03/11/2024
l'optimisme
la différence entre se suicider et ne pas se suicider, LA SEULE DIFFERENCE, a été expliquée par Gabriel Matzneff :
* « Quoique j’en aie, il me faut admettre que le suicide est la solution de la facilité. Vivre est plus difficile que mourir, ne serait-ce que parce que ça dure plus longtemps. »
(et le résultat est le même, c'est pourquoi je dis la SEULE différence, et le seul argument rationnel contre le suicide c'est ça)
il a dit aussi :
* « L’optimisme est imbécile, criminel, obscène. »
(c'est tout à fait vrai quand on y pense honnêtement .... )
01/11/2024
la nuit des néants infinis
connaissez-vous Auguste Angellier ?
il fut un maintenant obscur universitaire nordiste, il a sa rue à Lille.
(rue où se trouvait cette Université Lille III où l'on pouvait, la France était alors un pays civilisé, entrer et se déplacer comme dans un moulin et que j'ai tant connue en automne 1973 .......)
Il écrivit des poèmes.
Il est mort en 1911
pour toujours
un poème qu'il a écrit :
Ainsi nous resterons séparés dans la vie,
Et nos cœurs et nos corps s'appelleront en vain
Sans se joindre jamais en un instant divin
D'humaine passion d'elle-même assouvie.
Puis, quand nous gagnera le suprême sommeil,
Ils t'enseveliront loin de mon cimetière ;
Nous serons exilés l'un de l'autre en la terre,
Après l'avoir été sous l'éclatant soleil ;
Des marbres différents porteront sur leur lame
Nos noms, nos tristes noms, à jamais désunis,
Et le puissant amour qui brûle dans notre âme,
Sans avoir allumé d'autre vie à sa flamme,
Et laissant moins de lui que le moindre des nids,
Tombera dans la nuit des néants infinis.
31/10/2024
Halloween - pourquoi ?
Hallowen, fête anglo-saxonne, même si d'origine celtique, a été tout à coup imposée en France, très précisément par un essai à Nantes en octobre 1992, et l'année suivant 1993 comme ça a marché ça a été étendu à l'ensemble de la France, ce qui montre bien qu'il s'agissait d'une opération commerciale pensée organisée, massive et planifiée ! par qui ? ...... très bonne question non ?
déjà cherchons les motivations, il y en a qui sautent tout de suite aux yeux :
1° une raison impérialiste : américaniser le monde,
2° une raison marketing : créer un vaste marché de gadgets à vendre
3° une raison "psychologiquement correcte", des psycho-machin-chose de ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort" habituer les enfants à rire de la mort, des cadavres etc, à trouver ça "fun" marrant et pas tragique du tout, faire à l'avance son "travail du deuil" si chéri des psycho-machin-chose au pouvoir.
4° une raison anti-religieuse en général et anti-chrétienne (bref ce qu'ils appellent : "laïque" !) en particulier : faire disparaître de l'imaginaire du public l'association entre le 1er novembre et la fête chrétienne des morts, pour la remplacer par une association "fun" et anglo-saxonne qui fait vendre, et habitue les gens dès le plus jeune âge au satanisme et à l'atrait pour la mort, transformée en un truc "amusant" comme dans le roman d'Aldous Huxley "Le meilleur des mondes.
(et ça se confirme écouter Christian Combaz, à la minute 13, c'est une stratégie du Département d'Etat US
Publié dans histoire, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, l'étude de l'histoire est une grande libératrice, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, mort, Philosophie, y'en a marre de l'américanisation | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
24/10/2024
le Nazisme c'est l'esprit de la modernité quand il n'y a rien qui l'arrête (Zygmunt Bauman) et qu'estce qui peut l'arrêter ? l'humanisme ou le Sermon sur la Montagne, ou la révolte des êtres
Aujourd hui on ne soigne plus on préfère tuer - lisez le témoignage effrayant du Dr Coleman
refuser le traitement aux patients uniquement en raison de leur âge ou de leur forme physique est une forme d'eugénisme. Il semble que le nettoyage social soit bien vivant en Grande-Bretagne aujourd'hui.
Par Dr. Vernon Coleman
Il y a plusieurs décennies, les médecins ont convenu qu'il était erroné de réanimer les patients qui souffraient de douleurs sévères et qui étaient en phase terminale. Avant l'introduction du protocole ‘Do Not Resuscitate’ (“DNR”), il était courant que les patients gravement malades soient ramenés à la vie à maintes reprises. Chaque fois qu'un tel patient cessait de respirer (et mourrait effectivement), une équipe “crash” serait mobilisée. Les médecins courraient à la salle avec des masses d'équipement et le patient serait injecté, intubé et (littéralement) choqué à la vie. En tant que jeune médecin de l'hôpital, j'avais l'habitude de voir des patients à plusieurs reprises ramenés à la vie au bord de la mort. Personne n'a vraiment pensé à laisser quelqu'un mourir. Si et quand un patient est mort, nous avons considéré que nous avions échoué – si vieux et malade qu'ils étaient.
C'était alors.
Aujourd'hui, le protocole DNR a été étendu et ma boîte aux lettres a, pendant des années, été remplie d'histoires de patients révélant avoir été invités à signer Do Not Resuscitate Forms ou d'avoir signé des formulaires Do Not Resuscitate en leur nom. (Ceux-ci sont connus sous le nom de formes DNR ou DNAR – pour Do Not Tentative Resuscitation.)
Les avis DNR ne sont qu'à quelques centimètres de l'euthanasie et pourraient peut-être être mieux décrits comme une euthanasie “passive.” Le médecin ne fait rien pour tuer le patient. Mais il ne fait pas ce qu'il pourrait faire pour les empêcher de mourir.
