11/03/2017
on est en URSS !
Rappelez-vous !
la propagande (et les petits marqueurs subliminaux disséminés dans des présentations apparemment objectives, c'est encore plus vicieux) des journaputes contre François Asselineau ça fait penser à la propagande de la presse soviétique contre ceux qui avaient le malheur de critiquer le système : rappelez-vous, les dissidents c'étaient tous des agents payés par la CIA, des houligans ivrognes, des malades mentaux !
mais le peuple soviétique avait pris l'habitude de ne plus croire leurs médias. Pareil les français.
10/03/2017
l'autonomie gratuite (comme quasiment tout le monde et dans quasiment tous les domaines dans les années 50) vous y avez pensé ?
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autre sujet (quoi que ... pas si différent que ça ! .... ) le 10 mai 2017, journée historique ! date de l'officialisation des 500 parrainages et de la candidature de François Asselineau.
Près de 400 adhésions supplémentaires en 24 heures à l'UPR, c'est un vrai raz-de-marée !!! Les français reprennent espoir, ils voient qu'il est possible de lutter, ils se sentent des ailes !
08/03/2017
les filtres de police ne servent à rien si ce n'est à CONDITIONNER les gens à la peur, à les habituer à la soumission, à l'obéissance à la suspicion, à la tyrannie et à l'humiliation et à trouver ça normal
c'est à la 36ème minute de la vidéo.
05/03/2017
le vrai racisme c'est celui-là, la vraie "parité" qui manque c'est celle-là !
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04/03/2017
Le virus cancérigène et liberticide mondial
L’élimination forcée des moyens physiques de paiement aura des répercussions potentielles sur l’économie et sur les libertés civiques.
Les coups portés par les gouvernements dans leur guerre contre les espèces pourraient causer encore plus de dommages collatéraux
suite de l'article : http://lesakerfrancophone.fr/guerre-au-cash-taiwan-interd...
01/03/2017
sortir de l'UE de l'euro et de l'OTAN !
La coordination européenne organise le 4 mars à Paris une réunion publique
de 8h30 à 20h : 30, rue Cabanis 75014.
Inscrivez-vous dès maintenant, places limitées : secretariat@pardem.org
Pourquoi est-il nécessaire de sortir de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN si l'on veut construire des politiques favorables au peuple, à la justice sociale et à de nouvelles coopérations internationales basées sur l'équilibre des échanges ?
Venez débattre avec des organisations grecques, italiennes, françaises, espagnoles, autrichiennes, portugaises...
Pour accéder au programme : CLIQUEZ ICI
les signataires :
- Parti de la démondialisation (Pardem) - France
- Plataforma por la salida del euro - Espagne
- Socialismo 21 - Espagne
- Programma 101 – Movimento di Liberazione Popolare (Italie)
- Personenkomitee Euroexit gegen Sozialabbau (Autriche)
- EPAM (Grèce) : "La sortie de l'OTAN ne fait pas partie des impératifs actuels de l'EPAM. Malgré les discussions sur la nécessité du démantèlement de l'OTAN, qui ont déjà eu lieu au sein du bureau politique, pour le moment, rien n'a été explicitement adopté au niveau des objectifs immédiats du parti. La sortie de l'UE et de la zone euro étant prioritaires pour le sauvetage de la Grèce dans l'immédiat, la question de l'OTAN sera examiné par le parti dans un deuxième temps".
