jeune Afrique (n° 62) rendait compte de 1' « analyse spectrale des forces politiques en France au début de 1962 ».

Une analyse spectrale de Brigitte Bardot, du mythe Bardot, à la même époque, à l'inverse, donne un tableau très net des lignes politiques de la grande presse.

Après la fracassante publication par VExpress du fac-similé de la lettre de menaces de l'O.A.S. à B.B. et de la réponse que celle-ci envoyait à l'hebdomadaire de gauche, le mythe Bardot subit en effet un choc si rude que l'image B.B. se multiplia à l'infini sur la longue bande de l'actualité. Mais ces Brigittes se regroupent très vite, dès les 1er et 2 décembre 1961, selon quelques lignes de force.

Car un phénomène, privilégié et rare, vient de se produire : il y a conjonction soudain entre le mythologique (la supervedette aphrodisiaque Bardot), le fait divers tragique (le chantage à la bombe, le racket, les 5 000 000, « payez secrètement », etc.), et le politique (« les inspirateurs de ce genre de lettres seront rapidement mis hors d’état de nuire s'ils se heurtent partout à un refus net et public de la part des gens qu'ils cherchent à terroriser par leurs menaces et leurs attentats », écrit Brigitte. Jusqu'ici on peut imaginer un racket bassement crapuleux. « En tous cas, moi, je ne marche pas, parce que je n'ai pas envie de vivre dans un pays nazi »,

(c’est ce qu’elle a refusé toute sa vie ! suivez ses combats, c'est ça)

écrit ensuite la déesse menacée. Cette fois nul doute n'est permis : c'est de politique qu'il s'agit.)

Une analyse des réactions de la presse, radio, télévision, dans le mois qui a suivi permet de conclure que, de ces trois aspects, le politique a prévalu, et de très loin. Dans presque chaque cas, la répercussion de la nouvelle et sa présentation ont été une utilisation à des fins politiques du geste de Brigitte Bardot. Du moins à court terme.

Une jeune femme charmante, simplement vêtue, cheveux libres et non pas échaffaudés sur le sommet de la tête, sourire enthousiaste et sain, apparaît en photographie au milieu de la page politique de VHumanité. « Je ne veux pas vivre dans un pays nazi » déclare en titre cette fraîche maquisarde. Elle gardera sa place en page politique pendant plusieurs jours. Sur les thèmes « elle n'a pas cédé », « elle est antinazie », V Humanité fait de B.B. un symbole. On va interviewer « les milieux artistiques », et les artistes, les uns après les autres, se solidarisent avec la courageuse (Paul Frankeur), s'élèvent contre « la propagande simpliste de ces gens-là qui s'imaginent intimider les vedettes riches en leur faisant craindre ' le collectivisme qui doit suivre le régime actuel ' — texte de la lettre de l'O.A.S. à Brigitte Bardot — qui les dépouillera » (Daniel Gélin) ; « Elle a raison » dit Roger Pierre ; « Elle a du courage » renchérit Sophie Desmarets, etc. « Le syndicat français des acteurs exprime sa solidarité à Brigitte Bardot ». Douze jours après « l'événement » Brigitte est encore en première page de V Humanité dans un billet d'André Wurmser, car à Alger, dans un cinéma, on a sifflé B.B., « la B.B. qui n'a pas voulu que Salan la soutienne, la garce ! » L'O.A.S. devient « L'Organisation Algérienne des Souteneurs » et la blonde vedette une femme de tête (politique) « qui ne veut pas être Casque d'Or ». Mais l'imitation du langage vert des faits divers crapuleux ne trompe pas : c'est la politique, — grandes causes, grands effets, pas de hasards, — qui sert de cadre à ce sourire fameux.

C'est aussi dans l'éditorial politique que B.B. prend place dans Libération. B.B.B. = Bravo Brigitte Bardot ! On lui parle gentiment et franchement : vous êtes agaçante, vous étalez trop votre vie privée, mais au fond vous, la femme-enfant, vous résistez quand les autres cèdent et vous donnez un exemple « de dignité ». Enfin, à la dimension de l'utilisation politique s'en ajoute une autre qui va être reprise ou contestée ici et là : Vous n'avez pas, vous, besoin de publicité ; vous avez accompli là un « geste pur ».

