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24/05/2019

André Cherpillod

Cherpillod vere traktis plej diversajn temojn ! Ĉi libro, kiel ĉiam ĉe Cherpillod ege detala informita kaj metode prezentita, estas des pli interesa kaj konvinkiga, ke Cherpillod tute ne estas dikredanto, kaj nur per raciaj konsideroj de centoj da detaloj (plej gravas la detaloj en tiu afero, kiel videblas en la libro), li konkludas por la malfalsecon.

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21/05/2019

histoire des comportements humains

une expérience qui permet de comprendre le fonctionnement des sociétés humaines, la formation et la pérennité des civilisations, des morales, des normes sociales, des religions, des théories scientifiques, et bien d'autres choses encore !

Le Théorème du singe

Mettez vingt chimpanzés dans une chambre.
Accrochez une banane au plafond et mettez une échelle permettant d’accéder a la banane.
Assurez vous qu’il n’y a pas d’autre moyen d’attraper la banane que d’utiliser l’échelle.
Mettez en place un système qui fait tomber de l’eau très glacée dans toute la chambre des qu’on commence a escalader l’échelle.
Les chimpanzés apprennent vite qu’il ne faut pas escalader l’échelle.

Arrêtez le système d’eau glacée, de sorte que l’escalade n’a plus son effet gel.
Maintenant remplacez l’un des vingt chimpanzés par un nouveau. Ce dernier va chercher a escalader et sans comprendre pourquoi, se fera tabasser par les autres.
Remplacez encore un des vieux chimpanzés par un nouveau. Ce dernier se fera encore tabasser, et celui qui a été introduit juste avant lui ne sera pas le dernier à le frapper.

Continuez le processus jusqu’a ce qu’il n’y ait plus que des nouveaux.
Alors aucun ne cherchera a escalader l’échelle et si jamais il y en a un qui pour une raison quelconque ose y penser, il se fait massacrer illico presto par les autres.
Le pire, c’est qu’ aucun des chimpanzés n’a la moindre idée sur le pourquoi de la chose.

06/05/2019

les CCP

13/2/2019 j’ai reçu ce matin mon relevé du 7/2, donc 6 jours après la date. Autrefois les CCP, service public géré par des fonctionnaires, envoyait un relevé à chaque opération, et avec de courts délais (comme tous les délais postaux d’ailleurs, qui arrivaient dans les 24 heures) et le tout GRATIS. Alors que les avides et cyniques, de plus en plus cyniques, de plus en plus avides, de plus en plus menteurs, pratiquant de manière de plus en plus agressive la lutte de classe anti-peuple, et l’exploitation de leurs clients (autrefois on disait « le client est roi »maintenant les clients sont réduits à l’état d’esclaves, et sont traités comme on traite les pères divorcés!) banquiers privés qui ont volé les CCP sur l’injonction de la Commission « européenne » font payer ! Pour un service dégradé. Et ce relevé, occupé pour moitié par de la PUB, déborde sur deux feuillets et oblige les pauvres détenteurs de compte à passer leur temps à les découper et recoller pour en faire un relevé présentable et rangeable !
Autrefois ils savaient le faire fiable commode et gratis, maintenant à plus forte raison, informatisés, et avec des techniques d’impression de moins en moins chères, il pourraient encore plus facilement ! Alors pourquoi? Ben, le rapport de forces de la lutte des classes a changé, l’URSS est tombée, et depuis 30 ans les capitalistes sont devenus de plus en plus cyniques, de plus en plus avides, de plus en plus arrogants, et ont de plus en plus captés tous les pouvoirs, et ont transformé l’ex-République française en une baraque de camp de concentration à leur service, via la fameuse « Union européenne », ce « puissant levier » , comme disait le Président du medef il y a 20 ans.

20/04/2019

le seul commentaire non insignifiant

sous cette très belle vidéo :

https://ru-clip.net/video/a4SKrGYMp7A/j-s-bach-motet-bwv-227-39-jesu-meine-freude-39-vocalconsort-berlin-hd.html

a été posté par "Anonyme Anonyme", qui a dit :

This song makes me feel extremely depressed. I'll never be touched by the Grace of God.

pari de Pascal - Un texte incontournable qu’il faut connaître, et sur lequel il faut se positionner et méditer, SERIEUSEMENT, pas seulement comme un texte littéraire

"Penser à Dieu est une action"
(Joubert)

Pascal – le pari

- Examinons donc ce point, et disons : « Dieu est, ou il n'est pas. » Mais de quel côté pencherons-nous ? La raison n'y peut rien déterminer : il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison, vous ne pouvez  faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.

Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix ; car vous n'en savez rien.

- « Non ; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix ; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : le juste est de ne point parier »

- Oui ; mais il faut parier. Cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager :

votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère.

Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous  gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.

- « Cela est admirable. Oui, il faut gager ; mais je gage peut-être trop. »

- Voyons. puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gagner ; mais s'il y en avait trois à gagner, il faudrait encore jouer  (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé de jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois, à un jeu où il y a pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur. Et cela étant, quand il aurait une infinité de hasards, dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux ; et vous agiriez de mauvais sens, en étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti : partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, il faut  renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder  pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.

Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera,

et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égale le bien fini, qu'on expose certainement à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ; aussi tout joueur

hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude ; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain ; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude

de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte. Et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à

jouer égal contre égal ; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans un force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est

démonstratif ; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.

« Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu ? » 

- Oui : l'Ecriture, et le reste, etc.  (de nos jours j'ajouterait Rupert sheldrake, les récits de NDE ouhttp://monblog.ch/letrehumain/?story=l-adn-fantome-et-rea...

- « Oui ; mais j'ai les mains liées et la bouche fermée ; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté ; on ne me relâche pas. Et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse ? « - Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, vient de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'argumentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez les remèdes : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.

« Mais c'est ce que je crains. »

- Et pourquoi ? qu'avez-vous à perdre ?...

Mais, pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminue les passions, qui sont vos grands obstacles

Fin de ce discours. - Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti ? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices ; mais n'en aurez-vous point d'autres ? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie, et que, à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant du néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vos n'avez rien donné.

plus en détail http://www.penseesdepascal.fr/II/II1-moderne.php

 

Quelques réflexions en passant :

- Vu comment il est présenté, la foi parait y être par intérêt , mais ça peut étre considéré comme un début de cheminement.

- moi-même on peut dire que j’ai fait le pari de Pascal vers 1970, après avoir découvert la philo. Bon par la suite ça n’a rien changé, mais ces années-là si, et un parcours n’est pas l’autre.

 

" . . . Terura ligo; vagas en nebulo
Unikaj homoj en mistero sama »
      (Marjorie Boulton)

 Un conte Socratique : Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. L’un est croyant, l’autre non.

- Bébé-Athée (BA): Eh toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
- Bébé-Croyant (BC): Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.
- BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. Est-ce que tu peux t’imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

 - BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

- BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement par l’accouchement.
- BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

 - BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?

- BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.
- BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non ! C’est donc évident qu’elle n’existe pas. Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

 - BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu’après l’accouchement.

 

 Appliquer la philosophie à la vie quotidienne, c’est sortir de l’amnésie. (et c'est valable pour toutes les philosophies, le marxisme par exemple ça serait vachement utile ! )

une page face de bouc notez le lien suivez-là régulièrement, et elle n'est pas sans rapport avec la Pâque, et avec le sujet dont on parle :

https://www.facebook.com/groups/actiondeTOUSpourGiuseppe/

 

 (Mais comment faire le pari de Pascal, ou même seulement y réfléchir sérieusement, sans se retrouver intellectuellement (et peut-être socialement) au banc de la société ! tellement Il est certes permis de nos jours d'adhérer à la religion ou à la philosophie de son choix, mais à la condition, tacite, de ne pas y croire vraiment !  )

 

 

 

20/02/2019

vous avez dit FNSEA ? voilà ce que c'est ... C'est ça le capitalisme ! maintenant vous avez compris ce qu'il faut faire ?

Sofiprotéol, société présidée par Xavier Beulin (qui est aussi accessoirement président de la FNSEA, syndicat qui se targue de défendre les agriculteurs !).
via Jules Vairne

Les aviculteurs de la Coordination Rurale des Côtes-d'Armor se sont rendus lundi 22 juillet à l'entreprise Farmor de Guingamp, qui fabrique des plats préparés, afin de connaître la provenance de leurs approvisionnements en volailles.

Du poulet brésilien dans les plats bretons !

Alors que les aviculteurs bretons agonisent financièrement - ils ont reçu le coup fatal la semaine dernière avec l'annonce de la fin des restitutions – ils ont fait une découverte scandaleuse !

90 % de poulets étrangers dans les frigos !

