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15/10/2020

ces gens

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Willy ronis s'en servir pour illustrer un blgvie symbole extraordinaire photo tant de poids de chair de temps mes poèmes.jpg

*qu'est devenue depuis cette petite fille de mariniers, français sans doute, dans sa péniche passant une écluse en Belgique ou au Pays-Bas sans doute, vu l'architecture des maisons, et la façon de de se tenir des hommes, photographiée un jour par Willy Ronis  ?

Elle regardait le  mode  par la fenêtre de  sa  chambrette,et sa vie ? et leur présent, leurs consciences leur vie (leur mort ...) rarement une photo ne porte un tel poids d'humanité ...

même à ceux qui n'ont pas d'ancêtres belges.

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14/10/2020

Maggie

*Il y a à peine quelques années, 1977 sortie de la 1ère belle chanson de cette admirable et magique chanteuse qu'il est impossible d'oublier, la France était encore un pays libre et heureux, et civilisé, où on espérait en l'avenir. Toutes choses maintenant impossibles, Qui l'eut cru ? en fait il y a eu un grand malentendu sur la "liberté" que prônait les ex-68ards, comme j'ai dit dans un autre billet en parlant de la chanson "Il est libre Max". Et le monde entier est devenu un vaste camp de concentration du Libéral-Fascisme, et l'avenir qui s'annonce est encore tellement pire....
(le gouvernement est en train de détruire vos enfants ! et ça ne vous fait même pas frémir ? https://reseauinternational.net/au-secours-mesdames/ )


 

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04/08/2020

j'étais fait pour être heureux ...

Quelle surabondance de force, de joie, d’orgueil, en ce petit être ! Quel trop-plein d’énergie ! Son corps et son esprit sont toujours en mouvement, emportés dans une ronde qui tourne à perdre haleine ; Comme une petite salamandre, il danse jours et nuit dans la flamme. Un enthousiasme que rien ne lasse, et que tout alimente. Un rêve délirant, une source jaillissante, un trésor d’inépuisable espoir, un rire, un chant, une ivresse perpétuelle. La vie ne le tient pas encore ; à tout instant, il s’en échappe : il nage dans l’infini ; Qu’il est heureux ! qu’il est fait pour être heureux ! Rien en lui qui ne croie au bonheur, qui n’y tende de toutes ses petites forces passionnées !…

La vie se chargera vite de la mettre à la raison.



Romain ROLLAND – Jean-Christophe

29/07/2020

trains d'été

Combien de temps j’ai passé (il y a bien longtemps maintenant ! 30 ans et plus) à parcourir des passages souterrains de grandes gares ! (à l'époque c’étaient des lieux conviviaux et faits pour les voyageurs, des lieux de la société, des services publics, et la France était encore un vrai pays, (plus pour longtemps) à regarder des tableaux indicateurs (eh oui, il y en avait encore à l’époque !) et des listes de trains au départ. Et dans les couloirs, tous les voyageurs, ils étaient libres à l’époque, et parmi eux des jeunes, négligés mais encore beaucoup plus élégants que les sinistres costumes actuels, des fois assis par terre, libres, comme des citoyens dans un pays normal, civilisé, ils n’avaient pas à avoir peur de se faire arrêter comme des délinquants !! Et les trains qu’on prenait durant la canicule, et leurs fenêtres ouvertes. Et les changements de train.


hélas ! la vie est morte pour toujours, pas seulement la mienne mais toute possibilité de vie même pour les autres, la France, la Civilisation, sont mortes, la France actuelle est l'antithèse même, un cauchemar ignoble,  fabriqué par des gangsters, de ce qu'elle était alors. (tiens, relisez Boule et Bill vous comprendrez, et Mafalda)
C'est une bien triste situation mais je ne me risquerait plus jamais à prendre le train dans cette France actuelle de merde (et je mets en garde tous les citoyens français contre le danger féroce qu'ils courent à parcourir ces lieux gérés par une société commerciale ex-service public, devenu spécialiste d'arnaques éhontées (plus le VOL caractérisé de son billet non remboursé) et de violences ignobles envers leurs clients, pratiques de type mafieux absolument aberrantes et hallucinantes dans un pays censé être civilisé, lisez ce témoignage : Isabelle Sylvestre )

 

14/06/2020

les enfants de maintenant

https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html

"le Dieudobus a toujours connu les rires", nous dit le Béranger du XXIè siècle alias Dieudonné (vous savez ce prénom français, et qui n'évoque pas la violence, contrairement à Eric !), "d'abords les rires des enfants"
- eh ! conng ! les enfants de maintenant ne rient plus ! ils sont trop "citoyens", c'est à dire disciplinés !