28/02/2017
tittytainment
Septembre 1995, San Francisco. Au somptueux hôtel Fairmont, se tient un « brain trust global » (en anglais "global" veut dire planétaire) sous l’égide de la Fondation Gorbatchev. Le fossoyeur de l’URSS et Prix Nobel de la paix (tiens tiens ! regardez la vidéo de François Asselineau sur ce sujet) a réuni un aréopage de cinq cent leaders politiques, économiques et scientifiques de premier plan afin d’ouvrir la voie au XXIe siècle « en marche, selon ses mots, vers une nouvelle civilisation ». La rhétorique y est bannie : aucune intervention lors des débats ne doit durer plus de deux minutes. Histoire de se chauffer, l’assemblée unanime constate que, dans cette « nouvelle civilisation », seuls 20 % de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. Que faire alors des 80 % restants ? Zbigniew Brezinski, ancien conseiller de Carter et fondateur d’un puissant think thank américain (la Trilatérale) a la solution : le « titytainment ». Soit la contraction de « tit » – le sein maternel auquel le nourrisson s’allaite – et « entertainment ». Selon lui, « un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »(1)
Les médias modernes s’imposent comme les principaux collaborateurs du « titytainment » nouveau, escamotant la réalité vécue au profit d’une fiction lénifiante. "
(1) La scène est rapportée par le journaliste allemand Hans-Peter Martin en intro de son utile ouvrage « le Piège de la mondialisation » (Solin/Actes Sud).
remarque personnelle en plus : que cette fondation aie été nommée "Gorbachev" et que ça aie été dit là est vraiment lourd de sens et en fait tout un symbole historique.
27/02/2017
Tout le monde se rend compte que les politiques servent les interêts des multinationales et des banques
*la féodalité capitaliste c'est le retour au Moyen-Age
L'exemple des vaccins est effectivement patent, mais on nous a fait le même coup avec les ampoules électriques ! (à coup de propagande là aussi, puis de coercition étatique, un système mafieux)
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Macron c'est pareil que Sarko, il gère sa "candidature" comme un produit de marketing !
et cette candidature c'est tout juste un "gadget", vide, un emballage de savonnette destiné à amuser le troupeau, à faire croire au peuple des "mougeons" qu'ils seraient en "démocratie" et les faire consentir à la continuation du pouvoir des
VRAIS maitres derrière, et de leur VRAI programme pour lesquels on le fait pas choisir ! et pour cause : personne n'en voudrait.
http://actu.orange.fr/france/presidentielle-2017-borloo-l...
ce n'est pas la "politique au sens noble du terme" comme dit François Asselineau ! loin de là !!
Vive nous ! vive les justes ! vive Francois, vive l'UPR, vive LA FRANCE! à mort l' "europe", la corruption, le fascisme, les lobbys capitalistes, les collabos et le nouvel ordre mondial de la mondialisation esclavagiste ! Le peuple reste souverain,et portera l'UPR sur ses épaules jusqu'à l'élysée!
26/02/2017
"plus impitoyable et plus infâme", ou une cause commune contre la mort
"celle qui avait inventé pour moi tant de bonnes paroles et de beaux regards"
comme je dis dans la description de la couverture Henri Barbusse http://eo.wikipedia.org/wiki/Henri_Barbusse qui fut d'abord lié au milieux symbolistes, puis plongé, lui si sensible et si obsédé par le caractère sacré de la vie et l'horreur de la mort, dans l'enfer de la guerre 1914-18, est devenu au sortir de celle-ci communiste (et quand on lit "Clarté" , son livre majeur, on le comprend) - et aussi défenseur de l'Espéranto - La postérité n'a retenu de lui que son admiration, illusion alors pas rare, il faut se remettre dans le contexte, de Staline, et injustement oublié ses deux plus grands livres. Outre "Clarté" après la guerre, celui-ci, recueil de profondes et poignantes nouvelles (j'ai traduit l'une d'elle en espéranto http://r.platteau.free.fr/prozajtradukajxoj.html#Henri_Ba... ) dominées par la fraternité déchirante des être qui vivent, et qui meurent ...
VENGEANCE
Dans cette loge d’artiste de cirque, au milieu des pauvres oripeaux luxueux, des glorieuses affiches de papier, des débris de décors, la petite dompteuse était étendue, glacée. On l’avait posée sur des tentures et des draperies, comme sur des espèces de drapeaŭx ; et je veillais seul, ayant gardé mon costume de dompteur.
