29/08/2015
Ce qu'on apprend quand on se met enfin à étudier l'histoire et pas seulement dormir dans le silence des pantoufles et du bourrage de crâne médiatique
Toujours aussi informé Meyssan. Précis et serein. Incroyable qu’un type pareil ait eu à s’exiler pour continuer à travailler. Dans un monde sain et logique il devrait tenir la chronique internationale du 20h de TF1 mais il en est réduit à vivoter sur des médias non alignés.
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l'internationalisme des imbéciles
http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-internationalis...
une réaction de chien de Pavlov
pendant ce temps dans la série tout le message de François Asselineau sera pillé par les autres (sans jamais aucune référence, ça serait trop beau), tout y passera, ils ne laisseront rien, normal, c'est trop bon ! voici Sapir qui appelle à .... un nouveau CNR, à un rassemblement des partis de droite et de gauche pour démanteler l'Euro (manque encore l'OTAN)
L'extrême-droite et l'extrême-gauche sont-elles solubles dans le même euroscepticisme? — RT en Français
même l'expression "le jour d'après" ils la pillent.
Asselineau va-t-il porter plainte pour violation de "propriété intellectuelle" ?
24/08/2015
le parlementarisme n'est pas né en Angleterre mais en Espagne
lLa façon dont on nous apprend l'histoire (ceux qui disent l'histoire ce sont les vainqueurs, n'oubliez pas !) est déséquilibrée et biaisée. Ainsi l'histoire de l'espagne est beaucoup plus mal connue des écoliers français que celle de l'Angleterre. C'est ainsi qu'on a pu nous faire croire que la démocratie parlementaire était une invention anglaise. NON !
rappel historique, maître Capello à vous la parole !
La longue conquête des droits individuels et collectifs
Le 15 juin dernier, l’Union populaire républicaine publiait sur son site officiel un article à l’occasion du huit-centième anniversaire de la Magna Carta Libertatum, document signé le 12 juin 1215 par le roi d’Angleterre Jean sans Terre [1]. Sous la pression de son aristocratie, le souverain assurait par ce texte un certain nombre de libertés fondamentales, tant d’un point de vue individuel que collectif, et permettait d’éviter, au moins en théorie, les abus royaux et l’arbitraire du pouvoir central à l’égard des villes et des hommes libres du royaume. François Asselineau s’interrogeait également sur la postérité de ce texte, à l’heure où l’actuel premier ministre britannique, David Cameron, en célébrait l’anniversaire en compagnie de la reine Élisabeth ii dans la localité de Runnymede, dans le Surrey.
Alors même que le chef du gouvernement, réélu en mai 2015, a promis à ses électeurs un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la situation des droits politiques fondamentaux dans nos pays est plus que jamais d’actualité. Sous couvert de sécurité et de lutte contre le terrorisme, les instances européennes bafouent en effet chaque jour un peu plus les libertés individuelles des citoyens dont elles ont la charge :
- favorisant par exemple la multiplication des caméras de surveillance ;
- collaborant systématiquement avec les services secrets américains dans l’espionnage des communications et des correspondances ;
- persécutant ou menaçant d’arrestation tous ceux qui osent s’opposer à Washington et en révéler les pratiques les moins avouables (à l’image d’Edward Snowden ou Julian Assange) ;
- conduisant des politiques liberticides qui pourront aboutir, à terme, au puçage des êtres humains ou à la mise en place de mandats d’arrêt internationaux au pouvoir étendu, etc.
C’est ce que rappelle François Asselineau dans sa conférence sur l’Europe sécuritaire [2].
Il rappelle au passage que ce détricotage patient et inquiétant des libertés publiques en Europe va à l’encontre des évolutions historiques qui, dans de nombreux pays, ont contribué à l’établissement et au renforcement des dites libertés.
Cette histoire a été semée d’embûches et les progrès faits en matière de protection de droits tels que le secret des correspondances, une justice équitable ou l’inviolabilité du domicile ont souvent été lents, inégaux ou défaits avant d’être repris et consolidés. La Magna Carta n’est ainsi que l’aboutissement d’une histoire entamée sous le règne de Guillaume Ier le Conquérant (1066-1087), contrariée sous celui de Guillaume II le Roux (1087-1100), poursuivie sous celui d’Henri Ier Beauclerc (1100-1135), etc.
