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12/04/2022

Un texte très important et d'une richesse exceptionnelle

Bon, avant tout, une question : D'où sont sortis tout à coup ces 4 points de plus (âr rapport aux sondages sortie des urnes 1 heure plus tôt) du chapeau de prestidigitateur de Dominion ?

https://ns2017.wordpress.com/2022/04/11/alerte-et-mobilisation-svp-tous-avec-marine-le-pen-si-vous-ne-voulez-pas-revivre-5-ans-d-enfer-avec-un-tyran-qui-va-encore-vacciner-nos-enfants-de-force-la-retraite-a-65-ans-subir-sa/

 

Pour bien commencer le printemps, voici un texte à méditer et à commenter (issu d'un blog aparemment anecdotique, mais en fait non  http://sente-de-la-chevre-qui-baille.net/   d'un homme qui est malheureusement mort en octobre 2005) . Ce texte est d'une richesse incroyable, au détour de chaque paragraphe, d'une simple formule même, dans ce qui est sous-entendu et ce qu'implique telle ou telle déclaration, il montre un esprit d'une pertinence rare et ouvre des domaines de réflexion de la première importance, et souvent insuffisamment  parcourus.
(il y en a plein et je n'ai pas aujourd'hui le temps de les recenser, je préfère me fier à l'intelligence des lecteurs.)
quand  même quelque exemples:
*lien avec le thème importantissime actuel des fameux "droits de propriétés intellectuels" et du combat  des Navdanva, des Partis Pirates, etc, de la CIVILISATION!
*notre civilisation où les humains, comme les animaux ne sont considérés que comme des produits, jetables après obsolescence
*la "Guerre civile européenne"

etc, etc

La chèvre a été domestiquée par l'homme, il y a 10 000 ans, en Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, dans « Le Jardin du Paradis ».

En France, la reine des champs fut la compagne affectueuse du monde rural jusqu'au milieu du XXe siècle. Par l'incomparable variété de ses richesses, la descendante d'Amalthée, la nourrice de Zeus, permet aux pauvres de subsister et par l'inégalable qualité de son lait, donc de son fromage, autorise les nantis à se régaler autour de la table du rite.

À quel autre animal l'être humain a-t-il confié le soin d'allaiter directement son enfant si ce n'est à la chèvre ! Longtemps les indigents ont bénéficié de droits d'usages, de communaux, vaines pâtures, parcours, pour alimenter leurs animaux et tout particulièrement la chèvre. Ces droits ont été contestés par les puissants de ce monde. Les mêmes qui furent les théoriciens du Libéralisme, on sait quoi penser de cette idéologie maintenant, relisez le livre de Domenico Losurdo. Par la révolution des « enclosures » qui, après l'Angleterre, dès le XVIIe siècle, a affecté une grande partie des campagnes européennes, la clôture des champs allait accompagner le passage d'une forme communautaire à une expression spéculative et capitaliste d'économie agraire.

L'Angleterre, qui incarnait aux yeux de la Seigneurerie la personnification du progrès, fut le premier pays d'Europe à poursuivre les miséreux qui ne possédaient qu'une ou deux chèvres pour sustenter leur famille. La Révolution des enclosures, qui punit de mort le vagabond et sa fidèle biquette, a fait que « La fille du soleil » fut traquée par la gentry de la « perfide Albion » [1].

En France, tout au long du XVIIIe siècle, « la guerre des communaux » fait rage. Finalement, la Révolution française se retourne contre les nécessiteux et leurs caprins, qui croyaient pourtant l'avoir emporté !

Les triomphateurs bourgeois leur promettent le Bonheur grâce à la naissance de « La Cité radieuse » enfantée par « Les Lumières », conséquence du Progrès et... de leur sacrifice momentané.

La première « Cité radieuse », que l'on peut approximativement situer de 1815 à 1914, est chantée par « L'Essai sur Bacon » de l'écrivain anglais Macaulay (1800-1859). Cet historien prédit, grâce au progrès de la science, la félicité pour l'Humanité. En effet, « La science a allongé la vie, elle a adouci la souffrance, elle a vaincu les maladies ; elle a augmenté la fertilité du sol (...). Ce ne sont là que quelques fruits de sa première récolte car c'est une philosophie que ne connaît pas le repos, qui n'est jamais rendue, qui n'est jamais parfaite. Sa loi, c'est le Progrès. »

« La science, la nouvelle noblesse ! Le Progrès. Le monde marche » proclame Arthur Rimbaud (1854-1891).

Epousant « le développement », au même moment naît la zootechnie, c'est-à-dire l'étude scientifique de l'élevage des animaux domestiques. (avant celui des hommes .... n'est-ce pas Klaus Schwab ?) Ses fondateurs certifient solennellement que « Les animaux mangent : ce sont des machines qui consomment, qui brûlent une certaine quantité de combustibles, d'une certaine nature. Ils se meuvent ; ce sont des machines fournissant un rendement pour une certaine dépense... Mais ces admirables machines ont été créées par des mains plus puissantes que les nôtres ; nous n'avons pas été appelés à régler les conditions de leur existence et de leur marche, et, pour les conduire, les multiplier, les modifier, nous devons les connaître, sous peine de les détruire et de les laisser prendre dans le jeu fatal de leur engrenage, nos peines, notre temps, nos capitaux. » [2]

(repensez à la définition du nazisme par Zygmunt Bauman ....)

