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11/12/2024

vie

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10/12/2024

Orban a passé la journée chez Trump

"un autre monde a commencé!" Ouais !  j'en suis pas si sûr.  Orban est incontestablement un homme de droite, et est beaucoup moins courageux et surtout moins humaniste que Georgescu. Savez-vous que c'est lui qui vaut imposer au niveau Européen un permis de conduire qui finit par ne plus valoir que pour un an avec à chaque fois l'obligation de passer une "visite médicale" vous voyez les dérives ! et le totalitarisme ! le fascisme ! comme pour l'injection Covid.  Le planning de Davos ! l'horreur ! Le monde que ces gens (et Trump qui a certainement supervisé la mort de la Syrie - et des syriens - qui ne rêve que de bombarder l'Iran et de dégommer Maduro et les chavistes !  contrairement à ce qu'il prétend ce n'a rien d'un libérateur !)

BUDAPEST (Spoutnik) - Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré qu'il avait passé la journée avec le président élu des États-Unis, Donald Trump, dans son domaine de Mar-a-Lago, avec le futur Conseiller à la Sécurité Nationale des États-Unis, Mike Waltz, et l'entrepreneur Elon Musk, également présents."USA aujourd'hui. Le futur a commencé! Un après-midi à Mar-a-Lago avec @realDonaldTrump, @elonmusk et @michaelgwaltz", a déclaré Orban sur X, postant des photos informelles de la réunion, où Musk était avec son fils.Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a également déclaré qu'il était présent à la réunion, affirmant que "la conversation était longue."Début juillet, M. Orban a rencontré le Président russe Vladimir Poutine, le Président chinois Xi Jinping, le Président turc Recep Tayyip Erdogan, M. Trump, ainsi que Volodymyr Zelenskyy. Par la suite, le Premier ministre hongrois a remis à tous les dirigeants de l'UE son plan de résolution du conflit en Ukraine, qui, selon lui, repose sur une évaluation réaliste de la situation, des objectifs réels et des délais.À l'automne, Orban a également annoncé qu'il avait l'intention de poursuivre sa "mission de paix."Plus tôt, Orban a déclaré que la Hongrie aimerait Trump de retour au pouvoir aux États-Unis et établir la paix en Europe de l'Est. Le Premier ministre hongrois a exprimé à plusieurs reprises l'opinion que si Trump était président des États-Unis, le conflit en Ukraine se terminerait dans les 24 heures. Orban a également souligné à plusieurs reprises que la paix en Ukraine ne pouvait être établie qu'après des négociations entre la Russie et les États-Unis, et que l'Europe avait manqué sa chance de médiation parce qu'elle n'était pas en mesure d'assurer la mise en œuvre des accords de Minsk.
Plus tôt, Trump a promis qu'il serait en mesure de parvenir à un règlement du conflit ukrainien par le biais de négociations. Il a déclaré plus d'une fois qu'il pourrait résoudre le conflit en Ukraine en un jour. La Russie estime qu'il s'agit d'un problème trop complexe pour une solution aussi simple
https://sputnikglobe.com/20241210/orban-says-spent-day-at...

09/12/2024

"par le mensonge tu vaincras" est la devise du Mossad, elle pourrait être celle du Grand capital et de l'OTAN, on l'a bien vu récemment !

un discours limpide de Bachar à son peuple : http://lesakerfrancophone.net/adresse-du-president-bachar...

De Gaulle en 43 n'aurait pas mieux parlé

voilà comment c'est en Syrie (évidemment pas du côté des copains à Fabius ! ) : http://reseauinternational.net/chaabane-le-pire-sest-pass...

Sylvain Baron n'est pas dupe :

Et pour une perspective historique un article :

08/12/2024

Des églises ouvertes et des cafés (où on pouvait fumer) partout - des caméras de vidéo-surveillance nulle part !

tiens, un autre problème qui fait que la vie en 1960 était beaucoup plus commode et moins stressée que maintenant :

Depuis lors le Grand Capital a fait mourir tous les magasins.

Ce qui veut dire ?

Ce qui veut dire qu'alors, jusque dans les années 70, il n'y avait nul besoin de faire ses courses à la semaine (voire plus si on commande par catalogue comme Maximo par exemple,  ce que les gens font de plus en plus, c'est plus reposant et on échappe à la soumission et à leurs immondes caméras de vidéo-surveillance! pour le mois entier),
on pouvait acheter les choses au fur et à mesure qu'on en avait besoin !
- Un saut dans les magasins de la ville, voire du coin, quelques minutes de promenade (pas plus que dans un parking d'hypermarché !),  et voilà !

Et on avait droit au sourire de la crémière (pas à la gueule des vigiles privés) ! ce qui change sacrément  les relations sociales et l'ambiance des journées, je vous assure !!!

Et on pouvait y envoyer les enfants, qui s'en faisaient une distraction, voire comme le raconte Elian-J Finbert le chien, dressé à aller acheter les croissants ! (et qui savait les compter !)

 

c'était LA FRANCE, c'était la Civilisation, c'était la vie normale

L’Occident n’a rien compris à la Syrie, berceau du christianisme, à son peuple et à son histoire.

C'est femme, bourgeoise, universitaire, anglophone, sans carré de chez Hermès ni fichu catholique sur la tête, elle a tout pour plaire à ceusses de la pensée unique !
(des femmes comme ça vous ne risquez pas d'en rencontrer parmi les islamistes opposés à la République Arabe syrienne   (rebaptisée par les merdias "régime de Bachar" !) ni en Arabie saoudite ! ni au Qatar, ni, en fait dans aucun des régimes alliés des USA  )

  Et elle défend Bachar el Assad, dont elle est d'ailleurs la principale conseillère politique et elle nous dit que "Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et (plus modernes que les autres." et toc !!!   "Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays ?" et schklak !!!

