Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/07/2018

les 3 (4) grands principes à avoir face à la compréhension du monde

J'avais établi trois principes pour comprendre le monde, que javais appelés
1 "Le Principe du commissaire de police" :
c à d à qui profite le crime ?
(c'est très utile, surtout avec l'actualité de ces dernières années !)


2 "Le principe de Karl Marx" :
c à d les idées, théories, idéologies, productions littéraires des gens sont déterminées par leurs intérêts matériels.


j'avais ajouté  un 3ème pour être prudent dans  les questions métaphysique, mais c'est valable aussi pour d'autres sujets.

3 "Le principe du père Noël" :
c à d Il faut se méfier des thèses qui si elles étaient vraies nous "arrangeraient" trop, on se leurre peut-être, tellement on a envie que ça soit vrai.

Maintenant je nomme un 4ème, suivant une expression qu'il a utilisé simplement tout au bout d'une phrase dans un de ses livres ce que j'appellerais

4 "le principe de Zygmunt Bauman" :
la phrase est à peu près (ça n'est pas la phrase réelle, je cite de mémoire) les horreurs nazies sont un exemple de ce à quoi mène l'esprit de la modernité (la volonté amorale de maîtrise totale du réel) quand il n'y a rien qui l'arrête.
c'est ça que j'appelle le principe de Zygmunt Bauman : il n' a pas de principe, si bon soit-il par ailleurs, à plus forte raison s'il est mauvais ! mais même quand il est bon au départ ! qui ne finisse par mener à des dérives et à un emballement (voilà ! on est au coeur de la question) auto-entretenu, qui ne s'arrête jamais, et qui peut mener aux pires dérives, et après à encore pire, encore pire que l'encore pire, dès que "il n'y a rien qui l'arrête" (heureusement souvent il y a des facteurs qui viennent limiter, brider les enthousiasmes et les cercles vicieux, mais justement pas toujours et alors ....).
C'est pourquoi pour prendre un exemple moins tragique que celui de Bauman les contrôles techniques obligatoires pour voitures, il  a des gens qui ont pondu ça, il  a des assos, des instances ministérielles, des médias, etc qui vivent de ça, (autre principe là, on l'appellera "le principe du conatus de Spinoza") et qui voudront encore et toujours justifier leur existence et trouver quelque chose de plus à faire, et puis un jour un gouvernement en manque de légitimité qui voudra dorer son blason en disant qu'il prend des mesures pour "la sécurité" (la Déesse Sécurité ! la nouvelle déesse) et puis il  aura les lobbies (principe de Karl Marx !) et on nous diminuera le délai pour faire ces fameux contrôles, qui ne servent à rien si ce n'est créer un juteux marché pour les entreprises contrôleuses,  (pareil pour les contrôles qu'on a inventé maintenant sur les maisons à louer) et puis on les diminuera encore, et puis encore, sans fin, principe de Zygmunt Bauman, car il n'y aura rien qui l'arrête.
(ce qu'on appelle le "principe de Peter", bien connu, c'en est une application dérivée au thème de la carrière dans les organisation hiérarchiques : un agent monte en grade jusqu'à ce qu'il aie atteint le niveau où il est incompétent , mais là il y un un facteur limitant justement, l'incompétence, là il s'arrête, mais il y a des cas où il n'y a pas de facteur limitant, et alors tout est possible, la chasse aux sorcières, le ravage du Seistan par les mongols, les génocides nazis, etc (car c'est pas fini, ça ne fait que commencer ... d'ailleurs des génocides euthanasiques ça recommence ! avec les trisomiques, et personne ne réagit !).

18/07/2018

la France de maintenant

La Dernière âme
 
Le ciel était sans dieux, la terre sans autels.
Nul réveil ne suivait les existences brèves.
L’homme ne connaissait, déchu des anciens rêves.
Que la Peur et l’Ennui qui fussent immortels.