Ainsi, bovins, ovins, porcins, chevaux, volailles, furent-ils améliorés au cours des XIXe et XXe siècles. La consommation de viandes, bourgeoise par excellence, fut exaltée, celle du cheval recommandée pour prévenir de la tuberculose, alors que son usage dans l'alimentation était interdit par l'Eglise depuis 732, sous le pontificat de Grégoire III.

Le naturaliste Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire (1805-1861), fondateur de la Société d'Acclimatation de France, va jusqu'à écrire que « Le régime végétal, lorsqu'il constitue la règle alimentaire d'une population, mène promptement cette population à la dégénérescence et à l'abâtardissement » !

C'est ainsi que « La Cité radieuse » bourgeoise fit passer la consommation de viandes en France par habitant et par an de 18 kg en 1800 à 40 kg en 1900 ! Quant à la chèvre, répudiée parce qu'étant « la vache du pauvre », elle fut tout simplement oubliée par la zootechnie et le culte du progrès bourgeois. Elle était néanmoins très présente dans notre pays, plus de un million et demi de têtes en 1900. Elle s'avère toujours redoutée et accusée de posséder une « bouche venimeuse ». Ses chevriers(ères) sont toujours dénoncés pour utiliser abusivement des anciens droits de vaines pâtures et ainsi ne pas obéir aux impératifs de la clôture de la propriété individuelle.

Heureusement pour « La mère du monde », son lait est recherché par ses détracteurs afin de perpétuer leur bonne santé et celle de leur progéniture. En outre, la présence d'un bouc dans l'étable assure à la commune la protection contre les épizooties. La chèvre échappa ainsi à la première tentative de « Cité radieuse », celle de la Bourgeoisie, qui s'acheva lors de la guerre civile européenne entre 1914 et 1945. Présente sur la quasi-totalité de notre territoire, l'espèce caprine permit à de nombreuses familles de survivre et même d'améliorer leur santé lors de la guerre 1939/45.

La deuxième cité radieuse : les hommes de savoir prennent le pouvoir ("La clique au Professeur Nimbus" disait Brassens)

À partir de la première révolution industrielle, un mouvement d'idées persuada un nombre toujours croissant de la population occidentale que « les meilleurs, c'est-à-dire les hommes de savoir », devaient s'emparer du pouvoir.

Ne pourraient-ils pas enfin concrétiser l'avènement de « La Cité radieuse », raté par la Bourgeoisie. Il s'agit en priorité d'éradiquer la pauvreté, source du mal. L'incarnation de la misère se révèle, aux yeux des technocrates, l'existence même de « la vache du pauvre ». Il faut donc éliminer les biquettes de la campagne, comme le firent le Anglais, habitants de la Nation-modèle à imiter, pour aller vers la prospérité. Ainsi, le Scientisme imagina de transformer les malheureux chevriers en valeureux ouvriers, œuvrant pour l'édification de la cité radieuse promise.

Le fascisme, par arrêt de Mussolini en 1923 en Italie tente de décourager les éleveurs de chèvres en imposant une taxe par animal ! [3]

Le communisme en Pologne agit promptement. Ce pays, qui compte 831 000 chèvres en 1948, n'en possède plus que 104 000 en 1971. « La hausse du niveau de vie a entraîné un désintérêt pour les chèvres, car on avait tendance à les associer à la pauvreté et à l'obscurantisme agricole ! » "image" "image" quand tu nous tiens ![3]

« Le temps des chèvres », l'envoûtant roman de Luan Starova, nous conte, dans sa capitale Skopje, la résistance macédonienne à l'ordre d'extermination des chèvres, dicté par le pouvoir socialiste du Maréchal Tito dans l'ancienne grande Yougoslavie en 1945. En 1974, cette fédération de pays ne comptait plus que 150 000 chèvres, alors que la seule Bosnie en comptabilisait 1 550 000 en 1900 ! Tito essaya de transformer le chevrier en ouvrier, artisan de la Cité radieuse qui ne doit plus compter un seul nécessiteux, donc une seule chèvre.

L'Allemagne possèdait plus de 3 millions de chèvres en 1900. Les deux Allemagnes, RFA et RDA, n'en totalisent plus que 118 000 en 1970 !

La grandiose cité radieuse, celle promise par le Scientisme et la Technocratie : la vache du pauvre devient celle de l'ingénieur

En France, l'exploitation intensive de la chèvre débute dès la fin du XVIIIe siècle, dans les communes du Mont d'Or dans le Lyonnais. 18 000 chèvres sont enfermées par lots. Ce type d'élevage, qui se terminera par un désastre, est cependant vanté par « Le Tour de France par deux enfants », de G. Bruno, en 1877. Il exerce par contre la méfiance de Gustave Flaubert (1821-1880) dans « Bouvard et Pécuchet ». Selon cet écrivain, « La science est faite selon les données fournies par un coin de l'étendue. Peut-être convient-elle pas à tout le reste qu'on ignore, qui est beaucoup plus grand et qu'on ne peut découvrir. »

Néanmoins des éleveurs, notamment Joseph Crépin, appuyé par des personnalités scientifiques, comme Edmond Perrier, Directeur du Muséum, réhabilitent la chèvre... En la faisant entrer dans le processus intensif.

L'apôtre de la chèvre des Alpes regroupe, au début du XXe siècle, des chèvres en stabulation permanente au Val Girard dans le 14e arrondissement de Paris, sortant pendant la belle saison deux heures en parcours réduit !

