30/10/2020
Résumé sommaire et bâclé en vitesse de l’histoire de mes idées métaphysiques :
Étant enfant j’ai toujours été athée, dur comme fer, bien sûr ma maman était pour quelque chose, farouchement anti-cléricale, entre autres à cause du mauvais exemple du curé Baudchon de Malincourt, et de plein d’autres choses encore, mais pas seulement elle, je crois que j’ai toujours eu un esprit rigoureux et critique, et puis très tôt je me suis intéressé aux sciences, et les sciences, bien sûr nous montrent un monde où tout ça s’avère être des conneries ridicules et totalement invraisemblables. Mais en même temps, qu’est-ce que j’étais malheureux! (et le mot est faible, si quelqu’un s’avise d’y penser honnêtement et avec une vraie conscience des choses, comment ne peut-il pas hurler de peur ? je n’ai jamais, et aujourd’hui pas plus qu’alors, compris comment les gens font ??? ils doivent être vraiment cons ! ou totalement drogués, aux sophismes, au « respect humain » etc, et surtout à la connerie, la plus puissante et la plus efficace (mais pas la moins dangereuse !) des drogues - car bien sûr l’homme ne vit pas sans drogues, quoi qu’en disent les bien-pensants, et les flicards « libéral-fascistes » - ). Aussi je voyais avec horreur la CRUELLE attitude de ceux qui s’échinaient à faire perdre la foi à ceux qui (par bêtise, car comment être un tant soit peu intelligent ou éduqué et pouvoir encore croire à des contes de fée pareils ?! je me souviendrai toujours de la fameuse opérette « Là-haut », avec Maurice Chevalier dans un des rôles je crois) avaient la chance d’avoir la foi. Et c’est pourquoi les régimes communistes me faisaient horreur, et la fermeture généralisée des églises (à l’époque c’était l’URSS athéiste intolérante, qui pratiquait ça, maintenant c’est en France !! …) Aussi à partir d’un certain moment je me suis mis (sans y croire vraiment dans le fond !) à chercher et à exposer tous les arguments qui pourraient justifier le Christianisme et la foi en Dieu. Plus tard, j’ai découvert la philosophie et ça a été pendant plusieurs années une passion pour moi,( j’ai même un moment décidé de faire des études pour devenir professeur de philosophie) et j’ai passé des journées entières, des heures et des heures à réfléchir, et à me faire des conférences à moi-même sur tous les problèmes, et les doctrines qu’elle contenait. Et au cours de ces réflexions je me suis rendu compte qu’en fait « ce n’était pas si simple ». Et puis que la religion que je méprisais si fort, n‘était qu’une caricature populaire de religion, qu’il y avait une métaphysique, et une conception de Dieu autrement plus sérieuses, ! et plus crédibles, et j’ai beaucoup lu les revues catholiques et les livres, et découvert l’hindouisme. J’ai fait le Pari de Pascal, je m’en souviens, et je suis devenu mystique, et je me suis rendu compte que tous les rêves qui faisaient ma vie, rêve d’amour, avidité phénoménale de « saisie » du monde, aspiration romantique (« j’ai toujours été un indécrottable Romantique » - au sens littéraire du terme - disais-je) ne pouvaient trouver leur accomplissement que dans la religion et le mysticisme. Et même à un moment je me suis rendu compte que je commençais à croire VRAIMENT. Mais ça s’est plus ou moins passé, et les argument négatifs sont revenus insensiblement de plus en plus forts. Et aussi par faiblesse tout cela est devenu de plus en plus théorique, « en suspend », et trop plein de doute, « quoi que … on ne sait jamais peut être, mais quoi ? », si on essaye non plus de simplement critiquer la vision réductrice et impuissante de l’athéisme mais de former une alternative CREDIBLE, ça se met à soulever des difficultés finalement encore plus fortes que les difficultés de l’option adverse. Alors ?
Aussi le désespoir absolu, nihiliste au point le plus extrême, le seul tenable rationnellement, finalement est revenu au premier plan.
Mais je garde, comme ça toujours été le cas, un intérêt, théorique, pour la réincarnation, pour les EMI, pour Rupert Sheldrake, pour certaines réflexions contemporaines de certains scientifiques, etc., etc. Quand j’ai le temps de lire…
Je n’ai pas, et en fait je n’ai jamais eu la force ni la motivation pour une vie « monacale », et même quand je la trouvais justifiable rationnellement, l’ascétisme, etc., m’a toujours, en fait , dans le fond, fait horreur. Mais ceux qui veulent réconcilier la métaphysique, la « spiritualité », avec une vie « ici et maintenant » et rien d’autres, ne sont que de ridicules sophistes, c’est de la « couille » pour « bobos » parisiens, ou californiens, une imposture.
Puis quand Jacqueline est morte, à partir de là j’ai été INCAPABLE de prier, pour diverses raisons difficiles à expliquer, c’est viscéral, quand on a vu, quand est … bref.
Maintenant de toutes façons je suis purement et simplement INCAPABLE de penser, incapable de réfléchir, incapable de quoi que ce soit, je suis, et d’abords physiquement tellement fatigué, surmené, comme un agonisant qui arrive à peine à se gratter dans son lit, ce qu’il est forcé à constamment faire, rien, plus rien, ni aucune réflexion, ni aucun sentiment, ni aucune attitude, n’est possible, je suis d’une passivité, d’une inconscience, d’une non-existence, totales.
De toutes façons :
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