28/06/2014
danger mortel !
Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.
C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.
https://wikileaks.org/tisa-financial/
Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.
Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC
Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.
Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.
Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.
Échanges financiers, le retour du délire
Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).
Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.
L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.
Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.
Privatisations interdites
Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.
Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.
Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.
Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé
L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».
Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.
24/06/2014
Le plus grand ennemi de la libre-entreprise c'est le néo-libéralisme
la liberté d’entreprise,
Par l’effet de concentration du capital,
les salariés sont sans cesse plus nombreux et les patrons de moins en moins
nombreux. Ceci nécessite l’appropriation – le vol- par des intérêts privés de la
terre et des moyens de production, et par la mise en place de lois qui favorisent
l’emprise des patrons sur les salariés."
Le capitalisme est un dévoiement, un parasitage de l'entreprise.
Les sociétés capitalistes des pays développés sont
les plus antilibérales du monde, puisque 90 % des actifs y sont salariés.
Non seulement le néolibéralisme actuel n'est que l'idéologie d'une véritable razzia mafieuse sur la planète, ses habitants, et ses ressources, non seulement ce n'est pas créateur de liberté individuelle mais ennemie de celles-ci, non seulement contrairement à son idéologie proclamée même ce n'est pas en faveur de la libre entreprise
(si vous savez l'Espéranto, lisez ce texte) (1)
Et c'est de plus c'est l'ennemi très précisément de la démocratie (pensez au Chili de Pinochet, installé justement POUR ça: instaurer le néo-libéralisme au Chili) - et comme le dénonce "mamie sceptix", ET de toutes les bases d'un état de droit: ainsi son principe n'est pas seulement de supprimer tous les services publics et de "privatiser" (mot trompeur comme je viens de le dire, car les personnes privées n'en profitent pas au contraire ! mais seulement quelques gros empires capitalistes de type féodal ! le "corporate power" comme on dit en anglais) toute l'économie, mais de privatiser aussi la justice :
http://www.aporrea.org/tecno/a25131.html
(1)
Pensez seulement ce fait, parmi des centaines d'autres similaires, jusqu'à il y a quelques décennies à peine les hotels étaient presques tous tenus PAR DES PARTICULIERS - libre-entreprise donc - maintenant ceux-ci ont presque tous disparus, les hotels ne sont maintenant plus que des filiales de vastes empire d'investissement financier, des "chaînes" (le mot par hasard à double sens est bien trouvé!).
autre exemple: le commerce, où est le droit à la libre entreprise des caissières et des "gorilles privés" des supermarchés ? lesquels pendant ce temps ont poussé à la mort des dizaines de milliers de libres entreprises, les magasins particuliers (cf. http://miiraslimake.over-blog.com/article-658066.html)
Dans quelle caserne, entièrement aux mains de "familias" féodales va-t-on vivre ?!!!!!! C'est la fin de la société ! c'est la fin de la Civilisation, c'est la fin de toutes les libertés et de toutes les bases même de la société, c'est le soviétisme avec tous ses défauts et aucun de ses avantages
aussi le néo-libéralisme est l'idéologie du grand capital, du "corporate power" et de la finance, et s'il se sert des petits patrons comme d' "idiots utiles", comme autrefois ils ont fait avec la paysannerie, sont en fait leur plus grand ennemi, les peittes entreprises payent des impôts (histoire de les exaspérer contre l'Etat et les maintenir bien à droite ! mais surtout) pour permettre à Mmme bettencourt centmille fois plus riche qu'eux de ne pas en payer !! ICI à la 58-59 è minute
"une des caractéristiques historiques du capitalisme est la limitation de
la liberté d’entreprise, par la réduction du nombre d’entrepreneurs et l’essor
d’une classe de salariés de plus en plus nombreux, cristallisant ainsi une
hiérarchie sociale. Avant le 18ème siècle au Royaume-Uni, il y a des formes
précapitalistes sociologiquement minoritaires, mais pas de société capitaliste.
Le salariat est consubstantiel au capitalisme. L’avènement du salariat va
de pair avec le développement du capitalisme, lorsque des artisans indépendants
ont été transformés en ouvriers dans des usines.