Au cours des dernières années, les médecins généralistes du monde entier ont contacté leurs patients âgés et ceux souffrant de troubles de santé chroniques et leur ont posé deux questions. Même les patients en parfaite santé ont été approchés s'ils ont atteint un certain âge. (L'âge auquel les médecins considèrent qu'un patient ne vaut pas la peine d'être sauvé varie, mais est généralement d'environ 70 ans)
“Êtes-vous heureux pour nous de mettre sur votre dossier une note que vous ne serez pas admis à l'hôpital si vous devenez malade?”
Notez la formulation intelligente, conçue pour susciter une réponse positive. It’s the sorte of trickery used by crooked pollsters and insurance salesmen – knowing what reponse they want and shading the question in such a well as to ensure that they get it.
Un cabinet médical a envoyé une lettre à une maison de restauration pour les adultes autistes en disant que les soignants devraient avoir des plans pour empêcher leurs patients d'être réanimés s'ils sont devenus gravement malades.
D'autres médecins généralistes ont envoyé des lettres similaires aux établissements qui s'occupent des personnes âgées et des personnes handicapées. Des décisions de couverture ont été prises pour les foyers de soins et les foyers de soins aux patients ayant des difficultés d'apprentissage.
Un homme de 51 ans atteint du syndrome de Down’s a reçu un DNR en raison de son handicap, et des instructions ont été laissées qu'il ne devait pas y avoir de tentative de le réanimer s'il avait un arrêt cardiaque ou un arrêt respiratoire. Aucun formulaire de consentement n'a été signé et il n'y a eu aucun accord avec le patient ou ses proches. Le directeur médical de la partie pertinente du National Health Service de Britain’s a déclaré que sa politique était pleinement conforme aux directives nationales des organismes professionnes.(ça fait penser au Dr Sanchez directeur de l’IHU de Reims chez qui était enfermé (avec un policier à la porte de sa chambre) Vincent Lambert … il a dit ça aussi)
Le patron d'un grand organisme de bienfaisance a déclaré qu'il croyait que les ordres DNR étaient souvent placés sur des patients ayant des troubles d'apprentissage – sans la connaissance et l'accord de leurs familles.
C'était bien sûr illégal.
En 2015, la Haute Cour du Royaume-Uni a statué que les soignants de patients atteints de maladies mentales devaient être consultés avant l'application des avis DNR.
Mais le non-sens du coronavirus a entraîné une inondation de tels cas.
Un homme de 50 ans, avec une perte de vue, a reçu un avis DNR donnant “blindness et de graves troubles d'apprentissage” comme raison.
Un homme épileptique a reçu un avis DNR, et une chirurgie GP’s au Pays de Galles a exhorté les patients à haut risque à remplir un formulaire DNR s'ils contractaient le coronavirus. La lettre dit, “Vous êtes peu susceptible de recevoir l'admission à l'hôpital.”
Une femme à Bristol a reçu un appel téléphonique de son médecin généraliste lui demandant si elle était OK pour que ses dossiers médicaux soient mis à jour pour dire que si elle contractait le coronavirus, il n'irait pas chez elle, ni ne l’hospitaliserai, et qu’elle ne recevrai aucun traitement médical.
Maintenant, vous pourriez, je suppose, faire valoir que si un patient est clairement en train de mourir alors il serait cruel et inutile de tenter continuellement la réanimation. C'est pourquoi les avis DNR ont été conçus. Ils étaient à l'origine pour les patients qui n'avaient que quelques minutes ou peut-être des heures à vivre, et il était considéré comme injuste pour ces patients de continuer à pour rester officiellement en vie.”
Mais cela n'est pas ce qui se passe maintenant.
Aujourd'hui, au Royaume-Uni, dans le National Health Service, un patient est officiellement considéré comme inadapté pour être sauvé ou traité s'il a besoin d'aide pour les travaux ménagers lourds ou s'il a de la difficulté à préparer des repas ou à aller aux magasins.
Le canular post-coronavirus NHS ne veut pas sauver quiconque est handicapé, et tous les patients dans les foyers de soins sont, par définition, condamnés au meurtre par omission.
À l'origine, NICE (National Institute for Health and Care Excellence) a déclaré aux médecins qu'ils devraient évaluer les patients autistes comme ayant un score élevé pour la fragilité. Je suis, je l'avoue, encore assez confus quant à savoir quand ou si ce conseil a été supprimé.
J'ai vérifié autour et j'ai constaté que le Conseil médical général (“GMC”), qui fournit aux médecins leurs licences, a, avait obtenu sur l'acte en définissant “approchant la fin de vie” comme patients qui sont susceptibles de mourir dans les douze prochains mois.
Ceci, bien sûr, c'est le genre de déchets dangereux que l'on pourrait s'attendre à voir avec la forme bureaucratique surpayée des mélangeurs au Conseil Médical Général parce qu'il est toujours impossible de dire qu'un patient va mourir à l'intérieur douze mois. On peut dire qu'un patient peut mourir dans les douze heures mais pas douze mois. Seuls des médecins très arrogants et des bureaucrates ignorants prétendent savoir qu'un patient pourrait mourir dans les douze mois. Quand j'étais en pratique générale, je connaissais beaucoup de patients qui avaient des mois à vivre mais qui vivaient de très nombreuses années. Deux, je me souviens bien, avaient de jeunes enfants à s'occuper et bien qu'on leur ait donné seulement des mois à vivre, ils ont tous deux vécu pendant des années – refusant simplement d'abandonner et de survivre sur la volonté pure autant que toute autre chose. Si la règle GMC avait été appliquée, ils auraient été « autorisés à mourir » c’est à dire ; ils auraient été tranquillement euthanasiés au cas où ils seraient tombés malades et eu besoin de soins.
