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25/08/2020

le monde de Boule et Bill

vous souvenez-vous de l'éloge que j'ai fait du monde de Mafalda ? en fait ce n'était pas tant celui de Mafalda que le monde des années 60, car si on redécouvre le monde de Boule et Bill, on retrouve les même caractéristiques, et le même problème quand on le compare avec notre sinistre société actuelle.  

relisez ces merveilleuses histoires, gentillettes, mais se déroulant dans un monde libre et convivial, plein et heureux ! où les enfants faisaient des farces à leurs papas (sans que celui-ci les emmène chez un psy), où on roulait en 2CV (n'ayant donc pas à avoir constamment les pieds crispés sur le frein pour ne surtout pas risquer de dépasser le 70), où fumer sa pipe était un plaisir et une détente normale, et non un crime anti-social faisant de vous un paria, et de toutes manières interdit de représentation, comme les trotskystes sur les photos de Staline ! où les chiens avaient le droit de se promener dans les rues, où les vieux messieurs avaient le droit de jouer aux billes avec des enfants rencontrés dans les parcs publics, où les femmes avaient le droit de mettre un fichu sur la tête pour sortir, et où les enfants pouvaient offrir de faire de petits travaux pour les adultes contre une pièce, du temps où les enfants avaient le droit d'aller faire des courses dans les magasins sans se faire traumatiser à vie par les gorilles privés des supermarchés (et d'abord il n'y avait pas de supermarchés, mais rien que de la « libre entreprise » !), du temps des bouteilles consignées http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/291822, du temps où on n'avait pas peur d'adresser la parole aux policiers !  du temps où au lieu de stresser de se dépêcher de faire des doubles journées, les femmes avaient le temps de s'occuper de leur maison, car elle ne faisaient pas ça en plus d'un travail salarié, et les hommes avaient le temps de s'asseoir pour lire le journal en rentrant du boulot (à moins que leur femme ne leur demande d'aller acheter – à pied bien sûr, on n'avait pas besoin d'une voiture pour faire les courses !! - une boîte de pâtée pour chien), du temps où les enfants avaient le droit de jouer sur les terrains vagues ou dans les champs.

Du temps de la vie normale.

 

(une des plus belles planches : https://mir-s3-cdn-cf.behance.net/project_modules/max_120... )

une dame prénommée "Caroline" décrit cet état :

« Je me sens bien dans les rues, les chemins. Peut-être que cela vient de l’enfance, dans ces maisons où il n’y avait pas de séparation entre le dedans et le dehors. On entrait, on sortait comme on voulait. On entrait à nouveau sans prévenir personne, sans protocole d’accord, d’accueil ou de départ. Nous, les enfants, on était tout le temps dehors. On changeait souvent de maison, ce qui fait qu’on n’en habitait aucune. Le monde était à nous. »

 

18/08/2020

pour comme CANDIDE et ses amis manger "des cédrats confits et des pistaches"

http://fruitsoublies.org/2020/12/13/cedrat-de-collioure/

cedrat.jpg

 

18/07/2020

Charles Vanel

encore un fumeur qui a vécu 91 ans ! (et toc !) : Jacques Diéval, qu'on n'arrêtait pas d'entendre ("et son orchestre") à la radio dans les années 60 (époque de Brigitte Bardot, époque de modernisme et de liberté).

https://ru-clip.net/video/x7K6iW3QR6M/le-plus-douai-des-jazzmen-jack-dieval.html

 

Et un de plus ! Encore un fumeur qui a vécu 97 ans :
Charles Vanel (1892-1989)
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de son temps, même lorsqu'il avait 75 ans quand il jouait dans "Sébastien et la Marie-Morgane", on avait le droit et on trouvait ça normal de fumer, boire du cidre (même les adolescents), faire du cheval, et les enfants couraient librement dans les rues, et  pouvaient aller faire des achats dans les magasin sans se faire traumatiser à vie par des vigiles privés, et même se bagarrer sans être envoyés en prison et être fichés, les meubles étaient en bois, les portes étaient sans digicodes et on ne les fermait même pas à clef, et même si on considérait déjà tout ce qui est surnaturel comme "des araignées dans l'cerveau", les églises n'en étaient pas moins des églises, c'est à dire qu'elles étaient ouvertes, comme il se doit, et on pouvait loger à l'hôtel sans être obligé d'avoir un salaire de cadre sup' .

14/06/2020

les enfants de maintenant

https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html

"le Dieudobus a toujours connu les rires", nous dit le Béranger du XXIè siècle alias Dieudonné (vous savez ce prénom français, et qui n'évoque pas la violence, contrairement à Eric !), "d'abords les rires des enfants"
- eh ! conng ! les enfants de maintenant ne rient plus ! ils sont trop "citoyens", c'est à dire disciplinés !