"Les premiers visés furent les petits patrons, les commerçants, les artisans et surtout les paysans qui représentaient un tiers de la population active à la Libération."
23/06/2014
qu'est-ce que la révolution a changé à - 2
Qu'est-ce que la révolution a changé à ... etc, un autre type de « remake » de la blague soviétique. Cette fois ci c'est l'inverse, ce que la chute du communisme et le passage au capitalisme a changé dans la campagne, ça n'est pas anodin (et il y a d'autres choses ! Lisez l'article entier) C'est lors d'un voyage en Crimée http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/06/13/introduction-a-un-voyage-en-pays-tatar-i-alexander-le-chauffeur/
dans le monde post-soviétique actuel. Quelle est la différence entre le temps des kholkozes et maintenant ? Voilà :
… il nous désigne un champ planté de pêchers, qui lui a l’air en bon état ... "Cela ne ressemble pas au kolkhoze, il y a des fers barbelés autour. Ca n’existait pas; enfants nous allions dans les vignes manger les raisins et personne n’aurait songé à nous l’interdire, à mettre des barrières."
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22/06/2014
l'UMP et le PS doivent être dissous.
appelons quelques faits :
Affaire Boulin, 1979.
Le 30 octobre 1979, le corps de Robert Boulin, ministre du travail en exercice, est retrouvé mort dans un étang de Rambouillet.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Robert_Boulin
D'après cet article, « 75 anomalies dans le traitement de l'affaire subsistent.... Selon Laetitia Sanguinetti, la fille d'Alexandre Sanguinetti, qui lui avait déclaré, quinze jours après la mort de Boulin, qu'il s'agissait d'un « assassinat », l'affaire de l'achat de la garrigue à Ramatuelle avait été montée de toutes pièces pour décrédibiliser Boulin, qui aurait eu connaissance d'un réseau de financement occulte des partis politiques, en particulier – mais pas seulement – du RPR. De même, Michel Jobert a affirmé au journaliste Jean Mauriac, proche de la famille Boulin, que le ministre du Travail en savait trop sur le financement du RPR, notamment via Saddam Hussein, mais aussi Omar Bongo. Olivier Guichard a aussi confirmé la thèse de l'assassinat à Jean Mauriac....
« Laetitia Sanguinetti, la fille d’Alexandre Sanguinetti, avance que : « D'après ce que papa m'a dit les dossiers de Boulin concernaient une série de facturations diverses et variées de grosses sociétés, françaises ou étrangères, qui servaient au financement occulte des partis, et notamment au RPR. »...
Affaire du Carrefour du développement, 1984
Ce fut l'un des premiers scandales du premier septennat de François Mitterrand. Il portait sur un détournement de 27 millions de francs entre 1984 et 1986.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Carrefour_du_d%C3...
Dans son livre, « La République corrompue » publié en 1991 chez l'éditeur Robert Laffont, Yves Chalier, alors Conseiller technique auprès du ministre de la Défense, Charles Hernu, en 1981 et chef de cabinet de Christian Nucci, ministre chargé de la coopération et du développement, montre les mécanismes de la corruption de l'époque. « Cette corruption qui commence seulement à apparaître au grand jour avec chaque nouveau scandale est celle du secret, du népotisme, des abus de pouvoir, mais aussi de l'argent ».
Christian Nucci a bénéficié d'une amnistie le 4 avril 1990.
Affaire Urba.1991.
« Le 8 janvier 1991, alors qu'il instruit l'enquête concernant cet accident du travail mortel, le juge d'instruction du Mans Thierry Jean-Pierre interroge un ancien responsable socialiste qui affirme que plusieurs bureaux d'études, notamment la société Urba, perçoivent des commissions auprès d'entreprises désireuses d'obtenir des marchés publics, et les reversent au Parti Socialiste.
Le Parquet ouvre alors une information contre X pour extorsion de fonds, faux et usage de faux et corruption. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Urba
Henri Emmanuelli a finalement été reconnu coupable par la justice de complicité de trafic d'influence, et a été condamné le 16 décembre 1997 à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques. André Laignel, qui avait été mis en examen pour les mêmes motifs, a été relaxé.