Refuser le traitement aux patients uniquement en raison de leur âge ou de leur forme physique est une forme d'eugénisme. Il semble que le nettoyage social soit bien vivant en Grande-Bretagne aujourd'hui. Si vous êtes en train de sauver des personnes (quand vous pouvez le faire), vous les tuez. Il ne me semble pas y avoir de différence entre la pensée derrière la politique du service de santé Britain’s et la politique d'Adolf Hitler.
Si vous établissez un formulaire DNR pour un patient, avec ou sans sa permission, vous le condamnez à mort.
Pendant les absurdités covid, les âmes obéissantes à travers le monde, de New York à Londres, et, applaudissaient sans réfléchir les infirmières et les médecins, mais tout le temps, ces mêmes infirmières et médecins délivraient délibérément des avis de décès, des formulaires DNR, aux personnes fragiles et âgées.
Lequel d'entre nous a donné aux médecins la permission de se comporter comme des nazis et de refuser un traitement à des personnes considérées comme sans importance, coûteuses ou inutiles?
À mon avis, chaque médecin, infirmière ou administrateur qui a mis un avis de DNR sur un patient en vertu de ces règlements devrait être congédié, arrêté et emprisonné.
Comment ces gens dorment-ils la nuit? ressentent-ils quelque chose pour les gens dont ils sont censés s'occuper? Les gens qui dispersaient ces avis DNR ont été payés pour s'occuper des gens. Et ils ont trahi ces gens. Les avis Do Not Resuscitate ont été conçus pour s'assurer que les vrais malades en phase terminale étaient autorisés à mourir avec dignité – sans être traînés maintes et maintes fois de l'endroit où ils se dirigeaient. Les avis DNR étaient à l'origine une partie nécessaire de la médecine – pour éviter les situations de type général Franco.
Mais maintenant, nous avons un millier de clones de Mengele travaillant dans le service de santé. Cela semble comme une exagération, mais la chose triste est que ce n’en est pas. Les Dr. Mengele aurait prospéré dans le NHS d'aujourd'hui. Ils araient aimé le applaudissements et l'adulation aussi.
Le NICE devrait être dissous immédiatement. Nous serions tous mieux sans.
L'essai ci-dessus est réimprimé avec la permission du livre Jack King’s book 'SwithIls veulent nous tuer: Here’s comment et pourquoi’. Ce livre décrit comment l'euthanasie –, également connue sous le nom de suicide assisté par un médecin –, est promue comme une solution rentable pour les systèmes de santé. Il met en évidence comment ce mouvement vers “mort par médecin” est motivé par des considérations financières, comme il est souvent moins coûteux de mettre fin à la vie d'une personne malade ou âgée que de fournir des soins de longue durée coûteux.
Bref, c’est la logique du capitalisme, ça !
20/10/2024
contrairement à ce que croient les racistes, les identitaires affolés et tout ça - et avec encore une vidéo en plus découvrez la chaîne maquis cévénol !
l'assimilation ça se fait ! sI si ! y compris avec les gens d'origine "arabe"
(le lien : https://www.youtube.com/watch?v=w1ZNKEu_nFc ) autre lien libre, où on peut télécharger https://ru-clip.net/video/w1ZNKEu_nFc/gj-musulman-attenta...
Tous ensembles avec les gilets jaunes pour chassez la mafia exploiteuse au pouvoir et pour rendre sa démocratie et son humanisme à ce pays
Et d'ailleurs relisez les vieux journaux, livres d'histoire, études sociologique anciennes et tout ça : les belges (les belges !) quand à la fin du XIXè siècle ils sont arrivés dans les usines du Nord les journalistes, ont dit que c'était des "barbares inassimilables", en 1900 on reprochait aux italiens de Marseille de refuser l'assimilation, de vivre entre-eux, d'être des terroristes (eh oui ! on venait d'assassiner plusieurs rois, impératrice, président de la république et même lancer une bombe dans la chambre des Députés, et à chaque fois c'était un anarchiste italien !), en 1930 on reprochaient aux polonais de se pas s'assimiler, ils venaient avec leurs curés, car ils étaient "trop religieux", et les polonaises ne sortaient pas de leurs corons et ne savaient même pas parler français, on a reproché ça aussi, très officiellement - étude d'une équipe de sociologues ! - aux arméniens, etc, etc (on a reproché ça aux juifs aussi quand ils sont arrivés de Russie au début du siècle Vladimir Jankelevitch, Serge Gainsbourg, etc, etc).
EN fait la plupart des gens d'origine musulmane etc, la plupart se considèrent comme français et fiers d'être français, et raisonnent en français (de même que les polonais qu'on traitait de polaks ou les arméniens du groupe Manouchian...). Et avec la tradition frondeuse des français, https://ru-clip.net/video/Wfa6VXuEBSQ/%F0%9F%9A%A8le-plan...
et sous une des dernières vidéos de Florian Philippot, un commentaire dit :
Mr Philippot, je suis français d’origine marocaine, sachez que je vous écoute depuis pas mal de temps et que nous français avons absolument besoin de vous ! J’aime mon pays, j’aime ma patrie et notre France doit être dirigée par une personne comme vous qui n’est pas nationaliste mais qui protège l’âme de notre France. SVP ne lâchez rien face à tout ces corrompus. Je vous soutiens et encourage mon entourage à en faire autant. Vive la France
il faut faire de la pub pour la chaîne de Florian et dans votre entourage : https://ru-clip.net/video/cpw-QxnCITw/esclavage-pour-dett...
les nouvelles élites intellectuelles, les lanceurs d'alerte, les nouveaux patriotes issus de l'immigration (normal ! ça s'est toujours fait, toujours ! les juifs, les flamands, les italiens, les polonais et maintenant les "arabes" (berbères en fait)
Dans un autre domaine :
ENERGIE ET MASSE NEGATIVES SELON L'EQUATION DE DIRAC, un livre de Hicham Zejli (2024-07-21) LIEN
12/10/2024
alors comme ça on se remet à décider d'apporter une solution finale aux espèces "nuisibles et invasives" ??
il va falloir ajouter un nouveau slogan : Liberté pour les perruches à collier immigrées en France !
et pour les conures veuves immigrées à Bruxelles
l’approche existentielle est la base de la morale, comme l'a sans doute compris Elian-J Finbert (et Brigitte Bardot)
ils (les intégristes de l'écologie et les "scientifiques, aussi impavides que il y a un siècle les savants nazis...) sont tellement dans leurs concepts d’espèces et de biodiversité, qu’ils oublient que les individus, bien vivants et bien concrets, sont des êtres sensibles.
