Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2022

Des églises ouvertes et des cafés (où on pouvait fumer) partout - des caméras de vidéo-surveillance nulle part !

tiens, un autre problème qui fait que la vie en 1960 était beaucoup plus commode et moins stressée que maintenant :

Depuis lors le Grand Capital a fait mourir tous les magasins.

Ce qui veut dire ?

Ce qui veut dire qu'alors, jusque dans les années 70, il n'y avait nul besoin de faire ses courses à la semaine (voire plus si on commande par catalogue comme Maximo par exemple,  ce que les gens font de plus en plus, c'est plus reposant et on échappe à la soumission et à leurs immondes caméras de vidéo-surveillance! pour le mois entier),
on pouvait acheter les choses au fur et à mesure qu'on en avait besoin !
- Un saut dans les magasins de la ville, voire du coin, quelques minutes de promenade (pas plus que dans un parking d'hypermarché !),  et voilà !

Et on avait droit au sourire de la crémière (pas à la gueule des vigiles privés) ! ce qui change sacrément  les relations sociales et l'ambiance des journées, je vous assure !!!

Et on pouvait y envoyer les enfants, qui s'en faisaient une distraction, voire comme le raconte Elian-J Finbert le chien, dressé à aller acheter les croissants ! (et qui savait les compter !)

 

c'était LA FRANCE, c'était la Civilisation, c'était la vie normale

18/11/2022

j'ai connu l'époque, maintenant révolue

J’ai connu l’époque où en voiture on roulait à 90. C’est loin tout ça !

Maintenant on revit au même rythme que les amish avec leurs carrioles à chevaux !

Et tout le reste, toute la modernité c’est fini.
En ce temps là on pouvait voyager, et même se promener D’abord on avait le temps, et encore la force une fois rentré de reprendre la voiture, et l’espoir d’arriver à aller quelque part. Et puis il y avait des trains à l’époque, des vrais, et des hôtels.
Et des églises, des magasins, des transports en commun, et des tickets. Et des programmes de radio, et des théâtres, et des bibliothèques municipales pas fermées, et des cafés. Et des enfants, et des bancs publics. Et des lettres qui arrivaient en 24 heures, des trains postaux même en pleine nuit. Des hirondelles sur les fils, et des martinets au-dessus des villes, et des moineaux. Et des pin-ups. Et des revues, plein ! et des journaux. Et si on voyageait en voiture on savait qu’on pourrait sauter d’un hôtel à l’autre et trouver des restaurants au bord de la route.

Maintenant tous seuls derrières leurs écran d’ordinateurs, les gens doivent s’habituer à une autre vie, où manque presque tout ce qui fait la vie, où tout est tellement interdit qu’ils doivent s’estimer heureux de pouvoir rentrer chez eux sans une convocation au tribunal au cul et sans un traumatisme à vie de la police ou de quelque vigile privé ou assistante sociale de la DDASS. 30/5/2019

08/10/2022

Kerl

* Kerl, le camionneur ?
Il distribuait au porte à porte les colis arrivés en gare de Bailleul. A cette époque la France était une République et il y avait des Services Publics. Quand nous étions dépositaires des Galeries Lafayette, il venait apporter les sacs. J’entendais le teuf-teuf de son camion à l’arrêt. Il avait environ 50 ans, pas marié, et vivait avec sa mère. Il est mort avant elle ; heureusement; enfin pas pour elle.

Un jour je les ai vus rue de la Gare (à Bailleul) devant chez eux. Il était si content de la retrouver qu’il l’a prise dans ses bras, soulevée de terre et fait un tour avec.

Il est mort….

20/08/2022

où on voit à quel point la société s'est dégradée

C'est là qu'on voit à quel point la France des années 50 était infiniment plus sociable, détendue, etc, que la France actuelle : on était dans une ville flamande, catho, les flamands c'est pas ce qu'on fait de plus sociable ! Et ma mère farouchement anti-cléricale a sans doute dès le début jeté un froid parmi les dévotes de la paroisse. Mon père n'a pas arrêté de lui reprocher d'avoir refusé de s'intégrer, d'avoir repoussé tout le monde. Et bien malgré tout ça on connaissait et fréquentait plein de monde ! On allait regarder la télévision chez des gens, plein de gens venaient chez nous (et bien entendu sans prendre rendez-vous ni prévenir à l'avance, on n'était pas comme les merdeux actuels !!), et maman, n'hésitait pas à leur montrer la maison de la cave au grenier ! Et on parlait avec plein de gens. Des heures durant. Et on discutait avec les commerçants en long en large et en travers. Et ils ou elles nous racontaient tous leurs problèmes, et les détails de leur opération, et les problèmes de l'allemande mariée à un français, et la peur de celle qui interdisait à sa petit fille de sauter de joie, de peur qu'elle n'attrape une descente de matrice ! Et la vieille qui se rend compte que c'est justement quand on approche de la mort qu'on aime le plus la vie (c'étaient les années 50, l'époque que je définirais comme celle de la science et du désespoir). Etc, etc, et un de ces dévots flamands de la paroisse nous avait transporté dans sa voiture jusque dans le Cambraisis.

