Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/07/2014

Entretien entre le lieutenant Colombo et le président Ukrainien

 

1-crimee-1980-urss-otan-cassini

 

19 juillet 2014, 16:05

 

P’sieur Porochenko, s’il vous plaît ?

 

- Oui ?

 

- Bonjour Monsieur, je suis le lieutenant Colombo de la brigade criminelle, j’aurai voulu vous poser quelques questions…

 

- A quel sujet ?

 

- Ben voilà, c’est au sujet du Boeing qui a été abattu…

 

- Tout a été dit, ce sont les séparatistes, tout est clair…

 

- Oui bien sûr, tout est clair, mais comme dit ma femme, il faut vraiment qu’il n’y ai plus aucune zone d’ombre…

 

- Quelles zones d’ombre ?

 

- Trois fois rien rassurez-vous, je mène une enquête, la routine… dans cette affaire, il y a un point qui me tracasse.

 

- Quel point ?

 

- Ben voilà, le Boeing a disparu des écrans radars à 17 heures 15. Vous déclarez une demi-heure plus tard qu’il a été détruit par un missile sol air russe de type, je ne sais plus lequel, et qui a été tiré par des séparatistes…

 

- Oui, et alors ?

 

- Ben voilà, j’y arrive, en fait, l’avion brûle encore, et… comment pouvez vous savoir comment et par qui le Boeing a été abattu.

 

- C’est simple, il est tombé dans une zone tenue par les séparatistes.

 

- Ah oui, bien sûr, c’est une explication… mais ces séparatistes, ils ont ce type d’équipement ?

 

- Bien sûr, la preuve, ils ont abattu précédemment 3 autres avions.

 

- Bien sûr, mais dites moi, ces avions ont été tirés à moins de 3.000 mètres, un équipement individuel suffit, mais le Boeing volait à 10.000 mètres.

 

- C’est pareil.

 

- Ben non justement, voyez vous, mon beau-frère connaît bien ce genre d’équipement, il a été à l’armée en Allemagne et figurez-vous que…

 

- Au fait inspecteur, au fait…

 

- Ben pour tirer un avion à 10.000 mètres, il faut des missiles adaptés, qui sont sur un camion lance missile, avec un camion radar et toute une chaîne de commandement. Nous sommes très loin du petit missile qu’un servant va épauler. Alors je renouvelle ma question, ils ont cet équipement lourd, et surtout, ils savent le mettre en œuvre ?

 

- Euh, oui, heu, ils nous l’ont volé.

 

- C’est effectivement le communiqué du ministère à 17 heures 21, soit 6 minutes avant la disparition de l’avion des radars. Comment saviez-vous qu’ils vous l’ont volé ?

 

- Euh, nous avons eu un communiqué de nos forces sur le terrain.

 

- Félicitation, vous avez des forces qui réagissent très vite, voyez-vous, ma femme me dit toujours…

 

- Au fait Lieutenant, au fait.

 

- Où ces missiles vous ont été volés ?

 

- Dans le secteur des opérations je présume, je n’ai pas encore les précisions.

 

- Et comment ont-ils été volés, un commando est arrivé discrètement, a tiré sur les soldats, a lancé des grenades, a mitraillé les installations ?

 

- Euh oui, oui, c’est ça, ils ont attaqué l’unité par surprise, je pense qu’il y a eu beaucoup de morts…

 

- Bien-sûr, suis-je bête. Voyez-vous, mon petit neveu a un jeu comme ça, vous savez, ces jeux plaisent beaucoup, ils se prennent pour des commandos et ça tire dans tous les sens…

 

- Voilà, c’est bien ça qui est arrivé.

 

- Vous savez ce que m’a dit mon neveu quand je lui ai parlé de ce vol ? Eh bien il m’a dit, c’est impossible.

 

- Pourquoi ? qu’est-ce qu’il peut en savoir ?

 

- On n’utilise pas des grenades, et on ne tire pas de rafales à côté de missiles de cette taille. Un seul impact et la région change de relief. Non p’sieu, ces missiles n’ont pas pu être volé…

 

- Ah bon, vous en déduisez ça ?

