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16/03/2019

La révolution Bolivarienne du Vénézuela n'est pas allé assez loin

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Ah oui ! comme j'ai dit dans mon article sur Sennaciulo, (revue papier de SAT) les demi-mesures, la recherche de modération, de compromis, (les combats défensifs, comme dir Bernard Friot sont voués à l'échec), les Forum Social Mondial Susan Gorge "Puerta del Sol", etc, c'est fini ! si on se contente de ça on sera bouffé par la réaction de ceux "qui crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent" comme disait MC Solaar, il faut comme a dit Susan George (là elle avait raison ! ) "se radicaliser en vieillissant".

Regardez Cuba est allé au bout a rencontré une profonde hostilité de l'impérialisme US et de l'Internationale du grand capital, et de leurs "merdias" la Voix de nos  Maîtres,  mais il a tenu ! et est reconnu par l'ONU comme la seule économie "écologiquement durable" de toute la planète.

Le Vénézuéla a voulu ménager la chèvre et le chou (prend garde Mélenchon ! tu as vu ce qui est arrivé à Tsipras d'ailleurs !), et voilà tout ce qu'il a récolté : comme la Syrie, comme l'autogestionnaire Yougoslavie, comme Kadhafi,quand il a baissé la garde dans l'espoir de se faire accepter par la "communauté internationale" (sic!), les manoeuvres visant la guerre civile et la destruction !!

En tout cas souhaitons bonne chance au Venezuela qui se bat pour la liberté de toute la planète (il faut le savoir ! bien s'en rendre compte).

http://b-tornare.overblog.com/2017/07/election-constituan...

"Il va de soi que de telles réalisations au profit du peuple n’ont pu se faire qu’au détriment des parasites. (oui, il faut se remettre à appeler un chat un chat, comme Bernard Friot à la télévision !) On comprend dès lors que ceux-ci veuillent se débarrasser de Maduro, cet empêcheur de magouiller en rond…https://www.google.com/search?q=macron+pinochet&rls=org.mozilla:fr:unofficial&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwj9wPbArbngAhWjxYUKHZ9XAl0Q_AUIDigB&biw=1045&bih=636#imgrc=MPS8UCYldBLfkM:

La « révolution bolivarienne » n’est pas allée assez loin. Elle n’a pas su, comme la révolution cubaine, couper radicalement les ponts. Si l’on veut changer le cours des choses, il faut agir sur les structures. La nationalisation des secteurs clé, la protection contre la mondialisation libérale, la restauration de l’indépendance nationale, la consolidation d’une alliance internationale des États souverains, la mobilisation populaire pour une meilleure répartition des richesses, l’alphabétisation, l’éducation et la santé pour tous sont les différentes facettes d’un même projet progressiste ? Mais de telles perspectives ne pouvaient que déchaîner la haine revancharde des nantis !! et susciter l’hostilité mortifère des USA !! Comme Allende au Chili, Sukarno en Indonésie, Lumumba en Afrique, Mossadegh en Iran en 1953, etc. Sans oublier Chavez en 2002 qui ne dut son salut et la vie qu’à la fidélité de sa garde présidentielle et au soutien de la rue.(et s'est fait assassiner par cancérisation - les "services secrets" savent faire ça, depuis les années 60 déjà ! - interposée dix ans plus tard)

La tenue de ces élections est une grande victoire de la démocratie et un sacré doigt d’honneur à tous ses ennemis !

Arriba Venezuela !"

lisez la totalité de l'article par le lien ci-dessus !!

pour un autre site (en espagnol) : https://hastaelnocau.wordpress.com/2017/07/31/subestimaro...

un autre (en français) : http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article155174

Et pour un bilan du vote à la Constituante http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8846

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Oh, que vous avez bon cœur ! J’ai versé une larme en pensant à la générosité américaine. « Tous ces produits exquis : des sacs de riz, du thon en boîte et des biscuits enrichis en protéines, et de la farine de maïs, et des lentilles, et des pâtes, arrivés à la frontière du Venezuela si perturbé, assez pour un petit repas léger par personne pour 5 000 bouches affamées » nous dit le JT, comme un écho sublime des 5 000 fidèles venus écouter le Galiléen, le Christ qui parvint à les nourrir tous avec de petits pains et de petits poissons [Mat. 14, 14-21, Marc 6, 34-44]. Mais le Christ ne s’était pas emparé des comptes bancaires, pour rafler l’or de ceux qu’il nourrit ce jour-là.

En fait, le Venezuela du XXIe siècle est une bonne affaire bien plus rentable que la Galilée au premier siècle. Aujourd’hui, il faut organiser un blocus si l’on veut que les gens vous soient reconnaissants pour votre aide humanitaire.