Qu'elle « s'en aille » en guerre ou à Moscou, dans les journaux d'extrême droite B.B. s'en va. Cette publicité de mauvais aloi en fait une fille dangereuse ou bien idiote : « L'opération B.B. ne doit rien à Brigitte » suggère Aux Écoutes. B.B. n'a pas d'opinion bien définie. Les aventures militaires de ses jeunes amants appelés successivement au service militaire (Trintignant, Charrier, Frey) seules l'ont rendue antimilitariste. Le nom d' « armée » la met du coup en rage. Qu'une « armée » lui demande encore de l'argent, la coupe est pleine ! La lettre, elle, a été rédigée par des « conseillers en relations publiques ». Brigitte, la pauvre oie, a seulement signé. D'ailleurs elle est pingre. « Même à Alger nul n'ignore que B.B. n'est pas de celles qui cotisent », soufïle-t-on aussi à droite où on se réjouit de la mauvaise humeur du Président de la République à tout ce bruit, qui fait un peu de la belle « le médecin de l'honneur » de la République, comme le suggère le Monde. De toutes façons, ajoute-t-on, cette prétendue lettre O.A.S. doit être un faux. Enfin le résultat le plus immédiat est la disparition soudaine du nom de Brigitte Bardot de la rubrique de l’Aurore « Choisissez la vedette que vous voulez voir » (6 décembre) où elle avait toujours figuré en 2e place alphabétique.

Bien sûr on tremble pour elle, et il semble miraculeusement brave qu'elle ose sortir le lendemain « avec son petit chien » et « un foulard violet » de chez elle où s'étale justement une menaçante inscription O.A.S. La concierge, elle, a très peur. Mais ce que l'on souligne, c'est que B.B. s'arrête « pour remercier le gardien de la paix chargé de la surveillance de son domicile », et surtout les titres insistent : « Rackettée par l'O.A.S. » elle n'a pas voulu céder au chantage. On ne cache pas qu'elle ait écrit à « l'hebdomadaire l’Express » ni qu'elle ait donné les raisons politiques de son attitude. B.B. devient un symbole républicain et un exemple de civisme. Paris-Match rappelle avec photos à l'appui qu'à Saint-Tropez elle va voter dès huit heures du matin aux référendums, tentant de « faire son devoir de citoyenne » sans attirer l'attention. Cependant la photographie vedette est celle d'une énorme affiche de film sur un mur, la représentant, et sur laquelle un plaisantin gaulliste avait collé, devant les célèbres lèvres, un papillon OUI. La légende est honnête : « Sur ses affiches on la faisait déjà parler politique » — mais minuscule ; tandis que le titre qui couvre toute la page affirme, au-dessus de ce OUI : « Elle n'avait pas attendu l'O.A.S. pour avoir une opinion. »

« Vive Brigitte ! » vibre partout et vibre longtemps, jusqu'à Noël en tous cas : à ce moment-là les vœux et les prévisions vont leur train. On salue au Canard enchaîné à l'occasion de la nouvelle année « notre B.B. nationale », « la fille la plus déshabillée de l'écran mais aussi la plus culottée », « Bravo Brigitte, on préfère votre plastique au leur ! »

La hargne de la droite ne s'apaisera que très progressivement. L'émission de télévision du 5 janvier 1962 où B.B. apparut sérieuse et désireuse de con- vaincre pour demander qu'on modifie la façon de tuer les bêtes dans les abattoirs, si elle fait pleurer d'attendrissement et de respect la plupart des journaux de l'extrême -gauche au centre, n'est encore annoncée dans le Parisien libéré et dans V Aurore que par des titres semi-humoristiques : « Veaux, vaches, cochons, couvées crient pitié par la voix de Brigitte Bardot » qui « plaidera la cause des animaux nutritifs ». Mais cette mauvaise humeur de la droite ne pourra pas résister très longtemps devant les succès des nouveaux films de la vedette anti-O.A.S. : Vie privée, et le Repos du guerrier qui sortiront dans l'année.

Cependant à la radio, à la télévision que tout à coup, en janvier, elle a envahi coup sur coup après des années d'abstention, ainsi que dans l'immense majorité des journaux (France-Soir, Paris-Presse, Paris-Jour etc., et les journaux de province) le ton pour parler de Brigitte Bardot demeurera différent de ce qu'il était « avant » la réponse à l'O.A.S. C'est un ton empreint d'amitié et de considération qui succède aux débordements erotiques ou puritains, au scandale et à l'ironie comme à l'hyperbole. Une sorte de réflexe, de fraternité civique et nationale a joué. On s'est aperçu que malgré les ennuis, le percepteur agréé de l'État auquel se surajoutait le percepteur gangster de l'O.A.S., malgré la police à sa porte, les menaces de bombes, etc. « notre Brigitte nationale » n'avait pas quitté le sol français, n'était allée ni à Hollywood ni à Moscou et qu'elle continuait comme tout le monde à voter et à se débattre dans ce pays déchiré parce qu'elle l'aimait, parce qu'elle était bien française. Ce n'est pas elle qui irait, comme Gina Lollobrigida, se réfugier au Canada pour éviter sa feuille d'impôts nationale.