De la même façon, d’autres pays européens ont, eux aussi, connu une amélioration progressive des libertés publiques, tant individuelles que collectives, la plupart du temps par à-coups et dans des circonstances particulières. C’est le cas d’un pays dont l’histoire est souvent méconnue des Français, l’Espagne, où, avant même la fameuse Magna Carta anglaise, des droits importants furent accordés aux hommes libres dans le cadre d’une institution promise à un grand avenir. C’est au sein du royaume de León, situé dans le Nord-Ouest du pays, que cette innovation vit le jour au cours de l’année 1188.
Un contexte particulier : l’Espagne de la Reconquête
À cette époque, l’Espagne est encore fragmentée en une série de territoires chrétiens qui ont engagé, à partir de 722, la reconquête (Reconquista) du territoire ibérique sur les musulmans. Au Sud, l’empire almohade, dont la capitale est installée à Marrakech, contrôle toute l’Andalousie actuelle mais aussi l’Estrémadure, les îles Baléares et l’essentiel de la région de Valence. Les Portugais, déjà parvenus à Lisbonne, n’ont pas achevé l’unité de leur territoire. À l’Est du pays, la Couronne d’Aragon s’étend de Calatayud à Barcelone, tandis que la Castille et le León se partagent l’Ouest du pays, la Navarre ne disposant que de la portion congrue, à la frontière avec la France.
Une carte de la péninsule ibérique vers 1188. censurée par la dérive stalino-paranoïaque de l'Internetmoderne
Si tous ces royaumes ont conscience d’appartenir à la même patrie (le sentiment de « perte de l’Espagne » après l’invasion arabo-musulmane étant patent), ils n’hésitent pas à guerroyer régulièrement les uns contre les autres. Ils espèrent en effet obtenir la prééminence pour poursuivre la Reconquête à leur avantage et réaliser l’unité du pays à leur bénéfice.
Les royaumes de León et de Castille [3] se fondent ainsi en une seule entité sous le règne de Ferdinand ier, en 1037, avant d’être à nouveau divisés, de 1065 à 1072. Les périodes d’union (1072-1157) et de séparation (1157-1230) se succèdent jusqu’au mariage définitif des deux « frères ennemis », au XIIIe siècle. Tandis que l’Espagne poursuit progressivement son unification, qui aboutira avec le règne des Rois catholiques (1474-1516) et l’annexion de la Navarre (définitivement assurée dans les années 1520), la Reconquista offre un cadre paradoxalement propice au développement de libertés individuelles et collectives.
Le système des fors
Afin de consolider et défendre les territoires repris aux musulmans, les souverains chrétiens sont en effet contraints d’accorder des avantages à tous les hommes qui acceptent de repeupler ces terres et de les mettre en valeur. C’est la grande époque des fueros, ou « fors », documents qui offrent aux nouveaux arrivants dans une zone fraîchement reconquise la garantie de la propriété des terres exploitées. Ils définissent les relations entre ces hommes libres et les seigneurs locaux mais aussi les modalités par lesquelles le souverain exerce son autorité sur les régions qu’ils ont repeuplées. Les privilèges qu’ils promettent et établissent attirent nombre de paysans et combattants hardis et ambitieux.
Ces derniers y voient l’occasion d’améliorer leur sort, de se débarrasser de pesantes créances ou même de se voir pardonner des crimes en échange de l’occupation effective d’une exploitation. Les fueros accordés varient beaucoup dans leur contenu, leur extension et leur régime juridique selon les époques et les royaumes. Les fueros du xve siècle ont ainsi peu à voir avec les cartas pueblas (chartes de repeuplement) des années 800.
Toutefois, tous ces textes ont en commun l’idée selon laquelle le pouvoir royal est le fruit de pactes avec sa population et que lesdits pactes ne peuvent être violés impunément. Ils limitent aussi l’installation d’un système féodal homologable au reste de l’Europe chrétienne, quand ils n’en empêchent tout simplement pas la constitution.