Giuseppe Belvedere la paradigme de la résistance au nazisme ( et relisez Michel Terestchenko) :
Les perruches à collier de France.
Pour retrouver leurs premières traces, il faut remonter au milieu des années 1970, affirment les spécialistes interrogés par franceinfo. "En 1976, une centaine d’individus se sont échappés de l'aéroport d'Orly", assure Rémy Delanoue, ornithologue et juge international lors de concours de beauté de psittacidés (comprenez perroquets, perruches et autres inséparables). La piste semble vraisemblable. A cette époque, l'oiseau, à la mode dans les animaleries, était importé en nombre par avion. "Leur cage s’est ouverte lors d’une manipulation par un Fenwick [un chariot de manutention] et une centaine de perruches ont ainsi pu s'envoler", croit-il savoir. L'autre foyer d'origine, plus récent, se situerait du côté de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d'Oise). Pas d'erreur de manutention cette fois : les soupçons se portent sur un grossiste qui ignorait sans doute la malice de l'animal et sa capacité à s'échapper de sa cage. "Elles sont de la famille des perroquets, l'un des oiseaux les plus intelligents qui soient", explique ****** ******, de l'antenne francilienne de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Au début des années 1990, les contrôles des oiseaux étaient moins stricts et les fenêtres du bâtiment où elles étaient entreposées n'étaient pas grillagées. (comme Fleury-Mérogis !...) C'était facile pour elles de prendre le large", insiste R. D.. Depuis un demi-siècle on a vu arriver les tourterelles turques, les roselins cramoisi pointent leurs nez, les merles ont envahi nos villes depuis le XIX siècle (autrefois ils ne sortaient pas des forêts), Autrefois les moineau, oiseaux des rochers, ont peuplé les villes, les alouettes les campagnes. À part les intégristes ecologistonazis qui s’en plaint ? la carte de leurs dortoirs (les lieux où elles passent la nuit) le confirme : ils n'ont quasiment pas bougé depuis quarante ans et se concentrent autour de Wissous (Essonne) et Roissy-en-France (Val-d'Oise). Contacté par franceinfo, le gestionnaire Aéroports de Paris explique avoir entendu parler de ces thèses, mais n'a retrouvé aucune trace des "évasions" supposées. Le responsable du pôle Espaces verts d'Orly penche plutôt pour des remises en liberté par des propriétaires lassés de ces oiseaux trop bruyants.
Environ 8 000 spécimens (non, êtres vivants ! Je dirais même mieux personnes vivantes, images de Dieu) en Ile-de-France
Quoi qu'il en soit, les perruches sont bien là... et se reproduisent. (comme les humains ! lisez « Un Nid » de Sully-prudhomme) ) Résultat, en Ile-de-France, la population s'est envolée : leur nombre est passé de quelques dizaines d'individus dans les années 1980, à 1 100 en 2008 puis 4 200 en 2015, selon une étude menée par des chercheurs du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Avec deux à trois oisillons par an et par couple, la progression est très rapide. Désormais, en 2017, "on s'approche plus des 7 000 à 8 000 individus" dans la région, estime le spécialiste de la LPO. L'Ile-de-France n'est pas la seule concernée par le phénomène : d'autres foyers ont été signalés près de Marseille (Bouches-du-Rhône), Roubaix, Villeuneuve d'Ascq ou encore Toulouse. A l'étranger aussi, comme à Barcelone au-dessus des Ramblas ou en Grande-Bretagne, où elles seraient plus de 30 000. (+ la Rhénanie ! + Bruxelles ! ) L'invasion fait le bonheur des passionnés. Cela fait vingt-trois ans que Bruno Lebrun, agent d'accueil du parc de Sceaux (Hauts-de-Seine) et détaché à la surveillance des oiseaux nicheurs, arpente les 180 hectares pensés par Le Nôtre. Depuis 2003 et l'arrivée du premier couple de perruches, pas un nid ne lui échappe. Chaque année, il est chargé de recenser les couples qui s'installent entre février et juin dans les creux des platanes centenaires, abri idéal pour décourager les écureuils roux, friands de leurs œufs et de leurs oisillons. Aujourd'hui, il en dénombre plus de 90 qui, chaque soir, s'envolent en nuées vers leurs dortoirs de Wissous et Massy, situés de l'autre côté de l'A86.
Ici, elles trouvent de tout, toute l'année. Au printemps, elles dévorent les bourgeons, l'été elles trouvent toutes sortes de fruits et de baies et à l'automne, ce sont les glands et les pommes.Bruno Lebrun, du parc de Sceaux.
"Elles sont magnifiques", glisse un promeneur
mais ces racistes anti-immigrés que sont les écologistes intégristes, n'es veulent pas : elles ne "sont pas d'cheu nous" !
