06/08/2017
"la pensée occidentale qui ne sait concevoir la paix que par la domination brutale" - ah ah ! bien envoyé !
voilà une "quenelle" bien glissée dans les gencives de plusieurs siècle de politique occidentale !
05/08/2017
plus sur Pierre Nozière
dans le chapitre IX de la première partie du livre (la seule intéressante, avec la deuxième, la troisième, qui constitue plus de la moitié du livre est comme un prospectus de guide touristique, d'un ennui mortel, qui ne peut 'intéresser que des érudits qui font la sieste ! mais la première partie, est non seulement fraîche et touchante, mais pleine de réflexions et de notations souvent profondes et de la plus grande valeur) Anatole France nous décrit sa tante Félicie (non, pas "aussi" !) qui
"vivait dans la dévotion et les médicaments"
de nos jours ça serait pareil, elle vivrait dans l'écologie et les médicaments ! ou à regarder Macron à la télé et les médicaments.
mais toujours politically correcte !
il dit aussi "elle m'embrassa avec un juste sentiment de ce qu'on doit à sa famille" eh oui il y a beaucoup de gens comme ça ! c'est typique, surtout chez les femmes.
Publié dans Philosophie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
03/08/2017
lecture de "Pierre Nozière"
"Elle est une petite fille toute simple, dont les beaux cheveux sont cachés sous un béguin brun; son tablier de cotonnade recouvre une robe unie; elle va en sabots. Elle n'a vu de riches toilettes qu'à la Vierge Marie et à la sainte Catherine de son église paroissiale. Mais il y a des choses que les petites filles savent en naissant."
comme quoi il est TOTALEMENT FAUX de raconter et de croire que tous les préjugés sur les cheveux des femmes qu'il "faut" cacher, ça serait un truc lié à l'Islam et aux peuples musulmans ! jusqu'à il n'y a pas longtemps (souvenez-vous de vos grand-mères, ou de vos mères ! jusqu'en 1960 par exemple, pour ne pas parler de l'Italie ou de l'URSS qui sont restées comme ça plus longtemps encore) les catholiques pensaient et s'habillaient tout à fait pareils. Et les athées tout autant. Anatole France était athée et anticlérical, simplement il vivait au temps où sur la plage TOUTES les femmes étaient en "burkini" (!...) et il aurait été inimaginable aux gens d'alors de penser qu'il puisse en être autrement.
Publié dans libertés, Philosophie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/08/2017
si on lit les "infos" des médias français (qui appartiennent tous à 8 milliardaires, je le rappelle) c'est hallucinant
oui c'est totalement hallucinant quand on compare (si on le peut !!! .... ) leurs titres avec la réalité, tous les merdias nous parlent d'un échec de Maduro et que la participation a été quasi nulle.
ah oui ? ... vraiment ? ...... euh regardez ces photos
ci-dessus : du point de vue social ça doit être des pauvres, au Venezuela les riches sont tous archi blancs ! eh oui le chavisme, et la crise actuelle, c'est de la lutte des classes.
eh oui tout ça ce sont des photos de queues des gens qui attendaient pour voter !
EN France comme j'ai déjà dit et REdit lors des récentes législatives, deuxième tour (où il y avait 36% de participation !!!) y avait-il de telles queues ???? hmm
rigolez pas ! c'est pas gai.....
des liens :
http://www.telesurtv.net/news/Fiesta-constituyente-201707...
https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/01/photos-me...
interview de Maduro, qui remet les choses en place :
et une vieille dame, visiblement de milieu populaire et métissée, qui résume tout en une pancarte que ne désavouerait pas Etienne Chouard :
01/08/2017
Tout y est
ci-dessous site à étudier, si vous ne voyez pas encore ce qui se passe actuellement dans le monde et ce que deviennent nos sociétés, c'est lui qui a lancé le terme "libéral-fascisme" il est déjà "ancien" (dix ans !) mais tout y est :
http://www.syti.net/Topics.html
Publié dans histoire, libertés, Lutte des classes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
30/07/2017
faut être un peu sérieux non ?
