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02/11/2025

Lamartine peut-être le plus vrai et le plus profond de nos poètes

il n'est pas assez lu, peut-être décourage-t-il par ses longueurs et sa rhétorique, mais si on prend la peine de lire quelques phrases choisies, et de les méditer, on s'apperçoit soudain à quel point elles sont vraies, et profondes.

par exemple


Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes,
Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes,
Je disais à l'aurore : « En vain tu vas briller ;
La nature trahit nos yeux par ses merveilles,
Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles
Ne sourit que pour nous railler.

« Rien n'est vrai, rien n'est faux; tout est songe et mensonge,
Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge.
Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs.
Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie
Brille à peine un moment à notre âme éblouie,
Qu'il s'éteint et s'allume ailleurs.

« Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde ;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé ;
Et tout flotte et tout tombe, ainsi que la poussière
Que fait en tourbillons dans l'aride carrière
Lever le pied d'un insensé. »


Je disais ; et mes yeux voyaient avec envie
Tout ce qui n'a reçu qu'une insensible vie
Et dont nul rêve au moins n'agite le sommeil ;
Au sillon, au rocher j'attachais ma paupière,
Et ce regard disait : « A la brute, à la pierre,
Au moins que ne suis-je pareil ? »


n'aurait-on pas envie de les apprendre par coeur et se les réciter chaque matin ?

31/10/2025

la solidarité de tous les Saints c'est ça

Autriche : Trois religieuses se rebellent et fuient une maison de retraite pour retrouver leur couvent

Les trois femmes, âgées de plus de 80 ans, ont été aidées, notamment par d’anciens élèves de l’école du couvent, pour revenir là où elles se sentent chez elles

Elles obéissent à Dieu, et à personne d’autre ! Trois religieuses ont quitté une maison de retraite en Autriche pour reprendre leurs quartiers dans leur ancien couvent au début du mois de septembre. Les sœurs Bernadette (88 ans), Regina (86 ans) et Rita (82 ans) expliquent avoir été placées dans cet établissement contre leur volonté en décembre 2023.

« On ne nous a rien demandé. Nous avions le droit de rester ici jusqu’à la fin de nos vies », affirme sœur Bernadette dans des propos rapportés par la BBC. « J’ai été obéissante toute ma vie, mais c’en était trop. »

De l’aide pour les serrures, l’électricité et l’eau

Le trio a pu compter sur plusieurs complices pour revenir dans leur couvent à Elsbethen (Autriche), qui abrite une école. Un serrurier est intervenu pour leur permettre d’accéder à leurs anciens appartements, les serrures ayant été changées entre-temps (! sans commentaire ...).

L’électricité et l’eau ont été partiellement rétablies, et des sympathisants leur apportent de la nourriture et des provisions. Les religieuses ont aussi pu être examinées par des médecins. D’anciens élèves sont venus leur rendre visite pour les soutenir.

Les autorités religieuses locales ont en revanche condamné une décision « totalement incompréhensible », estimant que les sœurs n’étaient plus capables de « vivre de manière autonome au couvent de Goldenstein » en raison de leur « état de santé précaire ». Pas de quoi faire broncher les trois nonnes, qui ont bien l’intention de finir leurs vies « chez elles »

solidarité de tous les saints !  ils se rencontrent parmi les humbles et les travailleurs, (et les chats) et non parmi "ceux qui disent aux autres de l'faire" !

on reconnaît une problématique typique de ces dernières années ...

 

 

28/10/2025

Citations - « Ce qu’on nomme le cafard n’est souvent qu’une éclipse de nos illusions et un éclair de notre lucidité. »

quelques citations, hélas des plus importantes.