Ce n’est pas un problème. Le duo US-GB l’avait fait en Irak, comme l’écrivait la merveilleuse Arundhati Roy en avril 2003 (dans le Guardian de jadis, avant qu’il ne devienne un simple outil impérial – comme Le Monde !) : après que l’Irak a été mis à genoux, le peuple était affamé, un demi million d’enfants avaient été tués, ses infrastructures gravement endommagées... puis le blocus et la guerre firent place... vous avez deviné : aux sauveteurs humanitaires. Au début, ils avaient bloqué les arrivages de nourriture qui valaient des milliards de dollars, puis ils ont livré 450 tonnes d’aide humanitaire, et célébré leur propre générosité pendant quelques jours de reportages en direct à la télé. L’Irak aurait eu assez d’argent pour acheter toute la nourriture requise, mais cet argent avait été bloqué, et les habitants ont reçu des cacahuètes.

Et c’était plutôt humain, selon les normes américaines. Au XVIIIe siècle, les colonisateurs britanniques en Amérique du nord avaient mis en œuvre des méthodes plus drastiques, dans leur assistance aux natifs désobéissants. Les Peaux Rouges avaient été expulsés de leurs terres ancestrales, et c’est après qu’il leur fut administré une aide humanitaire : du whisky et des couvertures. Les couvertures avaient auparavant été utilisées par des patients tuberculeux. La population autochtone de l’Amérique du nord fut décimée par les épidémies générées par ces mesures et d’autres du même acabit. Vous n’avez peut-être pas entendu parler de ce chapitre de votre histoire, vous les Américains ; votre pays est couvert de musées de l’Holocauste mais il n’y a pas un seul mémorial du génocide commis à votre porte. C’est bien plus fun de débattre des péchés des Allemands et des Turcs que de ceux de vos aïeux.

D’abord, vous affamez les gens, puis vous leur apportez de l’aide humanitaire. C’est un schéma proposé par John McNaughton au Pentagone : bombardez les écluses et les barrages, noyez les plantations de riz, causez une vaste disette (plus d’un million de morts ?) « et alors nous allons livrer une aide humanitaire aux Vietnamiens affamés ». Ou plutôt : « Nous pourrions offrir d’agir en ce sens à la table de conférence ». Planifier un million de morts de faim, par écrit, oui ; si une telle note avait été découverte dans les ruines du Troisième Reich, ce serait la cerise sur le gâteau des génocides, tous les jours on nous le rappellerait. Mais l’histoire du génocide des Vietnamiens est rarement mentionnée de nos jours.

Ils l’ont fait en Syrie, aussi. Au début, ils ont apporté des armes pour les mettre entre les mains de chaque extrémiste musulman, puis ils ont bloqué Damas, et enfin ils ont envoyé de l’aide humanitaire, mais seulement dans les zones sous contrôle rebelle.

Cette méthode cruelle mais efficace pour briser l’esprit des nations a été longuement mise en œuvre par les dompteurs de lions, pendant des siècles, peut-être. Il faut affamer le fauve jusqu’à ce qu’il vienne manger dans votre main et vous lécher les doigts. Ils appellent ça la domestication par la faim.

Les Israéliens pratiquent la chose à Gaza. Ils bloquent toute importation ou exportation de la Bande de Gaza, interdisent de pêcher en Méditerranée, et mettent sous perfusion les prisonniers palestiniens à coup d’aide « humanitaire ». Les sionistes ont encore affiné le procédé ; ils se débrouillent pour que ce soit l’UE qui paye pour l’aide humanitaire destinée à Gaza et qu’elle achète les provisions à ... Israël ! Ce qui fait de Gaza une source importante de profits pour l’État juif.

Au Venezuela, donc, ils suivent un vieux schéma. Les US et leurs caniches de Londres ont saisi quelque 20 milliards de dollars appartenant au Venezuela, et des firmes nationales vénézuéliennes. Ils leur ont pris un milliard en lingots d’or que le Venezuela avait déposé en confiance dans les caves de la Bank of England. Ils avaient dit, bien sûr, qu’ils donneraient cet argent à un illustre inconnu vénézuélien, plus exactement : au gars qui avait déjà promis de remettre la richesse du Venezuela aux firmes US. Et après ce pillage au grand jour, ils apportent quelques containers d’aide humanitaire à la frontière, et attendant que les Vénézuéliens aux abois se ruent dessus pour manger.Mais les Vénézuéliens ne meurent pas de faim, même s’ils traversent des difficultés. Ceux qui en font tout un battage, ce sont les riches, comme toujours. Si Pompeo veut aider les Vénézuéliens, qu’il lève donc les sanctions, qu’il rende les fonds, qu’il mette fin au blocus. Les biscuits qu’il veut fournir ne règleront rien.

