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13/09/2015

ma réponse c'est ça

Mi ŝatus trovi vorton

vorton simplan

vorton ĉionenhavan

vorton kiun vi

— kaj ĉiuj aliaj —

tuj komprenus

kaj ekĝojus pro ĝi

Mi ŝatus trovi vorton

kiu alportus ģ̂ojon en vian koron

kanton al via orelo

ridon sur vian vizaģ̂on

Mi ŝatus trovi vorton

vorton simplan kaj ĉionenhavan

 

 

« rericevi » !

12/09/2015

un banquier suisse parle

un banquier pas comme les autres
l'initiative "Monnaie Pleine" vous connaissez ? ( INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Accueil - )
elle peut changer le monde

10/09/2015

tranquillement, sereinement, avec les détails, Thierry Meyssan explique le 11 septembre et la part qu'y a prise le Mossad

*

 

* il y a aussi ça : l'histoire c'est instructif

les auteurs de séries télévisées , sous le couvert de la "fiction" ont le droit de dire des vérités que les journalistes ne peuvent se permettre, aussi dès 1996 :

et début 2001 6 mois avant : http://www.dailymotion.com/video/xjn6ng_quand-une-serie-t...

mystères !

Jérôme Kerviel et le jackpot français du 11-Septembre

Tabou. En 2009, l'ex-trader aujourd'hui incarcéré avait dévoilé une étrange information qui demeure ignorée par la presse traditionnelle. Décryptage.


« Les meilleures affaires de l’histoire de la Société Générale ont été réalisées le 11 septembre 2001.

C’est ce que m’a dit l’un de mes managers.

Il semble que, ce jour-là, les profits réalisés aient été colossaux ».

Ce propos énigmatique a été formulé en 2009 par Jérôme Kerviel. En off, l’ancien trader de la Société générale avait ainsi fait savoir  à Elisabeth Fleury, journaliste au Parisien, que son ancienne banque aurait effectué un gain record sur le marché boursier grâce aux retombées d'un acte terroriste.

Le contexte: sept jours après les évènements survenus à New York et au Pentagone, les observateurs de la vie financière avaient constaté que des mystérieux spéculateurs avaient réalisé, à travers le monde, d’importants profits en ayant misé, fin août-début septembre, sur les actions des compagnies qui seraient impactées par les attentats. Il s’agissait là du premier indice de l’accomplissement d’un vaste délit d’initiés réalisé à l’échelle mondiale et notamment sur plusieurs places boursières spécifiques: Chicago, Londres, Francfort, Milan, Tokyo, Singapoure et Paris.

En France, Laurent Fabius, alors ministre des Finances du gouvernement Jospin, avait suggéré un lien entre ces mouvements financiers et les terroristes : « Il n'est pas du tout impossible que les commanditaires des attentats du 11-Septembre soient les auteurs de cette spéculation ».

« Nos systèmes informatiques ont repéré une certaine liste d'anomalies sur laquelle nous travaillons d'arrache-pied, compte tenu de la coïncidence avec les attentats », avait déclaré sur RMC le directeur général de la Commission des opérations boursières (COB), Gérard Rameix.

Un proche du dossier, interrogé par la journaliste Martine Orange du Monde, reconnaissait, à l’instar de nombreux experts des transactions boursières, sa stupéfaction: « On ne peut s'empêcher d'être frappé par l'importance des volumes échangés et les secteurs choisis ».

Quelques jours plus tard, changement de discours: la plupart des autorités occidentales indiquèrent laconiquement que les enquêtes menées n’avaient pas abouti à établir un lien entre ces spéculateurs avisés et Al-Qaïda, le groupe auquel fut rapidement imputé la responsabilité du 11-Septembre. En un mot: ce fut l’enterrement manu militari d’une affaire pouvant conduire à identifier les hommes et les femmes -vivant parmi nous et non dans les grottes de Tora Bora- qui disposaient antérieurement d'informations détaillées sur les attentats et qui ont choisi d’en tirer profit.

