12/04/2022
Un texte très important et d'une richesse exceptionnelle
Bon, avant tout, une question : D'où sont sortis tout à coup ces 4 points de plus (âr rapport aux sondages sortie des urnes 1 heure plus tôt) du chapeau de prestidigitateur de Dominion ?
Pour bien commencer le printemps, voici un texte à méditer et à commenter (issu d'un blog aparemment anecdotique, mais en fait non http://sente-de-la-chevre-qui-baille.net/ d'un homme qui est malheureusement mort en octobre 2005) . Ce texte est d'une richesse incroyable, au détour de chaque paragraphe, d'une simple formule même, dans ce qui est sous-entendu et ce qu'implique telle ou telle déclaration, il montre un esprit d'une pertinence rare et ouvre des domaines de réflexion de la première importance, et souvent insuffisamment parcourus.
(il y en a plein et je n'ai pas aujourd'hui le temps de les recenser, je préfère me fier à l'intelligence des lecteurs.)
quand même quelque exemples:
*lien avec le thème importantissime actuel des fameux "droits de propriétés intellectuels" et du combat des Navdanva, des Partis Pirates, etc, de la CIVILISATION!
*notre civilisation où les humains, comme les animaux ne sont considérés que comme des produits, jetables après obsolescence
*la "Guerre civile européenne"
etc, etc
La chèvre a été domestiquée par l'homme, il y a 10 000 ans, en Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, dans « Le Jardin du Paradis ».
En France, la reine des champs fut la compagne affectueuse du monde rural jusqu'au milieu du XXe siècle. Par l'incomparable variété de ses richesses, la descendante d'Amalthée, la nourrice de Zeus, permet aux pauvres de subsister et par l'inégalable qualité de son lait, donc de son fromage, autorise les nantis à se régaler autour de la table du rite.
À quel autre animal l'être humain a-t-il confié le soin d'allaiter directement son enfant si ce n'est à la chèvre ! Longtemps les indigents ont bénéficié de droits d'usages, de communaux, vaines pâtures, parcours, pour alimenter leurs animaux et tout particulièrement la chèvre. Ces droits ont été contestés par les puissants de ce monde. Les mêmes qui furent les théoriciens du Libéralisme, on sait quoi penser de cette idéologie maintenant, relisez le livre de Domenico Losurdo. Par la révolution des « enclosures » qui, après l'Angleterre, dès le XVIIe siècle, a affecté une grande partie des campagnes européennes, la clôture des champs allait accompagner le passage d'une forme communautaire à une expression spéculative et capitaliste d'économie agraire.
L'Angleterre, qui incarnait aux yeux de la Seigneurerie la personnification du progrès, fut le premier pays d'Europe à poursuivre les miséreux qui ne possédaient qu'une ou deux chèvres pour sustenter leur famille. La Révolution des enclosures, qui punit de mort le vagabond et sa fidèle biquette, a fait que « La fille du soleil » fut traquée par la gentry de la « perfide Albion » [1].
En France, tout au long du XVIIIe siècle, « la guerre des communaux » fait rage. Finalement, la Révolution française se retourne contre les nécessiteux et leurs caprins, qui croyaient pourtant l'avoir emporté !
Les triomphateurs bourgeois leur promettent le Bonheur grâce à la naissance de « La Cité radieuse » enfantée par « Les Lumières », conséquence du Progrès et... de leur sacrifice momentané.
La première « Cité radieuse », que l'on peut approximativement situer de 1815 à 1914, est chantée par « L'Essai sur Bacon » de l'écrivain anglais Macaulay (1800-1859). Cet historien prédit, grâce au progrès de la science, la félicité pour l'Humanité. En effet, « La science a allongé la vie, elle a adouci la souffrance, elle a vaincu les maladies ; elle a augmenté la fertilité du sol (...). Ce ne sont là que quelques fruits de sa première récolte car c'est une philosophie que ne connaît pas le repos, qui n'est jamais rendue, qui n'est jamais parfaite. Sa loi, c'est le Progrès. »
« La science, la nouvelle noblesse ! Le Progrès. Le monde marche » proclame Arthur Rimbaud (1854-1891).
Epousant « le développement », au même moment naît la zootechnie, c'est-à-dire l'étude scientifique de l'élevage des animaux domestiques. (avant celui des hommes .... n'est-ce pas Klaus Schwab ?) Ses fondateurs certifient solennellement que « Les animaux mangent : ce sont des machines qui consomment, qui brûlent une certaine quantité de combustibles, d'une certaine nature. Ils se meuvent ; ce sont des machines fournissant un rendement pour une certaine dépense... Mais ces admirables machines ont été créées par des mains plus puissantes que les nôtres ; nous n'avons pas été appelés à régler les conditions de leur existence et de leur marche, et, pour les conduire, les multiplier, les modifier, nous devons les connaître, sous peine de les détruire et de les laisser prendre dans le jeu fatal de leur engrenage, nos peines, notre temps, nos capitaux. » [2]
(repensez à la définition du nazisme par Zygmunt Bauman ....)
Ainsi, bovins, ovins, porcins, chevaux, volailles, furent-ils améliorés au cours des XIXe et XXe siècles. La consommation de viandes, bourgeoise par excellence, fut exaltée, celle du cheval recommandée pour prévenir de la tuberculose, alors que son usage dans l'alimentation était interdit par l'Eglise depuis 732, sous le pontificat de Grégoire III.
Le naturaliste Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire (1805-1861), fondateur de la Société d'Acclimatation de France, va jusqu'à écrire que « Le régime végétal, lorsqu'il constitue la règle alimentaire d'une population, mène promptement cette population à la dégénérescence et à l'abâtardissement » !
C'est ainsi que « La Cité radieuse » bourgeoise fit passer la consommation de viandes en France par habitant et par an de 18 kg en 1800 à 40 kg en 1900 ! Quant à la chèvre, répudiée parce qu'étant « la vache du pauvre », elle fut tout simplement oubliée par la zootechnie et le culte du progrès bourgeois. Elle était néanmoins très présente dans notre pays, plus de un million et demi de têtes en 1900. Elle s'avère toujours redoutée et accusée de posséder une « bouche venimeuse ». Ses chevriers(ères) sont toujours dénoncés pour utiliser abusivement des anciens droits de vaines pâtures et ainsi ne pas obéir aux impératifs de la clôture de la propriété individuelle.
Heureusement pour « La mère du monde », son lait est recherché par ses détracteurs afin de perpétuer leur bonne santé et celle de leur progéniture. En outre, la présence d'un bouc dans l'étable assure à la commune la protection contre les épizooties. La chèvre échappa ainsi à la première tentative de « Cité radieuse », celle de la Bourgeoisie, qui s'acheva lors de la guerre civile européenne entre 1914 et 1945. Présente sur la quasi-totalité de notre territoire, l'espèce caprine permit à de nombreuses familles de survivre et même d'améliorer leur santé lors de la guerre 1939/45.
La deuxième cité radieuse : les hommes de savoir prennent le pouvoir ("La clique au Professeur Nimbus" disait Brassens)
À partir de la première révolution industrielle, un mouvement d'idées persuada un nombre toujours croissant de la population occidentale que « les meilleurs, c'est-à-dire les hommes de savoir », devaient s'emparer du pouvoir.
Ne pourraient-ils pas enfin concrétiser l'avènement de « La Cité radieuse », raté par la Bourgeoisie. Il s'agit en priorité d'éradiquer la pauvreté, source du mal. L'incarnation de la misère se révèle, aux yeux des technocrates, l'existence même de « la vache du pauvre ». Il faut donc éliminer les biquettes de la campagne, comme le firent le Anglais, habitants de la Nation-modèle à imiter, pour aller vers la prospérité. Ainsi, le Scientisme imagina de transformer les malheureux chevriers en valeureux ouvriers, œuvrant pour l'édification de la cité radieuse promise.