Le président Maduro a bien raison de refuser que cette hypocrisie serve à acheter les estomacs et le cœur de son peuple. Ce n’est pas seulement qu’il se souvient de Virgile et qu’il sait qu’il faut « se méfier des Grecs et de leurs cadeaux », Timeo danaos et dona ferentes, Il y a trop de soldats américains et colombiens tout autour des lieux de débarquement, eux-mêmes tout proches d’aéroports avec des pistes d’atterrissage grand format adaptées pour mettre en place des ponts aériens.

Les US sont réputés pour leur propension à envahir les voisins. Le Panama a été envahi en 1989 pour que le canal reste aux mains des US et pour faire annuler l’accord signé par le président Jimmy Carter qui avait bon cœur. George Bush senior avait envoyé ses troupes aéroportées après avoir qualifié le président du Panama de « dictateur et trafiquant de cocaïne ». C’est exactement ce que dit le président Trump du président vénézuélien. Ils vont vouloir utiliser cette aide pour envahir et acheter le Venezuela. Lucide, Maduro a mis en route de grands exercices militaires afin que l’armée se tienne prête en cas d’invasion. Mais la situation du Venezuela est largement assez sinistre même sans invasion. Leur argent leur a été séquestré, leur compagnie pétrolière principale est quasiment confisquée ; et il y a une solide cinquième colonne qui attend les yankees à Caracas.

Cette cinquième colonne est principalement constituée de compradores, des jeunes de bonne famille avec une touche d’éducation occidentale, qui ne voient leur avenir que dans le cadre de l’empire américain. Ils sont prêts à trahir les masses mal lavées et à céder le passage aux troupes US. Ils ont le soutien des super riches, des représentants des compagnies étrangères, des services secrets occidentaux. Ce genre de personnages existe partout ; ils ont essayé d’organiser la Révolution du cèdre au Liban, la révolution verte en Iran, le Maïdan en Ukraine. En Russie ils ont eu leur chance lors de l’hiver 2011-2012, lorsque leur révolution en manteaux de vison s’est jouée sur la colline moscovite de Bolotnaïa. À Moscou, ils ont perdu la main à partir du moment où leurs opposants, la foule des Russia-First, a pris le dessus en réussissant une manifestation encore plus grande sur la colline de Poklonnaya. Les agences occidentales ont tenté de masquer la défaite en envoyant des images de la manif des soutiens à Poutine (la « Montagne ») tout en disant que c’était « Le marais » pro-occidental. D’autres agences occidentales ont publié des images des rassemblements de 1991 en disant qu’elles avaient été prises en 2012 sur « Le marais ». À Moscou, personne ne s’est laissé piéger. La foule en vison savait que c’était de la pommade.

En Ukraine ils ont gagné parce que le président Yanoukovitch, un personnage changeant, hésitant et pusillanime, n’avait pas réussi à rassembler un soutien massif. C’est une grave question, de savoir si Maduro va être capable de mobiliser les masses qui veulent d’abord le bien de leur pays. Si c’est le cas, c’est lui qui gagnera la confrontation avec les US, dans la foulée.

Maduro est plutôt réticent : il n’a pas d’oligarques qu’il ait réussi à discipliner ; il ne contrôle pas les médias ; il tente de jouer la carte sociale-démocrate dans un pays qui n’est pas la Suède, loin de là. Ses subsides ont permis aux gens ordinaires d’échapper à la pire pauvreté, mais maintenant, ce sont les trafiquants au marché noir qui siphonnent la richesse de la nation. Loin d’être une zone sinistrée, le Venezuela est un pays de cocagne, un eldorado : on peut y remplir un cargo de pétrole pour rien, le détourner sur la Colombie voisine et le vendre au prix du marché. Bien des fans de « l’illustre inconnu » se sont fait des petites fortunes de cette façon-là, et escomptent bien faire un grand massacre dès que les Américains débarqueront.

Un problème plus grave, c’est que le Venezuela est devenu une économie basée sur la monoculture. Il exporte son pétrole et importe tout le reste. Il ne produit même pas de quoi nourrir ses 35 millions d’habitants. Le Venezuela est victime de la doctrine néolibérale qui prétend que vous n’avez qu’à acheter ce que vous n’arrivez pas à produire. Maintenant, ils ne peuvent plus acheter, et ils ne produisent pas non plus. Imaginez une Arabie saoudite démocratique et frappée par un embargo...

