En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
la Paix ne pourra revenir qu'après la victoire définitive sur cette ploutocratie mondialiste criminelle et surtout la destruction de ce monstre absolu, cette pensée unique du capital qui est responsable des pires fascismes 1.0 et 2.0
mort "mystérieusement" (en fait pas du tout ! c'est très clair) le 19 juin 1986 -
Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l’expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).
Sans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.
L’humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l’avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.
C’est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l’avis de Dieudonné.
Quid de la mort de Coluche ?
Les médias ont menti depuis le début, car ils n’ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d’une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c’est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n’aurait pas eu le temps de le voir.
Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.
France-Soir le 20 juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n’ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>
Didier : <<Ah mais, c’est complètement faux ! J’ai tout vu. C’est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l’endroit précis où la tête a heurté. J’ai vu la tête, boum, elle a heurté l’angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d’un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.
Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>
Didier : <<Mais c’est ça qui est faux ! Moi je l’ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>
Coluche était un motard chevronné, et n’était ni bourré ni drogué ce jour-là d’après les analyses scientifiques officielles.
Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s’arrêter et ne pas rentrer dans le camion.
Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C’était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber…devant la cabine du camion. Michel, lui, n’a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d’autre réaction que celle qu’il a eue, parce que c’est un réflexe de motard. Un réflexe, c’est quand t’as pas le temps de réfléchir.>>
Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C’était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n’allait pas vite, encore une fois, ON N’ALLAIT PAS VITE>>.
Didier : <<il roulait vers nous, ça j’en suis sûr. Parce que ça aussi…il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c’était comme s’il avait fait exprès, pour nous foutre en l’air, tu vois.>>
Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.
Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au "Milieu" de Nice, mis à la retraite d’office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d’éliminer 2 des 3 témoins, qui n’ont pas été entendus lors du procès !
Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.
Et la Gendarmerie de Grasse
C’est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière lui se sont heurtés, seulement dix minutes après que le camion ait heurté Coluche.
Un barrage, alors que les secours n’étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?
Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu’aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l’accident et l’arrivée des secours.
Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines de minutes pour que les secours arrivent, alors qu’au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.
Très étrange, non ?
Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d’une livraison anodine dans un camping … totalement inexistant en fait à cet endroit là.
Encore des mensonges.
Après “l’accident”, ce chauffeur ne s’est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !
Abracadabrantesque.
Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l’époque, dans les jours qui ont suivi l’accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !
Encore des mensonges.
Didier: <<Attends ! Mais le chauffeur, c’était incroyable ! Ça aussi, ça m’a choqué… Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c’est insensé !
Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c’est un truc de fou. Il ne s’est jamais approché de l’homme qui pouvait n’être que blessé par terre, c’est ce qui m’a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>
Didier s’est adressé au chauffeur : <<T’as vu qui t’a mis par terre ? C’est Coluche !” Et il n’a pas fait de commentaire. Il ne s’est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain… C’était très bizarre.>>
Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?
Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s’apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.
Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,…) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n’ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>
Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j’avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>
Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>
Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l’idée que l’homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.
Et Mitterrand (à l’époque) faisait tout pour empêcher qu’on parle de sa fille (des centaines d’écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano…mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).
Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes….>>
Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : “La prochaine sera pour toi”. C’était clair. C’est-à-dire qu’on lui avait annoncé que s’il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,… Il faisait aussi chanter l’Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l’agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.
Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s’attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.
Coluche pensait qu’ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.
Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?
Les dépêches venaient de l’AFP, agence de presse dépendant de l’état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c’est là que l’on retrouve la gendarmerie de Grasse : c’est d’elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l’AFP.
Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l’expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.
Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus…par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.
Fondamentalement, les médias n’ont pas enquêté.
Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l’AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l’exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l’exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s’il n’y avait qu’une seule version et aucune contradiction.
Mentir par omission, désinformer par inaction, c’est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.
Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.
maintenant rappelons son historique candidature à la présidence de la république :
Représentation unique au Gymnase. Le 30 octobre 1980, Coluche donne une « matinée » exceptionnelle, pour un parterre choisi. Il vient de s'asseoir derrière un guéridon posé sur le devant de la scène. Il porte sa salopette, mais pas le nez rouge. Il a ajouté à sa tenue une chemise à carreaux jaunes et noirs, un foulard et des mocassins jaunes. Coluche est en civil.
Il ne propose pas non plus son spectacle habituel. Ce qu'il a à dire aux journalistes, aux équipes de télévision qui occupent les premiers rangs, tient en peu de mots. Il est officiellement candidat à l'élection présidentielle. Il vient « semer la merde ». Précipiter sa « plaisanterie à caractère social » dans le débat national. (...)
Le 29 octobre, Cavanna a fait paraître dans Charlie un entretien dans lequel le futur candidat expose ses motivations. « Je me présente pour tous ceux, affirme-t-il, qui subissent la politique, qui bossent toute leur vie, sont exploités jusqu'à la moelle, et n'ont que le droit de regarder de loin comment ça se passe (...). » Son programme ? « Faire un bras d'honneur à tous, aux malfrats de la droite, aux rigolos de la gauche. » Pour l'avoir trop attendue, il en veut d'ailleurs plus à la gauche qu'à la droite. Cavanna s'inquiète qu'on puisse détecter dans la croisade coluchienne des relents poujadistes. Coluche ignore toujours le sens de ce mot, et apprend l'existence, à cette occasion, de Pierre Poujade, parti en guerre, en 1956, contre l'impôt et l’État, avec, précise Cavanna, « un paquet de petits commerçants et de vieux fachos ». Leurs deux noms seront souvent réunis, dans les semaines à venir. Celui du gosse de Montrouge et celui du papetier de Saint-Céré.
« J'en ai rien à foutre, répond Coluche, j'étais pas né. J'ai pas besoin de Poujade pour savoir qu'en France, on ne demande qu'à bosser, mais (...) qu'on en a marre de payer des impôts pour nourrir des flics qui nous regardent comme si on était des étrons de chien et qui nous tapent sur la gueule. » Suit un rêve étrange : « Un flic, ça devrait être un pote qui te ramène à la maison quand il te trouve bourré dans la rue. (...) On devrait se dire : chouette, voilà le gars (...) qui va me dépanner, qui va me sourire et sécher mes larmes. Un flic, ça devrait être la Providence. » Cavanna opine, quand même dubitatif.
Coluche réaffirme qu'il s'adresse aux abstentionnistes, aux non-inscrits, aux mal-aimés du système électoral et social. Il devrait réaliser un score supérieur à 2 %. Au second tour, il conseillera à ses électeurs « d'aller tirer un coup ou d'aller à la pêche ». Il ne se désistera pas. Pas même pour le candidat socialiste. Cavanna s'inquiète encore : ne dit-on pas que cette candidature de la dérision serait « un moyen de diversion, un pipe-voix manipulé en sous-main » ? « Leurs magouilles, rien à foutre, tonne le candidat. Mon seul objectif : leur fourrer le doigt dans le cul à tous ! »
C'est encore un peu court. En dernière page de son numéro, Charlie publie l'appel solennel du candidat. Un « avis à la population », sur fond jaune, encadré de tricolore. « J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s'inscrire dans leur mairie et à colporter la nouvelle. Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche ! » Un peu juste, toujours. Plusieurs journaux ont donné l'information, mais cette déclaration tonitruante et très libertaire fait, pour quelques heures encore, figure de blague.