« j’ai déjà remarqué ceci : les horreurs sont supportables tant qu’on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit. » (Erich-Maria Remarque)


« l'on sait que l'optimisme fait beaucoup plus de ravages que le pessimisme qui, lui, au moins est lucide » (Gilbert Ganne )



« Au surplus, les champs de carnage sont partout; au cimetière de l'Est, à Paris, vingt-sept mille tombeaux, deux cent trente mille corps, vous apprendront quelle bataille la mort livre jour et nuit à votre porte. » (Chateaubriand)

« Un être qui se sait mortel ne peut pas être heureux » (Gilbert Ganne)

« Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l’appela ;
Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ? » (Victor Hugo)

« Dune certaine lignée animale, qui ne semblait en rien promise à un tel destin, sortit un jour la bête saugrenue qui devait inventer le calcul intégral et rêver de justice. »

Rostand (Jean)
in « Pensées d’un biologiste » 1954

« Nous sommes de ceux qui posent les questions jusqu’au bout ; Jusqu’à ce qu’il ne reste plus la plus petite chance d’espoir vivante. »

Anouilh (Jean)
Antigone

« La vie, en dernier ressort, semblait être une plaisanterie d’une dimension telle que l’on ne pouvait que se tenir à un bout du couloir pour constater sa longueur dénuée de sens, et sa hauteur parfaitement inutile. »

Bradbury (Ray)

« Tout est ordonné pour que prenne naissance cette paix empoisonnée que donnent l’insouciance, le sommeil du cœur ou les renoncements mortels. »

Camus (Albert)

« La vérité de ce monde c’est la mort ! La vie n’est qu’une ivresse, un mensonge.

Céline (Louis-Ferdinand)

Rien ne sert à rien
Et d’abord il n’y a rien.
Cependant tout arrive.
mais cela est bien indifférent.

Gautier (Théophile)

« Peu importe que les hommes se transmettent pour quelques siècles leurs concepts et leurs techniques : car l’homme est un hasard, et pour l’essentiel, le monde est fait d’oubli. »

Malraux (André)

« Toute l’histoire du monde est une histoire de nuages qui se construisent, se détruisent, se dissipent, se reconstruisent en des combinaisons différentes, - sans plus de signification ni d’importance dans le monde que dans le ciel. »

Montherlant (Henri de)
Carnets p. 41 année 1931

« Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible, il n’y a que mort, évanescence et vanité. »

 

« Atome dérisoire perdu dans le cosmos inerte et démesuré, il sait que sa fiévreuse activité n’est qu’un petit phénomène local, éphémère, sans signification et sans but. Aussi n’a-t-il d’autre ressource que de s’appliquer à oublier l’immensité brute qui l’écrase et qui l’ignore. »

Rostand (Jean)

« Tout ce à quoi il tient, tout ce à quoi il croit, tout ce qui compte à ses yeux a commencé en lui et finira avec lui. »

Rostand (Jean)

« L’espèce humaine passera, comme ont passé les dinosauriens et les stégocéphales… Alors, de toute la civilisation humaine ou surhumaine, découvertes, philosophies, idéaŭ, religions, rien ne subsistera… En ce minuscule coin d’univers sera annulée pour jamais l’aventure falote du protoplasma, aventure qui déjà, peu-être, s’est achevée sur d’autres mondes, aventure qui en d’autres mondes peut-être se renouvellera. Et partout soutenue par les mêmes illusions, créatrice des mêmes tourments, partout aussi absurde, aussi vaine, aussi nécessairement promise dès le principe à l’échec final et à la ténèbre infinie. »

Rostand (Jean)

« Je fais un tour ou deux pour calmer ces coups dans ma tête. »

Shakespeare
in La tempête après “we are of such stuff etc”

“Pourquoi n’ai-je droit à aucune espérance?”

Madame Simone
= Pauline Benda

 

“ Si la douleur poussait de la fumée comme la flamme, la terre vivrait dans une éternelle nuit” (H de Montherlant)

04/10/2025

vive l'école à la maison la liberté et l'humanisme !

https://zerhubarbeblog.net/2020/10/02/lenfance-ce-cavalie...


le gouvernement est en train de DETRUIRE VOS ENFANTS ! et ça ne vous fait même pas frémir ? https://reseauinternational.net/au-secours-mesdames/  vous ne réagissez pas ? vous ne résistez pas ? vous laissez faire cette ignominie qui va les détruire à vie ?

C'est la condition sine qua non de la civilisation et du refus du fascisme et du totalitarisme, et des valeurs républicaines !