Pour sauver l’économie, Maduro devrait assécher le marécage, en finir avec le marché noir et ses profits, encourager l’agriculture, la taxation des riches, développer un peu d’industrie pour la consommation locale. C’est faisable. Le Venezuela n’est pas un État socialiste ordonné comme Cuba, ni un État social démocrate comme la Suède et l’Angleterre dans les années 1970, mais même son très modeste modèle pour permettre aux masses de surmonter la misère, la pauvreté et l’ignorance semble inadmissible pour l’Occident.

Quand un jeune politicien plutôt inconnu, dirigeant d’un petit secteur néolibéral rageusement pro-américain, un vrai tartempion de service, s’est proclamé président, il s’est vu immédiatement reconnu par Trump, et les médias occidentaux ont publié des reportages montrant le peuple du Venezuela manifestant pour souhaiter la bienvenue au nouveau président et demander le renversement de Maduro. Ils ont déployé des vidéos d’énormes manifs à Caracas en soutien à l’opposition. Et bien peu de gens à l’étranger se sont aperçus que la vidéo était vieille, filmée lors de manifs en 2016, mais les Vénézuéliens s’en sont aperçus tout de suite ! Ils savaient qu’il n’y avait aucune chance qu’une grosse manif se tienne ce jour-là, parce qu’il y avait un match de baseball particulièrement important entre les clubs professionnels Leones de Caracas et Cardenales de Lara, de Barquisimeto.

Mais les WMD ont continué à mentir effrontément. Voici un rapport de Moon of Alabama : les images de grands rassemblements anti-gouvernement sont des fake-news ou des prophéties en attente de leur auto-réalisation.

VIDEO:Thousands of opposition protesters pour onto the streets of Caracas to back Venezuela's opposition leader Juan #Guaido who is calling for early elections, as international pressure increases on President Nicolas #Maduro to step down pic.twitter.com/JdWS12j9KJ
— AFP news agency (@AFP) 2 février 2019

Ca se passait à 11:50 le matin, heure locale. La vidéo jointe ne montrait pas des « milliers » mais seulement 200 personnes qui s’affairaient dans le coin.

Ils mentent quand ils disent qu’il y a des déserteurs de l’armée qui veulent un affrontement avec l’armée. Les jeunes que CNN présentait n’étaient pas des déserteurs, et ne résidaient pas au Venezuela. Même leurs insignes militaires étaient du type qui a été remisé il y a des années, comme l’a fait remarquer notre ami le Saker.

Cependant, ces mensonges ne profiteront pas à l’envoyeur (mes correspondants à Caracas disent qu’il y a des manifs pro et contre le gouvernement, un peu plus grosses pour Maduro) car les sentiments sont plutôt mous. La crise a été fabriquée à Washington, et les Vénézuéliens n’ont pas envie de se faire embringuer.

C’est la raison pour laquelle nous pouvons nous attendre à une tentative américaine pour faire usage de la force, précédée par quelque provocation. Ce ne sera probablement pas une guerre ouvertement déclarée : les US n’ont jamais combattu un ennemi avant de l’avoir d’abord épuisé. Si l’administration Maduro survit à cette explosion, la crise se tassera, en attendant que les sanctions produisent leur effet et minent plus tard l’économie.

Dans cette bagarre, le président Trump est son pire ennemi. Il recherche l’approbation du parti de la guerre, et sa propre base va être déçue par ses actions. Ses sanctions vont envoyer encore plus de réfugiés aux US, avec ou sans mur. Il est en train de saboter le statut unique du dollar US en le maniant comme une arme. En 2020, il va récolter ce qu’il aura semé.

Israël Adam Shamir

14/03/2019

« il y a un jour où la vérité vient à la surface tôt ou tard » - Giuseppe Belvedere

Giuseppe Belvedere, vous connaissez ?


Vidéo « Les anges ne meurent pas » (les pigeons puisque’ils ne les aiment pas ils les tuent, après si une catégorie de gens ils ne les aiment pas ils vont les tuer aussi ? Ça s’est fait !) :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1
et la vidéo : https://ytube.tv/watch?v=srcs_DCV9aY&ok=1
(où il parle du GAZAGE des pigeons ...)
Après le gazage des juifs le gazage des pigeons, c’est « l’esprit de la modernité » comme dit Zygmunt Bauman », on élimine ce qui ne plaît pas, sans état d’âme….
(et après ce sont les trisomiques, voir le livre de Jean-Marie Le Mené sur ce sujet)
éliminer radicalement ce qui est, ou que l’on trouve, gênant, c’est le principe de la modernité, techniquement, et amoralement, et l’histoire et le présent, ont montré et montrent ce que ça veut dire.
2013 : Cela fait deux ans que Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 67 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
 
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
 
Aujourd'hui, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés. Alors cette fois, la police menace d'envoyer son véhicule en fourrière à tout moment. 
 