 

- Il n’y a pas que ça, p’sieu, car une autre question me turlupine, pourquoi, mais pourquoi auraient-ils volé ces missiles ?

 

- C’est évident, c’est pour abattre nos avions.

 

- Mais ils volent à basse altitude, et pour ça, ils savent faire, mais ils auraient du mal à réunir les compétences pour lancer ces gros missiles, et surtout, contre qui, puisque ce ne sont pas vos avions.

 

- C’est pour atteindre des bombardiers stratégiques.

 

- Mais vous n’avez pas ce type de bombardier, alors pourquoi ?

 

- Ils ont bien abattu un avion de ligne…

 

- Avec des missiles qu’ils n’ont pas pu voler et qu’ils ne peuvent pas mettre en œuvre ?

 

- Pour créer un incident international.

 

- Qui aurait joué contre eux et leur aurait mis le monde entier à dos.

 

- Nos alliés américains ont certifié que le missile est parti de la zone contrôlé par les rebelles.

 

- Oui, 24 heures après, alors que la détection est immédiate. Et ils ne savent pas quand l’avion a été touché.

 

- Mais les rebelles ont pu se renseigner sur l’heure de passage de cet avion de ligne, vous savez, c’est facile, il suffit de regarder les horaires et vous calculez l’heure de passage. C’est d’autant plus facile que cet avion passe chaque jour à la même heure…

 

- A 130 kilomètres plus au sud. Et là, il a été dérouté pour survoler Donetsk, comme si les aiguilleurs le dirigeaient sur les missiles.

 

- On a d’autres preuves, tenez, cet enregistrement de la conversation de deux hauts gradés rebelles, ils parlent qu’ils ont abattu un avion…

 

- Pas un, mais trois. J’ai écouté la conversation, ils mélangent de toute évidence l’Illioushin et le Boeing, il y a un quiproco…

 

- Alors lieutenant, vous qui êtes si fort, si ce ne sont pas les rebelles, alors qui aurait intérêt à descendre un avion de ligne avec 300 passagers ?

 

- Vous monsieur le président, oh ce n’est pas une accusation, mais il faut bien admettre que vous tirez les fruits de cette affaire… si vous réussissez à convaincre le monde de votre histoire.

 

- Ah, ah, ah, vous me faites vraiment rire lieutenant, mais je pense que vos supérieurs riront moins quand ils sauront cette histoire. Et en plus, vous n’avez aucune preuve…

 

- C’est vrai, mais vous n’en avez aucune non plus pour accuser les rebelles.

 

- Au revoir lieutenant…

 

- Au revoir monsieur le Président… Ah au fait, juste une dernière chose…

 

- Vous commencez à m’échauffer…

 

- Rien, juste une dernière question… Que faisaient ces batteries de missiles dans la région de Donetsk…

 

- Cette question, c’est pour nous protéger…

 

- De qui, les rebelles n’ont aucune aviation, alors, vous protéger de qui ?

 

- Lieutenant, je reconnais que c’est une bonne question, en fait, j’ai donné l’ordre de déployer ces missiles pour nous protéger d’un éventuel bombardement stratégique de la Russie…

 

- Mais bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt, les Russes…

 

- C’est ça, les Russes…

 

- Et vous pensez qu’ils voulaient bombarder Donetsk les Russes, ce sont leurs protégés.

 

- Non bien sûr, c’est Kiev qui aurait été visé…

 

- Ah oui, c’est exact, c’est Kiev, bien sûr, suis-je bête, ce n’était qu’une question, je ne vous importune plus, au revoir monsieur le président…

 

- Au revoir Lieutenant…

 

- … Ah, s’cusez moi, une dernière chose me vient à l’esprit…

 

- Quoi encore lieutenant…

 

- Ben si vous voulez protéger Kiev, pourquoi installer vos batteries près de Donetsk, à 800 km…

 

https://www.facebook.com/notes/editions-luthenay/entretie...