 

Les pauvres gosses de maintenant qu'est-ce qu'ils sont dressés !!

(contrairement à ce qu'on lit beaucoup et rituellement, que les enfants actuels seraient trop énervés, etc, etc, je constate que les enfants de maintenant sont beaucoup plus disciplinés et soumis que les enfants d'il y a 50 ans, et pas seulement, mais aussi complètement « éteints », c'est frappant.)

et puis en plus on n'en voit plus jamais un seul courir.

27/05/2020

ĉu komenco de la fino au fino de la komenco ? ĉiuokaze 'stas mia nuna vivo, krom la maro

 

La maro serenas dum ĉe la horizonto droniĝas reĝo, kaj sur la boatoj flugadas mevoj kaj muta venteto karesas la ŝvitajn vizaĝojn de maristoj kaj banistoj kaj delfenojn. Estas la komenco de la fino aŭ fino de la komenco, ĉar la vivo daŭras. Mi dormemas.

 

Angel Arquillos marto 2020

10/04/2020

notre époque post-2000 à travers les romans, et puis le fameux problème de la bourgeoisie bobo

J’ai acheté 2 romans de Didier Van Cauwelaert. Il doit « être Charlie » ce gars-là.
** « On dirait nous » j’ai acheté le roman à cause de l’image de couverture. Mais la conception de l’amour qui se trouve das le livre n’est pas du tout la même que celle de l’image.
C’est un livre sinistre et macabre, très déprimant. (Et justement dans la mesure où il se veut « think positive »!).
En fait son intérêt est de présenter une image de la France actuelle orwellisée, (post-2000, livre paru en 2016), un peu comme Balzac nous fait vivre la France de 1820, plus précisément : du mode de vie de la bourgeoisie « bobo » de notre époque. Des gens pour qui travailler 8 heures par jour à faire du classement pour 1.400 euros mensuels ce n’est pas un vrai travail (sic!).
Le genre de gens (qui ne se déplacent qu’en taxi ! « pour aller blablater sur LCI » non pas eux, mais c’est bien des taxicoles, pas des gilets jaunes! Et qui sont logés à Paris, rien que ça de nos jours ça limite la classe sociale !) ceux qui se complaisent dans la  "spiritualité" comme sur France-Culture, c’est-à-dire en faisant semblant d’y croire et en en faisant que des petits nœud-nœuds roses décoratifs avec lesquels on fait joujou pour cacher son matérialisme, son athéisme et son appartenance à la Secte des Adorateurs de la Mort ! Car, ça, les personnages, même si ils ont des difficultés financières (justement ! La précarité ça gagne la bourgeoisie maintenant), sont visiblement des bourgeois. Bref ils considèrent  qu'ils n’ont une vraie vie qu’à partir du moment où ils sont à la tête d’une entreprise, fruit de travaux universitaires, et qui rapporte des millions ! Et bien sûr pas plus que Benoît Hamon (qui doit être leur idole) ils ne savent comment manger des kebabs (!), ils ne vont que dans les « petits restos pas chers » à 30 euros le repas !. Et pour eux l’amour est fait de coït - Essentiellement - et amour à la Valls, avec son "éternité" de 9 ans !!
Page 81 il y a une phrase, en parlant de prétendues croyances (terme lourd de sens !) chrétiennes et des convictions tlingites sur la réincarnation (sur lesquelles est basée l’intrigue du roman) : 
«  - C’est symbolique, tout ça, mon amour. A part l’argent qui est bien réel. »
voilà !! sans doute la plus révélatrice et le meilleur résumé de leur conception de la vie !

(tiens ! il faudra que je crée une rubrique "François Bégaudeau" pour épingler les faux gens "de gauche" et les faux "écolos", on pourrait y mettre Coline Serreau :

Coline Serreau (bon, elle est une des rares français à ne pas porter un prénom étranger ! Mais à part ça c’est vraiment une « bobo » un personnage pour roman de Didier van Cauwelaert ! ….)