Fragile et malade, il refuse pourtant tout aide d'urgence, repas ou foyer. L'association de quartier « les Amis de Giuseppe » se mobilise par Facebook pour lui venir en aide. Ses amis ont créé aussi une cagnotte pour lui permettre d'acheter une camionnette.

Diane Richard, membre du collectif et journaliste reporter d'images à France 2, a été très touchée par l'histoire singulière de son voisin. Elle témoigne en images de son quotidien.

2015 :
Giuseppe Belvedere, l'infatigable ami des pigeons de Beaubourg
29 mars 2015
Paris-Beaubourg, Giuseppe Belvedere et ses amis pigeons. Photo Réveil FM InternationalIl est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons !
Il est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons ! Le parvis s'est métamorphosé en un tapis d'oiseaux survoltés. Ce monsieur est devenu une institution du quartier et surtout, Paris sans pigeons n'est plus Paris!» Depuis dix ans, Guiseppe Belvedere fait trois tournées par jour pour que les pigeons, eux aussi, aient une chance de manger. A Beaubourg, il est appliqué à insérer à même le bec une boulette de brioche «meilleure que le pain blanc».
Depuis des années, ce marginal déguenillé soigne et nourrit des dizaines et des dizaines d'oiseaux sur le parvis du Centre Pompidou. Une attention qui amuse les touristes mais exaspère riverains et élus.
Petition pour laisser sa voiture-abri à Giuseppe Belvedere © Entraides Citoyenne
Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 70 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
Aujourd'hui encore, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés.

2018 :
Vidéo « Les anges ne meurent pas » :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1

Giuseppe Belvedere vu par Diane Richard, par Menil.Info
Ce film de Diane Richard, son amie et voisine, vous présente Giuseppe Belvedere, cet homme qui sans relâche nourrit et soigne les pigeons dans le 4e arrondissement de Paris, aux alentours de Beaubourg et ce depuis de nombreuses années.
Il y exprime les raisons de son combat, ce combat qui vise à ce que les oiseaux puissent vivre, même à Paris, même si un certain nombre d’habitants et d’élus souhaite les éradiquer.
Vous y entendrez également les opposants à Giuseppe, ceux qui ne veulent, ne peuvent comprendre cette mission qu’il s’est assignée depuis tant d’années.
« Les anges ne meurent pas » , ni Giuseppe, à la rue depuis 3 ans , ni les oiseaux qui ont trouvé en Giuseppe le gardien de leur vie. Espérons qu’au delà de la survie de ces pigeons, des moineaux, (et les hirondelles ???? maintenant disparues, dont le chant le matin perchées sur les fils télégraphiques était un tel boheur à écouter !!!!) de la survie de Giuseppe qui évolue au milieu d’une agressivité ambiante que le film tente de transmettre, un jour, pourront cohabiter homme et animal, être vivants différents, dans le respect les uns des autres.
« Hier (8/11/2018), la mairie de paris, a enlevé la camionnette de Giuseppe Belvedere avec tous ses médicaments, ses papiers et les 23 pigeons dedans,... Il a dormi à la rue cette nuit.
Après 24h de recherche, il a obtenu l’info que son véhicule se trouve à la préfourrière de Pantin... »

 