Le directeur du site, qui a reçu la délégation de la CR22, s'est dit très à cheval sur la traçabilité et l'origine des viandes. Il a insisté sur le fait que 40 % de la volaille utilisée provenaient de France et 60 % de volailles importées.

Pourtant, lors de la visite qui a suivi, la délégation de la CR a pu s'apercevoir que 90 % du poulet en stock ce lundi, provenaient du Brésil, des Pays-Bas ou de Thaïlande (voir étiquettes ci-dessous). Seuls quelques cartons, sans étiquettes d'origine, provenaient, selon les dires du directeur, de l'abattoir Bocher, appartenant aussi au groupe Sofiprotéol, à Mur de Bretagne.

Sofiprotéol, acteur de la mort de l'aviculture en Bretagne

Farmor est une filiale de Glon Sanders, elle-même détenue par Sofiprotéol, société présidée par Xavier Beulin (qui est aussi accessoirement président de la FNSEA, syndicat qui se targue de défendre les agriculteurs !).

source :

http://www.brujitafr.fr/2015/07/du-poulet-bresilien-dans-...

 

Et puis sortir de l'élevage intensif/auschwitz-à-animaux et l' "agriculture" industrielle polluante malsaine, immorale et pas durable.

Et tourner le dos au capitalisme et à ses logiques !

Et sortir de l'Union dite "Européenne" Qu'est devenue l'agriculture française ? (François Asselineau et Claude Bourguignon) - YouTube

analyse sur l'agriculture :

 


10/01/2019

quelques exigences

ça aussi ça fait partie de l'attaque (ici de "Big Pharma") du grand capital contre le peuple ! 11 vaccins de la Buzyn, flics barbares de castaner, mensonges des merdias propriété de 10 milliardaires : même combat !

venimeux Cymès : https://hdclips.top/hd-videos/rtXBhZDf3Po/vaccins-michel-...

Lettre Ouverte à Mr le Président Macron par le Dr André FOUGEROUSSE

Dr André FOUGEROUSSE Docteur d’État ès sciences 1973
Professeur de Chimie honoraire de l’Université de Strasbourg
Doyen honoraire de la Faculté de Chimie
Site personnel www.andrefougerousse-recherche.fr
 
Le 2 octobre 2017
 
Monsieur le Président de la République,
 
Votre projet de budget pour l’année 2018 me range dans la catégorie des fonctionnaires retraités nantis et me demande de contribuer au soutien des Français moins favorisés.
 
J’accepte volontiers ce geste de solidarité, mais, pour rester cohérent avec mon statut de fonctionnaire, je me permets d’émettre quelques exigences.
 
Être fonctionnaire, c’est être chargé d’une fonction par l’État, fonction que l’on s’engage à remplir avec sérieux et dignité et à en rendre compte.
 
J’ai commencé par être élève-maître à l’École Normale d’Instituteurs de la Moselle, après avoir réussi le concours d’entrée, à l’âge de seize ans. Présentant certaines capacités et ayant une bonne aptitude au travail, j’ai réussi le baccalauréat Math-Elem en 1963 (AB), puis quelques concours (IPES, CAPES de Physique-Chimie) et à me faire remarquer par un professeur de l’Université de Strasbourg, qui m’a recruté comme assistant en 1968.
 
Après avoir passé un DES, un DEA, soutenu une thèse d’État en chimie (en 1973), qui m’a permis de découvrir les contraintes et les exigences de la recherche scientifique, fait un stage d’un an à l’Université de Montréal, j’accédais à la carrière universitaire, dont je gravissais tous les échelons. J’ai même été nommé Directeur du DEUG Sciences (1985 – 1990), pour répondre aux défis de la première massification des études supérieures, et élu Doyen de la Faculté de Chimie (1999 – 2004).
 
Se superpose un parcours d’une quinzaine d’années en tant qu’élu de la République, trois mandats de maire (à partir de 1977, à l’âge de 33 ans, pour administrer une ville de dix mille habitants, réélu avec des scores croissants), un mandat de conseiller régional d’Alsace, de vice-président de la Communauté Urbaine de Strasbourg (malheureusement écourté, comme mon 3e mandat de maire), qui a contribué à parfaire ma formation et à me faire découvrir les méandres de la nature humaine, les contraintes d’un parti, mais aussi les vertus de l’écoute et de la concertation.
 
Ce parcours a aussi été remarqué. J’ai été nommé Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole, décoré par M. Rocard en 1987, et Chevalier de l’Ordre National du Mérite par un décret de 1989 du Président F. Mitterrand, suite à la demande du Préfet.
 