Un beau texte comme de beaux films qui ont beaucoup rapporté ….
Et une très grosse fortune , des actions boursières , de l’immobilier etc ..
https://fr.mediamass.net/people/coline-serreau/plus-gros-salaire.html
« D’après les calculs, la réalisatrice-entrepreneuse pèserait près de 275 millions d’euros. Outre ses gains professionnels elle devrait son immense fortune à de judicieux placements boursiers, un patrimoine immobilier conséquent et le très lucratif contrat publicitaire avec les cosmétiques Cover Girl. Elle posséderait également plusieurs restaurants à Paris (dont la chaîne « Chez la grosse Coline »), un club de Football à Paris, et serait également impliquée dans la mode adolescente avec une ligne de vêtements « Serreau Séduction » ainsi qu’un parfum « L’eau de Coline », autant de succès financiers. »
Au delà du texte , tout ces gens du cinéma ou autre activité à très gros revenus que font ils pour les autres ?
C’est pas d’aller chanter comme des abrutis à plusieurs aux enfoirés pour collecter de l’argent , c’est de donner de son argent …..
Cette dissonance entre une pseudo pensée sociale et une fortune qui permet une aisance décomplexée est insupportable.
Tu as du fric alors tu assumes et tu fermes ta bouche
Tu as du fric alors du fait des choses , tu donnes , tu bâtis des centres , des associations comme Coluche en son temps

rien de tel que les INFORMATIONS CONCRETES ! c'est autre chose que les bla-bla, ça révèle la VRAIE VIE, et la VRAIE SOCIETE ! L'analyse Marxiste il-y-a rien de tel, je n'arrête pas de le rappeler !


c’est le monde de « Un coeur en Hiver ». Un livre qui fait se souvenir de la phrase de Gavagnach « la misère n’est pas que chez les riches » (j'ai fait des billets sur ces deux sujets ! cherchez !)


** L’autre roman, « La personne de confiance » est mieux (même si on y retrouve – enfin c’est l‘inverse j’ai lu celui-là en premier c’est dans l’autre qu’on se dit "tiens" ! - encore une obsession à lui, encore les mêmes tics, et les mêmes faiblesses de construction romanesque, et le même style) et puis le roman commence par cette phrase, à ériger en citation :
« On croit qu’on ne sert à rien sur terre, jusqu’au jour où quelqu’un vous demande l’impossible. Alors ça vous donne des ailes et tous les risques valent la peine d’être pris, parce qu’on est devenu nécessaire. »
Mais lui aussi c’est comme Balzac un portrait de son époque, la France orwellienne de 2019, sa Secte des Adorateurs de la Mort » (dont l’auteur fait visiblement partie) et tout et tout. Les gens rien que pour ça pourront le relire dans un siècle.

Dommage que l’esprit du temps en étouffe et tue tout le romantisme potentiel.

24/02/2020

à Jacqueline

Lasu min

Lasu min senti denove
vian parfumon forestan
kun aroma rosmareno
kaj agrabla gusto menta.
Permesu ke mi vin vidos
dum ĉi vespero serena
ĉe la spegulo de l' lago
kaj sub la suno printempa.
Kio estis? Mi ne scias,
ĉar dum mia meditado,
absorbita mi ne sentis,
ke la suno jam forestis.
Mi leviĝis kun tranvilo,
ĉar la pezo de l'aflikto
somnoligis miajn fortojn
kaj alvenis la malĝojo.
Lasu min senti denove
vian parfumon forestan
verŝante vian aromon
sur mian korpon inertan.

Arquillos oktobro 2019

23/02/2020

23an de februaro

La kiso

 

Ŝi lasis varmetan kison

sur la kap-kuseno blanka

kaj pro tio mi suferas.

Ŝi foriris frumatene

kiam la suno pretiĝis

leviĝi kun rapideco

eksciante mian senton,

kaj kun amara silento

ĉe la varmaj sun-radioj

kelkaj veluraj larmetoj

ekfandiĝis...

Ŝi foriris

mi bedaŭras!

ĉar mi kun granda kontento

pripensis novan projekton

por nenio...

Tiu senmakula kiso

kuŝanta sur la kuseno

estas bela memoraĵo

lasinta eble pro amo

tiun fatalan matenon.

ekfandiĝis...

Ŝi foriris

mi bedaŭras!

ĉar mi kun granda kontento

pripensis novan projekton

por nenio...

Tiu senmakula kiso

kuŝanta sur la kuseno

estas bela memoraĵo

lasinta eble pro amo

tiun fatalan matenon.

 

Arquillos oktobro 2019

10/02/2020

mia letargio

La perdita sonĝo

Mi ne volas rekuperi
mian jam perditan sonĝon,
ĝi foriris senaverte
nepensante ke pro tio
suferigus min kruele
kaj ĝi tutcerte divenis.
De kiam ĝi min forlasis
mi jam ne plu trovas senton
al la ĉiutagaj aferoj,
ĉar falinte en letargio
mi nun vivas novan vivon.
Rekuperi mi ne volas
la malagrablan pasinton,
ĝi perdiĝis, mi ne scias
kial nun kun granda timo
mi forgesi ĝin deziras?
Mi ekkaptos novajn sonĝojn
kaj mi reprenos l'estinton
de mia fidela mondo.

Arquillos oktobro 2019