 

17/07/2014

la France était en 2009 envahie de belles dames

crêve immonde saloperi d'Open Office

qui ne mérite en AUCUNE MANIèRE le nom de "traitement de texte" mais qui n'est qu"une infame ordure

 



17 juillet 2009
                                        17 /07 /juillet /2009 
"on n'est plus chez soi!" comme dirait Le Pen ! la France est envahie par une nuée d'esstrangeïrss (avé lassen') qui nous viennent d'Afrique du Nord, des Vanessa cardui


Ils ont commencé à apparaître discrètement dans les jardins le mois dernier, et à part ceux qui s'y connaissent en entomologie, personne (surtout en notre sinistre époque de gens incultes et coupés du monde ) n'avait seulement remarqué leur existence. Mais ça se reproduit , ces esstrangeïrss, et maintenant ils prolifèrent il y en a partout, même en plein ville au-dessus des carrefours-z-et  des rues empestées de gaz d'échappement de voiture  toxiques. Ces hordes de belles dames s'abattent sur nos jardins, ce midi sur un seul buddléïa j'en ai aperçu une troupe d'au moins une vingtaine !


Ici de PLUS BELLES photos de belle dames !

(plus belles que leurs homonymes à deux pattes !
hé hé ! vous croyez que c'était de belles dames à deux pieds que ça allait parler hein? non ! celles-là d'ailleurs il n'y en a plus, maintenant elle ne sont plus belles mais moches comme tout, elles s'habillent de manière à se rendre les plus laides possible (car elles sont persuadées, comme les musulmanes intégristes, qu'autrement elles seraient souillées par le regard des hommes) et  elles y réussissent parfaitement ! 

14/07/2014

un jour il y a plus de 50 ans

 

Je me souviens du jour où, j'étais enfant, nous étions à B*******, m'est venu tout la coup la pensée que maman un jour mourrai, je fus alors pris d'une telle panique que je me suis précipité dans le couloir où elle était en train de wassinguer et lui ai sauté au cou, la serrant très fort et la couvrant de baisers.

11/07/2014

la vie n'est rien

(Chateaubriand quand, jeune, il franchit les Alpes) :

Pour la première fois, quand, rempli d'espérance,
       Je franchis vos rempart
Ainsi que
l'horizon, un avenir immense
     S'ouvrait à mes regards

 

(Chateaubriand - Stances - 1822)

  

bien sûr tout est faux, il n'y a ni vie ni avenir, et celui-ci est vide, et ne laisse rien, c'est tout des phantasmes

  

«  … aucune vie, aucun instant d’aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j’affolais mon cœur crédule. » (Simone de Beauvoir)

06/07/2014

Diana

http://www.amazon.fr/Dernières-révélations-mort-Lady-Dian...

le role d'Adanson :

http://www.youtube.com/watch?v=NJhM68U-_yA

 http://www.youtube.com/watch?v=5x-rXYXS-e0

 

05/07/2014

revuo "MONATO"

Je suis pour un an abonné à Monato. C'est un magazine en espéranto, tiré à Anvers, avec une rédaction internationale.http://www.esperanto.be/fel/mon/

Les articles sont courts, et laissent souvent sur votre faim, manquent parfois de réflexion ou répercutent l'idéologie des « moutons » bien obéissants, et le discours "Usona"- (USA)-européïste-impérialiste ! (sur le Kossovo, sur l'Ukraine, des articles très spécieux).
Mais par contre ce qu'il y a de bien c'est qu'on y trouve de la part des rédacteurs de divers pays des nouvelles vraiment locales, et dont autrement on n'aurait jamais entendu parler. Ce qui crée une forme d'ouverture vraiment intéressante. :-)

Sur le dernier n° que je viens de recevoir, outre la constatation que ma lettre pour le courrier des lecteurs, dont ils m'avaient assuré qu'ils la publieraient, n'est pas passé (peut-être trop critique envers ceux qui qui refusent de donner aux mendiants) et l'article totalement spécieux sur l'Ukraine. Pour qui sait réfléchir au-delà du texte de journalisme béni-oui-oui on trouve condensé en un  numéro un sacré résumé des problèmes de la société actuelle !