Ce curriculum étant rapidement brossé, j’en arrive à expliciter mes exigences : c’est votre projet d’imposer onze vaccinations obligatoires à de très jeunes enfants qui me révolte, parce qu’il ne répond pas aux exigences auxquelles m’ont soumises mes responsabilités de chargé de fonction publique à l’université, comme enseignant, chercheur et gestionnaire.
 
Je m’explique.
 
L’obligation vaccinale ne pourrait se justifier que s’il était démontré de façon incontestable, en respectant des démarches scientifiques rigoureuses, dont les procédures et les résultats seraient publiés dans des revues d’audience internationale :
– que les vaccins protègent parfaitement tous les vaccinés (ceux-ci étant infectés artificiellement, ils risquent d’être contagieux et des transferts de virulence sont possibles) ;
– que les non-vaccinés représentent un danger pour la santé publique ;
– qu’il faut un minimum de 85 % de vaccinés pour lever tout risque d’épidémie ;
– que les vaccins proposés sont sans danger ;
– qu’il est justifié d’inoculer la même dose à tous les bébés, quelles que soient leurs aptitudes.
 
Je demande que Madame la Ministre me et vous fournisse les références des publications scientifiques sur lesquelles elle se fonde pour soutenir les affirmations ci-dessus. C’est la moindre des choses pour une telle entreprise d’agression physique aux effets incertains, que l’on veut imposer de force à tous les bébés.
 
Mon fils ayant fait un accident après BCG en 1973, à l’âge de quatre ans, j’ai lu énormément de choses sur les vaccins et j’accuse vos services du Ministère de la Santé d’être incapables de prouver scientifiquement les assertions ci-dessus exposées, qui leur servent de justifications, indiscutables, selon eux…, mais pas prouvées.
 
Dès lors, on ne peut pas fonder une politique vaccinale obligatoire sur la base d’observations partielles, imaginées, manipulées, interprétées, affirmées avec aplomb par des pontifes, mais malheureusement marquées par des quantités d’incertitudes et de faits contradictoires qui ne répondent pas aux dogmes officiels.
 
J’ai enseigné et fait ma recherche en chimie organique, la chimie du vivant. Le fonctionnement d’un organisme humain est d’une extrême complexité et personne, pas même les grands professeurs de médecine (omni compétents par définition), ne sont capables de comprendre et de prévoir toutes les interactions qui seront provoquées par l’injection directe de microorganismes étrangers (boostés par des substances dangereuses et parfois bricolés génétiquement) ni d’imaginer les conséquences à long terme sur des organismes affaiblis. Évaluer l’efficacité d’un vaccin en se fondant exclusivement sur le taux d’anticorps n’est absolument pas fiable.
 
Vous trouverez ci-joint la lettre ouverte que je destine à Madame Buzyn. Je cite certains travaux scientifiques publiés, qui mettent en doute l’utilité des vaccins. Je propose qu’ils soient calmement réexaminés, en toute transparence.
 
La Liberté.
 
Vous abordez souvent, dans vos discours, l’importance des libertés, vertus défendues de façon exemplaire, semble-t-il, dans notre pays.
Et pourquoi pas dans le domaine des vaccinations, domaine incertain s’il en est ??
J’affirme que les non-vaccinés ne représentent aucun danger (ce sont les vaccinés que l’on infecte artificiellement) et qu’il est outrancier et diffamatoire de les accuser d’incivisme.
 
J’estime que vous n’avez pas le droit d’imposer un acte aussi agressif, sans être assuré de son efficacité et de son innocuité à court et long terme, assurance qui n’existe pas à ce jour, sauf à ce que vous me le démontriez rigoureusement ?
 
Et forcer la soumission des parents à l’acte vaccinal, si contestable, en le subordonnant à l’obligation scolaire est d’une incroyable violence, un abus de pouvoir injustifié, contraire au Droit. C’est un acte digne d’une dictature, dont l’Ordre des Médecins serait le bras armé, cette étonnante survivance de la sinistre police médicale créée sous le régime de Vichy…
 
Je souhaiterais, Monsieur le Président de la République, que vous laissiez un autre souvenir que cette lourde intervention obligatoire hasardeuse, parce qu’il y aura forcément d’innombrables ratés, des accidents, des scandales, du contentieux et des drames humains… pour rien.
Les maladies infectieuses constituent seulement 1 % de toutes les causes de décès dans le monde industriel. Agiter le chiffon rouge en brandissant un décès par rougeole est pathétique.
 