En 2010, débutant une enquête en ligne sur ce sujet visiblement complexe et sensible, j’avais voulu en savoir plus auprès de Jérôme Kerviel. Qui était ce manager? Quelle était sa source d’information pour réaliser de tels profits? Et pour quel montant? 

J’avais contacté Olivier Metzner, alors en charge de la défense judiciaire de Jérôme Kerviel. Après plusieurs échanges par téléphone, l’avocat -aujourd’hui décédé après s’être donné la mort- m’avait finalement indiqué que son client ne souhaitait faire aucun commentaire sur son propos tant que son procès houleux avec la Société générale ne serait pas complètement terminé.

Aujourd’hui, Jérôme Kerviel a été incarcéré à la maison d’arrêt de Nice et doit encore purger une peine de trois ans de prison. S’il reconnaît sa culpabilité, l’homme se plaint que l’enquête judiciaire à son endroit ait subi de nombreuses pressions occultes exercées par la Société générale. 

En dira-t-il plus, maintenant qu’il est en prison, sur sa déclaration relative aux profits récoltés le 11 septembre 2001 par une prestigieuse institution financière qui l’embaucha en août 2000? En temps normal, un tel propos aurait suscité l’intérêt journalistique: quelques semaines après les attentats, de nombreux médias, en France comme à l’étranger, s’étaient intéressés au profil des spéculateurs avant de déclarer forfait face à l’opacité des autorités boursières. Or, dans le cas présent, l’information de Kerviel -selon laquelle sa banque avait largement bénéficié des transactions opérées en son sein et en amont du 11-Septembre- n’a provoqué aucune enquête chez Mediapart et consorts. 

Autocensures et deux poids deux mesures

En 2010, l’Autorité des marchés financiers avait dédouané Robert Addison Day, soupçonné alors de délit d’initié.

Ce milliardaire américain, proche des services secrets et du clan Bush, était devenu -en avril 2001- membre du conseil d’administration de la Société générale après avoir cédé à la banque française la propriété de sa société financière, basée à Los Angeles et dénommée TCW (Trust Company of the West). Celle-ci s’était spécialisée dans les CDO, produits financiers à risques composés de subprimes. A travers sa filiale américaine, la Société générale avait alors investi 40 milliards de dollars dans ces placements périlleux.

En janvier 2008, juste avant que n’éclate le scandale de l’affaire Kerviel, Robert Day avait vendu pour plus de 125 millions d’euros de titres de la banque.  Les pertes attribuées alors à Jérôme Kerviel -4,9 milliards de dollars- n’auraient pas été portées à la connaissance de l’homme d’affaires californien. Celui-ci ne pouvait pourtant pas ignorer le pronostic pessimiste de la Société générale à propos du marché américain des subprimes: dès novembre 2007, la banque française avait estimé leur coût à 203 millions d’euros avant de devoir réajuster, le 24 janvier 2008 -le jour au cours duquel éclata le scandale du « trader fou »- ce chiffre à 2,6 milliards d’euros.

Soupçonné un temps, avec le responsable du pôle investissement Jean-Pierre Mustier, d’avoir frauduleusement tiré un bénéfice d’une information confidentielle, Robert Day sera finalement mis "hors de cause". A l’instar de son prédécesseur (la COB), l’Autorité des Marchés Financiers est souvent accommodante dès lors qu’il s’agit de traquer les délits d’initié éventuellement commis par de hauts dirigeants. 

Depuis son départ -en 2010- de la Société générale, Robert Day se consacre désormais à ses investissements aux Etats-Unis. Quant à sa compagnie -très impliquée dans le marché israélien, elle a été rachetée à la Société générale par une puissante organisation financière liée à la CIA et proche du complexe militaro-industriel: Carlyle. Son co-PDG, David Rubenstein, a d’ailleurs récemment accordé une interview au cours de laquelle ce mécène de la communauté juive se félicite (à 13'54) de la transaction, finalisée en février 2013, entre son groupe et la banque française.