ça commence par les cookies que certains sites internet injectent DANS Vos ordinateurs, et si les gens adceptent passivement (principiis obstat et finem respices) ça devient les smart dust, et les vaccins fascistes; ceux qui n'y croient pas, docile croyants de leurs maîtres le regretteront quand il sera trop tard !

 

Oui, c’est évident que l’école à la maison se situe hors cadre. Et cela est incompatible avec le programme de ce gouvernement mondial qui se met en place. Et les vaccinations obligatoires ne sont simplement que les premières pierres de ce programme d’asservissement des individus, mais aussi de réduction de l’humain (voir l’article de M.F. de Meuron « Voulons-nous vraiment être des humains réduits ?)
Il n’est pas question de laisser la moindre parcelle de de prairies fleuries et naturelles qui pourrait créer des individus qui pensent par eux-même et qui seraient déconnectés du conditionnement obligatoire du gouvernement mondial/national !
Et Macron est le fer de lance de ce mouvement en France. Mais il s’est bien entouré d’une équipe dévote et partisane.
L’éducation nationale est infiltrée au plus haut niveau et tous(tes) devront bientôt s’y soumettre, de la même manière que chacun doit se soumettre au masque et au vaccin comme autrefois les allemands à l'obligation du salut hitlérien ! ou à leur transformation en Rhinocéros, n'est-ce pas Monsieur Ionesco ?

Comme le montrera un reportage belge qui va suivre prochainement sur ce blog on va en arriver à ce qu'il va falloir rompre complètement avec la société et vivre dans des catacombes, la résistance passive ne suffit plus il faut entrer dans le maquis la guerilla ouverte !

tous se coient obligés d'ajouter "le couplet des écologistes" !

Sur les perruches à collier, après avoir loué leur beauté et la vie qu’ils apportent, chacun (quand ils sont interviewés et filmés) se sent obligé d’ajouter « le couplet des écologistes » (vous savez : les curés, les gens du pouvoir, ceux qui « disent le vrai » la "parole d’Evangile") « elles nichent dans des cavités, qui auraient pu servir à d’autres », donc ce sont des « invasives », donc il faut les exterminer, CQFD

Les juifs allemands aussi ils s’enrichissaient avec de l’argent qui aurait pu servir à enrichir des banquiers « aryens », ou quand ils étaient médecins ou commerçants, ils recevaient des clients qui auraient pu aller chez des professionnels allemands, donc les NAZIS en bons écologistes qu’ils étaient ont décidé de les exterminer, CQFD

méfiez-vous des « écologistes » …

c’est pas eux qui vont vous apprendre la morale ! (ni la raison en fait! lisez "la nature en débat" de Christian Lévêque ! https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_texte... )

et donc devant la réaction humanistes du PEUPLE, des GENS, les écoloNAZIS sont "bien embêtés" !

exemple ce texte cauteleux et inénarrable !

Quand les espèces invasives s’intègrent à notre culture

Les invasions biologiques sont largement reconnues comme une menace sérieuse pour la biodiversité, les économies mondiales et la qualité de vie. Pourtant, elles ne sont pas universellement perçues comme une nuisance et gagnent parfois — souvent de manière inattendue — une acceptation culturelle au sein des communautés locales du monde entier. [pauvres choux d'écolo-NAZIS ! ça les embête hein !?] Les conséquences de cette acceptation ne sont pas négligeables pour la gestion des espèces invasives.

Une nouvelle étude   menée par une vaste équipe internationale (donc anglophone...) de chercheurs révèle comment certaines espèces invasives peuvent être accueillies par les populations locales comme des éléments familiers, voire appréciés, de leur environnement local [ben oui ! comme l'ont été les moineaux ! (originaires des régions désertiques où ils nichaient dans les trous de rochers, avant de coloniser nos villes), les Alouettes (originaires des steppes d'Asie Centrale, avant que l'agriculture ne crée partout ces steppes artificielles, les champs) les merles ( oiseaux forestiers maintenant installés dans les villes) les tourterelles turques, les perruches à collier, les chats errants et les pigeons du 4è arrondissement],  ce qui complique souvent leur "gestion". « Il s’agit d’un phénomène d’“intégration culturelle” — un processus par lequel les espèces envahissantes (sic, vocabulaire lepeniste !) s’intègrent aux traditions, aux identités et à la vie quotidienne locales »(comme les flamands, les bretons les auvergnats, créateurs des bals musette, les intellectuels "arabes" comme Idriss Aberkane, les Yeniches comme Christophe Dettinger, les curés du christianisme cette secte orientale !...), explique Ivan Jarić, chercheur à l’Université Paris-Saclay et à l’Académie tchèque des sciences, et auteur principal de l’étude. « Avec le temps, elles pourraient devenir de plus en plus familières et être finalement perçues comme des éléments indigènes de l’environnement, voire comme une partie intégrante de la culture locale. » (comme les polonais du Pas-de-Calais,ou les flamands du Nord)