Le fascisme, par arrêt de Mussolini en 1923 en Italie tente de décourager les éleveurs de chèvres en imposant une taxe par animal ! [3]
Le communisme en Pologne agit promptement. Ce pays, qui compte 831 000 chèvres en 1948, n'en possède plus que 104 000 en 1971. « La hausse du niveau de vie a entraîné un désintérêt pour les chèvres, car on avait tendance à les associer à la pauvreté et à l'obscurantisme agricole ! » "image" "image" quand tu nous tiens ![3]
« Le temps des chèvres », l'envoûtant roman de Luan Starova, nous conte, dans sa capitale Skopje, la résistance macédonienne à l'ordre d'extermination des chèvres, dicté par le pouvoir socialiste du Maréchal Tito dans l'ancienne grande Yougoslavie en 1945. En 1974, cette fédération de pays ne comptait plus que 150 000 chèvres, alors que la seule Bosnie en comptabilisait 1 550 000 en 1900 ! Tito essaya de transformer le chevrier en ouvrier, artisan de la Cité radieuse qui ne doit plus compter un seul nécessiteux, donc une seule chèvre.
L'Allemagne possèdait plus de 3 millions de chèvres en 1900. Les deux Allemagnes, RFA et RDA, n'en totalisent plus que 118 000 en 1970 !
La grandiose cité radieuse, celle promise par le Scientisme et la Technocratie : la vache du pauvre devient celle de l'ingénieur
En France, l'exploitation intensive de la chèvre débute dès la fin du XVIIIe siècle, dans les communes du Mont d'Or dans le Lyonnais. 18 000 chèvres sont enfermées par lots. Ce type d'élevage, qui se terminera par un désastre, est cependant vanté par « Le Tour de France par deux enfants », de G. Bruno, en 1877. Il exerce par contre la méfiance de Gustave Flaubert (1821-1880) dans « Bouvard et Pécuchet ». Selon cet écrivain, « La science est faite selon les données fournies par un coin de l'étendue. Peut-être convient-elle pas à tout le reste qu'on ignore, qui est beaucoup plus grand et qu'on ne peut découvrir. »
Néanmoins des éleveurs, notamment Joseph Crépin, appuyé par des personnalités scientifiques, comme Edmond Perrier, Directeur du Muséum, réhabilitent la chèvre... En la faisant entrer dans le processus intensif.
L'apôtre de la chèvre des Alpes regroupe, au début du XXe siècle, des chèvres en stabulation permanente au Val Girard dans le 14e arrondissement de Paris, sortant pendant la belle saison deux heures en parcours réduit !
Il faut cependant attendre les années 1960 pour que, répondant à la décision de « modernisation » de l'élevage, « la production animale » (sic) fasse entrer la chèvre dans une filière spécialisée d'exploitation industrielle, permettant au petit herbivore ruminant de devenir la vache de l'ingénieur.
La fin de notre civilisation paysanne a précipité et amplifié le mouvement de concentration caprin sur des bassins de production et de confinement de population caprine dans des forceries de plus en plus importantes.
De nos jours, la reine des champs n'est-elle pas nourrie avec les mêmes concentrés que vaches et brebis laitières ? Sous-produits industriels contenant des farines de viandes, de plumes hydrolysées, de graisse ou d'urée, que recommande d'utiliser, pour son rendement en lait, « La conférence caprine internationale » tenue à New-Delhi en 1992 et réunissant 750 scientifiques de haut niveau, représentant 50 Nations. [4]
La science productiviste fait d'ailleurs « bénéficier » la chèvre de techniques toujours nouvelles de sélection, d'insémination artificielle, de synchronisation des chaleurs, de traite mécanique, voire de transplantation embryonnaire...
Les résultats, nous les connaissons : en 1946, 1 600 000 chèvres réparties dans des centaines de milliers de foyers. En 2000, plus que 800 000 chèvres, accueillies dans seulement 28 000 foyers... En fait, il n'existe plus qu'environ 10 000 exploitants professionnels !
En Poitou-Charentes, région qui représente environ 35 % de notre cheptel, ne subsistent plus que 2 000 troupeaux caprins, contre 13 900 en 1979 ! Quant à la belle chèvre de race Poitevine, elle a quasiment disparu : en 2000, 0,5 % des troupeaux du contrôle-laitier des Deux-Sèvres, soit 706 chèvres contrôlées !
En fait, faisant fi des ethno- et écosystèmes, la productivité scientiste de la chèvre a décidé de ne retenir que les chèvres des Alpes. Ainsi, en trois décennies ont disparu races et variétés, richesses de nos terroirs, et sont menacées, la Poitevine, la Pyrénéenne, la Rove, sauvées jusqu'à ce jour grâce à la ténacité de quelques courageux éleveurs.
Bien que n'accomplissant qu'une très courte carrière, la chèvre de la « modernité » est abattue en moyenne à 3 ans et 8 mois (2,6 cycles de lactation). Aussi, celle qui fut la reine des champs s'avère-t-elle frappée de plein fouet par les maladies de la civilisation, liées à l'industrialisation de leur exploitation.
Aussi, depuis les années 1980, sévit la « Caprine Arthritis Encephalitis » (CAEV), virus à l'évolution lente qui infeste largement le cheptel français. Selon Jean-Christophe Corcy, « L'uniformisation des races caprines lui a facilité une expansion rapide. Terrible caractéristique des rétro-virus, qu'il s'agisse du Sida humain, de la leucose bovine, du maëdi, ou du CAEV, un individu contaminé peut rester plusieurs années avant d'extérioriser sa maladie, mais ce porteur sain est d'ores et déjà à même contaminer son entourage. » [5]
Ainsi, parle-t-on de nos jours de sécurité alimentaire : « En fabrication au lait cru, les menaces sont nombreuses, et en premier lieu les contaminations par les pathogènes - Listeria, Staphylococcus aureus, Salmonelles, Escherichia coli ; aussi les transformateurs demandent-ils une démarche qualité qui se doit de privilégier la mise en place de stratégies préventives. » [6]
Dans « Zoom sur le développement de la filière caprine », Niort 2000, la Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres constate que les orientations prises par les éleveurs et la filière caprine dans son ensemble laissent supposer une poursuite de cette « mécanisation au service de la productivité humaine » et met en garde les producteurs : « Cette évolution ressemble à s'y méprendre à celle réalisée dans le passé sur les productions « hors-sols ». Les filières avicoles ont, elles aussi, connu cette évolution voilà 20 ans maintenant. Sous la pression des consommateurs, ces filières ont opté ces dernières années pour un retour à l'extensification de certains élevages, et pour une distinction des produits par des marques, labels ou AOC. Quelle leçon doit tirer la filière sur cette constatation sur les élevages « hors-sols », sachant que le lait de chèvre possède encore une bonne image de marque. »
La chèvre libératrice
Décidément, n'en déplaise au scientiste présomptueux, l'ultime « Cité radieuse » ne se réalisera pas. La « vache du pauvre » ne deviendra jamais « la vache de l'ingénieur ». Notre biquette ne sera jamais le produit d'une filière. Elle a besoin d'aimer et d'être aimée. Elle se révèle en effet malade des prisons dorées, des systèmes alimentaires au fil des modes de l'agrobusiness, des ensilages, des rations sèches, de son univers concentrationnaire (197 têtes par troupeau en moyenne au contrôle laitier des Deux-Sèvres en 2000 !), de la synchronisation des chaleurs, de sa traite mécanique. L'espèce caprine veut à nouveau gambader en liberté surveillée, pour la grande joie de vivre des humains, pour la qualité de ses immenses bienfaits dont on se demande si les hommes s'en aperçoivent encore !