Les perruches peuvent compter sur la générosité des promeneurs qui leur apportent des graines, malgré les panneaux d'interdiction. Au détour d'une allée longeant l'un des bassins du parc de Sceaux, Amadou témoigne. "J'adore les perruches. Elles sont magnifiques",
(LES IBIS SACRES AUSSI ETAIENT MAGNIFIQUES…...)
s'enthousiasme-t-il. Séduit, il en a même acheté plusieurs pour agrémenter son balcon... mais elles se sont échappées. Les fugueuses reviennent le voir régulièrement : "Même après les hivers les plus secs et rigoureux, elles sont toujours là."
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la rigueur de nos hivers ne leur fait pas froid aux yeux. "A l'origine, elles vivent sur les contreforts de l'Himalaya, jusqu'à 1 500 mètres d'altitude", rappelle Frédéric Malher, président du Centre ornithologique Ile-de-France. Autant dire que les quelques épisodes de neige francilienne n'ont rien d'incroyable pour elles. "L'hiver, elles passent 50% de leur temps près des mangeoires ou des boules de graisse disposées dans les jardins par les particuliers", précise Olivier Païkine, de la LPO Ile-de-France. Même celles suspendues en hauteur et destinées aux petits oiseaux y passent. Avec leurs pattes, les perruches agrippent le fil, le remontent et se régalent. Elles se servent aussi chez les particuliers. Près du parc de la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), un voisin n'a pas pu savourer ses cerises cette année. "Les perruches ont découpé le filet de protection qu'il avait installé pour éloigner les oiseaux et elles se sont régalées", s'amuse Bruno Lebrun.
Peu de prédateurs et très envahissante
ouais , mais comme dit Christian Lévêque :
« Les écosystèmes ont des capacités d’adaptation importantes, aussi bien lorsqu’ils perdent des espèces que lorsqu’ils acquièrent de nouvelles espèces, comme l’a montré l’écologie rétrospective. »
Leur vie est à peine troublée par quelques prédateurs : la chouette hulotte. Des plumes de perruches ont été retrouvées dans le nid d'un rapace, dans le 15e arrondissement de Paris, rapporte la LPO. Et si les écureuils et les rats peuvent occasionnellement se délecter de leurs œufs, les perruches savent se défendre d'un coup de bec. Un écureuil en a déjà fait les frais dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Sans véritable prédateur et avec son chant, la perruche agace. Et inquiète aussi (les fonctionnaires du Commissariat général aux questions juives ) Car elle entre en compétition avec d’autres oiseaux, notamment pour les nids. Opportuniste, la perruche à collier ne creuse pas son propre nid. Dès février, elle élargit ceux des autres oiseaux (comme la sittelle torchepot, l'étourneau sansonnet et le pigeon colombin), bien avant que ces espèces ne s'y installent. Ce qui les oblige à trouver d'autres lieux de nidification.
Dans le parc de Sceaux, on a déjà remarqué une baisse du nombre d'étourneaux sansonnets. Bruno Lebrun à franceinfo. Pour certains spécialistes de la biodiversité, il est temps de « réguler » la population de perruches. La LPO demande d'ailleurs l'aide des Franciliens pour les "signaler" ! (ça s'est déjà fait autrefois pour localiser des personnes pourchassées) Pour le moment, "en Ile-de-France, elles ne vivent qu'en petite couronne, tempère Bruno Lebrun. Mais si elles s'attaquent aux cultures, comme elles le font en Inde par exemple, elles peuvent faire des ravages..." par exemple, jusqu'à 70% des récoltes de tournesol ont parfois été perdues. De quoi préoccuper certains maires franciliens. à Antony (Hauts-de-Seine), des perruches ont déjà creusé des nids dans les plaques isolantes de façades d'immeubles récemment ravalés. [tant mieux ! j'ai vécu les effets de l'isolation thermique de l'IA,c'est étouffant !]
La perruche à collier est-elle une menace pour « notre » [ça veut dire quoi ? Un écosystème par définition ça évolue constamment, ça veut dire quoi une « menace » ? Si on réfléchit bien, ça n’a pas de sens, et puis c’est quoi ce « notre » ? l’écosystème ne vous appartient pas], écosystème ? Aucun consensus ne s'est dégagé sur la question, estime l'ornithologue Philippe Clergeau, et la loi reste floue.. N'empêche, le sujet devient politique. En 2015, le sénateur des Hauts-de-Seine André Gattolin (ex-EELV, désormais LREM - tiens tiens ! je vois le genre .... ) avait interpellé le ministère de l'Ecologie pour inclure la perruche à collier parmi les espèces nuisibles et invasives. [et donc à exterminer, exactement comme Hitler avait mis les tziganes et les juifs dans la liste des espèces d’humains nuisibles et invasives…] "La législation actuelle permet à l'autorité administrative d'organiser la capture ou la destruction des immigrés. Mais, pour l'instant, aucune action de cet ordre n'a été entreprise à ma connaissance", explique-t-il à franceinfo.
Une population trop difficile à "contrôler" (en anglais ça se dit :"to control a disease" mais en français ça veut dire "se rendre maître de" voire "éradiquer", là ils sont en train d'éradiquer la langue française !)