En Autriche, on apprend que la banque Hypo Alpe-Adria, qui était propriété de l'Etat (comme ça devrait être de toutes les banques ! ) a été en 2007 privatisée ! et vendue à une banque allemande (!) Bayerische Landesbank, résultat : à force de spéculation son nouveau propriétaire l'a ruinée. Et - suivant le principe privatiser les gains et nationaliser les pertes ! - c'est le gouvernement autrichien qui l'a reprise et qui va payer. Ce qui veut dire ce sont les citoyens autrichiens qui vont payer pour les conneries des vautours privés, en se serrant la ceinture !!! le ministère de l'éducation et celui de La femme vont réduire leur budget de 60 millions d'euros en 2014 et autant en 2015. beaucoup parlent de « catastrophe éducative ».

En Chine le marché du travail est comme il était en France il y a quelques décennies ! C'est à dire qu'il y a plus d'offre d'emploi que de candidats ! Souvent ils se permettent (ils PEUVENT se permettre … - Quelle nostalgie !!!) de « démissionner au bout de quelques mois, ou s'en vont au bout de seulement quelques jours – en dépit du fait que les conditions de travail se sont significativement améliorées » Donc les patrons sont obligés de faire des efforts pour les attirer (eh oui ça peut exister !!! et ça a existé en France !!! autrefois …. avant une certaine politique …. le NAIRU vous connaissez ?) « les salaire sont plus hauts, les travailleurs reçoivent parfois des repas gratuits, ou le logement gratuit ». Mais malgré ça c'est dur ! pour les employeurs !!      
MAIS, se félicite l'article, la situation va changer ! À l'avantage des « compagnies », du grand capital en clair, « à cause du progrès scientifique et technique les machines de plus en plus effectuent le travail; aussi on n'aura plus besoin de tant de travailleurs. » on a compris …

En Autriche on va installer des …. caméras de vidéo-surveillance dans les tramways de Vienne. Bonjour la Big-Brotherisation ! …

Un article un peu plus long (trois pages pour une fois !), que je n'ai pas encore lu en entier, mais il dit en gros qu'en Italie la culture, la littérature italienne, tout ça est « jeté à la poubelle ».
(Hé bien sûr ! dans le pays où Berlusconi disait que les italiens devaient cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère la désidentification et le laminage sous une « culture » anglo-saxonne - pardon « européenne » comme la nomme avec son humour grinçant François Asselineau – du niveau que lui aussi épingle avec le «Captain» Europe ! Lamentable symbole de cet avilissement des gens.)
Par exemple
« La langue – écrit à ce sujet la poétesse Bruna Milani dans le journal Libertà – est le synonyme de culture, elle sert à dresser l'âme et l'esprit des gens contre leur laminage par la « mondialisation », qui finalement rendrait totalement dénuée d'intérêt la rencontre avec des étrangers. »

Bref attristant et intéressant numéro, à condition qu'on sache lire derrière les lignes, et penser, et s'indigner.

03/07/2014

du temps où l'Education Nartionale était gérée par 236 personnes !

(Kiam la franca ministrejo pri nacia instruado funkciis kun nur 236 personoj, el ili 10 tajpistinoj)

Á l'époque où il y avait en tout et pour tout 108 lycées en France (plus 51 lycées de jeunes filles, l'enseignement secondaire féminin créé, sous les quolibets, en 1882 était encore compté à part, disons donc 159), contre 2.449 lycées en 2008 ! et 362 collèges, et collèges et autres établissements secondaires pour jeunes filles, contre 6.998 en 2008, à cette époque donc où l'importance du Ministère de l'Instruction publique était en forte expansion par rapport à l'époque non lointaine de Victor Cousin (pour ne pas parler du temps de Napoléon qui s'était "refusé à donner aux recteurs d'académie un traitement, sous pretexte que la fonction de recteur donne peu d'occupation" ) il n'y avait "pas moins de " ... 236 employés au ministère de l'Education Nationale, aux escaliers ardus et aux planchers parfois "branlants et rapiécés"; il est vrai que le plus gros de leur occupation était d'accepter, ou de refuser des promotions, décorations ou mutations à Paris, c'était en 1911.