Qu’il s’agisse d’une plante utilisée dans les recettes traditionnelles ou d’un animal célébré lors des fêtes locales, l’acceptation culturelle de ces espèces transforme le rapport à la nature. Par exemple, le figuier de Barbarie, originaire des Amériques, est désormais familier dans certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Dans de nombreuses zones rurales, les populations dépendent de lui pour leur subsistance : cueillette et vente de ses fruits, présents dans les plats et recettes locaux, et utilisation comme plante fourragère pendant les mois secs. Mais au fil du temps, il est devenu bien plus qu’une simple plante utile. Dans certains endroits, on a même oublié son origine. Elle est présente dans les contes populaires, l’art et l’artisanat, et a même pris le rôle de symbole local dans certaines régions.

Si cette intégration peut apporter certains avantages — notamment de nouvelles sources de nourriture, de loisirs ou de services écologiques — elle s’accompagne également de défis importants. Une fois qu’une espèce est culturellement acceptée, il devient beaucoup plus difficile pour les défenseurs de l’environnement de la contrôler ou de l’éliminer. La résistance du public peut freiner, voire bloquer, des interventions de gestion cruciales. « L’intégration culturelle des espèces envahissantes peut entraîner l’érosion des traditions locales liées aux espèces indigènes et aux savoirs locaux associés, une perte de diversité bioculturelle et des conflits », explique Susan Canavan de l’Université de Galway, autre auteure de l’étude. « Elle peut également modifier ou déplacer la présence et l’identité culturelles d’espèces indigènes vulnérables et modifier ce que les gens perçoivent comme un état environnemental “normal” ou souhaitable. »

Cependant, l’éradication de ces espèces envahissantes culturellement intégrées n’est pas toujours la meilleure solution. Dans certains cas, leur élimination peut provoquer des dommages inattendus aux écosystèmes—et perturber les cultures, les moyens de subsistance et les économies locales où ces espèces se sont implantées.

Pour "gérer" judicieusement les espèces envahissantes, la biologie ne suffit pas. Une approche plus complète et plus inclusive doit également s’appuyer sur les sciences sociales et humaines. « Les efforts de conservation doivent non seulement être scientifiquement fondés, mais aussi tenir compte des dimensions sociales et culturelles », suggère Jonathan Jeschke, de l’Institut Leibniz d’écologie des eaux douces et de la pêche continentale (IGB) et de la Freie Universität Berlin, également auteur de l’étude. Ivan Jarić ajoute : « Les décisions doivent s’appuyer sur des données scientifiques solides et tenir compte de la voix des communautés locales, des parties prenantes et des détenteurs de droits. Associer tout le monde dès le début—en particulier ceux qui disposent d’une connaissance directe—contribue à instaurer la confiance, à réduire les conflits et à trouver des solutions conciliant les besoins écologiques, culturels et économiques. »

08/09/2025

épidémie de fièvre aphteuse - des fois on trouve par hasard des choses, des choses qui révèlent le pot au rose !

Ce document, en deŭ parties, cette image et la suivante,

8543034.3f75f099.1024.jpg

vient d'un livre, trouvé par hasard dans une foire au livre : "La Vérité (en gros caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait d la soigner. Et on la trayait. C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mourraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'aueur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteŭ.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on ne peut pas vendre le lait, ça fait baisser la rentabilité de l'élevage
voilà voilà .... )

Ce document, en deux parties, cette image et la précédente (bon je ne met pas la seconde, la première suffira, on n'est pas dans Ipernity ! ) vient d'un livre : La Vérité (en grands caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de rares cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage Jacqueline et moi en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait de la soigner. Et on la trayait ! C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mouraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'auteur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteux.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on n'encaisse pas de rentrées d'ARGENT, ça compromet la SACRO-SAINTE rentabilité ! Voilà le problème.