Il faut cependant attendre les années 1960 pour que, répondant à la décision de « modernisation » de l'élevage, « la production animale » (sic) fasse entrer la chèvre dans une filière spécialisée d'exploitation industrielle, permettant au petit herbivore ruminant de devenir la vache de l'ingénieur.

La fin de notre civilisation paysanne a précipité et amplifié le mouvement de concentration caprin sur des bassins de production et de confinement de population caprine dans des forceries de plus en plus importantes.

De nos jours, la reine des champs n'est-elle pas nourrie avec les mêmes concentrés que vaches et brebis laitières ? Sous-produits industriels contenant des farines de viandes, de plumes hydrolysées, de graisse ou d'urée, que recommande d'utiliser, pour son rendement en lait, « La conférence caprine internationale » tenue à New-Delhi en 1992 et réunissant 750 scientifiques de haut niveau, représentant 50 Nations. [4]

La science productiviste fait d'ailleurs « bénéficier » la chèvre de techniques toujours nouvelles de sélection, d'insémination artificielle, de synchronisation des chaleurs, de traite mécanique, voire de transplantation embryonnaire...

Les résultats, nous les connaissons : en 1946, 1 600 000 chèvres réparties dans des centaines de milliers de foyers. En 2000, plus que 800 000 chèvres, accueillies dans seulement 28 000 foyers... En fait, il n'existe plus qu'environ 10 000 exploitants professionnels !

En Poitou-Charentes, région qui représente environ 35 % de notre cheptel, ne subsistent plus que 2 000 troupeaux caprins, contre 13 900 en 1979 ! Quant à la belle chèvre de race Poitevine, elle a quasiment disparu : en 2000, 0,5 % des troupeaux du contrôle-laitier des Deux-Sèvres, soit 706 chèvres contrôlées !

En fait, faisant fi des ethno- et écosystèmes, la productivité scientiste de la chèvre a décidé de ne retenir que les chèvres des Alpes. Ainsi, en trois décennies ont disparu races et variétés, richesses de nos terroirs, et sont menacées, la Poitevine, la Pyrénéenne, la Rove, sauvées jusqu'à ce jour grâce à la ténacité de quelques courageux éleveurs.

Bien que n'accomplissant qu'une très courte carrière, la chèvre de la « modernité » est abattue en moyenne à 3 ans et 8 mois (2,6 cycles de lactation). Aussi, celle qui fut la reine des champs s'avère-t-elle frappée de plein fouet par les maladies de la civilisation, liées à l'industrialisation de leur exploitation.

Aussi, depuis les années 1980, sévit la « Caprine Arthritis Encephalitis » (CAEV), virus à l'évolution lente qui infeste largement le cheptel français. Selon Jean-Christophe Corcy, « L'uniformisation des races caprines lui a facilité une expansion rapide. Terrible caractéristique des rétro-virus, qu'il s'agisse du Sida humain, de la leucose bovine, du maëdi, ou du CAEV, un individu contaminé peut rester plusieurs années avant d'extérioriser sa maladie, mais ce porteur sain est d'ores et déjà à même contaminer son entourage. » [5]

Ainsi, parle-t-on de nos jours de sécurité alimentaire : « En fabrication au lait cru, les menaces sont nombreuses, et en premier lieu les contaminations par les pathogènes - Listeria, Staphylococcus aureus, Salmonelles, Escherichia coli ; aussi les transformateurs demandent-ils une démarche qualité qui se doit de privilégier la mise en place de stratégies préventives. » [6]

Dans « Zoom sur le développement de la filière caprine », Niort 2000, la Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres constate que les orientations prises par les éleveurs et la filière caprine dans son ensemble laissent supposer une poursuite de cette « mécanisation au service de la productivité humaine » et met en garde les producteurs : « Cette évolution ressemble à s'y méprendre à celle réalisée dans le passé sur les productions « hors-sols ». Les filières avicoles ont, elles aussi, connu cette évolution voilà 20 ans maintenant. Sous la pression des consommateurs, ces filières ont opté ces dernières années pour un retour à l'extensification de certains élevages, et pour une distinction des produits par des marques, labels ou AOC. Quelle leçon doit tirer la filière sur cette constatation sur les élevages « hors-sols », sachant que le lait de chèvre possède encore une bonne image de marque. »

La chèvre libératrice

Décidément, n'en déplaise au scientiste présomptueux, l'ultime « Cité radieuse » ne se réalisera pas. La « vache du pauvre » ne deviendra jamais « la vache de l'ingénieur ». Notre biquette ne sera jamais le produit d'une filière. Elle a besoin d'aimer et d'être aimée. Elle se révèle en effet malade des prisons dorées, des systèmes alimentaires au fil des modes de l'agrobusiness, des ensilages, des rations sèches, de son univers concentrationnaire (197 têtes par troupeau en moyenne au contrôle laitier des Deux-Sèvres en 2000 !), de la synchronisation des chaleurs, de sa traite mécanique. L'espèce caprine veut à nouveau gambader en liberté surveillée, pour la grande joie de vivre des humains, pour la qualité de ses immenses bienfaits dont on se demande si les hommes s'en aperçoivent encore !

La chèvre nous appelle au secours. Elle veut retrouver son chevrier, sa chevrière, ses promenades quotidiennes d'au moins six heures, à travers landes, vallons, bocages, bois, forêts, jachères, friches. Elle veut entendre la voix de son maître(esse) qui lui lit un livre passionnant ou bien lui fredonne une chanson ou, mieux encore, l'enchante au son du pipeau.

