02/03/2022
fumeurs vous avez parmis vous les plus grands génies, par exemple Karl Marx
voilà qui réhabilite bien des comportements, je trouve. Et en tous cas qui relativise bien des choses. Et rappelle le proverbe arabe calligraphié par Hassan Massoudi : "Mets les choses à leurs places et elles te mettront à la tienne", que celui qui a des oreilles entende.
Qui est Karl Marx?
|fiche de renseignement de la police prussienne sur son exil en Angleterre
Le rapport a été élaboré entre 1852-1853 par un policier prussien sur Karl Marx, sa famille et l’environnement dans lequel ils vivaient. :
"Le chef de ce parti (les communistes) est Karl Marx ;
les autres dirigeants les plus proches sont Friedrich Engels, qui vit à Manchester et Freiligrath et Wolff (a) « Lupus » à Londres, Heine à Paris, Weydemeyer et Cluss aux États-Unis ; Burgers et Daniels sont à Cologne (Köln) et Weerth, à Hambourg. Mais l’esprit actif et créatif, l’âme véritable du parti est Marx ; Je tiens donc à vous parler de sa personnalité
Marx est de taille moyenne , il a 34 ans ; Mais malgré son âge, ses cheveux sont déjà gris [gris] ; il a une corpulence vigoureuse ; les traits du visage rappellent beaucoup ceux de Szemere [Bertalan] [1] ; Il a une couleur de peau foncée [2] et ses cheveux et sa barbe sont très noirs ; il porte la barbe ; ses yeux sont grands, fougueux et pénétrant, il a quelque chose de sinistre, de démoniaque. Cependant, il montre, à première vue, le regard d’un homme de génie et d’énergie.
Sa supériorité intellectuelle exerce une influence irrésistible sur ceux qui l’entourent. Dans sa vie privée il est extrêmement sale et cynique ; Il est un mauvais gestionnaire et mène réellement une vie de Tziganes.
Se laver, se peigner, changer son linge de corps sont pour lui des choses très étranges, avec beaucoup de joie, il lève le coude [3]. Souvent, il passe toute la journée à ne rien faire, mais s’il a quelque chose à faire, il travaille jour et nuit avec une résistance sans limite ; le sommeil et l’éveil ne sont pas dans sa vie distribués de façon régulière ; souvent il reste éveillé toute la nuit, mais alors, vers midi, il se jette sur le canapé et dort jusque dans la nuit, sans se soucier de ceux qui l’entourent , dans cette maison on entre et on sort comme on veut.
Sa femme [4], la soeur du ministre prussien von Westphalen, est une femme cultivée et agréable, qui, pour l’amour de son mari, s’est adapté à une vie de gitane et maintenant se sent parfaitement bien dans leur environnement, dans cette misère. Il a deux filles et un garçon, tous très mignon et les mêmes yeux intelligents du père. En tant qu’époux et père Marx, malgré son caractère agité et violent, est le plus tendre et le plus doux des homme qui soit du monde. Marx vit dans un des pires quartiers de Londres et par conséquent l’un des moins onéreux.
Son domicile est constitué de deux pièces, celle face à la rue et le Hall et l’autre qui est à l’arrière et sert de chambre pour dormir. dans toute la maison il n’y a pas un seule meuble propre et en bon état. Tout est en ruine, ébréché, usé, revêtu d’une couche de poussière de l’épaisseur d’un doigt ; partout règne le plus grand désordre. Au milieu de la pièce trône une relique, une grande table, recouverte d’une couche de cire qui n’a jamais été poncée. Ici s’entassent manuscrits, livres et journaux de Marx, jouets pour enfants, pièces pour l’usage des femme, tasses de thé aux bords fissurés, sales, des cuillères, des couteaux, des fourchettes, des chandeliers, des encriers,, des pipes de porcelaine hollandaise, de la cendre de tabac : tout entassé, empilé sur cette unique table.
Quand on entre dans la maison de Marx, le charbon et la fumée de tabac est tellement dense que dans un premier temps vous devez aller à tâtons comme dans une caverne ; puis progressivement la vue s’habitue à la fumée et commence à apercevoir quelque chose, comme dans un brouillard. Tout est sale et couvert de poussière, s’asseoir est vraiment une entreprise dangereuse. Ici, une chaise qui tient sur seulement trois jambes, au-delà les enfants jouent sur une autre chaise, en train de cuisiner par hasard ensemble. Naturellement toute la collation est offerte au visiteur, mais les enfants traînent au milieu des déchets de cuisine, et vous sentez que vous risquez de détruire vos pantalons en les posant sur la dite chaise. Mais tout cela ne cause pas à Marx et à son épouse la moindre gêne.
L’hôte est le plus sympathique du monde ; Pipe, tabac et tout ce qui peut être trouvé dans la maison est offert avec la plus grande cordialité.
Une conversation intelligente et agréable permet de surmonter les lacunes domestiques, rendre tolérable ce qui dans un premier contact était juste désagréable. Puis, enfin au bout du compte vous trouvez l’atmosphère intéressante et originale.C’est le portrait fidèle de la vie familiale de Karl Marx, le chef des communistes."
http://nangaramarx.blogspot.fr/2014/03/quien-es-karl-marx-informe-para-la.html
Il s’agit d’une traduction de Omar Montilla, d’un texte en italien qui a été extrait à partir du portail Gabriella Giudici. Il n’y a aucune source citée
eh oui ! Karl Marx, et puis Brassens, ça va de soi !
Publié dans histoire, la vraie vie, libertés, mi iras limake | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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