La chèvre nous appelle au secours. Elle veut retrouver son chevrier, sa chevrière, ses promenades quotidiennes d'au moins six heures, à travers landes, vallons, bocages, bois, forêts, jachères, friches. Elle veut entendre la voix de son maître(esse) qui lui lit un livre passionnant ou bien lui fredonne une chanson ou, mieux encore, l'enchante au son du pipeau.
La nourrice de Zeus appelle l'être humain à se débarrasser des diktats de la machine et de la chimie qui font qu'insensiblement, hommes et animaux ne sont plus considérés par le système technocratique que comme des produits, jetables après obsolescence !
Ainsi, la traite mécanique de plus en plus rapide a-t-elle rompu les relations homme-animal, symbole de la domestication. Sa violence blesse les mamelles de nos bienfaitrices. La traite à la main de l'herbivore ruminant me paraît le fondement de l'élevage, symbole de l'attachement réciproque de l'homme et de l'animal. Elle marque de plus la reconnaissance de l'être humain envers la créature vivante, sensible, sentimentale qui prodigue cette merveille : son lait ! D'ailleurs, bien souvent, en signe d'amour et de reconnaissance, la chèvre rumine et, en manifestation de très grande affection, lèche et pourlèche son maitre, sa maîtresse. En échange, et en signe de gratitude, l'être humain caresse la biquette. Geste qui se perpétua en France pendant 9 480 ans. En effet, la traite mécanique généralisée ne date que d'il y a 20 ans !
L'Institut national de la recherche agronomique (Inra) qui, dès sa création en 1946, a fondé les bases de l'exploitation industrielle des animaux de la ferme, se révèle dans l'embarras. Cette Académie publie, coup sur coup, deux ouvrages : « Les filles d'Ariane » et « Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ? », Inra Éditions 2000 et 2001. Dans une préface pathétique à la bande dessinée, intitulée « Les filles d'Ariane », Robert Dantzer, Jean-Marie Aynaud, Pierre Le Neindre, Jean-Paul Renard et Xavier Vignon avertissent les Pouvoirs Publics : « Il est évident que les contraintes exercées par l'élevage intensif sur l'organisme animal sont à l'origine d'importantes altérations de l'état de santé et du comportement. En élevage de vaches laitières, par exemple, la fréquence des mammites et des boîteries augmente avec le niveau de production pour affecter jusqu'à un animal sur deux dans les élevages les plus productifs. Corrélativement, la durée de vie des animaux se raccourcit, puisqu'elle est de l'ordre de 2,5 cycles de lactation dans ces mêmes élevages », et de réclamer de « restituer à l'animal sa dignité d'être vivant sensible ».
La parution des derniers ouvrages de l'Inra prouve que la science s'interroge et remet en question l'élevage intensif des animaux de la ferme.
Le scientisme a cru pouvoir se passer du savoir et du savoir-faire paysan, transmis dans notre pays de parents à enfants depuis 10 000 ans. Aussi lui faut-il, en ce début du XXIe siècle, avoir l'humilité de faire appel aux rescapés du désastre, paysannes et paysans, qui savent encore, tout en relisant les livres anciens qui ont transmis ce savoir.
La chèvre se révèle l'animal qui peut encore sauver les soldats perdus que nous sommes, victimes du syndrome des « Trente glorieuses ». En effet, la reine des champs peut être la compagne de toutes les familles habitant nos campagnes. Elle se contente de peu pour se nourrir : il suffit, pour l'alimenter, de rétablir dans chaque commune ses droits d'usage immémoriaux de « Bois, herbage, feuillage, ramage » pour qu'elle propère et donne un merveilleux lait de terroir. Ainsi, une multitude de familles pourraient-elles apprendre la domestication et ses secrets, qui ne sont d'ailleurs que d'amour. « La mère du monde » libératrice aura une fois de plus indiqué le chemin de la libération. Enfin, hommes et chèvres, réconciliés, pourront-ils à nouveau dandiner ensemble.
Jean Domec, 2002
[1] Zeus, nourri par la chèvre Amalthée, écrasa Albion sous une pluie de pierres.
[2] Barral - Dictionnaire d'Agriculture, Hachette, 1892.
[3] Réalités économiques et techniques des filières caprines européennes ; UCARDEC, Paris, le 02/03/1995.
[4] Morand-Fehr P. - Compte-rendu de la conférence caprine internationale à New-Delhi, La Chèvre, 1992, n° 190.
[5] Corcy J.C. - La chèvre ; La Maison Rustique, Paris, 1991.
[6] Verneau D., de la laiterie Triballat - Démarches-qualité ; Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres, 3 mai 2001.
08/04/2022
Pas d'abstentions !
Il faut aller voter en masse dimanche pour DUPONT AIGNAN. Chacun doit reussir a convaincre subtilement 1 personne...Je m'abstient à chaque election. Mais cette année ils comptent sur les abstentionnistes pour faire passer le Fuhrer KlausSchwabien Emmanuel McKinsey. Il faut y aller fort !
pour la France pour l'humanité la liberté et la DIGNITE ! et l'honnêteté !! pour recroire en la République, en l'avenir et pour l'avenir et la liberté de nos enfants !
Publié dans Bravi abbracciatevi come eravamo abituati a fare, Bravo M. Philippot toute la France vous attend com, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, libertés, Lutte des classes, mi iras limake, morale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
29/03/2022
Notre boussole c'est le droit à la liberté et au respect
17/03/2022
cet article est de 2015, vous voyez certains avaient déjà compris vers quoi on allait, mais leurs cris d'alamrme n'ont pas été écoutés !!! L’austérité, voie royale vers le fascisme
Nicolas Bourgoin, né à Paris, est démographe, docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et enseignant-chercheur. Il est l’auteur de quatre ouvrages : La révolution sécuritaire (1976-2012) aux Éditions Champ Social (2013), La République contre les libertés. Le virage autoritaire de la gauche libérale (Paris, L'Harmattan, 2015), Le suicide en prison (Paris, L’Harmattan, 1994) et Les chiffres du crime. Statistiques criminelles et contrôle social (Paris, L’Harmattan, 2008).
Vers un renforcement du contrôle social
Tout comme la Révolution néolibérale, sa soeur jumelle, la Révolution sécuritaire est un processus sans fin. Après les lois antiterroristes de 1986, 1992, 1996, 2001 et 2006 qui ont toutes laminé progressivement les droits du justiciable, renforcé les pouvoirs des services de renseignement et de la police, intensifié la surveillance des citoyens et militarisé l’espace public, le gouvernement actuel a rajouté deux grosses pierres à cette édifice
Le modèle autoritaire est la forme ultime que peut prendre l’État bourgeois quand il est confronté à une crise d’une intensité particulière. La victoire du fascisme est : « un signe montrant que la bourgeoisie n’est plus en mesure d’exercer le pouvoir par les vieilles méthodes du parlementarisme et de la démocratie bourgeoise, ce qui l’oblige à recourir dans sa politique intérieure, aux méthodes terroristes de gouvernement ; comme un signe attestant qu’elle n’a plus la force de trouver une issue à la situation actuelle sur la base d’une politique extérieure de paix, ce qui l’oblige à recourir à une politique de guerre » (J. Staline, Les questions du léninisme, 1947).