2011 : Ils doivent se cacher pour nourrir les pigeons 

Les «nourrisseurs» de volatiles étaient la semaine dernière au centre d'un colloque auquel participaient des « chercheurs » (encore les fameux diplomés de l’université payés très cher pour bébégayyer sur France-cucul!) .
Le volatile a ses détracteurs, très nombreux. À l'image de ceux qui, par exemple, se sont amusés à constituer un «groupement d'éradication des pigeons parisiens» sur Facebook. L'oiseau a aussi ses ardents supporteurs, prompts à dénoncer les «rafles» et la «précarité» dont il est victime. Véritable passion urbaine, le pigeon était la semaine dernière au centre d'un colloque organisé à l'initiative de Natureparif (agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France) et du groupe de "recherche" interdisciplinaire «le pigeon en ville», dirigé par Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle. (c'est payé combien ? très bonne question non ? question marxiste, toujours indispensable pour mieux comprendre les choses)
Cette première rencontre s'est notamment penchée sur le cas des «nourrisseurs».
(Le fric monstre que ce machin a coûté ça ne serait pas plus utile de le dépenser à nourrir les pigeons et les chats ? Ah !! vraiment une analyse MARXISTE du « si petit monde » - roman de David Lodge – des universitaires s’impose !!) Ces personnes qui prennent soin des volatiles et agacent la plupart des parisiens bourgeois. Qui le leur rendent bien. «Elles font bien souvent l'objet d'insultes, voire même parfois d'agressions physiques», relève Véronique Servais, professeur d'anthropologie. Accusés de générer des concentrations, les pros-pigeons «sont considérés comme des déviants, (cf la réflexion de Hanna Arendt plus bas) car ils s'écartent des normes sociales», (oui, comme les parents témoins de Jéovah persécutés par les Assistantes Sociales de la DDASS de l'Allemagne nazie ….) décrypte la chercheuse (payée combien pour son « décryptage » ? on aimerait savoir quand-même ! Les ouvriers on dit bien combien ils sont payés, pourquoi pas les « chercheurs ? Très bonne question non?)..
Un «sacerdoce » coûteux 
Pas étonnant, à vrai dire, puisque nourrir les pigeons est une activité interdite par l'article 120 du règlement sanitaire départemental et passible d'une amende de 450€. «Avec cette loi, s'énerve Brigitte Marquet, fondatrice du site l'Ambassade des pigeons, les pouvoirs publics ont créé une véritable guerre civile entre les citadins. À Paris comme ailleurs, beaucoup d'anti n'hésitent pas à dénoncer les défenseurs des oiseaux à la police (tiens ! Comme en 40 …. encore un point commun). Tout est fait pour encourager la détestation.»
«Ils croient bien faire, mais les nourrisseurs favorisent la concentration et la surpopulation des pigeons, estimés à 80.000, soit un pour 25 habitants, (c'est pas beaucoup ! faut-il être un "flamand" merdeux pour trouver ça inquiétant !) ce qui occasionne des dégâts sur les biens publics et privés à cause de l'accumulation de fientes», plaide de son côté la mairie de Paris. (Ah! ce fameux intégrisme écologiste hein ! j’ai fait un article là-dessus aussi!)
Conséquence: «Les nourrisseurs souffrent d'un discrédit, note Véronique Servais. Ils ont le sentiment d'être traqués. Du coup, ils se font plus discrets, sortent de préférence la nuit, dans des lieux retirés et opèrent plus rapidement. Mais, pour autant, ils ne vont pas s'arrêter.» Car s'ils ont le sentiment d'avoir établi une véritable communication avec le volatile, ils se sentent plus encore investis d'une responsabilité. (eh oui! comme les personnages étudiés par Michel Terestchenko dans son livre capital « Un si fragile vernis d’humanité » … on est au COEUR de l’analyse eidétique de la morale, là)
«Le plus souvent, ils deviennent nourrisseurs par hasard, en jetant quelques miettes et puis au fur et à mesure, ils se rendent compte du piteux état des pigeons et les voilà pris dans un engrenage: ils ne peuvent plus se désengager. (même remarque, comme Valdemar Langlet quand il a commencé à distribuer des faux passeports à Budapest)» Beaucoup parlent ainsi d'un «sacerdoce», coûteux en temps et en argent. Impossible pour certains par exemple de partir en vacances. «Moi je les nourris avec mauvaise conscience, je me fais souvent insulter par des dames âgées et si je dois m'absenter, je délègue toujours ma fonction», témoigne anonymement une élégante sexagénaire.
Même s'il n'existe pas de profil type du nourrisseur, «on rencontre une majorité de personnes de plus de 60 ans et de femmes, mais aussi des hommes, des actifs comme des retraités ou des chômeurs», assure Véronique Servais . Et contrairement aux idées reçues, peu sont en fait marginalisés et isolés. «Ce sont des gens parfaitement normaux, insiste Brigitte Marquet, qui voient davantage la grâce que la crotte.» (pareil je suis persuadé qu’il y avait des antisémites parmi les gens qui ont cachés des juifs en 40, simplement ils voyaient plus l’humanité que l’usurier ou que la propagande raciste)

mon blog : les héroïques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux
Les vieilles dames qui, de nos jours, déposent de la nourriture pour nourrir les chats errants sont des héros de la conscience humaine, comme ceux qui en 40 cachaient des juifs.(1) 
(1) n'oubliez pas, ça aussi c'était illégal
Elles sont un des avatars du mythe d'Antigone, celui dont Gérard Mortier dit "Sa seule force repose sur la croyance selon laquelle les "lois non écrites" ne sauraient être trangressées. Elle ne crée aucune idéologie  mais  ... ne pouvait agir autrement " elles sont  "héroines  par excellence: fortes parce que vulnérables"
Il ajoute,  bon observateur des dérives actuelles: "En ces temps de deal, on considère Antigone comme une hystérique et ses lois non écrites comme le code d'une secte."
"Prenez garde de ne pas dénaturer le premier impératif catégorique de la raison pratique selon Kant et n'en faites pas  : Agis comme si le principe de ton acte était le même que celui du législateur ou de la loi du pays" ! (Hanna Arendt)

Quand à Zygmunt Bauman il appelle à "rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles ce qu'il nomme les émotions éxilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux. ... l'instinct moral, seule source possible d'un comportement autonome."
 Et cette très belle et très fondamentale phrase, qui est la source la plus humaine et la plus profonde  de la morale:
"Notre conscience ne se soumet qu'à l'autorité impuissante de l'Autre."