La nourrice de Zeus appelle l'être humain à se débarrasser des diktats de la machine et de la chimie qui font qu'insensiblement, hommes et animaux ne sont plus considérés par le système technocratique que comme des produits, jetables après obsolescence !

Ainsi, la traite mécanique de plus en plus rapide a-t-elle rompu les relations homme-animal, symbole de la domestication. Sa violence blesse les mamelles de nos bienfaitrices. La traite à la main de l'herbivore ruminant me paraît le fondement de l'élevage, symbole de l'attachement réciproque de l'homme et de l'animal. Elle marque de plus la reconnaissance de l'être humain envers la créature vivante, sensible, sentimentale qui prodigue cette merveille : son lait ! D'ailleurs, bien souvent, en signe d'amour et de reconnaissance, la chèvre rumine et, en manifestation de très grande affection, lèche et pourlèche son maitre, sa maîtresse. En échange, et en signe de gratitude, l'être humain caresse la biquette. Geste qui se perpétua en France pendant 9 480 ans. En effet, la traite mécanique généralisée ne date que d'il y a 20 ans !

L'Institut national de la recherche agronomique (Inra) qui, dès sa création en 1946, a fondé les bases de l'exploitation industrielle des animaux de la ferme, se révèle dans l'embarras. Cette Académie publie, coup sur coup, deux ouvrages : « Les filles d'Ariane » et « Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ? », Inra Éditions 2000 et 2001. Dans une préface pathétique à la bande dessinée, intitulée « Les filles d'Ariane », Robert Dantzer, Jean-Marie Aynaud, Pierre Le Neindre, Jean-Paul Renard et Xavier Vignon avertissent les Pouvoirs Publics : « Il est évident que les contraintes exercées par l'élevage intensif sur l'organisme animal sont à l'origine d'importantes altérations de l'état de santé et du comportement. En élevage de vaches laitières, par exemple, la fréquence des mammites et des boîteries augmente avec le niveau de production pour affecter jusqu'à un animal sur deux dans les élevages les plus productifs. Corrélativement, la durée de vie des animaux se raccourcit, puisqu'elle est de l'ordre de 2,5 cycles de lactation dans ces mêmes élevages », et de réclamer de « restituer à l'animal sa dignité d'être vivant sensible ».

La parution des derniers ouvrages de l'Inra prouve que la science s'interroge et remet en question l'élevage intensif des animaux de la ferme.

Le scientisme a cru pouvoir se passer du savoir et du savoir-faire paysan, transmis dans notre pays de parents à enfants depuis 10 000 ans. Aussi lui faut-il, en ce début du XXIe siècle, avoir l'humilité de faire appel aux rescapés du désastre, paysannes et paysans, qui savent encore, tout en relisant les livres anciens qui ont transmis ce savoir.

La chèvre se révèle l'animal qui peut encore sauver les soldats perdus que nous sommes, victimes du syndrome des « Trente glorieuses ». En effet, la reine des champs peut être la compagne de toutes les familles habitant nos campagnes. Elle se contente de peu pour se nourrir : il suffit, pour l'alimenter, de rétablir dans chaque commune ses droits d'usage immémoriaux de « Bois, herbage, feuillage, ramage » pour qu'elle propère et donne un merveilleux lait de terroir. Ainsi, une multitude de familles pourraient-elles apprendre la domestication et ses secrets, qui ne sont d'ailleurs que d'amour. « La mère du monde » libératrice aura une fois de plus indiqué le chemin de la libération. Enfin, hommes et chèvres, réconciliés, pourront-ils à nouveau dandiner ensemble.

Jean Domec, 2002


[1] Zeus, nourri par la chèvre Amalthée, écrasa Albion sous une pluie de pierres.

[2] Barral - Dictionnaire d'Agriculture, Hachette, 1892.

[3] Réalités économiques et techniques des filières caprines européennes ; UCARDEC, Paris, le 02/03/1995.

[4] Morand-Fehr P. - Compte-rendu de la conférence caprine internationale à New-Delhi, La Chèvre, 1992, n° 190.

[5] Corcy J.C. - La chèvre ; La Maison Rustique, Paris, 1991.

[6] Verneau D., de la laiterie Triballat - Démarches-qualité ; Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres, 3 mai 2001.

08/04/2022

Pas d'abstentions !

Il faut aller voter en masse dimanche pour DUPONT AIGNAN. Chacun doit reussir a convaincre subtilement 1 personne...Je m'abstient à chaque election. Mais cette année ils comptent sur les abstentionnistes pour faire passer le Fuhrer KlausSchwabien Emmanuel McKinsey. Il faut y aller fort !

pour la France pour l'humanité la liberté et la DIGNITE ! et l'honnêteté !! pour recroire en la République, en l'avenir et pour l'avenir et la liberté de nos enfants !

28/03/2022

on ne voit plus jamais

) On ne voit plus jamais d’amoureux s’embrasser dans la rue.

Je suis persuadé que si il arrivait encore à des gens de la faire, ils seraient aussitôt arrêtés par la police (qui leur passerait les menottes - « pour des raisons de sécurité » - et les mettrait en garde à vue, où ils leur regarderaient dans le trou du cul parce que c’est « la procédure »…) et l’homme serait envoyé en prison pour violence de porc machiste, et la femme en hôpital psychiatrique pour l’aider à se guérir de ses tendances perverses hétérosexuelles !

Autrefois les gens s’embrassaient en veux-tu en voilà, y compris entre hommes, en famille, et autre, les hommes se promenaient bras dessus bras dessous, les enfants se tenaient tous par la main, c’était des marques basiques de chaleur humaine.