« Je m'adresse à ceux qui ont voté à gauche pendant trente ans pour rien (...) Je m'adresse aussi à ceux qui ont voté à droite pendant trente ans pour rien non plus. Vous en connaissez, des promesses tenues ? » Il se présente pour « rappeler qu'on existe aux marchands d'espoir et de courants d'air ». Il invite à peu près tous les exclus à le rejoindre. Il sera le candidat « des faiseurs de patins à roulettes, des pédés, des nègres, des vieux qui ont une retraite de merde, des chômeurs qui sont un million et demi, des crasseux, des chevelus, des consommateurs de politique, ceux qui la subissent et pour qui on ne fait rien ». Comme prévu, Coluche brasse au plus large, à gauche, et à droite, loin derrière les partis de gauche et ceux de droite. Effectivement néo-libertaire et populiste, démagogue et généreux. Il renvoie, ce jour-là, tous les camps dos à dos. (...)
Comme il est plus représentatif, plus percutant que l'ensemble des « petits candidats » réunis, Coluche sert de pôle à une analyse sans complaisance pour cette Ve République apparemment exsangue. Tous les titres, quelle que soit leur tendance, y vont de leurs éditoriaux. « L'exécutif règne sans partage, écrit Edmond Bergheaud dans Le Figaro. Si bien que le citoyen moyen estime n'avoir d'autre moyen de contester l'omnipotence du pouvoir que de rechercher d'autres intermédiaires, quitte à tomber sur un Coluche. » Dominique Jamet, dans Le Quotidien de Paris : «Malheur aux petits partis en voie de constitution ou d'extinction ! Malheur aux pauvres ! Malheur aux individus ! Est désormais décrété marginal dans la vie politique tout ce qui n'appartient pas aux grandes formations. Tout a été délibérément, froidement, cyniquement organisé pour assurer la perpétuation de la bande des quatre .» (...)
Les experts en communication politique assurent désormais que Coluche, malgré l'intervention du C.I.C. (le Centre d'Intervention Civique hostile à la candidature de Coluche), et les inévitables pressions préfectorales, n'aura aucun mal à recueillir ses cinq cents signatures. D'autant qu'il a été rejoint, dès le début du mois de novembre, par une poignée d'intellectuels et que cela fait aussi quelque bruit dans Landerneau. Maurice Najman a ramené, un soir, rue Gazan, Félix Guattari, l'homme de l'antipsychiatrie, l'auteur, avec Gilles Deleuze, de L'Anti-Œdipe. Le philosophe de l'après-68, sympathisant des « autonomes » italiens jusqu'à l'assassinat d'Aldo Moro, favorable à la dépénalisation du haschisch, trouve immédiatement, à travers Coluche, l'exutoire de ses dernières désillusions politiques. En adhérant spontanément à un phénomène confus, que Coluche croit être encore une plaisanterie, l'intellectuel ne peut s'empêcher de parer cette campagne au nez rouge d'une dimension dialectique. suite ...
pour la rentrée 86 il avait prévu un spectacle "saignant" où il devait attaquer l'Establishment politique, ses magouilles et ses false flags comme jamais. Il n'a pas pu.
Dieudonné, le Béranger du 21èsiècle (celui du XIXè siècle; plus le REGIME d'alors le mettait en prison plus il devenait populaire ! jusqu'à entrer au Panthéon de la culture française, lui aussi. comme a dit qq : vous verrez d’ici quelques années on se souviendra de Dieudo comme d’un des plus grands résistants de son temps et les personnes qui normalement font l’histoire seront totalement oubliés. Quand certains d’entre eux seront jugés pour crimes et traîtrise envers le peuple français, ils diront, "je n’ai fait qu’obéir aux ordres !"*
Les vidéos qu'il a faites et publiées (j'espère au plus haut point que vous les avez toutes téléchargées et enregistrées et conservées précieusement dans votre ordinateur.) durant la crise des Gilets Jaunes, ce sont presque toutes des chef d'œuvre de la langue française, de force mordante, de sagacité d'analyse, elles entreront dans l'histoire. Un jour, quand la France sera redevenu un pays libre elles seront éditées parmi les petits classiques !
Un jour disait Robert Desnos,en 1942
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore De la splendeur du jour et de tous ses présents. Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.
pouvoir au Peuple souhaite expliquer comment on est passé du compromis social de 1945, faisant pendant 38 ans (1945-1983) de la question sociale la problématique numéro 1 partagée par tout le champ politique,au triomphe actuel des seules questions sociétales bourgeoises, à la con : succès du féminisme haineux et bourgeois du Collectif MeToo. Du Racialisme : les noirs mieux que les blancs. De la pensée woke. Importance des « trans », etc. Et de la mise au rancart de la question sociale (et donc de la gauche) renvoyée dans le cimetière des questions ignorées,refoulées (pas innocemment du tout!) du débat politique.
Pouvoir au Peuple définit la question sociale comme le souci de donner un emploi à chacun, afin de lui assurer une sécurité économique minimale. Comme la volonté de relever les salaires de tous les salariés de façon globale, au même niveau voir plus que celui de l’inflation, grâce auretour de l’échelle mobile.Donner des aides sociales et un revenu minimum aux plus démunis, y compris aux jeunes de moins de 25 ans. Réduire de façon importante les inégalités sociales par un écart maximal de 1 à 6 des revenus.
En 1945, les résistants sont victorieux des allemands, et rédigent le programme du Conseil National de la Résistance. Le patronat français est affaibli pour avoir collaboré avec les allemands. Dans ce contexte est voté en France de nombreuses mesures sociales que l’on appelle : le compromis de 1945.
Le Ministre du Travail communiste Ambroise Croizatest à la manœuvre. Son biographe notre ami hélas décédé Michel Etiévent écrit sa biographie : « Ambroise Croizat ou l’invention sociale », édition GAP, 1999. (etBernard Friot!)
Ambroise Croizat est un fils d’ouvrier né dans la Cité des Maisonnettes de Notre-Dame-de-Briançon en Savoie. Il est militant CGT. Responsable de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie-CGT, initiant et menant les luttes de son secteur. Il parcourt la France, gagnant sa vie en vendant La Vie Ouvrière. En 1936 il devient député communiste de Paris. Pendant la guerre, il est résistant. Et connait les affres du bagne à Alger de 1939 à 1943. Il rédige le volet social du futur Conseil National de la Résistance. En 1945, il devient Ministre du Travail du gouvernement du Général De Gaulle.
Ambroise Croizat impose cinq réforme majeures :
-La réforme établissant un régime général de sécurité sociale en France
-La création des comités d’entreprise avec droit de regard consultatif sur la vie économique de la structure le 22 février 1945.
-La retraite par répartition.
-Le relèvement substantiel des bas salaires.
-La création d’un véritable service public de l’emploi, on parlait alors de « service de la main d’œuvre », dont on sort avec un vrai poste de travail en Contrat à Durée Indéterminée. L’ambiance régnant dans ce service de la main d’oeuvre est sympathique et bon enfant : rien à voir avec Pôle emploi actuel.