En vous remerciant pour l’attention que vous voudrez bien accorder à cet acte, dont vous porterez la responsabilité pleine et entière, je vous prie d’accepter, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
 
Dr André FOUGEROUSSE
Chargé d’une fonction de l’État pendant quarante ans.
 
Copies transmises à Madame Buzyn et à la presse peut-être intéressée, d’abord dévouée aux puissants…
 
Résumé
Faire un discours à la Sorbonne, c’est acquiescer aux valeurs universelles de la recherche universitaire. En l’appliquant à l’acte vaccinal, on est stupéfait d’observer le manque flagrant de preuves scientifiques et d’assister au recours à des croyances béates, perpétuées par des bonimenteurs privés, relayées par de pseudo-scientifiques souvent intéressés.
La santé publique exige des preuves et des assurances, dont le Président de la République est le garant. La liberté des vaccinations s’impose pour une intrusion intime qui n’a prouvé ni son utilité irremplaçable ni son innocuité. Il existe des traitements qui méritent d’être reconnus et tentés.
 
 
Et comme il faut prévoir si la résistance devient necessaire :
 

04/01/2019

et la dignité humaine, base de la morale (et de l'antiracisme) on en fait quoi ?

Président de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné réagit à la dernière Une de Charlie Hebdo.

Au lendemain de la Une de Charlie Hebdo, présentant Mme Nadine Morano comme « la fille trisomique cachée de De Gaulle », la première chose qui frappe est l’enfant trisomique transformé en arme de haine. Le ressort de cette caricature n’est pas d’émouvoir, il est de susciter la détestation. Le vecteur du rejet, c’est l’enfant trisomique. Présenter quelqu’un sous les traits de la trisomie est une assurance de provoquer la répulsion.

(imaginez : si au lieu d'utiliser la figure du trisomique, ils avaient utilisé celle d'un juif ! quelle levée de bouclier c'aurait été ! mais tiens faire ça aux trisomiques on a le droit, conclusion ......
aucun progès dans la conscience morale depuis 1939 !! simplement il y a un puissant lobby juif, mais pas de puissant lobby des trisomiques ! par contre il y a un puissant lobby des entreprises qui se font de la tune avec les tests de dépistage.... Comme vous voyez il faut toujours en revenir à l'analyse marxiste, incontournable l'analyse marxiste)

D’ailleurs, Charlie Hebdo a plusieurs fois utilisé ce moyen. Pour illustrer le fait que l’Église était contre le dépistage de la trisomie, un enfant trisomique avait été mis en scène à côté de Mgr Vingt-Trois. Le journal faisait dire à ce dernier : « On veut nous priver de notre principale clientèle ». L’hebdomadaire avait aussi publié une caricature de Villiers, Séguin et Pasqua avec cette légende : « Le drame caché de De Gaulle, il avait trois mongoliens ».

Cette tradition s’explique par le fait qu’historiquement, l’enfant trisomique a été désigné comme un « monstre ». L’étymologie renvoie à celui qu’on « montre » du doigt parce qu’il s’éloigne de la norme. C’est l’être dont il faut s’écarter. Le monde contemporain a largement amplifié ce phénomène. Plus que jamais, la trisomie représente la monstruosité absolue. Ainsi, la société française a décrété que les trisomiques étaient si monstrueux qu’ils ne devait plus naître, grâce à la mise en œuvre d’une politique eugéniste systématique, soutenue à grands frais par l’État.

Les personnes trisomiques forment la première population éradiquée sur le critère de son génome, sous pavillon de complaisance médicale. C’est nouveau dans l’Histoire. Être diagnostiqué trisomique aujourd’hui, c’est être condamné à mort dans 96 % des cas. (ça vous rappelle rien ? dans l'histoire du XXè siècle ?) Dans notre pays, on peut être vivant physiquement et mort socialement. La caricature de Charlie visait à abattre Mme Morano socialement. Mais les trisomiques, eux, c’est socialement et physiquement qu’ils encourent la peine de mort.

comme dit Jean-Marie Le Mené  : "Mais quelle est cette époque qui rend mortelle une maladie qui ne l'est pas et qui, sur la foi de juteux résultats de laboratoire, condamne librement le visage de l'un des nôtres ?"

La seconde observation porte sur le soutien explicite à ce racisme chromosomique qui est la colonne vertébrale de l’idéologie transhumaniste. Encore, il faut revenir à l’Histoire. Les trisomiques sont justement discriminés sur la base d’un vieux préjugé raciste. On a longtemps considéré qu’ils étaient le fruit d’une dégénérescence de la race blanche vers la race jaune, d’où le nom de « mongoliens » qui leur était donné autrefois.