article de "La Revue hebdomadaire" du 8 avril 1911 :

 extrait :

"en haut de l'échelle, les directeurs des trois degrés de l'enseignement, et le directeur de la comptabilité, qui fonctionne à la fois pour le ministère de l'Instruction publique et celui des Beaux-Arts (de18 000 à 20 000 fr de traitement [annuel]); au-dessous, 17 chefs de bureau distribués en cinq classes (de 7 000 à 8 000 fr.); 20 sous-chefs (4 classes de 5 000 à 7 000 francs; 71 rédacteurs* (7 classes de 2 500 à 5 000 francs); 72 expéditionnaires* (8 classes de 2 000 à 4 500 francs). Il faut y joindre 52 agents du service intérieur; un chef surveillant, 7 huissiers, 28 gardiens de bureau, 2 concierges, une lingère, 2 gardes-magasins, 11 hommes de service. Et encore 2 économes de lycée et d'école normale, délégués pour la vérification des budgets et comptes d'administration. Nous nous garderons d'oublier au milieu de ce personnel masculin, les femmes qu'y a introduite récemment l'art de la machine à écrire : les dix dames dactylographes nommées après concours et qui sont réparties entre les différentes directions."

("Peut-être le salut viendra-t-il de 'emploi de la machine à écrire qui accélérera le travail"
dit ailleurs l'auteur)


--------------

* Dans les ministères, deux catégories principales d’employés : les «rédacteurs» et les «commis-expéditionnaires». Les *rédacteurs rédigent lettres et rapports et sont chargés du suivi des dossiers ; les commis *expéditionnaires copient les lettres à la plume métallique. Leur principale qualité est donc la belle écriture et la maîtrise du style administratif.

NB : pour se rendre compte des pouvoir d'achats, les prix de l'époque

1 kg de pain 0,42 franc

1 kg de pommes de terre 0,17 franc

1 kg de beurre 3,02 francs

1 kg de margarine 2,40 francs

1 douzaine d’oeufs 1,24 franc

1 litre d’huile d’olive 1,47 franc

1 kg de gruyère 2,78 francs

1 litre de lait 0,27 franc

1 kg de sucre 0,86 franc

1 kg de boeuf 2,01 francs

1 litre de vin de pays 0,46 franc

1 paire de chaussures 16,50 francs

1 ressemelage complet 4,00 francs

1 complet pour homme 50,00 francs

1 manteau dame 30,00 francs

1 paire de drap fil de coton 16 francs

400 gr de savon de Marseille 0,35 franc

100 kg de charbon 5,20 francs

Journal quotidien 0,05 franc

Le kilomètre de train en 3ème classe 0,05 franc

Le timbre pour lettre 0,10 franc

Le m3 de gaz de ville 0,20 franc

Le paquet de tabac gris de 40 gr. 0,50 franc

La coupe de cheveŭ 0,30 franc

02/07/2014

image de notre vie

Mia kateno

 

Ĉio silentas,

triste noktiĝas.

Mia kateno, tro multe pezas,

kaj mi tristiĝas.

En mia ĉelo, malgranda truo

estas la pordo de entrudiĝanto:

malgranda muso,

kiu, ĉiutage,

manĝas maltrankvile,

ĉiujn restaĵojn.

Mi ne komprenas,

kial ĝi foriras,

kiam mi volas tuŝi karese

ĝian dorseton.

Mi koleriĝas, ĉar ĝi kuretas

kaj malaperas,

kaj mia menso,

denove nervas,

kaj mi sekigas,

per naztuketo,

varman larmeton

kaj post momento

mi endormiĝas.

Ĉi rakonteto,

ĉiam okazas,

kiam noktiĝas,

kaj vento haltas

kaj mi rigardas

kun granda sento,

mian katenon.

 

Angel Arquillos Lopez - 2013

28/06/2014

danger mortel !

Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.