Ses réformes, il les impose parce que les patrons sont affaiblis par leur collaboration éhontée avec les nazis. Mais aussi, il faut le savoir, parce que les militants communistes résistants conservent leurs armes non remises à la Libération. Surtout dans le nord de la France. Ces armes sont très importantes : elles créent un rapport de force silencieux: les patrons n’ont nullement envie de céder et d’appliquer les réformes sociales de Croizat. Mais ils savent que s’ils refusent, les communistes les obligeront à le faire avec leur carabine. Comme dit Pierre Bourdieu : il n’y a pas de loi sociale sans mouvement social préalable, qui ouvre un nouvel espace des possibles.
Ambroise Croizat n’est pas le seul à s’intéresser à la question sociale : c’est le cas aussi de l’Abbé Pierre, ex député MRP, célèbre pour son appel de l’hiver 1954. C’est lui qui fait construire les premières maisons Emmaüs pour les sans-abris, où il fait 13 degrés : on se reportera à l’excellent livre rédigé par Denis Lefebvre : « les combats de l’Abbé Pierre », édition Cherche-Midi, 2011). Pierre Mendès-France, président du Conseil en 1955, a aussi un programme politique très social. Jean-Edouard Jeanneney, ministre du travail centriste en 1968. Georges Pompidou,qui ne dort plus la nuit en 1967, parce qu’il y a 400 00 chômeurs. Il demande un rapport à François-Xavier Ortoli et Jacques Delors, membre du Commissariat général au Plan. Ce rapport qui propose des créations d’emplois, sert de matrice à tous les accords de branches professionnelle du moment : sidérurgie, chimie, …Résultat : le chômage diminue à50 000 demandeurs d’emploi en 1968.
Autre initiative l’échelle mobile des slaires, c’est-à-dire l’augmentation des salaires automatique selon l’inflation. Dans son livre intitulé : « Les hauts revenus en France au XXème siècle », édition Pluriel, 2001, Thomas Piketty montre comment les hauts revenus sont imposés à 40% de leurs revenus. Et surtaxés chaque année à titre exceptionnel, entre 1960 et 1980, toujours au titre de l’impôt sur le revenu. Cette majoration peut aller de +7,5% à +25%. C’est grâce à ces majorations que le Gouvernement Pompidou peut financer une politique de hausses salariales pour toute la population au travail. Aujourd’hui, le taux d’imposition est à peine de 21%, selon Alternatives Economiques.
Le célèbre Programme Commun signé en 1972 par Georges Marchais et F. Mitterrand prévoit de nouveaux droits aux travailleurs, la retraite à soixante ans, un relèvement des salaires, même une forme d’autogestion dans les entreprises etc…
On le voit : entre 1945 et 1983, la question sociale est considérée par tous les partis politiques de droite et de gauchecomme la question numéro un. C’est l’époque, où les enfants des classes populaires, pensent à juste titre, qu’ils auront une vie meilleure que celle de leurs parents.
Arrivela contre révolution conservatrice libérale des années 1980. Afin de lutter contre leur taux de profit en chute libre, la Bourgeoisie décide de l’ouverture des frontières et de la mondialisation féroce des échanges. Résultat : le capitalisme mondialisé occidental génère un chômage et une pauvreté de masse d’une ampleur inouïe : 1 million de chômeurs en 1980. 2 millions en 1988. 3 millions en 1997. 6,5 millions aujourd’hui selon la DARES. 15 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté selon mes calculs. L’écart entre les salaires passe de 1 à 20 dans les années 1960 à un écart de 1 à 400 aujourd’hui
Le succès de Reagan et Thatcher aux Etats-Unis et Grande –Bretagne est recopié en France parMitterrand, grand ami de Thatcher.A compter de 1983, les « socialistes » imposent au Peuple français l’austérité à vie, et la suppression de l’échelle mobile: c’est à dire l’indexation des salaires sur les prix.
Les relations particulières Mitterrand/Jean-Marie Le Pen
La vérité est que Le Pen père et Mitterrand entretiennent des relations particulières. Comme écrit Thierry Meyssan : « le président François Mitterrand est issu du Parti socialiste. En réalité cet homme a débuté comme collaborateur des nazis. Il est décoré pour cela par le maréchal Philippe Pétain, mais parvient à le faire oublier. Il n’a pas évolué dans ses opinions, mais les a développées parallèlement à ses nouvelles.Il n’a jamais rompu avec ses amis d’extrême-droite. L’un d’entre eux est son directeur de campagne lors de son élection à la présidence de la République et le suivit discrètement à l’Élysée : François de Grossouvre.Mitterrand mène une vie comparable à celle d’un schizophrène : il a même deux familles, une femme socialiste et une autre d’extrême-droite. C’est une personnalité d’extrême-droite qui est à la tête de la gauche unie.
Arrivé au pouvoir, Mitterrand prend en main une fédération de chapelles néo-fascistes, le Front national (FN). Ce minuscule parti a été créé sur instruction du général De Gaulle. Il s’agissait pour lui de rassembler ce qui restait des collaborateurs nazis et des terroristes de la guerre d’Algérie sous les yeux des services secrets. Après l’assassinat du chef du FN, François Duprat, un agent patenté des services secrets en Afrique, il est remplacé par Jean-Marie Le Pen, député. Jean-Marie Le Pen a la charge de rassembler toutes les chapelles d’extrême-droite et de veiller à ce qu’elles n’intentent rien de préjudiciable à la République (cf article rédigé par Thierry Meyssan : Les français ne se parlent plus, 12 juillet 2022, Réseau Voltaire).
Mitterrand commence à le financer avec les fonds secrets de l’Élysée, via un compte bancaire suisse » (Les français : citoyens ou simples électeurs ?Réseau Voltaire).
De façon machiavélique, Mitterrand autorise en 1984 Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, , à passer à la télévision. On rappelle que le Front National a obtenu 0,75% des voix en 1974. Et n’a pu présenter de candidats en 1981, faute d’avoir obtenu les 200 signatures nécessaires, analyse Thierry Blin dans son livre : l’Invention des sans-papiers, édition Presses Universitaires de France, 2010. Ce qui montre combien ce groupuscule politique n’est pas représentatif du corps social français, ni de ses problèmes de fin de mois.
Pourtant, et comme explique avec lucidité le sociologue Pierre Bourdieu dans son livre : Propos sur le champ politique, édition Presses Universitaires de Lyon, 1998, Le Pen père impose sa nouvelle opposition français/étrangers en lieu et place de la vieille opposition riches/pauvres. Voilà ce que Pierre Bourdieu écrit :
« Personne ne peut contester que tout le champ politique français, y compris le PS, le PC… a été transformé par l’existence de Le Pen. Il n’y a pas de politique qui n’ait pas accepté, reconnu en fait l’existence de Le Pen, en réagissant aux propositions de Le Pen : par exemple, en substituant, - chose très grave mais qui est passée inaperçue- à l’opposition riche/pauvre, qui était fondamentale dans la politique, l’opposition national/étranger » (sic) page 118.