C’est le Pr Jérôme Lejeune qui, en découvrant l’origine de cette pathologie, nous a débarrassés de cette vieille théorie. Il a sorti les trisomiques de la disgrâce, les a mis à la lumière et a exonéré leurs parents de toute responsabilité. Mais avec le transhumanisme qui mêle technolâtrie, intérêts financiers et néodarwinisme pour promouvoir l’homme augmenté, l’homme diminué ne mérite plus de vivre. Ses parents sont même redevenus coupables de lui avoir donné le jour. Traquer les imparfaits de manière de plus en plus sophistiquée rapporte gros. Tout ceci ne fait plus débat sur le plan politique ni médiatique, comme en témoigne la Une de Charlie Hebdo qui n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Enfin, on assiste à un phénomène nouveau qui est celui du dommage sans excuse, du préjudice sans réparation, de l’offense sans pardon. De nombreux appels ont été adressés à la Fondation pour savoir si nous allions saisir la justice après cette insulte aux enfants trisomiques et à leurs familles. Plusieurs avocats nous ont confirmé que nous n’avions aucune chance contre Charlie Hebdo, en raison d’une jurisprudence qui leur est systématiquement favorable. Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot.

En attendant, l’excellence dans l’accueil, les soins et la recherche en faveur des enfants trisomiques est une manière privilégiée de lutter contre ce signe des temps effroyable qu’est le droit au blasphème des petits.

Jean-Marie Le Méné

 

décidément il est loin le temps où Brassens pouvait chanter « non les braves gens n'aiment pas que / L'on suive une autre route qu'eux » et féliciter ceux qui font un sourire aux prisonniers emmenés par les gendarmes ! Maintenant si vous êtes différent de la norme sociale édictée, ou refusez de penser là où on vous dit de faire, vous êtes foutus; la mort ou la prison et le tout sous le mépris et la criminalisation.

 

19/12/2018

première règle du chercheur : lire des textes d'origine !

Or, le 28/8/2016 j'ai  relu les derniers chapitres du roman "Le fou de Dieu" d’Elian-J. Finbert, auteur que j'aime très fort par ailleurs, à cause de tout ce qu'il a écrit sur les bêtes, et sur son enfance, et ses émissions autrefois à la radio, donc j'ai essayé de me procurer ses autres livres par curiosité, (Je rappelle que Elian-J. Finbert est d'origine juive, Finbert est son "nom de plume", son vrai nom est Feinberg).
Le roman (la fin du roman) d’Elian-J. Finbert « Le fou de Dieu » (le personnage ainsi surnommé est un cheikh soufi au début du roman) permet de mieux comprendre ce qu’on pourrait appeler le problème juif (psychologique, intérieur, non pas celui que Hitler appelait ainsi !
de même que les journaux actuels parlent sans vergogne de nos jours du « problème rom » .…), il faut lire ces chapitres, et on pourrait à cette lecture conclure, un peu à la manière de celui qui avait (méchamment !) dit d’André Malraux qu’il était « un moulin à vent qui se prend pour Don Quichotte »     que les juifs (du moins ceux qui sont taraudés de ce genre de pensées !) seraient des affairistes narcissiques qui se prennent pour le Messie sauveur de l’humanité. (soit dit en passant dans les années 30 les nazis avaient curieusement le même genre de vision sur le peuple allemand aryen frère aîné de l’humanité, lumière du monde et porteur de la civilisation !) Le héros du roman lui est narcissique, et un tantinet velléitaire, mais c’est tant mieux parce que ceux qui deviennent des BHL ou des Strauss-Khan ….. on s’en passerait bien ! Heureusement il y en a eu d’autres moins narcissiques qui ont jeté leur fameuse « race » (c’est Elian Finbert, alias son héro, qui n’arrête pas d’utiliser ce mot !) par la fenêtre, et ont par des talents, qu’on trouve à l’occasion chez tous les peuples aussi bien, ou un idéalisme réellement fraternel (c’est à dire comme le pratiquent les communistes ! Ou les gens qui serrent contre eux les animaux, sans se regarder le nombril mais le regard de l’animal en question, comme a su faire Elian Finbert lui-même - qui valait mieux que son héro, moins "héroïque" mais plus enfant, donc plus humain), qu’également on peut trouver aussi partout, apporté, non pas le "salut", mais des choses positives à la civilisation.