Affaire des faux chargés de mission du cabinet du maire de Paris, 1983 – 1993
Cette affaire est devant les tribunaux à l'heure où nous écrivons ces lignes.
« Parmi la quarantaine de bénéficiaires, Michel Aurillac (ancien ministre RPR de la Coopération), François Debré (frère de l'actuel président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré), le chauffeur de Marc Blondel, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO), le député UMP Jean de Gaulle, petit-fils du général de Gaulle, Michèle de Charette, épouse de l'ex-ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_de_la_mairie_de_Paris
Cette affaire est distincte de l'affaire des emplois fictifs du RPR.
Affaire des HLM de Paris, 1989 – 1995.
« L'enquête sur l'affaire des HLM de Paris (OPAC) a débuté en septembre 1994 pour des faits s'étendant entre 1989 et 1995. Particulièrement complexe, l'instruction fut émaillée de multiples incidents (Affaire Schuller-Maréchal, refus des policiers de perquisitionner chez Jean Tiberi, dénonciations d'un mystérieux corbeau…) et bifurcations (Affaire des HLM des Hauts-de-Seine). »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_HLM_de_Paris
« Trente-sept prévenus sur quarante-neuf, dont l'ancien directeur général de l'OPAC, Georges Pérol, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes par le tribunal correctionnel de Paris.
Georges Pérol, directeur général de l'OPAC de 1982 à 1993, corrézien proche de Jacques Chirac : deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.
Francis Poullain, entrepreneur proche du RPR : 18 mois de prison avec sursis et 40 000 euros d'amende.
Jean Glock, directeur d'une entreprise de menuiserie, a été condamné à payer 100 000 euros pour préjudice moral, solidairement avec les autres condamnés.
D'autres prévenus se sont vu infliger des peines allant de deux mois à deux ans avec sursis, assorties d'amendes allant de 3 000 à 60 000 euros.
11 derniers accusés ont été relaxés après une dispense de peine prononcée par le tribunal. »
Affaire des marchés publics d'Ile-de-France, 1990 – 1995.
Cette affaire politico-financière française porte sur le financement par les marchés de construction et d'entretien des lycées des grands partis politiques français : RPR, PR, PS, PCF, organisés en cartel... Les montants détournés aux frais du contribuable francilien se montent à plusieurs dizaines de millions d'euros (300 à 600 millions de francs), soit 2% du montant des contrats.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_march%C3%A9s_pub...
« En cinq ans, pour la seule période comprise entre 1990 et 1995, le RPR recevra 53 millions de francs, le PS arrive en deuxième position, avec 46,7 millions, suivi du Parti républicain (32,6 millions) et du PCF (21 millions). Soit, au total, un peu plus de 150 millions de francs ont été versés par les grands groupes : Bouygues, Eiffage, Spie Batignolles, Suez et Générale des eaux. »
On peut trouver dans cet article de wikipedia tous les détails de cette affaire, en particulier les éléments concernant Jean-Claude Mery.
« Jean-Claude Méry, ancien collecteur de fonds occulte du RPR, décédé. Le dossier d'instruction comporte ses célèbres "confessions" posthumes, publiées en 2000 (Cassette Méry). Il y racontait notamment avoir remis personnellement des fonds en espèces en 1986 à Jacques Chirac en présence de Michel Roussin. »
Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, 1993.
« L'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou « affaire des emplois fictifs du RPR », ou encore « affaire des chargés de mission de la ville de Paris », instruite par les juges Patrick Desmure puis Alain Philibeaux, concerne sept employés permanents du RPR, dont le salaire a été payé par le conseil municipal de Paris. Le RPR était un parti politique créé par Jacques Chirac, et dont il était le président, en même temps qu’il exerçait la fonction de maire de Paris. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_emplois_fictifs_...
« Dans un rapport de mars 1999, la police a estimé qu’au total, les salaires versés par le conseil municipal de Paris au RPR concernant les emplois fictifs avoisinent 30 millions de francs. »
« Depuis, la législation a été modifiée, et l’emploi de collaborateurs directs par les maires a été retiré des champs de contrôle par la loi, ce qui signifie en pratique que les emplois à tous types d’activités, y compris politiques, au profit d’un maire sont désormais légaux. »
Dans un accord d'août 2010, la Ville de Paris récupérera 1,65 millions versés par l'UMP et 550 000 euros par l'ancien Président de la République.