On n’a pas oublié le propos de Fabius, le même qui a liquidé les fiefs industriels du nord et de l’est de la France, provoquant une explosion du chômage de masse, lorsqu’il était Premeir Ministre de Mitterrand : « Le Pen pose de bonnes question mais apporte de mauvaises réponses » : soit une façon d’accepter le nouveau clivage étranger/français.
S’il avait été un responsable de gauche sincère, il aurait dit à Jean-Marie Le Pen : « votre question est certes intéressante. Mais moi je me bats pour que les salariés aient de meilleures fins de mois. C’est la question sociale qui doit primer et non la question raciale »(sic). Au lieu de quoi, il accepte du même coup le dynamitage de la question sociale voulue par Le Pen père, pourtant très minoritaire dans l’opinion.
Et comme le dit très bien Pierre Bourdieu, cette mise à mort de la question sociale est passée inaperçue dans les têtes et dans les cœurs.
La fin du « partage » de la valeur ajoutée et de l’idéologie politique du « partage » :
Pendant les « 30 Glorieuses », le Peuple français a eu droit à un certain « partage de la valeur ajoutée » entre le facteur Travail et le facteur Capital. Tandis que l’idéologie du partage était validée par tous les partis politiques. Le Peuple français a eu des bribes de la croissance. Entre 1959 et 1979, les salaires augmentaient en moyenne de +2,25% par an. Mais avec le succès de la contre-révolution mondialiste occidentale, à compter des années 1980, Reagan, Thatcher, les augmentations de salaires se tassent : entre 1980 et 2018, elles sont à peine d’1% par an. Résultat : dans le partage de la valeur ajoutée, le travail perd dix points par rapport au Capital.
Comme dit Alain Accardo : « Le partage de la valeur ajoutée dans les années 1960 était une façon pour le système capitaliste de procéder à de nécessaires redistributions, sans lesquelles le mouvement social deviendrait explosif, et risquerait de coûter plus cher au classes dominantes », (type Mai 68). Aujourd’hui, avec la fin de l’URSS et de tout projet révolutionnaire, « comme on est passé du Deux (capitalisme/communisme) au UN(capitalisme) », comme dit Alain Badiou dans son livre : Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du 13 novembre, édition Fayard, 2016 :eh bien, il n’y a plus de partage de la valeur ajoutée, sauf sous forme de salaire au mérite.
Et Accardo d’ajouter : « les inégalités sociales, liées à l’appartenance de classe, sont si bien acceptées, si peu discutées, qu’on en arriverait presque à croire qu’elles sont naturelles » (sic). « Le petit-bourgeois préfère être petit dans le camp de la Bourgeoisie, que chez le Peuple ». Si Sartre estimait « qu’il ne faut pas désespérer Billancourt », « la Classe ouvrière n’a cessé de perdre son rayonnement et sa capacité à mobiliser de l’énergie sociale autour de son projet émancipateur révolutionnaire, au profit d’une petite-bourgeoisie, qui voit de renforcer ses perspectives d’ascension sociale au sein du système ».
A compter des années 1980, on assiste à une baisse gigantesque des salaires réels :
Mais ce n’est pas tout : comme analyse Madame Annie Lacroix-Riz dans sa vidéo intitulé : « les parades du patronat à la baisse tendancielle du taux de profit » : « on assiste à une baisse des salaires réels massives. La redistribution par le budget de l’Etat permet de donner notre argent des impôts aux seul riches : par exemple le CICE. La pression gigantesque sur la masse salariale freine la baisse du taux de profit. Il en résulteun appauvrissement de strates sociales qui, jusque-là vivaient très bien. Un professeur certifié, qui gagnait 2 SMIC dans les années 1960 ne gagne plus aujourd’hui qu’1,20 SMIC.
Comme dit de façoncynique le patron de Peugeot : il n’y a pas de limite à la baisse du coût de production (coût du travail). De plus, le Peuple français n’a plus d’organisation de défense, comme il a pu en avoir après-guerre ( PCF, CGT)»Et on ajoutera : le Peuple subit le reflux des espérances révolutionnaires post-68 ardes. Reflux orchestré par le septennant Mitterand à partir de 1983. La domination du capital est totale.
Naturellement, Pouvoir au Peuple conteste catégoriquement la légitimité du clivage français/étrangers imposé dans les années 1980, à des fins de désorienter les consciences. Renvoyer dans les limbes de l’impensé la question sociale jusque-là numéro une dans les têtes et les cœurs. De la même façon, Pouvoir au Peuple conteste catégoriquement le primat des seules questions sociétales : féminisme petit-bourgeois du Collectif MeToo. Racialisme. Pensée woke. Importance des « trans », etc. Tandis qu’est mis au rancart la question sociale renvoyée dans le cimetière des questions ignorées, refoulées du débat politique.
En accord avec la pensée du grand Ambroise Croizat, Pouvoir au Peuple veut refaire de la question sociale la question numéro une du champ politique français, qui doit réoccuper le centre du jeu politique pour le bien de tous.
Tel est l’objet des 9 propositions sociales du Programme Pouvoir au Peuple
ce que Jean-Dominique MICHEL décrit à la 37e minute depuis un sicle et demi on sait comment ça s'appelle, ça s'appelle la LUTTE DES CLASSES ! - a-t-il peur d'appeler les choses par leurs noms ? ou bien lui manque-t-il une culture marxiste (il est pourtant archi-cultivé) ? c'est pourtant le bon sens même, et aussitôt qu'on analyse avec les mots justes tout devient limpide, et rationnel.
quand à ce qu'il décrit à la 57e minute, ben, c'est une "société sans classes" comme la définit Karl Marx !
oui il faudrait comme il dit à la 58e minute que lorsque qu'un nouveau Klaus Schwab arrive tout le monde éclate de rire, comme dit Dieudonné "nous somme sous attaque, nous vous demandons de vous diriger vers le refuge du RIRE"
finalement tout est à revisiter, maintenant avec la perspective on découvre la continuité (deux : celle liée à la lutte des classes et celle des dérives idéologiques et psychologiques du modernisme prométhéen)....
Le fascisme, comme l’avait déjà décelé Bertolt Brecht, est inhérent au capitalisme. On en a souffert un premier accès dans les années 30, quand la bourgeoisie a eu peur des bolchéviques, en 45 on s’est crus, libérés (à tort, faute d’en avoir identifié les vraies causes, à tenir en garde, lisez Zygmunt Bauman, lui a compris), après 3 décennies de liberté et d’humanisme revenu, le temps de Prévert et de Marie-Josée Neuville, Brigitte Bardot, et tant d’autres, on y est retombés (mutatis mutandis bien sûr, mais il faut savoir voir l’essence de ce monstre à travers ses avatars du moment, et n'oubliez pas que les fascismes étaient déjà scientistes, technocrates et eugénistes) autour de l'avidité pour les profits de la 5G (pour un contrôle total des gens, on est au coeur du fascisme là) et des vaccins. Finalement les beaux jours des années 50, 60, et même 70, n’auront été qu’une éclaircie passagère, avant l’hiver final.*(1)
l'avenir, hélas ne fera que confirmer ce que je dis là
Souvenez-vous Hitler a commencé comme ça : en faisant peur aux allemands devant un mythique danger communiste autour de l'incendie du Reichtag, la première vague fasciste était centrée sur le nationalisme et sur la peur du communisme, celle-ci sur la peur sanitaire, mais c'est donc les mêmes ressorts psychologiques et du côté de l'Etat oppressif et du côté des citoyens devenus avec bonne volonté des esclaves soumis et confiants. Et toujours la peur du regard d'autrui pour contraindre tout le monde à OBEIR !