Tout ça serait totalement impensable dans la France de maintenant ….

03/08/2022

serĉi en la vagonaro konvenan kupeon

 Iam ie en Esperanta vortaro mi legis tiun ekzemplofrazon:

"serĉi en la vagonaro konvenan kupeon"

Jes ja estis bela kaj bona la vivo. Sed tio estas afero, kion oni ne plu povas fari, neniam, nun.
Jes estis tuta vivarto, kaj tuta libereco,
malaperintaj....

Une phrase-type quelque part en un dictionnaire d'Espéranto, "chercher dans le train un compartiment qui convienne" - chose qu'il n'est plus possible de faire, - que de fois ! que pendant d'heures accumulées a-t-on fait ça ! je me souviens. C'était vivre ! comme des êtres humains, eh oui, c'était tout un art de vivre, et toute une liberté,
disparus
 
trains.jpg

21/07/2022

La France est morte ! TOTALEMEMENT MORTE ! ELLE N'EST PLUS QU'UN CAMP DE CONCENTRATION

(et maintenant avec l'Occupation de  Rhinocérite, la France est tout à fait morte - et à tout jamais, car si un jour le masque disparaît du visage des collabos zombifiés - "ma mère a eu 22 ans en 1940, je sais maintenant ce qu'elle a du vivre" dit le pneumologue : https://ru-clip.net/video/NMXC8iVdEV0/vid%C3%A9o.html - ce ne  sera que pour être remplacé par une puce incorporée  pour vérifier  que nous somme bien soumis et condamnés - et il n'y aura pas d'URSS cette fois-ci pour nous libérer grâce à Stalingrad - tous les français sont devenu autant de Rhinocéros.)

 

il suffit de se promener dans n’importe quelle grande ville cosmopolite d’Europe de l’Ouest comme Paris, Londres ou Barcelone pour réaliser que, comme aux États-Unis, elles n’ont plus d’identité ou d’âme, et que la prolifération des centres commerciaux, des enseignes internationales, des chaînes de restauration et des bâtiments contemporains en sont responsables, et non l’immigration !

dans son excellent livre "la fin du monde moderne" Salim Laïbi fait remarquer : " En réalité quand Eric (nom viking qui évoque la violence) Zemmour se plaint du grand remplacement  il n'est pas question du tout d'un modèle islamique mais bien d'un modèle purement états-unien, un modèle 100% occidental"

La civilisation française est morte, on l'a tuée, il n'en reste plus rien.
Et ce n'est pas la faute aux immigrés, contrairement à ce que disent les lepenistes et les zemmouriens (1)

C'est la faute au "modernisme", aux néo-calotins (du temps de la théocratie catholique, il était légalement INTERDIT de critiquer les dogmes de "Notre Très Sainte Mère l'Eglise", des milliers de "libertins", et jusqu'en 1820 Béranger, en savent quelque chose !  de nos jours les intérêts financiers de Big Pharma, réinstallent ça ! "The Government in the UK is planning to make criticism of
vaccines and vaccination illegal – even when the criticism is factually based".) hygiéno-sécuritaires et leur "rêveries" détraquées, à Sarkozy et à ses semblables du "libéral-fascisme"(2), à l'invasion bagnole-ique, à la diarrhée publicitaire sur nos paysages, au grand capital bien sûr ! d'abord et à sa logique; c'est la faute aux français eux-mêmes; et si on tient absolument à incriminer des étrangers c'est la faute aux américains. ("on ne se croit même plus en France !" aiment à seriner les vieux  lepenistes - ne racontez pas de conneries: ce n'est pas de musique arabe qu'on est submergé! c'est de "musique" d'un autre pays ... si vous voyez ce que je veux dire - et d'ailleurs si c'était le cas, ça, ce serait beau et agréable, de la vraie musique (ou de la musique azéri, ça serait bien, c'est la plus agréable, je l'ai découverte grâce à mes correspondants espérantistes, j'en ai dix disques maintenant) - mais justement si on a effectivement cette impression à peu près partout maintenant, c'est quand on se trouve par exemple dans ces infects, Orwelliens, et inhumains supermarchés quand on est inondés de chansons rock anglophones ! et tout le reste à l'avenant, il n'y a plus de limite à l'invasion, et ce n'est qu'un début ...