L’austérité, voie royale vers le fascisme
Confrontée à une crise financière sans précédent, l’Union Européenne a pris le chemin d’une fuite en avant austéritaire qui contraint les peuples à toujours plus de sacrifices et les enferme dans la spirale de la récession. Le dernier programme d’austérité en date qui s’abattra sur la France après les élections départementales est encore plus dur que les précédents : la Commission exige pas moins de 30 milliards d’euros de coupes budgétaires en plus des 50 milliards d’euros déjà prévus par le gouvernement Valls d’ici 2017, et 4 milliards d’euros de coupes supplémentaires dès cette année. Dans son interview au Parisien du mercredi 4 mars, François Hollande a déjà accepté le nouveau diktat de la Commission. Il a déclaré que « si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles ».
Et comme si ça ne suffisait pas, la Commission exige de nouvelles « réformes structurelles » qui concerneront les retraites, l’assurance-chômage et le marché du travail : recul de l’âge du départ à la retraite, réduction des indemnités des chômeurs et facilitation des licenciements. Et avec à la clé de nouvelles sanctions contre la France si elle ne se conforme pas aux exigences des diktats bruxellois.
Comment contraindre la majorité de la population à vivre dans des conditions toujours plus dégradées ? l’exercice d’un pouvoir d’État toujours plus répressif :
« Les milieux impérialistes tentent de faire retomber tout le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme. Ils s’efforcent de résoudre le problème des marchés par l’asservissement des peuples faibles, par l’aggravation du joug colonial et par un nouveau partage du monde au moyen de la guerre. c’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme » (G.Dimitrov, VIIè Congrès de l’IC, 1935).
L’Union Européenne, un projet fasciste
L’Union Européenne en tant que bloc impérialiste ne peut être à terme qu’un projet fasciste car la crise de l’endettement est non résolvable dans le cadre des institutions actuelles, la monnaie unique privant les États européens de toute relance par l’inflation et les condamnant à une récession sans fin. Face à cette débâcle inévitable, on peut prévoir que la dictature oligarchique qui s’exerce sur les peuples européens se passe de la forme démocratique de gouvernement, de moins en moins adaptée, pour s’appuyer sur des États autoritaires relayant les injonctions de la Troïka. On peut parler à ce sujet d’euro-fascisation dont l’épicentre se situe dans les centres de pouvoir et les institutions même du grand capital. Dans un récent rapport, JPMorgan Chase plaide pour l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires afin de laminer les oppositions aux mesures d’austérité massivement impopulaires appliquées au nom des banques. Des gouvernements au service exclusif des intérêts du capital financier et soumettant les peuples par la force étatique brute : nous avons la caractérisation exacte du fascisme qui est :
« la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier » (G.Dimitrov, VIIè congrès de l’IC, 1935).
La militarisation (essayez de prendre le train !) est également une tendance lourde de l’impérialisme. Les oligarchies occidentales poursuivent leurs guerres de rapine contre les peuples dominés sous la bannière de l’OTAN afin de préserver les intérêts et les profits des multinationales. La guerre contre le « terrorisme » au Mali a été menée par les impérialistes français pour « sécuriser » l’approvisionnement des centrales françaises en uranium au Niger et protéger ainsi les intérêts d’Areva. Israël, tête de pont de l’impérialisme américain au Moyen-Orient, joue un rôle décisif dans la guerre de civilisation contre les peuples d’Orient,.
La classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle (Marx) : l’hyper-classe mondialisée assure donc la promotion médiatique de l’idéologie sioniste ou pro-occidentale – parfois en menant de véritables campagnes de désinformation – en même temps qu’elle se donne les moyens de sanctionner politiquement ou même pénalement ceux qui la contestent.
Crise et social-fascisme
Le fascisme est-il nécessairement instauré par un coup d’État ? Pour Georges Dimitrov :
« on ne saurait se faire de l’arrivée du fascisme au pouvoir l’idée simpliste et unie qu’un comité quelconque du capital financier déciderait d’instaurer à telle date la dictature fasciste (…) avant l’instauration de la dictature fasciste, les gouvernements bourgeois passent ordinairement par une série d’étapes préparatoires et prennent une série de mesures réactionnaires contribuant à l’avènement direct du fascisme« .
Le processus engagé en France est un processus de fascisation : une succession de réformes laminant les droits démocratiques et sociaux par lesquelles la sociale-démocratie fraye la voie au fascisme. La fascisation est le mouvement vers le fascisme qui se développe de l’intérieur même de la démocratie bourgeoise en crise. La politique actuelle en apparence démocratique mais en réalité fasciste peut être qualifiée de « libérale-fasciste ». Démocratie bourgeoise et fascisme assurent tous deux la même dictature du capital impérialiste mais la première n’est durablement efficace que lorsque la bourgeoisie a les moyens de lâcher des « miettes » et de faire des concessions à la classe dominée. La seconde survient quand elle n’a plus de grain à moudre et que les contradictions produites par la crise deviennent insurmontables par les méthodes démocratiques. L’histoire nous a montré que l’on peut passer aisément de l’une à l’autre : « le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise » (Brecht). Dans le contexte de récession sans fin que connaît l’UE, la situation de l’Ukraine, au bord du gouffre économique et sous le joug du fascisme, pourrait bien devenir à moyen terme la norme des pays européens.
quand aux prétendu droit d' "initiatives populaires" que nous aurait dans sa grande bonté octroyé sa majesté l'Union "Européenne" à savoir le pouvoir du grand capital et leurs lobbies, voilà ce qu'il en est
là vous avez compris je crois ...
03/03/2022
Tous ceux qui lisent des romans d'espionnage savent que c'est possible, et les marxistes connaissent les pratiques du grand captali
l'assassinat de Nestor Kirchner
l'assasinat de personnes "qui dérangent" par les "Services Spéciaux", en s'arrangeant pour que ça aie l'air naturel, c'est la routine pour ces gens.
Vous vous souvenez j'espère du si courageux Nestor Kirchner avec son sourire si particulier :
comme a dit un Alexandre de Marenches ancien chef des services français : une "opération spéciale" qui éveille des soupçons c'est une "opération spéciale ratée" ils savent donc s'arranger pour que ça aie l'air naturel.
26/02/2022
cet immense danger que je pressentais
Sans compte bancaire, c’est la mort sociale et économique. Après s’être rendues incontournables pour mener une vie normale, les banques jettent donc le masque. Elles sont désormais un rouage majeur de la dérive autoritaire de l’Occident.
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24/02/2022
le pourquoi de l'existence du Forum Economique Mondial (et de TOUTES les autres choses qu'on a initié ces trnte dernières années pour nous habituer au totalitarisme capitaliste)
11/02/2022
même Rioufol prend conscience
"Nous vivons une grave crise de l'intelligence": Ivan Rioufol publie son "Journal d'un paria"
Ivan Rioufol tient son bloc-notes dans les pages du Figaro depuis 20 ans. "Journal d'un paria", aux éditions l'Artilleur, rassemble les chroniques des années 2020-2021, années du coronavirus. Écrit au jour le jour, au fil des événements, ce récit retrace « les mesures excessives, liberticides et autoritaires » prises par nos dirigeants pour faire face à la pandémie. Il est augmenté d'une préface inédite qui revient sur ces deux années folles.
Le chroniqueur de CNews revient sur son évolution personnelle : si au début de l’épidémie, devant les annonces cataclysmiques, il soutient un temps le "président de la République", il est rapidement gagné par le doute et il s’interroge sur l’instrumentalisation de la peur. (beaucoup de gens ont suivi ce parcours entre 1940 et 1944)
Face à ces manipulateurs de peur, plus personne n’a été autorisé à "exprimer des doutes élémentaires", se souvient Ivan Rioufol, qui explique que les spécialistes qui dédramatisaient la situation ont été priés de se taire. Une situation qui n’est pas sans rappeler les ressorts de la pensée totalitaire. Il décrit une presse aux ordres qui accompagne le discours officiel et ne s’en cache même plus : "la presse n’est plus un contre-pouvoir", regrette l'éditorialiste, qui constate qu’à de rares exceptions près, journalistes, chroniqueurs, animés d’un esprit sectaire qui s’est installé au motif humaniste qu’il fallait sauver des vies, ne font même plus l’effort "d’exprimer des doutes élémentaires". Un mimétisme inquiétant tandis que dans une cascade informationnelle, les slogans des laboratoires, repris par les "médecins de plateaux", les gouvernements et les médias semblaient exacerbés dans un désir de convergence et de ressemblance.