Allez! j'ajouterai encore, pour élargir la perspective sur son autre flanc constitutif, cette citation fondamentale (fondamentale!) du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui va bientôt mourir, seul et désespéré):
„"L’unique espoir, pour chacun de nous, de n’être pas traité en bête par ses semblables, est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme êtres souffrants, et cultivent en leur for intérieur cette aptitude à la pitié qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois de mœurs, et de vertu, et sans l’exercice de laquelle nous commençons à comprendre que, dans l’état de société, il ne peut avoir ni lois, ni mœurs, ni vertu. Loin de s’offrir à l’homme comme un refuge nostalgique, l’identification à toutes les formes de la vie, en commençant par les plus humbles, propose donc à l’humanité d’aujourd’hui, le principe de toute sagesse. »
  
Quand à "l’appel à la “révolte contre le pouvoir” qui de nos jours se remet à être sources d'ennuis, il est au contraire, pour beaucoup un précieux héritage. Jusqu’à Eric Cantona qui déclarait il y a quelques années que c’était là l’idée qu’il se faisait de l’identité française. 
« Si, depuis que le monde est monde, tous les hommes avaient respectés toutes les lois, nous en serions encore à l'esclavage. » (anonyme ?)

Nourissage civilisé des animaux interdit par les sauvages du totalitarisme municipal, c'est ça la description en bon français.
Il faut se méfier du politiquement correct sans empathie ! c’est la grande leçon, voyez l’intégrisme écologiste ! (au sujet duquel j’ai écrit un billet, s'y reporter)

encore une dernière vidéo sur Giuseppe :


05/03/2019

via ombro rompiĝis

 

Pri aferoj fantaziaj
kaj amaso da mensogoj
kun kuraĝo kaj senhontaj
niaj ombroj nun babilas.
La magneta vento kaptas
iom post iom la vortojn
kaj per gaja samba-ritmoj
al la homoj ĝi proklamas.
Via ombro ĵus rompiĝis
kaj vi tion ne perceptis,
ĉar ĉiutage la ombroj
pri fantazioj babilas.

 

Arquillos januaro 2019

02/03/2019

ce qui vraiment criminel c'est

de retirer des permis à tire larigot, en effet car dans la société qu'on nous a faite  " je me demande comment vont faire les pauvres gens qui habitent en campagne. Sans permis et sans bagnoles ils sont condamnés. (condamnés à mort, oui) C’est les plus pauvres qui vont en pâtir, ne serait-ce que pour se rendre aux restos du cœur!! ou pour se rendre en formation. Après on dit oui les chômeurs c’est des branleurs ils veulent pas travailler etc... Augmentation du gazole, limitation de vitesse, permis à points et contrôle technique à 400 points, suppression des places gratuites dans les villes etc... Même nos paysans sont dans la merde, ils sont déjà endettés pour payer leur exploitation mais avec la hausse du gazole, ils va leur rester quoi ???.... " dit un commentateur


 

eh oui, c'est exact, dans la société actuelle RETRAIT DE PERMIS = CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

https://hdclips.top/hd-videos/nFyAfog5e3w/retir%C3%89-des...

Il parle bien, il sait voir à travers avec les yeux des valeurs humaines et existentielles, tu es courageux toi aussi Alexis

"Nous avons besoin de savoir que nous sommes nombreux, pour nous mobiliser" (Etienne Chouard)

et comme dit Dieudo on a besoin de rire ! même avec l'immonde racisme de classe de nos maîtres !

28/02/2019

on ne peut vivre que par autrui

On ne vit, on ne peut vivre, en fait que par rapport à autrui, même quand on ne s’en rend pas compte, même les enfants qui ont plaisir à être seuls, ĉar tiam ils vivent des personnages (et des mondes entiers des fois !) qu’ils imaginent, même quand on admire la nature, car en fait si on est capable de faire ça, et avec plaisir, c’est soit qu’on le fait à deux, soit même seul qu’on est dans une vie où il y a quelqu’un (ou -ques uns) qui vous réchauffe(nt), qui vous nourrit, et vous aimante. "L'élan vital ne se fonde pas sur soi-même mais sur l'interaction avec les autres. On ne s'en aperçoit pas, sans doute, tant qu'on n'est pas exclu et rejeté de l'échange mais c'est le désir de l'autre qui nous fait vivre" (Jean-Claude Ameisen)

Autrement il n’y plu ia ajn vivo ebla. Ia ajn.