Le seul chacal hantait le sépulcre de pierre.
Où, mains jointes, dormit longtemps l’aïeul sculpté ;
Et, le marbre des bras s’étant émietté,
Le tombeau même avait désappris la prière.

Qui donc se souvenait qu’une âme eût dit : Je crois !
L’antique oubli couvrait les divines légendes.
Dans les marchés publics on suspendait les viandes
A des poteaux sanglants faits en forme de croix.

Le vieux soleil errant dans l’espace incolore
Était las d’éclairer d’insipides destins…
Un homme qui venait de pays très lointains,
Me dit : « Dans ma patrie il est un temple encore.

« Antique survivant des siècles révolus,
« Il s’écroule parmi le roc, le lierre et l’herbe,
« Et garde, encor sacré dans sa chute superbe,
« Le souvenir d’un Dieu de qui le nom n’est plus. »

Alors j’abandonnai les villes sans église
Et les cœurs sans élan d’espérance ou d’amour
En qui le doute même était mort sans retour
Et que tranquillisait la certitude acquise.

Les jours après les jours s’écoulèrent. J’allais.
Près de fleuves taris dormaient des cités mortes ;
Le vent seul visitait, engouffré sous les portes,
La Solitude assise au fond des vieux palais.

Ma jeunesse, au départ, marchait d’un pied robuste.
Mais j’achevai la route avec des pas tremblants ;
Ma tempe desséchée avait des cheveux blancs
Quand j’atteignis le seuil de la ruine auguste.

Déchiré, haletant, accablé, radieux,
Je dressai vers l’autel mon front que l’âge écrase,
Et mon âme exhalée en un grand cri d’extase
Monta, dernier encens, vers le dernier des dieux !

 

Catulle-Mendès

17/07/2018

en souvenir de Claude

priez pour lui ! (il était athée mais ça ne fait rien)

 

Claude R., né le 17 juillet 1940, mort le 19 mai 1992.

(1992 ... il n'aura pas connu Via Campesina, ni tout le reste... )
Et voilà! Claude et tous ses problèmes disparus purement et simplement. Tu te rends compte? de ce que c'est qu'une vie ... .
 

Famille aristocratique de petite noblesse italienne, région de Mondovi (Piémont) franc-alleu au Xème siècle.

Grand-oncle Général M. R.  commandant du corps expéditionnaire italien (fasciste) dans la guerre d’Espagne, se trouve (j’ai la photo, de dos, sur une revue d’histoire, et il avait la même calvitie que Claude !!) parmi les négociateurs italiens de l’armistice de 1940 avec la France, ministre de l’Intérieur de Mussolini, a protégé la fuite de roi d’Italie en 1943. s’est enfui en pyjama, a été jugé comme criminel de guerre.

Famille très à droite: l’un a dit que « Le Figaro c’est un journal de gauche », vont à la messe du 21 janvier à la mémoire de Louis XVI.

Lui était marxiste révolutionnaire et Tiers-Mondiste, membre d’un parti trotskiste. (Mais plus intéressé par la généalogie des rois que par le l’histoire du mouvement ouvrier ! … et plus motivé par ses spéculations en bourse (et le soucis de laisser un héritage à ses petits-neveux) que par la défense des salariés agricoles, qui était la tâche de son dernier métier (contrôleur du travail agricole)

A, selon ses dires, a eu l’occasion de voir Mohammar Kadhafi et d’aller au Nicaragua au moment de la révolution Sandiniste. Dans sa jeunesse à été reçu en audience par le Pape, et à été présenté à la princesse Margaret, l’a rencontrée, et reconnue, en Martinique où elle voyageait incognito, lors d’une de leurs conversations elle lui aurait confié que des hommes ont été tués par les Services britanniques dans le but de protéger la fortune privée de la reine.

Sa nièce a épousé le Prince J. de B.-P., on la trouve dans l'arbre généalogique des B-P sur internet,(histoire : « bonjour Mons »…(-eigneur) – « Appelez-moi Jean ! », Plaisanteries sur  "Grand-papa Louis XIV".

Il disait que l'ambiance dans sa famille ressemblait à celle chez les Duquesnoy dans le film "la vie est un long fleuve tranquille". Aimait raconter d'interminables anecdotes sur les menus (très menus !) incidents de ce milieu.

Mère née à Nyons, vieille famille de noblesse provençale, parente avec Condorcet. 

Fiancé à 20  ans avec une jeune fille de son monde. Elle est morte dans un accident de voiture. Immense chagrin. Ce n’est que 30 ans plus tard qu’il commençait, comme il me l’a une fois confié, d’être capable d’en parler. Pendant ce temps il devait continuer à travailler, comme « acheteur »  chez la filiale francaise d'une célèbre marque US d'automobiles, où tous les cadres devaient parler anglais (! …). Quand sa firme a acheté un service consistant à ficher les idées politiques de ses employés, a transmis l’information (hautement confidentielle !) au syndicat. Ca s’est su et il a été (par son oncle même !) marqué sur la  "liste noire" du patronat. Ses possibilités de carrière en tant que cadre dans le privé étaient fichues. A étudié l’arabe aux « Langues O. » et est devenu guide touristique en Egypte et Tunisie. Se souvient, à ce qu’il aimait raconter, d’une nuit où invité dans la maison du guide égyptien, il a vu en enfant mourir, de misère, dans le quartier à deux pas des pyramides.

Contaminé par le virus du SIDA en Martinique, où il a donné des cours de droit à l'université puis a monté une agence immobilière. Y vivait avec une noire nommée E. (je l’ai vue quand on y est allé avec Denise).

Le premier repas ensemble à la pizzéria Don Camillo où il m’a dit «  toi tu as la vie devant toi, moi elle est derrière moi », et j’étais étonné alors ne comprenant pas pourquoi il disait ça.

Retour en France en 1985. (pour devenir contrôleur du travail agricole sous la pression de sa mère qui craignait pour son avenir)

Aimait « déconner », le gros rire et la provocation.

Aimait imiter Fernand Raynaud et l’accent stéphanois (région "berceau" de sa famille au moment de sa naissance et enfance, lieu d’habitation de ses parents) Son père est mort en 1986 je crois (Il gérait les placements en actions du Saint-Siège). Vouvoyait sa mère.

Vivait rue Bellot (XIXème arrondissement quartier Stalingrad, alors en pleine rénovation) au 5ème étage sans ascenseur, quartier pauvre, immeuble miteux. Son appartement, un studio dont la cuisine était extrêmement petite (un boyau affreusement étroit!) valait 16 « millions » de francs (160 000 NF), quand il l’a acheté en 1985, quand il l’a revendu en 1991 : 32 millions ! (le prix d’une maison à Arras !) avec la même situation et seulement une douche intérieure et un WC chimique en plus !

Je me souviens, à chaque fois que c'était la pleine lune il regardait et me le faisait remarquer : http://www.ipernity.com/doc/16384/1449931?from=1449932

Passait parfois les nuits à aller de bar en bar le soir dans ce quartier et à jouer au seul jeu électronique existant à l'époque: le casse-brique. Parfois il s'amusait à surprendre les arabes en s'adressant à eux dans leur langue! (j'y ai assisté, et aussi à une discussion politique qu'il eu avec un stalinien palestinien sur la parvis de Beaubourg dans un de ces groupes informels de discussion, comparables à "Hyde park corner", qui se formaient spontanément en ce lieu....)

Sensible, aimait et respectait les êtres innocents, les animaux, les enfants.

 

Dernière visite chez lui, seul, à l’automne 1991, vu ensemble un film, puis je m’apprêtais à rentrer, a insisté pour que je reste encore manger avec lui (peur de la solitude). Quand je l’ai quitté dans son escalier en lui disant d’être en forme pour pouvoir m’accueillir en Guadeloupe, où il comptait s’installer et disait vouloir m’inviter (et il projetait déjà de me faire visiter la Dominique, hélas! maintenant je ne la verrai jamais) , je le regardais une dernière fois persuadé que je ne reverrai jamais et qu’il allait bientôt mourir. En fait je l’ai revu, il est encore revenu une fois chez moi , c’est cette fois qu’il m’a saisi par le bras en disant « laisse ! j’ai peur. » jusque sa peur soit passée. Il est allé voir Isabelle à Saint-Pol/Ternoise et regretté de ne pouvoir caresser son chat car les médecins le lui interdisaient.

Je l’ai conduit à la gare l’ai vu prendre le train : c’était la dernière fois. Par la suite je l’ai eu une ou deux fois au téléphone depuis la Guadeloupe, la dernière fois il disait « je suis en train de devenir aveugle » . puis ça n’a plus répondu, et je n’ai eu qu’un noir qui m’a déclaré « il est en métropole ». En mai 1992 au chateau de Chambord je lui acheté une carte postale avec l’arbre généalogique des B.-P. et l'ai envoyé à l’adresse de sa mère. La réponse était dans une enveloppe qui n’était pas de son écriture. J’ai compris avant même d’ouvrir.

 

Est enterré au cimetière de La Grand-Croix près de Rive-de-Giers ……

16/07/2018

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

LA RENATIONALISATION DES SERVICES PUBLICS C'EST QUAND-MÊME LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE REPUBLIQUE !

c'est même pas du socialisme, c'est tout bonnement la REPUBLIQUE, et le respect de ses citoyens, c'est la Civilisation, c'est dire "stop !" aux vautours ....

et aux larbins formatés aux dents longues


**

En fait il faudra aller plus loin que ça, car :   "Si les pays impérialistes comme la France ont pu maintenir pendant quelques décennies un relatif confort de vie à ses esclaves salariés, ainsi qu’une mascarade de «démocratie», cette période est définitivement révolue. Chaque jour, ce système apparaît de plus en plus sous son véritable visage, entièrement dévoué aux intérêts d’une minorité de parasites au détriment des besoins, de la vie et de la santé de tous.


 

quand on compare avec les électeurs à macron !


10/07/2018

si ça dérancge le régime c'est que ça doit être bien !

lisons cet article, mais pas passivement et obéément, comme ils voudraient, lisons-le de manière critique, en réfléchissant ! et en se posant des questions

Qui sont les "Hikikomoris", ces jeunes Japonais qui vivent reclus dans leur chambre ? ULTRA-MODERNE SOLITUDE - Une jeune personne qui reste cloîtrée chez elle pendant plus de six mois sans aller à l'école ou au travail et avec pour tout contact humain les relations avec des membres de sa famille. (ben !!! on n’en demande pas plus !! Quel est le problème ??
Bandes de capitalistes étatiques!!)
Ce phénomène a un nom : les "hikikomoris". Il a émergé au Japon à la fin des années 90 et se répand désormais partout dans le monde, y compris en France.
Kezako "Hikikomori" ? Ce terme, qui signifie "se retrancher" en japonais, est utilisé pour désigner un "mal contemporain", un "trouble de conduite" (ça y est ! Encore la normalisation à outrance ! Le totalitarisme!!) qui frappe les adolescents comme les jeunes adultes. Que font-ils pour susciter une telle appellation ? Ils se retirent, ils se cloîtrent, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois ou plusieurs années, et n'en sortent pas, ou si peu. Dans cet espace solitaire, ils s'exilent sur Internet, (Internet ce n’est pas un exil !! c’est au contraire une ouverture sur le monde!!! que les autres n’ont pas ! Ce sont ceux au contraire qui n’explorent pas Internet qui sont coupés du monde ! ) jouent à des jeux vidéo, rompent leurs liens avec les autres, avec l'école, avec le monde du travail (c’est à dire de l’exploitation capitaliste ! Tu parles!!!) . Pour faire quoi ? Pour ne rien faire.  Un phénomène déconcertant de "néantisation existentielle" manifestant un désintérêt total pour le monde « réel », ayant émergé dans les années 90 au Japon, touchant près d’un adolescent sur cent et prenant aujourd'hui une nouvelle dimension avec le vieillissement de ces centaines de milliers de reclus. Ainsi, dans une étude parue en 2016, plus d'un tiers des personnes "hikikomori" interrogées disaient s'être mises en retrait de la société depuis plus de sept ans, contre 16,9 % en 2009.

Comment devient-on "hikikomori" ?

Si l'on en parle de plus en plus ouvertement, si même des filmsl'ont mis en lumière, le phénomène "hikikomori" reste mal compris, souvent lié à des "relations difficiles à l'école" (soit ce que l'on appelle au japno "l’ijime", le harcèlement scolaire – (preuve que l’éducation collective c’est pas sain !), à la peur du "monde professionnel"(pas étonnant, vu que c’est celui de l’arbitraire patronal cynique !) , ou à une difficulté à trouver sa place dans le « monde » (euh .. le monde c’est d’abord le monde naturel je te signale !)  Pourtant, il s'avère bien plus complexe qu'une simple « dépression », prenant les atours d'un rejet radical des normes sociales, s'exprimant en réaction à la figure de l'individu autonome et « performant » (je vois …) dans une société japonaise vieillissante ayant brutalement évolué d’une société traditionnelle à une société occidentalisée : "Les Hikikomoris ne sont pas armés pour le passage entre l’enfance et l’âge adulte, ils s’enferment pour se détacher des modes et des injonctions de la société", affirme Kayo Ikeda, psychologue clinicienne. "Ils ne pensent à rien, (ah oui ? Ça ne serait pas plutôt qu’ils pensent tout le temps, au contraire et enfin librement ?) n’ont aucune ambition, aucune préoccupation vis-à-vis de l’ « avenir » (...) et s’affirment par une absence totale d’idéal de vie (vu que le vie mène invariablement à la mort, quel « idéal de vie » peut-on avoir ? Réfléchis un peu !! conditionné de mes deux ! Lis Blaise Pascal ! etc). Ils questionnent notre rapport à la reconnaissance sociale (très bonne initiative). Ils interrogent les fondements même de notre société moderne."  Un ouvrage publié par le psychiatre Tamaki Saito en 1998 en a alors fait un véritable sujet de société. Une interprétation socio-économique a assimilé cette mouvance comme un effet de la "décennie perdue" des années 90, c'est-à-dire la crise ayant vu le Japon sombrer dans une période de déflation et de montée du chômage. Et donc comme à une forme de résistance à la normativité de la compétition qui touche 70 à 80% des hommes, la plupart âgés de 15 à 35 ans (le pendant féminin du "hikikomori" serait, selon la psychologue, l'anorexie). Ce qui tient ces otakus  en éveil ? Les jeux vidéo, les forums ou des jeux en ligne, la démocratisation de l’Internet...

Loin d'être cool, le "hikikomori" constitue un coût comme un joug pour les familles, isolées à leur tour tant elles sont incapables de demander de l'aide. Une position très difficile, à la fois financièrement et émotionnellement. 