"Ce qui est apparu, c’est l’effondrement de la démocratie à travers l’effondrement de tous les contre-pouvoirs : le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, le Parlement, le Sénat qui ont avalisé les mesures successives d’urgence sanitaire et sécuritaire", constate le journaliste.
N’hésitant pas à user du mot de dictature pour qualifier une situation où seule la parole gouvernementale est admise, et où chaque citoyen est sommet de la croire, il dénonce un sanitairement correct, prolongation du politiquement correct qu’il définit comme "un acquiescement à une parole officielle, à une parole d’État, par paresse et par conformisme", comme ce fut en 1940-44.
Enfin, si cette période a révélé une "grave crise de l’intelligence", Ivan Rioufol fait confiance à l’intelligence collective, saluant les Français manifestent tous les samedis depuis plusieurs mois un peu partout en France pour rappeler "qu’une partie de la société ne veut pas obéir à un ordre sanitaire, à un ordre politique ou à un ordre moral". Avec lucidité, talent et ironie, Ivan Rioufol jette sur ces deux années un regard sans concession, et nous fait prendre de la hauteur en posant un diagnostic sincère et parfois désabusé sur cette période folle où, hypnotisés par ce virus, nous avons peut-être oublié la désindustrialisation, l'ubérisation, l'aggravation de l'exploitation de l'homme par l'homme, l’affaiblissement du niveau scolaire...
Et puis la dérive fasciste et totalitaire qui est le vrai "virus" qui nous menace
10/02/2022
la menace ultime
Je suis Ivo Sasek, et si ce que vous allez entendre ne se produit pas exactement de cette manière, comme je vais le dire maintenant, alors on peut me traiter de faux prophète. J'esquisse ici encore une fois sans ambiguïté la destination vers laquelle toute cette pandémie de Covid veut nous pousser. Enfin, il ne faut pas oublier de proposer une issue réalisable.
Mais passons directement au point essentiel : quelles sont les instructions que l'on nous martèle depuis des mois dans presque tous les grands magasins d'alimentation ? « Payez sans contact ». Oui, c'est ça : "Payez sans contact". Je l'entends tout le temps. Et les médias, ces infatigables porte-parole de quelque mystérieux commanditaire, évoquent l'utilisation de l'application "Contact-Tracing". Bien sûr, tout cela en anglais dans l'espace germanophone (et dans l'espace francophone pareil ! et en Italie j'te dis pas !!). En d'autres termes, nous devons nous rendre de plus en plus traçables partout et à tout moment. Oui, j'ai délibérément choisi ce terme de "traçable", car son ambiguïté nous met déjà dans l'ambiance de la thématique centrale dont il est question ici. Vous savez, la destination de la plandémie n'est pas seulement la surveillance totale, mais plutôt le main-mise totale, la domination totale de chaque citoyen de la Terre ! Tant que c'est possible, ils veulent atteindre cet objectif au moyen du Covid. La santé à tout prix, telle est la devise politique. Les privations de liberté imposées par les confinements ne peuvent déjà plus être rachetées que par le biais d'indulgences de toutes sortes – et le commerce de milliers de milliards de dollars est florissant : tout a commencé avec le commerce des indulgences des masques, bien que les experts qui ont donné le ton aient ouvertement souligné au préalable que les masques n'apportaient absolument rien ; cette constatation a toutefois fourni le prétexte idéal pour pouvoir imposer les premiers pas vers la surveillance totale souhaitée du monde entier. Vous comprenez cela ? Cette démarche forcée s'est bien sûr accompagnée depuis d'un commerce toujours plus florissant d'indulgences d'autotest, d'indulgences de tests PCR, puis d'indulgences de vaccins, d'indulgences de passes sanitaires, etc.
Mais que ce soit clair : ce ne sera jamais la liberté promise que vous achèterez avec toutes ces indulgences mentionnées et à venir. Vous achetez ainsi uniquement votre état d'esclave total.
Et chaque jour, dans les magasins, vous entendez dans les haut-parleurs la manière dont vous achetez votre esclavage : Payez sans contact ! Ecoutez comme ils disent ça : « Payez sans contact ! » « Payez sans contact ! » Bien avant le Covid, d'innombrables lanceurs d'alerte avaient déjà révélé comment la suppression de l'argent liquide constituait une base stratégique pour les dirigeants mondiaux auto-proclamés. À ce moment-là, nous ne savions encore rien sur le Covid. Malgré cela, même la plupart des médecins de ce monde essaient d'acheter leur liberté par le biais du commerce des indulgences de certificats et des indulgences de vaccins.
Ecoutez-moi, vous tous les médecins qui faites de telles choses : Vous savez très bien qu'avec le Covid, on a jeté aux orties tout, mais vraiment tout ce que vous avez appris sur le sujet dans vos universités. Mais au lieu de vous unir et de vous lever contre ce scandale pour défendre votre savoir chèrement acquis, vous vous taisez, tout simplement ! Et je vais vous dire pourquoi : par pure peur de perdre vos droits d’exercer. Et ce faisant, vous soutenez le plan directeur qui se cache derrière toute cette propagande épidémique et cette terreur des peuples – et vous suivez même l'ordre stratégique du paiement sans contact.
"le fascisme n'est pas imposé par les fascistes, i!!ls ne seraient pas assez nombreux, le fascisme estimposé par ceux qui obeissent au fascisme !" (qu'on se le dise ! et qu'onen tire les conclusions, en particulier que les plus coupables - et les plus méprisables - sont justement ceux-ci !!