 

 

Identifier les institutions et les individus qui se sont enrichis grâce au 11-Septembre via les places boursières a son importance: certains d’entre eux ont opéré depuis Paris et à travers des banques telle la Société générale. Michael Ruppert, journaliste d’investigation qui dévoila quantité d’informations à ce sujet et avec lequel j’avais correspondu, était convaincu que les principaux bénéficiaires étaient les proches de certains responsables de services secrets américains, européens et israéliens qui partageaient la même pré-connaissance sophistiquée des attentats.

Remonter le fil des délits d’initiés du 11-Septembre revient, in fine, à identifier le réseau des « commanditaires » comme l’avait justement fait remarquer Laurent Fabius. Le 6 octobre 2001, à Washington, ce proche de la mouvance américano-sioniste, alors ministre des Finances, avait été désigné par ses homologues du G7 « lead speaker » pour mener les échanges relatifs à « la lutte contre le financement du terrorisme »

Dans la ligne de mire: Al-Qaïda et ses relais dans la sphère islamique. Passé sous silence: les opérateurs boursiers -agissant depuis l'Europe, l'Amérique du nord et l'Asie du Sud-Est- qui ont gagné des millions de dollars grâce à une opération israélo-américaine sous faux drapeau dont ils avaient eu, de par leurs connexions dans le monde du renseignement, préalablement connaissance.

HICHAM HAMZA  

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08/09/2015

les partis institutionnels actuels sont non seulement déconnectés du peuple qu'ils sont censés représenter, mais des ennemis de classe caractérisés

les partis politiques actuels ne représentent en rien leurs électeurs (ni le peuple donc), c'est là qu'on voit le fossé immense et tout à fait fondamental qu'il y a entre la classe politique et le peuple. la "démocratie"" montre son vrai visage .....
Jérémy Corbyn est de loin le candidat favori pour les électeurs du Labour (et même les autres, le peuple britannique dans son ensemble), or dans son parti Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. si on n'avait pas instauré un système démocratique d'élection du leader du parti par sa base il n'aurait jamais parvenu à sa tête. Ce qui veut dire ! ....

"La réforme du système de vote a pu apparaître comme une idée merveilleuse. En réalité, c'est un piège qui met le parti en porte-à-faux", estime Charlie Beckett, expert politique à la London School of Economics.
Car autant Jeremy Corbyn fait fureur chez les sympathisants, autant il apparaît isolé au sein de son parti. (des structutres, et des cadres de son parti) "C'est même du jamais-vu. Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. Il n'a pas de courant, pas de réseaux. Jamais on n'aura eu un leader aussi peu représentatif de son parti parlementaire", ajoute-t-il.
En fait, Jeremy Corbyn n'aurait même pas dû être candidat. S'il a réuni les 35 parrainages requis, c'est seulement (pour la forme), parce que certains députés travaillistes estimaient qu'il fallait un représentant de l'aile gauche.

Royaume-Uni: le Labour se prépare à l'avènement de Jeremy Corbyn, bien malgré lui

 

Commentaire du 8 mai 2015 sur la politique internationale : "il dresse un tableau sans complaisance de l'opposition grandissante entre les populations et les dirigeants européens. Il ne s'agit pas que d'un phénomène allemand. La France peut être considérée comme la toute première puissance européenne à être au bord de l'insurrection. Le peuple français n'a plus confiance dans ses dirigeants du PS ou de l'UMP, c'est ce qui explique la montée forte du FN. L'Ukraine est un fardeau pour l'UE. En laissant l'Allemagne prendre le leader-ship de l'UE, en réponse aux pressions américaines, l'UE s'est fourvoyée et a pris le risque d'une guerre à ses portes. Grave décision qui méritera peut-être un jour un nouveau Nuremberg pour rappeler que les peuples ne doivent pas être opprimés par une caste dirigeante sans légitimité comme le sont les dirigeants de l'UE."

l' "enfer soviétique" c'était ça, et au sovkhoze "Lénine" c'est encore ça

https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/08/09/le-sov...