Il est réconfortant que sur le sol de France vive la plus belle fille du monde, et qu'elle prouve de surcroît qu'elle a de la tête, et une tête républicaine, contre des menaces de mort, et qu'elle a du cœur puisqu'elle plaide pour « ces amis muets que sont les bêtes ».

(les trisomiques, et Vincent Lambert aussi sont "nos amis muets" - ma note)

Evelyne Sullerot. (militante féministe, qui fut à la fin de sa vie la protectrice de "SOS-papa")

 

14/10/2020

Maggie

*Il y a à peine quelques années, 1977 sortie de la 1ère belle chanson de cette admirable et magique chanteuse qu'il est impossible d'oublier, la France était encore un pays libre et heureux, et civilisé, où on espérait en l'avenir. Toutes choses maintenant impossibles, Qui l'eut cru ? en fait il y a eu un grand malentendu sur la "liberté" que prônait les ex-68ards, comme j'ai dit dans un autre billet en parlant de la chanson "Il est libre Max". Et le monde entier est devenu un vaste camp de concentration du Libéral-Fascisme, et l'avenir qui s'annonce est encore tellement pire....
(le gouvernement est en train de détruire vos enfants ! et ça ne vous fait même pas frémir ? https://reseauinternational.net/au-secours-mesdames/ )


 

*

26/09/2020

autrefois à Arras

autrefois à Arras il y avait plein de magasins, tous les magasins qu’on pouvait attendre dans une ville. Il y avait des drogueries (Ragons, où êtes vous ?) des marchands de meubles, des marchands de plantes et articles pour jardins, des épiceries, des cafés, des cafés où on pouvait trouver des croissants ! des croissants en forme de croissants, et où il était possible de se rendre et de prendre un petit déjeuner (et où les gens avaient le droit de fumer, maintenant auront-ils seulement le droit de respirer ? après tout ils exhalent du gaz carbonique, gaz à effet de serre !) et lire son journal, il y avait des marchands de matelas, de rideaux, de vêtements, des quincailliers, des églises (ouvertes), des administrations, parfois ouvertes le samedi matin (l’ONIC), et un bureau de poste ouvert jusqu’à 7 heures du soir, DES librairies, des vraies, et non des filiales d’empires financiers, où de toute façons il est impossible de se rendre sous leurs caméras de vidéo-surveillance, puisqu’il est maintenant impossible de se rendre en voiture dans Arras, et d’y stationner, et même d’y circuler, et des marchands de journaux, des hôtels, à tous les prix, et en particulier des hôtels abordables aux français moyens et modestes et pas seulement aux cadres sup’. Maintenant les magasins ont tous disparus, fermés, les commerces restants vont disparaître les uns après les autres, à part les cafés de luxe et les boutiques de souvenirs pour touristes, puisque ce qui était la ville d’Arras n’est plus qu’un ghetto, un ghetto interdit, à part aux rares bourgeois qui trouvent bien de louer à prix d’or les Fleury-Mérogis d’habitation, blindés et digicodés, qui leur sont vendus à prix d’or, une fois qu’on a éjecté la population normale des citoyens français qui y habitaient avant, un décor pour touristes en car (les touristes en voiture n’ayant aucune possibilité d’y passer, il leur est pour toujours interdit) qui y défilent rituellement sous les regards des caméras de surveillance comme dans l’URSS du temps de Staline.

Il y avait même parfois (quoique c’était déjà en voie de disparition) des enfants, et en tous cas des écoles, des gens, des chiens, une gare (sans caméras de surveillance, mais avec des trains, des bancs, une consigne à bagage ! des agents derrière leurs guichets, des renseignements, des contrôleurs (, mais aucun flic)).

Maintenant il n’y a plus rien.


"je pense qu'ils veulent nous tuer"

OUI, moi je le pense aussi.

