01/10/2019
Un livre dur, comme notre condition, mais capital
« La femme des sables » de Kobo Abé
C'est bien sûr, on s'en apperçoit rapidement, une parabole de la condition humaine. C'est une espèce de Kafka japonais, ou Beckett, il y a aussi comme un parfum de Camus ou de Saint-Exupéry (l'allumeur de réverbère dans le Petit Prince)
ici présenté par Max-Paul Fouchet http://www.ina.fr/video/I10103489 (à qui on peut seulement reprocher vers la fin sa tentative ridicule d'ethniciser Kobo Abé, la recherche raciste et infantile des occidentaux du temps passé à se polariser sur les différences entre LA pensée japonaise et LA pensée occidentale, conneries ! Surtout pour cette oeuvre, elle est, hélas, on ne peut plus essentielle et universelle : il n'y a qu'une seule et même condition humaine)
c'est un livre capital, un des classiques éternels de la littérature mondiale. Achetez-le, il peint votre sort, et sans doute votre atttitude, je vous le souhaite, car c'est une sorte de rédemption de Sysiphe par l'amour, physique, on pense à la philosophie de Schopenauer là, et moral aussi, profondément.
un livre à ajouter bien sûr au livres recommandés http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/13/liv... )
19/08/2019
ça représente bien mon enfance
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07/08/2019
ce qu'il y a dans un vrai vers
Ce n’est que lorsque les souvenirs deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu'ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors que parmi eux le lève le premier mot d’un vers. »
14/07/2019
A la pensée
Dans le livre Il est difficile d'être un dieu il y a cette phrase :
« A la pensée qu'il pourrait lui arriver malheur, son cœur s'arrêtait »
c'est aussi ce que je ressentais à Bailleul en pensant à maman ...
12/07/2019
"mais non tu ne vas pas mourir" qu'elle me disait (LW 1907-1976)
Une fois que comme d'habitude durant mon enfance j'avais été épouvanté de ma condition mortelle, maman avait fini par me faire avouer à forces de questions que j'avais eu "peur de mourir", mais avec toujours cette naïveté vraiment "bouchée" typique des adultes, elle croyait que ce dont j'avais peur c'est de mourir, là, maintenant, tout de suite, comme si ça faisait une différence de mourir maintenant ou de mourir un jour x années plus tard !! ("même à 100 ans" comme disait Leny Escudéro)
Et elle me consolait en me disant "tu ne mourra pas". Et dans ces cas là on est assez faible pour se laisser bercer le coeur de ces vaines paroles, quand ils viennent d'une maman.
Publié dans Ili eldetruis la domon, kie niaj koroj sangis, mort, Philosophie, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
09/07/2019
la secte des adorateurs de la mort
Et il y a aussi la secte des Adorateurs de la Mort : relisez "Le meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley, un des traits fondamentaux de ce monde était d'habituer les gens à trouver la mort et le néant éternel quelque chose de tout à fait normal et "positif", et on voit dans un chapitre frappant du livre qu'on y habitue les enfants à la mort, distribution de bonbons à l'appui ! et à la considérer comme gaie et innocente, "sereine" quoi ! comme dans les dogmes du freudisme, et de tous les autres psycho-machin-choses au pouvoir. Donc dans Notre société actuelle partout on fait la même chose envers les gens, et là aussi on commence dans les écoles, feuilletez un peu les livres, pièces de théâtre, etc, qui sont créées spécialement pour les enfants : pareil : on les "éduque" à trouver la mort quelque chose de "positif", "serein" à faire leur "travail de deuil", à ne surtout pas en avoir peur, à ne surtout pas éprouver le moindre chagrin si quelqu'un d'aimé (de toutes façons on cherche à éliminer ce sentiment considéré de nos jours comme maladif !) venait à mourir. c'est la "Société lisse" comme dit Zygmunt Bauman, ça rejoint le règne de la psychanalyse, des tranquilisants, du "travail de deuil", du bouddhisme pour intellos parisiens, de l'euthanasie, de l'avortement, le culte de l'ici et maintenant, de la pensée dite "positive", et toute la chasse du "propre en ordre" qui ne pense qu'à éliminer et tuer la vie, le cynisme, etc; Buvez - Eliminez ! et passez la monnaie ! (surtout la monnaie) Et il ne faut surtout pas qu'ils raisonnent et se rendent compte de ce que c'est réellement que la condition humaine.
Et maintenant va commencer la grande persécution de toutes les opinions autres que l'officielle (comme dans tous les régimes totalitaires du passé), ça va être "hors de la psychanalyse euthanasieuse point de salut !" http://reseauinternational.net/le-rapport-casey/
26/06/2019
du temps où la France était un pays libre et civilisé
http://www.dailymotion.com/video/xvug3y_bonne-nuit-les-pe...
ci-dessus (si la vidéo consent à fonctionner, essayez) des enfants vivant dans une roulotte de gitans, un ours qui rêve de bon tabac, tout ce que la France Libéral-fasciste méprise et abhorre maintenant !
25/05/2019
aimer acceuillir - 2
« You can't get a better feeling than meeting a new little person. Love it. It's probably why we have done it so many times. »
(Sue Radford - anglaise qui a eu 18 enfants)
28/02/2019
on ne peut vivre que par autrui
On ne vit, on ne peut vivre, en fait que par rapport à autrui, même quand on ne s’en rend pas compte, même les enfants qui ont plaisir à être seuls, ĉar tiam ils vivent des personnages (et des mondes entiers des fois !) qu’ils imaginent, même quand on admire la nature, car en fait si on est capable de faire ça, et avec plaisir, c’est soit qu’on le fait à deux, soit même seul qu’on est dans une vie où il y a quelqu’un (ou -ques uns) qui vous réchauffe(nt), qui vous nourrit, et vous aimante. "L'élan vital ne se fonde pas sur soi-même mais sur l'interaction avec les autres. On ne s'en aperçoit pas, sans doute, tant qu'on n'est pas exclu et rejeté de l'échange mais c'est le désir de l'autre qui nous fait vivre" (Jean-Claude Ameisen)
Autrement il n’y plu ia ajn vivo ebla. Ia ajn.25/02/2019
sunas
Sunas de antaŭlonge sunas
ĉe la fora horizonto,
sed mi loĝas en angulo
kie ĉiam regas ombro.
Arquillos januaro 2019