06/09/2015

la lecture

deux citations que je rappelle souvent :

Jules Renard : "Je lis comme les poules boivent, en renversant de temps en temps la tête en arrière, pour faire passer"

 

et Gabriel Matznev :" un livre qu'on n'a pas lu la plume à la main est un livre qu'on n'a pas lu."

Qu'on se le dise !

et voici

"Le cercle vertueux de l'annotation."

05/09/2015

reveno

La reveno

 

La ŝtonoj kuŝas sur siaj lokoj

nur pli rondaj

nur pli glataj

de la multaj pluvoj

la arboj kreskas sur la samaj lokoj

eble pli grandaj

ilia ombro pli vasta

pli da birdoj en iliaj branĉoj

la domoj la homoj la bestoj

ĉio estas kiel antaŭe

La homoj kun siaj voçoj

agrable afablaj

la domo kiu iam estis hejmo

la ŝtonoj kiuj iam sukcesis

transdoni sian varmon

al la nudaj piedoj

la arboj kies branĉoj

kutimis luli min

kiam mi tion postulis de ili

ne estas kiel antaŭe
Miaj pensoj estas for de ili

mia sopiro alie

fremde rigardas ilin miaj okuloj

la piedoj ne plu nudaj

ne povas senti la varmon de la ŝtonoj

nek la ŝtonoj povas rekoni mian paŝon




Franko Luin

03/09/2015

l'espérantisme est un humanisme

Pour reprendre une formule de Sartre

For english-speaking people: here arguments in favour of Esperanto
http://usono.wordpress.com/what-is-this-language/

Kiel diras Marjorie Boulton:

"Kaj tamen, tiu, kiu penos vere servi Esperanton, ricevos multajn specialajn sciojn, vivon pli interesan, novajn konceptojn pri homaj eblecoj. Tiu persono vidos malgrandskalan sed jam eksterordinare larĝan kaj multfakan tutmondan kulturon; pli kaj pli bone komprenos, kion kaj kiom neŭtrala internacia lingvo povas fari por la homaro; havos eksterordinare realan, intiman, senperan komprenon pri la mirindaj diversecoj de landoj kaj gentoj kaj unuopuloj, kaj samtempe pri la same mirindaj similecoj de ni homoj ĉiulandaj, ĉiugentaj, ĉiunomaj. Esperanto estas utila lingvo, inda je lernado; sed plena esperantismo povas iĝi vivostilo, vivostilo inda por avangardanoj de la homaro. La lernado de nia lingvo ebligas senfinan amkreskigan lernadon per nia lingvo."

"Et cependant ceŭ qui prendront vraiment la peine de servir l'espéranto recevront plein de connaissances particulières, une vie plus interessante, de nouvelles conceptions sur les possibilités des hommes. Cette personne découvrira une culture mondiale, de taille réduite mais déjà extraordinairement vaste et pourvue de multiples facettes; il comprendra mieŭ tout ce qu'une langue internationale neutre peut faire pour l'humanité; il aura une compréhension extraordinairement intime, directe de l'étonnante diversité des pays, des peuples, des individus et, en même temps, de la tout aussi étonnante similitude de nous tous les hommes de tous les pays, de tous les peuples et de tous les noms. L'espéranto est une langue utile, qui mérite d'être apprise; mais un espérantisme conçu dans un sens plein peut devenir un style de vie, un style de vie pour l'avant-garde de l'humanité. Apprendre notre langue permettra par son moyen de sans fin apprendre, un apprentissage qui vous fait sans fin croître et grandir l'âme."