De fait, en Espagne, seuls les comtés catalans connaissent véritablement, au cours de leur histoire, la féodalité, le pouvoir seigneurial étant partout ailleurs imparfait ou contrarié. Ces fueros assurent aussi la liberté des villes, qui se constituent en communes aux droits étendus, de manière précoce par rapport aux autres pays européens. Ils donnent également la possibilité à tout homme libre qui en aurait les moyens d’acheter un destrier et l’armement lourd d’un chevalier pour devenir ce que l’historiographie espagnole nomme un caballero villano (« chevalier roturier »).
Cette situation contraste avec celle de la France médiévale, par exemple, où seule la noblesse avait le privilège de monter à cheval et de manier l’épée
Le système des fueros se maintient, avec d’importantes évolutions, même à l’époque de l’absolutisme, sous la forme, par exemple, de « chartes royales de privilège » (cartas de privilegio reales). C’est ce que montre par exemple cette charte accordée à la commune de Pegalajar, aujourd’hui située en Andalousie, par le roi Philippe ii en juin 1559.
À l’époque moderne, la survivance de ces fueros fait obstacle à l’unification du pays et à la promotion de l’égalité des sujets puis des citoyens devant la loi et le roi. Partiellement abolis par les Décrets de Nueva Planta (1707), sous le règne de Philippe v, ils sont définitivement abrogés au xixe siècle – en 1841 pour la Navarre et en 1876 pour le Pays basque. Ils sont finalement repris sous une forme moderne avec la Constitution de 1978, actuellement en vigueur, qui prévoit un régime spécial (dit « régime foral ») pour ces deux régions, dont les particularités historiques sont reconnues.
Les fueros témoignent dans tous les cas de la vitalité des libertés individuelles et collectives dans l’Espagne médiévale. Ils n’en constituent cependant pas la seule preuve. En 1188, près de trente ans avant la Carta Magna anglaise, le royaume de León consacre par écrit une série de droits dont la plupart des citoyens européens devraient pleinement jouir aujourd’hui mais qui sont limités, de jure et de facto, par les instances européennes.
L’innovation parlementaire de León
Lors de son couronnement, le roi Alphonse vii de Castille et du León (1126-1157), dit « l’Empereur », décide de faire directement participer les représentants du peuple, notamment des bourgeois, aux cérémonies et aux réjouissances, ce qui est une première dans l’histoire espagnole.
Son petit-fils, Alphonse ix du León (1188-1230), va aller encore plus loin, en particulier parce que les circonstances vont l’y pousser. Le pouvoir royal léonais ou castillan est, à cette époque, nettement moins contesté que celui de Jean sans Terre en Angleterre une trentaine d’années plus tard : les souverains des différents royaumes espagnols s’appuient sur la légitimité que leur donne la reconquête du territoire face aux musulmans. Le nouveau monarque, toutefois, doit faire face à une situation instable sur ses frontières car il est en conflit avec son cousin Alphonse viii de Castille (1158-1214), lequel parvient à lui arracher plusieurs places fortes, comme Valencia de San Juan ou Valderas. Alphonse ix se voit alors contraint de passer le pacte défensif de Huesca avec le Portugal, l’Aragon et la Navarre. Il continue à mener en parallèle le combat contre l’empire almohade dans le centre et le Sud de la péninsule ibérique mais subit une lourde défaite en juillet 1195 à Alarcos, dans l’actuelle Castille-La Manche.
Une miniature de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle représentant le roi Alphonse IX du León.que vous ne verrez pas Hautetfort ne veut pas
Les circonstances sont donc complexes pour Alphonse IX dès le début de son règne et le roi sait pertinemment qu’il devra compter sur le soutien sans faille des élites, mais aussi de ses autres sujets. Il a notamment besoin de renflouer les caisses du royaume et donc d’accentuer la pression fiscale sur les couches non privilégiées de la population.
Par conséquent, il convoque lors de la première quinzaine du mois d’avril 1188, à la basilique Saint-Isidore de León, le conseil royal (curia regia) afin d’obtenir de nouvelles levées d’impôts. La grande nouveauté de ce conseil tient dans le fait qu’il est composé non seulement de la noblesse et de tous les évêques du royaume (dont celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, principale autorité religieuse du León), mais aussi des représentants des principales villes concernées (León, Oviedo, Salamanque, Ciudad Rodrigo, Zamora, Astorga, Toro, Benavente, etc.)