ça fait partie de la lutte du Grand Capital contre le petit commerce, pour un monpole total sur le monde. Et la destruction de la vie sociale et du lien social entre le "pékins" du troupeau ça fait partie aussi des buts du Libéral-Fascisme

 

comme dit qq sur le net :

    • ce qu’à été la France de cette époque, je l’ai connue, j’y ai grandi, jusqu’à son basculement terrible, et j’y vis encore hélas aujourd’hui.
      Le pire n’est pas même qu’elle ait disparu à jamais et que ce soit une perte immense que l’on ne peut que pleurer, mais que tous les jours il faille encaisser, à coups de marteau continu, le flot d’ignominie, de mensonges, vous connaissez.

      Dans ce pays où les clefs étaient sous les paillassons, où les gosses traînaient dans les rues, où les classes sociales, contrairement à aujourd’hui, n’étaient pas cloisonnées à un point tel que Paris est devenu une zone quasi interdite à qui n’a pas réussi sa vie selon Séguéla,  j’ai grandi sans fortune, mais dans la probité, la décence et l’honnêteté, et surtout dans la simplicité, le bonheur et la joie : aujourd’hui, c’est la misère, l’envie, la tristesse et la jalousie qui président à l’individualisme fou qu’on y a fait germer, au milieu d’une inculture crasse.

      La France, et particulièrement Paris, étaient une fête, même pour ceux qui n’avaient pas de moyens, tout était à portée de main

    • très juste ce qu'il dit là ! et émouvant. Il a vachement raison, et peu de gens encore maintenant le savent, s'en souviennent, et en sont conscients.

19/09/2020

l'échelle mobile des salaires vous avez déjà oublié ? - les gilets jaunes non !

DANS l'HISTORIQUE "cahier de doléance" des gilets jaunes https://citizenpost.fr/2018/11/smic-a-1300e-salaire-maxim... ils ont pensé à demander le rétablissement de l'indexation des salaires sur l'inflation, à savoir l'échelle mobile des salaires.

Etienne Chouard lui n'a pas oublié et il réclame le rétablissement de l'échele mobile des salaires, ici à la  58è minute : https://ru-clip.net/video/4nTNwe0EicM/crise-%C3%A9conomiq...

(eh oui ! on habitue les gens, petit à petit, comme dans la parabole de la grenouille ébouillantée, à croire que c'est normal des salaires aussi bas, que ce serait abuser que d'en vouloir de plus hauts ! or c'est faux ! par exemple tout ça c'est de la manipulation de l'opinion, et au départ simplement une question de rapport des forces, pareil que dans un hold-up, mais avec une habile manipulation des esprits pour faire considérer ça normal par les victimes, qu'elles se sentent honteuse de revendiquer, et faire taire ceux qui s'aviseraient de contester la propagande des maîtres !)

Ne pas indexer les salaires à la hausse des prix (ce qui se faisait jusque 1982 ! l'a-t-on déjà oublié ?) condamne les consommateurs à acheter des produits de plus en plus bon marché. Ces produits bon marché n'étant disponibles que parce qu'ils ont été créés en exploitant une main-d'oeuvre sous-payée ou grâce aux produits de remplacement mauvais pour la santé

Délocalisation de l'industrie française, d'où croissance énorme du chômage, vies et familles brisées, pression à la baisse sur les salaires et à la hausse sur la difficulté de se faire embaucher, rapport de force psalarié-patrons perverti à l'avantage du patronat. Exploitation éhontée de travailleurs chinois , philipins ou bengladeshi !

Donc en acceptant des salaires non ajustés au coût réel de la vie, on entretient ou crée de la pauvreté et de la précarité pour autrui, et on collabore à la détérioration de la santé de tous (je ne détaille pas, j'espère que vous êtes au courant, tout ça est chaque jour de plus en plus documenté)

En fait tout se tient ! comme l'a bien montré Pierre Rougeyron dans son livre "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973"

une vidéo bien interessante aussi (ne vous laissez pas arrêter par les élucubrations bibliques de Jova ! c'est pas ça qui est important) :
https://www.youtube.com/watch?v=vhGhQbw2i98

entre autre on apprend pourquoi la guerre civile Libanaise a été provoquée par les USA en 1975.
Et ce qui s'est passé au Chili en 73 ?

pour nos ancêtres aussi : https://hdclips.top/hd-videos/8gLppVXkHCw/la-v%C3%89rit%C...

comme les gilets jaunes demandons le rétablissement de l'échelle mobile des salaires !

les chiffres à retenir : 23% et 49% lien

07/09/2020

1° N’ENVOYEZ PLUS VOS GOSSES A CETTE ECOLE QUI LES BAILLONNE ! (mais 2° c'est pas tout ! il va falloir virer la mafia au pouvoir comme des malpropres qu'ils sont)

"Indignez-vous" ? Non ! "Révoltez-vous !!!" (révoltez-vous contre la censure qui s'abat sur ru-clip.net aussi  !!!!) - par Gérard Luçon

Jamais en France, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un pouvoir n’était allé aussi loin dans la menace et la répression ..