Maintenant on considère s’embrasser exclusivement comme un préliminaire à l’acte de la copulation !

24/03/2022

faux papiers bénis des dieux

écouté des entretiens avec Germaine Tillion (ça fait un drole d'effet d'entendre parler quelqu'un qui est né en 1907 .... comme mes parents)

On y apprend que la principale occupation des réseaux de résistance était de confectionner de FAUX-PAPIERS
Je répète:

la Résistance française a été principalement basée sur la confection de faux papiers.

De nos jours, avec les fameuses mesures biométriques aimée non seulement de l'Union "Européenne", mais de tout l'Establishment Libéral-Fasciste ce ne serait plus possible...

Ils n'y pensent pas (ou bien y pensent-ils, justement ? ...) nos sécuritaristes à outrance: si advenait une nouvelle situation comme celle de la France sous l'occupation, l'action de la Résistance (gaulliste donc) ne serait plus  possible, avec toutes les mesures sécuritaires actuelles, et les caméras de surveillance, et les compteurs électriques à distance (linky), etc, elle serait décapitée en un rien de temps, et tous les gens qui ont été alors sauvés par des faux papiers n'auraient plus aucune chance.

Et tout ça sous le prétexte de "lutter contre le terrorisme" (en attendant les gens qui terrorisent les citoyens ordinaires actuellement ne sont pas ces fantomatiques "terroristes" mais bien ceux-ci: http://www.bastamag.net/Bavures-policieres-mortelles) Hé! rouvrez les journaux d'alors: c'est ce que faisaient aussi les allemands (et la milice Vichyste): lutter pour la Sécurité (Sicherheit)  et contre les  terroristes ! (Terroristen) ......

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En résistance les faux papiers c’est le B.A. BA ! Faudrait que les légalistes se mettent ça dans le chou !

de nos jours la wikipedia classerait sans doute sans rémission Germaine Tillion comme d'une illégalité inadmissible
 et toute mention de son nom sur Internet comme un "pourriel"

Maintenant il faut être bien conscient que cette vertu des faux papiers, s'étend aussi à d'autres choses  :   Je me ferai jamais inoculer ! Par contre un faux pass est une nécessité ! En résistance les faux papiers c’est le B.A. BA ! Faudrait que les légalistes se mettent ça dans le chou !

17/03/2022

cet article est de 2015, vous voyez certains avaient déjà compris vers quoi on allait, mais leurs cris d'alamrme n'ont pas été écoutés !!! L’austérité, voie royale vers le fascisme

Nicolas Bourgoin, né à Paris, est démographe, docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et enseignant-chercheur. Il est l’auteur de quatre ouvrages : La révolution sécuritaire (1976-2012) aux Éditions Champ Social (2013), La République contre les libertés. Le virage autoritaire de la gauche libérale (Paris, L'Harmattan, 2015), Le suicide en prison (Paris, L’Harmattan, 1994) et Les chiffres du crime. Statistiques criminelles et contrôle social (Paris, L’Harmattan, 2008).

Vers un renforcement du contrôle social

Tout comme la Révolution néolibérale, sa soeur jumelle, la Révolution sécuritaire est un processus sans fin. Après les lois antiterroristes de 1986, 1992, 1996, 2001 et 2006 qui ont toutes laminé progressivement les droits du justiciable, renforcé les pouvoirs des services de renseignement et de la police, intensifié la surveillance des citoyens et militarisé l’espace public, le gouvernement actuel a rajouté deux grosses pierres à cette édifice

Le modèle autoritaire est la forme ultime que peut prendre l’État bourgeois quand il est confronté à une crise d’une intensité particulière. La victoire du fascisme est : « un signe montrant que la bourgeoisie n’est plus en mesure d’exercer le pouvoir par les vieilles méthodes du parlementarisme et de la démocratie bourgeoise, ce qui l’oblige à recourir dans sa politique intérieure, aux méthodes terroristes de gouvernement ; comme un signe attestant qu’elle n’a plus la force de trouver une issue à la situation actuelle sur la base d’une politique extérieure de paix, ce qui l’oblige à recourir à une politique de guerre » (J. Staline, Les questions du léninisme, 1947).

L’austérité, voie royale vers le fascisme

Confrontée à une crise financière sans précédent, l’Union Européenne a pris le chemin d’une fuite en avant austéritaire qui contraint les peuples à toujours plus de sacrifices et les enferme dans la spirale de la récession. Le dernier programme d’austérité en date qui s’abattra sur la France après les élections départementales est encore plus dur que les précédents : la Commission exige pas moins de 30 milliards d’euros de coupes budgétaires en plus des 50 milliards d’euros déjà prévus par le gouvernement Valls d’ici 2017, et 4 milliards d’euros de coupes supplémentaires dès cette année. Dans son interview au Parisien du mercredi 4 mars, François Hollande a déjà accepté le nouveau diktat de la Commission. Il a déclaré que « si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles ».

Et comme si ça ne suffisait pas, la Commission exige de nouvelles « réformes structurelles » qui concerneront les retraites, l’assurance-chômage et le marché du travail : recul de l’âge du départ à la retraite, réduction des indemnités des chômeurs et facilitation des licenciements. Et avec à la clé de nouvelles sanctions contre la France si elle ne se conforme pas aux exigences des diktats bruxellois.