Ces bourgs jouissent à l’époque d’une grande prospérité grâce au réseau de foires dont ils constituent les nœuds centraux, et le roi compte en profiter. Il doit toutefois composer avec les exigences des représentants du monde urbain, auquel il accorde en premier lieu un élargissement des fueros octroyés en son temps par le roi Alphonse v (999-1028).
Plus important encore, il reconnaît aux secteurs non privilégiés de la société léonaise un important nombre de libertés individuelles et collectives. Il promet par ailleurs de respecter l’inviolabilité du domicile privé et le secret des correspondances, (qu'en reste-t-il aujourd'hui ?) dans un geste extrêmement avant-gardiste. Les bourgeois obtiennent aussi du roi qu’il ne puisse déclarer la guerre ou signer la paix sans l’accord de son conseil et qu’il fasse systématiquement arbitrer par une justice équitable et objective les différends entre représentants des trois ordres.
L’ensemble de ces droits sont couchés sur papier dans un embryon de « constitution » surnommé Magna Carta léonaise (Magna Carta leonesa) et ils sont confirmés par des décrets royaux. Ces derniers trouvent leur aboutissement dans la « constitution » accordée à la Galice en 1194.
Ce conseil royal de 1188 est généralement désigné sous le nom de « parlement de León » (Cortes de León) [4]. Il n’est pas, à strictement parler, le premier parlement européen de l’histoire, puisqu’il a sans nul doute été précédé par une première réunion de l’Alþing, parlement islandais fondé en 930. Cet événement en Islande n’a cependant eu que bien peu de répercussions en Europe continentale, étant donné l’absence de communication avec l’île au Moyen-Âge.
Par ailleurs, les Cortes de León constituent le premier parlement dont il existe une trace écrite. Cette appellation de « parlement » lui a été attribuée précisément car il a donné lieu à des débats et à une délibération auxquels ont participé toutes les couches de la société léonaise de l’époque, y compris les secteurs non privilégiés, qui ont pu y imposer leurs vues et assurer des libertés fondamentales.
De ce fait, l’UNESCO a reconnu en juin 2013 la ville de León comme berceau du parlementarisme européen, classant les décrets de 1188 dans le Registre international Mémoire du Monde [5].
Cette reconnaissance doit beaucoup au politologue et professeur australien John Keane, spécialiste du système parlementaire, dont l’ouvrage Vie et mort de la démocratie, publié en 2009, a eu un écho considérable outre-Pyrénées. Il y affirme notamment, sur la base de ses recherches, que c’est bien à León et non en Angleterre qu’est né le parlementarisme européen, dans le cadre d’institutions représentatives [6]. En 2010, ce chercheur était officiellement invité par l’État espagnol et la junte de Castille-et-León [7], dans le cadre d’importantes commémorations, afin de proclamer officiellement la ville de León cuna del parlamentarismo (« berceau du parlementarisme »), en compagnie du président régional, Juan Vicente Herrera, et du roi Juan Carlos.
La somme investie dans ces célébrations (environ 3 millions d’euros) en dit long sur la fierté locale, régionale et nationale que les Cortes de León supposent [8]. Ces commémorations ont été largement fêtées chez nos voisins pyrénéens, même si elles n’ont trouvé aucun relai en France, contrairement à celles de Runnymede cette année.
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19/08/2015
loin des "médias" propagandistes des politiciens larbins des diplomates dans leurs salons, la vie des GENS !
https://www.youtube.com/watch?v=pc5IcAJrii4
dans cet article , ici : http://lesakerfrancophone.net/alerte-risque-doffensive-uk...
cete vidéo est après la phrase : Prise à partie des agents de l’OSCE par la population de Gotrlovka
le 6 août à Donetsk des gens ont manifesté contre ces "tranquillos" vendus : http://novorossia.today/osce-prise-a-partie-a-donetsk/
des citoyens responsables qui ont découvert le pot au roses
sur ce sujet comme sur d'autres un dictionnaire des mots trompeurs et manipulateurs s'imposerait,exemple :
17/08/2015
la recette
https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/07/27/forte-...
et confirmation que pour échapper aux esclavages et au Libéral-fascisme et au NWO il faut être autonome, comme autrefois, consommer local, échapper aux circuits légaux et mondiaux, et
en voilà un qui a raison :
Lui n’a même pas de compte bancaire. « Je n’aime pas les banques, je ne leur fais pas confiance »,
sauf les bisounours:
"Je crois en la collaboration entre les peuples."