Ma douleur ne servit à rien. Elle tait morte, ma compagne, ma femme, mon enfant, celle qui avait inventé pour moi tant de bonnes paroles, et de beaux regards. Depuis des heures que frissonnait sur elle la lueur de la bougie et que je sanglotais, sa petite figure devenait de plus en plus immobile.
C’était la dernière nuit qu’elle passait sur la terre. Cette nuit encore, bien que morte, elle était là, à côté de moi. Cette nuit encore, bien que morte, elle souriait : ses traits reposés avaient repris leur vraie forme, leur habitude, et alors, naturellement, elle s’était mise à me sourire. Cette nuit encore, j’aurais pu la toucher. Mais demain, elle irait dans la terre ; puis, cachée et seule, elle changerait.
Et tout mon deuil, mon impuissance, se répétaient dans une prière inutile, une invocation de fou que je proférais en tremblant :
- Ah ! si ce drame n’avait pas eu lieu ! Si elle n’était pas entré dans la cage !… Oh ! mon Dieu ! si …
Et je pensai, en un frisson affreux, à celui qui l’avait tuée… Lui…
Le grand lion.
Dans un angle de la cage, je ne sais pas comment – l’abominable chose fut si rapide – un coup de mystérieuse colère avait jeté l’énorme monstre sur elle, et tout de suite, elle avait été tuée.
Pourtant, elle était si riante et si fraîche ! Tandis que j’étais là, n’osant pas la regarder, à cause du peu de moments que nous avions, ses sourires et ses grâces étaient ce qui m’obsédait le plus. J’étais torturé par la finesse de sa voix, la légèreté de sa marche, la petitesse de ses mains. Et je me débattais…
Le lion… Le lion !…
Alors, vers minuit, dans une crise, je fus pris d’une fureur désespérée contre le grand lion maudit. Une idée s’implanta, farouche, dans mon cerveau : me venger, le tuer !
Et je me levai en chancelant, pour aller le tuer.
Je parcourus un couloir, le long de la toile oblique du cirque, et j’arrivai aŭ cages, avec ma lampe allumée et mon revolver.
Je ne me souviens plus des détails. Au fond, tout contre les barreaŭ, la forme monumentale remua. Puis, gêné dans la souveraineté de son sommeil, le lion se leva en s’étirant, hostile, sauvage ; sa griffe déchira le plancher, un grondement rauque passa dans l’enfer de sa gorge.
Une rage folle me monta à la tête. J’étendis le bras. Une fois, deux fois, six fois, je fis peu.
Le fantôme hideux et colossal se dressa tout entier, comme une maison qu’une mine fait sauter. Il se secoua terriblement, il fit trembler, comme un ouragan, la cage et toute la baraque et, eût-on dit, la terre elle-même.
Puis il exhala un petit miaulement plaintif où l’on sentait une intime souffrance. Il souffla s’écroula, et je l’entendis lécher ses plaies.
Il devait avoir le cœur haché par les balles. En un instant son sang emplit la cage et s’égoutta au dehors.
J’étais glacé, hébété ; je ne savais plus rien.
Mais tout d’un coup, un remords aigu, déchirant, inouï, s’empara de moi. J’entrai dans la cage, j’allai à lui, je m’agenouillai, et j’entendis mes lèvres qui lui demandaient pardon. Il s’arrêta de se lécher, demeura un instant immobile, puis il s’appuya doucement sur moi, me présentant la blessure énorme d’où son sang coulait comme d’une source.
Nous restâmes ainsi tous les deux, côte à côte, à ne pas comprendre.
Le grand corps continuait à répandre son sang et à jeter un très léger râle, voilé, étouffé, comme destiné à moi seul. Ah ! ce cri trop petit qui semblait me parler tout bas !… La face gigantesque, hérissé, pleine de nuit, s’inclinait peu à peu vers le sol, et on voyait baisser comme une lampe les fanaux verts de ses yeux.
Penché, plié sur lui, je le regardais, et j’étais saisi par une sorte d ‘émerveillement à le voir créé si grand, si fort et si beau.