Au cas où, plusieurs solutions existent pour réguler leur nombre : stériliser des couples ou secouer leurs œufs pour les empêcher d'éclore. Mais avec des nids situés à plus de 10 mètres de hauteur dans les arbres, "de telles opérations semblent irréalisables" à grande échelle, aux yeux de Bruno Lebrun. "En revanche, en lançant des filets sur les dortoirs des perruches, on pourrait en capturer un grand nombre d'un seul coup. Mais cela coûte très cher à réaliser." Aux Seychelles, dans l'océan Indien, la réponse au problème des perruches à collier (après le « problème juif » on nous bassine avec le « problème rom », et après ça va être le « problème perruches à colliers » ! mais les intéressés qu’est-ce qu’ils en pensaient ou qu’ils en pensent? Comment ils on vécu, ou vivront ça ?) a été radicale (une « solution finale » quoi ! Comme pour les Ibis Sacrés). Des opérations d'éradication ont été lancées dès 2013 et le dernier spécimen de perruche à collier aurait été tué début septembre, rapporte Seychelles News Agency. Mais pour Jean-Philippe Siblet, du Muséum d'histoire naturelle, il est déjà trop tard. "Sur une île, une espèce invasive peut être éradiquée, mais à l'échelle d'un continent comme l'Europe, c'est totalement impossible." En cage comme en liberté, les perruches à collier n'ont donc pas fini d'échapper au contrôle de l'homme. (les roms non plus)
un millier de Tadorne Casarca, beau canard roux originaire des déserts d'Asie centrale, s'est installé en Suisse (outre qq millions d'humains de toutes origines). L'office Suisse de "protection" des oiseaux commente
"Cette situation est problématique, car ses effectifs ne sont pas indigènes."
Et voilà ! C'est clair, comme motivation ! (mais les celtes quand ils sont arrivés en Helvétie étaient-ils indigènes ? pas plus que les alouettes et les moineaux, bref tout ce qui n'était pas hommes de Néandertal et rhinocéros laineux ! )
alors comme ça sous prétexte qu'elles "ne sont pas d'cheu nous" et qu'elles en concurrencent d'autres il faudrait es exterminer ?
donc fallait-il au XIXè sièce exterminer les auvergnats qui ont concurrencé les bistrotiers parisiens "de souche" en ouvrant partout des commerces de "vins et Charbon" ? Heureusement qu'on n'a pas fait ça : on n'aurait pas eu les bals musettes !! ni cette musique qui pendant un demi-siècle est devenue le symbole même de la culture française populaire !
donc faut-il exterminer les jaïns de l'Inde qui à Anvers sont en trains de retirer le commerce des diamants des mains des juifs ?
donc Fallait-il exterminer les polonais du Pas-de-Calais qui ont pris le charbon des mains des mineurs autochtones ?
Etc donc selon les écologistes, et les préfets à leurs ordres, il faut raisonner comme ça ? ban en voilà des génocides en perspective ! Le Pen à côté c'est un ange ! Je sais , dans les années 30 il y a eu quelqu'un qui a raisonné comme ça, envers les juifs et les roms, mais je croyait qu'il en avait gardé une sinistre réputation ! Les écologistes vont-ils se mettre à son école ?
22/09/2024
un commentaire résume le problème
"Près de 200 000 morts, le double de blessés et de malades, des traumatismes psychiques incalculables, des stress traumatiques de très longue durée qui vont obérer pendant des générations la structuration sociétale de la Palestine, des centaines de familles anéanties et leurs mémoires avec, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants assassinés dans une recherche évidente d’infliger les coups avec un maximum de cruauté et tant d’autres faits indicibles, écœurants, révoltants, risquant à tout le moins de nous enlever le peu d’humanité qui nous reste et nous retient de commettre nous-mêmes les pires exactions… Cessons là, mais je dois dire que ne pas acheter de pomelos au prétexte qu’ils viennent d’israel, de refuser les médicaments qui en proviennent, ça n’est rien d’autre que cracher contre le vent quand la tempête souffle.
[moi : mais c'est comme ça qu'on a eu l'Afrique du Sud ! il est vrai que c'est sans doute le changement d'attitude des Think-Tanks capitalistes US et "l'opération Nelson Mandela" (son retournement contre libération) qui a été réellement déterminant, le reste n'étant que de la psy-op]
J’ai beaucoup de respect pour Michel Collon. Mais s’il a un peu de poids, j’aimerais l’entendre réclamer du plus fort qu’il peut qu’il faut abattre les gouvernements complices et qui soutiennent ces criminels, que l’état d’israel soit banni des nations. Quant aux commanditaires et aux exécutants de ces crimes contre l’humanité qui sont comme des chiens enragés, qu’on les vaccine !"
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14/09/2024
Nous sommes tous Vincent Lambert
témoignage de ses parents :
"Quand il était enfant, comme tout enfant, Vincent était joyeux, vif et d’une sensibilité déjà bien marquée. Nous habitions au fin fond de la campagne et pour limiter les va-et-vient de transport vers l’école, nous avions décidé de lui faire nous-mêmes le CP. Vincent était réceptif. Sa scolarité se déroule ensuite normalement. Il se passionne pour le chant et participe avec passion à une chorale.
Une anecdote d’environ trente ans reflète sa gentillesse, sa générosité, son regard tourné vers les autres. Un jour, sa sœur de deux ans sa cadette a eu un accident de bicyclette. Vincent, du haut de ses six ans, ne voulait plus la quitter, il était aux petits soins pour elle et souhaitait la veiller jusqu’à sa guérison.
En grandissant, son attention pour les personnes vulnérables s’est accrue de façon toute particulière. Cela nous a toujours impressionné. Sa délicatesse, sa diligence l’amènent, en tant qu’élève infirmier, à faire son mémoire sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite.
Avant de quitter la maison familiale pour partir faire ses études, il nous confie un clochard avec qui il avait noué des relations et qu’il nourrissait discrètement depuis un certain temps.
Derrière un premier contact d’apparence assez distant se cache chez Vincent un trésor de qualité et d’humanité. Ses confidences, ses lettres si précieuses à ce jour, n’ont rien à voir avec le tableau très déplaisant que l’on a pu faire de lui.
Hélas, un accident de voiture, survenu il y a sept ans, l’a plongé dans une situation de grave handicap. Il est en état pauci-relationnel, ne pouvant plus communiquer verbalement, mais ayant des expressions très souvent surprenantes.