En France le philosophe J-C Michéa fut espérantiste, il en dit : "Je vais prendre un autre exemple, qui me tient à cœur. J’ai milité dans ma jeunesse au sein du mouvement espérantiste – et notamment à la Sennacieca Asocio Tutmonda (SAT), qui en constituait l’une des fractions d’extrême gauche les plus importantes. Or malgré le fait que le mouvement espérantiste constitue une incarnation exemplaire du principe internationaliste, on constate qu’à la notable exception de Radio libertaire, son degré de médiatisation est, en France, à peu près égal à zéro. Et cela alors même que les espérantistes s’y comptent par milliers et ont su élaborer une culture impressionnante. La raison de ce silence est simple : la nature et les objectifs fondamentaŭ de ce mouvement sont incompatibles avec le rôle central que l’anglais d’affaires (qui n’est évidemment pas celui de Dickens ou d’Orwell) doit jouer dans le processus capitaliste d’unification juridico-marchande du monde. Le résultat, c’est qu’un congrès espérantiste réunissant quelques milliers de personnes sera toujours moins couvert par la presse officielle et les stars du showbiz que telle ou telle manifestation d’une organisation de 100 membres dont les objectifs ambigus et les formes d’action spectaculaires peuvent être récupérés sans grande difficulté par le « parti des médias et de l’argent », pour reprendre la formule du Plan B."

Marjorie Boulton fininte sian libron por progresantoj "Faktoj kaj Fantazioj" metas poemon, ne nur poezia kaj harmonia (provu legi ĝin parole), sed kiu estas tuta filozofio:

Leginte tiun ĉi volumon,
legu alian, kaj pli bonajn;
neniu tenos scio-sumon,
ĉiu kapablas kreskojn konajn.
Aliaj bestoj vivas per
instinktoj kaj per apetito;
homo sopiras al la ver',
konceptas pri la infinito.
Progresu daŭre, daŭre lernu.
De pinto grimpu ĉiam al pinto;
la Verda Stel' sur voj lanternu:
estu feliĉa, ho leginto!



Et en prime voici l'histoire -vraie- d'un soldat italien durant la Deŭième Guerre Mondiale en Yougoslavie qui, capturé par des partisants, a eu la vie sauve parce qu'il parlait Espéranto, et qu'un espérantiste parmi les yougoslaves a plaidé pour lui disant que s'il était espérantiste il ne pouvait être tout à fait mauvais :

Jen, nu, historio pri Attilio Giovannini, itala militisto en Jugoslavio, dum la unuaj jaroj de la dua mondmilito, ŝoforisto de la 54-a artileria grupo de armeo. “(…) Post ke ni atingis stacidomon de Plavno, ni estis devigataj atendi trajnon de la flanko de Zemagna (…). Mi konis tiun zonon, ĉar mi jam trairis ĝin multfoje kaj mi sciis, ke la popolo estas gastema. Sed tiun tagon mi trafis partizanan grupon tre decideman pafi min. Tia kritika situacio petis ĉiun pacienceman spiriton mian: tiel, kuraĝigante min, mi komencis paroli al ili kaj abrupte komencis paroli per la vortoj de Sankto Paulo al la Korintanoj kaj eĉ mi parolis esperante, aldonante ke mi estis nur soldato, malsana kaj senarmigita, kaj ke ĉu ili konus min pli profunde ili ne trovus min malamikon sed homon kiel ili, devigatan al la milito pro eventoj.
Tiam unu, el ili kriis: “Tiu estas esperantisto, li ne povas esti malamiko : ni ne devu pafi lin !”. Kiel simplaj homoj li komprenis mian spiriton : nur eventoj portis min en ilia lando kiel soldato sed ene de mi estis nur volo doni kaj ricevi komprenadon kaj ili montris al mi amikecon. Ili bonvenigis min en iliajn hejmojn, donis al mi fromaĝon kaj infano oferis al mi pomon dirante al mi esperante: “Jen por manĝi” kaj poste liberigis min”.
Tiel mi ŝuldas al esperanto vivon kaj konadon de grandaj humanaj valoroj, spontanaj en homa konscio infana kaj pura”.