Madame Bouthaina Chaabane est la conseillère politique du président Assad et sans doute la femme la plus influente de Syrie. Docteur en littérature anglaise, elle a longtemps enseigné à l ’Université de Damas. Reconnue pour son ouverture, elle a incarné la modernité et la volonté de réforme de la Syrie des années 2000. En témoignent quelques récompenses comme, en 2005, le prix de « la femme politique la plus éminente du monde arabe » attribué par la Ligue arabe ou encore, la même année, sa nomination pour le prix Nobel de la paix.
Elle a commencé sa carrière dans l ’ombre du président Hafez el-Assad dont elle fut l ’interprète puis la conseillère lors des négociations de paix des années 1990 — une expérience qui lui a permis de rencontrer tous les grands dirigeants de la planète et dont elle a tiré la matière de son dernier ouvrage Damascus Diary : an inside account of Hafez al Assad peace diplomacy (New York, Lynne Rienner Publishers, 2012).
Sa très bonne connaissance du monde anglo-saxon lui a valu d’être sélectionnée, en 1990, comme boursière du programme Fulbright à l ’Université Duke de Durham puis, durant l ’automne 2000, d’être invitée comme Distinguished Professor à l ’Eastern Michigan University d’Ypsilanti.
Membre du Comité central du Baas en 2000, Bouthaina Chaabane a également été directrice du Département des médias étrangers au ministère des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement syrien (2000-2003), puis ministre des Expatriés (2003-2008).
En 2011, lorsque survient la crise, nombre d’observateurs s’attendent à ce qu’elle se désolidarise du président Assad et qu’elle fasse défection. Il n’en a rien été. Elle fut même choisie pour accompagner la délégation du gouvernement syrien aux deux conférences de Genève, en 2012 et 2013, afin de tenter de trouver une issue politique au conflit en cours. Depuis que les États-Unis l ’ont placée sur la « liste noire » des personnalités syriennes accusées de soutenir le régime, elle n’a accordé que de très rares interviews.
C’est la première fois qu’elle accepte de parler à un public francophone.
Cet entretien a été conduit au palais présidentiel d’al Rawdah, non loin du mont Qassioun à Damas. L’accueil a été chaleureux, la conversation franche et sans présence sécuritaire. Attachée pardessus tout à la souveraineté de son pays, Mme Chaabane veut croire en une solution politique. Elle appelle de ses voeux l ’ouverture d’un dialogue avec les acteurs extérieurs, à commencer par les grandes puissances qui doivent retrouver le chemin de la diplomatie et — explique-t-elle — se ranger aux côtés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme.

Entretien avec Bouthaina Chaabane*
civilisation et dignité dans l’ombre de bachar el-assad

frédéric PichonAvant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » (terme anglais : "sophisticated", http://www.larousse.fr/dictionnaires/anglais-francais/sop... , aucun rapport avec le sens du mot français de même forme !) de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d’un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l ’avoir fait et regrettez-vous votre choix ?

Bouthaina Chaabane — Si vous le voulez bien, j’aimerais d’abord revenir sur l’expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L’Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d’un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l’exil (1). J’ai pu mesurer combien cette démarche participait d’une sorte d’aveuglement occidental.
L’Occident n’a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre programme d'action guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l’extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n’est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n’ai pas choisi la facilité. J’aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.

 

F. P. Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d’entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?

B. C. — Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l’intérieur. Nous l’avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l’homme. Malheureusement, les gens soutenus par l’Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l’idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n’était pas politique ; il ne s’agissait pas d’encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. (de toutes façons ce qu'ils visaient c'étaient pour les US les champs de gaz et de pétrole, et pour Israel d'abattre tous les pays qui seraient en état de s'opposer au projet du grand Erez IIsrael du nNil à l'Euphrate, ma note) C’est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat…

 

F. P.En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?

B. C. — Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n’avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l’a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d’investiture (2). Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme  ; l’état d’urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales.
Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C’est à se demander s’ils sont vraiment intéressés par les réformes.
Savent-ils qu’avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri (ce qui n'est pas du tout le cas en France !! ma note), que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l’université pour à peine 20 dollars par an (ce qui n'est pas du tout le cas aux USA ! ma note)! Et, surtout, la Syrie n’avait pas de dette extérieure. C’est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. (ah ah ! en voilà une qui a bien compris !   ma note)  La crise a été un désastre pour le développement du pays…

 

F. P. L’élection présidentielle du 3 juin 2014 a, elle aussi, suscité des réactions négatives de la part des médias occidentaux…

B. C. — Le contraire eût été étonnant. Pourtant, il fallait voir les milliers de personnes qui se sont précipitées dans les isoloirs, que ce soit en Syrie ou à l’étranger. À l’exception, bien entendu, de la France et de l’Allemagne qui ont interdit que cette consultation soit organisée dans nos consulats. N’est-ce pas un drôle de paradoxe ? Ces élections ont clairement montré que le peuple syrien soutenait le président. Pour une bonne raison : les Syriens veulent la sécurité et c’est lui, n’en déplaise à l’Occident, qui l’incarne. Le président Assad est perçu comme le seul qui soit capable d’assurer l’intégrité du pays et la paix. Les médias occidentaux et leurs gouvernements nous ont sous-estimés. Vous savez, nous sommes un peuple millénaire. Parlez avec les gens dans la rue, discutez avec les chauffeurs de taxi : s’il y a bien une chose qui ressort, c’est cette fierté. Nous appartenons, je le répète, à l’une des plus vieilles civilisations au monde. Damas fut l’une des premières villes habitées de l’histoire de l’humanité. Les Syriens ne sont pas naïfs, ils n’ont pas besoin des conseils de l’Occident. Ils n’acceptent pas qu’on leur dise pour qui voter, comme à l’époque des colonies…

 

F. P.Vous avez participé aux négociations de Genève avec l ’opposition. N’envisagez-vous pas de dialoguer un jour avec ces opposants ?