27/02/2019

des complots il y en a toujours eu depuis la nuit des temps

*Des coplots ça existe depuis la nuit des temps 2019-02-21 22-32-20.png

 

 

 

 

 


 

 

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25/02/2019

sunas

 

Sunas de antaŭlonge sunas

ĉe la fora horizonto,

sed mi loĝas en angulo

kie ĉiam regas ombro.

 

Arquillos januaro 2019

24/02/2019

sur la blanka litotuko

Sur la blanka litotuko
mi trovis veluran kison;
ŝi ĝin lasis,
ekforirinte kun urĝo.
Estis frue,
kiam ankoraŭ la suno
duondormis,
kaj la malhelo... griziĝis
iĝante luma mateno.
Mi ploretis, sed tuj poste
mi ridetis kun kolero
kaj senbrue mi kriegis
rigardante la ĉielon,
kiu jam sin montris blua
kaj malaperis la lumon
de la radianta stelo.
"Ĉiopova, kara Dio!
tra la senlima universo
ŝi vagadas,
bonvolu, ŝi lasis kison
sur la litotuko blanka.
Ne malfermu la pordegon,
ĉar mi bezonas redoni
al ŝi la veluran kison,
kiun ŝi lasis kun urĝo
apud blanka kap-kuseno.”

Arquillos novembro 2018

23/02/2019

Paroli kun vi denove

Paroli kun vi denove

 

Paroli kun vi denove,

eble jam ne havas sencon,

ĉar vi estas nur memoro...

Se mi aŭdus vian voĉon,

tute certe mi ekkrius

petante vian revenon,

sed via voĉo mutiĝis,

kiel la tagoj mutiĝas,

kiel kandeloj fandiĝas,

kiel la viv’ finiĝas...

 

Arquillos marto 2018

20/02/2019

vous avez dit FNSEA ? voilà ce que c'est ... C'est ça le capitalisme ! maintenant vous avez compris ce qu'il faut faire ?

Sofiprotéol, société présidée par Xavier Beulin (qui est aussi accessoirement président de la FNSEA, syndicat qui se targue de défendre les agriculteurs !).
via Jules Vairne

Les aviculteurs de la Coordination Rurale des Côtes-d'Armor se sont rendus lundi 22 juillet à l'entreprise Farmor de Guingamp, qui fabrique des plats préparés, afin de connaître la provenance de leurs approvisionnements en volailles.

Du poulet brésilien dans les plats bretons !

Alors que les aviculteurs bretons agonisent financièrement - ils ont reçu le coup fatal la semaine dernière avec l'annonce de la fin des restitutions – ils ont fait une découverte scandaleuse !

90 % de poulets étrangers dans les frigos !

Le directeur du site, qui a reçu la délégation de la CR22, s'est dit très à cheval sur la traçabilité et l'origine des viandes. Il a insisté sur le fait que 40 % de la volaille utilisée provenaient de France et 60 % de volailles importées.

Pourtant, lors de la visite qui a suivi, la délégation de la CR a pu s'apercevoir que 90 % du poulet en stock ce lundi, provenaient du Brésil, des Pays-Bas ou de Thaïlande (voir étiquettes ci-dessous). Seuls quelques cartons, sans étiquettes d'origine, provenaient, selon les dires du directeur, de l'abattoir Bocher, appartenant aussi au groupe Sofiprotéol, à Mur de Bretagne.

Sofiprotéol, acteur de la mort de l'aviculture en Bretagne

Farmor est une filiale de Glon Sanders, elle-même détenue par Sofiprotéol, société présidée par Xavier Beulin (qui est aussi accessoirement président de la FNSEA, syndicat qui se targue de défendre les agriculteurs !).

source :

http://www.brujitafr.fr/2015/07/du-poulet-bresilien-dans-...

 

Et puis sortir de l'élevage intensif/auschwitz-à-animaux et l' "agriculture" industrielle polluante malsaine, immorale et pas durable.

Et tourner le dos au capitalisme et à ses logiques !

Et sortir de l'Union dite "Européenne" Qu'est devenue l'agriculture française ? (François Asselineau et Claude Bourguignon) - YouTube

analyse sur l'agriculture :