30/08/2025

Pessoa

Fernando Pessoa : "tuer le rêve, c'est nous tuer nous-même"

10/08/2025

le début de la révolte - du temps où les écologistes étaient moqués ou diabolisés

Le début de la révolte

Ci-dessous un texte paru dans Le Courrier de la Nature de l'automne 1961 (l'année qui pouvait se lire aussi bien à l'envers ) , c'était les débuts ! on n'appelait pas encore ça de l'"écologie politique" (initiée, c'est mémorable, par René Dumont en avril 1974) ni même de l'"écologie", mais de la protection de la nature, et les protecteurs, et les écologistes (les scientifiques donc, étudiant l'écologie), même si ils avaient une émission hebdomadaire à la radio, vers midi, (la radio à l'époque était infiniment plus libre, riche et variée que maintenant) avaient l'impression de prêcher dans le désert, sous les moqueries des gens "sérieux" (rappelons que le changement dans l'"opinion" des mass-medias et de politiques, qui a commencé à rendre l'écologie quelque-chose d'intéressant et d'important a été suite au naufrage du Torrey-canyon, chanté par Gainsbourg : j'ai assisté à cette époque (1970), ça a été spectaculaire ! en l'espace de quelques mois un sujet jusqu'alors moqué et ignoré est tout à coup devenu reconnu et respectable,  un engouement !) et (on revient aux années antérieures) contrecarrés par l'arrogance glacée des "aménageurs" et des hommes de "progrès". Même le livre "phare" et historique qui fut initiateur de l'alarme environnementale: "Printemps silencieux" de Rachel Carson, n'était pas encore paru (il a paru en 1962, cherchez sur Internet) L'oeuvre de Jacques Ellul ni celle de Bernard Charbonneau n'était pas encore publiée.
C'était l'époque où il apparaissait inconcevable à un journaliste que des "jeunes" puissent s'intéresser à des choses aussi bizarres et futiles que les plantes ou les animaux, plutôt qu'à des centres d'intérêts aussi naturels et aussi sérieux que les chanteurs de twist ou les voitures de sport ! et quand par exception il leur arrivait d'en parler se sentaient obligés de s'excuser de présenter des gens aussi étranges et dépourvus d'intérêt.
Les propos qui paraissaient sur le bulletin de la Société Nationale de Protection de la nature (j'en faisais partie ! dans la section pour enfants, le "Groupe Vert") apparaissent maintenant comme le début d'un retour à la raison et un "printemps des peuples".

La révolte ça peut aussi être comme ça http://fr.wikipedia.org/wiki/Earth_Liberation_Front#cite_...

 

Le temps des Vandales

 

Nature, Nature, pauvre Nature ! Nos ancêtres qui ne parlaient jamais de la Nature, parce qu’elle existait encore, ne savaient pas leur bonheur. Quand on a parlé de son amour, c’est qu’elle était bien près de mourir, et les hymnes que lui ont dédiés les poètes ressemblent fort à des oraisons funèbres. Et plus les ans ont passé, plus les forces qui la menacent se sont fait insolentes. C’est à qui déboisera, lotira, défigurera, prostituera les plus nobles paysages, et bien entendu, au nom de la science, de la technique, ou des nécessités de la vie moderne.

 

La vie moderne ! Qu’on nous laisse rire, ou pleurer. Est-ce pour nous punir de vivre au XXè siècle, comme si nous l’avions choisi, que des ingénieurs frénétiques rendent notre pays inhabitable ? que toute beauté leur est une injure qu’ils vengent au plus vite ? qu’il leur est impossible de voir une rivière suivre son cours véritable, ou une forêt conserver son intégrité, ou une montagne son secret et sa flore ? Au nom de l’Electricité, on noie les vallées, et on nous fait croire que nous avons tout à y gagner, parce que les touristes iront en été y tremper leur carcasse dans les eaux captives. On nous persuade que les lignes électriques, leurs pylônes et leurs ficelles ajoutent du charme aux Alpes et aux Pyrénées. On nous assure que la forêt de Fontainebleau aura bien plus d’amoureux quand une autoroute l’aura dévastée pour éviter cinq minutes de voyage à des gens qui ne savent où ils vont, ni pourquoi ils y vont.