Comment contraindre la majorité de la population à vivre dans des conditions toujours plus dégradées ? l’exercice d’un pouvoir d’État toujours plus répressif :

« Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme. Ils s’efforcent de résoudre le problème des marchés par l’asservissement des peuples faibles, par l’aggravation du joug colonial et par un nouveau partage du monde au moyen de la guerre. c’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme » (G.Dimitrov, VIIè Congrès de l’IC, 1935).

L’Union Européenne, un projet fasciste

L’Union Européenne en tant que bloc impérialiste ne peut être à terme qu’un projet fasciste car la crise de l’endettement est non résolvable dans le cadre des institutions actuelles, la monnaie unique privant les États européens de toute relance par l’inflation et les condamnant à une récession sans fin. Face à cette débâcle inévitable, on peut prévoir que la dictature oligarchique qui s’exerce sur les peuples européens se passe de la forme démocratique de gouvernement, de moins en moins adaptée, pour s’appuyer sur des États autoritaires relayant les injonctions de la Troïka. On peut parler à ce sujet d’euro-fascisation dont l’épicentre se situe dans les centres de pouvoir et les institutions même du grand capital. Dans un récent rapport, JPMorgan Chase plaide pour l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires afin de laminer les oppositions aux mesures d’austérité massivement impopulaires appliquées au nom des banques. Des gouvernements au service exclusif des intérêts du capital financier et soumettant les peuples par la force étatique brute : nous avons la caractérisation exacte du fascisme qui est :

 

« la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier » (G.Dimitrov, VIIè congrès de l’IC, 1935).

 

La militarisation (essayez de prendre le train !) est également une tendance lourde de l’impérialisme. Les oligarchies occidentales poursuivent leurs guerres de rapine contre les peuples dominés sous la bannière de l’OTAN afin de préserver les intérêts et les profits des multinationales. La guerre contre le « terrorisme » au Mali a été menée par les impérialistes français pour « sécuriser » l’approvisionnement des centrales françaises en uranium au Niger et protéger ainsi les intérêts d’Areva. Israël, tête de pont de l’impérialisme américain au Moyen-Orient, joue un rôle décisif dans la guerre de civilisation contre les peuples d’Orient,.

La classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle (Marx) : l’hyper-classe mondialisée assure donc la promotion médiatique de l’idéologie sioniste ou pro-occidentale – parfois en menant de véritables campagnes de désinformation – en même temps qu’elle se donne les moyens de sanctionner politiquement ou même pénalement ceux qui la contestent.

Crise et social-fascisme

Le fascisme est-il nécessairement instauré par un coup d’État ?  Pour Georges Dimitrov :

« on ne saurait se faire de l’arrivée du fascisme au pouvoir l’idée simpliste et unie qu’un comité quelconque du capital financier déciderait d’instaurer à telle date la dictature fasciste (…) avant l’instauration de la dictature fasciste, les gouvernements bourgeois passent ordinairement par une série d’étapes préparatoires et prennent une série de mesures réactionnaires contribuant à l’avènement direct du fascisme« .

Le processus engagé en France est un processus de fascisation : une succession de réformes laminant les droits démocratiques et sociaux par lesquelles la sociale-démocratie fraye la voie au fascisme. La fascisation est le mouvement vers le fascisme qui se développe de l’intérieur même de la démocratie bourgeoise en crise. La politique actuelle en apparence démocratique mais en réalité fasciste peut être qualifiée de « libérale-fasciste ». Démocratie bourgeoise et fascisme assurent tous deux la même dictature du capital impérialiste mais la première n’est durablement efficace que lorsque la bourgeoisie a les moyens de lâcher des « miettes » et de faire des concessions à la classe dominée. La seconde survient quand elle n’a plus de grain à moudre et que les contradictions produites par la crise deviennent insurmontables par les méthodes démocratiques. L’histoire nous a montré que l’on peut passer aisément de l’une à l’autre : « le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise » (Brecht). Dans le contexte de récession sans fin que connaît l’UE, la situation de l’Ukraine, au bord du gouffre économique et sous le joug du fascisme, pourrait bien devenir à moyen terme la norme des pays européens.

 

quand aux prétendu droit d' "initiatives populaires" que nous aurait dans sa grande bonté octroyé sa majesté l'Union "Européenne" à savoir le pouvoir du grand capital et leurs lobbies, voilà ce qu'il en est

 

là vous avez compris je crois ...

 

16/03/2022

citations de Gabriel Matzneff

Des citations de Gabriel Matzneff :
http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2014/08/22/ci...


* et pour commencer, la différence entre se suicider et ne pas se suicider, LA SEULE DIFFERENCE, a été expliquée par Gabriel Matzneff :

« Quoique j’en aie, il me faut admettre que le suicide est la solution de la facilité. Vivre est plus difficile que mourir, ne serait-ce que parce que ça dure plus longtemps. »


* « L’optimisme : imbécile, criminel, obscène. »
(c'est tout à fait vrai quand on y pense au fond des choses .... )

 

* « Un franc-tireur ne doit pas traîner sa différence comme un boulet, mais il doit la porter comme une couronne. »
(C’est bien vrai !)


* "L'Évangile, cette bombe que la médiocrité des gens d'Église s'emploie persévéramment à désamorcer."
(Ça aussi c’est tout à fait vrai !)