La culture du capitalisme des grandes entreprises exige le conformisme, et la plupart des gens coopèrent :

http://www.entelekheia.fr/2018/08/14/lultraliberalisme-et...


Et, comme le dit Salim Laibi la France elle l'a déjà perdu sa civilisation ! https://www.youtube.com/watch?v=tbqTPJE5BzI

 

(1) oui, même que, au contraire, à Paris les seuls cafés qui ont conservés l'ambiance et les valeurs d’autrefois sont les cafés arabes, au lieux de ces endroits (hyper-chers en plus) inhumains et glacés que sont devenus les autres.
Et, de même, de nos jours les seules femmes à être encore habillées en femmes (et non pas comme des camionneurs phtisiques en deuil, ou comme des croque-morts, ou des agents de la Gestapo) et à être belles et élégantes, aussi élégantes qu'on l'était en France dans les années 50, ce sont les musulmanes qui ne se sont pas mises à la mode européennes actuelle et qui portent des robes et des fichus (ou alors les africaines en boubous).


(2) expression lancée par :
http://perso.wanadoo.fr/metasystems/Topics.html

n'oublions pas la sagesse de Jean Domec

APPEL A LA TOLERANCE ET A L'INTELLIGENCE :

cassandre-21aout21-768x768.jpg

Les vaccinés mourront ou ne se reproduiront plus. Les non-vaccinés seront les gardiens de l'humanité, aux deux sens du terme.

 

14/07/2022

qui n'a pas connu le bruit d'un poste radio à ondes courtes mal réglé n'a rien connu !

Qui n'a pas connu les ondes courtes durant le XXème siècle, cet océan agité, plus beau plus évocateur et plus mystérieux que toutes les oeuvres de musique "contemporaine" électroacoustique, n'a rien connu!!
Cette symphonie de postes de radios, évanescents ou, tout à coup, éclatants, avant de à nouveau s'esquiver, en des dizaines de langues mystérieuses, diffusant on ne sait quelles émissions mystérieuses, des bribes de musiques de tous les coins du monde, et parfois classique, ces glissandos, gargouillis indescriptibles, crachottements, tempêtes virtuelles des ondes, Maelströms vertigineux, semblables aux "scrogneugneux" continus de ma chatte Poupounette quand elle était "pas contente"! Et tout ça dans une mer de bip-bip des milliers d'émissions en morse, oh combien mystérieux eux-aussi, forcément (il parait qu'ils sont abandonnés, et même interdits [qu'est-ce qui n'est pas interdit de nos jours !] ), comme les neutrinos dans lesquels nous baignons!
Hélas ! trois fois hélas ! récemment (dans les années 90) j'ai reessayé d'écouter, grâce à mon, notre, vieux poste à lampes, www.ipernity.com/doc/r.platteau/2150374 qui ne capte pas la modulation de fréquence mais qui captait non seulement les grandes et petites ondes (et qui était réglé pour capter Hilversum, Florence ou Sottens, et plein d'autres citées lointaines) mais les ondes courtes et les ultra-courtes: il n'y a presque plus rien, et le nombre d'émissions diminue d'année en année. Bientôt ce sera le silence total sur ces ondes.....
tout un patrimoine culturel, tout un patrimoine de rêve, un siècle de vies (ça a duré prés d'un siècle de l'histoire de la terre, et, comme tout, ça a pris fin, apparemment) c'est plus dramatique que le dynamitage des bouddhas de Bamiyan ! Et les enfants de maintenant ne sauront pas ce que c'est que ce bruit - parfois si agaçant ! - mais si fascinant d'un poste onde courtes mal réglé !!!

08/07/2022

routes droites

J’aime les routes toute droites, elles ont beaucoup plus de caractère et de charme et sont plus agréables que les routes tortueuses. (sans parler de ces affreuses grosses routes modernes et les autoroutes, avec leurs 4 voies et leurs hideuses glissières de sécurité, qui sont toutes constamment en courbes insipides, et qui sont si fatigantes, mortes, et coupées de tout ! beurk !)

24/06/2022

évolution dans les conditions de déplacement - 1

Autrefois, au début du temps où j’ai eu une voiture, je faisais souvent des sorties dans la campagne, ou des excursions dans une ville proche, etc. Mais maintenant le moindre parcours, la moindre course obligée à L’INTERIEUR de l’agglomération d’*****, est déjà si longue !! si lente !! fait consommer tellement de temps, qu’on est complètement dégoutté de s’amuser à en faire de plus lointains, ni d’en faire davantage simplement pour se promener !