 

Il n’y a plus de région de notre territoire qui ne soit désormais déshonorée par des absurdités de cet ordre, et le « Désert Français » lui-même se met à la mode.

 

Je sais bien qu’il faut vivre, mais à quoi bon vivre, si c’est devant le spectacle éternel de ruines irréparables ? Mais les technocrates, qui ne connaissent que les murs de leurs bureaux et le cuir de leur fauteuil s’en moquent complètement. Mieux, ils mettent tout leur sadisme à imprimer leur griffe monstrueuse le plus profondément possible dans la chair vivante de notre terre, ans se douter qu’ils signet ainsi leur propre malédiction. Et on ne pourrait que désespérer si en face de leur puissance diabolique ne se dressaient quelques hommes de bonne volonté, et de volonté tout court, qui sont décidés, à crier aussi fort qu’il le faudra et à ameuter l’opinion, à la réveiller, et à lui désigner nommément les coupables.

 

Jusqu’à présent, il semble qu’on ait tremblé devant eux. Armés de leurs diplômes, de leurs équations et de leur insolence, les ingénieurs ont fasciné les ministres, les gouvernements et les foules. Il est temps de démystifier ces gens qui sont sans doute des techniciens habiles, mais qui peuvent être en même temps de parfaits imbéciles et des tyrans malfaisants ; Ils s’arrogent une infaillibilité qui ne leur appartient pas, et partout où ils passent, leur fureur détruit la vie, les plantes et les bêtes, sans que ce crime leur inspire le moindre remords. Leur conscience – s’ils en ont une – est toujours muette.

 

C’est pourquoi, vous qui me lisez, vous qui savez et qui avez compris, vous avez un rôle immense à remplir et c’est vous qui portez la responsabilité de l’avenir. Si votre ténacité réussit à empêcher les massacres dont on nous menace, si grâce à vous nous pouvons sans honte laisser de France en bon état à nos enfants, vous aurez bien mérité de la Patrie, je vous le dis. Vous aurez été les soldats d’une nouvelle résistance, et votre victoire sera celle de la Nation toute entière. Voilà de quoi donner du courage à tous les hommes qui ont encore un cœur, et qui savent ce que c’est que la vie.


  1. BECKER

    Député du Doubs


accessoirement, si vous êtes curieux de savoir qui était ce Becker, voyez ici. Il est mort .... (1905-1994)



"Bernard Charbonneau a eu la conviction que son siècle serait en même temps,
et pour les mêmes raisons,
celui du totalitarisme et du saccage de la nature
."

(Daniel Cerézuelle, dans son livre sur Bernard Charbonneau:
"Ecologie et liberté" Edition Parangon/vs
wwweditions-parangon.com

et 33 ans plus tard Cabrel chantait

 

FABRICE NICOLINO

04/08/2025

la première fois


    Je me souviens encore  la première fois quand enfant j'ai pleuré dans mon lit, de trop de douleur et  de chagrin de savoir que je n'étais venu au monde que pour mourir.

« Un silence tombe et à ma grande surprise, Mme Edmonde se met à pleurer. Sans lâcher le bras gauche de Robbie, elle pleure sans un sanglot, silencieusement, les larmes roulant sur ses joues et gâchant son maquillage. » (Robert Merle - Madrapour)

 Bien sûr ce n'était qu'un début, le désespoir et l'épouvante par la suite devinrent bien évidemment beaucoup plus grands encore, ce n'était plus des pleurs.

toute ma vie

 