B. C. — Depuis trois ans, nous avons perdu tant d’hommes et de ressources que notre situation peut sembler désespérée. Mais un élément a été préservé : notre indépendance. Et c’est là l’essentiel.
J’ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j’ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l’Assemblée générale de l’ON U… L’impression que j’en ai retirée, c’est que l’Occident n’a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J’ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j’y ai passé mon doctorat, j’y ai enseigné. Jamais je n’ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. (et schklak !   ) Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu’ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n’était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité  !
Quand je les ai rencontrés à Genève, je n’ai pu m’empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j’ai participé, ces opposants ont clairement montré qu’ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu’ils étaient sous influence.  (des gens largement pires que Laval ! ma note) Un journaliste français a révélé qu’avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l’époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd’hui qu’il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d’un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c’est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur programme d'action par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l’estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l’ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l’opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l’a admis récemment (3).

F. P. — Seriez-vous prête, néanmoins, à leur tendre la main ?

B. C. — Malgré tout ce qui s’est passé, je peux vous dire que le gouvernement syrien veut sincèrement mettre fin à cette crise.
Nous tendons la main à tous ceux qui aiment la Syrie et qui disposent d’une véritable capacité de décision. Même si le résultat n’est pas au rendez-vous, nous devons essayer : quiconque place l’intérêt de la Syrie en tête de ses priorités est le bienvenu, pour l’avenir de la Syrie. Sur le plan intérieur, nous avons grandement progressé sur le chemin de la réconciliation nationale : des groupes rebelles ont accepté de déposer les armes et de conclure des trêves, comme à Homs au printemps 2014. Discuter avec des gens qui veulent réellement le bien du pays et qui ne prennent pas leurs ordres auprès des chancelleries ou des banquiers du Golfe me semble, somme toute, assez normal.

 

F. P.Sous l ’effet de l ’afflux des réfugiés, la population de Damas a triplé. Mais, malgré le canon qui retentit au loin, la vie continue à suivre son cours, les gens sortent, les étals des marchés sont pleins. Cette situation peut-elle encore durer longtemps ?

B. C. — Cette guerre a affecté chaque citoyen syrien : il suffit de voir tous ces immeubles, ces usines, ces écoles et ces hôpitaux détruits. C’est un véritable désastre. La responsabilité en incombe d’abord et avant tout à ceux — Turquie et Qatar en tête — qui ont permis que déferlent en Syrie des terroristes se réclamant de l’islam. Ce ne sont pas des musulmans, je refuse de leur appliquer ce terme : ce sont des terroristes, des criminels qui sont venus ici pour tuer et ramener notre pays plusieurs siècles en arrière. Les gouvernements et les médias occidentaux ont fait, dès le début, une erreur d’analyse. Ils n’ont eu de cesse de réclamer le départ du président Bachar el-Assad. On a eu droit à toutes sortes de prophéties qui ne se sont pas réalisées : il va tomber dans deux semaines, dans un mois, dans un an… Rien, dans la couverture médiatique et dans la présentation des enjeux de la crise syrienne, n’était vrai. Les médias ont relayé les mensonges et les approximations que colportaient des télévisions arabes comme al Jazeera ou al Arabyia. Ils ont fait preuve d’une paresse intellectuelle qui n’est pas à leur honneur. Bien qu’ils soient habituellement très prompts à dénoncer l’arbitraire, la manipulation et la propagande, ils ont renoncé à toute déontologie dans le traitement de la crise syrienne.
Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l’Occident, aussi, a beaucoup perdu. L’Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s’est avérée collaborer avec l’État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu’ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l’encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l’occasion de m’exprimer, j’essaie juste d’expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît et qu’ils ont été floués par les médias.

F. P. — La révolte qui a éclaté en mars 2011 a été fermement combattue. Comprenez-vous que les opinions publiques en Occident puissent être choquées par la violence de la répression ? L’armée syrienne n’a-t-elle pas fait un usage exagéré de la force, comme disent les spécialistes du maintien de l ’ordre ?

B. C. — Vous savez, dès les premières semaines du conflit, le plus lourd tribut a été payé par les forces de sécurité. L’existence de manifestations pacifiques, sans être tout à fait fausse, doit être largement relativisée. Dès le début, certains groupes infiltrés dans les cortèges étaient bien décidés à provoquer une escalade en s’en prenant frontalement aux policiers et aux militaires. Vous parlez d’un usage exagéré de la force. Lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser à Homs devant une école, tuant cinquante enfants de moins de 12 ans, il n’y a pas eu la moindre protestation ni condamnation de la part d’un gouvernement occidental. (ils ont pas été Charlie là ?) Quand les terroristes ont investi la ville d’Adra, égorgeant les femmes et les enfants dont le seul tort était d’être loyalistes, comment voulez- vous que l’armée, qui a en charge la sécurité du pays, réagisse autrement que par la force ?
C’est la responsabilité d’un gouvernement et de ses soldats de protéger les citoyens. Moi-même, je ne peux pas me rendre dans mon village d’origine car il est entouré de zones tenues par des terroristes. En France, en 2012, lorsqu’il s’est agi de neutraliser Mohammed Merah, la police française a fait quasiment sauter son appartement. Il a fini avec plusieurs dizaines de balles dans le corps. Quelqu’un a-t-il osé prétendre que les forces de l’ordre avaient fait un usage exagéré de la force ? Une opposition armée, cela n’existe pas. Je ne pense pas que la France tolérerait une opposition armée. C’est une expression qui n’a aucun sens, forgée par les médias occidentaux. Il serait plus juste de parler de criminels armés ou de terroristes armés. La seule opposition qui importe, c’est une opposition politique. Or, mis à part le départ du président Assad, on ne connaît à celle-ci aucun programme.
Comment voulez-vous que les Syriens fassent un autre choix que celui du gouvernement ? L’Occident veut nous enfermer dans un piège sémantique en faisant croire que la violence vient uniquement de notre côté. Oui, la violence existe, mais elle est légitime. Elle est celle que tout État souverain peut et doit exercer sur son sol si la sécurité et la stabilité du pays sont menacées. Qui peut nier que ce soit le cas en Syrie en ce moment ?