9/7/2017 Pourquoi on ne relirait pas les ouvrages théoriques du marxisme-léninisme, ne fusse que pour se rappeler ce que ça dit ? Et puis pourquoi pas se poser la question du pour et du contre qu’on peut dire, sérieusement et hors contexte, sérieusement quoi, à son sujet ?
Jusque dans les années 70, souvenez-vous, les manuels d’histoire, de géographie, la presse, etc, ne parlaient du marxisme qu’avec beaucoup de considération, et on avait, en cours de philosophie par exemple, tout l’exposé argumenté de ses principes et conséquences. Et puis, tout à coup, à partir de la nuit où, comme dit Danielle Bleitrach, trois ivrognes dans une datcha au coeur de la forêt bielorusse ont décidé (en dépit du résultat contraire du référendum qui venait d’être tenu, mais depuis 2005/2008 le gouvernement français a montré que lui non plus n’avait aucun respect pour le résultat d’un référendum !) de mettre fin à l’URSS, hop ! on s’est mit tout à coup à considérer que cela voulait dire que toute la philosophie marxiste, toutes les théories marxistes, la soviétique mais aussi bien les autres versions, toutes tant qu’elles sont, n’avaient tout simplement aucun intérêt, et le « socialisme scientifique » non seulement n’a tout à coup plus été cité comme tel, mais a même purement et simplement même pas examiné, on ne s’est même pas posé la question de savoir si il était réellement scientifique (ça c’est une question que certains posaient AVANT) ni seulement évoqué celle de savoir si il avait un intérêt, une valeur morale, rationnelle, rien !
Vraiment surréaliste quand on y pense cette attitude ! c’est aussi absurde que si tant que le pape était un souverain temporel les gens, y compris les athées se seraient cru obligés de « pay reverence to» comme on dit en anglais, de reprendre respectueusement et fidèlement les arguments du catholicisme romain, et de considérer que la croyance en Dieu c’est bien, même plus ou moins vrai, mais que dès 1870, dès que les troupes du roi d’Italie auraient entré dans Rome, tout le monde auraient aussitôt et automatiquement considéré que ça voulait dire que Dieu n'existe pas et que même la question de l’existence d'un Dieu (quel qu'il soit) est un problème que ne se pose pas ! Point !
C'est fou ! c'est onirique, ça fait penser au genre de choses qui se déroulent dans les rêves.
Ou peut-être à la manière dont tous les français sont tout à coup devenus pétainistes, anti-parlementaires, et pro-”Révolution Nationale” en juillet 1940, puis se sont empressés d’être tous à qui mieux gaullistes de toujours dès l’été 44….
Faut savoir quand-même ! Une idée est quand-même morale ou immorale, souhaitable ou pas, et des arguments sensés ou pas, indépendamment des rapports de force, des lobbies éditoriaux, et des modes, plus ou moins “aidées” du moment, non ?
Faut être un peu sérieux non ?
29/07/2017
Friot - la fonction publique
est une invention tellement émancipatrice, que les adversaires du peuple sont pressés de la dénigrer !
heureusement il y a Bernard Friot pour remettre les choses en place, les yeux en face des trous et appeler un chat un chat :
Publié dans la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
28/07/2017
visiblement MACRON a lu Bernard Friot - et il veut effacer les cotisations sociales du paysage français - le salaud !!!
est actuellement la pensée la plus riche la plus lucide, la plus en pointe, et la plus branchée sur l'actualité, ce que le patronat est en train de projeter EN CE MOMENT, et tout ce qu'il y a actuellement de réflexion là-dessus dans la monde capitaliste. Suivez-là ! dans ses vidéos il nous fait comprendre la situation qui nous pend au nez, et la voie à suivre si on veut y échapper
et la preuve que le banquier MACRON est le candidat du grand capital (qui s'est arrangé pour torpiller Fillon, car Fillon face à Marine le Pen serait battu ! ce qu'ils veulent surtout éviter !) c'est qu'il a mis en tête de son programme la disparition des cotisations sociales !! visiblement il a lu Friot !! et il a donc compris quel potentiel révolutionnaire il y a dans la pratique des cotisations sociales ! ET il tient à les faire disparaître avant que le peuple ne se mette à avoir de mauvaises idées !