Alors que si vous mainteniez fermement et proclamiez haut et fort vos premières leçons de pathologie, de virologie, de biologie ou de quoi que ce soit d'autre, cela pourrait conduire à la mise en échec immédiate de cette stratégie sans argent liquide. Mais même toute personne ayant reçu une formation moyenne dans les domaines de l'anatomie médicale devrait encore avoir en tête ces connaissances de base empiriquement prouvées. Toute infirmière ou par exemple toute sage-femme a appris lors de sa formation de base que les virus ne peuvent pas subsister tout seuls mais qu’ils ont besoin d'un hôte vivant. Alors comment les virus pourraient-ils survivre sur de la matière morte comme des billets de banque ?!!! Mais venons-en maintenant au point le plus important : la suppression de l'argent liquide rendra chaque citoyen de la Terre vulnérable au chantage jusqu'au bout. Réfléchissez bien à ce que je vais dire ! Les extorsions actuelles ne sont qu'un petit avant-goût de ce qui se passera lorsque nous perdrons l'argent liquide. Ça c'est mon pronostic ! Déjà maintenant, tous ceux qui ne se conforment pas exactement aux diktats sanitaires sont exclus de toutes sortes de commerces, de divertissements, de locaux, de services, de professions, etc. Le rachat de libertés partielles ne peut se faire que par des soumissions ainsi forcées. Une fois l'argent liquide supprimé, les mêmes dictateurs bloqueront les comptes des personnes peu dociles jusqu'à ce qu'elles fassent exactement ce qu'ils veulent. Vous comprenez ? Et, voyez-vous, c'est là que les choses deviennent vraiment difficiles pour nous tous. Aujourd'hui déjà, ces despotes forcent les gens à participer à leur « expérience de vaccination ». Malgré les mises en garde de milliers de spécialistes éminents, qui les avertissent qu'il s'agit de « faux vaccins » dangereux. Ces gens s'en fichent totalement. Reconnaissez donc que les hommes qui tiennent actuellement les leviers de commande du monde ne peuvent en aucun cas être issus du véritable système de santé. Ils viennent des âmes extrêmement morbides du complexe financier numérique mondial ou, comme l'a prouvé le nouveau chancelier allemand, ils sont au moins mêlés aux cercles financiers les plus influents. Mais les leviers de la domination mondiale sont également détenus par les parties corrompues de Big Pharma et leurs associés, par diverses sociétés secrètes de haut niveau et leurs vassaux souvent ignorants, etc. On en a déjà souvent parlé. Leurs véritables intérêts résident uniquement dans l'assouvissement de leurs désirs de pouvoir anormaux, qu'ils souhaitent pousser à l'extrême sur la voie de l'hyper-maximisation des profits, jusqu'à la domination ultime du monde. Et l'humanité arrivera à cette destination, à moins que nous n'arrêtions enfin cette guerre hybride ! Mais si la communauté mondiale ne met pas un terme à cette évolution anormale par une décision mondiale claire ou par des décisions mondiales, ces dirigeants malades de l'argent numérique ne tarderont pas à émettre des décrets qui nous semblent aujourd'hui encore totalement impensables. Alors rien de plus abject, de plus malsain ou de plus pervers ne sera impossible. Je vous le garantis ! Et que personne ne dise que je ne fais que fantasmer. Rappelez-vous la phrase que j'ai dite au début. Si tout ne va pas dans cette direction, avec ou sans le Covid, je serai un faux prophète. Le Covid n'est qu'un des nombreux fléaux qui nous poussent vers le but ultime que je viens d'évoquer. Aujourd'hui déjà, ces fous, je ne peux pas les appeler autrement, nous obligent à commettre les actes les plus insensés, tu le sais de par ta propre expérience, et nous en avons expliqué des centaines dans nos émissions kla.tv ; mais demain, ces mêmes manipulateurs te couperont les vivres au moindre refus d'obéissance. Ce qui est malheureusement inconcevable pour la plupart des gens de ce monde, c'est le fait que ces maîtres de la contrainte exigeront toutes les perversions encore impensables aujourd'hui. N'oubliez pas à quel point il aurait été impensable, il y a vingt ans encore, que la théorie du genre fasse partie du programme politique mondial, ou que rien qu'en Allemagne, des centaines de milliers d'enfants soient arrachés à leurs parents chaque année, ou que le monde entier soit réduit à la plus stricte nécessité s'il ne se soumet pas à une expérience de vaccination massivement contestée, etc. Et pourtant, toutes ces choses et bien d'autres sont devenues des évidences depuis longtemps. Mais dès que l'argent liquide sera supprimé, tu pourras rapidement subir des prélèvements automatiques, voire des blocages de compte, pour tout écart par rapport au « politiquement correct » à venir. Je dis cela en tant que personne à qui les élites financières dénient depuis de nombreuses années, sans explication, toute solvabilité, bien que je n'aie jamais rien eu à me reprocher. Mais revenons à notre situation : il se pourrait aussi que les dirigeants mondiaux qui viennent d'apparaître trouvent bientôt préférable que tu te fasses vacciner encore plus, puis tester à nouveau, pour protéger la collectivité ; tu comprends ? Ou alors que tu cèdes tes enfants ou ton amour aux dirigeants pour le bien de l'État, sinon ton argent sera bloqué. Suis bien ce que je suis en train de dire. nous ne nous rendons même pas compte qu’actuellement, toutes les coutumes inhumaines et le commerce des indulgences sont en train d'être décuplés. Souvenez-vous des vieilles personnes assassinées au Rivotril !! Pensez au génocide des trisomiques actuellement ! ou à l'Aktion T4 dans l'Allemagne nazie en 1939. Les maîtres de l'argent numérique pourraient aussi trouver tout à coup plus utile que tu travailles sans protection social dans le cadre de l'uberisation générale, "pour mieux t'intégrer" en fait pour accroitre les profits du grand capital, sinon ton argent sera bloqué ! Vous comprenez de quoi je parle ? Ou que tu ne n'aie pas d'enfants afin de te protéger. On peut tout décider pour toi, sinon ton argent sera bloqué !
ils pourraient aussi bien décider que si tes enfants jouent ils seront enlevés par la DDASS et mis dans des orphelinats et ton argent sera bloqué
Chacun peut continuer cette énumération à sa guise. Et, croyez-le bien, quoi que vous imaginiez d'impossible, ça pourrait toujours être pire. C'est ce que j'affirme avec conviction à ce stade ! Mais cela ne se produira que si la communauté mondiale n'entreprend pas très rapidement des démarches communes et ne prend pas de décisions à caractère obligatoire. Je ne peux pas inclure dans cette partie la question de savoir par quels moyens et sous quelle bannière ces décisions mondiales sont prises. Que chacun se saisisse de ce qu'il peut. Que chacun agisse selon ses talents. Pour conclure, je vais juste esquisser trois des décisions mondiales les plus importantes parmi toutes celles que nous devrions prendre. Le premier point est le plus urgent : 1. Prenons la décision mondiale de ne plus tirer aucun profit des crises, épidémies, pandémies, catastrophes et autres. Vous avez bien compris ? Cette décision mondiale de temps de crise doit s'appliquer aussi bien aux individus qu'à tous les types d'entreprises qui profitent de la crise, comme les banques, les entreprises pharmaceutiques, les assurances, les spéculateurs de toutes sortes, les associations, les gouvernements, les organisations caritatives, etc. Il est désormais inacceptable qu'une seule et même crise provoque d'un côté d'innombrables victimes tandis que de l'autre, une quantité vraiment infime de profiteurs cupides s'enrichissent sans mesure grâce à ces victimes. Ce n'est tout simplement pas possible. Ce premier point me semble donc, comme je l'ai dit, le plus urgent et le plus nécessaire, c'est la décision mondiale. 2. Une deuxième décision mondiale doit être la préservation absolue de notre argent liquide pour les raisons susmentionnées et bien d'autres encore. Paye autant que tu le peux en espèces et témoigne partout que l'argent liquide est synonyme de liberté. 3. Une troisième décision mondiale doit être prise pour y parvenir – il doit donc également y avoir une décision mondiale qui exige l'arrêt inconditionnel de la production de toute technologie de surveillance numérique. Avant tout, il faut empêcher et interdire la technologie 5G qui sert à cela. Elle est de toute façon extrêmement dangereuse pour notre santé, tout comme les générations précédentes d’ondes électromagnétiques.
Enfin, il faut refuser à tous les médias à redevances obligatoires le droit d'être payés tant qu'ils refusent, comme ils le font depuis longtemps, de publier les contre-arguments et censurent les voix alternatives importantes de la vérité. Une fois de plus, il ne s'agit que de la pointe de l'iceberg. Je qualifierais la première décision mondiale – c'est-à-dire l'interdiction absolue de « tirer du profit de la crise » – d’obligatoire et les trois autres sont des options possibles. Encore un pronostic pour la fin : la prétendue pandémie se terminera du jour au lendemain si personne ne peut plus en tirer profit. Toute crise provoquée par les hommes se terminera exactement de la même façon. S'il vous plaît, diffusez si possible ces avertissements et ces appels sur vos canaux. Informez constamment ceux qui ne sont pas encore au courant.
Prenez les choses en main et connectez-vous avec les personnes activement réveillées, partout où c’est possible et avec qui c'est possible. Je m'appelle Ivo Sasek, vous connaissez la suite...
de
Sources / Liens : Viren brauchen zum Überleben und zur Vermehrung einen Wirt: Mensch – Körper – Krankheit, Renate Juch & Klaus D. Jürgens (Hrsg.), S. 269 ( 6. Auflage) Jus primae noctis: https://de.wikipedia.org/wiki/Ius_primae_noctis
Sans compte bancaire, c’est la mort sociale et économique. Après s’être rendues incontournables pour mener une vie normale, les banques jettent donc le masque. Elles sont désormais un rouage majeur de la dérive autoritaire de l’Occident.
26/01/2022
Khider Mesloub - redonner leur vrai sens aux mots
Au lendemain de l’effondrement du Mur de Berlin, de l’écroulement du glacis soviétique, le système capitaliste occidental nous promettait le début d’une ère nouvelle emplie de paix et de prospérité. En fait de paix, le monde fut aussitôt ravitaillé par de « prospères » phases de guerres sanglantes et exterminatrices. D’abord, en Irak, ensuite en Yougoslavie, puis au Rwanda, en Afghanistan, en Syrie, en Libye, au Sahel… Enfin, sur toute la planète, notamment par l’explosion du terrorisme structurelle abondamment instrumentalisée par les puissances impérialistes.
Parallèlement à l’ensevelissement du monde soviétique, l’univers bourgeois mondial avait procédé joyeusement à l’enterrement de la lutte de classe, cette anomalie sociale générée, selon les puissants, par la morbide société stalinienne russe contaminée par le virus bolchévique. L’humanité était déclarée enfin guérie de cette pathologie sociale éminemment létale. L’humanité était enfin réunie dans une symbiotique fraternité d’où les conflits sociaux seraient désormais bannis, la question sociale un lointain problème politique. C’était, communiait-on en chœur, La fin de l’histoire, conceptualisée naïvement par le fasciste Francis Fukuyama. Selon les thuriféraires du capital, la «mort du communisme stalinien» allait inaugurer l’ère indépassable de l’horizon du capitalisme triomphant… voyez ce qu’il en est à présent!
La lutte de classes était désormais considérée comme ringarde. Désuète. Une anomalie sociale. La maladie infantile d’un prolétariat enfantin et immature, longtemps en proie à une crise d’adolescence politique marquée par des rébellions stériles contre l’autorité des patrons et des gouvernants. De par le triomphe planétaire du capitalisme, la lutte de classe était devenue une espèce d’expression militante en voie de disparition.
« La lutte des classes est terminée… Les riches l’ont gagnée », titrait un journal économiste français, pastichant Warren Buffet, milliardaire américain. En effet, ce dernier avait déclaré dans une interview accordée à l’époque au New York Times « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la remporter. » Voyez plutôt : Les médias menteurs font l’impasse sur la Résistance populaire…et pourtant ils résistent (Rotterdam-Guadeloupe-
Bien évidemment, ce n’était que le rêve fugace et superstitieux des classes dominantes jamais à cours d’imagination pour élaborer des scénarios visant à s’assurer de leur éternité. (Hitler, après avoir brisé la classe ouvrière allemande et neutralisé despotiquement la lutte des classes – comme tente de le concrétiser actuellement le grand capital financier par sa dictature sanitaro-sécuritaire, mais en réalité la bourgeoisie mondialisée contemporaine s’est tirée une balle dans le pied avec sa tentative de coup d’État international : elle a réveillé la vieille Taupe –, croyait fermement que son Reich durerait 1000 ans : « Mon empire vivra mille ans ! », déclarait-il sans discontinuer. Au final, son Empire aura duré 12 ans. Au reste, depuis quelques semaines, nous assistons à la énième réactivation du narratif (anglicisme ! encore !) discours Covidal induisant les mesures liberticides et les confinements, auquel les puissants – avec l’appui de l’OMS – viennent d’adjoindre l’invention d’un nouveau variant
La classe ouvrière et le prolétariat dans la crise
Au cours de cette période de libéralisme débridé impulsé dès les années 1980, la classe ouvrière, idéologiquement désorientée et politiquement affaiblie (par la gauche et la droite de concert), était totalement écrasée par la domination sans vergogne de la classe capitaliste mondialisée arrogante, enivrée de triomphalisme. Étranglée par la corde du chômage enserrée constamment autour de son cou social pour mieux la ligoter et la soumettre aux diktats du capital, la classe laborieuse subissait dans le silence la dégradation de ses conditions de vie et de travail, avec la complicité criminelle des syndicats, ces suppôts du patronat.
Dans de nombreux pays, plusieurs décennies durant, le peuple opprimé se résigna à endurer les attaques antisociales infligées par le grand capital, subir les plans de licenciement, les fermetures d’entreprises, la baisse de son pouvoir d’achat, la dégradation générale des services publics destinés aux ouvriers et au petit peuple tétanisé.
Puis, le mouvement des Gilets Jaunes surgit des entrailles du capital pour démentir les mensonges éhontés sur la mort de la lutte de classe. Ce mouvement s’apparentait à un sursaut de recouvrement de dignité de la classe laborieuse longtemps piétinée, à un rejet catégorique de la perpétuation de sa condition sociale misérable. Trois ans plus tard le gouvernement français bataille pour contenir les manifestations des Gilets jaunes – les 7 du quebec
Sans conteste, la taxe sur le carburant fut la goutte d’essence qui mit en branle le moteur de la révolte sociale en France. De fait, l’instauration de la taxe sur le carburant, cette attaque supplémentaire contre les conditions de vie du prolétariat, constitua l’élément déclencheur du mouvement des Gilets Jaunes. AUTOPSIE DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES – AUTOPSY OF YELLOW VESTS – les 7 du quebec
Démarré sur les chapeaux de roues, le mouvement prit de vitesse les classes dirigeantes françaises depuis longtemps habituées à écraser en toute impunité le peuple, mais également les vulgaires observateurs médiatiques, le nez à tel point enfoncé dans le guidon de leurs mesquines analyses sociétales qu’ils ne pouvaient pas apercevoir le resurgissement de la Question sociale et ouvrière (la mère de toutes les questions historiques sous le capitalisme), débouchant de la grande autoroute de la lutte des classes longtemps déclarée définitivement fermée à la circulation de l’histoire. Cette embardée sociale subversive causa une onde de choc parmi les élites françaises, prises de panique devant la propagation fulgurante incontrôlée du mouvement des Gilets jaunes, essaimant dans l’ensemble du pays, bloquant les axes routiers, occupant les ronds-points…dans un mouvement de résistance innovant.
Les Gilets jaunes innovent en terme de tactique de lutte
La singularité de ce mouvement résulta de sa spontanéité. En effet, le mouvement s’ébranla de manière aussi impromptue qu’inorganisée, par-delà les appareils traditionnels d’encadrement politique et syndical.
Le rejet de ces instances institutionnelles officielles inféodées au pouvoir, soumises au capital, constitua la pierre angulaire de ce mouvement original en rupture avec les modes de luttes classiques (usine par usine ou secteur industriel par secteur industriel). Sa caractéristique remarquable fut sa méfiance viscérale envers tous les représentants des organisations politiques et centrales syndicales, ces mandarins enfermés dans leur tour d’ivoire bourgeoise hissée au-dessus du territoire familier du peuple et du prolétariat.