 

F. P.La soudaine émergence de l ’État islamique, en juin dernier, a redistribué les cartes. Les mises en scène macabres d’exécutions d’otages occidentaux ont bouleversé le monde. À présent, les États-Unis semblent avoir changé de stratégie et font désormais des groupes terroristes en Irak et en Syrie leur cible principale. Que pensez-vous de cette nouvelle configuration ?

B. C. — Nous avons condamné — et je condamne — les meurtres du journaliste américain James Foley et de son confrère Steven Sotloff. Nous condamnons tous les meurtres perpétrés par des terroristes, où qu’ils aient lieu et quelles que soient les personnes visées. Cette affaire montre, en tout cas, la persistance d’une vision ethnocentrée de l’Occident sur les affaires du monde. Tout à coup, les États-Unis se sont réveillés et ont enfin compris le problème du terrorisme en Syrie parce que l’un des leurs a été exécuté de façon barbare. Pourtant, depuis 2011, des dizaines de milliers de civils loyalistes et de soldats syriens ont été abattus et atrocement mutilés sans que cela n’émeuve personne (4). Aussi précieuse fût-elle, la vie de James Foley ne doit pas vous empêcher de vous intéresser à tous ces morts anonymes. Alors, et alors seulement, l’Occident sera reconnu à l’aune des valeurs qu’il proclame et prouvera qu’il ne s’agit pas seulement de slogans.
La montée en puissance de l’État islamique a fait bouger les lignes et obligé les pays occidentaux à reconsidérer la situation. Mais je ne crois pas que la lutte contre le terrorisme soit vraiment prise au sérieux. Prenez la résolution 2170 du Conseil de sécurité (5). Elle a été approuvée à l’unanimité. Pourquoi, dans ces conditions, les États-Unis n’ont-ils pas autorisé d’autres membres du Conseil de sécurité comme la Russie ou la Chine à se joindre à la coalition ? Au lieu de cela, on retrouve dans ses rangs des bailleurs de fonds de l’État islamique ! Sans compter que ladite coalition est loin d’avoir fait ses preuves : à Ayn el Arab (Kobané), par exemple, des habitants modestement armés ont infligé plus de pertes à l’EI que ce regroupement de 70 pays aux moyens bien supérieurs. À Genève, en février 2014, le gouvernement de Damas avait prévenu : l’urgence n’est pas une hypothétique transition politique en Syrie ; l’urgence est la lutte contre le terrorisme qui menace la région. Il a fallu attendre septembre 2014 pour que les États-Unis en fassent leur priorité. Pourquoi ne nous ont-ils pas écoutés ? Pourquoi ne pas nous avoir crus ? De toute façon, il y a tant d’intérêts financiers et pétroliers en jeu que je doute de la capacité de la Maison-Blanche à peser sur ses alliés traditionnels, à commencer par l’Arabie saoudite. Quant aux gouvernements européens, ils doivent prendre très au sérieux ces réseaux qui expédient des milliers de jeunes endoctrinés en Syrie, car ces terroristes reviendront chez eux un jour ou l’autre. Mais les plus dangereux sont sans doute ceux qui ne sont pas partis parce qu’ils passeront directement à l’action chez vous…

 

F. P.Diriez-vous que, entre la France et la Syrie, le dialogue est définitivement rompu ?

B. C. — Nous n’avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n’y vois qu’une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s’appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l’homme. Je ne pense pas qu’elle reflète l’opinion des Français et, d’ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame.
Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! »
Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. Vous avez devant vous quelqu’un qui a un doctorat d’une université britannique, qui a enseigné et publié de nombreux livres aux États-Unis (6), qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2005 et que le gouvernement américain, à la demande de la France, voudrait sanctionner en inscrivant son nom sur une liste noire ! C’est aberrant… Pourquoi un tel acharnement ? Parce que je dis la vérité et que je ne suis pas achetable ? Parce que je n’ai pas fait défection ?

 

F. P.La France a été l ’un des premiers pays à fermer son ambassade à Damas en mars 2012…

B. C. — Cette décision a été une erreur colossale. Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l’ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu’on décrivait dans les journaux et que le président Assad n’était pas près de tomber, il n’a pas été écouté (7) ! Tout simplement parce que ce n’était pas le discours qu’on attendait de lui. Ce qui montre bien qu’il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu’il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu’en 1996, à l’époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur.
C’est vous dire combien l’attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d’un pays qui connaît aussi bien la région.
Je l’affirme en toute sincérité : nous sommes prêts à reprendre des relations normales avec tout le monde, y compris avec la France. Mais ces pays devront reconnaître la pleine souveraineté de la Syrie et son droit inaliénable à décider de façon autonome.
Il faut que ces relations soient fondées sur le respect mutuel et non sur des diktats.