01/09/2015

la grande aventure

LA GRANDE AVENTURE

( En français: "Pourquoi étudier l'Espéranto ? Est-ce que ça peut faire gagner de l'argent ? En général non!
Pourquoi passer notre temps à travailler à sa diffusion ? Eh bien, tous ceŭ qui ne s'interessent qu'à des choses qui apportent un avantage financier, ne s'occuppent pas du tout d'Espéranto.Mais les personnes qui ont déjà évolué suffisamment pour comprendre que la vie ce n'est pas que l'argent perçoivent aisèment la valeur incommensurable de l'Espéranto. L'home ne vit pas que de pain. Et pas seulement d'argent ... En fait on vit aussi de la beauté et d'émotion. On vit aussi d'aventure ... Et c'est précisément ce que l'Espéranto peut être pour nous.
"La Grande Aventure", l'Espéranto est la grande aventure de l'esprit, de l'intellect, de l'âme. Quand on commence à parler Espéranto avec d'autres personnes - principalement quand il s'agit d'étrangers - et qu'on s'apperçois que ça marche, pleinement, on ne peut pas ne pas se sentir inondé par une véritable vague de plaisir, par une émotion profonde, en un mot le bonheur. Nous avons la même impression quand nous lisons des livres ou des revues, ou quand nous correspondons avec des amis lointains. Seuls ceux qui ont déjà éprouvé ces sortes d'émotions espérantistes peuvent comprendre combien elles ont de valeur.
De temps en temps je relis ce texte, et à chaque fois après l'avoir lu je suis convaincue de son vrai sens et de la profonde sagesse qu'il contient, je peux même respirer l'air frais qui en émane et rempli mon âme. Il est difficile de trouver par des mots simples la profondeur de la vérité. Vraisemblablement la "Grande Aventure", que l'Espéranto fait connaître à des milliers et des milliers de gens, qui ont ainsi le bonheur de vivre les plus belles émotions humaines.
Félicitations à cet espérantiste cultivé, qui exprime si simplement ses pensées extraordinaires sur la langue que nous aimons.")

Si vous ne me croyez pas, rien que cette expérience de Claude Piron dit beaucoup !
http://esperantofre.com/book/booke.htm#piron

La GRANDA AVENTURO

"Kial studi Esperanton? Ĉu oni povas gajni monon per ĝi? Ĝenerale, ne ! Kial uzi nian tempon por labori por ĝia disvastigado? Bone... ĉiuj, kiuj interesiĝas nur pri aferoj, kiuj donas mono-profiton, tute ne okupiĝas pri Esperanto. Sed la personoj, kiuj jam evoluis sufiĉe multe por kompreni, ke la vivo ne estas nur mono, facile perceptas la nemezureblan valoron de Esperanto. Ne nur per pano vivas la homo. Ankaŭ ne nur per mono... fakte , oni vivas ankaŭ de la belo, de la emocio. Oni vivas ankaŭ de la aventuro... kaj ĝuste tio, Esperanto povas esti por ni... " La Granda Aventuro". Ĝi estas la " Granda Aventuro" de la menso, de la intelekto, de la animo. Kiam ni komencas paroli Esperanton kun aliaj personoj -precipe alilandanoj - kaj vidas, ke la lingvo plene funkcias, ni povas nur senti veran inundon de plezuro, de profunda emocio, unu-vorte " feliĉon". La samon ni sentas, kiam ni legas librojn kaj revuojn aŭ korespondas kun foraj geamikoj. Nur personoj, kiuj jam spertis tiajn esperantistajn emociojn povas kompreni –kiom multe ili valoras. De tempo al tempo mi relegas tiun ĉi tekston kaj ĉiam post-legi mi estas konvinkita pri gia vera senco kaj profunda enhava-saĝeco. Mi eĉ povas spiri el tiuj vortoj la freŝan aeron , kiu blovas en mia animo.Malfacile estas trovi el simplaj vortoj la profundecon de la vero. Verŝajne " La Granda Aventuro" , kiun Esperanto okazigas al miloj kaj miloj da homoj , kiuj feliĉe spertas la plej belajn emociojn homajn.
Gratulon al tiu klera esperantisto, kiu simple elvortigis siajn ekstraordinarajn

pensojn pri nia amata lingvo. »


Karesema! (Espérantiste brésilienne, habite Porto-Allegre)