 

Les pauvres gosses de maintenant qu'est-ce qu'ils sont dressés !!

(contrairement à ce qu'on lit beaucoup et rituellement, que les enfants actuels seraient trop énervés, etc, etc, je constate que les enfants de maintenant sont beaucoup plus disciplinés et soumis que les enfants d'il y a 50 ans, et pas seulement, mais aussi complètement « éteints », c'est frappant.)

et puis en plus on n'en voit plus jamais un seul courir.

10/06/2020

1850 - à la bouche un cigare ce grand consolateur du XIXè siècle

Je ne l'ajoute pas vraiment dans Livres Recommandés
http://miiraslimake.over-blog.com/article-543425.html
car ce n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre, mais ça vaut la peine d'être lu, et ça change:

Chronique de la rue aux moineaux, de l'écrivain allemand du XIXème siècle Wilhelm Raabe
Je ne sais pas s'il l'est encore, mais il fut longtemps un classique en Allemagne, et en France dans les manuels d'allemand.

Pour en donner une idée on peut le situer entre Dickens et Washington Irving, version allemande, mais ce à quoi il fait le plus penser c'est Erkmann-Chatrian "L'ami Fritz".
Son monde c'est un peu l'Allemagne Biedermaier  des gravures de Ludwig Richter et de Spitzweg. 

Ca sent le XIXème siècle et ses conventions, mais il a originalité et sensibilité, c'est frais, et c'est agréable et touchant, et plus triste qu'il n'y voudrait car son acceptation sereine de la condition humaine est sinistre.
Et cette Allemagne-là était imbue de liberté et de fantaisie (mais sans trop tirer à conséquence).

En tous cas il y a encore un aspect où il fait réfléchir: c'est quand on compare le monde qu'il décrit avec le notre. Remarquons au détour des pages :
1 c'est une ville où on peut être éclairé par le (seul) clair de lune
[exemple entre plusieurs: "La lune reparaît au-dessus des toits et mêle sa lumière laiteuse à la faible lueur de ma lampe; ses rayons brillants se glissent à travers le vieux lierre, toujours verdoyant, venu de la forêt d'Ulfelden, et projettent sur le sol et les murs des ombres étranges."]
ça, on a perdu !
2 à la façade de son immeuble il avait planté un lierre et il l'avait laissé pousser, même quand celui-ci filtrait la lumière devant les fenêtres.
ça n'est plus vraiment dans les moeurs actuelles!!! de nos jours on ne supporte plus rien de tel, et on coupe ! coupe, tue, enlève, détruit "pour des raisons de sécurité", n'est-ce pas ! ou tout ce qu'on veut, du moment qu'il s'agit de détruire quelque chose de vivant... Cohabiter avec des arbres où des lierres c'est une chose que les gens de maintenant ne savent plus faire !
3 c'est une civilisation où on danse. Beaucoup. Et en ville; pas dans des boîtes de nuit chères et renfermées. Et on danse par couple, et non chacun tout seul de son côté comme maintenant. Et bien sûr on s'invite les uns les autres, entre sexes opposés, sans complexe, sans peur d'être condamnés pour "harcèlement sexuel", de manière habituelle, naturelle et libre, sans peur ni des flics ni du MLF ! avec le goût du bonheur, du rire et de la fête.
Toutes ces plaisirs et ces vertus sociales sont perdus
4 On voit des enfants (qui d'ailleurs vivent dans la rue, normalement, comme les adultes, et y jouent) se promener avec des bouquets de fleurs.


5 A un endroit un des personnages masculins invite l'autre à aller se promener. Alors il prend sa canne et ils s'en vont en se tenant par le bras. Chose à l'époque tout à fait coutumière et naturelle entre deux personnes pas trop étrangères.
De nos tristes jours qui oserait encore? proposer son bras à une femme serait tout de suite considéré comme "sexuel" et donc une "violence"! et deux hommes - encore  moins ! - n'oseraient jamais, là aussi on considérerait tout de suite ça comme sexuel, homosexuel !
« Il y faut des cœurs purs. Savez-vous que, là-bas, les amis se promènent dans la rue deux par deux, en se tenant par la main. En Orient aussi parfois ? Ah ! je plaisante. Nous avons de la tenue, nous, la crasse nous guinde. »
(Albert Camus)

"retrouvez la chaleur qu'on ressent quand on est des êtres humains, faites-vous des câlins les uns les autres,donnez-vous la main, bref faîtes des choses qui vous font du bien" (Jean-Jacques Crèvecoeur)

"l'Occident va crever de ne plus se toucher" : http://www.rougelerenard.com/2010/04/lecran-tactile-contr...      

article de Mustafa Saha :

https://www.alterinfo.net/QUELLES-MAINS-INVISIBLES-INJECTENT-LA-PESTE-ET-CONTAMINENT-LES-MOUCHES-PAR-MUSTAPHA-SAHA_a153739.html

 

Bref, une fois de plus la redécouverte de la vie du passé fait s'apercevoir de tout ce qu' on a perdu .....

et à quel point le présent est moins civilisé et moins humain.