Que se passe-t-il aujourd’hui dans nos écoles, collèges, lycées? Non seulement l’imposition continuelle d’un bâillon, parfois jusqu’à plus de 10 heures/ jour – sauf durant les repas, moment où la promiscuité est à son maximum, les échanges vocaux aussi et le contact mains-bouche à son apogée… – mais aussi la présence imposante de brigades de gendarmerie aux abords et jusque dans ces établissements, tout comme dans les transports scolaires !!!

En 68, pour moi qui, lycéen, y ai activement participé, et alors que nous bloquions et occupions notre lycée (à Manosque, en Provence) aucun flic ni gendarme n’entrait, et aucun n’essayait d’entrer, c’était tout simplement inconcevable …

La république a bien changé ! Et la notion de DROIT et de légalité..

La Gendarmerie, c’est l’armée, et en France cette fois-ci cette frange de l’armée s’est rangée du côté de ce pouvoir défaillant, voire criminel (n’oublions pas le Décret 2020-190 du 3 mars interdisant la vente de masques aux particuliers). Pire, ces gendarmes font appliquer une mesure « insalubre » au moment même où des tribunaux condamnent l’obligation de port du masque dans l’espace public (voir liens en bas de texte), or avec la présence dans les écoles de ces gendarmes, l’école est désormais un espace public et non plus un lieu privilégié d’enseignement, d’apprentissage, de socialisation …

Ce pouvoir est à « gerber », et comme il ne tient que par la violence et l’intimidation, il est à virer sans ménagement avant que nous ne nous retrouvions avec des gosses malades, allergiques, traumatisés!

N’ENVOYEZ PLUS VOS GOSSES A CETTE ECOLE QUI LES BAILLONNE !!!

Certains me rétorqueront que c’est facile pour moi de donner ce conseil, mon fils ayant 43 ans… je crois que le problème que la société française d’aujourd’hui rencontre est celui de l’individualisation et de sa conséquence directe, l’isolement et la perte de solidarité. C’est là que l’on trouve la vraie conséquence des événements de 68. À l’époque j’étais donc lycéen et membre des Jeunesses communistes (et aussi du PCF et des C.A.L.); outre l’occupation du lycée je fréquentais la Bourse du Travail où je coyotais les ouvriers, les militants, et même au plus fort de la grève paralysant le pays, les paysans qui apportaient leurs produits pour les offrir aux familles des grévistes … O tempora, o mores !

De 68 les médias ne retiennent que la photo de Cohn Bendit, Personnellement je retiens ceci de cet énergumène bourgeois : à son retour fanfaron et „incognito” d’Allemagne il déclarait à un journal que c’étaient ses réseaux révolutionnaires qui lui avaient permis de rentrer ! Lui qui en réalité était rentré caché dans le coffre de la voiture de Marie-France Pisier (ça ne s’invente pas !!!). Quand à l’autre comique-troupier télévisé, le dénommé „Goupil” autoproclamé créateur des CAL (Comités d’Actions Lycéens) on ne l’a découvert que parce qu’il était d’une famille squattant la Cité des Artistes, donc proche des "médias" et de la „jet-set”.

La conséquence directe de 68, de ces ouvriers disant à Georges Séguy que ses accords de Grenelle il pouvait „se les tailler en pointe”, c’est que tous les pouvoirs qui ont suivi et quasiment tous les dirigeants syndicaux et politiques ont cherché à museler le peuple, le canaliser et éviter toute initiative populaire non contrôlée depuis le sommet … ainsi nous en sommes arrivés à un parlement où il n’y a plus aucun ouvrier, plus aucun petit paysan, que „des bourges”, „des cuillers en argent”, „des De la Haute” !

Alors parents, effectivement vous êtes seuls face à cette école de la répression et de la soumission! Car que représente donc le port continuel de ce masque? D’abord et avant tout des conséquences sanitaires. La santé des élèves est purement et simplement mise en danger : hypoxie (et les problèmes sur le fonctionnement du cerveau qu’elle engendre), problèmes respiratoires, bactéries, problèmes cutanés…
Mais aussi, peut-être plus symboliquement, l’interdiction de s’exprimer et de voir les autres s’exprimer, même les mimiques sont censurées car devenues invisibles. Avec un masque on entend mal ce que les gens disent, on ne voit plus leur expression, leur sourire ou leur rage. La communication s’arrête. Comme une servitude volontaire (
Ô combien faut-il relire La Boëtie! - et ionesco ! « Rhinocéros »), le silence s’impose.