Et voici un autre penseur, qui sans aller à des conclusions et des propositions aussi radicales, n'en emprunte pas moins des chemins, qui vont dans la même direction, et ainsi, phénomène de première importance ! remet ENFIN !! en route la pensée socialiste( le vrai sens du terme "socialisme" bien sûr ! on n'est pas dans les "journalistes" de la Voix de nos Maîtres là ! ), enfin la voiture redémarre ! écoutez-le !
pas seulement le constat, déjà fait par d'autres, des buts pervers et des ruses vicieuses du grand capital mais les voies qu'il proposes pour les contrer, et en même temps nous faire entrer dans une VRAIE république, et en même temps vers une voie de marche au socialisme.
Publié dans Lutte des classes, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
27/07/2017
7 juin 2009
6 « Tu ne tueras point »
A l’origine , chaque peuple entendait par là »tu ne tueras pas ceux de ta tribu, mais avec les autres tu peux y aller » ! Avec la mondialisation et les anciens empires coloniaux qui perdent les bataillent morales et les guerres locales, il faut redéfinir les amis et les ennemis. Les ennemis sont ceux qui veulent faire de nous des bêtes domestiquées, qui ne fassent de toute leur vie que deux choses : produire et /ou consommer. Comme dirait Sarko : « Travailler plus pour gagner plus ». Mais c’est absurde, nous ne sommes pas sur terre pour ça, nous sommes des êtres libres qui avons faim de vérité et soif de justice ! Nous n’avons pas de temps à perdre à ruiner notre santé pour produire de la merde acheter de la merde, consommer de la merde, jeter de la merde, recycler de la merde : NON !
Se battre pour la décroissance durable, c’est mettre un frein au saccage de la planète, et à la mise en esclavage de tous pour des profits absurdes. Actuellement, ne l’oublions pas, dans le calcul du PIB, on fait rentrer par exemple la production d’armement, et des accidents qui provoquent la production de plus de recherche médicale et pharmaceutique. Et le lobby de la santé (laboratoires et inventions expérimentales les plus folles) sait fabriquer la demande pour toujours plus de leurs produits, qui supposent toujours plus de dégâts. Conclusion : les pays à gros PIB sont donc les Pays Pires parmi les Brutes. A nous d’empêcher les fanatiques de la croissance de tuer, de ravager et de piller, pour ensuite vendre très cher aux populations cancérisées et stérilisées leurs « prothèses » délirantes. Cessons de faire leur jeu : produire et consommer ne sont pas des idéaux mais des leurres. La dernière trouvaille de Sarko, la prime à la casse, résume exactement le fond de la malfaisance du système : détruire tout ce qui peut être détruit, pour « relancer la consommation », une consommation de substituts qui tuent, pour remplacer ce qu la nature donne donne généreusement à condition qu’on l’écoute et qu’on la respecte.
A table, les vendus, crachez vos comptabilités tordues. Avouez que pour « produire plus », vous avez besoin de casser toujours plus. Il fallait tout casser à Gaza dans l’intérêt des promoteurs ; ici c’est pareil, casser l’emploi, cassez les syndicats casser les banques honnêtes, pour faire du fric sur les ruines de notre société. Nous allons donner l’exemple d’autre chose :
les finances doivent être au service de l’économie, pas le contraire ;
l’économie doit être au service de la politique, pas le contraire ;
la politique doit être au service de la culture, pas le contraire ;
la culture doit être au service de notre être profond,
pas au service de leurs calculs pervers.
Comme dirait Dieudo :
« Ça me paraît évident que la santé, l’éducation, l’énergie et les transports doivent rester des services publics ! Ces acquis sociaux étaient les fondements du progrès européen. La République doit pouvoir se protéger de ce libéralisme hystérique qui s’est emparé du monde occidental. »
Publié dans mi iras limake, morale, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
26/07/2017
la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme
Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.
Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.
Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.
L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.
De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.
Le cas de Zurich est-il unique?
Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.
Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.
A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.
Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?
Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.
A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.
C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.
La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?
Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.
Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.
Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.
Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».
Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.
L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")
Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».
Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.
A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.
Et aujourd'hui, que fait le législateur?
Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.
En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.
Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.
Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.
Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.
La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?
Thomas Huonker craint bien que non.
Publié dans libertés, morale, Philosophie, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer