25/12/2018
ah bon ? les enfants sont en "vacances de fin d'année"
les pédagol patelins de l'Educ-Nat ont trouvé le truc, ce que tout le monde appelait les "Vacances de Noël", que l'intolérance de l'athéisme obligatoire d'Etat qu'on a maintenant instauré sur l'ex république français ne pouvait plus supporter, devait changer de nom. Vu l'esprit du temps, et de la Secte des Adorateurs de la Mort, il aurait été logique de remplacer Noël par Avortement ! les "Vacances de l'Avortement" ça aura fait très "propre en ordre" et politically correct non ?
Bon ils ont trouvé autre chose, "vacances de fin d'année"
Et les Vacances de Pâques ça va devenir quoi ? les vacances de l'Euthanasie ?
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19/12/2018
première règle du chercheur : lire des textes d'origine !
Or, le 28/8/2016 j'ai relu les derniers chapitres du roman "Le fou de Dieu" d’Elian-J. Finbert, auteur que j'aime très fort par ailleurs, à cause de tout ce qu'il a écrit sur les bêtes, et sur son enfance, et ses émissions autrefois à la radio, donc j'ai essayé de me procurer ses autres livres par curiosité, (Je rappelle que Elian-J. Finbert est d'origine juive, Finbert est son "nom de plume", son vrai nom est Feinberg).
Le roman (la fin du roman) d’Elian-J. Finbert « Le fou de Dieu » (le personnage ainsi surnommé est un cheikh soufi au début du roman) permet de mieux comprendre ce qu’on pourrait appeler le problème juif (psychologique, intérieur, non pas celui que Hitler appelait ainsi ! de même que les journaux actuels parlent sans vergogne de nos jours du « problème rom » .…), il faut lire ces chapitres, et on pourrait à cette lecture conclure, un peu à la manière de celui qui avait (méchamment !) dit d’André Malraux qu’il était « un moulin à vent qui se prend pour Don Quichotte » que les juifs (du moins ceux qui sont taraudés de ce genre de pensées !) seraient des affairistes narcissiques qui se prennent pour le Messie sauveur de l’humanité. (soit dit en passant dans les années 30 les nazis avaient curieusement le même genre de vision sur le peuple allemand aryen frère aîné de l’humanité, lumière du monde et porteur de la civilisation !) Le héros du roman lui est narcissique, et un tantinet velléitaire, mais c’est tant mieux parce que ceux qui deviennent des BHL ou des Strauss-Khan ….. on s’en passerait bien ! Heureusement il y en a eu d’autres moins narcissiques qui ont jeté leur fameuse « race » (c’est Elian Finbert, alias son héro, qui n’arrête pas d’utiliser ce mot !) par la fenêtre, et ont par des talents, qu’on trouve à l’occasion chez tous les peuples aussi bien, ou un idéalisme réellement fraternel (c’est à dire comme le pratiquent les communistes ! Ou les gens qui serrent contre eux les animaux, sans se regarder le nombril mais le regard de l’animal en question, comme a su faire Elian Finbert lui-même - qui valait mieux que son héro, moins "héroïque" mais plus enfant, donc plus humain), qu’également on peut trouver aussi partout, apporté, non pas le "salut", mais des choses positives à la civilisation.
Je cite (c'est le romancier Elian-J. Finbert, et donc son héro, qui parle) :
« L’orgueil de sa race s’était déchaîné en lui. Il croissait de jour en jour comme une herbe sauvage. ….
Le zèle d’être juif le dévorait. Le privilège d’appartenir au peuple élu l’énivrait comme si cela avait été une espèce d’aristocratie. Une âpre bravade le soulevait de se dire Juif, descendant de la vieille souche des pasteurs et des caravaniers, ces premiers dieux de la terre … Cette race de maîtres soumise à l’ordre de la loi, comme elle le plongeait dans de merveilleuses inquiétudes !
Cette marque d’exception lui envoyait sans cesse un sombre feu à travers toute son âme. Une volonté de dominer et de vaincre, …
Il s’exaltait d’être fils de rois et de prophètes, seigneur parmi les seigneurs, comme l’était tout juif ! »
Ouaou !! Eh beh !... Les antisémites auraient-ils raison ?
Et attention ! Ça c’est écrit par un juif : Elian-J. Finbert, sioniste et admirateur (assez naïf je trouve) de l’État d’Israel, homme de lettre, idéaliste, tendre et ayant gardé son coeur d’enfant. Et ce héros il ne le critique pas, c’est peut-être même son image car le roman a l’air d’être partiellement autobiographique.
Et dans le même mouvement ce héros décide de vivre pour le bien de l’humanité, d’amour et de fraternité, le « sel de la terre »! Mais, qu’est-ce qu’un amour pour l’humanité basé sur un tel orgueil et un tel nombrilisme ? Danielle Bleitrach n’est pas comme ça ! c’est une communiste, une vraie.
Quant à Gilad Atzmon il joue du saxo parce que ça lui fait plaisir et sans doute pour faire plaisir à son public, comme tout artiste, mais il ne ramène pas ça à son appartenance (due au pur hasard de la naissance) par droit du sang en plus ! à une « race » (sic) de maîtres, « seigneurs parmi les seigneurs » - mazette ! - à un « peuple de rois »
Quand on voit (et surtout quand on l’entend, argh!) le « journaliste » Haziza, question élite, et surtout élite morale, on fait mieux
alors quand on lit :
« Notre race est la race des Maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures que les humains le sont des insectes. En fait, comparé à notre race, les autres races sont des bêtes et des animaux, un bétail au mieux. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures. Notre royaume terrestre sera gouverné par notre chef avec une baguette de fer. Les masses lècheront nos pieds et nous servirons comme des esclaves. » (c'est de Menahem Begin ça !)
on reste pantois.
On aimerait savoir si ce genre de sentiments est fréquent chez les juifs ou n'existe que chez de rares déséquilibrés ?
Il faudrait pouvoir faire une enquête statistique, avec questionnaire, et les méthodes de l'INED, mais de nos jours un sondage sur ce sujet serait interdit. Le même genre de sondage fait auprès d'allemands ou d'états-uniens, ou de sikhs, on pourrait le conduire, mais auprès des juifs personne n'oserait, de peur de voir sa carrière brisée sans recours, voire de se retrouver lui-même en prison. Les temps sont durs pour les recherches sereines !
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15/12/2018
pri Esperanto 11 - sa merveilleuse créativité
Souvent on invoque la miraculeuse créativité de l’Esperanto, …. Mais quand on est amené à donner des exemples on reste coi n’ayant aucun exemple en tête tout juste prêt, et c’est vous l’avouerez éminemment regrettable ! Donc voici stocké ci-dessous des exemples concrets à citer dans les cas de besoin :
Alvaste disdirektitajn
gesolaj (c’est à dire « enfin seuls ! » , on peut traduire par « tout les deux » !)
kukolide ( à la manière d’un jeune coucou dans le nid de ses « parents » parasités, qui grandit jusqu’à prendre toute la place, donc ce mot s’emploie par exemple pour une préoccupation qui fini par envahir toute la pensée, ne lui laissant plus le loisir de penser à autre chose) (far FRANCIS)
la balailaj klopodoj (far SCHWARTZ)
perdita somerulo (parolante de papilio en aŭtuno far Edmond PRIVAT)
serĉi ĉian tukon ( chercher, sans doute désespérément, ou frénétiquement, n’importe
quel tissu, qui puisse servir de chiffon en l’occurrence) (far BOULTON)
enlitiĝema virino ( je suppose que vous avez compris ! l’équivalent, en plus imagé de
« amoremaj viroj ») (far FRANCIS)
mokrido disfendaĉas lian buŝon (en Rotkviĉa traduko de CEZARO)
toleri tiujn satanajn aferaĉojn (en Rotkvĉa traduko de CEZARO)
bojege (parlant d’un chien de garde, en Rotkviĉa traduko de CEZARO)
frotbruo de piedoj
li pantoflis kuirejen (far Edmond PRIVAT)
tradenti la malmolan vorton (en Rotkviĉa traduko de CEZARO)
fingri per elverŝita vino sur la tablo (dessiner sur la table avec son doigt)
moviĝantaj reklamoj brilis kaj malbrilis (il s’agit d’enseignes lumineuses qui s’allument et s’éteignent) (far NEMERE)
ŝia voĉo estis fabelrakontanta kaj maldolora (= douce, agréable, comme un baume, etc)
ĉe la pordposto, ŝi ĉeestis kaj malĉeestis ( =elle était là, et elle n’était pas là) (far NEMERE)
Theo strebis malaŭdi la tekston (far NEMERE)
ĉifonaspektulo (far Donald Broadribb)
fiuze
rekomfortiĝi (= parlant d’un chat qui se recouche à son aise)
kleriĝemulo
junula henemo (Probal Daŝgupto) (=la tendance de la jeunesse à hennir d’enthousiasme comme de jeunes poulains)
Li helpis sian edzinon supren
« Bonan nokton » ili bruis supren. (Austin)
« Li estas tujfara homo » (Goncharov)
« nenian priideon pri tio mi havas » (= je n’en ai aucune idée)
vivo peralmoza (= une vie de mendicité)
tielas (ainsi est …..) kielas (comment est…)
la tiulingvanoj (= ses locuteurs)
fortbrilula (Probal Daŝgupto)
la porŝtonuloj (= les partisants de la pierre)
Kaj laste sed ne balaste : Nia sinteno al Esperanto estas tro pria kaj ne sufiĉe pera (traduction libre : on passe trop de temps à parler de l’Espéranto et pas assez à s’en servir !)
Esperanto estas denaske, kaj laŭdifine, invito konatiĝi kun la alia.
ekkonstatoj
ekpaliĝoj (« à l’heure où blanchit la campagne » ou plutôt encore avant les premières lueurs qui annoncent le jour)
ah ! un dernière traduction extrémement utile, car je ne savais pas du tout comment traduire ça (vous si ?), et c'est une notion iremplaceable et indispensable, comment dit-on en Espéranto "vieux-rose" ?
sekrozkolora
soit dit en passant il y a quand-même une autre langue qui est internationale, c'est le latin ! Quand l'église parlait et priait en latin d'un bout du monde à l'autre bout ça avait quand-même quelque chose de bon, écoutez ce chant merveileux https://hdclips.top/hd-videos/NNRwfhGvRvs/anima-christi-m... et voyez ! les commentaires viennent de tous les pays !!
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12/12/2018
culture des poètes et de la poésie, et des classiques ! (et du par coeur!)
Il semblerait que aux USA aussi (j'avais déjà appris ça sur la Russie, sur la Chine, et sur l'Iran) il y a encore, ce qui a disparu en France, une culture de la poésie.
Car je m’aperçoit que non seulement il y a dans le monde de la poésie de langue anglaise une foultitude de poète et de POEMES identifiés, qu’en Europe on ne connaît pas du tout ! Pas du tout inclus parmi les écrivains britanniques ou US dont on nous parle ici. Mais on trouve maintenant sur internet une foultitude de vidéos où des états-uniens récitent ou mettent en scène des poèmes qui sont pour eux visiblement connus et classiques (chose qui n’est plus du tout vécu comme ça en France!). De ce phénomène, les gens qui nous donnent une image des USA, les journalistes, les « diplômés de l’université » et spécialistes divers, le grand public, personne ! Personne ne nous en parle ! Ils ne savent sans doute même pas que ça existe.
Aussi je vous conseille instamment à explorer les listes de poèmes anglophones qu'on peut trouver, en grand nombre, sur Internet, et les vidéos qui s'en inspirent (ils s'inspirent aussi de poèmes français ! plus que les français eux-même donc ! (tel le poème de Prévert « le message » ) il y a des tas de merveilles à découvrir (exemple entre mille : de Kipling "Four-feet")
08/12/2018
relisez les Chroniques Martiennes de Ray Bradbury
"Il ne restait plus que Mr. et Mrs Lafarge, les yeux fixés à terre, main dans la main, terrifiés.
La pluie tombait sur le visage méconnaissable tourné vers le ciel.
Anna ne dit rien mais se mit à pleurer.
«Viens, Anna, rentrons, nous n'y pouvons plus rien», dit le vieil homme.
comme disait Jacqueline le 7 octobre 2001 midi avant de mettre la table pour manger ensemble tandis qu'Eliott agonisait en-dessous de nos pieds sous l'entrée du sous-sol .....
Ils grimpèrent dans le bateau et repartirent sur le canal dans l'obscurité. Ils rentrèrent chez eux, allumèrent un petit feu et se chauffèrent les mains. Puis ils se couchèrent et côte à côte, frigorifiés et ratatinés, ils écoutèrent la pluie revenue fouetter le toit au-dessus d'eux.
«Écoute, dit Lafarge à minuit. Tu n'as pas entendu quelque chose ?
- Non, rien.
- Je vais quand-même aller voir.»
Il traversa à tâtons la chambre obscure et attendit un long moment devant la porte d'entrée avant de se décider.Alors il l'ouvrit en grand et regarda au-dehors.
La pluie tombait du ciel noir sur la cour vide, dans le canal et au sein des montagnes bleues.
Il attendit cinq minutes, puis, doucement, les mains humides, il referma la porte et la vérouilla.
comme c'est bien observé ! ça me rappelle le mois de janvier 2002 après la disparition de Poupounette,pendant un mois ma porte de cuisine est restée ouverte toute la nuit .....
05/12/2018
eh ben vous savez la nouvelle ?
Ruffin, il semble bien qu'il soit lui aussi un Tsipras français !!
https://www.youtube.com/watch?v=CHUOo43caT8
comme quoi à côté de ce gars qui se la joue un jour révolutionnaire, voix du peuple, et l'autre jour se couche lâchement devant les puissances (qu'attendre donc de lui si il est un jour président de la République ?.......) Regardez en face Asselineau avec son air de bon pépère tranquille lui reste le seul à prendre, et à garder, sans lâcheté ni complaisance
la position la plus radicale, et à la défendre avec une obstination tranquille et documentée ! Sans effet de manche, sans slogan racoleur, mais aussi sans trahisons, il poursuit son analyse et se prises de positions droit dans ses bottes.
Décidément Asselineau c'est une autre pointure que tous ces minus de politiques en place d'un côté ou de l'autre ! et la seule opposition véritable c'est lui.
On voit que la Serbie maintenant n'a plus rien de socialiste
et qu'après les bombardements à l'uranium appauvri elle a complètement été récupérée par le grand capital et son idéologie.
Aussi il ne faut pas s'étonner qu'elle prenne le même genre de mesure que Macron, et que ça suscite la même révolte.
https://francais.rt.com/international/56280-serbie-belgiq...
courage frères serbes !
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02/12/2018
Eric Fiorile et les violences policières
comme je dis dans un autre billet, le problème c'est que les jeunes de maintenant n'ont pas connu la France des années 50 et 60 (lien : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/03/05/le-... ) et c'est pourquoi le pape François dit que le monde ne pourra être sauvé que par les vieillards et les enfants, les vieux, parce que en retraite ils n'ont plus à avoir peur pour leur emploi, et parce qu'ils ont encore connu le temps où la France était un Etat de droit civilisé, avec des Services Publics gérés efficacement par des fonctionnaires, et une société infiniment plus libre et tolérante, qui n'aurait jamais imaginé les dérives actuelles, les enfants c'est une autre dimension, bon on revient au sujet ! Fiorile lui a connu la police du temps où la France était un Etat de droit et un pays civilisé, fier d'appartenir au "Monde Libre", Vous qui ne connaissez que les robot-cops "baveurs" de maintenant à qui personne n'oserait seulement adresser la parole, écoutez comment était la police du temps de la jeunesse de Fiorille, c'est à la 49ème minute :
Comment Eric Fiorile voit la police (extrait de « Démosophie »)
« Précédemment, j'ai cité quelques bavures policières, ni les plus marquantes, ni les plus graves, ainsi ue leur singulière augmentation ces dernières années.
J'invite à lire quelques pages de ces bavures sur internet et de noter les nom des victimes : 99% de celles-ci correspondent à des immigrés ou enfants d'immigrés !
Ces dernières années, dans certains pays, on assiste de plus en plus fréquemment à des descentes de flics dans des quartiers majoritairement occupés par des immigrés. Ces descentes ont pour but de terroriser la population locale en passant à tabac quelques gamins qui ont eu pour tort d'être là au mauvais moment. Durant ces descentes les injures racistes, les menaces de tous types, sont légions, et si on regarde un film relatant les descente des SA dans les quartiers juifs d'Allemagne, on ne peut s'emppêcher de penser que « ça recommence ».
Le comportement de la police dans les pays au pouvoir du Club Bilderbeg commence à prendre des dimensions criminelles effrayantes, or ces policiers obéissent à leurs supérieurs qui eux-mêmes suivent les ordres données depuis le haut. Le phénomène « bavures » reflète donc bien la tendance fasciste qui se met en place au niveau des gouvernements, à l'aide de toutes les institutions dépendant de ceux-ci. C'est ainsi qu'en Espagne, à Séville, une bande de loubards agresse un couple dans sa voiture (casse celle-ci pour obliger le couple à en descendre, puis frappent la femme qui recevra plus de quarante points de suture sur le visage …. et présentent un plainte en justice pour « résistance à l'autorité » : ils étaient de la police !
Le concept qui anime les dirigeants de Bilderberg à choisir les plus crapuleux pour les mettre à la tête des instance gouvernementales est forcèment le même qui anime ces dirigeants pour choisir peurs comparses.
La République, et la caste des politiciens qu'elle engendre, n'a jamais fonctionné autrement. Ceux qui arrivent au pouvoir ont toujours comme premier souci de s'assurer le Pouvoir, celui des forces militaire, policière, et judiciaire. Ils placent donc aux commandes de ces organismes leurs amis les plus dévoués, les plus sûrs; ceux qui, dépourvus de toute morale, servirons le mieux leurs interêts communs. Ainsi ils disposent des sbires des différents services de police (services spéciaux, renseignement, sécurité …) qui exécutent les besognes discrètes : intimidation, chantage, menaces, pressions, meurtres (souvent déguisés en suicides, accidents ou disparitions), etc. La justice est là pour couvrir, et les médias ne servent que de porte-parole aux officiels.
La plupart des ministres de l'intérieur et de la justice de tous les pays auraient pu être mis en cause dans de multiples affaires de criminalité, d'association de malfaiteurs, de chantage, d'abus de pouvoir, de corruption, etc. etc.
Si demain les journalistes pouvaient tout dire, si certains fonctionnaires ou membres des services spéciaux étaient garantis d'impunité, s'ils pouvaient dévoiler tous les agissements qui leur ont été commandité, toutes les affaires qu'on les a chargés d'étouffer, le peuple serait effaré par la quantité et la gravité des crimes commis par les « démocrates » qui le gouvernent, par le peu de valeur qu'ils accordent à la vie humaine.
Donnant des pouvoir abusifs aux policiers, couvrant leus exactions, nos autorités nous obligent à les craindre, à avoir peur chaque fois que notre enfant sort, peur qu'il soit abattu d'un excès de zèle ou d'une erreur, peur qu'il veuille, comme tous les jeunes, faire valoir ses droits, alors qu'il n'en a plus qu'un : se faire tout petit, obtempérer, subir et se taire.
L'insécurité et le danger policier nous obligent à modifier nos relations avec nos enfants. Dansle temps on leur recommandait de se tenir bien, de respecter la morale et le droit, mais on leur disait aussi d'être digne et de ne pas hésiter à défendre leurs valeurs. Aujourd'hui nous devons leur apprendre à être serviles, à ne pas risquer de provoquer, à s'écraser devant l'uniforme.
La jeunesse se sent grande, se sent forte, se sent le droit de vivre, nous sommes obligés de contrarier cette nature.
A travers la police, les gouvernants exigent maintenant de tout le peuple la servilité. Des lois comme « refus d'obeissance », « rébellion » ou « conduite dangereuse »confèrent au simple policier l'état de juge et de bourreau.
Les définitions d'une multitudes de lois de ce genre permettent toutes les interprétations possibles, à partir desquelles les gouvernants obtienne ainsi un état permanent de terreur.
Grâce à ces lois, ils instaurent un terrorisme sournois qui fait du policier l'ennemi de la population, car il ne représente plus que l'injustice, la partialité, l'abus de l'autorité, l'arrogance ! On lui offre la protection nécessaire à ce qu'il puisse se livrer à ses plus bas instincts. C'est ainsi que dans tous les pays, on trouve de plus en plus fréquemment le monde policier impliqué dans toutes sortes d'exactions, et dès qu'il est sans emploi, on le trouve dans les bandes criminelles organisées, c'est le cas de nombreux « remerciés » des pays de l'Est qu'on retrouve dans les réseaux criminels d'europe occidentale !
.........
Quiconque écrit "bavures policières" sur son chercheur Internet verra défiler du Canada à l'Italie en passant par tous es autres pays "modernes", des milliers de bavures qui sont plus des violences fascistes que de réelles bavures. Si l'on cherche ensuite les conséquences juridiques de ces bavures, on s'attend pour le moins à des peines, comme par exemple 10 mois de prison avec sursis pour l'assassinat d'un gamin, ou suspension de permis de conduire pendant 2 semaines pour le viol d'une immigrée ..... eh bien même pas ! Ce qu'on trouve régulièrement ce sont les plaintes déposées par les auteurs contre les victimes, du style "rébellion" "outrage" ou trouble de l'ordre public". Dans tous ces pays, lorsque des témoins n'ont pas pu filmer la scène, la justice condamne régulièrement ... la victime séquestrée dans un camion de police, traînée au commissariat, enfermée puis violée, elle doit apprendre à sourire et remercier pour éviter d'être accusée de "rébellion" si elle ne se laisse pas faire, d'outrage" si elle dit ce qu'elle pense, et de "trouble à l'ordre public" si elle crie.
Cette police décrite au travers de toutes ces bavures fait fâcheusement penser à la Gestapo, le juif a seulement été remplacé par l'africain ou l'arabe, et de plus en plus par le moindre français-moyen, y compris des vieillards et des femmes enceintes.
Or TOUTES ces exactions n'existent que parce que la Justice de ces pays en est complice!
Dans tous ces pays, lorsque des témoins n'ont pas pu filmer la scène, la justice condamne régulièrement ... la victime séquestrée dans un camion de police, traînée au commissariat, enfermée puis violée, elle doit apprendre à sourire et remercier pour éviter d'être accusée de "rébellion" si elle ne se laisse pas faire, d'outrage" si elle dit ce qu'elle pense, et de "trouble à l'ordre public" si elle crie.
Cette police décrite au travers de toutes ces bavures fait fâcheusement penser à la Gestapo, le juif a seulement été remplacé par l'africain ou l'arabe, et de plus en plus par le moindre français-moyen, y compris des vieillards et des femmes enceintes.
Or TOUTES ces exactions n'existent que parce que la Justice de ces pays en est complice!
….......
Comme dans n'importe quelle institution, dès que l'on offre un pouvoir despotique, celui qui en bénéficie en use et en buse;il est donc indispensable qu'à tout « pouvoir » corresponde un « devoir », ce que le système actuel est en train de faire oublier à tous ces agents de police ou gendarmerie qui ont perdu de vue qu'ils doivent le plus parfait respect à toute personne, et qu'en cas de faute,l'attitude doit toujours rester proportionnelle à la faute. Il est inadmissible qu'un simple contrôle s'edffectue en assaillant un véhicule, menaçant avec des armes les occupants, brutalisant ceux qui n'obéissent pas aux injonctions... La Gestapo agissait ainsi et ses méthodes sont aujourd'hui en cours d'adoption dans la plupart des pays, c'est inacceptables !
Les bavures et erreurs policières se multiplient, les uns couvrent les autres, font de faus témoignages, et sont soutenus par les instances judiciaires, et lorsqu'un agent est honnête, il doit apprendre à se taire sou peine d'être expulsé d'une manière ou d'une autre. Je veux une police digne, dont les membres respectent un code de conduite, dénoncent ceux qui le bafouent, meme s'il s'agit de supérieurs, et s'efforcent sans cesse de se comporter en modèle d'intégrité, pas en SS étalant sa suffisance ! Ceux-là auront alors toute un e population qui les soutiendra tout en les respectant. Comment pourraient-ils être respectés de jeunes qu'ils commencent par maltraiter ?"
un exemple récent, témoignage recueilli mardi 2 septembre
J’ai 19 ans, je suis étudiante en 2e année de licence de droit à l’université Champollion d’Albi. Depuis quelques temps, je participe à la mobilisation contre le barrage inutile du Testet. Ce matin, sur la ZAD du Testet, au lever, avec quelques dizaines de personnes, nous avons décidé de nous grouper pour ralentir la progression des gendarmes et bucherons qui menaçaient d’arriver sur le site par la route départementale D999.
Vers 8 heures et quart, nous avons vu arriver de nombreux fourgons chargés de gardes mobiles et des voitures de gendarmerie. Au total, une bonne cinquantaine. À peine étaient-ils sortis des fourgons qu’ils brandissaient déjà leurs boucliers et leurs matraques télescopiques. Ils ont directement chargé sur nous, sans sommation. La plupart des militants ont aussitôt reculé. Avec Alain, mon voisin de circonstance, nous sommes restés pour nous opposer de manière non-violente. Mais nous n’étions plus que deux devant eux.
J’ai reçu un premier coup de tonfa sur la fesse droite, la douleur m’a immobilisé par terre quelques instants. Les gendarmes ont alors continué à me tabasser au sol. Alors qu’Alain tentait de s’interposer, ils s’en prirent violemment à lui en disant : « On n’en n’a rien à foutre, qu’elle crève et toi aussi, tu n’as qu’à crever ». Ils s’en sont alors pris à ses jambes. Il a protesté expliquant un problème de santé au genou. Leurs coups ont alors redoublé sur sa rotule déjà meurtrie.
Avant que je ne puisse réagir, ils m’ont tiré par les cheveux sur vingt mètres et m’on plaqué sur le dos en m’insultant copieusement : « Salope, connasse. Tu ferais mieux d’aller travailler ». Ils étaient extrêmement agressifs, quatre ou cinq sur moi et une trentaine autour. Ils ont continué de m’engueuler et m’ont ensuite frappé ma tête contre le sol à coups de pied.
Ils m’ont ensuite hurlé dessus en me reprochant de ne pas me mettre sur le ventre, alors qu’ils m’empêchaient tout mouvement. L’un d’entre eux a sorti un couteau et tranché les lanières de mon sac à dos et de ma sacoche. L’un d’entre eux m’a écrasé la tête sur le bitume avec son pied et m’a répété : « On n’en a rien à foutre que tu crèves, pauvre connasse ». Il a alors écrasé ma tête avec ses rangers comme si j’étais une merde. C’était impressionnant, je pensais que je n’allais pas m’en tirer.
Tout s’est passé très vite. Mais je me souviens qu’il était 8 heures 30 du matin quand ils m’ont passé les menottes m’ont signifié ma mise en garde à vue. Ils m’ont alors appris que j’étais accusée d’avoir lancé un cocktail molotov sur eux. Au cours des événements, je n’ai pas pu tout voir, mais si j’ai bien vu une bouteille vide brisée par terre à un moment donné, j’ai réagi de manière non violente et je n’ai certainement pas lancé de cocktail molotov.
Une fois en garde à vue, j’ai fait valoir mes droits et j’ai pu avertir mes proches, voir un médecin qui a listé toutes mes contusions, puis disposer d’un avocat, que j’ai préféré commis d’office. J’ai été relâchée au bout de quatre heures, mon interpellation n’ayant aucun fondement.
quelques liens :
http://copwatch.fr.over-blog.com/
http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article1197
autre extrait :
« Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, ou prendre en main le problème avec intelligence. Par conséquent il ne sait pas comment crier à l'aide, et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre (cf le sentiments des parents de « disparus » sous la dictature Argentine, et des parents de fous, vieillards et handicapés qui étaient déclarés morts du temps de l'Aktion T4 dans l'Allemagne nazie)
Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement http://miiraslimake.over-blog.com/article-1357141.html, les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies jusqu'a ce qe la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent »
Par exemple dans les années 60 en Europe, personne n'aurait toléré des contrôles de polices arbitraires, où les agent étalent leur arrogance et établissent leur « droit à s'imposer ». Peu à peu, les dirigeants ont parvenu à faire accepter aux gens de rester « soumis » et d'abandonner l'idée qu'ils ont des droits, allant jusqu'à les faire fouiller corporellement, ou leur véhicule, sans aucun ordre judiciaire; et les gens ont appris à tolérer cela !!!"
(pensez aussi à ce que c'est devenu dans les aéroports ! Vous souvenez-vous comment c'était en 69, on n'aurait alors jamais, JAMAIS ! admis et pas même imaginé que ça puisse devenir comme c'est devenu : http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 )
une conclusion de Luc Brunet sur "The Vineyard of the saker", édition française :
Il est temps pour chacun de faire un choix
Les élites et les sponsors du monde d’avant sont aujourd’hui comme des animaux blessés en état de panique, dangereux et imprévisibles (bonne recette pour un désastre). Mais la grande majorité des peuples a intérêt a ce que la transition vers le monde d’après se fasse le plus rapidement possible. Les populations du monde d’avant partagent ce même intérêt, en fait encore plus que celles des BRIC+. Ce sont elles les principales victimes de la spirale des crises successives qui les entraînent vers une nouvelle pauvreté, une destruction des classes moyennes, le chômage de masse, et vers une faillite du système d’éducation et de santé publique.
Ce sont ces populations qui doivent reprendre l’initiative et radicalement changer leurs élites. Ces dernières savent bien que leur propre population est bien plus dangereuse pour eux que la Chine ou même le vilain Poutine, et le contrôle des populations va devenir de plus en plus flagrant dans ces pays, par l’espionnage et la force. Le combat entre le monde d’avant et d’après risque en fait de se passer non pas aux frontières entre armées régulières, mais bien par des luttes internes dans les pays du monde d’avant.
Le rôle d’Internet sera donc clé. Le fait que vous lisiez ce texte indique que vous vous informez en dehors des médias contrôlés par les élites, et la diffusion le plus large que possible de ce type d’information et d’analyse est de plus en plus critique pour l’avenir. Les structures politiques doivent être changées, si possible par un processus démocratique. Cependant, la manière dont les élites du monde d’avant ignorent complètement les crimes commis en leur nom dans l’Est de l’Ukraine ne sont pas un bon signe. Rien n’a été fait pour éviter ce conflit, bien au contraire, et tout un chacun devrait maintenant savoir que le même scénario peut se répéter si par exemple un pays d’Europe utilise la force contre son propre peuple.
même le Figaro dénonce ces dérives : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/18/01016-20140118ARTFIG00351-des-policiers-abusent-des-plaintes-pour-outrage-a-agent.php
un exemple à suivre : https://reseauinternational.net/mobile-justice-lapplicati...
et encore ici Fiorile est le seul à mettre les pieds dans le plat au sujet de la police :
https://hdclips.top/hd-videos/RZ-8tImAqc4/cnt-forces-de-l...
et il y a de plus en plus de policiers qui se font agresser et contrairement à ce qu'on nous raconte pas dans das les cités par des racailles, tout ça ce sont des mensonges dans les grands médias, qui sont tous aux mains des mêmes propriétaires, en fait c'est n'importe qui n'importe où n'importe quand,parce que les gens en ont tous marre!
si ça tourne mal pour eux ils n'auront pas à se plaindre.
bénie soit la Révolution qui arrive :
https://hdclips.top/hd-videos/GNtM1uDHAsU/dieudonn%C3%A9-...
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01/12/2018
tiens tiens !
3/1/2017 tiens tiens ! Ils sont en train de faire campagne contre le chauffage au bois de cheminée. Pourquoi ? C’est sain ça, et ça sent bon.
Ah mais on ne peut pas mettre de compteur Linky sur le chauffage au bois. C’est pour ça !
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28/11/2018
Zygmunt Bauman
après la présentation de la thèse centrale de Zygmunt Bauman dans son livre "Modernité et holocauste" (mais il en a écrit d'autres, par exemple sur la fameuse "mondialisation" et ses conséquences), ici : http://miiraslimake.over-blog.com/article-4937853.html, si vous ne n'avez pas encore lu ce billet en lien, lisez-le d'abord pour comprendre la suite.
Ce livre étant trop riche d'enseignements pour le réduire à une seule thèse, j'ai commencé à ramasser quelques citations remarquables, en commençant par le premier chapitre.
Voici donc sur le début
Zygmunt Bauman et l’Holocauste (et quelques autres choses encore…)
Découvert sur le tard (il a déjà 82 ans, (maintenant il est mort, note de 2018) mais après tout Bernard Charbonneau ne l’est que maintenant après sa mort !) Zygmunt Bauman, le digne successeur d’Hanna Arendt le principal moraliste actuel, un phare et surtout un révélateur pour notre temps, est à mettre à coté de Sven Lindqvist, Jean Ziegler et Catherine Baker, et bien sûr Bernard Charbonneau, parmi ceux qui auront enfin mis à jour l’impensé de la modernité et de notre monde actuel.
L’œuvre de Zygmunt Bauman est capitale, capitale mais dérangeante. Elle nous extrait d’une vision du monde confortable mais puérile (et ne pas comprendre ce qui s’est passé nous mets comme l’on sait en danger de le revivre …), d’un monde pour petits n'enfants naïfs où « les tueurs tuaient parce que fous et mauvais »
Sa thèse au contraire est « je propose de traiter l’holocauste comme un test exceptionnel mais significatif et fiable des possibilités cachées de la société moderne », de la société moderne.
En effet les recherches l’ont convaincu que « l’holocauste était une fenêtre plutôt qu’un tableau accroché au mur. En regardant par cette fenêtre, on jette un coup d’œil extraordinaire sur de nombreuses choses invisibles autrement. Et les choses que l’on voit sont de la plus grande importance … Ce que je vis par cette fenêtre ne me plut pas du tout. Mais plus le spectacle était déprimant, plus j’étais convaincu que celui qui refusait de regarder le faisait à ses risques et périls. »
« Je croyais (inconsidérément) que l’holocauste était une interruption du cours normal de l’histoire, une tumeur sur le corps d’une société civilisée, une folie passagère .... que nous présentent les travaux historiques sous une forme aseptisée et donc, en fin de compte, démobilisatrice et rassurante. » une « mythologie pour grand public, ils sont capables d'arracher celui-ci à son indifférence vis-à-vis de la tragédie humaine mais pas à sa satisfaction béate » envers la « civilisation » et le processus socialisé de civilisation. « plus « Ils » sont à blâmer, plus « nous » sommes en sécurité. Une fois que l’attribution de la culpabilité est supposée équivalente à la localisation des causes, nous n’avons plus à mettre en doute l’innocence ni la rectitude du mode de vie qui est le nôtre et dont nous sommes si fiers. »
« L'holocauste a vu le jour et a été mis au point dans une société moderne et rationnelle, la nôtre, parvenue à un haut degré de civilisation... c'est pourquoi c'est un problème de cette société, de cette civilisation »
Il a en effet découvert « Le message de l’holocauste sur la façon dont nous vivons aujourd’hui, sur la qualité des institutions auxquelles nous faisons confiance pour notre sécurité, sur la validité des critères dont nous nous servons pour mesurer la décence de notre conduite »
et que « l'holocauste fut le résultat d'une rencontre unique entre deux facteurs en eux-mêmes normaux et courants et … la possibilité d'une elle rencontre peut être attribuée en grande partie à l'émancipation de l'Etat politique de tout contrôle social grâce son monopole sur les moyens de coercition et à ses audacieuses ambition manipulatrices »
et donc que :
« l’holocauste était un phénomène typiquement moderne qui ne peut être compris en dehors du contexte des tendances culturelles et des réalisations techniques de la modernité »
or « Peu d'efforts ont été entrepris après l'holocauste pour sonder le terrible potentiel de ces facteurs et encore moins pour tenter de paralyser leurs effets virtuellement terrifiants. » (on peut même dire qu'ils règnent plus que jamais, on s'en aperçoit tous les jours)
Une facette cruciale et lourde de révélation, et condamnation « ad absurdum » des thèses générales chez les sociologues sur les rapports de la morale et de la société se trouve dans une étude de Nechama Tec sur les « sauveteurs », ceux qui restèrent moraux dans une situation immorale :
« Au mépris de ses propres attentes et de celles de ses lecteurs versés en sociologie, elle arriva à la seule conclusion possible : « ces sauveteurs avaient agi selon leur pente naturelle, par une rébellion spontanée contre les horreurs de leur époque … Ils venaient de tous les coins de la « structure sociale », tordant ainsi le cou à la théorie des déterminants sociaux » du comportement moral. …
Sans l’holocauste chacune de ces bonnes âmes auraient poursuivi son petit bonhomme de chemin menant des vies ordinaires et discrètes. C’étaient des héros en puissance, que rien, souvent ne distinguait de leurs voisins. »
Ici rappelons le capital (lui aussi) livre de Michel Terestchenko « Un si fragile vernis d’humanité »
« Si le pouvoir nazi s’était imposé, l’autorité habilitée à détermimer ce qui devait être aurait trouvé qu’aucune loi naturelle n’avait été violée [regardez ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis dans leur byzantinisme ! ] et qu’aucun crime contre Dieu n'avait été commis pendant l’holocauste. Se serait cependant posé la question de savoir si les opérations de travail forcé devaient continuer, s’étendre ou cesser. Ces décisions auraient été prises sur des bases rationnelles » (John R. Roth, in « Holocaust Business » 1980)
Or en dépit de ce qui s’est passé :
« les leçons de l’holocauste ont laissé peu de traces sur la sagesse sociologique qui comprend, entre autres articles de foi, l’avantage de la raison sur les émotions, la supériorité du rationnel sur (évidemment) l’irrationnel ou l’affrontement endémique entre les exigence de l’efficacité et les tendances morales dont les « relations personnelles » sont si désespérément imprégnées. »
Or
au contraire les sociologues n’en tirent que la nécessité de dompter encore plus les tendances des hommes « au moyen d’une pression civilisatrice accrue et d’une nouvelle batterie de savantes techniques destinées à la résolution des problèmes . »
Ici prenons le temps d’un petit aparté :
La vraie morale se situe non pas dans la morale sociale (celle qui faisait de la chasse aux sorcières un devoir au 16èmesiècle, relisez Jean Bodin, ou de la chasse aux buveurs d’alcool à Chicago en 1920, de la chasse aux fumeurs à Paris en 2010 - mais pas de la chasse aux toxiques agricoles ! -, de la lapidation des ces "criminelles sexuelles" qu'étaient les femmes adultères en Judée vers l’an 33, ou les homosexuels en l’an 1633 - ou des "homophobes" en 2013 ! - de la dénonciation des mauvais communistes, des mauvais français - ceux qui cachent des juifs par exemple - de ceux qui parlent patois et par là « donnent des coups de pied à la France », ceux qui ne tuent pas les animaux en les vidant de leur sang, ceux qui font un sourire aux délinquants qu’on emmène en prison, etc, etc), mais dans les réactions de la conscience morale individuelle, et surtout lorsque celle-ci réagit à l’encontre des normes de la morale sociale. Les exemples sont légion. Et tous azimuts. La morale, de tous temps ne s'est retrouvé que dans des geste, accomplis sous le mépris général, par des individus isolés, ayant parfois eux-mêmes honte de leur attitude.
Et ce n'est pas pour rien que Michel Terestchenko (dans un autre livre capital : « un si fragile vernis d'humanité ») reconnaît les « justes » comme - paradoxalement ? - ceux qui, contrairement à Eichmann, sont foncièrement inéducables.
cf Lamartine et son chien (lien)
Cette sociolâtrie qui se croit du côté de la vérité et de la responsabilité se met en fait le doigt dans l’œil. Ce sont des lèches-bottes.
Le livre de Zygmunt Bauman est également un déni du poncif anthropolâtre et de la stigmatisation de la « bestialité » qui caricaturent les bêtes. (Lien vidéo l'empathie) ainsi que du mépris administratif de l’empathie individuelle : lien « les héroiques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux »
Notez au passage la phrase de Hannah Arendt disant que le problème le plus ardu rencontré par les instigateurs la Solution Finale ("solution") ce fut de surmonter la « pitié animale » que ressentent les individus normaux. Le terme doit être médité.
Maintenant voici ce qu’en dit Zygmunt Bauman :
« Comment ces allemands ordinaires devinrent-ils donc des meurtriers en série ? Selon Herbert C. Kelman, les inhibitions à l’égard des atrocités tendent à s’éroder lorsque trois conditions sont remplies, séparément ou simultanément:
quand la violence est autorisée par des ordres officiels,
quand les actions sont banalisées par des pratiques réglementaires,
quand les victimes sont déshumanisées par des définitions et endoctrinements » préalables
(au fait l'avortement des trisomiques ?)
« Nous examinerons la troisième. Quand aux deux premières elles nous sont parfaitement familières. Elles ont été maintes fois exposées dans les principes d’action rationnelle universellement appliquées par les institutions les plus représentatives de la société moderne . »
et last but not least, « L’augmentation de la distance physique et/ou psychique entre l’acte et ses conséquences fait plus que lever les inhibitions morales »
à suivre
et, au fait qq liens, ça se passe de nos jours :
http://www.resonance-mag.com/dossiers/dossiers.php?val=38...+
et :
Non, non, je ne délire pas, lisez bien cet article du Telegraph DE CE LUNDI "Hospitals letting patients die to save money. Hospitals may be depriving elderly patients of food and drink to hasten their deaths as part of cost-cutting measures to free up bed space, leading doctors warn",
autrement dit les patients en fin de parcours sont privés de nourriture pour accélérer leur "départ" vers l'au-delà. Et cela pour alléger le budget réduit par la crise... Cool... Chers Lecteurs, on vient de franchir un nouveau cap dans cette crise, et vous voyez que le pire se passe sous nos yeux... Et dire qu'en 2008 je recevais déjà des menaces de mort... Finalement, tout est relatif... Là on s'approche juste du livre et film "Soleil Vert" où on donne les morts comme nourriture aux vivants. Bon appétit... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012
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