Source : http://www.leparisien.fr/politique/emplois-fictifs-l-acco...
Affaire Pétrole contre nourriture, 1996 – 2003.
« Au moins onze personnalités françaises sont soupçonnées d'avoir bénéficié des largesses du régime de Saddam Hussein : Patrick Maugein, président de Soco International, Elias Firzli, intermédiaire, Serge Boidevaix, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay, Jean-Bernard Mérimée, ancien ambassadeur de France à l'ONU, Charles Pasqua, ancien ministre de l'intérieur, Bernard Guillet, conseiller diplomatique de Charles Pasqua, Gilles Munier, responsable de l'association Amitiés franco-irakiennes (AFI), Claude Kaspereit, Michel Grimard,Hamida Na'na, Ruy di Souza. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_P%C3%A9trole_contre_...
5 avril 2006 : le juge d'instruction Philippe Courroye met en examen Charles Pasqua pour « trafic d'influence aggravé »1. Il est soupçonné de « trafic d'influence aggravé » . Pasqua aurait bénéficié d'allocations sous forme de bons d'achat de barils de pétrole attribués par le régime de Saddam Hussein1. Selon son ancien conseiller diplomatique, l'homme politique aurait touché l'équivalent de 2, 3 ou 4 millions de barils de pétrole, dans le cadre de contrats signés en 1999. Pasqua a annoncé son intention de contester la régularité de ces poursuites.
En 2011, Charles Pasqua est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pasqua
On peut découvrir dans cet article de wikipedia que Charles Pasqua est impliqué dans sept affaires :
Affaire du siège de GEC-Alsthom,
Affaire de la Sofremi,
Affaire du casino d'Annemasse,
Volet français de l'affaire pétrole contre nourriture,
Affaire de la Fondation Hamon,
Affaire des ventes d'armes à l'Angola,
Affaire Thinet.
Dans l'article du quotidien Le Monde du 27 octobre 2009, vous trouverez la liste des personnalités mises en cause dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, mieux connue sous le nom d'angolagate.
Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/27/angolaga...
Charles Pasqua a été relaxé en appel en avril 2011, alors que l'homme d'affaires Pierre Falcone a été condamné à 30 mois de prison.
Source :http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110429...
Affaire Woerth-Bettencourt, 2009 - 2010.
« L'affaire Woerth-Bettencourt est une affaire politico-financière française déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 16 juin 2010, d'enregistrements réalisés clandestinement en 2009 et 2010 par Pascal Bonnefoy, le majordome de Liliane Bettencourt, femme d'affaires, première actionnaire du groupe L'Oréal et l'une des trois premières fortunes de France2, au domicile de cette dernière. Liliane Bettencourt est soupçonnée de fraude fiscale, les écoutes pirates laissant penser qu'elle est propriétaire de l'île d'Arros(Seychelles) et de comptes bancaires à l'étranger sans les avoir déclarés au fisc. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt
« Conflit d'intérêts reproché à Éric Woerth.
Après la divulgation des enregistrements et suite aux déclarations le 25 juin 2010 du procureur de Nanterre, Philippe Courroye — où il affirme avoir alerté l'administration fiscale en janvier 2009 sur de possibles fraudes de Liliane Bettencourt —, plusieurs élus PS se sont interrogés sur l'éventuelle connaissance d'Éric Woerth (ou de sa femme) de la fraude fiscale, ce dernier menant de surcroît, entre 2009 et 2010, en tant que ministre du Budget, « une chasse publique aux fraudeurs fiscaux »
Cette affaire est actuellement en cours de traitement par la justice française.
Affaire des frégates d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan, 1994-1995.
« L’affaire des frégates d’Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. Le premier prévoyait la vente par la France de frégates à l'Arabie Saoudite et le second celle de sous-marins au Pakistan ; ces contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétro-commissions qui auraient financé la campagne d'Edouard Balladur à l'éléction présidentielle de 1995, puis à l'attentatd de Karachi suite à l'interruption du versement de ces commissions sur ordre de son concurrent de l'époque, Jacques Chirac. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fr%C3%A9gates_d'...