 

 

24/06/2014

Le plus grand ennemi de la libre-entreprise c'est le néo-libéralisme

"une des caractéristiques historiques du capitalisme est la limitation de
la liberté d’entreprise,
 Par l’effet de concentration du capital,
les salariés sont sans cesse plus nombreux et les patrons de moins en moins
nombreux. 
Ceci nécessite l’appropriation – le vol- par des intérêts privés de la
terre et des moyens de production, et par la mise en place de lois qui favorisent
l’emprise des patrons sur les salariés.
"
 Le capitalisme est un dévoiement, un parasitage de l'entreprise.
Les sociétés capitalistes des pays développés sont
les plus antilibérales du monde, puisque 90 % des actifs y sont salariés.


Non seulement le néolibéralisme actuel n'est que l'idéologie d'une véritable razzia mafieuse sur la planète, ses habitants, et ses ressources, non seulement  ce n'est pas créateur de liberté individuelle mais ennemie de celles-ci, non seulement contrairement à son idéologie proclamée même ce n'est pas en faveur de la libre entreprise
(si vous savez l'Espéranto, lisez ce texte)  (1)

  Et c'est de plus c'est l'ennemi très précisément de la démocratie (pensez au Chili de Pinochet, installé justement POUR ça: instaurer le néo-libéralisme au Chili) - et comme le dénonce "mamie sceptix", ET de toutes les bases d'un état de droit: ainsi son principe n'est pas seulement de supprimer tous les services publics et de "privatiser" (mot trompeur comme je viens de le dire, car les personnes privées n'en profitent pas au contraire ! mais seulement quelques gros empires capitalistes de type féodal ! le "corporate power" comme on dit en anglais) toute l'économie, mais de privatiser aussi la justice :
http://www.aporrea.org/tecno/a25131.html

ContratoCapitalista
(1)
Pensez seulement ce fait, parmi des centaines d'autres similaires, jusqu'à il y a quelques décennies à peine les hotels étaient presques tous tenus PAR DES PARTICULIERS - libre-entreprise donc - maintenant ceux-ci ont presque tous disparus, les hotels ne sont maintenant plus que des filiales de vastes empire d'investissement financier, des "chaînes" (le mot par hasard à double sens est bien trouvé!).
autre exemple: le commerce, où est le droit à la libre entreprise des caissières et des "gorilles privés" des supermarchés ? lesquels pendant ce temps ont poussé à la mort des dizaines de milliers de libres entreprises, les magasins particuliers (cf. http://miiraslimake.over-blog.com/article-658066.html)


Dans quelle caserne, entièrement aux mains de "familias" féodales va-t-on vivre ?!!!!!! C'est la fin de la société ! c'est la  fin de la Civilisation, c'est la fin de toutes les libertés et de toutes les bases même de la société, c'est le soviétisme avec tous ses défauts et aucun de ses avantages

aussi le néo-libéralisme est l'idéologie du grand capital, du "corporate power" et de la finance, et s'il se sert des petits patrons comme d' "idiots utiles", comme autrefois ils ont fait avec la paysannerie, sont en fait leur plus grand ennemi, les peittes entreprises payent des impôts (histoire de les exaspérer contre l'Etat et les maintenir bien à droite ! mais surtout)  pour permettre à Mmme bettencourt centmille fois plus riche qu'eux de ne pas en payer !! ICI à la 58-59 è minute



"une des caractéristiques historiques du capitalisme est la limitation de
la liberté d’entreprise
, par la réduction du nombre d’entrepreneurs et l’essor
d’une classe de salariés de plus en plus nombreux, cristallisant ainsi une
hiérarchie sociale. Avant le 18ème siècle au Royaume-Uni, il y a des formes
précapitalistes sociologiquement minoritaires, mais pas de société capitaliste.
Le salariat est consubstantiel au capitalisme. L’avènement du salariat va
de pair avec le développement du capitalisme, lorsque des artisans indépendants
ont été transformés en ouvriers dans des usines.

"Les premiers visés furent les petits patrons, les commerçants, les artisans et surtout les paysans qui représentaient un tiers de la population active à la Libération."