Les médias le traitent comme un légume, mais c’est absolument faux. Comme tout être humain, il s’endort le soir, se réveille le matin, il reconnaît nos voix, il nous suit du regard quand on lui parle, il va manifester un contentement ou un inconfort. Quand on lui met une musique qu’il aime, il cherche d’où elle vient en tournant la tête. Comme les 1.700 patients dans sa situation en France, il va réagir à des sollicitations simples mais pas systématiquement. Vincent est certes handicapé mais il est vivant. Il n’est ni un légume, ni totalement sans conscience.
Et pourtant, au prétexte qu’il ne peut plus avoir de relations, on veut le faire mourir. Faut-il donc également provoquer la mort des personnes démentes, de tous les handicapés mentaux, de toux ceux qui ne peuvent s’exprimer ?"
(c’est ce qu’ont fait les nazis en 1939)
"Mais surtout, il entre en relation avec ses proches ! Nous qui nous nous relayons auprès de lui 6 heures par jour, nous le savons.
Qui peut avoir assez peu de cœur pour prétendre que nous nous battrions par idéologie ? C’est juste par amour et parce que notre fils est bien vivant mais sans défense que nous défendons sa vie menacée par les bien-portants et les tout-puissants.
La vérité doit être dite sur l’état de Vincent. Nous lui devons au moins cela. Il est certes très handicapé mais il n’est ni atteint de maladie, ni en fin de vie. Il ne souffre pas et ne fait l’objet d’aucun acharnement thérapeutique, ni d’obstination déraisonnable pour être maintenu en vie puisqu’il a juste besoin de recevoir des aliments et de l’hydratation comme tout être humain. Il n’a pas laissé de directives anticipées alors qu’en tant qu’infirmier, il en connaissait l’existence. Il n’a pas désigné de personne de confiance conformément à la loi mais le CHU a décrété que cette personne de confiance était son épouse. C’est elle qui réclame sa mort qu’on a écoutée. Certes, la situation n’est pas facile pour une jeune femme, toute jeune mariée, nous le comprenons. Nous n’avons jamais voulu nous imposer par discrétion mais nous lui avons toujours dit : « Rachel, si tu n’en peux plus, nous prenons le relais ».
Depuis novembre 2012, le CHU refuse à Vincent les soins de base et notamment les séances de kiné, un fauteuil adapté pour lui permettre de sortir de son lit… Vincent est enfermé à clef dans sa chambre surveillée par une caméra. Nous ses parents, nous devons pour lui rendre visite nous soumettre à une pesante et ubuesque procédure de contrôle à l’entrée du service et montrer notre carte d’identité. Le temps est comme suspendu, et Vincent traité comme un mort en sursis….
L’hôpital n’a plus aucun projet de vie pour Vincent, mais nous en revanche, nous en avons ! Nous avons déjà quitté la Drôme pour nous installer à demeure à Reims où nous nous relayons auprès de Vincent 6 heures par jour. Nous nous battons pour transférer Vincent dans une maison d’accueil pour les patients comme Vincent. Ces maisons ont été spécialement créées en 2002 et plusieurs d’entre elles nous ont dit avoir réservé une place pour lui et l’attendre pour s’en occuper. Mais aussi incroyable que cela puisse paraitre, on nous refuse ce transfert et Vincent est pris en otage par le CHU de Reims qui se comporte comme son propriétaire et qui l’a enfermé dans sa chambre comme un condamné dans le couloir de la mort. Nous avons envie parfois de crier « Si vous ne voulez plus vous en occuper, rendez-nous Vincent mais ne le tuez pas ! »
Nous restons confiants et comptons sur la Cour européenne des droits de l’homme pour arrêter cette folie. Protéger Vincent, c’est aussi protéger toutes ces personnes vulnérables contre ceux qui veulent se débarrasser d’eux car ils les encombrent en décrétant qui est digne de vivre, en les rendant ainsi otages du combat pour l’euthanasie."
Pierre et Viviane Lambert, parents de Vincent.
"PS : Nous avons été très touchés en apprenant la création d’un Comité de soutien à Vincent. Cette démarche nous fait chaud au cœur et nous en avons besoin. Elle nous semble surtout utile et porteuse de fruits. Merci aux promoteurs de ce Comité et à tous ceux qui rejoindront cette belle initiative."
maintenant :
Professeur Xavier Ducrocq
Si nous entrions dans la chambre de Vincent Lambert, qui verrions-nous ?
Un homme de 38 ans allongé sur un lit. Il a les yeux ouverts, la tête tournée d’un côté ou de l’autre. A moins qu’il ne soit endormi. Il respire seul, par le nez, sans machine. De temps en temps vous le voyez déglutir sa salive. Il est tétraplégique, mais vous le verrez, par moments, agiter sa jambe gauche. C’est le signe qu’il se passe quelque chose. Mais quoi ? On n’en est jamais certain. En effet cet homme ne parle pas, il n’essaye pas de parler. Vous ne serez jamais certain qu’il vous entende ou qu’il vous voie. Il ne réagit pas de façon explicite à ce qui se passe autour de lui. Pourtant si on l’observe bien, en différentes circonstances, en présence de différentes personnes (connues et inconnues), il est possible de percevoir des modifications infimes de son comportement : mouvement de membre, rotation de la tête, amplification de la respiration, clignements des paupières, déglutition, « intensité » du regard, … Ce qui permet de dire que Vincent perçoit ce qui l’environne et qu’il y donne une réponse, à sa façon, bien éloignée de la nôtre, mais signe que sa conscience capte et réagit à certaines présences, comme à certaines manifestations internes (douleur, colique, inconfort, …). Vincent semble réagir plus aux sons qu’à la vue. Une musique qu’il apprécie peut ainsi le « changer ». C’est ce que l’on observe très habituellement chez les personnes en état pauci-relationnel. Il n’existe pas de possibilité, avec ces personnes, d’établir un code de communication fiable, permettant de traduire ce qu’elles ressentent. D’où le risque de méconnaitre certains problèmes ou, à l’inverse, de sur-interpréter leur comportement.