Cette dernière affaire touche directement l'actuel Président de la République, porte-parole d'Edouard Balladur pendant cette campagne, et proche de deux personnalités entendues par la justice, Nicolas Bazirre et Thierry Gaubert.
Source : http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-09-...
Faut-il demander la dissolution des partis politiques UMP et PS ?
Doit on dès lors, prononcer la dissolution d’un parti sous prétexte qu’une partie des dirigeants sont corrompus ? »
La question, en fait, est de savoir si la structure de parti politique est le masque ou la réalité.
Est on, avec l’UDR/RPR/UMP et le PS face a des associations de malfaiteurs ayant pris forme politique ou a des organisations politiques ayant pris les méthodes de la mafia ?
Une fois énoncé , le problème n’a plus qu’une seule solution en fait.
Quand a savoir si ces deux mafias s’appuient sur des militants authentiques ou pas, idiots, utiles des Corleones du haut de la pyramide là aussi tout est clair.
Le Parti « Socialiste » ne comprends plus un seul socialiste et n’est donc plus qu’une usurpation d’identité, de doctrine et d’image de marque.
L’UMP n’est ni « populaire » , ni represnetative du gaullisme ni d’aucune forme de droite nationale authentique. Elle n’est pas plus démocrate chrétienne non plus d’ailleurs.
Nous avons de toute évidence la, deux créatures vampirisées, vidées de leurs contenus originels et victimes d’une OPA politique par des marionnettistes qui ne servent qu’un seul Dieu : le libéralisme anglo-saxon et sa domination sur le reste du monde
Croire que l’on résoudra le problème en donnant le pouvoir à « la gauche » réduite à l’offre PS ou à la droite, réduite à l’offre UMP n’est donc de toute façon pas la solution.
Les deux maisons siamoises sont à traiter comme devrait l’être le « nationalisme » corse : des mafias ayant pris habillage politique pour mieux justifier leurs activités.
En corse, Concolta et FLNC se contentent de racketter les commerçants du coin ou de la cote d’azur. Chez nous, en métropole ; UMP et PS vampirisent les marchés publics, les contrats d’armements, les vielles dames de Neuilly...
Vive la guillotine !
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19/06/2014
ma vie
*
*
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16/06/2014
Suède et le totalitarisme qui vient
la Suède n'est pas seulement le pays qui durant un demi-siècle a stérilisé de force (avec l'approbaation de tous les partis du parlement) les handicapés, mais maintenant c'est le pays où :
La Suède, où l'ADN de chaque citoyen est relevé à la naissance et un numéro personnel spécial est attribué à chacun. La carte d'identité contient aussi l’ADN. Ensuite, ces données génétiques sont attachées aux déclarations de revenus et aux relevés bancaires.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_06_08/Assange-les-autorit...
Tout ça ne fait que donner raison à Zygmunt Bauman. C'est beau le mythe moderniste et le culte amoral de l'efficacité !
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13/06/2014
l'Union "Européenne" n'est pas une idée européenne
*
*l'UE est une construction essentiellement anti-démocratique, et conçue comme telle.
Sur le dernier éditorial de "Bastille République Nations"
"Le PDG du « groupe » Airbus écrivait à ses salariés à la veille des élections européennes : « je vous encourage vivement à aller voter pour une Europe démocratique, résiliente, forte politiquement et militairement. »
ouais; mais c'est un mythe ! elle n'a jamais existé, ce qu'on a créé sous couvert de ce mythe c'est une Europe terrain de soumission de l'impérialisme US, camp de concentration capitaliste pour ses habitants, « puissant levier » pour la destruction de toutes les politiques pro-travailleurs, une « assurance-vie contre le socialisme », une construction mafieuse et oligarchique, une étape vers le NWO.