 

F. P.Comment voyez-vous l ’avenir de la Syrie ?

B. C. — C’est une bonne question, la seule qui vaille. La crise actuelle n’est pas seulement syrienne. Elle est aussi régionale et internationale. Le monde se trouve à un moment charnière où le système unipolaire est en train d’agoniser tandis que le système multipolaire tarde à se mettre en place. Le centre de gravité se déplace vers l’Asie. L’émergence de la Russie, de l’Inde et de la Chine est le phénomène majeur de ces dernières années. Quant aux printemps arabes, aussi bien en Syrie qu’ailleurs, ils constituent aussi une nouvelle étape pour la région. C’est un processus lent mais qui aboutira à la marginalisation des idéologies extrémistes et à l’épuisement de l’islamisme politique. Regardez la Tunisie, d’où est parti le mouvement. Les élections de la fin octobre 2014 y ont marqué la défaite du Front islamique et la victoire des forces laïques. Voilà la vraie nature des Arabes ! Les Arabes ne sont pas des extrémistes. Il y a parmi eux des nationalistes qui croient dans le véritable islam — l’islam modéré — et qui, comme en Syrie, sont persuadés que chrétiens et musulmans forment une seule nation. Ce sont ces forces qui écriront l’avenir du monde arabe. Il faudra sans doute dix ans pour qu’un nouveau Moyen-Orient voie le jour mais, quel qu’il soit, ce ne sera pas celui que l’Occident avait imaginé. Le monde arabe est en train de bâtir un nouveau modèle politique séculier où la souveraineté tiendra une place centrale.

 

F. P.Quelle place la Syrie occupe-t-elle dans cette recomposition régionale ?

B. C. — La Syrie est le laboratoire de ce nouveau monde arabe.
Aux yeux d’un Marocain ou d’un Irakien, notre pays est le Bilad el Cham, le coeur du monde arabe. En ce moment, des pays comme la Tunisie, l’Algérie ou l’Égypte sont en train de normaliser leurs relations avec Damas. Le problème demeure celui des monarchies du Golfe qui s’opposent à un tel rapprochement et qui tiennent dans leur dépendance de nombreux États de la Ligue arabe.

 

F. P.Vous êtes l ’une des plus proches collaboratrices du président Assad. En tant que conseiller politique, vous le côtoyez tous les jours. Avec le recul, comment expliquez-vous qu’il ait réussi à se maintenir au pouvoir depuis bientôt quatre ans ?

B. C. — La résilience du président Assad a étonné le monde entier, tout simplement parce que — je le répète — l’évaluation de départ était faussée. Les plus clairvoyants ont été soigneusement empêchés de décrire la réalité — votre ambassadeur en sait quelque chose. Mais ici nous savions très bien que le président Assad ne quitterait jamais la Syrie. Lorsqu’il est venu à Damas, l’émissaire de l’ON U Lakhdar Brahimi lui a proposé l’asile politique en Égypte ou en Algérie. Cette initiative ridicule trahit une profonde méconnaissance du pays et de la personnalité du président.
Je vais vous raconter une histoire que peu de gens connaissent.
Pendant la Première Guerre mondiale, le grand-père du président Bachar el-Assad, Ali, vivait à Qardaha, le berceau de la famille Assad. Des réfugiés chrétiens, qui fuyaient le génocide perpétré par les Turcs, se sont présentés aux portes du village. Eh bien, contre l’avis de tous, Ali a obligé les villageois à les accueillir. C’est la raison pour laquelle il y a encore de nos jours des chrétiens à Qardaha. Un Assad ne cède jamais aux pressions.
Le président n’abandonnera jamais sa charge, car sa responsabilité est celle que lui ont confiée les Syriens. Comme il l’a rappelé, il vivra et mourra dans son pays. C’est aussi simple que cela.
Sur le plan personnel, tous ceux qui l’ont approché, y compris des journalistes occidentaux, vous diront qu’il s’agit d’un homme modeste, très accessible, qui ne rechigne pas à aller au contact de la population. En un mot, un homme bien éloigné des caricatures dont on l’affuble à l’extérieur.

 

* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Notes
(1) Il existe un fonds spécial, abondé par le Qatar à hauteur de 300 millions de dollars,

(2) Le terme revient à quinze reprises dans le discours prononcé le 16 juillet 2014 par le président syrien. « Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons-nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches ! »

(3) Le 1er octobre 2014, le vice-président américain déclare devant des étudiants de Harvard : « Notre plus gros problème, ce sont nos alliés dans la région. Les Turcs sont de grands amis, ainsi que les Saoudiens et les résidents des Émirats arabes unis. Mais leur seul intérêt était de renverser le président syrien Bachar el-Assad et, pour cela, ils ont mené une guerre par procuration entre les sunnites et les chiites et ont fourni des centaines de millions de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d’armes à tous ceux qui acceptent de lutter contre Bachar el-Assad. »

(4) Il est très difficile d’évaluer le nombre des victimes du conflit syrien, mais les estimations courantes tournent autour de 220 000 morts. Certains experts pensent qu’en l’absence de tout décompte officiel ces chiffres pourraient être sous-estimés.

(5) Adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 15 août 2014, cette résolution est intitulée : « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. » Elle condamne les exactions de l’État islamique et appelle à une intervention contre l’organisation terroriste.

(6) Both right and left hand. Arab women talk about their lives, First Midland Book Edition, New York, 1988 ; Voices revealed, Arab women novelists 1898-2000, Lynne Rienner Publisher, New York, 2009.