Est-ce bien ça que vous souhaitez à vos gosses? Est-ce bien raisonnable de l’accepter? Ne vaut-il pas mieux prendre le risque d’une année scolaire perdue ou effectuée à la maison, voire d’un contrôle social qui a de grandes chances de n’avoir jamais lieu, plutôt que de prendre le risque de leur porter préjudice?

Il y a une annonce de manifestation ce 12 septembre. Prenez cette date comme date charnière et historique, descendez dans la rue si vous le souhaitez et le pouvez, mais aussi à partir de cette date ne mettez plus vos enfants à l’école tant que le baillon sera en vigueur !

Voici une école à Wuhan, le fameux épicentre de la „pandémie”:


Et voici une école en langue roumaine, en Hongrie:

Ci après quelques liens utiles:

« En vigueur depuis samedi, l’arrêté qui rendait obligatoire le port du masque dans 13 communes de plus de 10 000 habitants dont Strasbourg a été suspendu par la justice hier. Une décision qui fait suite à la plainte de deux pratiquants hospitaliers : un psychologue hospitalier Vincent Feireisen et le médecin Christian Chartier. Tous les deux Strasbourgeois, ils ont décidé de saisir le tribunal administratif de Strasbourg pour « atteinte grave et imminente à une liberté fondamentale ». Le psychologue, qui a eu la Covid-19, a confié à France 3 avoir été choqué par « le caractère disproportionné de cet arrêté », même s’il précise « ne pas être anti-masque ». « On met en place des contraintes, ce n’est pas de la prévention, mais une forme de contrôle social qui viole ostensiblement la vie privée car disproportionnée et inadéquate à ce qui est visé : la protection de la santé. Depuis le début de l’épidémie et sans contraintes, les gens dans les magasins et dans les lieux clos mettent le masque, car ils sont intelligents ».

    •  

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co209466/port-du-masq...

    •  

https://www.sudouest.fr/2020/09/02/pyrenees-atlantiques-l...

    •  

https://www.lepoint.fr/politique/la-justice-casse-l-oblig...

et ce lien lourd de sens: une école à Wuhan :

    •  

https://www.lindependant.fr/2020/09/03/coronavirus-le-ret...

(merci à Anne et Stéphane pour la collaboration)

 

regardez ci-dessous ce reportage sur cette immonde et capitaliste plateforme : youtube , qui a saboté, piraté, censuré, hacké l'excellent et LIBRE portail de vidéo ru-clip.net, le seul échappatoire qui restait pour y  échapper et sur laquelle il y avait moyen de lire les commentaires !! et de télécharger les vidéos !!!

que l'action de ces 500 familles serve d'exemple, surtout dans le contexte actuel d'infame et humanismicide épidémie de "Rhinocérite "  aigue qui s'abat sur la france et le monde ! (OMS, et qui finance l'OMS ? hein ? - "qui paye commande" dit la sagesse des nations, "à qui profite le crime ?" dit le BON SENS policier ..) puisse servir d'exemple et être suivie par un max de personne, en Bretagne et ailleurs !

 

 

et même pour ceux qui y vont il y a des moyens juridique de défense, lisez cet article :

https://reseauinternational.net/comment-dispenser-ses-enfants-de-porter-le-masque-a-lecole

 

25/08/2020

le monde de Boule et Bill

vous souvenez-vous de l'éloge que j'ai fait du monde de Mafalda ? en fait ce n'était pas tant celui de Mafalda que le monde des années 60, car si on redécouvre le monde de Boule et Bill, on retrouve les même caractéristiques, et le même problème quand on le compare avec notre sinistre société actuelle.  