Maintenant on roule deux fois plus lentement que jusqu'à les années 90.
Jusque dans les années 90 la vitesse en zone urbaine était limitée à 60, ce qui était raisonnable, et les chauffards de français-moyens y roulaient à 80 et klaxonnant rageusement ceux qui respectaient le 60 (65, puisqu'on nous disait qu'on pouvait). Maintenant ils ont pour des raisons d' « image » (et de "conatus", comme le défini Spinoza, "toujours plus !", "pour justifier son existence L’être humain a tendance, en cas de difficulté, à faire toujours plus de la même chose") imposée par le régime Libéral-fasciste en vigueur, mis la limitation à 50, et par ailleurs la répression est devenue tellement hystérique, et la violence administrative telle qu'on ne peut surtout plus se permettre de seulement risquer de frôler le limite par inadvertance; donc il faut prendre une marge de sécurité et en pratique ça veut dire qu'on doit respecter le 45.

["toujours plus" qu'on vous disait, maintenant dans les villes il faut se traîner, en première, (pas possible de passer seulement la seconde ! ça serait trop dangereux) à 25 à l'heure partout !]

70 (c'est à dire donc 65)
sur route (les tronçons où il est encore permis d'aller à 90 (c'est à dire 85) se font de plus en plus rares) alors que pareil jusque dans les années 90 on y roulait à 95, et on se faisait dépasser par tous les français-moyens qui y roulaient à 110 et vous klaxonnaient rageusement.
Il n'y a plus que sur les autoroute où on est censé être obligé de rouler à ? je ne sais plus combien, 120 ? de toutes façons comme on complètement perdu l'habitude de rouler vite on ne sait plus faire ça et on y devient dangereux

 

autre chose, vous verrez, de pire en pire : https://odysee.com/@Fifi:5/211004-CDL108-HR:8

 

 

08/06/2022

Pharaon

 

Il y avait à ********, je crois que c'était 1bis, rue du Collège, un vieux monsieur dont le prénom était Pharaon (oui ça existe ! Il y en a même un de célèbre : Pharaon de Winter rien qu'à Bailleul, et rien que parmi les morts de la guerre 14-18 il y en a 4 : Pharaon Billiet, Pharaon Deroo, Pharaon Riem,  et Marcel Pharaon Verhaeghe, tous des ouvriers). D'un côté je pense qu'il s'appelait Pharaon Wiette (mais d'un autre côté au cimetière dans l'allée U il y a une tombe Bossuwe-Chieux sur le côté : Pharaon 1897-1964 et sa femme Cécile 1899-1984, donc pas les mêmes, et pourtant les années correspondraient). Il vivaient là avec sa femme, et puis il est mort, et je me souviens que la veuve, pas bouleversé du tout et très réaliste - c'est comme  ça cette engeance ! ... - avait dit  aux croques-morts qui sortaient le cercueil de chez lui: « bousculez pas mon pauvre mari ! »

Quand il était vivant on avait parlé avec lui quelques fois, et il passait beaucoup de temps à regarder les ouvriers qui travaillaient devant chez lui.

Ça n'existe plus. Autrefois, de tous temps jusqu'à l'époque actuelle exceptée, il y avait toujours partout des badauds, qui regardaient, en particulier qui regardaient les gens travailler à chaque fois qu'il y avait des travaux sur, ou visibles de, la voie publique.
Maintenant, qui oserait encore faire ça? Il se ferait aussitôt arrêter, « pour des raisons de sécurité » j'imagine ! Il n'est même pas question d'approcher d'un endroit où il y a un chantier ou de la construction, rien que diriger son regard vers quelqu'un qui fait quelque chose, de nos jours, ce quelqu'un si il vous aperçoit vous lance un œil mauvais et inquisiteur !

Je suppose que bientôt ça sera carrément interdit par la loi de regarder les ouvriers travailler quand ils sont dans la rue sous votre nez ! il faudra faire semblant de ne pas les avoir vu, sous peine de sanctions.

Alors qu'autrefois il n'y avait rien de plus naturel et habituel. Et aussi de rester assis sur un banc, ou de se promener et de regarder autour de soi, qui oserait encore le faire de nos jours?! Il se ferait alpaguer par la police.

D'une manière générale toute les formes de sociabilité de rue, qui  est le B-A BA de la société, sont disparues.