(7) Voir : Frédéric Pichon, Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014 ; Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Les Chemins de Damas, Robert Laffont, 2014.* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Source :
https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2015/02/07/en...

Oui la France préfère se vendre au Qatar Delanoë, Plantu, Todd, Lang, Villepin… récompensés par le Qatar

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07/12/2024

la Syrie Baathiste était le seul Etat humaniste et LAIQUE, la SEULE DEMOCRATIE du Proche-Orient vous comprenez le pourquoi de ce que vous entendez à la télé et tous ces mensonges


LE MASQUE TOMBE, LE VOILE SE LèVE :

http://lesakerfrancophone.net/russie-usa-le-masque-tombe-le-voile-se-leve/

 

Réponses du président Assad aux questions biaisées de l’innommable David Pujadas

Extraits de quelques réponses d’Assad au communicant de France 2, Pujadas, sur le soutien des pays occidentaux, notamment de la France, aux terroristes djihadistes, qui méritent la plus grande attention.

Sur le début du conflit (0’30 »)

Assad : … Dès les premières semaines du conflit, les terroristes se sont infiltrés en Syrie avec l’appui d’Etats occidentaux et régionaux. Ils ont commencé à attaquer des civils et à détruire des propriétés publiques et privées…

A propos de l’Etat islamique (à 2’50 »)

Assad : Le groupe Etat islamique a été créé en Irak en 2006 sous la supervision des Américains. Je ne suis pas en Irak, je n’y ai jamais été. Je ne contrôlais pas l’Irak, c’était les Américains qui contrôlaient l’Irak. Le groupe Etat islamique est venu d’Irak en Syrie car le chaos est contagieux. Quand le chaos est à votre porte vous devez vous attendre à ce qu’il entre chez vous…

Au sujet des services de renseignement français (9’12 »)

Assad : …d’après vos hommes politiques et le gouvernement français, il faudrait les aider (les services de renseignement français) alors qu’ils soutiennent les terroristes et tuent nos citoyens. Cela ne marche pas comme ça…

Au sujet de la demande de la France que les services secrets français rencontrent les services syriens (à 09’28 »)

Assad : Oui nous les avons rencontrés (à la demande de la France).

Sur l’initiative des parlementaires français pour renouer le dialogue avec la Syrie (à 10’05):

Assad : Ils (Les hommes politiques et le gouvernement français) doivent d’abord me convaincre qu’ils ne soutiennent pas les terroristes et qu’ils ne sont pas impliqués dans l’effusion de sang en Syrie. Ce sont eux qui se sont trompés à l’égard de la Syrie. Nous n’avons tué aucun Français ni aucun Européen, nous n’avons pas aidé les terroristes dans votre pays, nous n’avons pas aidé ceux qui ont attaqué Charlie Hebdo. C’est vous (les Français) qui avez aidé les terroristes. Par conséquent votre pays, les Occidentaux, doivent nous convaincre qu’ils ne soutiennent pas les terroristes…

Sur le dialogue avec la France (à 10’45 ») :

Assad : … nous sommes toujours intéressés au dialogue avec quiconque mais comment peut-on établir un dialogue avec un régime qui soutient le terrorisme dans notre pays et pour quelle raison ? C’est la question. Lorsqu’ils changeront de politique nous serons prêts pour le dialogue. Sans cela le dialogue n’aura aucun but. Il n’y a pas de dialogue pour le dialogue. L’objectif est d’aboutir à un certain résultat. Pour moi le résultat serait que le gouvernement français cesse son appui aux terroristes dans mon pays...

 

 

*

Voici des propos d’Assad encore plus précis sur la responsabilité du « régime français » qui n’ont pas été diffusés sur France 2 mais que France TV a diffusé sur son site :

Assad : … et votre gouvernement si vous préférez qu’on le désigne par le terme de régime comme ils le font pour nous. Le régime français est responsable car il a soutenu ces djihadistes en les considérant comme une opposition modérée.

Assad : …Ceux qui à l’heure actuelle reçoivent le soutien et possèdent des armes occidentales appartiennent au groupe Etat islamique armés et équipés par votre Etat et d’autres pays occidentaux. Votre ministre de la Défense l’a déclaré publiquement au début de l’année en affirmant avoir envoyé des armes. Par conséquent ceux que vous qualifiez de modérés ont diffusé en 2012 – avant que le groupe Etat islamique n’apparaisse et que l’Occident ne reconnaisse l’existence même du front Al-Nosra, une branche d’Al-Quaïda – ils ont diffusé des vidéos dans lesquelles ils dévoraient le coeur d’un soldat syrien, mutilaient les corps d’autres victimes, en décapitaient d’autres. Ce sont eux qui ont diffusé ces images pas nous. Comment pouvez-vous ignorer cette réalité puisque ce sont eux qui la diffusent et disent que c’est la réalité ?

Au sujet des bombardements de la coalition en Syrie et de la France en Irak

Assad : …J’ai dit qu’ils ne sont pas sérieux de toute manière. On ne peut pas former une coalition contre les terroristes et soutenir en même temps les terroristes. Cela nous est donc égal qu’ils frappent en Syrie ou en Irak ou les deux à la fois tant qu’ils continuent à soutenir ces mêmes terroristes. Ils envoient des armes à ces mêmes terroristes sous prétexte de soutenir l’opposition modérée au moment même où Obama a qualifié cette opposition d’illusoire. A qui donc vont donc ces armes réellement ? Aux terroristes ! C’est contradictoire, c’est voué à l’échec…

Assad : …Les fers de lance contre la Syrie ont été 1. la France, 2. le Royaume-Uni, ce n’était pas les Etats-Unis cette fois qui soutenaient les terroristes en Syrie…

18’30 »

Assad : …La France et d’autres pays n’ont pas le droit de soutenir qui que ce soit dans notre pays. C’est une violation du droit international, de notre souveraineté et des valeurs dont ils se vantent et dont certains prétendent être fiers depuis des décennies voir peut-être depuis des siècles parmi lesquels la démocratie. Est-ce de la démocratie que d’envoyer des armes aux terroristes et de les appuyer. Ai-je le droit de soutenir les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo par exemple ? Non !