Je cite (c'est le romancier Elian-J. Finbert, et donc son héro, qui parle) :

« L’orgueil de sa race s’était déchaîné en lui. Il croissait de jour en jour comme une herbe sauvage. ….
Le zèle d’être juif le dévorait. Le privilège d’appartenir au peuple élu l’énivrait comme si cela avait été une espèce d’aristocratie. Une âpre bravade le soulevait de se dire Juif, descendant de la vieille souche des pasteurs et des caravaniers, ces premiers dieux de la terre … Cette race de maîtres soumise à l’ordre de la loi, comme elle le plongeait dans de merveilleuses inquiétudes !
Cette marque d’exception lui envoyait sans cesse un sombre feu à travers toute son âme. Une volonté de dominer et de vaincre, …
Il s’exaltait d’être fils de rois et de prophètes, seigneur parmi les seigneurs, comme l’était tout juif ! »

Ouaou !! Eh beh !... Les antisémites auraient-ils raison ?    
Et attention ! Ça c’est écrit par un juif : Elian-J. Finbert, sioniste et admirateur (assez naïf je trouve) de l’État d’Israel, homme de lettre, idéaliste, tendre et ayant gardé son coeur d’enfant. Et ce héros il ne le critique pas, c’est peut-être même son image car le roman a l’air d’être partiellement autobiographique.
Et dans le même mouvement ce héros décide de vivre pour le bien de l’humanité, d’amour et de fraternité, le « sel de la terre »!  Mais, qu’est-ce qu’un amour pour l’humanité basé sur un tel orgueil et un tel nombrilisme ? Danielle Bleitrach n’est pas comme ça ! c’est une communiste, une vraie.
Quant à Gilad Atzmon il joue du saxo parce que ça lui fait plaisir et sans doute pour faire plaisir à son public, comme tout artiste, mais il ne ramène pas ça à son appartenance (due au pur hasard de la naissance) par droit du sang en plus ! à une « race » (sic) de maîtres, « seigneurs parmi les seigneurs » - mazette ! - à un « peuple de rois »

Quand on voit (et surtout quand on l’entend, argh!) le « journaliste » Haziza, question élite, et surtout élite morale, on fait mieux
alors quand on lit :

« Notre race est la race des Maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures que les humains le sont des insectes. En fait, comparé à notre race, les autres races sont des bêtes et des animaux, un bétail au mieux. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures. Notre royaume terrestre sera gouverné par notre chef avec une baguette de fer. Les masses lècheront nos pieds et nous servirons comme des esclaves. » (c'est de Menahem Begin ça !)

on reste pantois.

On aimerait savoir si ce genre de sentiments est fréquent chez les juifs ou n'existe que chez de rares déséquilibrés ?
Il faudrait pouvoir faire une enquête statistique, avec questionnaire, et les méthodes de l'INED, mais de nos jours un sondage sur ce sujet serait interdit. Le même genre de sondage fait auprès d'allemands ou d'états-uniens, ou de sikhs, on pourrait le conduire, mais auprès des juifs personne n'oserait, de peur de voir sa carrière brisée sans recours, voire de se retrouver lui-même en prison. Les temps sont durs pour les recherches sereines !

12/11/2018

La pathologisation de la diversité humaine j'te dis pas !!

des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça. écoutez les discours, analysez les mesures, etc.

(alors que le discours officiels de nos maîtres n'arrêtent pas de nous bassiner avec une officielle "diversité" qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclus les tziganes et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres ! car pour appartenir à leur "diversité" (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct,  "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie  au sérieux (surtout pas - sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!hutetfort

06/11/2018

une leçon in tellectuelle de base - mais que les gens reconnaissent si peu !!!!!!!!!

Suivez (c'est aussi passionnant que suivre l'actualité des hommes ou un bon roman !) le déroulement de la migration des grues sur la voie d'Europe occidentale (les autres voies de migration ne sont pas malheureusement aussi bien documentées, qui va s'y mettre?) : http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/point_sur_la_migrat...