En cela Vincent Lambert ne diffère pas d’autres personnes en état pauci-relationnel (EPR). Leur niveau de conscience peut varier d’un jour à l’autre, ce qui explique qu’elles pourront sembler parfois plus proches de l’état végétatif chronique (EVC) – encore appelé état d’éveil sans réponse -. Dans la réalité, l’état végétatif est plutôt une étape transitoire entre le coma et l’état pauci-relationnel. Au quotidien les patients peuvent fluctuer de l’un à l’autre état. Même les meilleurs spécialistes s’y trompent quatre fois sur dix ! D’ailleurs des études réalisées par IRM fonctionnelle chez des personnes en EVC ou en EPR ont permis d’entrer en contact avec certaines d’entre elles, plus souvent en cas d’EPR que d’EVC.
De Vincent on peut dire qu’il n’est pas en coma, qu’il n’est pas branché. Il n’est pas malade, mais dans un état de handicap très sévère, privé de communication. Il n’est pas un légume. Il n’est pas en fin de vie ; des personnes peuvent vivre de nombreuses années en EPR. Cela est dû à des lésions cérébrales sévères et les chances d’amélioration sont pratiquement inexistantes.
Si Vincent ne communique pas, pour autant une relation est-elle strictement impossible ? Un échange, silencieux, mystérieux, indicible, ne se produit-il pas avec l’entourage et l’environnement ? Il suffit de regarder quelques photos pour s’en convaincre et se laisser troubler, au-delà des apparences.
Comment ceux qui soignent Vincent ont-ils pu dire aussi bien que « Vincent n’est pas quelqu’un de compliqué », mais aussi qu’il s’opposait à certains soins, se laissait tomber de son fauteuil, fauteuil dont on l’a alors définitivement privé, depuis 2 ans et demi ? Mais n’est-ce pas le meilleur témoignage de cet état de conscience de Vincent, même s’il est impossible de dire pourquoi tantôt il est facile, et tantôt opposant.
Vincent déglutit sa salive, depuis des mois. Il peut avaler quelques gouttes d’eau, quelques miettes de gâteau, alors qu’il n’a pas bénéficié d’une rééducation de la déglutition. Il est alimenté par une gastrostomie, pour des raisons de facilité par des préparations nutritives industrielles (des plats préparés adaptés !) et par de l’eau. Parce que sa paralysie ne lui permet pas de porter les aliments à la bouche et que sa déglutition est incertaine.
Mais nous n’entrerons pas dans la chambre de Vincent. Personne de vous n’y entrera. Pas plus qu’un kinésithérapeute, un orthophoniste, ou un ergothérapeute… il y a longtemps que Vincent est privé de ces soins. Il est enfermé à clé dans cette chambre. Pour le protéger du geste de folie d’un désespéré qui en voudrait à sa vie. Protégé par ceux-là même qui s’en sont pris à deux reprises à sa vie ! Si vous insistez, il faudra laisser vos papiers d’identité au personnel. Et ses parents qui le visitent quotidiennement depuis bientôt deux ans subissent, tous les jours, ce protocole humiliant. Vincent est bien incarcéré dans sa chambre, surveillée par une caméra, sous écoute au moyen d’un baby phone. Tel un détenu, dangereux, dans l’attente de la mort à laquelle on l’a condamné.
Pas la peine d’espérer rencontrer Vincent dans les couloirs, dans le jardin, en fauteuil devant la fenêtre. Les sorties lui sont interdites, comme le fauteuil. Il y a trop longtemps que Vincent est laissé à sa solitude. Maltraité car non traité. Trop longtemps que Vincent est abandonné par la communauté des siens qu’on a trompé sur ce qu’il est. Il est Vincent, il est vivant, il échange à sa façon, avec son environnement.
Bien sûr, il faudra qu’un jour Vincent quitte ce monde. Ses parents, mieux que quiconque le savent et s’y sont préparés. Mais ce n’est pas à nous, à aucun de nous, de le faire partir, de décider de son heure, arbitrairement.
Laissons les siens aimer Vincent et Vincent recevoir et rendre cet amour, cette affection dont il a besoin, comme nous tous, pour vivre, humainement. Vincent compte sur nous. Et avec Vincent tous ceux qu’un drame, un jour, a plongé dans le même état.
Pr Xavier Ducrocq
Conseil médical des parents
Professeur de neurologie et d’éthique au CHU de Nancy
Oui au fait qu'en est-il des autres qui sont dans le même état, voici des témoignages, et ça commence très fort, l'une d'entre eux après avoir passé 10 dans cet état .... en est sortie
http://www.jesoutiensvincent.com/category/les-autres-vinc...
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07/09/2024
Maurice Carême (né à Wavre !)
Maurice Carême était-il hanté au fond de son âme par la peur de la mort comme moi ?
(comme Apollinaire aussi "Beaucoup de ces dieux ont péri/ C'est sur eux que pleurent les saules/ Le grand Pan l'amour Jésus-Christ/ Sont bien morts et les chats miaulent/ Dans la cour je pleure à Paris)
Lisez :
Dès qu’on t’abandonne à toi-même,
Tu redeviens cet enfant las
Qui pleurait dans le soir, tout bas,
En écoutant les sourds abois
D’une chienne rauque et lointaine.
Cette chienne elle est toujours là,
Mais c’est dans ta chair qu’elle aboie. (L’heure de grâce, 1957)
24/08/2024
le plus beau poème d'Eric Tellenne
Enfant quand tu liras ces pages
Je serai mort depuis longtemps
J’étais celui que tu attends
Je n’aurai pas vu ton visage.
Eric Tellenne
(la Clé des Chants page 223)