 

une citation du livre pour finir :

«  … à la bouche un cigare, ce grand consolateur du dix-neuvième siècle, »

Raabe (Wilhelm)

31/05/2020

une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal

5/12/2005 : On voit bien que Mme P***** la "chargée de mission" de mon bureau, est d’une génération plus vieille que le commun des femmes d’aujourd’hui (et d’abord parce qu’elle porte encore des vêtements de couleur !).
Elle met ses mains sur ses hanches, comme faisaient les femmes quand elles portaient des robes . Elle s’adonne parfois à des sous-entendus égrillards, qu’aucune des dragons de sexophobie actuelles ne feraient jamais, ni ne tolérerait seulement en leur présence !
chape de béton du puritanisme s'est abattu sur nos pays.

Quand à cette carrément vieille femme, Mme Delfanti (1) elle est encore d’une génération avant et elle disait en mai 2005 à 80 ans : « oh ! tu préférerais une belle pépé. » et  « Qu’est-ce que tu fais le Dimanche ? Tu ne vas pas me dire que quand tu as une femme à côté de toi tu ne cherches pas à toucher, » etc. Eh oui, elle a grandi à une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal ; maintenant on trouve ça criminel !

 

  (1) elle est morte maintenant, c'est donc aussi une façon de mémorial  sur cet Ipernity de merde j'avais intitulée cette photo "Pâtes, Amour  et    mandoline"Aurore Delfanti1989 pâtes amour et mandoline.jpg

Elle tenait une épicerie italienne à côté  de chez moi, avec son mari, qui était napolitain et se prénommait Achille. je me souviendrai toujours d'elle qui m'appelait "mon petit voisin !" qui avait un mignon chien blanc, et m'a montré une fois la mandoline de sa mère ...

La dernière fois que je l'ai vue c'était en 2005 je distribuait des tracts appelant au NON au referendum du 29 mai ! Elle m'a invitée à manger chez elle, c'est là que j'ai vu la mandoline aux cordes cassées, et le poème manuscrit de sa mère qu'elle avait épinglé sur le mur, Je ne l'ai plus jamais revue,  elle  a du mourir peu de temps après, sa maison a été vendue, son épicerie aussi. Il n'y a plus aucune trace d'elle .....

c'est aussi un hommage à Brigitte Bardot, la courageuse au grand coeur, qui m'a une fois répondu quand je lui ai envoyé ma traduction en Espéranto d'Elian Finbert, qui elle aussi est d'une génération dont les valeurs et la liberté ont disparues.

15/05/2020

les secondes de de vies

Des milliers de gens

 

Des milliers de gens pendant des milliers d’heures ont écouté des trains rouler pendant que s’écoulaient leurs vies, dans des tas de pays, et de villes, et de lits. Que sont-ils devenus ? et leurs pensées ? Et les gens qui étaient dans les trains ? et les marchandises transportées ? et les secondes ? les secondes de vies ?

 

 

 

(pour se procurer le recueil de poèmes d'où est extrait ce poème, c'est là : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la... )

14/04/2020

épidémie de fièvre aphteuse - des fois on trouve par hasard des choses, des choses qui révèlent le pot au rose !

Ce document, en deŭ parties, cette image et la suivante,

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vient d'un livre, trouvé par hasard dans une foire au livre : "La Vérité (en gros caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait d la soigner. Et on la trayait. C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mourraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'aueur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteŭ.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on ne peut pas vendre le lait, ça fait baisser la rentabilité de l'élevage
voilà voilà .... )

Ce document, en deux parties, cette image et la précédente (bon je ne met pas la seconde, la première suffira, on n'est pas dans Ipernity ! ) vient d'un livre : La Vérité (en grands caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de rares cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage Jacqueline et moi en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait de la soigner. Et on la trayait ! C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mouraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'auteur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteux.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on n'encaisse pas de rentrées d'ARGENT, ça compromet la SACRO-SAINTE rentabilité ! Voilà le problème.

27/02/2020

fin du destin après un long voyage heureux de l'éphémère complexité condamnée comme n'importe quel humain, la dernière seconde de la chute est aussi imperturbable que les autres, et après la décomposition ...

il n'y a rien de plus macabre que de voir tomber un flocon de neige

14/01/2020

toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.

la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)

Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.

(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)

Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"

C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.

Quelques remarques :

1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient  "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.

c'est un bel idéal mais ...  hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).

3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.

(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)