26/12/2024 Ma vie toute entière a été sous le signe de la mort. Un de mes tous premiers souvenirs a été du jour où en ? 1956 ou 57 peut-être quand on a annoncé à la radio qu’on avait mis au point un cœur artificiel (on devrait pouvoir retrouver la date en charchant sur internet) J’ai, je m’en souviens très bien cherché un bout de papier, écrit dessus “quand ma maman mourra je veux qu’on lui mette un cœur artificiel” et puis j’ai cherche où le cacher, je ne sais plus où. C’était de la plus grande importance. Et puis des années plus tard il y a eu le jour où frappé soudainement par la conscience qu’elle mourra je me suis aussitôt précipité dans le coumoir où elle était en train de wassinguer et que je me suis jeté sur elle en l’embrassant. Elle n’a jamais su pourquoi je faisais ça.
Et maintenant à l’autre bout de ma vie je viens de recevoir le livre de Christian Combaz sur les EMI “Tous les hommes naissent et meurent le même jour”, et commencé à le lire. Il a l’air très bien. C’et drôle: alors que dans les années 50 “il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Près”, Beckett et Ionesco, et tous, tous, c’était tellement évident et tout soupçon d’espoir tellement exclu, c’était par excellence, comme j’ai dit dans un billet traduit en Esperanto, l’époque de la Science et du désespoir, je finis ma vie dans cette époque où depuis le livre de Raymond Moody (traduit en français par Paul Misraki, qui avait grandi dans un monde ou on représentait pour amuser le public l’operette “La-haut” (où sont les lavabos, la-haut ? Est-ce qu’il y a le gaz et l’eau ? La-haut? , est-ce qu’on reçoit les journaux ? La-haut”) la fin de toute vraisemblance religieuse, au point que je maudissait ceux qui font perdre la foi à ceux qui l’ont, car une fois perdue comment la retrouver:  ?! Les dogmes religieux sont tellement absurdes, auto-contradictoires, impossibles et irrationnels, que seuls des débiles mentaux peuvent croire à ça, dès qu’on réfléchit le moins du monde ça devient totalement impossible), puis tous les livres et maintenant les émissions télé, et maintenant Pierre Jovanovic ça devient presque un espoir crédible. Va-t-on se retourver dans un époque où la foi en une vie après la mort sera revenue ? On n’aurait jamais cru ! Plus sainement on en vient à se dire : ça recouvre queuqu’chose tout ça, mais quoi ? Qu’en penser ?
Entre deux il y a eu tant de morts que je n’oublierai jamais : l’agonie de mon chien colley Eliott, le couple d’orvets que j’ai tué à coup de bêche avec acharnement, je ne me le pardonnerai jamais. La mort du petit chat noir aux jambes écrasées par mon volet roulant et qui s’est enfui terrorisé en dévalant l’escalier (et ses deux petits frères que je n’ai plus revus en sont certainement morts de chagrin, ça meurt de chagrin les animaux, il y a plein de récits là-dessus). La mort de mon père bien sûr et celle à laquelle je n’ose même pas penser.
Et bien quand j’ai pleuré de désolation dans mon lit en me rendant compte que je n‘étais venu au monde que pour mourir pour toujours, et quand j’ai hurlé de terreur dans la salle de séjour, Et toutes les journées, qui commençaient dans le bonheur illusoire du matin avant que la conscience ne ramène l’horreur du néant et la panique.
Oui, à l’age de la Terminale philo j’ai un moment fait le pari de Pascal, et un moment fini par presque croire vraiment, mais ça na’a pas duré. Et de tous ces témoignages sur les EMI les souvenirs de réincarnation, Et sur les animaux, c’est ça le plus important forcément si c’est un phénomène naturel les animaux doivent être concernés, pas seulement les humains, le livre de 1599 Noël Taillepied, celui au XVIIIè de Pierre Massuet, “éléments de philosophie nouvelle” ses pages sur les animaux, Bozzano, Jean Prieur. Mais au bout, qu’en penser ? Comment répondre à Montaigne “ce qui n’est pas éternel n’existe pas”, et Jean Rostand la page sur “l’aventure falôte du protoplasma” que je cite si souvent. Pierre Jovanovic c’est bien joli, mais après ?

Lotfi Hadjat a eu la révélation de la vanité de tout à 4 ans, rien d’étonnent, les enfants ont plus de conscience des choses et de bon sens que les adultes, je m’en suis bien rendu compte moi aussi.
http://leblogdelotfihadjiat.unblog.fr/2025/03/16/chercheu...