«Danger − Vous êtes conditionnés à voir votre liberté comme de l'égoïsme!» étaient visibles dans la foule."
Un manifestant interrogé par Ruptly s’est dit «inquiet pour [ses] enfants». «La peur est un excellent moyen de domination», a-t-il assuré. https://francais.rt.com/international/80498-angleterre-affrontements-entre-police-manifestants-anti-confinements https://francais.rt.com/international/80498-angleterre-af...
et voici un lien pour re-re-regarder tous surtout TAL SCHALLER vous exposer ce projet fasciste (concocté depuis déjà une vngtaine d'années) leur fascisme 2.0 :
(plus généralement : Hitler en a rêvé, le grand capital NWO calviniste l'a fait. "L'esprit de la modernité" disait Zygmunt Bauman analysant le nazisme, vous voyez à quel point il avait raison ? En fait c’est logique et naturel, les gens d’après 1945 avaient refusé de le voir, de le comprendre, ils se sont rassurés et ont « caché la poussière sous le tapis » en présentant Hitler comme un fou, les nazis comme des extra-terrestres venus tout à coup - et sans raison ! - d’une autre planète. Absurde évidemment ! Il suffit d’un peu de bon sens. Le nazisme était la conséquence LOGIQUE du mouvement intellectuel depuis le milieu du XIXè siècle (même 1832, relisez « le médecin de campagne » de Balzac! j’ai fait un billet là-dessus).
Les évènement récents devraient permettre d'identifier une TENDANCE LOURDE du nazisme (au sens large), tel que l'a défini Zygmunt Bauman, dans l'évolution sociale et idéologique, et psychologique du monde moderne, et avec laquelle on n'a pas fini d'avoir à faire, loin de là ! au contraire !
et à l'endroit où ils expliquent que Rockefeller interdit tous les traitements à base de plantes, pour qu'ils laissent la places aux médicaments fabriqués à partir du p pétrole (c'est à dire lui apportant de gras profits ! + plus puissance totalitaire) n'oubliez pas que plusieurs des réformes du régime de Vichy ne furent pas révoquées à la Libération mais que nous les avons toujours ..... Ce sont entre autres : l'instauration de la carte d'identité - et pire elle est devenue biométrique, avant qu'avec les rfid, ou encore pire les smart dust, on la rende encore plus totalitaire ! - la création du GNIS avec interdiction de resemer ses semences si elles ne sont pas au catalogue, et puis la suppression du diplôme d'herboriste - tiens tien ! de quoi on parlait là justement ? -
revenons à l'aspect psychologique du fascisme :
ci-dessous une clinicienne s'interroge sur ces problèmes d'un point de vue psychologique :
*(1) "les restrictions de libertés qu'on nous promet pour toujours, hein, pour toujours !" :
il appert de plus en plus que l'époque actuelle est du même ordre que 1933
En fait cette "tendance longue" de l'histoire est encore plus longue que ça. il faut en revenir à la vue de l'histoire humaine par Marx (et oui ! on s'apperçoit de pus en plus qu'il faut toujours en revenir à lui ! quoi qu'on die...) selon lui 1 ) "L'histoire des hommes n'est que l'histoire de la lutte des classes" et 2° il avait identifié trois stades : celui où les exploiteurs avaient réduit la classe laborieuse à l'ESCLAVAGE, puis ce fut le SERVAGE, puis le PROLETARIAT, mais ce qu'il ne savait pas, forcèment, c'est que après vient une quatrième vague, l'actuelle, dont la vague fasciste des années 30 était le commencement - le FASCISME 1.0 - et qui vise l'Etat (capitaliste, "corporate power") mondial à la Jean Monnet (lisez les citations de ses carnets dans le livre "j'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu"), le New World Order, et la mise (la remise, puisque qu'il y a déjà eu l'esclavage antique puis le servage) en esclavage total de l'humanité par les téléphones portables, passeport sanitaire, puce RFID, UBER-isation de l'emploi, disparition de l'argent liquide, caméras de vidéo-surveillance à chaque pas, endettement, "Great Reset", et tout ça.
(Et qu'on ne nous parle pas d’incompétence ! ceux qui le font sont ou des naïfs ou des alliés dissimulés de pouvoir : Lorsque l’on comment directement et indirectement délibérément des crimes, en obéissant à des ordres et à une logique et qu’on remplit correctement les ordres venus d’ailleurs au lieu de respecter sont mandat électif et la volonté et l’intérêt de la Nation qui doivent seuls tenir lieu d’ordres et être la seule mission, on est aucunement incompétent, on est un criminel. Mettre les crimes sur le compte de l’incompétence est un moyen rusé d’exciser, d’innocenter et de semer la confusion dans les esprits.
pour la Résistance écoutez aussi l'intelligente, noble, pragmatique mais courageuse Farida Belghoul (elle nous montre aussi comment sont les VRAIS musulmans, pas comme les agents du wahabisme ou de la DGSE ....)
Hélas la France est mal-barrée ! encore pire qu'en 40, comment arrêter de pareils fous pervers et délirants ? Je suis cerné de personnes "bien pensantes" qui sont convaincues que la "4eme vague" et les mesures qui en découlent sont la faute des non-vaccinés ! Comment remettre les gens dans la logique et le bon sens ? La manifestation passe juste à leurs yeux pour un caprice de complotistes...
relisez l'article du psychiatre Frédéric Badel, que j'ai publié il y a quelque temps (la population française est maintenant divisée en deux groupes)
Fake news sur la mort du Professeur Jean-Bernard FOURTILLAN. POURQUOI ? 1/ pour empêcher de lancer au niveau national les précommandes du patch transdermique DetoxPatch, un complément alimentaire physiologique. 2/ entraver les négociations et les contrats avec des investisseurs étrangers. 3/ décrédibiliser l’image du Professeur Jean-Bernard FOURTILLAN aux yeux de MR. Robert Kennedy Junior au cas où il penserait prendre le Pr. Fourtillan comme un de ses conseillers. 4/ mettre fin à l’espoir de plusieurs millions de personnes malades. Autrement dit après avoir gagné la totalité des procès contre l’ANSM devant la Cour Administrative de Bordeaux le 2 mars 2023 ainsi que devant le Conseil d’État le 10 novembre 2023, pour Sodeval, le Fond Josefa, l’Association des malades MALUVAL, la société va enfin donner naissance, développer, commercialiser le patch transdermique développé lors des essais scientifiques avec plus de 155 témoignages sur les bienfaits sur plusieurs maladies dites auto-immunes. Ainsi que lancer plus 50 biothérapies avec pour base un des compléments alimentaires physiologiques. Il annonce aujourd’hui publiquement que Jean-Bernard FOURTILLAN est bien vivant. Il annonce également continuer ses combats et même les intensifier grâce à la justice qui sera rendue ! À très vite pour des nouvelles retentissantes.