à qui on a fait croire que l'UE c'était la même chose que l'Europe (la vraie, la géographique et non institutionnelle) et que la collaboration entre les peuples, alors que c'est simplement une collaboration mafieuse entre des oligarques, des spéculateurs, les technocrates et journaputes à leur service et last but not least l'OTAN ! c'est en jouant sur ces bourrages de cranes pour naïfs qu'on a si longtemps "tenu" les gens, et dont il faut les faire sortir.
ps : Et en marge des institutions et du fric de nos maîtres (maintenant ce qu'il reste de démocratie ne passe plus que comme ça, et par Internet), c'est comme ça que le peuple est partout en train de se soulever (et réfléchir, et prendre conscience des choses), ainsi en AUTRICHE, vous en avez entendu perler ? et pourtant une grande révolution populaire est en train de prendre en Autruche : L'AUTRICHE en route pour un référendum sur la SORTIE de l’Union Européenne. - citoyen18.overblog.com
lisez l'interview avec Inge Rauscher (ET les commentaires)
14/08/2015
disparition de tout l'équipement urbain
non seulement depuis 20 ans, en une demi-génération, on a supprimé les 3/4 des cafés (à part les cafés snobs des ex-"centre-villes" (c'est à dire des ghettos vidéosurveillés pour touristes en cars) Mais les boites aux lettres c'est comme les cafés, Ils en ont supprimé les trois-quart !
Outre la tendance lourde actuelle au déséquipement total de la France et à la disparition de tout ce qui fait une ville, il y a peut-être encore un rapport : le peuple (y compris toute les "moyens") nos maîtres actuels en ont un souverain mépris, et la sociabilité, c'est leur ennemi, ils cherchent à la faire disparaître et à l'extirper par tous les moyens.
les services normaux ou - ne soyons pas innocents - le rapport entre les emplois et les services pour LES GENS et les profits du grand capital privatisé ou à privatiser !!
La SNCB (les chemins de fers) a subit une attaque informatique, alors les usagers, les citoyens belges ils ne pourraient plus acheter leurs billets ! Ah bon ? Et les agents ils ne sont pas derrières leurs guichets ? Ou bien auraient-ils supprimés tous les guichets, ces capitalistes ? …..
02/08/2015
crisis - là c'est bien "le jugement"
En effet là c'est bien LE JUGEMENT !
ça nous permet de juger bien des choses qu'on nous a "vendues" et certaines
gens sur lesquelles on comptait ....
Ceux qui considèrent que la compréhension de la réalité, honnêtement et sans tabous, est un impératif pour y voir clair, auront beaucoup appris au mois de juillet 2015.
Et sur cette fameuse "Europe" (l'UE) ses vrais but et ses vrais maîtres, et ses vraies, ET SEULES, perspectives. Mais aussi sur certaines gens et certains partis sur lesquels on fondait encore un espoir.
Mais après les déclarations de Mélenchon et de Pierre Laurent, ce n'est plus possible, les choses sont claires.
Appel aux militants communistes et FdeG : rejoignez le M'PEP !
Appel (largement argumenté, c'est évident et clair comme de l'eau de roche !) aux militants communistes et FdeG à quitter leurs partis, dont on sait maintenant qu'ils n'auront ni la force ni l'intelligence ni la volonté de défendre la France (ni d'appliquer le programme qu'ils affichent) et qu'ils se coucheront au premier coup de sifflet devant le grand capital, et de rejoindre dès maintenant le M'PEP (ou plus exactement à présent le Parti de l'Emancipation du Peuple) :
http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouverneme...