Je scrutais l’émeraude crépusculaire du regard, je contemplai de près les formes de son corps, ramassées, tassées et sculptées sous leur velours épais : l’admirable organisme assemblé pour une destinée extraordinaire, d’aventures et de victoires. J’étendis la main, et je touchai la tête, l’énorme tête inerte et obscure, et qui était tout de même un monde.
… Je le voyais de mieux en mieux, de plus en plus ; mon regard descendait en lui comme dans un décor nocturne. J’adorai sa gloire si simple, son ardeur, son amour féroce de la vie, la plénitude menaçante de son sommeil et l’étirement souple des faisceaŭ de sa chair, et la fête de ses repas, et sa fauve habitude native du désert avec les mirages, le jour, de l’oasis, et la nuit, des étoiles.
Et j’effleurai la patte posée trop doucement par terre, et mes doigts se mêlèrent aŭ griffes à demi sorties. Ses griffes ! C’étaient celles-là…Il l’avait tuée, elle, avec ces griffes. Il avait souillé la chair exquise avec ces griffes hideuses et criminelles.
Criminelles ?… Non ! innocentes. Il n’y avait qu’un criminel : moi !….
Et presque étendu sur ce corps dont les battements s’espaçaient, devenaient immenses, j’enlaçai de mes bras le colossal mourant, et je le serrai en tremblant contre moi, tandis qu’il abandonnait sa tête contre mon cœur !
Alors, comme un dormeur qui se réveille, comme un aveugle délivré, je vis la vérité changer de forme. Je me mis à démêler des choses plus terribles et plus douces que celles que j’avais jusque-là rêvées : le prix incalculable de la vie, du mouvement, de tout ce que, par une décision de mon jugement infirme, j’avais jeté à la boue, à la pourriture, à la poussière.
J’avais ajouté cette immobilité à l’autre – à celle du petit ange posé là-bas comme un crucifix. J’avais rendu la mort plus impitoyable et pus infâme.
Tout était pire qu’avant. Le meurtre de l’enfant et le meurtre du lion n’avaient aucun rapport, aucun. Dans un prodigieux effort, j’essayai de rapprocher ces drames, de les attacher l’un à l’autre, de les changer l’un avec l’autre, de ne pas les ajouter l’un à l’autre. Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas !…
Il faut être fou pour poursuivre une vengeance. Pourquoi ? Parce qu’un malheur ne peut pas effacer un malheur. Pourquoi ? Je ne sais pas ; mais la vengeance n’est pas une chose humaine.
Et lorsque, malgré l’immensité et l’acharnement de mon regret, il mourut, moi, dans un pauvre cauchemar de fièvre, je ne pus m’empêcher de me balbutier qu’il était allé au paradis !
Depuis, j’ai rôdé bien des années… Mais si misérable que je sois devenu, j’ai gardé en moi un incomparable remords. Il y a quelque chose de profond que je sais et que j’ai vu : moi qui ai tué quelqu’un – non, pas quelqu’un… si, quelqu’un ! – je contiens un tel respect de la vie que je ne peux plus me tromper sur ce sujet-là, et lorsque, dans quelque champ, à l’écart, immobile comme un épouvantail, je vois des chasseurs, ou bien des enfants lâchés contre des papillons, ou même des pêcheurs, qui n’en savent pas autant que moi, je plains ces pauvres gens.
Parfois ma croyance m’oriente dans un autre sens, et je voudrais crier contre l’erreur de se venger et vous supplier tous de briser cet affreux lien que vous essayez de mettre entre les douleurs.
Il est difficile d’apercevoir la vérité, de la tenir dans son regard. Il faut, pour cela, une préparation et aussi un concours de circonstances. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir, une fois dans la vie, par hasard, contemplé assez parfaitement une créature – fût-ce un animal – pour voir qu’il y a peu de vraie différence entre tous ceŭ qui peuvent souffrir. Dans le courant des jours, tout se trouble, l’erreur pèse d’un poids brutal, et nous sommes si petits que nos petites pensées nous cachent l’infini.
Henri Barbusse « nous autres » Flammarion 1914