En France, le phénomène et la catégorie elle-même restent peu connus Au gré des années, cette expression très radicale de l'ultra-solitude venue du Japon tend à s’étendre dans toutes nos sociétés modernes, aux États-Unis et en Europe à travers le nombre grandissant de NEET, ces jeunes de 16 à 18 ans qui préfèrent devenir SDF plutôt que de s’insérer socialement et qui veulent se prémunir de ce qu’on appelle le "burn-out" en Europe et "kiroshi" (mort par excès de travail qui concerne un actif sur cinq) au Japon.  Le pays du Soleil-Levant a été précurseur dans la reconnaissance de ces jeunes adultes et dans la prise de conscience. Aux Etats-Unis, c’est encore tabou. En France, il n’y a pas de mot spécifique pour les désigner. Dans le livre Hikikomori, ces adolescents en retrait (Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnié-Dax, Natacha Vellut, 2014), on nous explique pourquoi, en Occident, les conditions sont réunies pour qu'émerge une mouvance comparable aux Hikikomoris ailleurs qu'au Japon : "En France, le phénomène restent peu connus (bien moins repris par les médias qu'en Italie, par exemple). Il est principalement perçu à travers d'autres catégories existantes : sous l'angle de la déscolarisation, du décrochage scolaire ou, en termes psychopathologiques, à partir des catégories de phobie scolaire ou de refus scolaire, ou plus généralement de phobie sociale."  Au Japon, le phénomène se révèle pris très au sérieux. À tel point que le ministre de la Santé a, pour l’année 2018, demandé l’équivalent de 20 millions d’euros de crédits pour aider les hikikomoris à retourner dans "le droit chemin" ( "le droit chemin" ! je vois ….) . La plupart finissent en effet par sortir de cette forme de solitude, au bout de quelques mois ou de quelques années (le record est de près de 20 ans !). Si la situation dure trop longtemps, ces derniers pourraient se retrouver face à une autre peur, celle de mourir seul. Une phobie qui a également un nom au Japon - "kodokushi" - et très répandue dans un pays vieillissant, en manque d'enfants. (en France aussi)

09/07/2018

rien que pour n'avoir écrit que ça il mériterait le pinacle et de n'être jamais oublié !

« Seigneur, je vous sais gré, rêveur et fainéant.

De m'avoir mis au monde et tiré du néant !

Ceux qui ne sont pas nés n'ont pas vu les étoiles, »

                                   (Alphonse ESQUIROS, 1841)

 

 

 

06/07/2018

du tre trafaj poemoj- kiujn mi povus diri

kiuj metas onin en marojn da meditadoj


« Soleco havas dornojn       [tio facile kompreniĝas, mi pensas]
Mi tre amas la solecon
ĉar ĝi similas al rozoj. »
(Angel arquillos)
ne nur pro la dornoj, soleco estas stato kie eblas flari parfumojn de aĵoj ne flareblaj alimaniere,.
Do ankaŭ mi povas diri tiun poemon

 

ankaŭ :


« Sub olivarb'
amoras mi
kun mia am' »
(Angel arquillos)
videble ĝi ne aludas al vera amorado (kvankam tio estas bona kaj laŭdinda ! Mi tre ŝatas kaj alte metas lian poemon « Bela momento ») sed estas ludo kun la am' , ia Valery-a eble, la am' kiun povas naski la vido de folioj de olivarbo, aŭ simila loko. Speco da pleneco kaj transcendo de amo.

 

 

(Estu afablaj, bv. lernu vi ilin parkere ! poemoj estas faritaj por ilin lerni parkere, tiuj, kiuj ne indas esti lernitaj parkere, ankaŭ ne indas esti legitaj !)

 

 

05/07/2018

réflexions

5/7/2010 Elle est jolie cette petite bête, qu’est-ce que c’est ?
Mais ça n’a pas d’importance, c’était quand il y avait encore une France, un monde, une vie. Mais il n’y a plus de France, plus de monde, la vie est interdite par la loi, et par les règlements municipaux ! quand aux petites bêtes elles sont qualifiées maintenant de "nuisances" et sont pourchassées par la police et par les "prêtres" de la nouvelle "religion" au pouvoir.

De toutes façons il n’y a pas d’avenir, donc pas de présent. Fermez l’banc !

01/07/2018

Burkini

1902 - femmes en burkinis sur la plage de Sainte-Adresse :

1902femmes en Burkini sur la plage de Ste-Adresse.jpg

30/06/2018

une citation "incontournable" de CAMUS dans "le Malentendu"

 

«  Voici maintenant ma vieille angoisse, là, au creux de mon corps, comme une mauvaise blessure que chaque mouvement irrite. Je connais son nom. Elle est peur de la solitude éternelle, crainte qu’il n’y ait pas de réponse. »

 

malheureux ceux que cette citation ne visite pas au moins uns fois par jour...