en pdf :
- Etude sur la reddition du gouvernement et du parlement grecs et sur la manière élégante de sortir de l’euro
le problème existe aussi pour les syndicalistes : le texte du M'PEP montre aussi comme François Asselineau le rôle pervers des syndicats membres de la CES
"Ce qui se passe actuellement c'est la mort de la démocratie" :
François Asselineau président et fondateur de l'Union Populaire Républicaine, ne mâche pas ses mots:
« La grande leçon à tirer de cette affaire — il n'y a pas d'autre Europe possible. Soit on accepte les traités européens libéraux, c'est-à-dire, une politique libérale de démantèlement des services publics, de démantèlement des acquis sociaux, d'appauvrissement général du plus grand nombre, de précarisation générale des populations pour le profit d'une toute petite oligarchie, soit on sort de l'Europe, de l'euro, on reprend sa monnaie et sa souveraineté nationale. Il n'y a pas de possibilités entre les deux. »
Georges Gastaud du PRCF partage le même avis La Grèce est mise sous la tutelle des Etats-Unis / Sputnik France - Actualités - Prises dePosition - Radio
pour suivre le dossier : http://blogyy.net/
L'EUROPE est un coup d'Etat permanent
SAPIR : il faut poser clairement le problème d’une sortie de l’Euro, pour nous aussi. https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/07/10/la-tra...
l’austérité et le bellicisme, ne tolère même plus la politique social démocrate classique et qu’il provoque une exacerbation de la lutte des classe. lien:
Chomsky : ce qui se passe en Grèce est une lutte des classes | histoireetsociete
l'analyse de Rougeyron, et des tas d'infos croustillantes et ignorées du public sur la dette grecque :
la finance européiste c'est pire qu'al-Capone.
Alexis Tsipras a également rappelé à ceux qui l’auraient oublié que l’Allemagne avait vu en 1953, 60 % de sa dette effacée. Il aurait pu dire que l’Allemagne avait fait 6 fois défaut sur sa dette depuis 1848.
l'AVIS d'ASSELINEAU, plein de propos clairs et de bon sens qui marquent :
l'Union "Européenne" est le système de domination et d'aliénation des peuples le plus sophistiqué au monde :
* et pendant ce temps la Confédération européenne des Syndicats, organisation "jaune" trahit la classe ouvrière (et sert les 'intérêts des organismes qui la subventionnent .... voir les conférences de François Asselineau là dessus) appel du M'PEP ici :
http://www.m-pep.org/Appel-aux-syndicats-francais-membres...
Por esperantistoj
Germanio, LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon
http://neniammilitointerni.over-blog.com/2015/07/germanio...
La aŭtoro de « La Kapitalo en la 21a jarcento » favoras al restrukturado de la greka ŝuldo.
Unu tagon post la greka referendumo, kaj la klara venko de « Ne », la ekonomikisto Thomas Piketty-n intervjuis la germana ĵurnalo Die Zeit (tradukita en la anglan de la retpaĝaro Medium). Piketty, unu el la plej influaj ekonomikistoj en la mondo de post la sukceso de lia historia analizo de neegalaĵoj, « La Kapitalo en la 21a jarcento », klare favoras al restrukturado de la greka ŝuldo, opiniante ke lasi la grekojn en rigoreco estus nedaŭra kaj maljusta solvo.
Piketty opinias ke « la konservativuloj, precipe en Germanio, estas detruonta Eŭropon kaj la eŭropan ideon, pro sia ŝoka ignoreco de la historio. » Kaj por konvinki la germanan legantaron, li starigas paralelon inter la nuna situacio de Grekio kaj la situacio de Germanio antaŭ sesdek jaroj :
« Kio frapis min dum mi verkis, estas ke Germanio vere estas la plej taŭga ekzemplo de lando, kiu dum la historio, neniam repagis sian eksteran ŝuldon, nek post la Unua, nek post la Dua Mondmilito. » Kaj pli poste, li emfazas: « Germanio estas LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon. Ĝi ne estas legitima por instrui la aliajn naciojn. »
« Ŝulda pardono »
Dum la ĵurnalisto petas precizigojn – « Do vi eksplikas al ni, ke la germana ekonomia miraklo estis bazita sur la sama helpo rifuzita hodiaŭ al Grekio ? » -, Piketty respondas : « Tute ĝuste ». » Francio kaj Germanio malaltigis sian ŝuldon uzante tri kunligitajn ilojn, li daŭrigas: inflacio, imposto sur la privata riĉeco, kaj ŝulda restrukturado.