relisez ces merveilleuses histoires, gentillettes, mais se déroulant dans un monde libre et convivial, plein et heureux ! où les enfants faisaient des farces à leurs papas (sans que celui-ci les emmène chez un psy), où on roulait en 2CV (n'ayant donc pas à avoir constamment les pieds crispés sur le frein pour ne surtout pas risquer de dépasser le 70), où fumer sa pipe était un plaisir et une détente normale, et non un crime anti-social faisant de vous un paria, et de toutes manières interdit de représentation, comme les trotskystes sur les photos de Staline ! où les chiens avaient le droit de se promener dans les rues, où les vieux messieurs avaient le droit de jouer aux billes avec des enfants rencontrés dans les parcs publics, où les femmes avaient le droit de mettre un fichu sur la tête pour sortir, et où les enfants pouvaient offrir de faire de petits travaux pour les adultes contre une pièce, du temps où les enfants avaient le droit d'aller faire des courses dans les magasins sans se faire traumatiser à vie par les gorilles privés des supermarchés (et d'abord il n'y avait pas de supermarchés, mais rien que de la « libre entreprise » !), du temps des bouteilles consignées http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/291822, du temps où on n'avait pas peur d'adresser la parole aux policiers !  du temps où au lieu de stresser de se dépêcher de faire des doubles journées, les femmes avaient le temps de s'occuper de leur maison, car elle ne faisaient pas ça en plus d'un travail salarié, et les hommes avaient le temps de s'asseoir pour lire le journal en rentrant du boulot (à moins que leur femme ne leur demande d'aller acheter – à pied bien sûr, on n'avait pas besoin d'une voiture pour faire les courses !! - une boîte de pâtée pour chien), du temps où les enfants avaient le droit de jouer sur les terrains vagues ou dans les champs.

Du temps de la vie normale.

 

(une des plus belles planches : https://mir-s3-cdn-cf.behance.net/project_modules/max_120... )

une dame prénommée "Caroline" décrit cet état :

« Je me sens bien dans les rues, les chemins. Peut-être que cela vient de l’enfance, dans ces maisons où il n’y avait pas de séparation entre le dedans et le dehors. On entrait, on sortait comme on voulait. On entrait à nouveau sans prévenir personne, sans protocole d’accord, d’accueil ou de départ. Nous, les enfants, on était tout le temps dehors. On changeait souvent de maison, ce qui fait qu’on n’en habitait aucune. Le monde était à nous. »

 

18/08/2020

pour comme CANDIDE et ses amis manger "des cédrats confits et des pistaches"

http://fruitsoublies.org/2020/12/13/cedrat-de-collioure/

cedrat.jpg

 

18/07/2020

Charles Vanel

encore un fumeur qui a vécu 91 ans ! (et toc !) : Jacques Diéval, qu'on n'arrêtait pas d'entendre ("et son orchestre") à la radio dans les années 60 (époque de Brigitte Bardot, époque de modernisme et de liberté).

https://ru-clip.net/video/x7K6iW3QR6M/le-plus-douai-des-jazzmen-jack-dieval.html

 

Et un de plus ! Encore un fumeur qui a vécu 97 ans :
Charles Vanel (1892-1989)
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de son temps, même lorsqu'il avait 75 ans quand il jouait dans "Sébastien et la Marie-Morgane", on avait le droit et on trouvait ça normal de fumer, boire du cidre (même les adolescents), faire du cheval, et les enfants couraient librement dans les rues, et  pouvaient aller faire des achats dans les magasin sans se faire traumatiser à vie par des vigiles privés, et même se bagarrer sans être envoyés en prison et être fichés, les meubles étaient en bois, les portes étaient sans digicodes et on ne les fermait même pas à clef, et même si on considérait déjà tout ce qui est surnaturel comme "des araignées dans l'cerveau", les églises n'en étaient pas moins des églises, c'est à dire qu'elles étaient ouvertes, comme il se doit, et on pouvait loger à l'hôtel sans être obligé d'avoir un salaire de cadre sup' .

14/06/2020

les enfants de maintenant

https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html

"le Dieudobus a toujours connu les rires", nous dit le Béranger du XXIè siècle alias Dieudonné (vous savez ce prénom français, et qui n'évoque pas la violence, contrairement à Eric !), "d'abords les rires des enfants"
- eh ! conng ! les enfants de maintenant ne rient plus ! ils sont trop "citoyens", c'est à dire disciplinés !

 

Les pauvres gosses de maintenant qu'est-ce qu'ils sont dressés !!

(contrairement à ce qu'on lit beaucoup et rituellement, que les enfants actuels seraient trop énervés, etc, etc, je constate que les enfants de maintenant sont beaucoup plus disciplinés et soumis que les enfants d'il y a 50 ans, et pas seulement, mais aussi complètement « éteints », c'est frappant.)

et puis en plus on n'en voit plus jamais un seul courir.