 

* "La résurrection est une victoire dans l'eschatologie, mais sur terre le christianisme est une religion de l'échec. Notre royaume n'est pas de ce monde, et tout lecteur attentif des pères du désert sait qu'un chrétien ne réussit sa vie que dans la mesure où il la rate : notre suprême théophanie, c'est la croix."
(eh oui ! une chose qu'on n'a que trop oubliée dans notre idéologie "positive" !
Giuseppe Belvedere, quoi qu'il ne soit pas religieux, le montre bien par exemple !
)


* « Pourquoi les hommes ont-ils fait des péchés des deux états les plus divins et les plus innocents qui soient : le plaisir sexuel et l’oisiveté ? Parce que les hommes n’aiment pas le bonheur. »
(pas bête ! pas bête du tout !)

 

* "Un médiocre, ne concevant pas autre chose que la médiocrité, rapporte tout à elle. D’instinct, il hait la noblesse, la générosité, la poésie. Il s’acharne à salir ce qui lui est supérieur, ou à le moquer. Mais quand il prête à autrui des sentiments bas, c’est sa propre âme qu’il peint."


et maintenant sur les FEMMES :
pour commencer :
« l’une d’elles qui, comme je l’interroge sur son ex-mari et son actuel amant, me répond avec une dureté tranquille : « Le présent gomme le passé ». Voilà une phrase proprement féminine. »
(Exact ! ….)
et :
* « La femme aime le mensonge comme la taupe aime la nuit. Le grand jour lui fait peur. Elle ressent comme un viol l’exigence masculine de clarté. »

 

* « Tout adolescent, à moins d’être une nouille ou un arriviste, se sent en marge de la société des adultes, il refuse d’y entrer, il répugne à prendre un état. […] Seulement, il ne suffit pas d’être rebelle à seize ans : il s’agit de s’y opiniâtrer dans l’âge adulte, et ça, c’est une autre paire de manches. »
(ça c'est bien vrai et l'évolution du lamentable Renaud le montre encore une fois, et aussi combien a raison Susan George qui dit "j'aime les gens qui se radicalisent en vieillissant")

 

* « Mieux vaut périr en restant soi-même que prospérer en se reniant et en devenant semblable à ceux que l’on méprise. »
(bien d'accord !)


* "Les gens haïssent la singularité et ne nous tolèrent que si nous feignons d’avoir les mêmes ambitions, les mêmes goûts, les mêmes bonheurs qu’eux."
Oui , constatation banale, que Brassens a dit plus simplement : "Non les braves gens n'aiment pas que/ L'on suive une autre route qu'eux"

 

* "La différence et la supériorité conjuguées se payent cher, très cher, et il serait léger de le nier."
(très vrai, de tous temps en fait, et de nos jours plusieurs personnes célèbres en sont l'exemple [et bien sûr des milliers de personnes à jamais inconnues !])

 

* "Une nature aristocratique se reconnaît à son aptitude au loisir, à son aptitude à l’ennui. Le besoin perpétuel d’une distraction est la marque d’une âme plébéienne."
oui peut-être, mais quel racisme social ! dégoutant !!

« Les tragédies me trouvent calme, mais les petites corvées m’accablent. Ainsi, aller chez son tailleur pour un essayage, quel chemin de croix ! » (je n'ai mis cette citation que comme document ! ça montre une fois de plus que Matzneff est un riche ! né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui a une vie et des réactions de riche !)

Dans une conférence prononcée le le 9 janvier 2012 on trouve cette phrase, sur la Russie d'après 1989 : " les églises rouvrirent leurs portes" eh oui ! tandis que quelques années après en France les églises fermèrent leurs portes !!! Maintenant elles ne sont plus des églises, mais des tas de briques fermés à double tour, essayez depuis disons 1992 de pousser la porte d'une église vous verrez ! ou plutôt vous ne verrez rien ....

lisez mon billet sur les églises.

 

 

 

 

 

 

02/03/2022

fumeurs vous avez parmis vous les plus grands génies, par exemple Karl Marx

voilà qui réhabilite bien des comportements, je trouve. Et en tous cas qui relativise bien des choses. Et rappelle le proverbe arabe calligraphié par Hassan Massoudi : "Mets les choses à leurs places et elles te mettront à la tienne", que celui qui a des oreilles entende.

Qui est Karl Marx?
|fiche de renseignement de la police prussienne sur son exil en Angleterre
Le rapport a été élaboré entre 1852-1853 par un policier prussien sur Karl Marx, sa famille et l’environnement dans lequel ils vivaient. :