« Eŭropo estis fondita sur ŝulda pardono kaj investado en estonteco. Ne sur ideo de senfina pentopuno. Ni devas memori pri tio. »
« Ni ne povas peti de la novaj generacioj pagi dum jardekoj pro la eraroj de siaj gepatroj. La Grekoj faris, sen ia dubo, gravajn erarojn. » Sed laŭ la ekonomikisto, meti la ŝuldan ŝarĝon sur la junan generacion estus hieraŭ puni la junajn germanajn generaciojn de la post-militaj jaroj.
Thomas Piketty proponas eŭropan konferencon pri ŝuldo, juĝante la restrukturadon de ŝuldoj, ne nur grekaj, sed ankaŭ de aliaj Ŝtatoj de Unuiĝo, neeviteblan. Li memorigas al Angela Merkel, ke « tiuj, kiuj volas hodiaŭ forpuŝi Grekion el Eŭropo finos en la historiaj rubujoj. »
http://www.slate.fr/story/103989/piketty-allemagne-jamais...
16/07/2015
racisme social et conditionnement des esprits - c'est que qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines
Lutte des classes et cinéma – Diktacratie
et on pourrait ajouter encore d'autres exemples à leur liste
par exemple dans "représentation dégradante des travailleurs" ça a commencé, on a ri et on n'a pas vu le truc, dans "la vie est un long fleuve tranquille", où la famille riche est simplement ridicule, mais la famille pauvre est immorale et odieuse ! et plein d'autres films et BD à partir de cette époque (les bidochons, Dupont-Lajoie, etc). Après les bourgeois du Monde qualifient de "populiste" tout ce qui est mal, et vous mettent dans la tête que pour être moral et "de gauche" il faut appartenir à l' "élite" bourgeoise, universitaire, friquée (donc les exploiteurs ....), tout ce que le peuple peut voter est donc forcément mal, y compris en 2005, le tour est joué !
Dans Le mépris du peuple, d’une plume acérée, Jack Dion égratigne les "élites", portant une responsabilité écrasante dans ce qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines : la mise à l’écart délibérée des catégories populaires et le ressentiment pesant qui en découle. "L’oligarchie" a joué les apprentis sorciers. Depuis plus de trente ans, un groupe étroit et transnational de décideurs (quelques milliers dans le monde) oriente les politiques publiques et privées, édicte le juste et le faux, le légitime et l’illégitime, le dicible et l’indicible. Tout ce qui s’écarte de la norme (lois des marchés, consensus de Washington, règle d’or…) est renvoyé au registre de l’irrationnel, de l’obsolète et, de plus en plus, du "populisme" quand ce n’est pas du "totalitarisme". Le résultat est un marasme politique sans précédent.
Un délitement contemporain
Six chapitres instruisent le procès, en forme de commandements : l’épuration politique tu subiras, la secte du marché tu aduleras, les oligarques du CAC tu adoreras, la souveraineté tu abdiqueras, les mauvais électeurs tu condamneras, la France tu maudiras. L’argumentaire est impitoyable et bien informé. On retiendra au passage quelques propos succulents, de DSK (« Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire ») ou de François Hollande cité par la journaliste Cécile Amar à propos de Florange (« Perdre les ouvriers, ce n’est pas grave »).
Le mérite du livre de Jack Dion est de nous montrer que le délitement contemporain n’est pas le résultat de quelque fatalité que ce soit, mais le fruit de plusieurs logiques entremêlées : l’imposition d’une doxa ultralibérale planétaire qui a déstructuré peu à peu les mécanismes correcteurs de l’État-providence; le glissement vers la droite du parti majoritaire de la gauche, de Vive la crise ! (1984) à la "macronite" actuelle en passant par la "République du centre" (1988) [1].
Pourquoi l’esprit de rupture s’est-il affaibli ?
Ainsi, dans la somme des béances qui s’ouvrent devant nous, Jack Dion voit à juste titre l’effet des choix voulus par les "décideurs", par ceux qui détiennent les leviers de la richesse et du pouvoir ("l’oligarchie"). Mais à bien des égards, la mise à l’écart des catégories populaires est un principe fondateur des sociétés d’exploitation et de domination. Or cette mise à l’écart structurelle a été historiquement plus ou moins forte. S’il faut s’interroger, c’est donc à la fois sur les stratégies des dominants et sur ce qui, dans l’espace des dominés, a limité la capacité de résistance ou a stimulé l’esprit de résignation.