30/07/2025

Quand le yaourt n’est plus crémeux à coeur, on le jette. C’est pareil pour l’homme

c’est ça le capitalisme

« On a perdu le sens de la vie. A partir d’une inversion morale :
ceux qui défendent la vie comme un absolu sont regardés et
traités comme des barbares, parfois des monstres. Il faut les
traquer, les intimider, les faire taire. On a oublié un peu vite
que ce sont les mêmes gens, armés des mêmes principes, qui
avaient protesté contre les programmes d’extermination des
handicapés par les nazis. A l’époque, les « Modernes » avaient 
applaudi au nom de la « Science ». Aujourd’hui encore, les 
« Modernes » sont implacables. (pensez à Zygmunt Bauman, « modernité et holocauste »

Rarement une époque s’est autant trompée sur un homme.
Rarement un homme s’est aussi peu trompé sur son époque.
La classe politico-médiatique française a fait de Jérôme 
Lejeune un doctrinaire alors qu’il était l’un des plus doctes de
sa génération. Elle l’a dépeint comme un sans-cœur alors qu’il
était un amoureux de la vie. Il avait anticipé, avec cinquante ans
d’avance, ce que nous faisons mine de découvrir avec effroi,
alors que nous y avons consenti en toute connaissance de cause :
la déshumanisation progressive du monde par l’effacement
planifié du visage de l’homme. Mais surtout, une certaine
intelligentsia, faussement humaniste et réellement totalitaire,
ne pourra jamais pardonner à Lejeune de l’avoir démasquée.
Pour ses adversaires, … il convenait de libérer la science de tout souci moral,
par malice ou par faiblesse, avec les conséquences que nous
commençons à entrevoir aujourd’hui
.


pourquoi ne pas remettre aux blouses
blanches la délivrance d’une sorte de certificat d’aptitude
à la naissance ? Lejeune voit l’Enfer s’ouvrir devant lui, pavé
de bonnes intentions. On permettrait de la sorte aux parents
de ne donner naissance qu’à des enfants en bonne santé. Le
décompte des chromosomes n’est plus un enjeu sanitaire mais
sécuritaire. Sa découverte se retourne contre son inventeur,
elle va servir à tuer.
Le professeur Lejeune restera inébranlablement celui qui a
dit non ! Non au geste de mort sur ses patients ! Il ne sera pas
un assassin charitable, il est leur avocat, leur défenseur, sinon
qui le sera ? « Après avoir fait un diagnostic de trisomie, décider
que ce sujet doit être éliminé parce qu’il est trisomique 21, c’est
du racisme chromosomique. Et le racisme chromosomique est
horrible, comme toutes les autres formes de racisme. »

D’exception qu’il était à l’origine (sous Simone Veil n'oublions  pas), l’avortement s’est transformé en règle. Libertaire, il tend à devenir totalitaire.
La règle prend la forme d’une obligation. Cette obligation ne supporte plus la moindre opposition.
Non seulement l’être humain avant la naissance n’est plus défendu, mais il est défendu de le défendre !
En témoigne, en 2014,
cette décision prétorienne du Conseil supérieur de l’audiovisuel
(CSA) intimant aux chaînes de télévision l’ordre de ne pas
diffuser un court-métrage de sensibilisation à la trisomie 21,
« Chère future maman », où des personnes trisomiques disent
leur bonheur de vivre. Puisqu’elles apparaissent heureuses, les
personnes trisomiques se sont vu retirer le droit de s’exprimer
librement sur les écrans publicitaires. Le CSA fait prévaloir le
droit à l’avortement sur la liberté d’expression des survivants
de l’avortement

L’IVG est devenue le passeport de toutes les transgressions au motif qu’après avoir osé la mort de l’enfant avant sa naissance, le droit peut tout. Ce raisonnement produit un effet de cliquet, il n’y a plus de retour en arrière possible.

Pour les démiurges, la mort est le dernier problème à résoudre. Quand on perd le sens de la vie, on perd le sens de la mort. Alors on la met sous le tapis. On l’escamote. La sédation la maquille en un profond sommeil.