19′
Au sujet des déclarations de Manuel Valls qualifiant Assad de « Boucher »

Assad : …Tout d’abord laissez moi être franc avec vous. Personne ne prend plus au sérieux les déclarations des responsables français. Pour une simple raison, c’est que la France est devenue un satellite de la politique américaine dans la région. Elle n’est pas indépendante, elle n’a aucun poids, elle n’a plus aucune crédibilité…

20 Avril 2015

Source: sam-la-touch.over-blog.

06/12/2024

Contrairement à ce que veulent nous faire croire les propagandistes du grand capital et de l'impérialisme US Diana Sosoaca est belle humaniste et bien informée et intelligente

(je rappelle que la possibilité de créer des seisme a été envosagée et fait l'objet de recherches dès les années 70 en URSS, c'était dans le but de prévenir de gros tramblements de terre en en déclanchant de petits qui feraient se défaire les tensions qui s'accumulent dans la croûte terrestre. Et ils ont obtenus des résultats et mis au point des techniques. On sait donc que ça existe ! Puis les militaires se sont dit que on pourrait bien s'en servir dans un but cette fois non humanitaire, mais inverse à creer des trmblements de terre chez l'ennemi ! et alors les recherches on cessé d'être publiques ! et devenues militaires et SECRETES. Puis l'URSS s'est effondré. Beaucoup de chercheurs de haut niveau se sont retrouvé sans crédits, sans argent, sans revenus.C'est là que les américaisn qui avaient entendu parler de ça ont déémarché plusieurs scientifiques soviétiques, pour continuer à chercher chez eux ! Mais toutjours dnas des buts militaires et ultra-secret ! Danc on sait que ça se fait, mais bien sûr comme c'est secret on ne sait pas jusqu'à quel degré d'expertise ils sot arrivés, ni ce dont ils sont capables, le doute reste permis.

un souvenir sur la Roumanie (moi j'en ai aussi, mais concernant les hongrois de Roumanie, donc c'est hors-sujet)

"Rappelez vous Flavia Groshan médecin à l’hopital de Bucarest qui dans l’unité de soins intensifs dont elle avait la charge avait obtenu zéro décès lors de la COvidie et ce en supprimant 2 médocs à partir des observations faîtes par des infirmières, divisé par 5 l’oxygène administré aux malades et administré de la clarythromicine (médoc de la même famille que l’azytrhomicine qui a eu aussi en France de très bons résultats ) .
En fin de compte les années Ceaucescu n’ont pas tant que ça endormi le peuple roumain . C’est vrai que cette candidate fait honneur à la Roumanie .
J’ai fait la connaissance d’une roumaine il y a 25 ans environ . En moins de 15 jours elle avait compris comment fonctionnait la France et toutes les turpitudes qu’elle présentait . Elle parlait 5 langues dont le Français qu’elle estimait être sa 4 ème langue après le roumain , le russe , l’allemand (à propos de cette langue elle avouait avoir des difficultés avec les concepts philosophiques ) et avant l’italien . Et pourtant son français était remarquable "

bref seuls les covidosceptiques et les "antivaxx" sont intelligents et sont le fruit de l'expérience, pas comme les "kollabos" vaccinolâtres et covidiste piqouzés intolérants haineux et flicards, plein d'enseignants aussi arrogants que crédules, je l'ai constaté !!

04/12/2024

il faut être jeune et en forme pour souffrir !

il faut être en bonne santé pour être capable de souffrance, surtout morale

c'est aussi une des raison qui expliquent que la terreur de la mort est plus forte chez les enfants et les jeunes.

Et tout le reste.

en vieillissant on devient plus capable de rien ressentir, ni d'être conscient de quoi que ce soit, c'est pour ça que les vieux n'ont plus peur de la mort, ce n'est pas à cause d'une quelconque "sagesse" (et qui serait TOTALEMENT ABSURDE, idéologie des  psychomachinchoses) ni d'une prétendue "résignation", non simplement non seulement le corps mais l'asprit s'anémie, et devien incapable de prendre conscience des choses, ni de penser.

 

03/12/2024

Calin Georgescu n'est pas d'extrème-droite, il est d'extrème-gauche !

il est pacifiste, antiompérialiste, pro-palestinien, écologiste, dénonce Davos, la finance, le pouvoir du grand capital. Il est d'extrème-gauche. Il est humaoiste.

30/11/2024

mais qui n'est pas sans odeur

texte qui accompgnait une cèlèbre et impressionnante vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=otxGLQnIm4g


:

"L’empathie, c’est une notion désignant l’aptitude à ressentir les sentiments et les émotions d’un autre être vivant, la faculté de s’identifier à quelqu’un et a ressentir ce qu’il ressent, prendre conscience de ses désirs, de ses joies, et en particulier de sa souffrance et de sa détresse.

Sentiment bien plus fort que les opinions et les différences, et permet d’entrer dans les perceptions de l’autres de sentir sa peur, de vivre sa vie et de s’y mouvoir avec délicatesse sans émettre de jugement, chercher les points communs avant les différences, et il y a toujours plus de points communs que de différences.