"La résistance ira jusqu’à la désobéissance, en particulier face au nouveau ministre de la Santé Yannick Neuder qui a prôné lundi une « stratégie de vaccination des soignants et des Français beaucoup plus agressive » ! Pfizer écrit donc ses discours…
Honte aux députés PS et RN qui ont refusé de voter la motion de censure ! Contrairement à eux, nous combattons cette déclaration de guerre vaccinolâtre : Les Patriotes prendront comme toujours leurs responsabilités et organiseront s’il le faut la désobéissance totale et collective, avec vous ! le grand capital et Big Pharma ne passera pas !
voyez que la "démocratie participative" ce n'est nullement la panacée ! le conseil de quartier Saint Merri du 4e arrondissement de Paris lance une pétition honteuse à l’encontre de Giuseppe Belvedere Ils demandent une prise en charge psychiatrique et médico-sociale de cet homme parfaitement sain d’esprit, (ça se fait beaucoup maintenant, n'est-ce pas !... ) particulièrement cultivé et doté d’une rare empathie.
Nous relançons une fois encore les pétitions afin qu’on fiche la paix à ce vieil homme dont le seul tort est en fait celui de nourrir les pigeons : ce dont se sert la mairie du 4ème pour faire oublier qu’elle n’a jamais envisagé de construire de pigeonnier contraceptif (subventionnés et installés dans 13 arrondissements sur 20).
Avec ou sans Giuseppe Belvedere, les pigeons continueront de proliférer dans le centre de Paris. Et c'est bien et sympa !
Merci de laisser Giuseppe (sur)vivre tranquillement avec ses pigeons ! et redonnez-lui son appartement !
et n'oubliez pas aujourd'hui on GAZE les pigeons. Auschwitz c'est là et maintenant , et avec VOTRE ARGENT, vous êtes complices
comme Béranger, comme les insurgés (armés et violents) de 1830, Christophe Dettinger ne s'est pas battu seulement pour lui-même mais pour tout le monde, pareil le pasteur Trocmé. Pareil Eric Montana
Aux ami(e)s, aidants et soutiens de Giuseppe Belvedere !
Nous espérons que vous êtes content de vos fêtes de fin d’année et que le père Noël a été généreux avec vous et votre famille <img src="https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t2/1/16/1f60d.png" alt="
on peut l'aider il y a une cagnotte et un groupe sur face de bouc
Plus généralement comme a dit le Dr Louis Fouché on est dans une situation qui va susciter des héros. Et hélas il en faudra !!!
et il va falloir s'organiser et se cultiver non seulement l'esprit retrouver les valeurs, morales et intellectuelles, et le courage et lla ruse (souvenez-vous de mon article Chats et humanisme (en Espéranto Katoj kaj Humanismo)
mais s'organiser, en effet ;
si les bolchéviks l’ont emporté c’est parce qu’ils étaient organisé avec un projet sérieux et sur lequel ils se sont unis en sachant exactement à quoi ils allaient être confrontés
il va falloir reprendre des leçons chez les bolchéviques, et pas seulement dans l'organisation, car 90% de ce qui se passe actuellement s'explique par la lutte des classes, pour le reste lisez Ariane Bilheran.
Dans son livre démystifiant le Libéralisme (et que je vous recommande très fort !), Domenico Losurdo évoque (page 89 de la version en espéranto, edité par MAS) « la krimigo de antaŭe plene permesataj kondutoj ».
La criminalisation de conduites auparavant tout à fait possibles et autorisées. C'est un phénomène que produit le système actuel ! Et en masse !
Sont devenues ainsi criminalisés, le fait de prendre sa voiture avec un verre dans le nez, de téléphoner au volant, de faire du feu dans sa cheminée, de brûler ses feuilles mortes, de porter un fichu sur les cheveux, de chanter une chanson (« droits de propriété intellectuelle »), aux filles d'aller à l'école en robe, de copier un disque ou une cassette pour le passer à des amis, d'enregistrer et de reproduire un article sur Internet, d'adresser la parole à un policier, s'il est mal luné, aux enfants d'aller faire les courses dans un magasin, de cultiver les variétés qu'on veut dans son jardin, et aux paysans de resemer les graines de leur récolte, aux chats et aux chiens de se promener dans les rues, de ceux qui n'auraient pas une puce RFID implantés dans le corps de vivre purement et simplement, d'avoir une maison sans 1° une alarme qui empêche d'avoir de la fumée dans la maison (2° la suite viendra), de fumer à son travail, dans les cafés, et bientôt partout, bientôt aussi les boisson alcoolisées, déjà interdites dans les faits du fait de l'interdiction plus haut, d'entrer dans une église (ça, ça n'est pas criminalisé mais rendu physiquement impossible, ça revient exactement au même), aux enfants de dormir sur la banquette arrière de la voiture pendant que leurs parents conduisent, de s'embraser dans une voiture, de fumer dans une voiture, de bavarder dans une voiture, de baisser sa fenêtre de compartiment dans un train, et au vu des caméras à analyse de comportement qu'on est en train de mettre dans les villes seront bientôt interdit : de baguenauder, d'errer, d'aimer la solitude, de regarder les maisons ou les arbres, pour les enfants de courir, de « voler un baiser » à une femme, de se tenir par la main. à suivre hélas ! Tout n'y est pas, vous pouvez m'aider et ajouter ce que j'ai oublié à la liste
le cauchemar qui s'étend, la singapourisation de la planète :
aux Pays-Bas c'est déjà comme ça. ça fait partie non seulement de la folie actuelle, mais c'est un plan concocté savamment et dans un but bien précis, ce n'est pas seulement pour le plaisir de déshumaniser les gens :
« Si vous désirez une image de l’avenir, nous dit l’aimable tortionnaire de"1984", imaginez unebotte piétinant un visage humain... éternellement."
https://blogs.mediapart.fr/le-blog-de-boris/blog/240720/pourquoi-la-periode-actuelle-est-fascisante Mutatis mutandis, l'histoire se répète, la vague des fascismes des années 20 et 30 avait été causée par l'évolution démocratisante modernisante, et socialisante du demi-siècle qui l'avait précédé (comme disait Bertolt Brecht "le fascisme est la forme que prend la démocratie bourgeoise en temps de crise" !) la bourgeoisie et la banque l'avait favorisé pour contrer le communisme à tout prix. De nos jours alors que des esprits perçants tels Bernard Friot ou Etienne Chouard, remettent les questions de base sur le tapis, le pouvoir du Libéral-Fascisme (allez en voir la définition sur le site de Syti) reprend sa course avide et moderniste ("l'esprit de la modernité" comme dit Zygmunt Bauman, dans son livre Modernité et holocauste) vers la toute puissance totalitaire (qui est dans les gênes du capitalisme, et pas dans ceux du socialisme, contrairement à ce que leur propagande avait voulu nous faire croire), et leurs but pervers se traduisent par l'horreur que nous vivons en ce moment , et dont la suite sera encore pire, ils savent qu'ils peuvent "y aller" il n'y a plus de forces qui s'opposent à eux , ils foncent et révèlent leur vrai visage, qu'ils ont si longtemps caché....