10/06/2020

1850 - à la bouche un cigare ce grand consolateur du XIXè siècle

Je ne l'ajoute pas vraiment dans Livres Recommandés
http://miiraslimake.over-blog.com/article-543425.html
car ce n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre, mais ça vaut la peine d'être lu, et ça change:

Chronique de la rue aux moineaux, de l'écrivain allemand du XIXème siècle Wilhelm Raabe
Je ne sais pas s'il l'est encore, mais il fut longtemps un classique en Allemagne, et en France dans les manuels d'allemand.

Pour en donner une idée on peut le situer entre Dickens et Washington Irving, version allemande, mais ce à quoi il fait le plus penser c'est Erkmann-Chatrian "L'ami Fritz".
Son monde c'est un peu l'Allemagne Biedermaier  des gravures de Ludwig Richter et de Spitzweg. 

Ca sent le XIXème siècle et ses conventions, mais il a originalité et sensibilité, c'est frais, et c'est agréable et touchant, et plus triste qu'il n'y voudrait car son acceptation sereine de la condition humaine est sinistre.
Et cette Allemagne-là était imbue de liberté et de fantaisie (mais sans trop tirer à conséquence).

En tous cas il y a encore un aspect où il fait réfléchir: c'est quand on compare le monde qu'il décrit avec le notre. Remarquons au détour des pages :
1 c'est une ville où on peut être éclairé par le (seul) clair de lune
[exemple entre plusieurs: "La lune reparaît au-dessus des toits et mêle sa lumière laiteuse à la faible lueur de ma lampe; ses rayons brillants se glissent à travers le vieux lierre, toujours verdoyant, venu de la forêt d'Ulfelden, et projettent sur le sol et les murs des ombres étranges."]
ça, on a perdu !
2 à la façade de son immeuble il avait planté un lierre et il l'avait laissé pousser, même quand celui-ci filtrait la lumière devant les fenêtres.
ça n'est plus vraiment dans les moeurs actuelles!!! de nos jours on ne supporte plus rien de tel, et on coupe ! coupe, tue, enlève, détruit "pour des raisons de sécurité", n'est-ce pas ! ou tout ce qu'on veut, du moment qu'il s'agit de détruire quelque chose de vivant... Cohabiter avec des arbres où des lierres c'est une chose que les gens de maintenant ne savent plus faire !
3 c'est une civilisation où on danse. Beaucoup. Et en ville; pas dans des boîtes de nuit chères et renfermées. Et on danse par couple, et non chacun tout seul de son côté comme maintenant. Et bien sûr on s'invite les uns les autres, entre sexes opposés, sans complexe, sans peur d'être condamnés pour "harcèlement sexuel", de manière habituelle, naturelle et libre, sans peur ni des flics ni du MLF ! avec le goût du bonheur, du rire et de la fête.
Toutes ces plaisirs et ces vertus sociales sont perdus
4 On voit des enfants (qui d'ailleurs vivent dans la rue, normalement, comme les adultes, et y jouent) se promener avec des bouquets de fleurs.


5 A un endroit un des personnages masculins invite l'autre à aller se promener. Alors il prend sa canne et ils s'en vont en se tenant par le bras. Chose à l'époque tout à fait coutumière et naturelle entre deux personnes pas trop étrangères.
De nos tristes jours qui oserait encore? proposer son bras à une femme serait tout de suite considéré comme "sexuel" et donc une "violence"! et deux hommes - encore  moins ! - n'oseraient jamais, là aussi on considérerait tout de suite ça comme sexuel, homosexuel !
« Il y faut des cœurs purs. Savez-vous que, là-bas, les amis se promènent dans la rue deux par deux, en se tenant par la main. En Orient aussi parfois ? Ah ! je plaisante. Nous avons de la tenue, nous, la crasse nous guinde. »
(Albert Camus)

"retrouvez la chaleur qu'on ressent quand on est des êtres humains, faites-vous des câlins les uns les autres,donnez-vous la main, bref faîtes des choses qui vous font du bien" (Jean-Jacques Crèvecoeur)

"l'Occident va crever de ne plus se toucher" : http://www.rougelerenard.com/2010/04/lecran-tactile-contr...      

article de Mustafa Saha :

https://www.alterinfo.net/QUELLES-MAINS-INVISIBLES-INJECTENT-LA-PESTE-ET-CONTAMINENT-LES-MOUCHES-PAR-MUSTAPHA-SAHA_a153739.html

 

Bref, une fois de plus la redécouverte de la vie du passé fait s'apercevoir de tout ce qu' on a perdu .....

et à quel point le présent est moins civilisé et moins humain.

 

une citation du livre pour finir :

«  … à la bouche un cigare, ce grand consolateur du dix-neuvième siècle, »

Raabe (Wilhelm)