"Le chef de ce parti (les communistes) est Karl Marx ;
les autres dirigeants les plus proches  sont Friedrich Engels, qui vit à Manchester et Freiligrath et Wolff (a) « Lupus » à Londres, Heine à Paris,  Weydemeyer et Cluss aux États-Unis ; Burgers et Daniels sont à Cologne (Köln) et Weerth, à Hambourg. Mais l’esprit actif et créatif, l’âme véritable du parti est  Marx ; Je tiens donc à vous parler de sa personnalité
Marx est de taille  moyenne , il  a 34 ans ; Mais malgré son âge, ses cheveux sont déjà gris [gris] ; il a une corpulence vigoureuse ; les traits du visage rappellent beaucoup ceux de Szemere [Bertalan] [1] ; Il a une couleur de peau foncée [2] et ses cheveux et sa barbe sont très noirs ; il porte la barbe ; ses yeux sont grands, fougueux et pénétrant, il a quelque chose de sinistre, de démoniaque. Cependant, il montre, à première vue, le regard d’un homme de génie et d’énergie.
Sa supériorité intellectuelle exerce une influence irrésistible sur ceux qui l’entourent. Dans sa vie privée il est extrêmement sale et cynique ; Il est un mauvais gestionnaire et mène réellement une vie de Tziganes.
Se laver, se peigner, changer son linge de corps sont  pour lui  des choses très étranges, avec beaucoup de  joie, il lève le  coude [3]. Souvent, il passe toute la journée à ne rien faire, mais s’il a quelque chose à faire, il travaille jour et nuit avec une résistance sans limite ; le sommeil et l’éveil ne sont pas dans sa vie distribués  de façon régulière ; souvent il reste éveillé toute la nuit, mais alors, vers midi, il se jette  sur le canapé et dort jusque dans la nuit, sans se soucier de ceux qui l’entourent , dans cette maison on entre et on sort comme on veut.
Sa femme [4], la soeur du ministre prussien von Westphalen, est une femme cultivée et agréable, qui, pour l’amour de son mari, s’est adapté  à une vie de gitane et maintenant se sent parfaitement bien dans leur environnement, dans cette misère. Il a deux filles et un garçon, tous très mignon et les mêmes yeux intelligents du père. En tant qu’époux et  père Marx, malgré son caractère agité et violent, est le plus tendre et le plus doux des homme qui soit du monde. Marx vit dans un des pires quartiers de Londres et par conséquent l’un des moins onéreux.
Son domicile est constitué  de deux pièces, celle face à la rue et le Hall et l’autre qui est à l’arrière et sert de  chambre pour dormir. dans toute la maison il n’y a pas un seule meuble  propre et en bon état. Tout est en ruine, ébréché, usé,  revêtu d’une couche de poussière de l’épaisseur d’un doigt ; partout règne le plus grand désordre. Au milieu de la pièce trône  une relique, une grande table, recouverte d’une couche de cire qui n’a jamais été poncée. Ici s’entassent manuscrits, livres et journaux de Marx, jouets pour enfants, pièces pour l’usage des femme, tasses de thé aux bords fissurés, sales, des cuillères, des couteaux, des fourchettes, des chandeliers, des  encriers,, des pipes de porcelaine hollandaise, de la cendre de tabac : tout entassé, empilé sur cette unique  table.
Quand on entre dans la maison de Marx, le charbon et la fumée de tabac est tellement dense que dans un premier temps vous devez aller à tâtons comme dans une caverne ; puis progressivement la vue s’habitue à la fumée et commence à apercevoir quelque chose, comme dans un  brouillard. Tout est sale et couvert de poussière, s’asseoir  est vraiment une entreprise dangereuse. Ici, une chaise qui tient sur seulement trois jambes, au-delà les enfants jouent sur une autre chaise, en train de cuisiner par hasard ensemble. Naturellement  toute la collation est offerte au visiteur, mais les enfants traînent au milieu des  déchets de cuisine, et vous  sentez que vous risquez de détruire vos pantalons en les posant sur la dite chaise. Mais tout cela ne cause pas à Marx et à son épouse la moindre gêne.
L’hôte est le plus sympathique du monde ; Pipe,  tabac et tout ce qui peut être trouvé dans la maison est offert avec la plus grande cordialité.
Une conversation intelligente et agréable permet de surmonter les lacunes domestiques, rendre tolérable ce qui dans  un premier contact était juste désagréable. Puis, enfin au bout du compte vous trouvez  l’atmosphère intéressante et originale.C’est le portrait fidèle de la vie familiale de Karl Marx, le chef des communistes."

http://nangaramarx.blogspot.fr/2014/03/quien-es-karl-marx-informe-para-la.html
Il s’agit d’une traduction de Omar Montilla, d’un texte en italien qui a été extrait à partir du portail Gabriella Giudici. Il n’y a aucune source citée

eh oui ! Karl Marx, et puis Brassens, ça va de soi !

01/03/2022

le détail - tiens encore un !

écoutez cette célèbre chanson de Jcques Brel:


on en est loin ....

et - LE DETAIL ! - avez-vous bien entendu "comme de gentils mégots" ? à cette époque on était libres non seulement de fumer, et d'en parler (sans se retrouver, comme un non-vacciné) soudain traité comme un juif en 1942, sous le regard haineux des "bons aryens",  mais de jeter son mégot sur le trottoir, c'était  libre et normal comme les feuilles mortes ni plus ni moins.
Comme la liberté, la vie l'humanité, la convivialité, la Civilisation, on foutu le camp !
Le CAMP ! tu l'as dit...

on pourrait pas réapprendre à vivre ?

24/02/2022

le pourquoi de l'existence du Forum Economique Mondial (et de TOUTES les autres choses qu'on a initié ces trnte dernières années pour nous habituer au totalitarisme capitaliste)

21/02/2022

la différence entre 40-44 et maintenant - les plus méprisables et les plus coupables

la preuve que les français maintenant sont la pire des raclures !

en 1942,Charles Trenet chante dans une salle, et puis :  
Trenet dénonce son contrat au bout de quatre jours, lorsqu'il découvre dans le public la présence de soldats allemands14

Certains artiste d'alors avaient plus de dignité que ceux de maintenant :
Combien dénoncent leur contrat en constatant la présence de gens portant la couche-culotte covidiste sur le visage parmi les spectateurs ?
Pire ! ils acceptent d'interdire l'entrée à leurs spectacles aux non-aryens !! Honte à eux !

"Le fascisme n'est pas imposé par les fascistes, ils ne seraient pas assez nombreux, la fascisme est imposé par ceux qui obéissent au fascisme"

Les plus coupables et les plus méprisable ce sont eux, le troupeau des "collabos" bien "citoyens" et bien soumis !