En outre, lisez BIEN et attentivement, ce relevé est une grande leçon aux humains , et une sacrée gifle !  envers tous les caporalismes casernicoles, normomanies, conformisme borné et viscéral,  totalitarisme de la vie individuelle de chacun, dogmes, modèles et théories qui caractérisent tant notre époque contemporaine (par exemple concernant l'état de maigreur ou le nombre limite d'enfants qu'il vous est autorisé d'avoir! les activités et les manières d'être heureux, où d'être malheureux! - le droit à être malheureux va devoir faire l'objet d'une grande campagne de la Ligue des Droits de l'Homme !! - qui vous sont permises, les aliments ou les vêtements qui vous resteront non-interdit, etc, etc):

En effet: on peut, et ces relevés (ceux de la migration des grues, lien ci-dessus) le montrent, scientifiquement, statistiquement, déterminer, globalement, un calendrier type de la migration. Quand  les grues commencent à se rassembler, Quand est-ce qu'elle arrivent à Rügen, de quelle à quelle date environ (ça peut varier selon les années et/ou le temps qu'il fait) elles transitent par le lac du Der, Quand elles commencent à arriver à La Sotonera (En Aragon), et en Estramadure (leur - théorique - point final de migration). Bon; mais maintenant regardez bien:

* le 11 août 2018 11 grues étaient déjà au lac du DER ! le 21/9/2006 21 grues étaient déjà vues dans le Cher, plus d'un mois -2 mois avant l'époque normale, et 5 au-dessus du Bas-Rhin, où normalement elles ne passent jamais. De même il arrive qu'on en voie dans les bouches du Rhone,  qui n'est pas du tout mais alors là pas du tout sur leur chemin, ou simplement à 50 km de leur voie de migration (et c'est déjà remarquable car celle-ci est nettement délimitée, par exemple sur Arras (j'en ai vues une fois) ou sur les Ardennes. (Cette année 2018 c'est encore plus tôt ! regardez sur le LIEN LPO point sur la migration, de plus en plus mal présenté, je regrette !)
encore mieux:
* le 19/9 (vous lisez bien! le 19/9) 6 grues étaient déjà, non seulement parties (alors que presque toutes sont encore en train de quitter tranquillement leurs lieux de nidification du grand nord suédois !) mais arrivées tout au bout en Estramadure!!
le 9/09/2018 Les premières grues sont notées en Espagne !! (11 individus).
*Inversement tous les ans il y en a quelques milliers qui ont le courage (ou est-ce plutôt par flemme?) de passer tout l'hiver autour des champs enneigés et des lacs gelés du Der, voir quelque dizaines encore plus au nord, en Lorraine, alors que le but même de l'opération est théoriquement de fuir le froid et d'aller se réchauffer au soleil d'Espagne. Beaucoup ne font en fait qu'une partie du chemin migratoire et s'arrêtent bien tranquillement dans les Landes. Seuls la moité d'entre-elles en fait vont jusque l'Estramadure; mais, car il y a encore un mais ! il y  a quelques individus qui poussent carrément jusqu'au Maroc!
22 août 2011 (je dis bien 22 août) 10 grues "hivernent" sur le lac du Der, et 2 survolent (on ne nous dit pas dans quelle sens ) la Charente



Vous voyez bien qu'il y d'une part, les grandes tendances, les grosses masses statistiquement significatives, qui est un point de vue intéressant scientifiquement, et  - constatation à sa manière non moins significative! - le comportement concret, la vie vécue, donc toujours à la première personne du singulier, des INDIVIDUS, ici des individus grues, qui peuvent très bien faire pas du tout comme les autres (pour quelle et quelle raison, difficile à savoir, on n'est pas dans la tête des grues,  et pas davantage dans celles des humains).

Car la réalité, on semble de nos jours totalement l'oublier, avec cette paranoïa, cette névrose administrative, journalistique, totalitaireoïde, panurgique et inintelligente, méprisante,  la réalité EST ESSENTIELLEMENT DIVERSE, - et individuelle! - en dernière analyse toujours, on l'oublie, individuelle. Que la diversité, la variabilité, ce qui implique même le complètement aberrant, toujours la présence du totalement atypique, est consubstancielle à la réalité vivante.

Si les auvergnats sont sensés être avares (est-ce seulement vrai?) il n'y en a pas moins des dépensiers. Il y a des policiers humains et civilisés (en tout cas dans le temps il y en a eu). Il y a des israéliens qui reconstruisent les maisons dynamitées des palestiniens, il y en a même des anti-sionistes, comme autrefois le père de Yéoudi Ménuhin ou actuellement  Jean Baumgarten, il y a des femmes qui s'interessent à autre-chose que leur nombril, etc, etc, etc

Seule la mort est partout est toujours (c'est le cas de la dire!...) la même.
La mort, et les produits du capitalisme et de la grande distribution !