Le FdG et Die Linke qui a fait le même choix avec la même déconvenue …. a pris pour thème l'exigence de « transformer » l'UE. Ce mot d'ordre a été bien compris pour ce qu'il est : un refus de sortir de l'UE – et de l'Euro. Pour dire les choses simplement, entre l' « anti-européisme » et l' « alter-européisme », la colère populaire – particulièrement chez les ouvriers et les jeunes – a tranché, fondamentalement et durablement.
l’UE va de plus en plus évoluer comme une machinerie oppressive et incontrôlable, durcissant son attitude à mesure que la contestation populaire va augmenter
12/06/2014
super Rougeyron !
il ne lui manque qu'une chose, c'est les méthodes d'analyse marxiste - c'est à dire le bon sens même ! - les intérêts de classe et les idéologies et plans qu'elles suscitent, à l'origine, de toute la dérive néo-libérale qu'il décrit et dénonce avec pertinence. Il refuse (quoique l'on sent qu'an fond de lui c'est ce qui le motive, mais il ne veut pas le dire !) la perspective morale; ce qui pourtant doit être l'essentiel pour choisir quels doivent les bons principes pour guider une économie politique.
et pourtant par exemple ce que montre le graphique de la dette, la conclusion est simple : c'est un racket mafieux ! tout simplement. Les financiers sont de voleurs de grand chemins. Ils l'ont toujours été; et la dette est, comme elle l'était déjà entre les peons et padrones méxicains, un instrument intentionnel, de mise en esclavage, tel est le but.
Sans ça, et les ressorts psychologiques des possédants, des prédateurs viscéraux, et des impérialistes, on se demande pourquoi ils ont bien inventé toute cette idéologie néo-libérale et leur rage revancharde contre le peuple et contre l'intérêt général !
Bon, ceci dit, c'est vrai qu'avec Rougeyron on comprend les mécanismes de notre asservissement, et quels sont les principes à rétablir, d'URGENCE ! (d'ailleurs il y a un extrait de François Asselineau, ce qui montre que Rougeyron a compris quel est le chemin, qui peut seul nous sauver)
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10/06/2014
poème en prose n°10
(ne cherchez pas, les autres n° n'ont pas encore été publiés)
Tais-toi et rame
Un jour, quand j’avais dix ans, je regardais les moustiques du soir, et je rêvais de ce qui n’existe pas et de ce que personne ne vit.
Un jour, quand j’aurais soixante dix ans, avant de mourir, je me souviendrai comme un poignard de ce que je ne saurai plus, ce que je ne sas pas, ce que personne ne vit.
« Y’a un point dans la nuit qui brille », mais si on essaye de le regarder il disparaît. Vas ! refermons la fenêtre, pour oublier ce qui n’a aucune valeur, qui s’évapore avant qu’on ne l’ait trouvé.
R. Platteau (1988 ?)
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04/06/2014
Y'a comme un changement de valeurs ...
A quelques dizaines de mètres de ma maison il y en a une, une grande villa aux murs blancs qui avait été construite dans les années 30
Regardons comment avait été conçue cette maison : devant il y avait un jardinet sur la rue fait d'une pelouse et de rosiers, séparé de celle-ci par un muret symbolique, derrière, un grand jardin planté de grands arbres, entre les deux, la maison n'étant pas mitoyenne avec ses voisines, il y avait un passage de chaque côté, d'environ 1,5 mètre, ces deux passages étaient pourvus de supports, construits en même temps que la maison, destinés à supporter des rosiers grimpants et à faire deux pergolas.
(c'était une maison du monde de Boule et Bill !)
La maison, où logeaient deux vielles dames, a quelques années plus tard atterri entre les mains d'un de nos contemporains. Il a tout de suite abattu les grands arbres de derrière, ne laissant qu'une pelouse qu'il tond régulièrement avec une tondeuse à moteur à essence. La jardinet de rue a été macadamisé pour devenir un parking privé (même si la maison est déjà pourvue d'un garage), quand au passage entre l'avant et l'arrière du terrain : à la place des pergolas il a mis deux portes bien fermées et au cadre surmonté de pointes métalliques. (1)
Il y a comme un changement de valeurs ! entre 1934 et 2004.
Et ce n'est pas que cette maison, c'est partout pareil maintenant en France !
(1) (2012 : et en plus j'ai bien l'impression qu'il y a ajouté .... des caméras de vidéosurveillance !!! tout un poème .... et dire que le portail de mon jardin, lui, n'est même pas fermé !)
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