La chaleur humaine c’est quand on offre de soi sans rien attendre de l’autre, simplement pour ne pas gâcher une vie et venir en aide à ceŭ qui n’ont pas cette faculté, et malgré toutes les difficultés garder cette force, cette volonté, donner un coup de cœur à ceŭ qui ne l’ont pas volé ; juste un peu d’attention et donner à chacun le droit d’exister.

Sentiment supérieur à l’instinct et à la chaîne alimentaire, sentiment qui nous permet de prendre soin de l’autre et à partager le peu qu’on possède et s’aider à se tenir chaud, ou à se protéger, savoir partager le bonheur, la tendresse, la protection et la complicité.

On a tous besoin de chaleur humaine.

On a tous besoin d’affection, et de se reconnaître parmi des semblables, malgré les apparences, sans jamais se fier à l’habit, sans jamais se soucier du langage, puisque c’est quelque chose invisible à l’œil nu, mais qui n’est pas sans odeur."

 

(je profite de l'occasion pour rappeler  mon billet intitulé "Paul Guth, auteur apparemment léger" :

dans son livre de 1976 "Le Chat Beauté" on trouve cette citation de Paul Guth (1910-1997)

"Le jour du mariage, nous avions promis de ne plus former qu'une seule chair, un seul esprit, un seul coeur, une seule âme. La chair avait suivi le cours du temps. Les trois autres éléments du quadrige lui avaient résisté. Ils maintenaient en nous un corps glorieux, échappant à la dégradation du corps périssable. Mais si, la nuit, dans le lit unique des longues traversées, j'avais pu toucher le corps périssable de Germaine avec mon corps périssable, ne nous aurais-je mieux empêchés de périr?")
 
et j'en profite aussi pour faire la réclame de mon livre de traduction en ESPERANTO de poèmes du monde entier sous le titre "en la lumoj de la ekmiroj" paru chez libroj de MAS, achetable par plein de boites, cherchez seulement sur internet. Parmi ces poèmes il y en a un de julos Beaucarne, ça donne ça :

(Julos Beaucarne)

 

Voyez comme il est bon comme il est doux
D'habiter en frère, tous ensemble
C'est comme une huile de prix sur la tête
Qui descend sur la barbe, sur le col des vêtements,
C'est comme une rosée
Qui descend des montagnes.
là est la vie à jamais,
là est la vie à jamais.

Ses yeux restaient devant les miens,
Il ne voulaient pas s'en aller.
Je leurs disais "allez-vous en",
ils restaient là,
comme s'ils étaient plantés;
Alors,
je les ai chassé à coups de bâton,
à coups de pieds;
Mais il suffisait de les chasser
pour les voir arriver au grand galop,
pour les voir se replanter,
devant mes propres yeux,
devant mon propre nez.
Alors j'ai été chercher de l'ail,
j'ai pelé des oignons,
et je les ai fait pleurer.
Mais les yeux restaient,
ils avaient pris racine,
ils ne voulaient pas s'en aller.
Alors comme je voyais que
je ne pourrais pas les chasser,
je les ai laissé entrer chez moi,
ils ont mangé à ma table mon pain
et ont partagé tout ce que j'avais,
et surtout,
tout ce que je n'avais pas.
Alors,
ces yeux là sont devenu les miens,
et les miens sont devenus ceux-là.

Voyez comme il est bon comme il est doux
D'habiter en frère tous ensemble
C'est comme une huile de prix sur la tête
Qui descend sur la barbe, sur le col des vêtements,
C'est comme une rosée
Qui descend des montagnes.
là est la vie à jamais,
là est la vie à jamais.

 


Vidu, kiel dolĉe, kiel bone
estas ĉiuj kiel fratoj loĝi kune.
Estas kvazaŭ rara oleo sur kapo fluanta
malsupren sur barbon sur vestokolumojn.
Kvazaŭ roso
malsupreniĝanta el de la montoj.
Tie kuŝas viv' por ĉiam,
tie kuŝas viv' por ĉiam.

La okuloj restadis kontraŭ miaj,
Ili ne volis foriri.
Mi diradis al ili: « iru for! »,
ili restadis
fikse senmovaj.
Tial,
Mi pelis ilin per bastono,
per piedbatoj;
Sed kiam ilin oni forpeladis
oni vidis ilin tuj revenantaj galope,
kaj vidis ilin sin posteni
kontraŭ la proprajn okulojn,
kontraŭ la propran nazon mian.
Tial mi iris serĉi ajlon,
mi tranĉis cepojn,
kaj mi plorigis ilin !
Sed la okuloj restadis,
enradikiĝintaj kiel plantoj,
Ili nepre ne volis foriri.
Tial,
ĉar mi komprenis ke,
mi ne povos ilin forpeli,
mi lasis ilin eniri en mian domon.
Ili manĝis ĉe mia tablo mian panon,
kaj partigis ĉion, kion mi havis,
kaj ĉefe ĉion,
kion mi ne havis.
Tial,
tiuj okuloj iĝis miaj propraj,
kaj miaj propraj iĝis tiuj.


Vidu, kiel dolĉe, kiel bone
estas ĉiuj kiel fratoj loĝi kune.
Estas kvazaŭ rara oleo sur kapo fluanta
malsupren sur barbon sur vestokolumojn.
Kvazaŭ roso
malsupreniĝanta el de la montoj.
Tie kuŝas viv' por ĉiam,
tie kuŝas viv' por ĉiam.


Esperantigis Roland Platteau 5/3/2010