Plus significativement, au cours de leurs luttes, par l’occupation des ronds-points, les membres du mouvement découvrirent de nouveaux rapports de solidarité tout en bloquant l’activité économique source de profits capitalistes. Spontanément, au cours de leurs rassemblements hebdomadaires et l’occupation quotidiennes des ronds-points de circulation du capital, ils tissèrent de véritables liens de fraternité fondés sur leur souffrance sociale commune, l’appartenance sociale (de classe) commune. Fondés sur la même aspiration humaine de changer leur existence d’exploitation et leurs conditions de vie d’aliénés. Sur la même volonté d’instaurer une «démocratie authentique, directe, horizontale, prolétarienne», appuyée sur des représentants élus et révocables en tout temps – des représentants qui ne soient que des porte-paroles et non des délégués accrédités ou habilités à décider seuls. Sur l’impérieuse urgence de transformer fondamentalement le système économique, d’abolir les inégalités sociales, et donc la superstructure sociale capitaliste faussement démocratique. Au demeurant, par la diversité de ses membres, composés de catégories socioprofessionnelles hétérogènes, ce mouvement manifestait également sa spécificité. Il n’en demeure pas moins que ce mouvement était composé majoritairement de « travailleurs pauvres », animés par la même « haine des riches » et de l’élite méprisable. Ce que nous avons rapporté dans ce volume synthétique : AUTOPSIE DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES – AUTOPSY OF YELLOW VESTS – les 7 du quebec https://les7duquebec.net/
Pareillement, politiquement, ce mouvement populaire exprimait une tendance singulière. Quoiqu’en rupture avec les catégories de pensée classiques, il semblait réunir une palette hétéroclite d’obédiences politiques exprimées de façon diffuse, confuse, incohérente. Quoi qu’il en soit, la solidarité du mouvement demeura longtemps intacte. Selon les sondages publiés par les médias menteurs à l’époque des mobilisations massives des Gilets jaunes, près des deux-tiers de la population soutenaient le mouvement. Dans tout mouvement de lutte, la violence accompagne inéluctablement la révolte sociale. jusqu’à l’éruption du mouvement des Gilets jaunes, le capital assenait que la lutte de classes était révolue, la Question sociale résolue. Puis, par le relèvement de sa combativité, la remise à l’ordre du jour de la lutte des classes, le mouvement des Gilets jaunes impulsa un souffle salvateur à la vie sociale et politique, aussi bien en France que dans d’autres pays, enflammés par l’aube du Grand Soir, le Crépuscule du petit matin du capital… fumisterie dont nous prolétaires devons nous méfier. La Révolution prolétarienne sera extrêmement longue et compliquée comme le démontre la Révolte des Gilets jaunes et la Résistance à la terreur pandémique qui en est la suite. Les médias menteurs font l’impasse sur la Résistance populaire…et pourtant ils résistent (Rotterdam-Guadeloupe-. La terreur pandémique non terminée que sans attendre, le Grand capital nous annonce déjà son prochain terrain d’attaque contre notre classe sociale, la supposée « urgence climatique et la transition énergétique » (sic) Le spectacle éphémère de la COP26 étant terminé, voici la facture salée! – les 7 du quebec : https://les7duquebec.net/ De toute évidence, ce mouvement original imprévu bouscula les schémas habituels d’analyse des luttes. Il avait entraîné les révolutionnaires à revoir certains paradigmes. Incontestablement, il avait ouvert des perspectives de combats internationaux. Surtout, il avait bouleversé les interprétations classiques sur les mouvements sociaux pollués par le prisme du stalinisme et du gauchisme. Nul doute, depuis le surgissement du mouvement des Gilets jaunes, la lutte de classe ne serpente plus les minuscules cours sinueux balisés par le capital. Elle est sortie de son lit assoupi pour sillonner librement les voies fluviales torrentielles de la lutte sociale spontanée tempêtueusement déchaînée. Aucune digue politique traditionnelle ne peut plus contenir sa fougueuse force subversive et insurrectionnelle. De fait, portée par une nouvelle génération de travailleurs pauvres tumultueux, la lutte de classe est sur le point de submerger l’ancien monde. Le nouveau peuple travailleur s’apprête à engloutir définitivement le capital déjà en plein naufrage. Une chose est sûre : avec le mouvement des Gilets jaunes, les peuples opprimés ont appris que la révolution ne sera pas l’œuvre des seuls “ouvriers”, mais également de l’ensemble des salariés et des catégories sociales exploitées par le grand capital, ses flics et ses Séides. Contrairement à la conception répandue par le gauchisme adepte de la transplantation de la conscience de classe par des révolutionnaires professionnels dans la classe ouvrière réputée par essence ignorante, la transformation sociale révolutionnaire ne triomphera que par la participation de la majorité laborieuse du peuple (femmes, hommes, jeunes, travailleurs, chômeurs, étudiants, retraités, petits entrepreneurs prolétarisés.
« L’émancipation des travailleurs ne pourra être l’oeuvre que des travailleurs eux-mêmes » (Karl Marx)
Comme l’avait écrit Lénine en 1916 : « Quiconque attend une révolution sociale « pure » ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. (…) La révolution socialiste (en Europe) ne peut pas être autre chose que l’explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce. Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement : sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible. Et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais objectivement, ils s’attaqueront au capital, et l’avant-garde consciente de la révolution, le prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d’une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l’unir et l’orienter, conquérir le pouvoir, s’emparer des banques, exproprier les trusts haïs de tous (bien que pour des raisons différentes !) et réaliser d’autres mesures dictatoriales dont l’ensemble aura pour résultat le renversement de la bourgeoisie et la victoire du socialisme.». Assurément, le mouvement des Gilets jaunes, structure embryonnaire et hétéroclite, demeure encore à l’état infantile sur le plan politique. Certes, c’est encore un nouveau-né enfanté dans la douleur par les contradictions de classes, les injustices sociales criantes et intolérables infligées par le capital. Mais, par sa force exceptionnelle, avec promptitude, il a su faire preuve d’une croissance combative prodigieuse. Après seulement quelques mois d’existence, il a acquis de la maturité. De la combativité. De la popularité. Du haut de ses quelques mois d’âge subversif, il a su faire pousser des cheveux blancs aux classes possédantes françaises, entrevoyant leur mort dans l’œil brillant de jeunesse de ce « peuple jaune » emmailloté symboliquement du drapeau rouge des Communards ; donner du fil à retordre au gouvernement Macron saisi de frayeur devant la fraîcheur insurrectionnelle de ce mouvement juvénile doté d’une énergie militante vigoureuse ; faire couler des sueurs froides aux forces de l’ordre depuis longtemps assurées de leur supériorité répressive exercée en toute impunité. Le mouvement des Gilets jaunes force le respect. À son évocation, on se remémore instantanément ses milliers de martyrs : manifestants bousculés, bastonnés, blessés, éborgnés, assassinés, embastillés. De même, il aura marqué l’Histoire. Y compris la linguistique, puisque désormais on parle de giletjaunisation d’un mouvement de lutte (des esprits) pour souligner sa radicalité, spécifier sa dimension subversive et insurrectionnelle. Résultats de recherche pour « gilet jaune » – les 7 du quebec https://les7duquebec.net/?s= Aujourd’hui, depuis l’éruption du vaillant mouvement des Gilets jaunes, partout dans le monde, la peur a changé de camp. Le nouveau camp de la peur tremble sur ses bases vermoulues. La peur règne dans les palais présidentiels en proie à une fièvre obsidionale. La faiblesse a envahi le pouvoir, désormais gouvernant par la seule force. Dans le même temps, le pouvoir de la force s’est également emparé du peuple. Il ne demeure au peuple qu’à s’emparer de la force du pouvoir pour abolir définitivement la gouvernance par la force imposée par la minoritaire classe dominante, restituant au majoritaire peuple spolié la force de sa gouvernance.
Khider Mesloub
l'analyse la plus approfondie sur les méthodes du Grand Capital pour implémenter sa stratégie d'ensemble par la manipulation mentale, la corruption le chantage etc