et ils se servent de l'épidémie pour aller encore plus loin dans l'innommable :
Une telle précaution permettrait aux autorités sanitaires de recenser plus facilement les personnes ayant été en contact avec une personne atteinte de la maladie. StopCovid ne fonctionne pas, personne ne s'est mis sur cette application, il y a deux millions de personnes (qui l'ont téléchargée). C'est totalement insuffisant [pour nos maîtres capitalistes totalitaires], il faut trouver d'autres solutions qui responsabilisent les gens , constate Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé publique. Ce fonctionnement, déjà en vigueur en Allemagne et en Belgique,
[Les Allemands et les Belges sont des peuples plus SOUMIS que les Français, la preuve les banques avides ont réussi à y faire supprimer les chèques - qui leurs coûtent 50 fois plus cher à traiter que les paiements électroniques, plus facilement totalitaires en plus, et ainsi ça leur a permis de licencier encore plus de personnel et de maximiser leurs agréables profits !] pourrait être appliqué à Paris sur la base du volontariat. Les données ainsi collectées seraient détruites par les gérants au bout de trois semaines. Certains restaurateurs sont sceptiques. C'est très compliqué à mettre en place, estime, perplexe, Simon Molina, responsable au bar-restaurant L'Abreuvoir, dans le XVe arrondissement. Nous avons plusieurs centaines de clients par jour et nous manquons de temps pour s'assurer que tout le monde remplit bien sa fiche. Même le stockage des documents nous poserait problème. Les syndicats de la profession doutent que les entreprises puissent s'assurer que tous les consommateurs se plient à la règle. Pour Laurent Lutse, président de la branche cafés, brasseries et établissements de nuit de l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), si le client refuse de remplir les fiches, ce n'est pas au gérant [ce qui veut dire que ce n’est pas le propriétaire, une grosse féodalité financière ? - qui tien le café ou le restaurent, monde aberrant sans aucune liberté ! Monde d’investisseurs encravatés, cadres sup de féodalités financières qui se font un max de fric sur le travail des GENS!!!!!] de faire la police ». Pour les petites consommations, les gens ne se plieront pas à la règle. Cela pourrait même en freiner certains de venir chez nous[j’espère bien ! qu’ils crêvent tous la gueule ouverte!], abonde Simon Molina. Nos clients respectent les gestes barrières et le port du masque [en bons « Rhinocéros » pétainistes bien soumis, zombis déshumanisés, comme dans Ionesco], je pense que c'est suffisant. Chez les professionnels, un ras-le-bol commence à poindre, particulièrement depuis l'interdiction récente de chauffer les terrasses [mesure prise pour interdire encore plus de fumer, et donc la vie et la convivialité et l’humanité des PERSONNES]. Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration a été frappé de plein fouet par la crise sanitaire et économique. Il faut faire confiance à nos clients , affirme Simon Molina. Les bars-restaurants en ont déjà beaucoup fait, pas besoin de nous ajouter des mesures supplémentaires. Commentaire : En général la population commence a en avoir ras-le-bol de toutes ces mesures de fichage, de controle, de surveillance, d'interdictions, de coupures, de menaces, etc. Les gens veulent que l'économie re-démarre, retourner au travail, reprendre le mouvement d'avant, vivre et laisser vivre. Biensur notre réalité a fait un bond de 180 degrés et il va être très dur de revenir au monde d'avant. En fait oublions une fois pour toutes le monde d'avant car le monde de maintenant il est fait de fichages, controles, surveillance, interdictions, coupures et menaces.... C'est ce que nos maîtres ont décidé.
Apparemment, une voyante aurait écrit dans un livre qu'elle voyait une révolution vers 2022 ou 2023. Ca me paraissait de plus en plus plausible… si ce n'est souhaitable. [c’est tout à fait souhaitable!]
Hélas les français sont devenus des "VEAUX" ! .... ou des kollabos. La crise économique va s'accentuer, et tous ces élus imposteurs vont accepter de laisser l'oligarchie nous infliger ces projets de vaccinations (dangereuses) obligatoires, de passeports de santé pour avoir le droit de circuler, etc. Pour ce que l'entend par imposteurs, référez vous à Roland Gori (sur YouTube).
Eh oui ! il fut un temps où on trouvait normal que « chacun ait sa chacune », et réciproquement.
c'est loin tout ça le temps où on vivait en famille chaque jour par amour ou par nécessité en vue de rendre l'existence vivable tout simplement.
Mais maintenant, d’abord il n’y a plus que l’idée de deux chacuns ensemble ou de deux chacunes ensemble qui soit valorisée ! Et puis c’est l’époque où les femmes considèrent que "une femme sans homme c’est comme un poisson rouge sans patin à roulette". Il n’y a plus que des hommes, à ne pas penser pareil, mais ils ne le disent pas ! ils sont bien trop complexés par le terrorisme intellectuel du temps, et crèvent en silence tout en disant « amen ».
Alors chacun (ici « chacun » = chacun et chacune) dérive tout seul avec « chacun son corps », réservé seulement pour les infirmières du pouvoir médical et le thanathopracteur du funérarium ; chacun s’agite tout seul entre deux métros et trois boites de conserves, entre son appartement de banlieue et le crématorium. Maintenant le désir est invariablement décrit comme celui d’un chien pour un bifteck, la tendresse comme une violence, la beauté comme attentatoire à la dignité de LA femme, faire l’amour comme une perversion, la complicité comme une aliénation, l’attachement comme une maladie mentale !
Quand à l’amitié n’en parlons pas ! on a trop peur que ça puisse être accusé d’être sexuel, donc pervers, à une époque où même les enfants ne se tiennent plus par la main, pensez donc, les adultes !
En définitive la fameuse « libération sexuelle » qu’on nous a tant vantée n’a pas du tout libéré les relations entre les sexes, au contraire. Elle n’a servi qu’à renforcer le puritanisme, et à rendre les gens plus paranoïaques et plus constipés. Soit dit en passant, la pudeur du temps passé était finalement beaucoup plus saine que celle de maintenant. On cachait, que ce soit les choses, les mots, les désirs, mais on suggérait : çe qui donnait à la fois plus de confiance et de sécurité, et de liberté, et de convivialité. Maintenant on montre, on dit, on enseigne, le tout le plus crûment possible, mais on interdit ! et, comme on est quand–même gêné, on se réfugie dans une sexophobie (qui ne s’avoue pas) crispée et paranoïaque, et on criminalise le désir ! Ce qui fait qu’au lieu d’être plus libérés on est plus complexés, et la société s’éteint sous une chape de peur et d’autocensure, et de perte du lien social (tandis que la suggestion permettait de faire cohabiter le désir et la décence, et les contacts humains au niveau qu’on voulait bien). Ce qui suscite, ou le cynisme, ou l’hystérie criminalisatrice, et le fossé entre les êtres. http://www.youtube.com/watch?v=k0ccz207jDs
Bientôt la sexualité sera aussi interdite que le tabac, on commence à nous y préparer, le climat monte. On parie?
on est bien dans cette société dénoncée par Marc-Edouard Nabe :
"Les asexués obsédés de sexe et qui ne baisent plus, ces filles qui portent des mini-jupes mais ont une burqa dans la tête "
et par Israel Shamir :
" Enfants de la révolution vaincue de 68, nous étions libres d'aimer, de fumer, de penser et d'agir. Nous pouvions voyager et prendre l'avion sans être déshabillés à l'aéroport, et on ne nous confisquait pas nos gaudrioles. Nous pouvions faire l'amour et fumer dans les cafés. Depuis, c'est la dégringolade; toute fumée est bannie, et la pensée libre a été incarcérée entre les barreaux du Politiquement Correct, et l'action politique réduite à l'inscription à des groupes sur facebook. L'amour est devenu un véritable champ de mines sous des lois victoriennes."
commentaire trouvé sur le net : "on prépare une génération entière de femmes qui crèveront toutes seules à 70 ans dans leur appartement, absolument toutes seules avec leur chat et leur sac Vuitton. Et pour les hommes, ça sera pas mieux (solitudes, maladies insoignables pour cause de fin de la sécurité sociale programmée, suicides, conséquences de la consommation de drogues et d’alcool). Ma génération s’est tracée un avenir tout simplement sensationnel. Là, je m’adresse aux hommes qui ont entre 20 et 35 ans, comme moi : si vous voulez vous faire une bonne idée de comment vivront les hommes de notre génération dans les années à venir, allez voir comment ça se passait pour la majorité des hommes en Russie dans les années 90 (longévité merdique, maladies dues à l’alcool, chômage de masse, misère, solitude généralisée...génération sacrifiée). Ça nous pend au nez ! Mais il ne faut pas que vouv vous en plaigniez, vous vous feriez traiter de fasciste !"
Souvenez-vous de Jean XXIII quand il était séminariste et qu’il faisait bien attention pour ne pas lever les yeux sur les filles, on lui avait apprit à « éduquer son regard » et à « maîtriser ses pulsions » comme on appelle ça maintenant !... bref L’Eglise sortie par la porte est rentrée par la fenêtre. Les Talibans ont gagnés la guerre ! Regardez les images d’autrefois, les films, etc et vous verrez : la France en fait n’a jamais été aussi puritaine depuis 1 siècle et demi ! Maintenant tout ce qui est désir est tabou. A la rigueur on admet encore que des gens copulent (n’utilisons plus l’expression « faire l’amour », ce n’est plus du tout ça !...) mais à condition que ce soit purement mécanique (partenarial !) sans désir (surtout !) sinon c’est pervers ! Ils ne se rendent pas compte que c’est leur puritanisme qui est pervers, et qui est un refus de l’humanité et de la communication, et la peur devant les sentiments.
autre commentaire, fin novembre 2017 :
Maintenant que les femmes nous traitent de porc, il est évident que la poupée sexuelle est notre avenir à tous. Une amie me demandait comment nous les hommes ne devenions pas tous pédés avec la haine masculinophobe qui sévit. Sa question devient légitime.
en 2013 il avait déjà annoncé ce qui se passe en ce moment :
22 mai 2013 : L’inévitable retour du fascisme ?
Michel WEBER
Tocqueville (1835) a indiqué que la démocratie de marché pouvait facilement donner naissance à un totalitarisme mou. Depuis Mumford (1932), on sait que la technoscience donnera volontiers un peu de rigueur au tropisme fasciste. Où en sommes-nous ?
La crise qui se propage de proche en proche depuis 2008 est une crise qui est essentiellement politique et, en tant que telle, elle demande une réponse politique.
De fait, les observateurs avertis peuvent discerner la multiplication des signes d’une dérive fasciste, à la fois au niveau de la base et à celui du sommet de la pyramide sociale. D’une part, les idées fascistes sont de plus en plus courantes dans les milieux défavorisés (qui sont eux-mêmes en croissance rapide) ; d’autre part, elles sont de plus en plus explicites chez les technocrates — mais sous une forme tellement aseptisée qu’on pourrait, il est vrai, croire à leur parfaite innocuité.
Il est donc fort piquant de remarquer que le grand public est parfaitement ignorant de ce retour de l’extrême-droite. Il pressent certes l’imminence de l’effondrement sociétal mais il n’a absolument pas conscience de la nature exacte du danger. La réouverture de camps de concentration ou même la généralisation des conflits régionaux semble passer inaperçue. De même, le sens et la portée de l’existence d’apologies hollywoodiennes (au propre comme au figuré) de la torture demeurent entièrement mystérieux. Cette double tension est paralysante et anxiogène, ce qui fait le jeu de l’oligarchie : quoi de plus manipulable en effet que des individus dans un état de coma moral et politique ?
Pire, les acteurs sociaux les plus remuants, les militants et les universitaires pensent l’effondrement de la civilisation globalisée à partir de leur expertise et sont dès lors conduits systématiquement à manipuler des statistiques, parfois très convaincantes, mais qui comprennent la transformation sociétale annoncée sur le mode de la lente désagrégation d’un pan de la société. Le long terme est ainsi mis en perspective à partir d’une facette supposée cruciale.
Or, ce qui s’annonce c’est un effondrement total et abrupt des « démocraties de marché » à la faveur de l’emballement d’une de ces crises qui constitue, en synergie, la crise globale systémique. Peu importe la nature de l’événement déclencheur — une pénurie de dix jours de l’approvisionnement de pétrole, des émeutes de la faim dans des quartiers (ou des pays) « défavorisés », des macro-mouvements de population forçant les portes de la citadelle Europe, un accident industriel majeur, une nouvelle bulle financière, une vraie-fausse pandémie, une guerre inter-régionale ou même mondiale, … — la conséquence politique sera inévitable et immédiate : l’état d’urgence, c’est-à-dire le totalitarisme, ou le chaos absolu, c’est-à-dire la guerre de tous contre tous. Une guerre civile serait comparativement plus structurante.
L’enseignant-chercheur qui n’a pas oublié la leçon de citoyenneté magistrale que nous a laissé Victor Klemperer (LTI, 1947) se doit en conséquence de mettre en évidence deux dynamiques : premièrement, il faut montrer que la réponse à la crise globale systémique est bien d’ores et déjà politique et que, si aucune force ne vient entraver l’inexorable progression du capitalisme du désastre, il ne nous restera bientôt plus qu’à émettre des regrets carcéraux ou post-mortem. Deuxièmement, il faut discerner les pistes théoriques et pratiques qui sont susceptibles d’infléchir cette trajectoire dès aujourd’hui.
Michel Weber
Une première version de ce billet a été publiée ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=53721 Dernier ouvrage paru : De quelle révolution avons-nous besoin ?, Paris, Éditions Sang de la Terre, 2013. (978-2-86985-297-6)
La culture , le sport , les loisirs , la créativité, la joie et la confiance ont fait place au repli sur soi , à la méfiance , au rabougrissement, au mépris envers les autres . La vie que le grand capital et son gouvernement nous laissait n’était pas terrible , mais mon Dieu nous parvenions à peu près à l’embellir . Aujourd’hui c’est devenu de la merde et ils nous interdisent d’en sortir . Cela va se finir en révolte armée et ils joueront les étonnés . Si on pouvait les pendre comme au tribunal de Nüremberg !
"Covid 19 le grand Reset" de Claus Schwab est leur Mein Kampf